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  • Voyage du Pape François aux pays baltes : Programme du 22 au 25 septembre 2018 - [Lettonie-Francija]

    Voyage du Pape François aux pays baltes : Lituanie, Lettonie et Estonie

    Le programme de la visite du Pape François dans les pays baltes a été dévoilé ce jeudi 5 juillet. Comme annoncé le 9 mars dernier, le Saint-Père se rendra du 22 au 25 septembre prochain en Lituanie, Lettonie et Estonie. Les trois États baltes fêtent cette année, le centenaire de leurs indépendances à la fin de la première Guerre mondiale. En France la chaîne KTO bouleverse ses programmes pour vous faire vivre en direct cette visite apostolique, et propose également des documentaires et des reportages tout au long de la semaine.

    Principaux moments du voyage du pape François dans les pays Baltes

    Samedi 22 septembre 2018 : Bienvenue en Lituanie.
    Dimanche 23 septembre 2018 : Messe au parc Santakos de Kaunas (Lituanie) suivie de l’Angélus.
    Lundi 24 septembre 2018 : Accueil officiel en Lettonie .
    Mardi 25 septembre 2018 : Accueil officiel depuis l’aéroport international de Tallinn (Estonie) .

    Précisions et détails des retransmissions télévisuelles dans la suite de l’article :
    https://www.lettonie-francija.fr/voyage-pape-francois-pays-baltes-programme-1582?lang=fr

    #Pape_François #Pays_baltes #Lituanie, #Lettonie #Estonie

  • #CÉLIA_GOUVEIAC ET #LES_LUEURS_DE_LA_BAIXADA

    http://www.gouveiac.com/engagement-humanitaire
    consulté le 07/06/2018

    « J’ai peut-être une dette avec l’#humanité »
    Célia Gouveiac suit et soutient l’#ONG #Casa_do_Menor_Brésil. Depuis 1999, Célia Gouveiac sillonne différent pays, seule ou avec des ONG et rencontre des enfants issus de la rue, elle les interviewe, les photographie et les initie au #dessin et à la #peinture.
    De ces voyages est né ce #triptyque (200×300) exposé à la #biennale_de_Florence en 2003.


    Sa soif de connaissance et le sens inextinguible la pousse à aller au-delà du jeu des apparences, au-delà des limites de notre humanité et d’elle-même. L’artiste se retrouve sans doute quelque part dans le regard poignant des enfants de la rue qu’elle photographie et peint, puis initie à la peinture, à l’art comme une tentative de sauvetage de ces détresses multiples. « Yes to Life ! est née pour me permettre de donner suite à cette belle aventure artistique et humaine commencée en 1999 », déclare l’artiste.

    Dans certains de ses voyages, l’artiste brésilienne est accompagnée du prêtre italien Renato Chiera, théologue et professeur de philosophie, fondateur de l’ONG Casa do Menor à Rio, qui s’est donné pour mission de porter assistance à des enfants en leur apportant, entre-autres, un accès à l’éducation. De ce voyage est né un documentaire, les lueurs de la Baixada sur le travail du père Chiera, diffusé sur la chaîne KTO en 2010.

    http://www.gouveiac.com/yes-to-life
    consulté le 07/06/2018

    #YES_TO_LIFE ! UNE #MAIN_OUVERTE POUR LA PLANÈTE.
    […]
    Brésilienne et avant tout citoyenne du monde, le travail de cette talentueuse artiste tend aujourd’hui vers une œuvre conceptuelle, humaniste, #universelle et fédératrice de nouvelles synergies. Le projet Yes to Life ! Art concept, est une allégorie et résume la quintessence de sa #philosophie. Yes to Life ! est une sculpture d’une main droite semi ouverte signant un « OK », nous rappelant en cela la position de la main du Bouddha. Cette main, volontairement créée asexuée et vierge de lignes de vie, se veut éveilleuse de conscience. « Je l’ai voulu puissante, dotée d’une éthique fondamentalement positive et fédératrice, elle ne représente aucun courant religieux, dogmatique ou politique et n’adhère à aucun dictat » précise l’artiste.

    À travers cette œuvre, Célia Gouveiac cherche à transmettre un message positif, en opposition avec la « tourmente mondiale » actuelle : elle cherche à mettre l’accent sur la capacité de l’homme à décider du sens qu’il veut donner à sa propre existence, ce qui influera bien évidemment sur l’existence collective. Ce « #oui_à_la_vie ! » voyage avec l’artiste autour du monde afin de délivrer ce message de #fraternité_universelle.

    Mon commentaire sur ces articles :
    Si, à travers son œuvre « Yes to life », Célia Gouveiac exprime ses idées de manière théorique, elle concrétise également cet idéal de fraternité en voyageant à travers le monde, non seulement pour transmettre le message de son œuvre, mais aussi pour agir concrètement auprès d’enfants. Une aide humanitaire qui ne consiste pas en une aide financière, mais à apporter à des enfants, de manière gratuite, une distraction qu’autrement, ils ne pourraient probablement pas se permettre. Ici, l’art n’apporte peut être pas une aide concrète, mais il est vecteur d’idée positive et, surtout, d’espoir.
    Je trouve cependant dommage que le documentaire insiste si peu sur la dimension artistique du travail de Gouveiac, se concentrant exclusivement sur l’aide, non moins importante, apportée par Renato Chiera.

  • Parution de « Libérons-nous du travail », le manifeste du Comité érotique révolutionnaire (éditions Divergences)
    http://www.palim-psao.fr/2016/12/parution-de-liberons-nous-du-travail-le-manifeste-du-comite-erotique-revo

    Lors du printemps dernier, le mouvement social contre la loi El Khomri a soulevé nombre de débats sur la notion du travail, ainsi que de sa critique la plus radicale. Mais qu’est que le travail dans notre société ? Quel est son rôle et surtout comment permet-il au capitalisme de se maintenir ? Le comité érotique révolutionnaire propose une ébauche de réponse, rédigé dans un style accessible et précis, nous vous conseillons vivement de vous le procurer !

    Libérons-nous du travail ne sera disponible en librairie qu’au mois d’avril 2017. En attendant, nous faisons une première diffusion dans les milieux militants. Il sera présent dans les prochains jours dans un certain nombre de lieux (librairies militantes, espaces occupés...) un peu partout en France. On publiera dans peu de temps une liste des lieux où se le procurer. Il est aussi possible de nous faire des commandes groupées du livre (5 exemplaires ou plus) soit via cette page soit sur le mail : editions.divergences@laposte.net

    #livre #travail #critique_du_travail #critique_de_la_valeur #wertkritik #Comité_érotique_révolutionnaire

    • Et alors on vie comment après ? Il ne faut pas rêver l’homme/femme a besoin d’une activité utile au delà du fait qu’il doit gagner sa vie ! Il/elle peux aimer son métier, sa vie même si il n’a pas vraiment choisi cela au départ, et que proposez vous à la place ?. C’est bien beau ces gens "soit disant « anarchistes » ou autre qui nous propose un « salaire minimum a vie » (RSA est déjà un salaire minimum a vie), tout comme les politiciens d’ailleurs qui voudraient bien voir vivre le peuple vivre avec « trois francs six sous ». Le travail en lui même n’est pas le problème, mais ce sont ceux qui dominent décideurs patrons, banquiers qui peuvent décider de votre vie avec « l’ esclavage dans le travail ». Ils décident de dévaluer le travail en salaire, les diplômes obtenus n’ayant plus la cote Non nous sommes fait pour travailler (ou avoir son jardin, ces bêtes) et être rémunérer en fonction de nos qualités, dureté du travail, je ne comprends pas du tout cette notion de « vie sans travail » si ce n’est que c’est une création contre le salariat déjà mis a mal par ces mêmes décideurs politiques.

    • Le travail est une spécificité du mode de vie capitaliste, aucun rapport avec le fait d’avoir une ou plusieurs activités, et donc sa critique n’a aucun rapport avec l’apologie de la paresse (même si c’est bien aussi dans une certaine mesure).

      Tu devrais prendre un peu de temps pour parcourir Palim Psao, il y a quantité d’articles (plus ou moins complexes ou vulgarisés suivant les cas) qui expliquent cette distinction (mais aussi un certain nombre de conversations ici sur seenthis en suivant les tags critique de la valeur, wertkritik, critique du travail…).

      La critique de quelques « grands méchants », et la mise en valeur du salariat est une critique du point de vue du Travail, qui aménage les choses, qui ne changent rien au mode de vie globale, au productivisme. Au mieux ça fait un capitalisme d’État ou un capitalisme « autogéré ».

      Si tu préfères l’audio à la lecture il y a cette vulgarisation pas mal du tout :
      https://seenthis.net/messages/506283

    • Ok je vais tenter d’y voir clair, car je crains que certains profitent de ce salaire minimum a vie pour renforcer le NAIRU ou créer des bantoustan de « travailleurs » ou esclaves modernes corvéables à merci .....

    • L’abolition de la valeur, écrit Moishe Postone, Temps, travail et domination sociale ne permettrait pas seulement de se délivrer de l’astreinte à la production pour la production, de donner au travail une structure différente et d’instaurer « une relation nouvelle du travail aux autres domaines de la vie » ; elle permettrait aussi d’acquérir « un plus haut degré de maîtrise, par les hommes [et les femmes] de leurs propres vies et une relation à l’environnement naturel plus consciente et maîtrisée »...
      L’écologie politique permet donc de mener une critique radicale de la richesse, des besoins et du travail, et de renouveler ainsi ce qu’il y a lieu d’entendre par « valeur d’usage »...
      On parvient ainsi à une conception anticonsumériste et antiproductiviste, où la technologie et les « forces productives » sont au centre de la critique.

      Fabrice Flipo : Moishe Postone, un marxisme antiproductiviste
      Radicalité 20 penseurs vraiment critiques Edition L’échappée

      Fabrice Flipo est maître de conférence en philosophie , contributeur régulier à la Revue du MAUSS et à Contre-Temps , auteur notamment de La décroissance : dix questions pour comprendre et débattre
      @rastapopoulos @aude_v @elihanah @vanderling

    • merci @marielle je vais me pencher un peu plus sur
      #Moishe_Postone ( d’autant plus que j’ai ce bouquin de l’échappée ) voici 2 liens de Contretemps à propos de
      Temps, travail, domination sociale… et destruction écologique. Retour sur Moishe Postone.
      http://www.contretemps.eu/postone-capital-nature
      http://www.contretemps.eu/lactualite-theorie-valeur-marx-propos-moishe-postone-temps-travail-domin
      à propos de Radicalité, 20 penseurs vraiment critiques selon les #éditions_l'échappée

      La liste ressemble un peu à un inventaire à la Prévert : Gunther Anders, Zygmunt Bauman, Cornelius Castoriadis, Bernard Charbonneau, Dany-Robert Dufour, Jacques Ellul, Ivan Illich, Christopher Lasch, Herbert Marcuse, Michela Marzano (députée du Parti démocrate italien !!!), Jean-Claude Michéa, Lewis Mumford, Georges Orwell, François Partant, Pier Paolo Pasolini, Moishe Postone, Richard Sennet, Lucien Sfez, Vandana Shiva, Simone Weil. Si l’on veut absolument trouver un point commun (très schématique) entre la majorité de ces intellectuels, ce serait leur sympathie pour l’écologie et leur critique de la société industrielle et de la technocratie – ce qui n’entraîne pas forcément une critique des fondements réels du capitalisme ni la volonté de s’y attaquer de façon « radicale »... On notera aussi que :

      – la majorité de ces auteurs sont des philosophes (discipline où l’on peut affirmer beaucoup de choses sans avoir à s’appuyer sur l’histoire et la politique concrètes) ;

      – quatre d’entre eux (Ellul, Charbonneau, Illich et Lasch) appartiennent à une mouvance chrétienne généralement modérée sur le plan politique. Ellul fut à la fois un théologien protestant et l’animateur d’une paroisse ; quant à Illich, il était prêtre de l’Eglise catholique, il est vrai proche des « pauvres » et non de sa hiérarchie ! Mais les fonctions ecclésiastiques prédisposent rarement à la « radicalité ». Ellul et Charbonneau appartenaient tous deux au courant personnaliste chrétien dont Emmanuel Mounier, le représentant le plus connu, et plusieurs de ses disciples, fréquentèrent l’Ecole des cadres d’Uriage sous... Pétain. C. Lasch fit profil bas sur les conséquences politiques de ses convictions religieuses mais il est reconnu, surtout depuis sa mort, comme l’un des maîtres à penser des conservateurs anglo-saxons. On ne s’étonnera pas que ce quatuor de croyants soient des adversaires de la Raison et de la critique matérialiste antireligieuse inaugurée par les Lumières ;

      – le seul auteur qui ait une activité politique traditionnelle actuellement (Michela Marzano) représente au Parlement un parti du centre gauche, qui n’a jamais été ni « radical » ni « vraiment critique » vis-à-vis du capitalisme et n’est même pas un parti réformiste combatif ;

      – et enfin que Zygmunt Bauman, fut commissaire politique, major dans le Corps de sécurité intérieure (les renseignements militaires) et membre du Parti polonais stalinien de 1944 à 1968 avant d’être chassé de Pologne à la suite d’une campagne menée par le Parti « communiste » contre les Juifs. Un tel long parcours au sein de l’appareil militaire puis politique d’un Etat totalitaire n’est pas vraiment un témoignage de « radicalité »....

      Bref sur ces vingt prétendus penseurs de la « radicalité », un tiers ont vraiment mouillé leur chemise à un moment ou un autre de leur existence (même si certains se sont bien assagis par la suite), voire ont risqué leur vie ou la prison pour leurs idées. Les deux autres tiers sont formés de braves universitaires dont la « radicalité » n’a jamais pris le chemin d’une pratique concrète anticapitaliste... Il ne s’agit pas de le leur reprocher (tout le monde n’a pas le goût à militer aux côtés des exploités) mais je vois mal comment une perspective libertaire « vraiment critique » pourrait s’élaborer seulement dans les facs ou les cénacles intellectuels, en dehors de toute participation à des luttes de masse.

      source : http://www.mondialisme.org/spip.php?article1990

      (Ajout du 22/12/2013 : D’ailleurs, manque de pot pour les libertaires de l’Echappée, #Olivier_Rey, auteur de l’article consacré à #Pasolini dans leur livre, a accordé une interview à la revue Conférence sur « l’usage social des sciences » dont le texte a été reproduit (probablement avec son autorisation) dans Krisis n° 39 de septembre 2013, la revue du fasciste mondain #Alain_de_Benoist. Signalons au passage que Rey est aussi l’auteur dans Etudes, la revue des jésuites, d’un article au titre évocateur : « L’homme originaire ne descend pas du singe »... Il a également donné une petite conférence à Notre-Dame-de-Paris, en compagnie d’un théologien pour gloser sur la « querelle du genre » (« Homme-femme : heureuse différence ou guerre des sexes ? », conférence que l’on peut voir et écouter sur la chaîne catholique KTO :

      http://leblogjeancalvin.hautetfort.com/tag/olivier+rey
      http://www.paris.catholique.fr/Texte-des-Conferences-de-Careme,15767.html

      Décidément les amis de l’Echappée nous réservent bien des surprises !...)
      https://youtu.be/JSmRVNBCAiM

      Cette maison d’édition officiellement libertaire a donc pondu un communiqué pour appeler à la « vigilance », communiqué sidérant par son absence de contenu politique. En effet le problème résiderait simplement, selon l’Echappée, dans une petite erreur de casting (on n’a pas vérifié sur Google, quelqu’un de fiable nous l’a recommandé, et autres excuses d’amateur)mais pas dans le choix stupéfiant de #Jean-Claude_Michéa comme auteur « vraiment critique » et « radical ».

  • Bové, la PMA et la bouture : une écologie réactionnaire ? - Basta !
    http://www.bastamag.net/Bove-la-PMA-et-la-bouture-une

    José Bové a encore trouvé un moyen de faire parler lui, mais il n’est pas sûr, cette fois, que cela soit porté à son crédit. Avec la remise en cause de la « manipulation du vivant », il ouvre la porte à celle de la #PMA ou de la #contraception.

    Invité sur la chaîne KTO, le jeudi 1er Mai dans une émission intitulé « Face aux chrétiens », José Bové a exprimé son opposition à toute forme de procréation médicale assistée (PMA) : « Que ce soit pour les couples homosexuels ou hétérosexuels. Je pense que le droit à la vie et le droit à l’enfant sont deux choses différentes et je ne crois pas que le droit à l’enfant soit un droit, alors je vais encore me faire plein d’ennemis ce matin… ».

    Les problèmes éthiques afférents à l’existence, ou non, d’un droit à l’enfant sont un débat sérieux qui, peu ou prou, traverse l’ensemble des forces progressistes. Jusque-là, cette question se posait presque uniquement avec la Grossesse pour autrui (GPA) qui pose, notamment, la question de la marchandisation des corps. L’innovation technologique de José Bové consiste à étendre le sujet à la PMA avec une argumentation qui laisse pantois : « Tout ce qui fait aujourd’hui qu’on va fabriquer le vivant, plutôt que le laisser se développer, ça pose énormément de problèmes et de contraintes humaines et éthiques. Je crois que tout ce qui est manipulation sur le vivant, qu’il soit végétal, animal et encore plus humain doit être combattu ».

    La position « ultra » développée par le député européen est particulièrement réactionnaire. Elle élimine d’emblée la fécondation in vitro et l’insémination artificielle qui sont aujourd’hui des mécanismes couramment utilisés contre l’infertilité. Mais il va manifestement plus loin. À la question du journaliste, un peu surpris, qui lui demande « s’il est contre toute aide médicale à la procréation », José Bové répond « il faut faire très attention avec ça et que la réflexion par rapport à ça ne peut pas se couper en tranches ». Cela signifie que même la méthode dite d’ovulation provoquée serait proscrite. Celle-ci consiste à un traitement de stimulation hormonale léger et permet d’obtenir une ovulation de meilleure qualité (en nombre d’ovocytes limité à un ou deux) et de placer les rapports au moment de fécondité maximale, la date d’ovulation étant connue.

    lien avec http://seenthis.net/messages/235641 et http://www.reporterre.net/spip.php?article3740 par @aude_v

    • ah oui effectivement.
      du coup la suite :

      Les problèmes liés à la manipulation du vivant sont des problèmes réels qui nécessiteraient un large débat démocratique dans nos sociétés. Mais la logique défendue par José Bové est absolument folle, tant sa conception est extensive. Fort logiquement, il devrait non seulement se battre contre toute forme de procréation assistée, mais aussi demander l’interdiction de toutes les pilules contraceptives (œstro-progestative ou micropilule) qui relèvent aussi d’une manipulation du vivant. Comme il le dit lui-même, il « va se faire beaucoup d’ennemis », à raison.

      Il faudrait donc « laisser le vivant se développer » et rien d’autre ? Appliquée à l’agriculture, les préceptes du député écologiste ouvrent des perspectives intéressantes. On ose espérer que la fertilisation (au moins bio) reste autorisée, mais la bouture, bel exemple de manipulation du vivant, non ? Une certaine écologie dans des rapports très particuliers à "la mère nature" est devenue le creuset d’une idéologie réactionnaire. Il existe par exemple un fort mouvement anti-vaccination dans nombre de pays riches. La non-vaccination est sans danger dès lors que l’environnement alentour continue, lui, à se vacciner : on profite de la bonne santé des autres, en somme. Évidemment, si une fraction significative de la population n’est plus vaccinée, la situation est toute autre. D’un certain point de vue, le mouvement anti-vaccination vient de remporter une grande victoire à New York avec la réapparition de la rougeole qui avait été éradiquée. La vaccination, manipulation ou non du vivant, monsieur Bové ?

    • Défendre la pma parce que ce serait progressiste...
      Ces gens de regards.fr sont plus que pénibles. ils parlent sans savoir. Partout - et particulièrement dans les questions du féminisme- on retrouve ce type de causeurs ignorants, des impudents

    • J’ai du mal à suivre. Si vous avez quelque chose à demander à Bové ou à Mamère. N’hésitez pas. Ecrivez leur. Mais si vous tenez à déclarer votre détermination pour ceci ou cela, allez-y aussi. Tout ne doit pas être attendu ni exprimé par vos représentants. Ici semble ne se déclarer que des exigences.
      (Seenthis : la façon dont cet échange déraille est préoccupante : fantasmes et piètres comiques en tous genres, si on peut dire.)

    • À noter que si on prend l’argumentation de Bové au pied de la lettre, l’IVG est aussi dans son collimateur. Les écologistes français (du moins les têtes d’affiche) sont tellement paumés en ce moment qu’au lieu de nous causer de décarboner nos sociétés ils nous font la morale sur les relations homo, la PMA ou l’IVG... (cf Nicolino qui a aussi relayé et appuyé des idées du même genre, et aussi « Pièces et main d’œuvre », plus d’autres que j’oublie) Il faudrait aussi faire le point sur l’influence des idées chrétiennes chez ces gens là. Ce n’est pas anodin de se revendiquer d’Ellul à tout bout de champ (si je puis dire)...

    •  :-). Nan nan, pas s’étrangler pendant le repas, c’est pas bon. Et puis ça empêche de profiter pleinement de la tendresse de ceux qui vous font le plaisir l’honneur et l’avantage de casser la croute avec vous.

      Quant au débat ici abordé, sur le fond j’ai tout à apprendre de vous. Du coup, je l’aborde humblement en (ex-)militant écologiste bruxellois/belge. Et là je pense surtout que :
      – la personnalisation de la politique montre ici une fois de plus ses grandes limites : Bové est une personne médiatique, à ce titre en campagne électorale j’imagine, et il semble estimer que c’est le moment d’ouvrir le débat sur la place publique. Tous les militants qui donnent leur temps et leur énergie pour que des candidats soient élus sur base d’un programme (voir http://www.greens2014.eu/fr/home.html) le « remercient » beaucoup à mon avis... Faut voir ce que ça donne dans le rue ce genre de trucs : du moment qu’on t’identifie comme étant du même parti, tu es foutu-e alors qu’il parle en nom personnel. Super sympa et intelligent, vraiment.
      – dans ce cas comme dans beaucoup d’autres, les principes généraux sont nuls et non avenus s’ils ne sont pas dès l’entame associés à leurs principes d’exceptions. Fixons-nous des objectifs de société plutôt que de palabrer indéfiniment sur des principes quasi religieux. (Je note d’ailleurs que la citation de Bové dans l’article de Basta commence par « Je crois que... »).
      – Accessoirement, la posture d’ECOLO sur les décisions législatives en matière « bioéthique » va toucher à son terme : jusqu’ici c’est l’intime conviction personnelle qui détermine le choix de l’élu. Là, on voit que ça ne va plus suffire dans un futur assez proche désormais. Mais bon, on peut peut-être attendre le 26 mai.

      Ah mais on me dit dans l’oreillette que « des objectifs de société » c’est mal dans un monde où seule la « libre entreprise » peut assurer le bien commun. Il me semble que voilà un intéressant débat démocratique, qui en outre est en cours au plan électoral : les Verts proposent autre chose (http://www.greens2014.eu/fr/%C3%89conomie-emploi/introduction.html). Si quelqu’un parmi vous croise Bové, ce serait sympa de lui proposer de s’occuper de ce qu’on essaye de défendre ensemble.