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  • Téhéran réagit aux nouvelles sanctions US frappant ses exportations de métaux (Sputnik)
    https://www.crashdebug.fr/international/16002-teheran-reagit-aux-nouvelles-sanctions-us-frappant-ses-exportations

    Le porte-parole de la diplomatie iranienne a dénoncé les nouvelles sanctions américaines visant les exportations de certains métaux en provenance de la République islamique.

    Les sanctions imposées par les États-Unis sur les exportations iraniennes de certains métaux vont à l’encontre des normes internationales, a déclaré jeudi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Moussavi.

    « Cette mesure US est contraire aux engagements internationaux pris par ce régime (…). Elle est contraire aux normes internationales. Les États-Unis seront responsables des pertes qu’elle occasionnera », a prévenu M.Moussavi, cité par l’agence de presse iranienne ISNA.

    Mercredi 8 mai, Washington a introduit de nouvelles sanctions à l’encontre de la République islamique, frappant ses exportations de fer, (...)

  • En Iran, l’avocate Nasrin Sotoudeh condamnée à une lourde peine
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/13/l-avocate-iranienne-nasrin-sotoudeh-lourdement-condamnee_5435370_3210.html

    La justice iranienne a fait connaître, lundi 11 mars, une peine d’emprisonnement prononcée par un tribunal révolutionnaire de Téhéran contre l’avocate Nasrin Sotoudeh, en son absence et à une date inconnue. Déjà retenue depuis neuf mois à la prison d’Evin, dans la capitale iranienne, Mme Sotoudeh est condamnée à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion contre le régime » et à deux ans pour « insulte au Guide suprême », a déclaré son juge, Mohammad Moghisseh, à l’agence semi-officielle ISNA.

    Cette avocate de 55 ans est célèbre pour sa défense de manifestants emprisonnés, comme de jeunes femmes ayant défié les lois de la République islamique en se dressant, sans voile, dans l’espace public. Cette peine sévère pourrait cependant n’être qu’un acompte, alors que la justice iranienne empile les condamnations contre elle, dans une grande opacité.

    Son mari, Reza Khandan, a précisé à l’Agence France-Presse qu’elle avait été condamnée, dans un second dossier, pour sept chefs d’accusation, à une série de peines dont l’addition donne le tournis : 33 ans. M. Khandan a déclaré à l’AFP que la plus lourde de ces peines, pour « incitation à la débauche », s’imposait aux autres : Mme Sotoudeh s’est donc vue promettre au moins dix ans derrière les barreaux, et 148 coups de fouet. Selon son juge, l’avocate a refusé de se faire remettre le dernier verdict, et son dossier a été renvoyé au tribunal d’appel.

    (...) Mme Sotoudeh fait les frais de la répression qui accompagne le retrait des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire.

    Aujourd’hui, l’avocate fait les frais de la répression qui accompagne le retrait des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire, en mai 2018. Selon Amnesty International, plus de 7 000 personnes ont été emprisonnées l’an dernier, à la suite des manifestations contre les blocages économique et politique du pays. En janvier 2018, Mme Sotoudeh avait été parmi les premières à annoncer la mort, en prison, de manifestants. Elle a pu également gêner l’institution judiciaire, en dénonçant la publication d’une liste de vingt avocats agréés pour défendre des accusés politiques, parmi lesquels elle ne figurait pas.

    Défense des « filles de la rue Enqelab »

    Avant tout, Mme Sotoudeh a pris fait et cause pour les « filles de la rue Enqelab », souvent très jeunes, qui ont osé depuis le début de l’année 2018 se dévoiler en pleine rue, juchées sur des transformateurs électriques ou des ronds-points, pour dénoncer l’obligation de port du voile en public faite aux Iraniennes.

    Le gouvernement du modéré Hassan Rohani a cherché à circonscrire la portée de leurs actes à un débat de société, sans en faire le symbole d’une contestation radicale du « système ». La justice, instance conservatrice, a, de son côté, prononcé des peines relativement clémentes contre certaines de ces femmes.
    Lire aussi En Iran, Nasrin Sotoudeh, la voix des anti-voile

    Cependant, la presse ultraconservatrice voit en elles un instrument des partisans d’un changement de régime, basés à l’étranger, et des « faucons » de la Maison Blanche. Elle n’a pas manqué de noter que la journaliste Masih Alinejad, initiatrice d’une campagne incitant les Iraniennes à se dévoiler en public, avait rencontré le secrétaire américain aux affaires étrangères, Mike Pompeo, en février à la Maison Blanche.

    Cette presse note également qu’une jeune Iranienne, Shaparak Shadjarizadeh, condamnée en 2018 à deux ans de prison ferme et à 18 ans de sursis, a pu quitter le pays pour s’établir au Canada. Elle y était intervenue en décembre 2018 devant le Parlement, pour demander des sanctions contre l’Iran, suscitant des critiques sur les réseaux sociaux iraniens.

    Peu après, le médecin Farhad Meysami, détenu en Iran pour avoir soutenu le mouvement des filles de la rue Enghelab, avait affirmé qu’il préférait demeurer derrière les barreaux plutôt que d’accepter le soutien offert au mouvement par l’administration américaine.

    Le 9 mars, le quotidien Javan, lié aux gardiens de la révolution, la principale force armée iranienne, a dénoncé l’intégration par le président français de Mme Sotoudeh à un conseil consultatif du G7. Il y voyait un premier test, par une puissance étrangère, du nouveau chef de l’autorité judiciaire, Ebrahim Raissi. Cet ancien rival ultraconservateur de M. Rohani à la présidentielle de mai 2017 a été nommé la semaine dernière par le Guide suprême.

    Louis Imbert

    J’ai gardé le nom du journaliste pour cet article qui (d)étonne dans le parti-pris général du _Monde sur les questions en #Iran.

  • #Iran : les nouvelles technologies empêchent le contrôle des médias (ministre) - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/924276/iran-les-nouvelles-technologies-empechent-le-controle-des-medias-mini

    Les nouvelles technologies en matière de #satellite et d’#internet rendent le #contrôle des #médias impossible, a reconnu le ministre iranien de la Culture, Ali Janati, appelant à un changement d’approche, a rapporté dimanche l’agence Isna.

    « Le contrôle des médias d’un point de vue technique ou géographique est devenu impossible », a déclaré M. Janati. « On ne peut pas empêcher l’entrée d’informations dans le pays ».

  • Iran parliament endorses President Rouhani’s diplomatic outreach | Reuters

    http://www.reuters.com/article/2013/10/02/us-iran-rouhani-idUSBRE99106320131002

    (Reuters) - Iran’s parliament strongly endorsed President Hassan Rouhani’s diplomatic bid to dispel mistrust at the United Nations last week during a visit which ended with an historic phone call with President Barack Obama, Iranian media said.

    The backing from the assembly, controlled by political factions deeply loyal to Supreme leader Ayatollah Ali Khamenei, is a further sign that Rouhani has the support of the Iranian establishment, though there are some rumblings from hardliners.

    Khamenei, the most powerful figure in Iran, has yet to publicly comment on Rouhani’s trip.

    Rouhani briefed parliamentarians on his trip, including discussions on Iran’s nuclear dispute with the West and regional relations, the student news agency ISNA said late on Tuesday.

    A group of 230 parliamentarians, out of the total of 290, signed a statement expressing their support of Rouhani for presenting the image of a “powerful and peace-seeking Iran which seeks talks and interaction for the settlement of regional and international issues”, Fars news agency said.

    While Rouhani’s visit to New York has boosted hopes of a diplomatic breakthrough in talks to resolve the 10-year-old dispute over Iran’s nuclear program, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu dismissed it on Tuesday as a ruse concocted by a “wolf in sheep’s clothing”.

    The United States, Israel and other countries accuse Iran of using its nuclear program as a veil for efforts to try to develop the capability to produce weapons. Iran says the program is for peaceful energy purposes only.

    Iranian Foreign Minister Mohammad Javad Zarif said Netanyahu and “the Zionist lobby” were trying to hinder negotiations.

    “We will not let Netanyahu determine the future of our talks,” Zarif wrote on his Facebook page.

    The next round of nuclear talks between Iran and six world powers is set to take place in Geneva in two weeks.

    Rouhani told the U.N. General Assembly last week that Iran was willing to engage immediately in “time-bound” talks on the nuclear issue.

    HARDLINE RUMBLINGS

    Inside Iran, even as conservatives fall in line behind Rouhani who secured a landslide election win in June with promises of moderation in foreign policy, there were signs that some feared the president was going too fast, too soon.

    Parliamentary speaker Ali Larijani praised Rouhani’s address to the U.N. General Assembly, ISNA said. But Larijani, a champion of the conservative establishment, made no specific mention of Rouhani’s phone call with Obama.

    The head of the powerful Revolutionary Guards said on Monday the call had been premature, a signal of unease and the possible beginning of resistance to the relative moderate Rouhani from Iranian hardliners.

    The Guards chief and other hardliners have argued the United States must now take concrete steps such as easing the stringent sanctions that have driven inflation above 40 percent and led to a sharp fall in the value of the Iranian rial.

    “Either America takes a big step by breaking up sanctions, and that is the result of the success of the heroic flexibility of the supreme leader, or it continues with its unreasonable and illogical claims which will make apparent American lies,” Fars quoted hardline member of parliament Alireza Zakani as saying.

    Others have presented Obama’s statement that the United States was not seeking ’regime change’ in Iran as a sign of the strength of the Islamic Republic.

    “They have understood this truth that the Islamic Republic is unbreakable and it is better to accept interaction based on appropriate and just rules, instead of confrontation,” Fars quoted deputy Revolutionary Guards commander Hossein Salami as saying.

    (Reporting by Marcus George; Writing by Jon Hemming; Editing by Giles Elgood)