company:jp morgan

  • Plusieurs milliardaires américains demandent une augmentation des impôts sur les plus riches - Finance - Trends-Tendances
    https://trends.levif.be/economie/banque-et-finance/plusieurs-milliardaires-americains-demandent-une-augmentation-des-impots-sur-les-plus-riches/article-opinion-1119255.html?cookie_check=1557060338

    En quelques semaines, coup sur coup, des milliardaires comme Bill Gates, Warren Buffet et même Jamie Dimon, le patron de JP Morgan la plus importante banque américaine, tous ont tiré la sonnette d’alarme. Ils estiment que les plus riches sont sous-taxés et que le rêve américain, c’est-à-dire la possibilité de devenir riche en partant de rien, n’est aujourd’hui plus possible à cause du système actuel qui rend les riches plus riches et que les pauvres n’ont plus l’occasion de sortir de leur condition. — Permalink

    #justicesociale #usa #économie

  • 1 Key Reason Crypto Startups Fail !
    https://hackernoon.com/1-key-reason-crypto-startups-fail-793c30953e61?source=rss----3a8144eabfe

    Image Credit: PixabayThe first public blockchain -the #bitcoin network is a little over a decade old. Since 2009 after Bitcoin blockchain went live just less than a year after the global market crash, we have since been faced with a deluge of cryptocurrencies whether they are coins or tokens.Fast forward to 2019, barely 2 years later after Bitcoin attained its all-time high, there are well over 1600 cryptocurrencies many of which may never escape obscurity yet the list keeps growing.Before 2017, bitcoin experienced its fair share of bashings from mainstream media, big banks such as JP Morgan and central banks of nations. With its ability to facilitate monetary transactions in a trustless manner, the threat to conventional institutions that have since time immemorial fiercely fought to (...)

    #cryptocurrency #blockchain-startup #startup #founders

  • #blockchain Crosses the Chasm
    https://hackernoon.com/blockchain-crosses-the-chasm-26baca032185?source=rss----3a8144eabfe3---4

    “God Bless Blockchain.” — Jamie Dimon, CEO, JP MorganJamie Dimon said WHAT!?https://medium.com/media/20a2e877322d635fcea817ad3501cc8d/href“JP Morgan announced the first live blockchain service offered by the firm… More than 75 banks have signed up to be part of IIN, the largest number of banks to join a live application of blockchain technology.”J.P. Morgan Interbank Information NetworkWhy did JP Morgan Choose Blockchain?Migrate from Double-Entry to Triple-Entry Accounting System.https://medium.com/media/c2e3c03212f3c2717a3721fd94d764f1/hrefJP Morgan & the Printing Press PlaybookWhere do Cryptocurrencies get their value from? Where does JPM Coin get its value from?SourcePolice Pension Backs Morgan Creek’s $40 Million Blockchain Venture Capital FundWhy Digital Currencies & Stablecoins (...)

    #ethereum #bitcoin #jpm-coin #jp-morgan

  • JP Morgan Launches Its Own Digital Currency, And China’s Baidu Reveals #blockchain OS
    https://hackernoon.com/jp-morgan-launches-its-own-digital-currency-and-chinas-baidu-reveals-blo

    The State of The Market — February 15, 2019 BTC: $3,640.40 (+0.69%) ETH: $123.21 (+0.91%) XRP: $0.303646 (+0.20%)After a slow decline in the last couple of days, the #crypto market posted small gains today. While #bitcoin is still struggling to move past $3,650, the total market cap added nearly $1.5 Billion in the last 24 hours. All of the top 10 cryptocurrencies are in green right now, posting single-digit gains. A clear trend could emerge over the weekend when volumes are low. Meanwhile, Ethereum managed to defend its support at $100 this week, and Ripple has bounced back above $0.30.In other news, Coinsquare, one of the largest #cryptocurrency exchanges in Canada, has announced the acquisition of the StellarX decentralized exchange as it continues to evolve its platform. The StellarX (...)

    #cryptocurrency-investment

  • JP Morgan just became the first bank to launch a stable coin
    https://hackernoon.com/jp-morgan-just-became-the-first-bank-to-launch-a-stable-coin-16c924a9b36

    They move $6 Trillion around the world each day. RIP Ripple?sourceThis is not JP Morgan’s first #blockchain rodeo. JP Morgan launched an Interbank Information Network (IIN) for cross border payments. 176 banks world wide have joined IIN since 2017.IIN is designed to transfer information.JPM coin is designed to instantly transfer value.Initially it will only be accessible to wholesale customers of JP Morgan. Unlike other stable coins JPM coin is a permissioned private blockchain.“Pretty much every big corporation is our client, and most of the major banks in the world are, too,” — Umar Farooq, Head of Blockchain Initiatives, JP MorganBlockchain will lead to faster settlement times for payments between institutional customers.This project is huge becauseIt removes the trust issues around if there (...)

    #jp-morgan #hackernoon-top-story #jp-morgan-stablecoin #stable-coin

  • The future of tech according to Mark Cuban, Zuck and Bill Gates is…liberal arts?!?
    https://hackernoon.com/https-medium-com-stevenchien-the-future-of-tech-according-to-mark-cuban-

    When these billionaire tech heavyweights speak, it’s worth a listen.We’ve all heard of the impending Robot-pocalypse, where robots come and steal everyone’s job.A sample of some fear-mongering headlines:JP Morgan just outsourced finance and legal work to a robot that can complete 360,000 hours of billable work in a few seconds.Mark Cuban predicts robots will soon be able to write better computer code than humans.Even some doctors may get displaced by smart toilets and other sensors that provide a more accurate diagnosis.Imagine that…Doctors, lawyers, accountants and engineers being displaced by Robots…it’s every Tiger Mom’s worst nightmare!Hold up! So what’s this all mean?Mark Cuban, the billionaire software developer and owner of the Dallas Mavericks says:“I personally think there’s going to be (...)

    #side-project #leadership #personal-development #entrepreneurship #side-hustle

  • Alerte : l’or de la Banque de France n’est plus sanctuarisé !
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15483-alerte-l-or-de-la-banque-de-france-n-est-plus-sanctuarise

    Il sert de garantie ultime (au cas où l’euro exploserait…)

    Et donc Sylvie Goulard ; minustre des armées 1 mois ; talkeuse dans les médias Allemand ; Ex. Council for the Future of Europe, un comité Théodule US qui pense pour notre bien ; est now N° 2 de la Banque de France et à mis la réserve d’Or en garantie pour des banques étrangères !

    By Goldbroker.fr, www.goldbroker.fr janvier 10, 2019 Publié par Philippe Herlin

    Au mois de novembre, la presse, et GoldBroker, ont annoncé la création d’un marché de l’or à Paris, qui associe la Banque de France et la banque américaine JP Morgan. La nouvelle n’a pas fait beaucoup de bruit ni l’objet de commentaires, mais il est temps d’y revenir en y apportant un nouvel éclairage, et des révélations.

    Commençons par préciser qu’il ne s’agit pas d’un marché de l’or au (...)

  • Affaire Khashoggi : ces #Multinationales françaises qui refusent de boycotter le régime saoudien
    https://www.bastamag.net/Affaire-Khashoggi-ces-multinationales-francaises-qui-refusent-de-boycotter

    L’année dernière, les patrons des grandes multinationales s’étaient rendus en masse au premier forum économique organisé par l’Arabie saoudite, surnommé le « Davos du désert ». Cette année, les défections se sont succédées suite à l’assassinat présumé du journaliste Jamal Khashoggi par des agents du régime saoudien en Turquie. Google, EDF, Siemens ou Ford, les banques JP Morgan, HSBC, BNP Paris, Goldman Sachs, le fonds d’investissement BlackRock, ou même le géant de l’extraction de matières premières (...)

    En bref

    / Multinationales

  • « CumEx Files » : l’histoire secrète du casse du siècle
    https://www.lemonde.fr/long-format/article/2018/10/18/cumex-files-l-histoire-secrete-du-casse-du-siecle_5371029_5345421.html

    Cinquante-cinq milliards d’euros ont été subtilisés en 15 ans à plusieurs Etats européens par des financiers opérant en bande organisée sur les marchés. Une enquête du « Monde », associé à dix-huit médias européens.

    https://youtu.be/aPXomQaSMxU

    La crise… Partout, en ce mois de juin 2011, la crise s’écrit, se crie, se propage. Les dizaines de milliards d’euros injectés pour secourir les banques après le krach de 2008 ont achevé d’asphyxier des pays surendettés. L’Europe est au bord du gouffre, l’euro attaqué, la Grèce coule. Mais, au moins, les chefs d’Etat peuvent-ils se satisfaire d’avoir fait bon usage de l’argent public, pour préserver le secteur bancaire, poumon de l’économie.

    Loin du tumulte du monde, en ce même été 2011, à Bonn, en Allemagne, au fond d’un petit bureau gris de l’administration, une inspectrice des impôts lit et relit un drôle de courrier qu’elle ne se résout pas à classer. C’est une demande de remboursement d’impôts adressée au fisc par un fonds de pension, comme il en arrive tous les jours à l’Office fédéral des impôts pour les acheteurs d’actions cotées en Bourse.

    Mais cette demande-là l’intrigue. Le fonds réclame beaucoup d’argent, pour un très grand nombre d’achats et de ventes d’actions effectués dans des temps record, autour du jour, justement, où ces actions libèrent leurs dividendes. Il a fallu investir des dizaines de milliards pour ces transactions, alors que cette caisse de retraite n’a qu’un seul bénéficiaire. Un Américain, dont le domicile, dans un quartier ultrarésidentiel du New Jersey, lui sert de siège social. Bien loin de Wall Street, donc. Comment peut-elle brasser autant d’argent ?

    Comme il y en a pour près de 54 millions d’euros, la jeune femme décide d’y regarder de plus près. Elle se plonge dans le monde opaque des transactions boursières, auquel elle ne connaît rien. Et, au lieu des millions escomptés, adresse au fonds une longue liste de questions. Sans savoir qu’elle est, à elle seule, sur le point de mettre au jour le plus grand scandale fiscal de toute l’histoire en Allemagne : entre 7 milliards et 12 milliards d’euros subtilisés en sept ans entre 2005 et 2012.

    Il ne s’agit pas d’une simple fraude à l’impôt, mais d’un vol, commis dans les caisses de l’Etat au préjudice des contribuables, par une bande organisée de fonds de placement, de banques, de courtiers et d’avocats. Le casse du siècle, en somme, monté par des délinquants en col très blanc, et baptisé « CumEx » (en latin : avec ou sans… dividendes).

    Le cerveau, un ancien du fisc

    Comme dans toutes les bonnes histoires de fraude à grande échelle, il faut un cerveau. Il est ici allemand, fils de pasteur, et s’appelle Hanno Berger. C’est un ancien haut fonctionnaire du fisc de Francfort, et, à ce titre, contrôleur de la Bourse et des banques, tôt reconverti en fiscaliste. Un avocat brillant et si bien informé qu’il se voit rapidement courtisé par les millionnaires avides de ficelles fiscales.

    Or, après des années à repousser les limites de l’optimisation fiscale, il s’ennuie un peu. C’est alors qu’en 2006 ou 2007, il identifie le filon du siècle. La finance s’apprête alors à connaître sa crise la plus violente depuis 1929, mais elle baigne encore dans l’argent facile et la spéculation. Hanno Berger a repéré une façon de gagner gros, très vite : utiliser les crédits d’impôts qui résultent du versement des dividendes d’actions cotées en Bourse. Ces remboursements sont normalement réservés à certaines catégories d’investisseurs qui ont, bien entendu, acquitté au préalable leur impôt sur les dividendes. Mais le fiscaliste va s’en affranchir, en profitant de tous les stratagèmes qu’offrent les marchés financiers.

    « Au fond, c’est toujours le contribuable qui paie la facture »

    Le procédé n’est pas nouveau et avait été repéré dès les années 1990 par les contrôleurs du ministère de l’économie. Mais il n’a jamais été « industrialisé ». Surtout, alors que le législateur pensait avoir mis fin aux fraudes grâce à une loi ad hoc en 2007, Berger le génial fiscaliste a identifié une faille. Son plan est simple, même s’il passe par des techniques compliquées : mettre au point des montages où les actions changent de main si vite, d’un intervenant à un autre et d’un pays à l’autre, qu’il est difficile de savoir, à un instant « T », qui détient quoi et combien.

    Ainsi, l’impôt payé une seule fois pourra être récupéré plusieurs fois. Parfois même, l’impôt sera récupéré sans avoir été payé. Les montages seront si complexes que le fisc n’y verra que du feu. Poussée à grande vitesse, la machine des crédits d’impôts va devenir une vraie machine à cash. « Et, au fond, c’est toujours le contribuable du pays concerné qui paie la facture », reconnaît aujourd’hui un ancien disciple du maître à penser.

    Martingale en poche, Hanno Berger ne met pas longtemps à recruter des volontaires dans sa clientèle de banques et de grandes fortunes. Ce n’est pas du vol, leur répète-t-il avec aplomb, d’autant qu’à première vue, il ne s’agit que d’une variante de l’arbitrage de dividendes, une stratégie d’optimisation fiscale fondée sur des méthodes similaires d’échanges rapides d’actions. C’est tout au plus une excroissance d’un business pratiqué depuis des années par toutes les grandes banques de la planète.

    En coulisses, la fête continue

    Petit à petit, ce commerce se structure, les équipes s’étoffent. Hanno Berger bouscule les nouvelles recrues : « Ceux qui seraient tentés de penser qu’il y aura moins de crèches ou d’écoles maternelles construites en Allemagne à cause de notre business n’ont rien à faire ici ! »

    Les grands noms de la finance se laissent convaincre : banques internationales prestigieuses, fonds d’investissement ou de pension américains, courtiers de renom, avocats en vue… Des établissements aussi réputés que Goldman Sachs ou BNP Paribas prêtent main-forte à de petites « maisons » privées, comme la banque suisse J. Safra Sarasin, bien connue des grandes fortunes.

    La crise qui se profile dès la mi-2007, puis plonge le monde dans la tourmente après la chute de la banque américaine Lehman Brothers, le 15 septembre 2008, semble même les encourager à jouer contre les deniers publics.

    La finance mondiale, pour avoir trop spéculé, se découvre pourtant rongée de l’intérieur par des produits financiers toxiques. Les Etats sont appelés à son secours, ils consacrent des plans de sauvetage géants au secteur bancaire, en prêts ou en injections en capital. Les banques font acte de contrition, promettent de renoncer aux activités spéculatives pour se recentrer sur le financement de l’économie réelle… Officiellement, la fête est finie.

    Mais, en coulisses, les agapes continuent. Les témoins de ces années-là évoquent luxe, filles et cocaïne devant les enquêteurs et les médias partenaires du Monde. Autour d’Hanno Berger, un noyau dur de spécialistes se structure. Ces derniers évoluent entre la City de Londres et Francfort. Ils ont créé leurs propres boutiques financières dès 2008, pour gagner en discrétion et toucher le jackpot. C’est avec eux que traitent les banques et les fonds.

    Leur repaire : un restaurant indien ultrachic de Londres, The Cinnamon Club, qui, jadis, abrita l’ancienne bibliothèque de Westminster. C’est là, entre deux coupes de champagne, que se discutent les montages, les règles de partage des gains et les consignes de sécurité. La confidentialité est impérative, toutes les traces sont scrupuleusement effacées : à chaque opération nouvelle, un téléphone neuf est utilisé.

    Dans le premier cercle se trouve Paul Mora, un ancien de la banque allemande HVB, qui a fondé la société Ballance Capital avec un transfuge de la Deutsche Bank. Il y a aussi Sanjay Shah, qui a appris le métier chez Merrill Lynch et propose les services de son fonds spéculatif, Solo Capital. Il est l’heureux propriétaire d’un yacht de luxe, qu’il a baptisé… Cum-Ex. Ou Neil Anand, qui a quitté JP Morgan pour la société de gestion Duet, et Darren Thorpe qui a fait de la petite banque australienne Macquarie un géant du CumEx. Enfin, bien sûr, Hanno Berger lui-même, qui finit par fonder son propre cabinet, BSK.

    A l’assaut d’autres coffres-forts

    En 2009, la crise financière se mue en crise de l’euro, la Banque centrale européenne (BCE) déverse des tonnes de liquidités pour maintenir la zone euro à flot, mais le business du CumEx continue à prospérer. De nombreux fonds sont ainsi créés pour acheter et vendre des actions autour du jour du versement des dividendes. Ils se servent dans les caisses de l’Etat allemand et se partagent le pactole avec les grandes banques – qui prennent soin de rester en retrait.

    Alors que, sous leurs yeux, l’Europe prend l’eau, une cinquantaine de banques participent à ces schémas frauduleux. En vérité, il s’agit de l’investissement parfait, avec un niveau de risque zéro, car indépendant des fluctuations du marché. Ces opérations génèrent des centaines de millions d’euros, alors qu’elles n’ont aucune finalité économique – sinon d’instaurer un droit de tirage permanent sur le fisc.

    La France aurait pu être un terrain de choix, mais Hanno Berger s’y est cassé les dents.

    Le filon est si juteux que le système s’exporte, pour fracturer d’autres coffres-forts fiscaux. A lui seul, le trader Sanjay Shah dérobe au Danemark 1,4 milliard d’euros, entre 2012 et 2015. Il a organisé, entre-temps, de grands concerts de Prince, de Snoop Dogg et de Ricky Martin avec sa fondation philanthropique. D’autres membres du groupe ont gagné des centaines de millions, en reproduisant l’arnaque en Autriche, en Suisse, en Norvège et en Belgique.

    La France aurait pu être un terrain de choix, mais Hanno Berger s’y est cassé les dents. Dès 2007, il avait pourtant missionné cinq prestigieux cabinets d’avocats parisiens pour tenter de trouver la faille. En vain. Contrairement à ses voisins, l’Hexagone n’utilise plus, depuis 2005, le système des avoirs fiscaux, qui permet de tromper le fisc en réclamant des remboursements multiples. La fraude n’y est plus possible, même si l’optimisation fiscale des dividendes y prospère.

    Game over

    Lorsque l’existence de la manœuvre s’ébruite en Allemagne, le ministère des finances tente de réformer le système. « Big problem, game over », écrit un disciple d’Hanno Berger. Une fois encore, les financiers trouvent la parade, en utilisant des fonds de pension américains dissimulés derrière des sociétés à Gibraltar. Ils engrangent encore quelques milliards avant que l’inspectrice des impôts de Bonn ne les mette définitivement hors jeu, en 2011.

    L’Allemagne ouvre alors enfin les yeux sur le gigantesque hold-up dont elle a été victime. Les députés votent en urgence une réforme qui interdit le « CumEx » à compter du 1er janvier 2012. Ils installent une commission parlementaire, tandis qu’aux quatre coins du pays, des enquêtes pénales sont ouvertes.

    La plupart des braqueurs ont fui, certains sont signalés en Suisse ou à Dubaï. Mais en 2017, les langues se sont déliées. Certains escrocs ont commencé à parler, et les premières mises en examen tombent en mai 2018, dont celles d’Hanno Berger et Paul Mora. Les premiers procès devraient avoir lieu début 2019. Les banques, elles, risquent des poursuites au civil, ne pouvant en droit allemand être poursuivies au pénal en temps que personnes morales.

    L’Allemagne sait ce qu’elle doit à celle qui a fait vaciller le château de cartes, un jour de juin, il y a huit ans. La jeune inspectrice des impôts de Bonn, que n’ont découragée ni les bataillons d’avocats ni les menaces de poursuites, préfère rester anonyme. « Je ne suis pas une héroïne. J’ai juste fait mon travail », dit-elle.

  • Amazon bannit les clients qui retournent trop souvent leurs produits
    http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/05/23/32001-20180523ARTFIG00134-amazon-bannit-les-clients-qui-retournent-trop-sou

    En cas d’abus sur les retours de produits, la firme supprime les comptes de ses clients. Il n’y a pas de petites économies : Amazon a dépensé 7,2 milliards de dollars nets de livraison en 2016.

    #Amazon n’aime pas les clients qui tirent sur la corde. En temps normal, la firme américaine se montre plutôt flexible dans sa politique de retour. Un verre cassé, un smartphone défaillant, un gaufrier de la mauvaise couleur ou tout simplement un changement d’avis : Amazon reprend le produit gratuitement. Cependant, sa patience a des limites. Comme le rapporte le Wall Street Journal, certains utilisateurs ont eu la mauvaise surprise de ne plus pouvoir accéder à leur compte. Nombre d’entre eux se sont alors tournés vers les réseaux sociaux pour exprimer leur mécontentement et appeler au boycott.

    Dans le tweet cité plus haut, une utilisatrice explique par exemple avoir reçu un e-mail de la plateforme. Après avoir rappelé que de nombreux retours ont été observés, le site lui demande de se justifier. Elle précise avoir retourné 7 produits sur 50 achats (14% de retours). En 2016, un premier client a été banni sans ménagement pour avoir retourné 37 de ses 343 achats, soit moins de 11% d’entre eux. Amazon ne mentionne pas dans sa politique les sanctions en cas d’abus, ni même qu’il y a un taux de retours à ne pas dépasser. Cependant, le géant américain indique clairement qu’il se réserve le droit de bannir qui il veut, à sa discrétion.

    « Nous voulons que tout le monde puisse utiliser Amazon, mais il y a de rares occasions où un client abuse de notre service pendant une longue période », explique un porte-parole d’Amazon, « Nous ne prenons jamais ces décisions à la légère, mais avec plus de 300 millions de clients à travers le monde, nous prenons des mesures pour protéger l’expérience de tous nos clients. Si un client croit que nous avons commis une erreur, nous l’encourageons à nous contacter directement ain que nous puissions examiner son compte et prendre les mesures appropriées ».

    Amazon fait les comptes
    Avec des prix bas et des services toujours plus exigeants, l’entreprise doit sans cesse réaliser des économies. Le service Amazon Prime est un des piliers de la politique de fidélité de l’entreprise. Les abonnés bénéficient de la livraison gratuite sous 24h, de l’accès à la plateforme SVoD Prime Vidéo et du stockage de fichier sur cloud. S’ils consomment plus que la moyenne, les clients Prime s’avèrent coûteux. Fin avril, Amazon a augmenté le prix de son abonnement de 20% aux États-Unis, de 10,99 à 12,99 dollars par mois (155,88 euros par an). Brian Olvasky, directeur financier, explique que le service présente des « coûts importants ». Et c’est peu dire : selon Le Monde , l’activité de livraison coûte 7,2 milliards de dollars nets à la firme, un chiffre en hausse de 43% depuis 2015.

    785 dollars par an, c’est le prix que devrait afficher l’entreprise pour assurer la rentabilité du service Prime selon les analystes de la banque d’affaires JP Morgan. En bannissant les utilisateurs coûteux, la firme espère responsabiliser ses clients et faire des économies. Elle dégage toutefois 3 milliards de dollars de bénéfices sur un chiffre d’affaires proche de 178 milliards de dollars en 2017.

  • Politique & éco n° 157 : Pierre Jovanovic : La France, une république bancaire
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/14492-politique-eco-n-157-pierre-jovanovic-la-france-une-republique-banca

    Un nouvel épisode de Politique & éco avec comme à l’accoutumé Pierre Jovanovic, je ne l’ai pas encore vu mais je vais regarder ça doucement dans l’après midi.

    1. Les dessous de l’économie avec Natasha Königsberg

    2. La France une république bancaire. Olivier Pichon reçoit Pierre Jovanovic journaliste économique.

    A. Des nouvelles de nos amis banquiers.

    – Retraités : le coup de massue de Macron. – Quand Bernard Arnault parle de l’irrationalité des marchés et de la folie mondiale. – Hommage de Pierre Jovanovic à Jean-Christophe Mounicq. – Les intérêts négatifs sur les bons du trésor à 10 ans. – Le cancer des taux négatifs s’étend sauf pour les USA où ils restent positifs. – Quand les banques payent pour éviter les procès, c’est en France : JP Morgan, BNP. – Manipulation des taux de changes et (...)

    #En_vedette #Divers

  • Politique et éco n° 115 - TV Libertés 19 décembre 2016 - Pierre Jovanovic : Le pouvoir totalitaire et sournois des Grandes banque Mondialisées
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/12872-politique-et-eco-n-115-tv-libertes-19-decembre-2016-pierre-jovanovi

    De la Monte Paschi à John Law exploration de la galaxie financière avec Pierre Jovanovic

    1) Le referendum italien, les banques italiennes, Monte Paschi, Bruxelles, épidémie de suicides « bancaires »

    – Un bras d’honneur à l’Europe de Bruxelles. – L’aveuglement destructeur de l’oligarchie européenne. – Qui est M .Junker ? – Le désaveu de la classe européenne. – Comment l’oligarchie veut museler les médias alternatifs. – L’exemple de P. Jovanovic victime de webblocker. – Monte Paschi di Sienna, l’Europe ne veut pas payer, le Qatar ? la nationalisation ? – Nationalisation interdite par l’Europe. – L’Espagne le Portugal suivront ! – Deutsche Bank manipulation du cours de l’or – Suicides à JP Morgan, DeuschtBank, enquête sur l’assassinat de David Rossi directeur de la communication de la banque de Sienne, un scandale (...)

    #En_vedette #Divers

  • Article 245 - Les firmes multinationales ont pris le pouvoir La richesse des Mulliez et les grandes fortunes - Benoit Boussemart - 20 Décembre 2016
    http://richessem.eklablog.com/article-245-les-firmes-multinationales-ont-pris-le-pouvoir-a1278

    "Tranquillement, pratiquement sans bruit, les firmes multinationales (FMN) prennent le pouvoir dans le monde. Ainsi, les 2 500 premiers groupes mondiaux cotés représentent fin 2015 environ 49 000 milliards de $ - vous avez bien lu : ce sont des milliers de milliards dont il s’agit pour la capitalisation boursière de ces sociétés.

    En comparaison (même si comparaison n’est pas raison), le Produit Intérieur Brut Mondial (la richesse totale produite dans le monde) a atteint en 2015 environ 74 000 milliards de $, contre 78,4 milliers de milliards de $ en 2014 (la baisse de 2015 s’explique principalement par la chute de toutes les devises mondiales relativement au $). Et, toujours en milliers de milliards de $, le PIB des USA passe entre 2014 et 2015 de 17,39 à 18,04, celui de l’Union Européenne de 18,57 à16,31, celui de la zone €uro de 13,45 à 11,60, celui de la Chine de 10,48 à 11,1, celui du Japon de 4,60 à 4,12 et celui de la France de 2,84 à 2,42.

    D’ailleurs, les 10 premières capitalisations (Apple, Alphabet, Microsoft, Lenox Wealth Management, Berkshire Hathaway, Exxon Mobil, Amazon, Facebook, Johnson & Johnson et JP Morgan Chase) atteignent à elles seules plus de 4 milliers de milliards de $, soit bien davantage que le PIB de la France, ou de l’Allemagne, et très proche du Japon.

    Sur ces 49 milliers de milliards de $, 47,7% concernent les groupes américains, 12,4% ceux de l’Union Européenne, 11,8% ceux de la zone Chine, 7 % ceux du Japon et 4,7% ceux du Royaume-Uni.

    La mondialisation a réussi ce tour de force : permettre aux FMN de conquérir la puissance du monde.

    Le spectacle des politiciens qui participent à la primaire du PS est d’autant plus pitoyable. Ces politiciens ne contrôlent plus rien, et le terme de ’valets’ du capital ne leur a jamais mieux convenu. A court d’une véritable analyse sur la mondialisation, ils en reviennent (d’ailleurs au niveau européen) à des approches socio-libérales pour la pseudo sortie de crise, la dernière mode étant à l’instauration d’un revenu universel.

    Il suffit de réfléchir un peu pour s’apercevoir qu’il s’agit d’une vieille lune social-démocrate ; et de la métaphysique économique digne de Proudhon et de ses successeurs, impossible à appliquer dans le cadre d’une mondialisation capitaliste. C’est à nouveau tromper les salariés, sur la nécessité de dépasser bien au-delà de ce revenu universel, le cadre capitaliste de l’économie mondiale.

    Nous reviendrons sur tout cela (bien plus en détail) lors de notre prochaine émission consacrée aux « bons chiffres » sur Radio Campus Villeneuve d’Ascq, ce premier mercredi du mois de janvier 2017, entre 12h et 13h, en compagnie d’André. Et de manière argumentée dans notre prochain ouvrage consacré à cette prise de pouvoir des FMN. Trump et son ministre d’Etat (affaires étrangères) président d’Exxon Mobil, en savent quelque chose, tout comme nos politiciens de Bruxelles, de Paris et d’ailleurs, très affairés à faire tomber les derniers acquis des classes ouvrières de ce monde, au nom du libéralisme.

    B. Boussemart❞

    Benoit Boussemart sur Radio Campus Lille : http://www.campuslille.com/index.php/entry/surcharges-et-dissonances-cognitives-mediatiques-financieres

  • Après deux gouvernements non-élus, les Italiens votent pour la démocratie Solidaire - Marc Botenga - 5 Décembre 2016
    http://solidaire.org/articles/apres-deux-gouvernements-non-elus-les-italiens-votent-pour-la-democratie

      No ! » Les Italiens ont été clairs. Lors du référendum qui a eu lieu ce dimanche 4 décembre, ils ont majoritairement rejeté la réforme de la Constitution. Un message clair au social-démocrate Renzi, à toute la classe politique italienne, mais aussi à l’Union européenne : les gens veulent plus de participation populaire. Après deux gouvernements non-élus, les Italiens disent « Basta ! ».

    Le résultat du référendum est sans appel, avec un taux de participation de 65 % et 60 % des votants qui ont dit « non » au projet du premier ministre Matteo Renzi. Il s’agit d’un message clair des Italiens au social-démocrate Renzi, à toute la classe politique italienne, mais aussi à l’Union européenne. Un message de démocratie à cette classe politique qui a voulu exclure le peuple. Parce que c’est bien de cela qu’il s’agissait : une constitution moins démocratique, avec moins de participation populaire. Après deux gouvernements non-élus, les Italiens ont maintenant dit : Basta !


    Des gouvernements sans et contre le peuple
    La campagne pour le « Non » a en premier lieu été une campagne démocratique. Son succès est celui des militants de base et du travail de terrain d’une grande variété d’acteurs.

    Après la chute de Berlusconi, en 2011, l’Union européenne avait imposé – sans élections - Mario Monti comme premier ministre et ministre de l’économie. Ancien conseiller de la banque d’affaires Goldman Sachs et de Coca-Cola, Monti avait passé dix ans à la Commission européenne. Il en profitait pour faire passer des mesures d’austérité et des coupes dans les pensions. Monti avait aussi initié la réforme du marché du travail que Renzi terminera.

    En 2014, Renzi devient le deuxième Premier ministre (Président du Conseil, selon la terminologie italienne) non-élu en trois ans, remplaçant son collègue de parti Enrico Letta. Renzi se fait un ardent défenseur des « réformes structurelles » de l’Union européenne. Sa loi Peeters à lui, qu’il appelle « Jobs Act », facilitera les licenciements collectifs, et supprime l’article 18 de la loi du travail. Cet article 18, dont la portée avait déjà été fortement affaiblie, garantissait une protection en cas de licenciement illégal. Berlusconi avait essayé d’abolir cet article, mais les travailleurs italiens s’étaient mobilisés en masse. Sans aucun mandat populaire, Renzi a ensuite forcé la main, là où les gouvernements de droite avaient échoué.

    Marre
    C’est ce même Renzi, non-élu et anti-social, qui voulait maintenant réformer la Constitution à son image. Le Sénat ne serait plus élu directement, et proposer une loi au Parlement deviendrait plus difficile pour les citoyens. Pas question, rétorquent donc les Italiens en masse.

    Des années faites de cadeaux aux banques et aux multinationales, des années d’austérité et de concurrence européenne ont quasiment mis à genoux l’économie italienne. C’est aussi cette politique qu’a refusé la population. Pour Eleonora Forenza, parlementaire européenne italienne du groupe de la Gauche unie européenne (GUE/NGL), Renzi appliquait à la lettre ce que demandent le capital financier, l’Europe des banques et notamment la banque d’affaires américaine JP Morgan. En 2013, cette société financière américaine affirmait que les systèmes politiques des pays du Sud paraissaient inadaptées à favoriser une plus grande intégration de la zone européenne.

    Face à l’ampleur du désaveu de ce dimanche 4 décembre, Renzi a démissionné. Durant la campagne pour le référendum, il avait en effet annoncé qu’il démissionnerait en cas de victoire du « non ». Cela avait encore davantage transformé le référendum en plébiscite pour sa politique. Avec un résultat éloquent.

    Il n’est cependant pas sûr que la classe politique, ni l’Union européenne, comprenne réellement le message. Au sein de l’establishment, des voix s’élèvent pour que le président italien Sergio Matarella nomme un « gouvernement technocratique ». Le nom de Pier Carlo Padoan circule notamment. Padoan a été directeur du Fonds Monétaire international (FMI) et vice-secrétaire général de l’OCDE. Imposer un autre gouvernement technocrate pour appliquer la politique des banques et de l’Union européenne. Voilà la première réaction de ceux d’en haut.

    Un message solidaire à porter
    C’est se voiler la face que de penser pouvoir ignorer le message du référendum. La droite traditionnelle et le richissime Silvio Berlusconi l’ont bien compris. Ainsi, dans une première réaction, même d’anciens ministres de Berlusconi se présentent désormais comme anti-élite. L’extrême droite, elle, veut donner une interprétation étroitement nationaliste ou même raciste à ce référendum.

    Ce serait une grossière manipulation. La campagne pour le « Non » a été portée très largement. Elle a en premier lieu été une campagne démocratique. Son succès est celui des militants de base et du travail de terrain d’une grande variété d’acteurs. Le Mouvement des 5 Étoiles (Movimento 5 Stelle) de Beppe Grillo y a joué un rôle important, mais il y avait aussi le grand syndicat CGIL, tous les comités locaux et les syndicats de base. Des militants des syndicats de base USB étaient d’ailleurs les premiers à descendre dans la rue devant le siège du Premier ministre pour exiger sa démission.

    Un sentiment de colère justifiée se répand contre cette élite qui essaie d’exclure la population de la politique, ainsi qu’un dégoût justifié des politiques qui ne favorisent que les grandes fortunes. Les Italiens ont voté en masse contre un gouvernement asocial au service des banques, contre l’Europe de la concurrence, pour davantage de démocratie. Le défi pour la gauche, pour tous ces militants qui se sont battus corps et âme, sera de donner une expression politique à la hauteur des aspirations de la population. Ce vote prouve une nouvelle fois que l’Europe doit changer de cap. Soit nous construisons une Europe de la solidarité et de la coopération, soit des tendances nationalistes qui devraient rester au 20e siècle domineront les années à venir.

    #Italie #Renzi #référendum #Constitution #anti-social #banques #silvio_berlusconi #fmi #ocde #Basta

  • Sauver les derniers tigres du Bengale
    http://reformeraujourdhui.blogspot.com/2016/10/sauver-les-derniers-tigres-du-bengale.html

    Des banques, notamment JP Morgan et le Crédit Agricole, sont en train de financer un projet de centrale à charbon climaticide, à Rampal au Bangladesh, tout près des Sundarbans qui sont la plus grande mangrove du monde. La construction d’une telle centrale géante dans cette région nuirait sérieusement aux espèces qui y vivent, notamment les tigres du Bengale, mais malgré ce risque, le gouvernement a donné son feu vert… Au Bangladesh, une centrale à charbon d’une capacité de production de 1320 Mégawatt d’électricité, devrait ouvrir à 14km seulement de la mangrove des Sundarbans, classée au patrimoine mondial de l’humanité. La Réserve forestière des Sundarbans (RFS) située au sud-ouest du Bangladesh entre les rivières Baleshwar à l’est et Harinbanga à l’ouest, voisine du Golfe du Bengale, est la (...)

  • Duplicité et calcul politique, ce que révèle Wikileaks sur Hillary Clinton RTS Pauline Turuban, 18 Octobre 2016
    http://www.rts.ch/info/monde/8098139-duplicite-et-calcul-politique-ce-que-revele-wikileaks-sur-hillary-clinto

    Wikileaks dévoile chaque jour depuis début octobre des e-mails volés à l’équipe de campagne de Hillary Clinton. Des révélations susceptibles de renforcer la défiance de l’électorat à l’égard de la candidate démocrate.

    Depuis le 7 octobre, et malgré la coupure d’internet imposée à son fondateur Julian Assange lundi, le site Wikileaks rend publics chaque jour des milliers d’e-mails personnels piratés du président de l’équipe de campagne de Hillary Clinton, John Podesta.

    Julian Assange a promis des révélations continues d’ici à l’élection présidentielle américaine du 8 novembre, assurant avoir à sa disposition plus de 50’000 messages électroniques. Aperçu des principales révélations à ce jour.

    Des liens étroits avec Wall Street
    L’essentiel de cette fuite de documents porte sur la retranscription des conférences que Hillary Clinton a données devant des banques d’affaires en 2013 et 2014, un secret que la démocrate gardait jusque-là farouchement.

    Lors de ces interventions privées très lucratives - qui lui ont rapporté au total près de 22 millions de dollars - la candidate se montre bien plus accommodante avec le monde de la finance que ne le laisse penser sa position officielle. Lors d’une conférence en octobre 2013, elle se félicite d’ailleurs des "excellentes relations" qu’elle entretenait avec Wall Street en tant que sénatrice.

    Derrière les portes fermées d’établissements tels que Goldman Sachs ou JP Morgan, elle se garde de faire porter aux banques la responsabilité de la crise financière de 2008. Celle qui, en public, appelle à réguler le secteur, suggère en privé que personne n’est mieux placé pour orchestrer la réforme que les acteurs financiers eux-mêmes.

    Position privée, position publique
    Dans ces e-mails, la candidate démocrate à la Maison Blanche assume sa duplicité, arguant que les politiciens se doivent d’avoir une "position publique et une position privée" sur certains sujets pour des négociations fructueuses. Elle évoque encore la nécessité de "doser idéologiquement" ses discours pour satisfaire le plus grand nombre.
    Sur la question du commerce international, la démocrate semble bien avoir deux avis. Face aux banquiers, elle se dit en faveur d’un "commerce et de frontières ouverts", affirme rêver d’un "marché commun global" fondé sur le libre-échange. Une position sur laquelle elle est revenue durant sa campagne face au discours protectionniste de son adversaire Donald Trump, prenant même position contre un vaste traité de libre-échange commercial.

    De même, rappelle The Intercept, Hillary Clinton donne officiellement l’impression d’être opposée à la fracturation hydraulique. Pourtant les e-mails piratés révèlent qu’elle s’est félicitée, lors d’une conférence à la Deutsche Bank en 2013, d’avoir fait la promotion de cette technique de forage controversée "dans divers endroits du monde" en tant que secrétaire d’Etat.

     « Realpolitik » et culture du secret
    Les messages divulgués démontrent l’adhésion de Hillary Clinton à la "realpolitik". Dans un message relatif à la stratégie américaine au Moyen-Orient, Hillary Clinton écrit ainsi en 2014 ce que l’administration Obama a toujours nié, à savoir que le Qatar et l’Arabie saoudite, alliée des Etats-Unis depuis 70 ans, "fournissent un soutien financier et logistique au groupe Etat islamique et d’autres groupes sunnites radicaux". Selon la démocrate, il faut utiliser la diplomatie et le renseignement pour faire pression sur ces gouvernements.
    Lors d’une conférence à Goldman Sachs en 2013, elle affirme avoir été favorable à une intervention américaine "la plus secrète possible" en Syrie, tout en regrettant que les Etats-Unis soient "moins bons dans le domaine [des opérations clandestines] qu’auparavant".

    L’ex-secrétaire d’Etat fait encore savoir que les Etats-Unis ont menacé d’entourer la Chine de missiles de défense si Pékin ne fait pas davantage pour freiner le programme de missiles nord-coréen.

    Une candidate éloignée de la réalité des citoyens
    Enfin, les courriels piratés donnent l’impression générale d’une candidate - ex-First Lady - proche des élites, ayant fréquenté les arcanes du pouvoir durant des décennies, et de ce fait très éloignée des préoccupations des citoyens.

    En public, elle assure avoir de l’empathie pour les Américains de la classe moyenne dont elle assure être un "pur produit". Et pourtant, elle admet dans l’un de ses messages être déconnectée à cause de "la vie qu’elle mène et de la fortune dont son mari et elle bénéficient". Et de déplorer que l’opinion ait du mal à comprendre "les gens qui ont mené une vie couronnée de succès".

    Des révélations éclipsées par les scandales de Trump
    A ce jour, les fuites de Wikileaks ont été relativement éclipsées par les scandales dans lesquels le candidat républicain Donald Trump est empêtré, et Hillary Clinton dispose encore d’une confortable avance dans les sondages.

    Mais ce flux continu de petites révélations pourrait aussi être dévastateur pour la réputation de la démocrate. Elles mettent en lumière les secrets de campagne peu flatteurs d’une candidate à qui les accusations d’opacité collent à la peau. Désormais, les candidats misent sur le fait que celui qui aura été le moins discrédité sera élu.

  • Les Etats-Unis réclament 14 milliards de dollars à Deutsche Bank
    https://www.crashdebug.fr/international/12350-les-etats-unis-reclament-14-milliards-de-dollars-a-deutsche-bank

    Le ministère de la justice américain réclame une somme record pour mettre fin aux poursuites contre la banque, accusée d’avoir vendu des titres adossés à des crédits immobiliers de mauvaise qualité avant la crise.

    Deux semaines après le redressement fiscal record infligé à Apple par la commission européenne, voilà la réponse du berger à la bergère. Selon le « Wall Street Journal », le ministère de la Justice américain réclamerait 14 milliards de dollars à la banque allemande Deutsche Bank, accusée d’avoir induit en erreur des investisseurs en leur vendant des produits structurés adossés à des crédits immobiliers avant la crise.

    Le montant est inhabituellement élevé au regard de ce que les autres établissements ont versé au terme de poursuites similaires. En 2013, JP Morgan Chase a accepté de payer 13 (...)

  • #Corporate_Tax is a feminist matter
    http://africasacountry.com/2016/09/corporate-tax-is-a-feminist-matter

    CitiGroup, Coca Cola, ExxonMobil, General Motors, Goldman Sachs, Verizon, Wal-Mart, Pfizer, JP Morgan Chase, Bank of America and Microsoft; of all the things these multinational corporations (MNCs) agree on, two things stand out: a proclaimed devotion to the feminist agenda and a penchant for tax dodging. On the former, all MNC’s claim to dedicate some […]

    #IT'S_THE_ECONOMY #activism #development #economics #feminism #human_rights #NGOs #Tax_havens

  • À l’heure des data center détenus par la NSA ou les GAFAM, bref de la (re)concentration informatique, de l’hyper-concentration, l’argument des #bitcoin et #blockchain comme « #pair_à_pair » ou outils de désintermédiation laisse rêveur. On peut déjà noter que le bitcoin est une régression puisqu’il cherche à contourner la gestion politique de la #monnaie (alors que cela a toujours été le cas et qu’on en est de plus en plus conscient) en revalorisant d’une manière (néo)classique, ou plutôt capitaliste, la « preuve de travail » jugée sur le temps-énergie (#Proof_of_work).

    Ne faudrait-il pas plutôt parler de ré-intermédiation ? Une transformation du système d’intermédiaires, très certainement au bénéfice des propriétaires (de machines, d’énergie, de compétences logicielles, des terrains nécessaires à la production de machines mais aussi des capitaux nécessaires à enrôler-salarialiser les travailleurs indispensables).

    #Bitcoin_Mining Farm Build Out in Iceland - Genesis #Mining
    https://www.youtube.com/watch?v=7A-mcSOGolM

    Je me mets de coté toute une série de critiques qui pointent la consommation énergétique (la production d’ #énergie, encore une industrie connu pour son caractère #décentralisé et #désintermédié) et autres problèmes générés par ces technologies :

    Consommation d’énergie (et de matière) :

    http://seenthis.net/messages/131228

    http://seenthis.net/messages/424376#message424451

    http://seenthis.net/messages/355322#message355337

    http://seenthis.net/messages/137297

    http://seenthis.net/messages/137297#message137543

    éventuelles « solutions » à ce problème (ce sont plus des contournements) :

    http://seenthis.net/messages/280500

    http://seenthis.net/messages/312332

    Des critiques plus globales :

    http://seenthis.net/messages/279395#message279408

    http://seenthis.net/messages/135202

    http://seenthis.net/messages/218268

    http://seenthis.net/messages/468936

    Pour se rendre compte de la désintermédiation et dé-concentration du Bitcoin ces vidéo sont sympas :

    A LOOK INSIDE AMERICA’S LARGEST #BITCOIN_MINING_FARM
    https://www.youtube.com/watch?v=-ihMqEDs4B8

    Life Inside a Secret Chinese #Bitcoin_Mine
    https://www.youtube.com/watch?v=K8kua5B5K3I

    Et ces articles écrits à un moment où moins d’un millième des internautes utilisent le bitcoin ou une technologie similaire

    http://www.e-ducat.fr/cop21-et-blockchain

    Les participants à la Cop21 sont peut être majoritairement persuadés par le discours du lobby bancaire que le minage des bitcoins est un gaspillage énergétique.

    Quand est il vraiment ?
    La puissance de calcul totale du réseau est de 500 milliards de Mhash/sec (à la date d’aujourd’hui, 28 novembre 2015).
    L’efficacité du matériel de minage peut être estimée autour de 2000 Mhash/J.
    La #consommation_électrique totale du réseau bitcoin, disponible dans le monde entier, se situe donc autour de 250 MJ/sec = 250 MWatt, c’est à dire l’équivalent de 100 000 maisons aux Etats-Unis.

    A titre de comparaison, il existe environ deux millions de distributeurs de billets de banque dans le monde, chacun consommant en moyenne 200 Watts, même si les modèles les plus récents affichent une consommation théorique de 70 Watts (source : diebold.com).
    Au final, les seuls ATMs (sans compter les réseaux et data centers auxquels ils sont connectés) consomment donc 400 Mwatts.
    Si l’ impression des billets de banque sur papier de haute qualité et leur transport en camions blindés sont pris en compte, l’adoption de masse de Bitcoin comme cash électronique permettrait de diviser l’empreinte carbone des systèmes de paiement par trois ou quatre.

    Avec un coût moyen de l’ #électricité aux US de 10 cents par Kilowattheure en 2015, on obtient un coût de 25 000 US dollars pour 150 bitcoins générés par heure, soit un coût de “production” de 167 dollars par bitcoin (environ 157 €), environ la moitié du prix de marché des bitcoins à la même date. La différence correspond à la prime d’utilité, présente et future, attribuée aux bitcoins.

    http://www.latribune.fr/technos-medias/20131203trib000799051/bitcoins-une-vraie-planche-a-bruler-de-l-electricite.html

    L’économiste nord-américain Alex Tabarrok signale sur le site Marginal Revolution qu’avec la flambée du cours du bitcoin, ces opérations coûtent en conséquence de plus en plus cher. Il rappelle ainsi :

    « En avril, quand les bitcoins s’échangeaient environ 100 dollars, la consommation d’électricité des ’mineurs’ de bitcoins atteignait le niveau stupéfiant de 1000 mégawatts/heure par jour, assez pour fournir de assez pour fournir de l’énergie à 31.000 foyers américains. »

    Cela représentait également 150.000 dollars par jour, en prenant en compte le tarif moyen de 15 cents par #kilowatt-heure et sur la base de 650 watts consommés par opération de minage.

    Huit mois plus tard, suivant ces estimations, ce coût a été multiplié par… 100 ! Au 3 décembre 2013, le coût en électricité estimé par la plateforme précédemment citée Blockchain pour le minage est en effet de 15,3 millions de dollars au cours des 24 heures précédentes. Un coût global supporté par chaque internaute qui participe aux opérations de minage. Entre temps, le cours du Bitcoin a lui aussi explosé, dépassant la barre des 1.000 dollars fin novembre.

    #capitalisme #travail #preuve_de_travail #PoW #cryptocurrency
    #namecoin #Ethereum #économie #p2p #Proof_of_stake

    • Un autre élément intéressant, la taille de la blockchaine (ce qui conditionne la possibilité de participer à sa surveillance et à sa conservation, puisque plus elle est grosse plus elle demande des capacités de calcul et de stockage importantes. Donc si on ne peut pas faire ces opérations on est obligé de passer par un #intermédiaire) :

      Cette page enregistre son évolution, on voit qu’en 2013 elle pesait environ 9Go et qu’aujourd’hui, en 2016, elle pèse environ 62Go, son évolution semble suivre une croissance exponentielle :

      https://blockchain.info/charts/blocks-size?showDataPoints=false&show_header=true&daysAverageString=1&t

      Discussions sur le sujet :

      http://linuxfr.org/users/gof/journaux/comment-fonctionne-bitcoin#comment-1469644

      https://bitcointalk.org/index.php?topic=146830.msg1558859#msg1558859

      Salut anemol,

      Pour l’instant, la blockchain augmente avec un maximum de 1Mo par block toutes les ~10min c.a.d. maximum 52Go par an (hors indexages, c.a.d uniquement les fichiers block{NNN}.dat. Avec l’index il faut au moins multiplier par 2).
      Des discussions sont en cours pour augmenter cette taille, car cela limite le nombre de transactions possible par block.

      Il y a dans le document initial de satoshi, une méthode pour effacer toutes les adresses déja dépensées mais elle n’est pas encore implementée (merkle pruning). Cette methode pourrait réduire de beaucoup la taille de la blockchain, mais dans tous les cas ne concernera pas non plus les utilisateurs normaux.

      A long terme les utilisateurs n’auront plus de client sauvegardant la blockchain.
      Les noeuds ayant une blockchain seront des super-noeuds gérés de manière décentralisés, un peu comme les exit-nodes sous Tor, ou les tracker bittorrent.
      Seules des personnes avec un bon serveur pourront faire tourner un noeud.

      Il y a quelques calculs sur cette page pour plus de détails : https://en.bitcoin.it/wiki/Scalability

    • Sur un autre point il y a aussi les critiques de Christian Grothoff

      http://seenthis.net/messages/358071
      https://gnunet.org/diss-wachs

      6.9 Related Work and Comparison
      6.9.2 Namecoin

      With #Namecoin it is possible to square #Zooko ’s triangle and achieve all three properties of #Zooko_s_triangle at the same time: memorable, global and secure names. Names are globally unique since with the blockchain a consensus in the network about the current state of the system and therefore all registered names exist. #Names are memorable since they are explicitly chosen that way when registering these names. But with initial cheap cost when bootstrapping the system, the problem of name squatting exists. Initially the registration cost of names are low and therefore early adopters register names with the expectation to sell these names when the system is popular. So with Namecoin, names are an #economic object possessed by an owner and are object of trade and economic behavior. The system is said to be #secure, since with a majority of benign nodes in the network, the consensus of the block chain cannot be attacked. This assumption is only valid with an adversary model weaker than the adversary model used for this work. Note that our adversary model is not a far-fetched assumption in this context: as we saw with recent revelations about a single mining pool in the #Bitcoin network possessing more than 51% of the computational power in the network [Far14a], it is conceivable that a nation-state can muster more resources than the small number of other entities that participate in the system, especially for systems used as an alternative in places where censorship is encountered or during the bootstrapping of the network, when only a small number of users participate.
      #Security can also be lowered by the concept of the Namecoin resolution process: a client resolving a name has to be in possession of the complete block chain to validate a name. The complete block chain can be large in size and therefore not be available on devices with restricted resources. These devices would then have to rely on third party resolvers and so creating a trusted third party, which may not be trustworthy or may be manipulated, just like in #DNS.

      #GNS #gnunet #GnuNameSystem #désintermédiation

    • Deux autres éléments concernant les Bitcoin et la blockchain.

      D’une part les plus gros et les plus puissants des intermédiaires, de l’informatique ou du #système_bancaire, s’y mettent :

      http://seenthis.net/messages/462720
      http://seenthis.net/messages/441752

      IBM, Intel, and Cisco as well as the London Stock Exchange Group and big-name banks JP Morgan, Wells Fargo, and State Street [...]
      Marley Gray, who oversees blockchain work at Microsoft. People like Gray and Overstock CEO Patrick Byrne believe the blockchain can also close loopholes in the market that allow #traders to game the current system on Wall Street

      ou encore

      http://www.itespresso.fr/blobkchain-banques-bitcoin-loin-107942.html

      La question se pose à propos de ces neuf banques d’investissement qui se sont associées à l’entreprise FinTech new-yorkaise R3CEV pour explorer les usages de la blockchain dans l’industrie des services financiers.

      Barclays, #Goldman_Sachs, BBVA, UBS, Credit Suisse, #JP_Morgan, Royal Bank of Scotland, Commonwealth Bank of Australia, State Street…

      et

      http://r3cev.com/about

      R3 is a financial innovation firm that leads the Distributed Ledger Group (DLG), a consortium partnership with 42 of the world’s leading banks, to design and deliver advanced distributed ledger technologies to global financial markets.

      L’autre aspect, c’est que, pour le moment, ce n’est pas très efficace (malgré toute l’électricité et la puissance de calcule consommés) :

      La blockchain tuera-t-elle vraiment les banques ? - 10 novembre 2015
      http://blockchainfrance.net/2015/11/10/la-blockchain-tuera-t-elle-vraiment-les-banques
      En réalité, la menace que représente la blockchain pour les #banques reste très limitée à court terme pour une raison simple : le bitcoin n’est pas capable de traiter plus 7 #transactions par seconde, là où un système comme #Visa peut en traiter jusqu’à 20 000 par seconde . Cette restriction inhérente au protocole actuel du bitcoin constitue un réel blocage.

      Ce n’est toutefois pas une fatalité : il existe des pistes pour augmenter cette limite des 7 transactions/seconde : par exemple, celle proposée par le développeur bitcoin Gavin Andresen qui propose de basculer sur une nouvelle version du bitcoin en augmentant la taille des blocs. https://actualite.housseniawriting.com/technologie/2015/08/29/le-probleme-qui-menace-le-bitcoin/7756 D’autres développeurs estiment plus judicieux de développer des side chains, c’est à dire des chaines fonctionnant en parallèle à la principale, afin d’augmenter le volume de transactions pouvant être traité.

  • La blockchain tuera-t-elle vraiment les banques ? – Blockchain France
    http://blockchainfrance.net/2015/11/10/la-blockchain-tuera-t-elle-vraiment-les-banques

    « Plus encore, les banques voudraient s’approprier la technologie blockchain pour l’adapter au système actuel. Plutôt qu’un registre totalement distribué, elles travaillent aujourd’hui (notamment avec R3 CEV, une FinTech blockchain autour de laquelle gravitent 25 banques internationales, dont Goldman Sachs et JP Morgan) à la mise en place de blockchain privées ou hybrides. Il s’agirait de blockchains régulées, qui n’autoriseraient qu’un nombre limité d’acteurs à enregistrer des transactions et de disposer du registre. »

    #veille

  •  Mais que magouille donc Tony Blair ?
    par David Hearst jeudi 10 septembre 2015 -
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article15598

    (...) Pour Netanyahou, Blair aurait pu être utile pour tâter le terrain, mais il semble qu’il ait atteint ses limites dans son rôle d’intermédiaire. Pour l’Égypte, l’ouverture de la frontière de Rafah impliquerait d’abandonner sa carte principale en matière de politique étrangère. Rien n’indique que l’Égypte soit prête à faire cela.

    Ce qui nous ramène à Blair. Qu’a-t-il à y gagner ? Tout le monde se creuse la tête à ce sujet. Mais il y a des indices.

    L’année dernière, plusieurs mois avant le début des pourparlers à Doha, un universitaire en lien avec Khaled Mechaal a été abordé par des Israéliens lors d’une conférence en Europe. Ils voulaient qu’il transmette une demande spécifique. Si British Gas développait le gisement de gaz à Gaza Marine (un gisement situé entre 27 et 33 km au large de la côte de Gaza qui renfermerait 30 milliards de mètres cubes de gaz), le Hamas l’attaquerait-il ? L’universitaire a souhaité savoir qui posait la question : le gouvernement israélien ? Non, lui a-t-on répondu. « C’était Tony Blair. » L’universitaire a refusé de transmettre le message et leur a indiqué que Tony Blair devait communiquer lui-même avec Mechaal.

    Étrange. Blair affirme en privé qu’il s’est impliqué dans les négociations à la demande du Hamas, suite à une lettr envoyée par le Hamas à l’émissaire de l’ONU pour le processus de paix Robert Serry. Mais son intérêt pour le gaz au large des côtes de Gaza est antérieur à cela. Le British Gas Group est un client de JP Morgan, qui a employé Blair en tant que conseiller principal.

    D’après les propos du Foreign Office britannique, ce gisement est de loin la ressource naturelle palestinienne la plus précieuse. Les revenus générés par sa production ont été estimés à 4 milliards de dollars en 2007. Ariel Sharon a toujours été contre son développement, et lorsqu’il s’est retiré de Gaza, British Gas a signé un mémorandum avec la compagnie égyptienne EGAS en vue d’une vente en 2005.

    #Gaza #GAZ

  • #Blair, #Gaza et tout ce #gaz | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/blair-gaza-et-tout-ce-gaz-386357647

    Qu’a-t-il à y gagner ? Tout le monde se creuse la tête à ce sujet. Mais il y a des indices.

    L’année dernière, plusieurs mois avant le début des pourparlers à Doha, un universitaire en lien avec Khaled Mechaal a été abordé par des Israéliens lors d’une conférence en Europe. Ils voulaient qu’il transmette une demande spécifique. Si British Gas développait le gisement de gaz à Gaza Marine (un gisement situé entre 27 et 33 km au large de la côte de Gaza qui renfermerait 30 milliards de mètres cubes de gaz), le Hamas l’attaquerait-il ? L’universitaire a souhaité savoir qui posait la question : le gouvernement israélien ? Non, lui a-t-on répondu. « C’était Tony Blair. » L’universitaire a refusé de transmettre le message et leur a indiqué que Tony Blair devait communiquer lui-même avec Mechaal.

    Étrange. Blair affirme en privé qu’il s’est impliqué dans les négociations à la demande du Hamas, suite à une lettre envoyée par le Hamas à l’émissaire de l’ONU pour le processus de paix Robert Serry. Mais son intérêt pour le gaz au large des côtes de Gaza est antérieur à cela. Le British Gas Group est un client de JP Morgan, qui a employé Blair en tant que conseiller principal.

  • Gang of Transnational Crime Organizations Roll Out Own Encrypted Communication System | emptywheel
    https://www.emptywheel.net/2015/08/10/gang-of-transnational-crime-organizations-roll-out-own-encrypted-communi

    HSBC, JP Morgan Chase, Citi, Deutsche Bank, Goldman Sachs and the other big banks supporting Symphony Communications — a secure cloud based communications system about to roll out — are surely among the world’s most hard-core recidivists, and their crime does untold amount of damage to ordinary people around the globe.

    #banques #chiffrement #NSA #surveillance #complots_bancaires, #insider_trading