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  • Malakoff Mederic /assurance retraite : du public au privé à la plus grande joie de la famille Sarkozy ? - Le Blog Finance
    http://www.leblogfinance.com/2014/07/malakoff-mederic-assurance-retraite-du-public-au-prive-a-la-plus-gran

    Souvenez-vous … C’était en octobre 2010 … Alors qu’une bonne partie de la France était dans la rue pour s’insurger contre le passage de l’âge minimum de la retraite à 62 ans … les flashs publicitaires diffusés à l’heure des plus grandes écoutes nous vantaient les mérites de la société Malakoff Mederic.

    Cela avait au moins le mérite d’être clair : quand Sarkozy – Nicolas – faisait « frissonner » à sa manière les Français en laissant craindre qu’ils devront travailler plus – longtemps – pour avoir une retraite décente, Sarkozy – Guillaume – tentait de récupérer l’argent qu’il nous reste … pour que nous le placions dans sa société, laquelle – oh coïncidence – vend de l’épargne retraite … Le monde est parfois si petit ….

    Rappelons à toutes fins utiles qu’à cette date, Aviva, sixième assureur mondial, estimait que les 27 pays de l’Union Européenne devraient trouver 1.900 milliards d’euros pour assurer une « retraite décente » à ses citoyens qui prendront leur retraite entre 2011 et 2051. Dont 243 milliards pour la France. Selon ladite société, le Français moyen devrait épargner 8 000 euros par an pour compléter sa retraite future.

    Mais comme souvent, le malheur des uns pourrait faire le bonheur des autres et plus particulièrement des assureurs.......

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    En effet, quelques amendements intégrés discrètement dans le texte de la nouvelle loi sur les retraites allaient permettre de développer les « plans d’épargne collectifs pour la retraite » (PERCO) et les « plans d’épargne-retraite populaire » (PERP).

    Une manière comme une autre – ou presque –

    de transférer des fonds du système par répartition vers la capitalisation individuelle

    et une opportunité, pour les assureurs, qui multiplient les offres d’assurance retraite par capitalisation.

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    #malakoff_médéric
    #retraite
    #sarkozy

  • La généreuse retraite chapeau des dirigeants de Pôle emploi
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/03/22/la-genereuse-retraite-chapeau-des-dirigeants-de-pole-emploi_4387735_823448.h

    Pas de préretraite pour les dirigeants de Pôle emploi, mais une généreuse retraite chapeau. Un accord entré en vigueur le 1er mars entérine l’existence d’une « retraite supplémentaire » pour 136 cadres dirigeants de l’organisme, notamment les directeurs régionaux. Les retraites chapeaux, fréquentes dans les grandes entreprises privées, sont rarissimes dans le public. A Pôle emploi, elles sont un héritage des Assedic, mais ont été maintenues après la fusion avec l’ANPE en 2009.

    En échange d’une surcotisation de 4,5 % du salaire, payée pour moitié-moitié par le cadre dirigeant et par l’organisme, les hauts responsables de l’organisme bénéficient d’une rente pour leur retraite. Pôle emploi refuse de donner les montants moyens des surpensions versées et le coût total du fonds de pension, géré par l’assureur privé Malakoff Médéric.

    L’accord maintient par ailleurs une disposition encore plus généreuse pour les cadres dirigeants entrés aux Assedic avant 2001 et qui justifient d’au moins huit ans d’expérience dans cette fonction. Pôle emploi leur garantit chaque année une rente de 10 % du dernier salaire brut annuel en comptant les primes. Quarante dirigeants toujours en activité sont concernés.

    « ON N’EST PAS NON PLUS AU PSG »

    Là encore, ni le coût ni le montant moyen de la pension ne sont publiés par Pôle emploi. Mais, selon différentes sources, le salaire de base d’un cadre dirigeant est compris entre 90 000 et 130 000 euros brut par an. De quoi garantir, sur le papier, plus de 1 000 euros de « bonus » par mois.

    « Pour eux, c’est le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière. C’est hallucinant, estime Emmanuel M’hedbi, représentant du SNU, qui a refusé de signer l’accord. Au même moment, la direction ne concédait qu’une très faible augmentation au reste des salariés de Pôle emploi. Cela fait beaucoup pour certains et très peu pour les autres. »

    « Il s’agit d’une contrepartie aux obligations de mobilité élevées et au forfait horaire maximal appliqués à ces dirigeants. On n’est pas non plus au PSG », rétorque Philippe Berhault, au nom de la CFDT, signataire de l’accord. Cette surretraite serait parfaitement légale en raison du statut hybride de Pôle emploi, mi-public, mi-privé.