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  • CIP-IDF > Suite à l’#occupation du Lutetia, « Jean-Patrick Gille » renvoyé en #correctionnelle le 31 octobre
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7355

    « Jean-Patrick Gille » a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, avec multiples obligations et interdictions. Suite à la comparution immédiate au TGI le samedi 20 Septembre 2014, le juge lui a accordé un report d’audience au 31 Octobre.
    Le juge a entendu la question politique de la lutte, cependant le militant a été obligé de renier ce pseudonyme pour éviter la détention carcérale provisoire d’ici au procès.
    Pendant ce temps, son homonyme député d’Indre et Loire n’a pas (à notre connaissance) envoyé de communiqué de soutien pour ce militant politique. Nous craignons qu’il ne planche pas, à cette heure, sur le dossier du #chômage étant donnée l’inconsistance de la mission de concertation à laquelle il participe. En tout cas nous sommes sûrs qu’il n’utilise pas ses indemnités parlementaires pour un week-end de luxe à l’hôtel Lutetia puisqu’il est en travaux.

    Nous dénonçons l’accusation de « violence en réunion » qui pèse sur notre camarade.
    La vrai violence dans cette affaire est l’incarcération de ce militant. Une personne qui avait des papiers a porté plainte, c’est cette parole qui a prévalu sur celle de la personne qui, par choix politique, a décidé de ne pas présenter ses papiers.

    Au delà de ça, un point essentiel est celui de la #criminalisation des #luttes, qu’elles soient syndicales, politiques ou de défense d’une liberté du quotidien. Il s’agit bel et bien de répression contre toute tentative de revendiquer nos droits.

    Cette histoire est encore un exemple qui questionne le fichage, le contrôle, toutes ces atteintes aux libertés qui existent de plus en plus dans notre société et que peu à peu on se met à accepter sans réellement s’en rendre compte. L’interdiction de solidarité que nous avons subi alors que nous voulions simplement accompagner notre camarade injustement placé en garde à vue est officiellement justifié par l’interdiction de rassemblement. Ce n’est certes pas le pire exemple, mais toutes ces lois contraignent notre quotidien et c’est peu à peu sans nous en rendre compte que nous restreignons ce qui devrait être notre liberté.

    Pour conclure, citons notre « Jean-Patrick Gille » qui rappelle qu’il est indispensable que les données brutes de l’Unédic soient fournies afin qu’une réelle expertise soit réalisée. Et il continue à réclamer que 10 chômeurs sur 10 soient indemnisés.

    D’ici au 31 Octobre, il y a la journée de grèves et manifestations du 1er octobre. Et d’ici là la nos actions ne connaîtront pas de pauses. Soyons nombreux.

  • CIP-IDF > Occupation de l’Hôtel Lutetia à Paris : de l’argent il en a pour construire de nouveaux droits
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7350

    Nous sommes ici dans une volonté déterminée de recourir au #blocage économique pour rappeler que nous n’entendons pas accepter la casse des droits sociaux des #chômeurs, #précaires, intermittents et intérimaires, aggravée par la mise en place de la convention d’#assurance_chômage du 22 mars.

    Monsieur Rebsamen demande le renforcement du #contrôle des chômeurs : nous lui répondons qu’il ferait mieux de contrôler les fraudes des employeurs sur le paiement des cotisations sociales qui coûtent plus de 20 milliard d’euros par an. Arrêtez de dire que les précaires sont responsables du déficit de la protection sociale, c’est un mensonge ! Nous demandons l’abrogation de la nouvelle convention d’assurance chômage visant à faire des économies sur le dos des seuls chômeurs et précaires, en les stigmatisant.

    Monsieur Valls offre un pacte de « responsabilité » aux entreprises pour favoriser la compétitivité et l’emploi, alors que ces dernières versent 30% de dividendes supplémentaires à leurs actionnaires au second trimestre 2014 et demandent par ailleurs à pouvoir embaucher en dessous du SMIC pour s’en sortir. Ce n’est plus de la provocation, c’est de l’indécence ! Nous ne croyons pas en votre « crise » et ne voulons pas d’un #plein-emploi_précaire. Nous exigeons que notre modèle de protection sociale accompagne la discontinuité de l’emploi, les contrats courts, l’intérim, et qu’il soit discuté avec les premiers concernés.

    Monsieur Gattaz déclare que « notre modèle social à vécu, il n’est plus adapté » : nous lui répondons que c’est notre modèle de dialogue social qui est mort et qui n’est plus adapté. Une gestion paritaire de l’UNEDIC qui date de 1958 : oui, le monde a changé et c’est ce paritarisme là qui n’est plus d’actualité. Il est scandaleux que les cotisations sociales - part socialisée du revenu appartenant aux salariés - soient gérées de manière mafieuse et qu’il appartienne au patronat d’en décider. Nous demandons la transparence des comptes de l’UNEDIC et exigeons que les chiffres bruts soient communiqués pour expertise.

    Monsieur Hollande, alors que l’INSEE vient de publier son rapport présentant une instabilité et une precarisation croissante des conditions d’emploi, nous demandons que la question de l’assurance chômage devienne un débat national et que le modèle d’indemnisation soit repensé afin que 100% des chômeurs soient indemnisés.

    • Faire entendre la révolte - communiqué occupant.e.s du Lutetia

      15h50 communiqué occupant.e.s du Lutetia

      Faire entendre la révolte Nous occupons aujourd’hui l’hôtel de luxe Lutetia en travaux*.
      Nous voulions faire une Assemblée Générale avec les travailleurs du chantier.
      Nous avions à peine commencé à leur parler de leur conditions d’emploi et des pertes de revenu imposées par la nouvelle convention d’assurance chômage, que la direction les a sommés de sortir. Encore une fois, il s’agit d’empêcher l’information, le dialogue, la possibilité de se regrouper, de se coordonner...
      Nous sommes aussi ici pour montrer notre vigilance par rapport aux concertations en cours sur le chômage. Les échos que nous avons des ateliers de ce matin** sont désastreux. Les problèmes sont soit niés, soit esquivés.
      Nous exigeons toujours l’accès aux données brutes de l’Unedic, aucune expertise sérieuse ne peut se faire, sans cela. Il est indispensable que de réels ateliers de travail soient organisés pour l’ensemble de l’assurance chômage car le problème est vaste. Or, à ce jour, aucune nouvelle séance n’est prévue.
      Plus que jamais nous continuons à exiger l’abrogation de la convention d’assurance chômage et l’ouverture de négociations avec les premiers concernés, sur la base de nos propositions.
      Nous serons également vigilants à ce que les travailleurs du chantier Lutetia soient payés, c’est leur droit. La CGT interim, présente lors de l’action, les a informés qu’elle pourra suivre leurs dossiers.
      Cette occupation est un blocage économique qui ne s’exerce pas à l’encontre des travailleurs mais évidemment des gros employeurs et aujourd’hui Vinci, qui veulent nous imposer des conditions de travail et de vie inacceptables.
      Imposons-leur notre révolte. Un récent rapport de l’Insee démontre l’augmentation de la précarisation des vies.
      Soyons nombreux pour refuser de laisser faire, et pour construire de nouveaux droits.

      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7352