company:le monde

  • Les #inégalités de revenus nuisent à la #croissance - Le Monde
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/121819053156

    Une étude du Fonds monétaire international souligne que plus la fortune des riches s’accroît, moins forte est la croissance. “Lorsque la part de gâteau des 20 % les plus aisés augmente de 1 %, le produit intérieur brut (PIB) progresse moins (– 0,08 point) dans les cinq ans qui suivent. Autrement dit, les avantages des plus riches ne ruissellent pas vers le bas, contrairement aux convictions des économistes néolibéraux qui défendirent les politiques de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan et les baisses d’impôt pour les hauts et très hauts revenus.En revanche, une augmentation de même importance (+ 1 %) de la part des revenus détenue par les 20 % les plus pauvres est associée à une croissance plus forte de 0,38 point.”Les auteurs font également remarquer que “la globalisation financière et les (...)

    #économie

  • 16 colons israéliens interpellés après l’incendie d’un haut lieu du christianisme - Le Monde

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/06/18/plusieurs-garde-a-vue-apres-l-incendie-au-sanctuaire-de-tabgha-en-israel_465

    Seize jeunes colons israéliens ont été interpellés, jeudi 18 juin, après l’incendie du sanctuaire de Tabgha, haut lieu du christianisme catholique, construit sur le site présumé où le Christ aurait procédé à la multiplication des pains.
    Le site a été endommagé dans la nuit de mercredi à jeudi, et un graffiti en hébreu biblique découvert sur un mur du complexe situé sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade appelle à l’élimination des dieux païens en Israël. Le graffiti est tiré d’une prière juive prononcée trois fois par jour.
    Deux pièces du complexe entourant l’église de la Multiplication ont été endommagées. Des photos publiées par la police montrent un plafond, des sols et des portes endommagées par le sinistre. L’église elle-même ne semble pas avoir été touchée.
    Depuis des années, des activistes d’extrême droite ou des colons se livrent en Israël et dans les territoires palestiniens, sous le nom de code « le prix à payer », à des agressions et des actes de vandalisme contre des Palestiniens, des Arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, ou même l’armée israélienne.
    Selon le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld, deux personnes qui se trouvaient dans le bâtiment au moment de l’incident ont été transférés à l’hôpital pour avoir inhalé de la fumée. « Il y a une forte possibilité qu’il ne s’agisse pas d’un accident », a précisé M. Rosenfeld.
    Sité déjà pris pour cible
    Le site de Tabgha avait déjà été visé en avril 2014, peu avant la visite du pape en Terre sainte. Selon des responsables catholiques, de très jeunes juifs religieux avaient endommagé des croix et s’en étaient pris à des religieux.

    Le site de Tabgha avait déjà été visé en avril 2014, peu avant la visite du pape en Terre sainte, des croix avaient été endommagées et des religieux pris à partie.
    Père Matthias, de l’ordre des Bénédictins allemands, qui administre le site de Tabgha, a indiqué que les dégâts de la nuit étaient limités à des pièces organisées autour d’un atrium, mais qu’elles avaient été « totalement détruites ». « L’église, Dieu merci, est en bon état. Nous sommes heureux que l’église n’ait rien eu », a-t-il dit.
    Un conseiller de l’Eglise romaine catholique en Terre sainte, Wadie Abu Nassar, a estimé sur la radio publique que l’évènement susciterait l’indignation bien au-delà des frontières d’Israël. « L’image internationale d’Israël va être atteinte, a-t-il dit. Entre le graffiti et l’incendie, si vous faites le rapprochement, vous pouvez déduire par vous-même qui a pu faire ça », a-t-il dit.

  • Reçu ce matin dans la lettre email du Le Monde

    Aidez-moi s’il vous plait à expliquer à Le Monde qui décidément n’apprend rien QU’IL N’Y A PAS DE MIGRANTS ILLÉGAUX ! ça n’existe pas.

    Les migrants sont des migrants voyageurs forcés de se déplacer dans des conditions horribles et très dangereuses à cause de nous, de nos politiques à nous totalement irresponsables et inhumaines

    Migrants illégaux : un plan entre accueil et fermeté

    Le gouvernement a annoncé mercredi la création de plus de 10 000 places d’hébergement supplémentaires pour les migrants, dans le cadre d’un plan dosant accueil des réfugiés et fermeté face à l’immigration irrégulière. Présenté comme une réponse « ambitieuse », ce plan vise à répondre à l’engorgement des structures d’accueil, alors que de plus en plus de migrants fuient les crises ou la pauvreté en Afrique. Quelque 4 000 nouvelles places pour les demandeurs d’asile vont ainsi être créées d’ici à 2016, 5 000 places avant 2017 pour les réfugiés et 1 500 places d’hébergement d’urgence pour les migrants vivant dans des campements insalubres, ont détaillé le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, et sa collègue du logement, Sylvia Pinel. Aujourd’hui, 50 % des demandeurs d’asile seulement sont hébergés dans des structures spécifiques, une partie des réfugiés n’a pas de solution pérenne et la saturation de l’hébergement d’urgence contribue à la création de campements insalubres, comme à Calais ou à Paris. Le plan, dont l’"ampleur" est saluée par France Terre d’asile, prévoit aussi des embauches pour accélérer le traitement des dossiers, comme promis par la réforme de l’asile. Pour les personnes en transit, l’idée est de créer des places d’ici à la fin de l’année, dans le cadre d’une prise en charge courte permettant d’orienter vers la demande d’asile ou le processus d’expulsion. Le projet veut améliorer la lutte contre les clandestins, ce qui signifie « éloigner davantage ceux qui relèvent de l’immigration irrégulière », a fait valoir M. Cazeneuve. Pour la présidente d’Amnesty International France, Geneviève Garrigos, cet objectif de renvois « ne doit pas être poursuivi au détriment des droits protégeant les personnes ». Le plan aspire aussi à renforcer l’action avec les pays d’origine pour favoriser la réadmission de leurs ressortissants. Ces annonces interviennent alors que la situation migratoire continue de provoquer de vives réactions, jusque chez les évêques catholiques français, qui ont dit mercredi leur « honte devant ce qui se passe en Méditerranée comme à Calais ».

    #migrations #asile #politique_migratoire #droit-d-asile

  • Sous couvert d"Idées" le #GrèceBashing du Monde en continu.

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2015/06/17/les-grecs-hebetes_4655631_3232.html #Intégral #FuckThePaywall

    Hébétés, nous marchons droit vers le désastre. C’est l’Europe qui est cette fois menacée, car le blocage des négociations entre le premier ministre grec, Alexis Tsipras, et ses créanciers est aussi grave que spectaculaire. Une faillite d’Athènes, destructrice pour les Grecs mais aussi pour l’Europe, est désormais dans toutes les têtes. Prenant la mesure de la gravité de la situation, peut-être serait-il nécessaire que les dirigeants grecs cessent leur jeu de poker perdant pour sortir de l’impasse dans laquelle ils se sont fourvoyés. Avant qu’il ne soit trop tard.

    Après ce plagiat taquin d’une récente tribune enflammée publiée par Le Journal du dimanche, interrogeons-nous : comment en est-on arrivé là ? On se rappelle le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, décelant fin janvier dans la victoire de Syriza « un raz de marée contre l’austérité », qui allait renforcer le camp de ceux qui voulaient « réorienter la politique européenne ». En réalité, l’impasse actuelle n’est guère une grande surprise pour qui savait ouvrir les yeux sur le premier ministre grec et son parti Syriza.

    Il y eut maldonne sur tout, ou presque.

    Premièrement, un mélenchoniste radical ne devient pas en quelques mois un social-démocrate réformateur digne de confiance. Le mandat que lui ont confié les électeurs abusés par des promesses intenables est depuis le début incompatible avec les exigences des Européens et du Fonds monétaire international (FMI).

    Deuxièmement, Alexis Tsipras a voulu jouer au plus fin, promettant un soir une réforme à Bruxelles pour mieux se dédire le lendemain à Athènes. Curieusement inspiré, il a exhumé début juin à la surprise générale une vieille clause invoquée dans les années 1980 par la Zambie pour reporter un remboursement au FMI. Il a surtout cassé le ténu lien de confiance avec ses partenaires.
    Complainte contre-productive

    Troisièmement, il a cru qu’il négociait avec des créanciers, rebaptisés avec mépris « les institutions ». En réalité, les Grecs se confrontent politiquement avec les autres peuples européens, qui n’ont pas de leçon de démocratie à recevoir. Et, pour l’instant, c’est dix-huit contre un. « A travers toute l’Europe, il y a un sentiment croissant : ça suffit », résume le vice-chancelier allemand, le social-démocrate Sigmar Gabriel.

    Quatrièmement, la complainte du Grec souffrant finit par être contre-productive. Auprès des pays qui ont accompli en silence de douloureux efforts – l’Irlande, l’Espagne, le Portugal ; auprès des Etats les plus pauvres, tels que la Slovaquie et les pays baltes, contraints de verser leur obole à plus prospères qu’eux ; auprès des plus riches aussi comme la Finlande : la crise à Athènes n’est pas pour rien dans l’échec du très modéré Alexander Stubb, qui a perdu les élections et laissé place à une coalition très eurosceptique. Sans cesse, Tsipras entonne ce refrain : « Nous portons sur nos épaules la dignité d’un peuple et l’espoir des peuples européens. » Il se crée chaque jour plus de détracteurs.

    Cinquièmement, le gouvernement grec a tenté de faire croire que la solidarité européenne avait été détournée par les banques. Les Européens ont en effet dédommagé les banques en reprenant les dettes accumulées par les Grecs. Mais c’est logique : les Européens aident à solder le passé, mais il n’a jamais été question de financer à fonds perdu un train de vie grec sans commune mesure avec sa capacité économique. Rien ne sera possible si les Grecs n’ajustent pas leurs dépenses à leurs revenus.
    Risque géopolitique

    Le blocage est total. Et, si aucune solution n’est trouvée, l’enchaînement risque d’être fatal, de faillite en panique des épargnants jusqu’au « Grexit ». Une catastrophe.

    Pour la Grèce, d’abord. Le pays verrait sa devise dévaluée de plus de moitié et le coût de ses importations s’envoler. Le résultat est connu : pénurie de médicaments, d’énergie, de produits high-tech, et une terrible récession comparable à celle de l’Argentine.

    Pour les Européens ensuite. Les responsables politiques assurent que la crise serait contenue à la Grèce. En réalité, ils n’en savent rien. Nul ne peut jurer qu’un « Grexit » n’entraînera pas une attaque sur l’Italie, l’Espagne, et de fil en aiguille un démantèlement de la zone euro.

    Enfin, le risque géopolitique est majeur. Au cours des années 1990, la Grèce a normalisé ses relations avec la Turquie et ne s’est pas laissé emporter dans la guerre des Balkans. Fraternité orthodoxe oblige, elle est aujourd’hui instrumentalisée par Poutine, submergée par les réfugiés venus du monde arabo-musulman et se frotte à une Turquie peu stable depuis l’échec d’Erdogan aux élections législatives. L’Europe ne peut pas se permettre d’avoir une Grèce soumise aux troubles, voire à des tentatives autoritaires.

    Dans ce contexte, la Grèce doit trouver un accord avec les Européens. Signé par Alexis Tsipras ou un autre, peu importe. Il existe des précédents peu reluisants. C’était en novembre 2011, au G20 de Cannes, au plus fort de la crise de l’euro : le premier ministre grec Georges Papandréou et l’Italien Silvio Berlusconi avaient comparu au tribunal de l’euro devant Sarkozy, Merkel et Obama. Bien sûr, ils ne furent pas putschés comme de malheureux démocrates sud-américains victimes de la CIA. Mais, de retour dans leur pays, ils ont comme par miracle perdu leur majorité. Papandréou fut remplacé par le banquier central Loukas Papademos et Berlusconi par l’ex-commissaire européen Mario Monti.

    Imaginons donc un scénario de crise : 30 juin, constat de défaut de la Grèce ; 1er juillet, panique bancaire et instauration d’un contrôle des changes par Tsipras, contraint et forcé ; 2 juillet, mise en minorité du gouvernement Tsipras par les irréductibles de Syriza ; 3 juillet, constitution d’un gouvernement d’union nationale, avec ou sans Tsipras ; 4 juillet : retour des négociateurs à Bruxelles-Canossa. Odieusement antidémocratique ? Les Grecs jouent au poker. Pourquoi pas nous ?

  • Publication:- World Energy Outlook Special Report 2015: Energy and Climate Change - Executive Summary - French version
    http://www.iea.org/publications/freepublications/publication/weo-2015-special-report-energy-climate-change---executive-summary---french-vers

    Le monde se prépare à une réunion cruciale sur le changement climatique qui doit se tenir à Paris en décembre 2015 (COP21). Les négociations qui s’y dérouleront reposeront sur les engagements nationaux, officiellement connus sous le nom de contributions prévues déterminées au niveau national, dans le but de mettre le monde sur une trajectoire durable. L’Agence Internationale de l’Energie insiste depuis longtemps, auprès de ses membres et du monde entier, sur le fait que la production et la consommation d’énergie incompatibles avec les exigences internationales en matière d’environnement ne sont pas viables : elles ne répondent pas aux exigences de sécurité énergétique. L’AIE se sent ainsi dans l’obligation d’apporter sa contribution à la COP21, contribution qui réconcilie les exigences climatiques avec les besoins en énergie. Tel est l’objectif de ce rapport spécial de la série du World Energy Outlook (Perspectives énergétiques mondiales).

    #COP21 #Energie #Changement_climatique #IEA

  • Dans le monde, une classe en lutte Mai 2015
    http://www.mondialisme.org/spip.php?article2316

    Le monde d’aujourd’hui – capitaliste bien sûr Apporte chaque jour, chaque minute son lot d’absurdités, d’incertitudes, d’insécurité, de misère, de drames, de morts par centaines, voire par milliers. Qui touchent plus ou moins directement ou indirectement notre vie quotidienne présente et/ou future (...) — ***Dans le monde, une classe en lutte, http://www.millebabords.org/spip.php?article27089

  • Innover en matière de relations internationales au Moyen-Orient
    http://www.taurillon.org/innover-en-matiere-de-relations-internationales-au-moyen-orient

    La #Diplomatie américaine est piégée dans les calculs à court terme et peine à trouver des solutions durables au Moyen-Orient. Le #Monde a besoin d’une diplomatie nouvelle. L’Europe peut porter cette innovation et apporter des solutions déterminantes au Moyen-Orient.

    Actualités

    / #Moyen_Orient, Diplomatie, Monde

  • comment passe-t-on les frontières au sein de l’Europe ?

    http://abonnes.mobile.lemonde.fr/europe/video/2015/06/11/stop-motion-comment-passe-t-on-les-frontieres-au-sein-de-l-eu

    Ce joli petit film réalisé par l’équipe carto du Monde dont Jules Grandin et Delphine Papin qui ont eu une super idée ! Lego™ va être jalou :)

    http://www.dailymotion.com/thumbnail/video/x2tem2a

    Stop motion : comment passe-t-on les frontières au sein de l’Europe ?

    Le Monde.fr | 11.06.2015 à 18h27 • Mis à jour le 12.06.2015 à 13h06

    Trente ans après la signature des accords de Schengen, comment les citoyens européens et étrangers circulent-ils en Europe ? Pourquoi certains pays continuent de demander une pièce d’identité pour passer la frontière quand d’autres se contentent de vérifier les bagages ? Est-ce que frontière ouverte rime obligatoirement avec monnaie unique ? La réponse en images et en Playmobil.

    #frontières #europe #passeport #Migrations #asile #circulation #mobilité #animation #cartographie_animée

  • Une monarchie qui alimente le djihadisme international - Pierre Conesa
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/06/12/une-monarchie-qui-alimente-le-djihadisme-international_4653063_3232.html

    Mais le salafisme auquel la France est confrontée est un produit d’exportation du wahhabisme saoudien, exemple de stratégie d’influence rarement analysée par notre réseau diplomatique.

    Depuis quelques décennies, la diplomatie religieuse est devenue plus active que la diplomatie de la laïcité et de la tolérance, et l’Arabie saoudite, pays allié et bon client, à qui le boom pétrolier fournit en trois jours ce que le pays gagnait en un an avant 1973, y a joué un rôle particulièrement actif.

    Les dépenses pour « cause religieuse » à l’étranger tournent en moyenne autour de 2 à 3 milliards de livres anglaises par an depuis 1975…

    Arg, #paywall

    Une version ici:
    https://www.facebook.com/pierre.abisaab.1/posts/1628384104070835

    • Ça fait partie d’un dossier intitulé : « L’Arabie saoudite, allié infréquentable ? »
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/06/12/l-arabie-saoudite-allie-infrequentable_4653130_3232.html

      Le régime saoudien entend réguler les tensions au Proche-Orient et compte sur le soutien occidental pour parvenir à ses fins. Agit-il en puissance stabilisatrice ou en Etat qui attise les conflits dans la région ?

      Avec également un article de Laurent @bonnefoy : Les Occidentaux doivent tirer les leçons de l’échec de l’option militaire au Yémen
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/06/12/les-occidentaux-doivent-tirer-les-lecons-de-l-echec-de-l-option-militaire-au

    • Suffit de demander gentiment :

      Une monarchie qui alimente le djihadisme international

      LE MONDE | 12.06.2015 à 15h28
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      François Hollande et le roi Salman à Riyad, le 4 mai.

      On peut rire des imams saoudiens pour qui la Terre est plate (grand moufti Abd Al-Aziz Ibn Baz) ; qu’elle ne tourne pas autour du soleil (cheikh Al-Bandar Khaibari) ; des efforts de la Muslim World League pour faire reconnaître le créationnisme version coranique ; rappeler les premières destructions archéologiques, dont le fameux cimetière Al Baqi des compagnons du Prophète (cheikh Mohamed Al-Tayeb) lors de la prise de La Mecque ; ou s’étonner que les juges ne soient pas tenus d’enregistrer le témoignage de non-musulmans. La liste des inepties saoudiennes, aussi longue que les interdits concernant les femmes, occuperait un double annuaire téléphonique.

      On rit moins de la condamnation de Raef Badaoui à dix ans de prison qu’il n’effectuera probablement pas puisqu’il mourra certainement avant la fin des mille coups de fouet auxquels il est également condamné. Si encore ces règles n’étaient applicables que sur le territoire ! Mais le salafisme auquel la France est confrontée est un produit d’exportation du wahhabisme saoudien, exemple de stratégie d’influence rarement analysée par notre réseau diplomatique.

      Depuis quelques décennies, la diplomatie religieuse est devenue plus active que la diplomatie de la laïcité et de la tolérance, et l’Arabie saoudite, pays allié et bon client, à qui le boom pétrolier fournit en trois jours ce que le pays gagnait en un an avant 1973, y a joué un rôle particulièrement actif.
      Propagande

      Les dépenses pour « cause religieuse » à l’étranger tournent en moyenne autour de 2 à 3 milliards de livres anglaises par an depuis 1975 (l’équivalent de 2,7 à 4,1 milliards d’euros, soit deux à trois fois plus que le budget de la propagande soviétique). Chaque année, plusieurs milliers d’étudiants musulmans sont accueillis dans les universités religieuses du royaume qui exportent imams, livres, média, bourses, écoles, centres islamiques, madrasas… Plus de 1 500 mosquées ont été financées en cinquante ans, en Europe, en Afrique subsaharienne, en Asie et même en Russie. L’argent sert également à ouvrir des campus satellites autour des grands lieux de la théologie musulmane comme l’université Al-Azhar, la plus vieille et la plus influente.

      Une étude des manuels wahhabites trouvés dans les mosquées, réalisée par l’ONG américaine Freedom House, aux Etats-Unis, relève des énoncés comme : « Les musulmans ne doivent pas seulement s’opposer aux infidèles, mais aussi les haïr et les combattre » ou « les démocraties sont responsables de toutes les guerres en association avec les chiites ».

      Un rapport britannique de même nature, du Office for Standards in Education Children’s Services and Skills, constatait les mêmes dérives en 2014 outre-Manche. L’association des leaders musulmans américains a donc rédigé le traditionnel communiqué appelant à « ne pas stigmatiser » et à convaincre par la discussion. Mais est-ce possible dans un pays où la nouvelle loi antiterroriste, promulguée en 2014, qualifie les athées et les manifestants pacifiques de « terroristes ».
      Apocalypse

      L’apostasie comme le blasphème y sont passibles de la peine capitale. Mais certaines interrogations sont plus préoccupantes. D’abord, pourquoi ce pays phare de l’islam n’accueille-t-il aucun réfugié des guerres en Syrie et en Irak et, bien au contraire, construit un mur long de 800 kilomètres, plus long que le mur israélien, pour empêcher des entrées de réfugiés clandestins sur son territoire ? Payer oui, accueillir des camps non ! Solidarité bien ordonnée… L’expulsion forcée de réfugiés est d’ailleurs un mode d’action fréquent à Riyad, comme par exemple à l’encontre des Somaliens.

      Et le djihadisme ? Cette nouvelle version islamique de la lutte anti-impérialiste a supplanté en une trentaine d’années le tiers-mondisme des années 1980 et 1990 avec les mêmes arguments : légitimation de la violence par dénonciation de l’impérialisme et du capitalisme occidental ; solidarité internationale ; promesse d’une société égalitaire et juste ; et enfin dénonciation des partis réformateurs (les Frères musulmans) et des révisionnistes (les mauvais musulmans).

      Durant la guerre soviétique en Afghanistan, entre 1982 et 1989, près de 15 000 des 25 000 combattants étrangers auraient été saoudiens. Le prince Turki, qui finançait 75 % de l’aide aux combattants antisoviétiques, imposa au Pakistan du maréchal Zia des madrasas hanbalites (salafistes) d’où sortiront, dix ans plus tard, les talibans (étudiants en religion) que personne ne vit arriver.

      Dans les années 1980, une quarantaine de groupes terroristes s’entraînaient dans les camps palestiniens de l’OLP. Aujourd’hui, près de cent nationalités sont présentes en Syrie, dont plus de 2 300 Saoudiens. Les réseaux salafistes y ont développé depuis peu les techniques de recrutement des sectes de l’apocalypse en annonçant la fin du monde imminente et le retour du Messie. Si Riyad déploie si peu d’avions contre Daech (autant que les forces danoises et hollandaises additionnées et deux fois moins que la France) et le double contre l’insurrection houthiste au Yémen, c’est que le véritable ennemi du wahhabisme est le chiisme.

      En revanche, les sympathies intérieures à l’égard du salafisme djihadiste sont patentes, et une action militaire trop agressive contre l’EI serait mal comprise à l’intérieur, voire déstabilisatrice. L’immense richesse de l’Arabie saoudite suffit-elle à en faire un allié ? Si oui, contre qui ? La France va-t-elle voter en faveur de la candidature de Riyad à la Commission des droits de l’homme de l’ONU ?

      Pierre Conesa est spécialiste des questions stratégiques internationales. Il est l’auteur de l’étude « Quelle politique de contre-radicalisation en France ? » téléchargeable sur Favt.org

    • Et larticle de Laurent :

      Les Occidentaux doivent tirer les leçons de l’échec de l’option militaire au Yémen

      LE MONDE | 12.06.2015 à 15h41
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      Pendant des affrontements à Aden, le 3 mai. Des soldats de la coalition emmenée par la monarchie saoudienne ont débarqué dans la capitale du sud du Yémen, en proie à de violents combats.

      Le 14 juin doivent s’ouvrir à Genève, sous l’égide de l’ONU, des discussions entre les belligérants d’une guerre que personne n’est en train de gagner. Cette conférence pourrait amorcer un long processus de pacification et réclamera une implication des acteurs internationaux. Celle-ci ne pourra alors se limiter à un suivisme aveugle de la politique saoudienne.

      Il y a deux mois et demi, la coalition militaire emmenée par l’Arabie saoudite débutait son offensive au Yémen. L’opération « Tempête décisive » avait pour objectif affiché de rétablir le pouvoir du président Abd Rabo Mansour Hadi. Celui-ci avait été poussé vers la sortie en janvier par la rébellion houthiste et avait trouvé refuge à Riyad. Il espérait mettre les houthistes à genoux, tout en écrasant leurs soutiens militaires liés aux réseaux de l’ancien président Ali Abdallah Saleh.

      L’attaque saoudienne s’est révélée bien peu « décisive ». La pertinence d’une intervention armée extérieure pouvait déjà en elle-même être considérée comme discutable, mais elle s’appuyait sur une vision stratégique tangible. De fait, les avancées houthistes généraient du rejet de la part de très larges segments de la population yéménite et constituaient une impasse isolationniste. Qui pouvait accepter de voir à la tête d’un pays aussi dépendant que le Yémen une rébellion dont le slogan principal est « Mort à l’Amérique » ?

      L’Iran avait certes choisi de soutenir les miliciens « zaïdites-chiites » dans le pré carré yéménite des Saoudiens mais la République islamique a finalement lâché son allié houthiste. Elle n’a en tout état de cause pas fait de l’offensive saoudienne un casus belli et se tient en retrait en dépit d’un discours offensif.
      Soutien timide à Tempête décisive

      Malgré tout, l’inefficacité de « Tempête décisive » est patente. Les frappes aériennes devaient permettre de « sauver » Aden, la deuxième ville du pays, vers laquelle les houthistes avançaient mi-mars. Les bombardements saoudiens ont participé à sa destruction. La ville portuaire reste l’objet d’âpres combats et les soldats de la coalition n’ont toujours pas pu y poser un pied. Pire, la capacité de projection des houthistes atteint maintenant les villes saoudiennes. Alors que les armes lourdes étaient censées avoir été détruites, début juin, trois missiles Scud étaient tirés vers le nord, explosant au-delà de la frontière.

      En dépit d’une communication efficace et du contrôle exercé sur les chaînes d’information, l’échec de la stratégie yéménite portée par le roi Salman et son fils Mohamed Ben Salman, jeune ministre de la défense, risque bien d’apparaître au grand jour. Leur position pourrait s’en trouver fragilisée, dans un contexte de concurrence au sein de la famille royale.

      Par ailleurs, les pays membres de la coalition n’apportent qu’un soutien timide à Tempête décisive. De fait, la manne pétrolière ne peut pas tout ! Aucune armée ne semble donc prête à jouer les supplétifs des Saoudiens en intervenant au sol. Les Egyptiens gardent un très mauvais souvenir de leur intervention au Yémen entre 1962 et 1967. Le Parlement pakistanais a même voté début avril pour son retrait de la coalition. Ce ne sont pas les 2 100 soldats sénégalais promis mais toujours attendus qui viendront effacer ces affronts ni changer la donne sur le terrain.

      Dans ce cadre, la stratégie aérienne se révèle bien inefficace pour rétablir le pouvoir de Hadi. En revanche, elle tue des civils par centaines, détruit des infrastructures ainsi qu’un patrimoine culturel et archéologique unique au monde. La vieille ville de Sanaa, joyau classé par l’Unesco, le mythique barrage de Mareb, situé au cœur du royaume antique de Saba, ont été touchés par les bombardements.

      Le blocus maritime et aérien imposé par les Saoudiens plonge le pays dans la famine. Les groupes djihadistes sunnites, Al-Qaida mais aussi « l’Etat islamique » qui émerge, voient leur logique sectaire anti-chiite légitimée par l’offensive saoudienne. Ils bénéficient en même temps du chaos ambiant et de l’affaiblissement militaire des houthistes qui les combattaient avec ardeur depuis de nombreux mois.
      Les houthistes uniques responsables

      La communauté internationale est quelque peu perdue face au dossier yéménite. Elle soutient sans grande nuance la stratégie saoudienne et apporte même selon toute vraisemblance une aide logistique à la coalition. En avril, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté à l’unanimité (moins l’abstention russe) la résolution 2216 qui demande aux seuls houthistes de rendre les armes et les considère donc comme uniques responsables du conflit. La résolution échoue ainsi à prendre en compte les racines de la détérioration de la situation et l’ampleur du ressentiment de la population à l’égard des Saoudiens mais aussi du pouvoir de Hadi, dit « légitime ».

      Dans ce contexte, qu’attendre de la conférence de Genève que Hadi a lui-même refusé de qualifier de « négociations » ? Sans doute pas grand-chose si les grandes puissances et l’institution onusienne continuent de suivre la logique intransigeante des Saoudiens et de Hadi. A priori, ce dernier ne se rendra d’ailleurs pas à Genève, tout comme son premier ministre, Khaled Bahah, un temps pourtant perçu comme l’homme providentiel.

      Avec l’approche du ramadan qui débute le 18 juin, un cessez-le-feu pourrait toutefois être obtenu. Il ne réglerait rien sur le long terme mais offrirait du répit aux civils comme aux acteurs humanitaires. Il permettrait aussi à la coalition de sortir la tête haute de ce qui devient une impasse stratégique, en offrant du temps pour les négociations.

      Maintenir le pari d’une solution militaire et d’un retour au pouvoir de Hadi lui-même a fait perdre un temps précieux. Il est urgent de mettre en avant des alternatives, élaborées notamment par la diplomatie omanaise. Il est essentiel de faire pression sur l’ensemble des parties en conflit de façon équilibrée. Genève pourrait alors inaugurer une phase de reconstruction, qui sera de toute évidence longue et difficile.

      L’Union européenne, Allemagne en tête du fait de sa diplomatie passée au Yémen, a sans doute là une carte à jouer. Cette dernière, qui devrait aussi impliquer la France, exige certes un peu de compétence mais surtout le courage de faire de la stabilité régionale une authentique priorité, même si cela doit être au prix de quelques contrats d’armement payés en pétrodollars.

      Laurent Bonnefoy est chercheur du CNRS au CERI/Sciences Po et membre du projet européen When Authoritarianism Fails in the Arab World (WAFAW)

  • https://lebilan2.wordpress.com/2015/06/11/ce-week-end-les-dirigeants-du-monde-se-reunissent-la-vraie-histo


    >>>>>>
    "Le silence radio des « grands » médias, comme Le Monde, est à lui seul éloquent. Du 11 au 14 juin, la conférence du groupe Bilderberg réunit la classe dirigeante d’Europe et d’Amérique du Nord, à l’abri des caméras – et donc de nos regards. Cette opacité nourrit tous les fantasmes, qui éloignent souvent de l’analyse lucide pour verser dans les extravagances et les obsessions. Prendre du recul est nécessaire pour mesurer l’importance de l’initiative internationale, mais aussi la relativiser. Car, si ce sont bien les dirigeants du monde qui se rassemblent au Bilderberg, ce n’en sont pas les véritables maîtres.....
    <<<<<<<

    #Bilderberg
    #Telfs-Buchen,

  • Piratage de TV5 Monde : l’enquête s’oriente vers la piste russe
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/06/09/piratage-de-tv5-monde-l-enquete-s-oriente-vers-la-piste-russe_4650632_440899

    Après le piratage de TV5 Monde, les yeux des enquêteurs se tournent vers la Russie. C’est en tout cas en ce sens que convergent des indices récoltés par les enquêteurs de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), chargés des investigations techniques sur cette attaque d’envergure.

    Des traces du passage des pirates ont été fournies, à la fin du mois d’avril, par l’Anssi à plusieurs grands médias. Elles correspondent, au moins en partie, à des attaquants qui ont déjà sévi dans le passé, selon les informations de L’Express, que Le Monde est en mesure de confirmer.

    Si l’on en croit ces éléments, l’attaque ne proviendrait pas de l’Etat islamique, contrairement à ce que la revendication, publiée sur le site et sur les réseaux sociaux de TV5 Monde, laissait penser. Le mode opératoire et certaines traces spécifiques laissées par les pirates pointent vers un groupe de pirates russes bien connu des experts en sécurité informatique. Une source judiciaire a confirmé au Monde que l’enquête préliminaire s’orientait bien, à ce stade, vers des attaquants russes mais qu’il ne s’agissait encore que d’une piste de travail.

    Le groupe désormais soupçonné de s’être introduit dans les infrastructures informatiques de TV5 Monde a plusieurs noms — en fonction de l’entreprise qui l’a analysé. L’entreprise américaine FireEye l’a appelé « APT28 », les Canadiens d’ESET lui ont donné le nom de « Sednit » et Trend Micro l’a baptisé « Pawn storm » (« tempête de pions », par analogie avec une stratégie du jeu d’échecs).

  • USA et islamistes pour semer la cruauté chez les musulmans
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2548

    Les autorités égyptiennes ont convoqué l’ambassadeur des États-Unis au Caire, le lundi 8 juin, pour lui signifier leur mécontentement à propos d’une conférence que les Frères musulmans organisent à Washington. En tentant de mettre en échec un complot fomenté par la CIA et les « Frères musulmans », l’Egypte est en proie à une violence aidée maintes fois, particulièrement dans le Monde musulman, par des officiels occidentaux et surtout les services secrets américains... La théorie du complot a de bons jours (...)

    international, suivi, grand événement, internationaux, monde, continent, Etats, conflits, paix,

    / #Tunisie,_Tunisia,_démocratie,_Bourguiba,_complot,_Ennahdha, Obama, USA, Israël, Proche-Orient, Palestine , #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition, Afrique, Monde Arabe, (...)

    #international,suivi,_grand_événement,_internationaux,_monde,_continent,_Etats,_conflits,_paix, #Obama,_USA,_Israël,_Proche-Orient,_Palestine #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Egypte,_Morsi,_Frères_musulmans,_islamistes,_Printemps_Arabe

    • Je comprends pas tout à fait ce que veut dire ce papier.

      Ce sont les dictateurs général Moubarak et le général Sissi qui ont réprimé, torturé et assassiné en masse en Egypte. Et Sissi armé par la France de Hollande poursuit ses emprisonnement, sa torture et ses assassinats de masse. Les médias sont aux ordres et mentent sans la oindre vergogne en Egypte.

    • #Egypt #terrorisme #islamisme #FrèresMusulmans

      @stephane_m ,
      ça se voit que vous faites semblant de ne rien comprendre, d’une manière complice.
      Les « Frères » d’Egypte constituent les plumes et la matière grise de l’islamo-terrorisme où qu’il peut exister dans le Monde.
      Ils sont au service des USA (cia) et tous MOUNAFIKINES (hypocrites par rapport à la religion) de l’islamisme, dont les tenants de la cruauté la #Charia.
      Aujourd’hui un carnage évité à LOuxor...

    • @Populi-Scoop
      Les accusations gratuites ne font guère avancer un débat. C’est stérile et sans intérêt.

      Que Sissi emprisonne, torture et assassine en masse, c’est un fait. Les jeunes urbains révolutionnaires qui s’opposaient aux Frères Musulmans en ont fait les frais. Que Morsi ait peu réprimé c’est également un fait.
      Que les Frères Musulmans égyptiens aient été une émanation authentique de la société égyptienne , qu’ils aient résisté pendant des années aux dictateurs égyptiens et qu’ils en aient payé le prix fort (emprisonnements, tortures, assassinats, condamnations à mort), ce sont des faits également.

      Il ne faut pas perdre de vue qu’un mouvement comme les Frères Musulmans est divers. A l’intérieur des FM égyptiens, il y en avait de moins archaïques que d’autres (notamment certains jeunes).

      Je pense aussi que ces mouvements sont différents d’un pays à l’autre, marqués par les histoires locales.

      Caricaturer depuis l’occident de tels mouvement est tentant, mais n’aide pas forcément à comprendre ce qui se passe.

      Ensuite ce sont évidemment des mouvements qui comme les autres, évoluent dans le temps, en fonction des évènements, des répressions et des influences.

      J’ajoute qu’il y a toujours eu des mouvements radicaux en Haute-Egypte (proche de Louxor). C’est une zone qui échappe en bonne part et depuis longtemps au pouvoir central, quel qu’il ait été, en Egypte.
      Même sous Morsi, le Ministère Français des Affaires étrangères déconseillait aux touristes français de se rendre en Haute-Egypte.

  • Le Monde.fr - Actualité à la Une
    http://www.lemonde.fr

    Présent samedi soir à Berlin pour la finale de la coupe d’Europe de football, le premier ministre a-t-il abusé des largesses de l’Etat ? Quelques éléments pour répondre.
    L’escapade berlinoise de Manuel Valls est-elle une « faute politique » ? 49

    Présent samedi soir à Berlin pour la finale de la coupe d’Europe de football, le premier ministre a-t-il abusé des largesses de l’Etat ? Quelques éléments de réponse.

    Manuel est reparti à Paris avec tous les autographes des joueurs.

  • Exportations d’armes : la fuite en avant française
    http://multinationales.org/Exportations-d-armes-la-fuite-en-avant-francaise

    Les exportations d’armes françaises sont reparties à la hausse, et le gouvernement a célébré en fanfare la signature de contrats de vente du Rafale à l’Égypte, à l’Inde et au Qatar. Dans son blog pour #Le_Monde_diplomatique, Philippe Leymarie fait le point sur la question. Et si la multiplication des contrats de vente d’armes avec des régimes parfois bien peu recommandables, au risque d’attiser ou d’entretenir des conflits, notamment au Moyen-Orient, n’était qu’un cache-misère : le signe d’une incapacité (...)

    Actualités

    / Le Monde diplomatique, #France, Défense et sécurité, #Groupe_Dassault, #DCNS, #Nexter, #emploi, #armement, #secteur_public, #droit_international, normes et (...)

    #Défense_et_sécurité #normes_et_régulations
    « http://blog.mondediplo.net/2015-05-15-Le-pis-aller-des-ventes-d-armes »
    « http://blog.mondediplo.net/2015-05-28-Et-si-les-citoyens-prenaient-le-controle-des »
    « http://blog.mondediplo.net/2015-06-05-Cocorico-M-Le-Drian »

  • L’UMP se renomme « les Républicains » à l’approche des élections de 2017
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/jui2015/umpr-j06.shtml

    Si ce changement de nom vise à donner à l’UMP un vernis démocratique, il reflète l’accélération du tournant antidémocratique de l’ensemble de l’establishment politique, symbolisée par la normalisation du Front national néo-fasciste (FN) de Marine Le Pen dans l’élite dirigeante.

    Un objectif clé du changement de nom était de rendre impossible l’amalgame « UMPS » par lequel le FN dénonce à la fois l’UMP et le Parti socialiste (PS). Ce terme est devenu un symbole de la colère populaire contre les politiques réactionnaires d’austérité et de guerre avancée à la fois par l’UMP et le PS, qui sont presque impossibles à distinguer du point de vue des travailleurs.

    Le Monde a cité Sarkozy : « Pas question d’utiliser le mot “parti” et encore moins un acronyme, afin d’empêcher le FN de dénoncer l’“UMPS”. “J’en ai assez des sigles qui ne veulent rien dire et permettent d’être caricaturés,” tonne l’ex-président. »

    La présence croissante du FN dans les milieux de la culture et de la politique a conduit à un large débat sur la « tripolarisation » de l’établissement politique français, longtemps polarisé entre le PS et l’UMP. Le FN a fait des gains électoraux en s’appuyant sur le rejet généralisé des politiques d’austérité du premier gouvernement UMP de Nicolas Sarkozy (2007-2012) et maintenant contre le gouvernement PS du président François Hollande. Dans les dernières élections locales en France, le FN a eu plus de 30 pour cent des voix. Le changement de nom de l’UMP est une réaction tardive à ces événements.

    • Le Monde a cité Sarkozy : « Pas question d’utiliser le mot “parti” et encore moins un acronyme, afin d’empêcher le FN de dénoncer l’“UMPS”. “J’en ai assez des sigles qui ne veulent rien dire et permettent d’être caricaturés,” tonne l’ex-président. »

      tu parles, le FN a tout de suite inventé un nouveau surnom : l’R-PS, prononcé l’herpès...

  • Le mouvement anti-islam Pegida remporte près de 10 % des suffrages pour sa 1ère participation à une élection en Allemagne - Le Monde

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/06/08/percee-de-pegida-lors-des-municipales-a-dresde_4649200_3214.html

    Né à l’automne dans la capitale de la Saxe, Pegida — « Mouvement des Patriotes européens contre l’Islamisation de l’Occident » — a rassemblé mi-janvier 25 000 manifestants dans les rues de Dresde, son record. Désormais il ne réunit que quelques milliers de personnes lors de son rassemblement hebdomadaire.

    Avant que des dissensions parmi ses leaders ne l’affaiblissent, Pegida était parvenu à essaimer dans d’autres villes, offrant souvent un visage ouvertement xénophobe qui cadre mal avec le leitmotiv d’un pays « ouvert sur le monde » qu’évoquent habituellement les leaders des partis politiques allemands traditionnels.

    Taux de participation d’environ 50%.

  • Faut-il vraiment pédaler pour la planète ? - Le Monde
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/120760935622

    “La Fédération européenne des cyclistes a calculé en 2011 que si tous les Européens pédalaient autant que les Danois, l’Union européenne parviendrait à réduire ses émissions de 12 % à 26 % en 2050, en fonction du mode de transport précédemment utilisé par les nouveaux cyclistes. Mais cet objectif semble difficile à atteindre. Aujourd’hui, la part du vélo dans les modes de transport ne dépasse pas 4 % en France ou 12 % en Allemagne, contre 24 % au Danemark.” Olivier Razemon. 

    #QNtransitions #écologie #développement_durable #mobilité

  • Ce billet d’opinion très intéressant et qui tranche avec les discours (primaires) ambiants - Dans le Monde co-signé par Jean Radvanyi entre autre :

    Il est temps de refonder une école française de pensée stratégique sur la Russie

    Depuis plus d’un an et demi, la crise ukrainienne a mis en lumière le dynamisme des recompositions (géo)politiques dans l’espace postsoviétique : cette région du monde est en mouvement, et ce mouvement impacte directement l’espace européen. L’enjeu est loin d’être limité à l’avenir des marges orientales de l’Europe. La Russie et l’Europe partagent un même continent, et ne peuvent avoir des trajectoires historiques cloisonnées.

    La crise ukrainienne – de la Crimée au Donbass – a également révélé à quel point le paysage stratégique français était polarisé sur la question. Non qu’il faille viser l’unanimité des points de vue. Mais on ne peut qu’être inquiet de la pauvreté relative du débat stratégique. Comme souvent concernant l’espace postsoviétique, seules les positions radicales aux deux extrêmes du spectre – la simple reproduction du discours du Kremlin, ou le renouveau d’une russophobie viscérale – se sont exprimées. Diabolisation et dénonciations ont laissé l’opinion publique, les médias et les cercles de décision politiques et économiques dans l’impasse intellectuelle et stratégique.

    Cette situation est le résultat des nombreuses années durant lesquelles la Russie et les pays de l’ex-URSS ont été considérés comme les parents pauvres du débat stratégique français. L’État s’est largement désinvesti de son soutien à la production d’un savoir sur la région, accélérant la chute des études russes et eurasiennes dans les universités françaises, et siphonnant les fonds alloués à la connaissance des langues et contextes locaux. Dans les centres d’analyse stratégique, la zone Russie-Eurasie est devenue un secteur marginal, les jeunes esprits brillants étant invités à s’investir dans des sujets plus porteurs, ou n’arrivaient pas à accéder aux lieux de visibilité. Bien sûr, dans ce climat morose de désintérêt pour la région, quelques exceptions ont tenu bon et ont appris à gérer au mieux la rareté des fonds, de ressources humaines et de soutien administratif.

    Il manque toutefois à la France une école de pensée globale structurée autour de trois grands enjeux :

    1/ Faire dialoguer les spécialistes des questions de politique intérieure, d’identité et de culture avec ceux qui s’occupent du secteur économique et des politiques étrangères et de défense. On a vu à quel point la crise ukrainienne était au carrefour des questions intérieures et des questions internationales – et les guerres de mémoire en cours n’en sont qu’à leurs débuts ;

    2/ Favoriser le dialogue, courant dans le monde anglo-saxon mais absent en France, entre les think tanks et la recherche universitaire ;

    3/ Replacer les enjeux liés à la Russie dans un contexte global qui touche l’Europe de plein fouet : viennent à l’esprit, parmi bien d’autres, flux migratoires, désespérance sociale qui pousse à la radicalisation, nouvelles infrastructures transcontinentales chinoises, etc.

    Sur la base d’un tel constat, il est temps de refonder une école française de pensée stratégique sur la Russie. Temps de faire tomber les clichés sur une Russie qui ne serait qu’un monstre froid avide d’expansion territoriale, ou à l’autre extrême, d’une Russie seule en mesure de sauver l’Europe de ses démons libéraux et transatlantiques. Temps d’avoir une vision proactive vis-à-vis de la Russie et de mettre en place de nouvelles plateformes où la recherche sur ce pays puisse s’élaborer en prenant en compte la profondeur historique, la dimension économique, les contextes locaux ou encore l’expression du pluralisme qui existe en Russie même. Temps que tous ceux qui contribuent à la prise de décision puissent s’appuyer sur des analyses objectives – qui intègrent aussi bien le long passé des relations franco-russes que les tensions et rivalités contemporaines – et soient libérés des différents lobbies qui se sont multipliés ces dernières années, et qui cherchent à influencer nos perceptions.

    L’Allemagne vient de décider, en janvier 2015, de financer un nouvel institut d’étude entièrement dédié à la Russie et l’espace eurasiatique, doté d’un budget de 2,5 millions d’euros. La France aurait avantage à suivre cet exemple. Il ne s’agit pas de mettre en place une nouvelle institution qui viendrait s’ajouter aux autres mais de créer des synergies nouvelles dépassant les traditionnels blocages franco-français et les concurrences institutionnelles, ainsi que de générer des analyses collectives libérées de concepts trop chargés idéologiquement.

    Il serait dommageable que Paris reste silencieux sur des enjeux qui touchent à l’avenir de l’Europe. De plus, une nouvelle école de pensée stratégique sur la Russie servira également de relais de la politique française d’influence globale au sein de l’Union européenne et dans le dialogue avec les États-Unis.

    Une certitude demeure : la Russie sera encore là dans les prochaines décennies. Mieux la comprendre doit nous permettre d’anticiper les trajectoires stratégiques pour affirmer les intérêts de la France et de l’Europe dans cette aire géopolitique essentielle.

    Signataires, par ordre alphabétique :

    Mathieu Boulègue, Associé pour le cabinet de conseil AESMA, Pôle Eurasie
    Isabelle Facon, Chercheur, Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS)
    Kevin Limonier, Chercheur, Institut Français de Géopolitique, Université Paris VIII
    Marlène Laruelle, Professeur, Elliott School of International Affairs, George Washington University
    Jérôme Pasinetti, Président du cabinet de conseil AESMA
    Anaïs Marin, Marie Curie Fellow, Collegium Civitas, Varsovie
    Jean Radvanyi, Professeur des universités, INALCO
    Jean-Robert Raviot, Professeur, Etudes russes et post-soviétiques, Université Paris Ouest Nanterre
    David Teurtrie, Chercheur associé au Centre de recherches Europe-Eurasie (CREE), INALCO
    Julien Vercueil, Maître de conférences de sciences économiques, INALCO
    Henry Zipper de Fabiani, ancien Ambassadeur de France
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/06/02/il-est-temps-de-refonder-une-ecole-francaise-de-pensee-strategique-sur-la-ru

    #russie

  • Le monde agricole indien opposé à la réforme d’aquisition des terres
    http://m.rfi.fr/emission/20150524-le-monde-agricole-indien-oppose-reforme-aquisition-terres

    Le premier ministre indien, Narendra Modi, a fait de la relance de l’industrie et de l’économie en général la priorité de son mandat. Il a ainsi récemment signé une ordonnance qui allège les procédures requises pour acquérir des #terres agricoles dans le but de construire des infrastructures civiles ou industrielles. Le monde paysan indien, qui représente encore plus de la moitié de la main d’oeuvre en Inde, est farouchement opposé à cette réforme qui pourrait mener à des expropriations massives et à leur appauvrissement.

    #Inde merci @cdb_77