company:la poste

  • #Taha_Bouhafs, le fumeur de chicha qui a fait tomber #Benalla | #StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1550583313-taha-bouhafs-journaliste-chicha-benalla

    À seulement 21 ans, Taha Bouhafs s’est forgé une solide réputation dans les milieux militants et politiques de gauche. Candidat aux législatives de 2017 pour la France Insoumise – à 19 ans -, activiste assidu durant les blocus étudiants de 2018, il ne manque aucun rendez-vous lié aux luttes des quartiers populaires non plus. Surtout, il a participé à lancer la saga Benalla, qui secoue le gouvernement depuis déjà huit mois. Taha est l’auteur de la vidéo où l’ex-collaborateur de Macron tabasse un couple de manifestants, place de la Contrescarpe. « Et ça n’a rien d’un coup de chance que ça soit lui : il est partout, tout le temps », assure son ami #Youcef_Brakni, membre du Comité #Adama

    [...]

    C’est deux mois plus tard qu’une amie lui signale que sa vidéo est sur Le Monde. « #Ariane_Chemin ne m’a jamais ni crédité, ni appelé », regrette-t-il, y voyant un mépris pour les militants de terrain. « Si j’avais été envoyé en GAV, ni elle, ni les journalistes de Médiapart ne seraient venus m’aider… »

    • LA RÉPRESSION CONTRE LES JOURNALISTES CONTINUE
      TAHA, NOTRE JOURNALISTE, BRUTALISÉ ET ARRÊTÉ LORS D’UN REPORTAGE
      Le 11 juin 2019
      https://la-bas.org/la-bas-magazine/au-fil-de-la-bas/taha-notre-journaliste-brutalise-et-arrete-lors-d-un-reportage

      (...) Notre journaliste était envoyé là pour couvrir l’occupation de l’agence Chronopost d’Alfortville par des travailleurs sans-papiers intérimaires. Le Collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry-sur-Seine a indiqué qu’un de leurs camarades, Christian, avait également été arrêté par les forces de l’ordre.

      Ils exigent de Chronopost et du groupe La Poste, deuxième employeur du pays après l’État, les documents qui permettront leur régularisation par les différentes préfectures d’Île-de-France.

      La Poste et sa filiale Chronopost font appel à des entreprises de manutention (Partner, Globe Express, Derichebourg, Arès) pour le tri et la manutention dans ses plateformes de tri et de distribution. Ces entreprises délèguent une large partie de l’embauche à des entreprises d’intérim’ qu’elles ont souvent elles-mêmes créées.

      Ces sociétés d’intérim’ emploient des travailleurs sans-papiers en veillant à ce que le turn-over soit rapide. Ces travailleurs ne restent pas assez longtemps pour pouvoir être régularisés. Ils travaillent à temps partiel de 4h du matin à 7h30. (...)

  • “The Paris Pneumatic Clock Network” (synchronizing public clocks with compressed air)

    http://www.douglas-self.com/MUSEUM/COMMS/airclock/airclock.htm

    “The Paris Compressed-Air Power Network” (the network creating and distributing compressed air)

    http://www.douglas-self.com/MUSEUM/POWER/airnetwork/airnetwork.htm

    Wonderful pictures and very interesting and extremely detailed texts.

    #Industrial_history #steam_punk #air_punk #history_of_techniques #pneumatic_network

  • Bienvenue dans le monde merveilleux du prospectus publicitaire - Basta !
    https://www.bastamag.net/Bienvenue-dans-le-monde
    https://www.bastamag.net/IMG/arton1938.jpg?1367182424

    Pour appâter le client à domicile, les mastodontes de la grande distribution – Carrefour en tête avec 30 % des prospectus diffusés en France – sous-traitent la distribution des prospectus à Adrexo, qui emploie une armée de 23 000 colporteurs payés au Smic. En cumulant les effectifs des deux grandes entreprises du secteur, Adrexo et Mediapost (filiale privée du groupe La Poste), le nombre de distributeurs de prospectus s’élève à 36 500. Une « grande famille » où chacun « profite d’une adaptabilité et d’une flexibilité sans égal » en « organisant soi-même son temps de travail », peut-on lire sur le blog des ressources humaines d’Adrexo, intitulé « La vie en violet ».

    Chez Adrexo, « le capital humain est plus important que tout ». Mais sur le parking des entrepôts, on rencontre des retraités qui « complètent leur trop petite retraite », des femmes à huit mois de grossesse qui chargent des kilos de prospectus pour pouvoir « toucher leur congé maternité », des étudiants qui bossent pour « payer leur loyer »… Un « capital humain » majoritairement composé de pauvres, de précaires, d’étrangers, d’allocataires des minimas sociaux, de jeunes en réinsertion, de retraités, de galériens en tout genre et autres naufragés du marché du travail.

    Chez Adrexo, le salaire moyen est de 400 euros pour une bonne soixantaine d’heures de travail mensuelles. L’entreprise envoie des contrôleurs qui vérifient que les paquets de pub n’ont pas été jetés dans des bennes ou dans la rivière la plus proche. « C’est notre fonctionnement : si une boîte aux lettres figurant sur la feuille de route n’a pas de pub, c’est le risque de se faire licencier immédiatement. C’est un moyen de pression quotidien, particulièrement sur les gens qui osent se plaindre du fonctionnement salarial », confie l’adjoint du chef de centre. Ambiance.

    Dérogation au droit du travail

    « Ça », c’est ce que les managers appellent la « préquantification du temps de travail ». En clair : c’est l’employeur qui quantifie en amont le temps de travail nécessaire à l’exécution d’une mission, sans possibilité pour le salarié de déclarer des heures supplémentaires si le temps de travail prévu ne correspond pas à la réalité. Adrexo et Mediapost disposent pour cela d’une dérogation au code du travail, validée par deux décrets ministériels. Elle a été intégrée dans la première convention collective du secteur, signée en 2004 après plus de huit ans de négociation entre le Syndicat patronal de la distribution directe (SDD) et les cinq syndicats représentatifs, à l’époque, des salariés (CGT, CFTC, CGC, FO, CFDT). Des syndicats qui n’apposeraient peut-être plus leurs signatures aujourd’hui.

    Mais des fois, t’y croit pas à une telle infatuation de patrons sans vergogne

    Un métier où les gens sont payés pour faire du sport : c’est la vision qu’a défendue le patron d’Adrexo, Frédéric Pons, dans une interview donnée à l’hebdomadaire Marianne : « Le conditionnement puis la livraison de prospectus sont un exercice un peu physique pour cette main-d’œuvre vieillissante, mais, honnêtement, j’estime qu’Adrexo rend service à ces gens : grâce à ce boulot, ils se maintiennent en forme et économisent un abonnement au Gymnase Club. Rémunérés pour faire du sport : il n’y a pas de quoi crier au servage », avait alors déclaré Frédéric Pons [4].

    #Droit_travail #Travail #Prospectus #Bullshit_jobs #Cynisme

  • Suisse : La Poste réplique au refus de publicité dans les boîtes aux lettres RTS 3 - Romain Bardet/oang - Avril 2018
    http://www.rts.ch/info/suisse/9456808-la-poste-replique-au-refus-de-publicite-dans-les-boites-aux-lettres.html

    Dans un courrier distribué ces derniers jours, La Poste propose aux ménages de choisir quelle publicité ils désirent. C’est un moyen de contrer la tendance à la refuser toujours plus dans les boîtes aux lettres.
    Depuis deux ans, La Poste offre sur son site internet la possibilité à tout un chacun de sélectionner un certain nombre de partenaires commerciaux dont il souhaiterait recevoir la publicité - et uniquement celle-ci. Avec le slogan « Oui, je veux » contenu dans son récent prospectus, l’entreprise publique veut contrer le fameux autocollant « Publicité, non merci ! », apposé sur toujours plus de boîtes aux lettres.


    Car cet avis de rejet n’arrange pas les affaires de La Poste, alors que les tous-ménages publicitaires représentent une part importante de son activité. Elle a distribué l’an dernier près d’1,8 milliard de ces envois non-adressés, mais ces derniers sont en diminution de près de 8% par rapport à 2016 après trois années de relative stabilité.

     Un canal très important pour les entreprises
    Cette nouvelle campagne a visé 100’000 ménages en Suisse, selon La Poste. Or « la publicité représente une importante branche économique, elle permet aussi de préserver des postes de travail dans la distribution », rappelle sa porte-parole Nathalie Dérobert Fellay. « Et il ne faut surtout pas oublier que nous n’avons pas seulement des clients privés mais aussi des clients commerciaux et que la publicité représente un canal très important pour ces entreprises. »
    Ce n’est pas la première offensive de ce type menée par La Poste. Parfois, le consommateur a même été invité à retirer son autocollant antipublicité pour recevoir des échantillons.
    Cette fois, La Poste propose donc de choisir la publicité que l’on souhaite recevoir. Mais l’argument ne convainc pas Robin Eymann, membre de la Fédération romande des consommateurs.

    Pas de véritable libre-choix, selon la FRC
    « Si un client veut recevoir de la pub ciblée d’une entreprise en particulier, il n’a qu’à la lui demander et l’entreprise lui envoie de la pub adressée », relève-t-il. « Mais il fait lui-même la démarche, ce n’est pas une espèce de politique de La Poste qui essaie de faire croire qu’elle respecte le libre-choix. Là, c’est plutôt pour forcer le consentement. C’est comme ça que c’est perçu par les consommateurs qui s’adressent à nous depuis quelques semaines. »

    #publicité #pollution #gaspillage #Suisse #Poste #courrier #bête_à_manger_du_foin #violence_publicitaire #marketing #pub forcer le #consentement + #sexisme pour l’affiche, bien sur

  • Situation - Par Frédéric Lordon
    https://lundi.am/Situation

    Le contresens anthropologique du lien social tarifé semble ne pas apercevoir que, précisément, la transaction contractuelle-marchande n’est au principe d’aucun lien, entendons autre que le lien temporaire stipulé dans ses clauses, dont l’échéance est fixée par le paiement qui, dit très justement l’expression, permet de s’acquitter – c’est-à-dire de quitter. Après quoi les co-contractants redeviennent parfaitement étrangers l’un à l’autre. C’est pourtant ce modèle « relationnel » que la société néolibérale, La Poste en tête, se propose de généraliser à tous les rapports humains, désastre civilisationnel dont le désastre électoral de ce printemps n’est que l’épiphénomène. Mais aussi l’accélérateur. Avec peut-être toutes les vertus des accélérations à contresens : déchirer les voiles résiduels, clarifier la situation, rapprocher des points critiques. Si l’on peut placer un espoir raisonnable dans la présidence Macron, c’est celui que tout va devenir très, très, voyant. C’est-à-dire odieux comme jamais.

    • Oh, c’est old ça ! Oui il y avait eu de bonnes critiques argumentées du flat design qui, lorsqu’il est trop minimaliste, dégrade l’expérience utilisateur par manque d’affordance (quand un bouton ne ressemble plus à bouton comment deviner que c’est un bouton ?)

    • En fait ce n’est peut être pas le flat design ce que j’ai en tête. Alors je vous ai mis des exemples.
      C’est peut être un framework qui génère ces horreurs.
      Des design avec plein de place perdue, des grands vides qui rappellent la solitude engendrées par ces grands hall à la préfecture, la CAF ou le pole emploi. Cette impression de perte de repères kafkaïenne.
      Comment ça s’appelle ?
      Je ne vous raconte pas les chargements pendant lesquels les objets sautent, se téléportent ici et là sur l’écran, sont inaccessibles…

      C’est souvent à l’image d’un service qui se dégrade, régresse : L’info était là, accessible, pratique mais peut être méconnue sur la précédente version, et disparaît une fois la refonte urbanistique en place.

    • Je ne vois pas trop où est la place perdue. Le fait que le graphisme soit sobre, surtout pour des sites de « services » où on doit chercher des informations importantes et/ou on doit avoir des interactions (banque, webmail, etc) c’est plutôt une très bonne chose.

      Le fait qu’il y ait des bugs ou que des informations utiles aient disparues est un tout autre problème (mais qui peut être juste corrélé car apparu en même temps que la refonte à zéro d’un site/service).

    • Oui, c’est bien flat ce que tu nous montres. Mais pas si catastrophique. Que ça respire est une bonne chose.

      Le dernier écran (Transpole) cause très certainement des difficultés avec ses pictos non légendés — au risque de la recherche passe inaperçue ou soit inutilisable pour certains users ; erreur classique en (mauvais) flat design —, plusieurs boutons trop semblables et des trucs qui semblent être des liens de téléchargement… pas très explicite, tout ça. Pour les deux autres, il faudrait des tests pour révéler les frictions d’usage.

    • @rastapopoulos : ça ressemble aussi très fort à des champs de formulaire très flat-minimalistes… Au premier regard et sans la manipulation pour confirmer, la surface d’interaction (ici peut-être du lien se manifestant par changement visuel au survol) est très peu explicite, réclamant un effort cognitif évitable. D’une façon générale, cette interface pêche par manque de guidage. Ou, vulgairement dit : spa intuitif ;)

    • @rastapopoulos
      J’ai l’impression qu’on applique à présent sur l’écran les même approches que pour le print (l’aération, la sobriété). Mais ne serait-ce pas une erreur ?
      Un écran fait en valeur minimale optimiste 1600×900 (données Steam). Avoir à scroller pour obtenir une info simple est à mes yeux une erreur de design. Donc perdre des pixels verticalement, c’est se tirer une balle dans le pied (à relativiser avec l’objectif à atteindre).
      Bien sûr, il y a l’adaptative design (j’y reviendrai) qui distingue quand c’est bien fait, 3 à 4 formats. Justement pour garder en tête les possibilités (résolution, mais aussi densité de points, mode de pointage…), les utiliser pleinement, sans détruire l’ergonomie sur une bête erreur d’aération de page.

      On ne doit pas avoir à chercher des informations de premier niveau sur un site de service . Dans une boulangerie, on ne chercher pas où est planqué le pain en entrant. Donc dans une banque on ne doit pas avoir à chercher pour connaître un solde de compte et enchaîner avec un virement. Sur un site d’électricité, on ne doit pas galérer pour faire un relevé de compteur. Sur un site de transport, on ne doit pas en chier pour trouver l’horaire à un arrêt et se questionner devant le résultat s’il est dans la bonne direction donc devoir retourner au plan (en lecteur pdf intégré à flash si possible pour bien augmenter l’énervement) puis devoir refaire sa cherche (d’où Kafka, vous n’avez pas le papier rose Z452).

      Je sais que EDF voudrait ne plus être un simple truc d’électricité et devenir un facilitateur d’initiatives en se donnant des grands airs. Un animateur d’espace, un modeleur de vide. Mais ça restera un électricien, et tant mieux, il en faut.
      Je sais que les banques se donnent des couleurs d’assurance, de mutuelle, de location de voiture, de cireurs de chaussures. Mais ce n’est pas à leur site internet donc à leurs clients d’en souffrir.

      @tetue
      Je suis d’accord que dans les critiques que j’ai émises, il y a à distinguer ce qui est de l’erreur de conception, de réaction cognitive non prise en compte, de suppression de fonctions lors d’une refonte ou de finition ET ce qui est inhérent au flat design épuré et aéré.
      Un site pas totalement abouti, OK c’est possible. Mais c’est quand même dommage qu’une version précédente ai été mieux que la nouvelle. Changer pour le fun, c’est un peu con.
      Les effets inhérent au Flat design, c’est là où se concentre ma critique. Je crois que c’est un outil à double tranchant à ne pas mettre entre toutes les mains. Certaines répercutions sont simples à voir :

      J’ai parlé de là distinction entre supports d’affichage et inputs (souris, tactile…)
      – sur smartphone, les écrans sont super détaillés (>150 dpi voire 200), ça peut afficher beaucoup (HD), mais super petit. Souvent pour cliquer, il faut zoomer, car les boutons sont petits (ou les doigts sont gros), seul le texte et la zone sou le widget sont tactiles, donc on perd le contexte à chaque manipulation. Si en plus, le contexte a été éparpillé sous couvert de flat design, c’est pire.
      J’ai remis le site de LaBanquePostale où c’est flagrant, entre autre sur smartphone.
      (ex : pour voir un solde et effectuer un virement depuis ce compte, il faut Zoomer, lire, Dézoomer, Scroller, Zoomer, Cliquer… Zoomer, remplir une zone texte, Dézoomer, Scroller… c’est pas fini…_vous imaginez, et c’est réel). Sur leur ancienne version, c’était 4 manips puis le formulaire et sa validation.
      Après c’est vrai que j’utilise FirefoxOS (et ses forks plus à jour), son navigateur Gaia est à mes yeux génial. Super compatibilité, rapide, mieux que sur Android je trouve.
      Le choix de Firefox en lançant ce produit c’était le TOUT WEB, en imaginant que tout serait responsive design et que les applications MacOS et Android seraient amenées à disparaître. J’étais de tout cœur avec eux.
      Je veux bien que le monde n’aille pas dans la direction que j’estimerai bonne pour lui, moi, petit dictateur technocrate. Mais j’estime l’approche application mauvaise car c’est à l’utilisateur de s’adapter au contenu désiré et non au contenu de s’adapter à la plateforme de lecture.

      – sur PC, les écrans doivent aller du vieux machin (1024×768) à un écran 260ppp 4K (4096×2160). Pas question de tout mettre dans une seule catégorie « écran de PC ». C’est sûrement déjà fait, mais alors pourquoi dois-je forcer la page pour smartphone sur mon netbook qui est plus adapté à cet affichage que le site original ?
      La catégorie d’affiche type PC ça n’existe pas, il faut plus de finesse.

      Le flat design me semble être une approche avec énormément de contraintes, si on n’y fait pas attention, le résultat est par défaut catastrophique, tandis que pour un résultat idéal, il faut avoir été super méticuleux, proactif, empathe… Alors qu’avec d’autres approche moins contraignantes par leur forme, un meilleur résultat est atteint plus tôt. (mais ce résultat sera plus difficile à faire évoluer vers une meilleure esthétique sans casser).

      Je ne sais pas si c’est du Hype Driven Development (voir https://seenthis.net/messages/546498 @marcimat) cette marée de flat design partout sur les sites institutionnels ; de quel esprit tordu, non ingénieur sort cette idée de renouveau, mais la contrainte esthétique mise entre de mauvaises mains donne un résultat passable (et même EDF, La Poste, une société de transport n’ont visiblement pas fait un sans faute).

      Le flat design me fait penser à ça :

      (trouvé sur Pinterest)
      Oublier le fonctionnel pour l’ethétique.

      WEB


      SMART (Gaia)

    • Et au fait, je ne m’arrêterai pas causer, même si ma pensée est à contre courant de ce qui se fait. Apparemment, j’ai un profil développeur IHM, alors j’aiguise mes armes dans ce sous domaine. Je publie mes avis pour avoir ceux des autres (démarche artisan).

    • Je réitère un peu : moi j’ai l’impression que tu mélanges des choses et les diagnostiques.

      Là le dernier exemple que tu montres, le site n’est PAS intégré de manière responsive. Il ne s’adapte pas à la largeur en modifiant les menus, etc. Et cela n’a strictement aucun rapport avec le flat design, qui est une tendance graphique (mais qui a aussi des implications ergonomiques).

      Les problèmes du flat design se concentrent dans le fait de perdre la matérialité de certains éléments d’interaction, et donc de ne plus reconnaître au premier coup d’œil ce qui est un input de texte car il n’est pas entouré comme il faut, ou un bouton car on ne voit pas le relief, etc. Ça se sont des problèmes connus du flat design.

      Le fait d’utiliser des pictos sans label humain, n’a pas de rapport avec le flat design.
      Le fait de ne pas avoir rendu le site réellement responsive, n’a pas de rapport avec le flat design (et ça comprend les histoires de « qu’est-ce qu’on veut absolument voir au-dessus de la ligne de flottaison »).
      Etc.

      Pour ce qui est de la largeur des écrans, cela dépend des interfaces, si c’est un site, de la lecture, une appli web, des services. L’œil humain n’est pas fait pour suivre des lignes hyper longues, donc dans de nombreux cas il faut limiter la largeur du contenu, et ne pas prendre tout l’écran même s’il est grand. Une autre méthode, grace aux outils responsive, c’est de grossir la taille du texte et des contenus, et donc de prendre plus de place, donc avoir moins de vide (l’œil humain n’est pas fait pour lire tout petit non plus). Mais c’est moins souvent utilisé, et donc quand un site bloque le contenu à 1100px de large sur un écran de plus de 2000, bah oui ça fait du vide autour (mais c’est toujours mieux que d’avoir un truc fluide qui resterait écrit tout petit avec des lignes hyper longues).
      Mais bref, ce point là encore n’a pas de rapport avec le flat design.

    • Ok , oui. J’ai fait mes mélanges, même si en fait, je suis déjà conscient de ces distinctions (symboliques moins codifiées car épurées…).
      Je n’ai fait aucune remarque sur les blancs horizontaux, je n’ai critiqué que les blancs verticaux.
      J’ai parfois l’impression qui les objectifs divergent entre
      – ce que les commanditaires du site voudraient voir au dessus de la « ligne de flottaison » (publicité, autres services vendus…)
      – ce que les utilisateurs voudraient obtenir en un clic (donc pourquoi pas placer le plus près possible de la dernière information lue ou du dernier bouton utilisé [c’est la loi de Fitts, c’est ça ?])

      Donc j’arrête mes attaques contre le flat design et je reconcentre mes attaques contre tous ces sites institutionnels qui ont perdu en fonctionnalité, en utilisabilité lors de leur refonte (apparemment sur un coup de tête) en 2016 ou 2017.

      Mes remarques sur le site de labanquepostale côté smartphone sont :
      – à prendre avec des pincettes car leur site n’est pas responsive
      – valables également en navigation PC

    • Juste un petit rappel sur le « vide » : aérer la composition facilite la compréhension et il est recommandé de laisser 25 à 50 % d’espace « blanc » sur chaque page. Point illustré dans cette prez (slides 26, 28 et 29) : http://romy.tetue.net/ameliorer-lisibilite-typographique

      Le flat design n’est qu’une tendance graphique, qui signifie qu’il n’y a pas d’effet de relief. Ce n’est pas mal en soi ni « par défaut catastrophique ». Lorsque c’est nécessaire, l’absence d’effet de relief est compensée, entre autre, par l’espacement des éléments, pour permettre de les mieux appréhender, ce qui n’est pas mal non plus.

      Après, c’est comme tout, y’a du flat design réussi et du flat design raté. Les défauts que tu pointes sont multiples, mais sans lien de cause à effet direct avec le choix graphique, flat, de ces interfaces.

  • La casse de La #Poste se poursuit - Révolution : Tendance marxiste internationale
    http://www.marxiste.org/actualite-francaise/luttes-mouvement-syndical/2068-la-casse-de-la-poste-se-poursuit

    Contrairement aux idées reçues, l’entreprise La Poste se porte très bien. Ces trois dernières années, elle a engrangé 1,7 milliard d’euros de bénéfice. Le chiffre d’affaires a progressé de 4 % en 2015 et la dette diminue chaque année. Ces résultats sont obtenus sur le dos des #postiers (suppressions d’emplois) et des usagers – en cassant le #service public et en augmentant les tarifs (de 10 % en deux ans !)

    En 2015, La Poste a bénéficié du Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE), à hauteur de 350 millions d’euros. Ce qui ne l’a pas empêchée de supprimer 7655 #emplois !

    L’Etat est l’actionnaire majoritaire de La Poste, les autres parts étant détenues par la Caisse des Dépôts et Consignations. C’est donc le gouvernement qui poursuit la casse de La Poste, engagée dès le gouvernement « socialiste » de Michel Rocard (1988-91) et poursuivie par les gouvernements successifs, de droite comme « de gauche ».

    #Souffrance au #travail
    Cette casse n’est évidemment pas sans effets sur les agents, qui arrivent souvent à un point de rupture. Le 26 septembre dernier, dans une conférence de presse, le syndicat Sud PTT a voulu briser le mur du silence érigé par la direction de La Poste autour de la souffrance au travail des postiers. Surcharge de travail, management par la peur, cadences infernales : dans tous les départements, les témoignages sont convergents et le constat accablant.

    La situation est décrite en des termes identiques dans une lettre de huit cabinets d’expertise envoyée au PDG de La Poste et au gouvernement. Les mêmes maux sont signalés : réorganisations permanentes qui réduisent à chaque fois les effectifs, accélération des cadences, aggravation de la pénibilité physique, risques psychosociaux, situations de détresse, suicides… Depuis 2013, Sud PTT a dénombré 57 tentatives de #suicide de postiers, dont 37 ont été suivies de décès.

  • Prismes multiples de la traque en ligne, par Marie Bénilde
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/BENILDE/49786

    « 1 milliard de transactions constatées, 7 millions de numéros de portables, 20 millions d’e-mails, 150 critères de qualification... » Cet argumentaire pour une « banque centrale de données » n’est pas le fait de Prism, le programme de surveillance de la National Security Agency (NSA) américaine, mais de... Mediaprism, filiale du groupe La Poste. « Nous pouvons savoir ce que vous avez acheté dans la seconde », affirme sa présidente Frédérique Agnès (Stratégies, 27 juin 2013).

    De la connaissance des habitudes de consommation à la surveillance généralisée des consommateurs, il n’y a qu’un pas. Aux Etats-Unis, Prism, mis en place à partir de 2007, a pu s’appuyer sur les serveurs de neuf géants américains d’Internet, dont Google, Yahoo, Facebook, Microsoft et Apple, pour accéder aux données de citoyens étrangers. L’agence d’espionnage aurait bénéficié d’un accès direct aux bases de ces sociétés. [#st]

    #tracking #publicité

    http://zinc.mondediplo.net/messages/881 via Le Monde diplomatique

  • Le groupe La Poste va tester avec Parrot la livraison de la presse quotidienne par Drone - Actualités - Le Groupe - La Poste
    http://www.laposte.fr/legroupe/Actualites/Le-groupe-La-Poste-va-tester-avec-Parrot-la-livraison-de-la-presse-quotidien

    Le groupe La Poste va tester avec Parrot la livraison de la presse quotidienne par Drone

    Le groupe La Poste et Parrot annoncent le lancement d’une offre de livraison de la presse quotidienne par drone en Auvergne.

    Engagé depuis plusieurs années dans un plan de modernisation de ses activités de livraison, le groupe La Poste a décidé d’innover une nouvelle fois en développant un partenariat avec la société française Parrot.
    Cet accord a pour but de mettre en place début mai une offre de portage à domicile des journaux en utilisant l’AR.Drone conçu par Parrot. Cette offre sera testée dans la région Auvergne auprès de personnes volontaires. Plusieurs personnalités du web ont déjà donné leur accord pour participer à ce test comme le bloggeur korben ou le E-commerçant Olivier Bernasson afin de retrouver le plaisir du papier.

    On dirait bien une blague ; et alors le truc avec korben, le blogueur qui se fait payer des voyages en Israël, c’est le pompon ;)
    En même temps le 1er avril c’est tout près.
    #drones