company:lagardère

  • Explication de texte. Le 27 juin, jour de la rentrée parlementaire, un rassemblement contre le nouveau projet de « Loi travail » était organisé à proximité de l’Assemblée nationale, auquel ont participé les élus de la #France_insoumise, revêtus de leur écharpe de député. Parmi eux, #François_Ruffin, qui a, comme à son habitude lors des manifestations auxquelles il participe, vendu le journal #Fakir, dont il est rédacteur en chef, à la criée. C’est tout ? C’est tout.

    Taquiné, voire moqué sur #Twitter à propos de cette indignation pour le moins rocambolesque, Raphaël Enthoven, refusant de renoncer à sa posture de chevalier blanc de la lutte pour la transparence, s’est défendu dans de nombreux tweets, jusqu’à dénoncer, donc, un « conflit d’intérêt à la tête de l’État ».

    Qu’on se le dise : les oligarques des médias du type Ruffin, qui cumulent influence politique et influence médiatique, n’ont qu’à bien se tenir ! Raphaël Enthoven, salarié de la coopérative Lagardère, propriétaire des médias alternatifs Europe 1, le JDD et Paris Match, et dont l’indépendance, voire l’hostilité, à l’égard des pouvoirs publics n’est plus à prouver, veille au grain.

    Julien Salingue

    #éditocrate
    http://www.acrimed.org/Raphael-Enthoven-s-inquiete-des-derives-de-l

  • La fausse interview de la femme de Manuel Valls : clic, clic, clic | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/07/anne-gravoin-les-sites-attrape-clics-comment-dit-forcat-espagnol-246357

    Mais pourquoi se donner ce mal ? Une déclaration de Gravoin, et son démenti : deux attrape-clics. Les honorables filiales des maisons Lagardère, Dassault et Pigasse qui ont repris l’article espagnol n’auront rien fait d’autre que d’appliquer les règles en vigueur (à l’attention des élèves journalistes désireux de s’insérer dans le marché de l’emploi, ces règles sont esquissées ici ou ici).

    Est-ce la presse en ligne qui a inventé le système ? Non. « Une information, et son démenti, ça fait deux informations », disait Pierre Lazareff, immortel rédacteur en chef de France-Soir dans les années 60, et génial précurseur.

    Là où j’ai l’impression de ne pas vivre dans le même monde que certains, c’est que je n’avais entendu parler ni de la vraie-fausse interview, ni de son démenti...

  • Fourniture en gros et mi-gros de la concentration éditoriale | Thierry Discepolo (Agone)
    http://blog.agone.org/post/2011/09/21/Fourniture-en-gros-et-mi-gros-de-la-concentration-editoriale

    Les périodiques se font périodiquement les échos des cris d’orfraie du landerneau éditorial sur les dangers de la concentration éditoriale. Le bruit est sorti des pages spécialisées avec le rachat par Lagardère de Vivendi Universal Publishing, finalement cédé au fond d’investissement Wendel sous le nom d’Editis. Par la suite, plus discrètement, avant d’être revendu à la multinationale espagnole Planeta, Editis a gonflé de onze éditeurs. Depuis la même période, plus discrètement encore, ce sont douze maisons que la holding Actes Sud Participation a plus ou moins intégré complètement. Pourquoi s’étonner de pareilles réussites ? Préparées par les opérations de fusion et concentration qui les ont précédées, où éditeurs et auteurs y jouent leurs partitions. (...) Source : Agone