company:new york times

  • Dans le tourbillon des “Fake-News”
    http://www.dedefensa.org/article/dans-le-tourbillon-des-fake-news

    Dans le tourbillon des “Fake-News”

    On ne s’attardera pas trop à commenter cet article pompeux et majestueux du New York Times (NYT), qui parle de lui-même dans le mode gémissant du “c’est pas d’jeu”. Il y a eu l’annonce d’un filtre vertueux que Facebook, sous la houlette entraînante du babyllionnaire Zuckenberg, allait établir pour freiner sinon discréditer le courant des Fake-News (les nouvelles sans estampille-Système, soupçon-antiSystème). (Voir Madsen et Engdahl.) Soudan, le NYT, qui fait bien entendu partie de la bande, s’aperçoit que ces cochons de “conservateurs” et autres “trumpistes” se servent de l’expression Fake-News pour l’appliquer à tout ce qui est presse-Système et autres de la même basse-cours ! Retournent le Fake contre les Faking-people ! Ainsi discréditent-ils, les Deplorable, le fondement (...)

  • Une façon de voir le rapport de force en Syrie, généralement présenté sous l’angle d’un immense déséquilibre, d’un manque de soutien à une rébellion plus ou moins livrée à elle-même…

    (1) le budget militaire de la Syrie pour 2011, selon les estimations, était de 1,8 à 2,5 milliards de dollars ;

    (2) Dès 2012, la CIA organise, avec de l’argent Séoudien, le soutien à la rébellion, à hauteur de « plusieurs milliards de dollars » :
    https://seenthis.net/messages/453211

    (3) Depuis 2013, la CIA a un programme, en propre, d’armement et d’entraînement des « rebelles » en Syrie à hauteur de 1 milliard par an :
    https://seenthis.net/messages/380589

    (4) Mi-2013, le FT estimait les « dépenses » du Qatar en Syrie à au moins 1,5 milliards de dollars par an, et plus encore pour l’Arabie séoudite :
    https://seenthis.net/messages/139356

    (5) Le Pentagone avait un budget de 500 millions de dollars pour l’année 2015 seule :
    http://foreignpolicy.com/2016/03/18/pentagon-wasted-500-million-syrian-rebels

    On ne sait pas à quelle hauteur sont intervenus d’autres pays (par exemple la France a reconnu avoir violé l’embargo européen sur l’envoi d’armes en Syrie en 2012), ou d’autres services (le Pentagone avant 2015 par exemple).

    Ce qui fait qu’on peut estimer, de manière tout à fait crédible (sur la base de sources « reconnues » que sont le Financial Times, le New York Times et le Washington Post), que les investissements étrangers dans l’armement et l’entraînement de la rébellion syrienne ont été au moins équivalents au budget de la défense syrienne du début de la guerre.

    Une remarque : il est assez évident que, avec l’escalade du conflit, le budget militaire syrien a explosé, puis que l’intervention directe russe a encore changé l’équation (un article estimait le coût de la première année d’intervention russe en Syrie à 800 millions de dollars). Mais cette histoire de budget me semble tout de même extrêmement parlante. Je m’explique : le budget militaire de la France, à la même époque, tourne autour de 60 milliards de dollars. Imaginons que, pour une raison quelconque, une rébellion éclate dans le pays, et que des pays étrangers se mettent à l’armer et à la financer, à hauteur d’environ 60 milliards de dollars par an. Assez évidemment, dans les années qui suivent, le budget français va augmenter dans des proportions énormes, et le pays fera appel à, disons, l’armée de son allié américain. De fait, la comparaison directe avec le budget initial ne donnera pas une idée précise du rapport de force durant le conflit, mais constituera tout de même un ordre d’idée éclairant : et c’est là que je veux en venir, personne n’osera prétendre que la rébellion financée à de tels niveaux était désargentée, combattant en tongues, « abandonnée », et que le rapport était totalement déséquilibré.

    • Je te rappelle comment Florence Aubenas décrivait, mi 2012, cette fragile armée en tongues munie de quelques pauvres armes antichars :
      http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/07/23/a-alep-en-syrie-mais-c-est-la-revolution_1737028_3218.html

      Alep est à moins de 20 km mais on roule pendant plus d’une heure dans la nuit pour y entrer, convoi fragile de combattants, tout juste munis de quelques pauvres armes antichars et rien contre les hélicoptères. La révolution – comme l’appellent ici ses partisans – n’est pas de celles qui se racontent dans les livres d’histoires, du moins jusqu’ici. Rien de spectaculaire ou d’éclatant : ni prise de la Bastille ni déferlement populaire qui submergerait la ville. Elle avance à petits pas, en claquettes et tee-shirt, façon camouflage troué, de succès modestes en débandades cuisantes, portée par la certitude inébranlable en sa victoire.

    • Ces budgets comparés nous procure une approche du niveau de criminalité. Crimes a imputer à qui ?
      C’est à dire que sans cet afflux financier - qui sera pour notre part financé par le contribuable - le nombre de tués en Syrie ne serait certainement pas celui que l’on connait actuellement.
      Évidemment, on peut supposer que le pouvoir n’aurait pas traité les syriens qui ont choisi la rébellion armée, avec douceur, bien entendu.
      Mais il n’y aurait pas eu, à coup sûr, cette escalade.
      La France a une lourde responsabilité. Ses dirigeants devraient être poursuivis.

    • Il faudrait ajouter l’arme silencieuse mais dont la population est la première victime. Arme considérée dans des rapports indépendants :

      « les sanctions économiques imposées à la Syrie sont considérées comme les plus dures jamais décidées contre un pays. »

      L’efficacité des sanctions économiques imposées à la Syrie en question
      Décryptage Scarlett HADDAD

      http://www.lorientlejour.com/article/978618/lefficacite-des-sanctions-economiques-imposees-a-la-syrieen-question.

    • Troisième couche :

      Le produit des pillages par les terroristes, en zone occupée... vente de pétrole, pièces archéologiques, économies des familles...J’en passe et des meilleures. Ça se compte certainement aussi en milliards.

  • Prix Nobel de l’hypocrisie - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/prix-nobel-de-l-hypocrisie.html

    Lorsque le prix Nobel de la Paix fut décerné en 1906 à Theodore Roosevelt (président des États-Unis de 1901 à 1909), le New York Times commenta ainsi la nouvelle :
    « Un large sourire illumina le visage du globe quand le prix a été attribué … au citoyen le plus belliqueux des États-Unis » [1].

    Theodore Roosevelt et la diplomatie du « gros bâton » « Parle doucement et porte un gros bâton » (2 septembre 1901)
    Environ un siècle plus tard, un journaliste du même New York Times se questionnait :
    « Alors, que pensez-vous du président Obama remportant le prix Nobel de la paix ? Je suis perplexe […]. Qu’a-t-il fait ? […] il me semble que cela aurait été logique d’attendre et de donner à Obama le prix Nobel de la paix dans sa huitième année en poste, après qu’il ait effectivement fait la paix quelque part » [2].
    Il s’agissait bien sûr du prix Nobel de la Paix attribué au président Barack Obama en 2009 « pour ses efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie et la coopération internationale entre les peuples ».
    Tout ça, neuf mois à peine après son élection ? Comment était-ce possible ?
    Du haut des huit ans années écoulées – et à des années-lumière du ronflant « Yes, we can ! » -, on peut effectivement contempler l’étendue de la paix qu’il a contribué à créer et à disséminer dans le monde arabe.
    Un monde arabe ruiné par une saison funeste qu’il a contribué à créer et qu’on a fallacieusement baptisée « printemps » [3].
    Un monde arabe saigné, éventré, étripé et dont le sang de ses citoyens graffitent les décombres et arrose les champs.
    Un monde arabe hanté par des créatures barbues coupeuses de têtes, friandes de chair humaine et annihilatrices d’espoir.
    Un monde arabe devenu le théâtre de la plus grande transhumance humaine depuis la seconde guerre mondiale [4].
    Un monde arabe où les tensions religieuses ont été nourries, attisées et exacerbées : musulmans contre chrétiens, sunnites contre chiites et sunnites contre sunnites.
    Un monde arabe dont les citoyens vivant en Occident endurent les affres d’une islamophobie nauséabonde, la pire de l’histoire contemporaine.
    Au fait, ce n’est pas Obama qui avait fait ces déclarations pompeuses dans son « fameux » discours du Caire ?
    « Je suis venu chercher un nouveau commencement entre les États-Unis et les musulmans du monde entier ».
    Et aussi :
    « Les peuples du monde peuvent vivre ensemble en paix […] cela doit être notre travail, ici sur Terre » [5].

    Barack Obama : le discours du Caire (4 juin 2009)
    Mais qui est donc censé être récompensé par le prix Nobel de la Paix ? Le testament d’Alfred Nobel est pourtant clair :
    « Une personne qui aura accompli le plus grand et le meilleur travail pour la fraternité entre nations, pour l’abolition ou la réduction des forces armées et pour la tenue et la promotion de congrès pour la paix » [6].
    Comment le comité Nobel peut prétendre qu’Obama a œuvré dans la promotion de la paix alors qu’il venait d’être élu ? Était-ce un prix pour des actions futures que ce comité aurait vues dans une boule de cristal norvégienne ? Si c’est le cas, ce comité doit impérativement relire le testament d’Alfred Nobel ou, du moins, changer de boule.
    En effet, la cristallomancie ne leur a-t-elle pas révélé que, chaque mardi, Obama décide personnellement quelles personnes doivent être liquidées à l’aide de drones [7] ? Et que la majorité des victimes de ces « mardis de la mort » sont des cibles civiles [8] ?
    Certes Obama a détendu l’atmosphère avec l’Iran et a réchauffé les relations diplomatiques avec Cuba.
    Par contre, il a fortement contribué à recréer un climat de néo-Guerre froide avec la Russie avec tout ce que cela peut comporter comme dangers à l’échelle planétaire. En effet, le rôle actif de son administration dans l’aide aux néonazis ukrainiens lors des évènements dramatiques de l’Euromaïdan a permis la réussite d’un coup d’état en règle en Ukraine [9].
    Cet épisode de flagrante ingérence étasunienne n’est, au demeurant, que le remake sanglant d’une certaine « révolution orange » de l’époque d’un célèbre « pacifiste » américain nommé G.W. Bush. Un président malchanceux qui n’a « malheureusement » pas été honoré par le comité Nobel bien qu’il ait assidûment œuvré dans la destruction de quelques pays musulmans sans oublier ses remarquables efforts dans la popularisation du lancer de chaussures.
    À chacun sa « révolution ».
    Il va sans dire que la déstabilisation de l’Ukraine, pays limitrophe de la Russie – et avec laquelle elle partage des liens historiques, culturels et économiques -, a eu pour effet de perturber sérieusement toute la géopolitique de la région et de créer des tensions entre l’Europe et Moscou.
    À ce sujet, le journaliste australien John Pilger mentionne que :
    « L’administration Obama a fabriqué plus d’armes nucléaires, plus de têtes nucléaires, plus de systèmes de vecteurs nucléaires, plus de centrales nucléaires. Les dépenses en têtes nucléaires à elles seules ont plus augmenté sous Obama que sous n’importe quel autre président américain » [10].
    Avant d’ajouter :
    « Au cours des dix‐huit derniers mois, la plus grande concentration de forces militaires depuis la seconde Guerre Mondiale — opérée par les USA — a lieu le long de la frontière occidentale de la Russie. Il faut remonter à l’invasion de l’Union Soviétique par Hitler pour trouver une telle menace envers la Russie par des troupes étrangères » [11].
    Dans le conflit palestinien, les promesses et les attentes étaient immenses. Le premier président noir des États-Unis, affublé de l’auréole des saints et drapé d’un incommensurable charisme médiatique, ne pouvait rester indifférent au sort des Palestiniens dont on a spolié la Terre et bafoué les droits les plus élémentaires. Il se devait d’agir, surtout après son « célèbre » discours du Caire :
    « Pendant des dizaines années, il y a eu une impasse […]. […] la seule solution pour répondre aux aspirations des deux côtés passe par deux États […]. C’est pourquoi j’ai l’intention de rechercher personnellement cette solution, avec toute la patience que la tâche requiert. Les obligations que les parties ont contractées dans le cadre de la feuille de route sont claires. Pour que la paix advienne, il est temps pour elles – et pour nous tous – de prendre nos responsabilités » [12].
    Obama a tellement pris ses responsabilités au sérieux qu’il est probablement le président américain qui a fait le moins d’efforts pour résoudre le problème palestinien. Pendant ses deux mandats successifs, la colonisation des terres palestiniennes a continué de plus belle et pas moins de deux massacres ont été perpétrés par Israël dans la bande de Gaza. Des milliers de morts et un désastre humanitaire en direct dans tous les médias « mainstream » sans que cela ne fasse sourciller le locataire de la Maison Blanche.
    Écoutons ce que dit Alain Franchon sur ce chapitre :
    « Dans ce conflit, les États-Unis disaient assurer, depuis vingt-six ans, le rôle d’« honnête intermédiaire ». C’en est fini de cette ambition. La présidence de Barack Obama aura entériné un mouvement amorcé depuis les années 1990 : Washington abandonne, de facto ». […] La position de départ de l’Amérique a changé. Elle se refuse a priori à la moindre contrainte sur Israël » [13].
    Pis encore. Juste avant la fin de son deuxième et dernier mandat, il vient de faire un splendide cadeau à Israël en guise de félicitations pour leur excellent travail de nettoyage ethnique et de colonisation efficace et continue de la Palestine : une aide militaire sans précédent de 38 milliards de dollars sur 10 ans [14] !
    Plus de morts, plus de colonisation, plus de haine…
    Mais pouvait-on s’attendre à mieux de la part de ce président ? Que nenni. Dans un article publié le 20 janvier 2009, jour de sa première investiture, j’écrivais, à propos de son programme :
    « Dans le chapitre de la politique étrangère du président Obama consacré à l’État Hébreu, le titre est éloquent, voire racoleur : « Barack Obama et Joe Biden : un solide dossier de support à la sécurité, la paix et la prospérité d’Israël « . Parmi les actions de la nouvelle présidence, on peut lire : assurer un solide partenariat USA-Israël, soutenir le droit à l’autodéfense d’Israël et soutenir une assistance étrangère à Israël. Dans les détails du dernier point, on peut lire que le président Obama et son adjoint s’engagent à toujours fournir l’aide annuelle dans le domaine militaire et l’assistance économique à Israël. Ils recommandent fortement l’augmentation des budgets et appellent à poursuivre la coopération avec Israël dans le développement des missiles de défense »[15]
    Promesses tenues, n’est-ce pas ?
    Dans le dossier libyen, alors qu’une solution pacifique était à portée de main, Obama a opté, de concert avec sa secrétaire d’État Hillary Clinton, pour l’élimination de Kadhafi et la dévastation totale de la Libye [16].
    « We came, we saw, he died ! »
    C’est ainsi qu’elle s’était esclaffée à l’annonce du sordide lynchage du chef libyen, avec un gloussement de bonheur et des yeux pétillants de joie [17].

    Réaction de Hillary Clinton à l’annonce de la mort de Kadhafi
    En sous-traitant la destruction de la Libye avec ses alliés européens et arabes du Golfe, l’administration américaine a non seulement provoqué la mort de milliers de Libyens, mais a réussi à transformer ce pays naguère prospère en une contrée où règne le chaos et où sévissent des hordes de djihadistes islamistes. Et comme dans le cas de l’Ukraine, l’instabilité générée en Libye a métastasé dans toute la région, affectant durablement de nombreux pays africains voisins [18].
     

    (Libye) sous les décombres
    La « printanisation » de la Syrie représente sans aucun doute le summum de la politique « pacifiste » du président Obama. Initiée par de manifestations non-violentes d’apparence spontanée, la révolte populaire de la rue syrienne a été méticuleusement concoctée par des organismes américains d’« exportation » de la démocratie [19]. Elle s’est rapidement métamorphosée en guerre civile, la plus effroyable de ce début de siècle.
    Et les chiffres de ce pays ruiné sont éloquents : près d’un demi-million de morts [18], plus de 50 % de la population déplacée dont presque 5 millions ont fui à l’étranger [21].
    Selon de récentes données de la Commission européenne :
    « Les réfugiés syriens constituent désormais la plus importante population de réfugiés au monde issue d’un même pays sur une même génération » [22].
    D’après le Washington Post, la CIA dépense pas moins d’un milliard de dollars par an pour armer et entraîner les rebelles syriens [21]. De nombreux témoignages et enquêtes montrent que l’administration américaine aide les « coupeurs de gorges » et « dévoreurs de cœurs » djihadistes dans le but de renverser le gouvernement syrien [24, 25].

    Des djihadistes syriens dans une tente fournie par l’USAID
    Pour les rendre plus « sympathiques » aux yeux de l’opinion publique, des spécialistes de relations publiques ont été chargés de leur donner un look « respectable ». Ainsi, par exemple, les médias du monde entier nous ont inondés d’images de sauveteurs héroïques, risquant leurs vies pour sauver celles de leurs concitoyens bombardés par l’aviation syrienne. Ces « héros », reconnaissables à leurs casques blancs – les « White Helmets » – sont devenus les vedettes d’un film documentaire produit en leur honneur par Netflix [26]. Ils ont même été proposés au prix Nobel de la Paix par des stars américaines comme George Clooney, Ben Affleck, Daniel Craig ou Justin Timberlake [27]. Rien que ça.

    Les « White Helmets » : les dessous de l’histoire
    Dans deux remarquables articles, le journaliste Max Blumenthal démonte toute la machine de propagande qui se cache derrière les « White Helmets » [28, 29]. Ces « téméraires » sauveteurs ne sont en réalité que des djihadistes casqués, financés par l’« United States Agency for International Development » (USAID), le plus important des organismes américains d’« exportation » de la démocratie [30]. Un document du département d’État datant du 27 avril 2016 révèle que cet organisme a financé les « White Helmets » à hauteur de 23 millions de dollars [31]. Une petite partie du magot d’environ 340 millions de dollars prévu par USAID pour « soutenir les activités qui poursuivent une transition pacifique vers une Syrie démocratique et stable » [32].
    Un des plus grands succès des spécialistes de relations publiques travaillant avec les rebelles syriens est l’affaire du « petit garçon sur le siège orange ». Il s’agit de la photographie esthétiquement émouvante d’un petit garçon syrien de cinq ans nommé « Omran Daqneesh ». La photo, qui a fait le buzz sur Internet, a été aussi largement diffusée dans les médias « mainstream ». Elle montre un enfant assis sur le siège orange d’une ambulance, couvert de poussière, le visage ensanglanté et le regard hagard. L’enfant aurait été extrait des décombres d’un quartier de la ville d’Alep par les « White Helmets ».

    Omran Daqneesh à la une du New York Times (19 août 2016)
    La photographie est si poignante qu’elle a fait réagir un enfant américain de six ans, Alex, qui a écrit au président Obama en personne. Il lui demanda de faire le nécessaire pour ramener le petit Omran aux États-Unis afin de l’accueillir dans sa maison et partager avec lui ses jouets et ceux de sa sœur.
    Ah ! Les beaux sentiments des jeunes enfants ! Aussi beaux que la photo du petit Omran ! Si beaux que la lettre a été publiée in extensosur le site de la Maison Blanche accompagnée d’une vidéo du petit Alex [33]. L’écriture hésitante du jeune américain, puérile et appliquée, a fait craquer la blogosphère, autant que la photo du « petit garçon sur le siège orange ».

    Alex écrit à Obama (21 septembre 2016)
    Mais c’est en s’intéressant à la personne qui a photographié le jeune syrien blessé que l’histoire devient croustillante. Le photographe est un certain Mahmoud Raslan qui travaille avec l’AMC (Aleppo Media Center). Selon certains observateurs de la scène syrienne, l’AMC est financé par le gouvernement des États-Unis, mais aussi par celui de la France et de la Grande-Bretagne [34].
    Le plus dramatique, c’est que Mahmoud Raslan ne cache pas sa sympathie pour des djihadistes barbares, en particulier ceux du groupe d’Al Zinki [35].
    Ce groupe de rebelles qui a été accusé par Amnesty International d’enlèvements, de tortures et d’exécutions sommaires [36].
    Ces mêmes rebelles qui ont égorgé, quelques semaines plus tôt, un enfant de douze ans et qui ont poussé l’horreur jusqu’à se filmer en train de commettre leur abominable forfait [37], crime horrible qui n’a pas connu le même battage médiatique que celui du petit Omran sauvé par les « White Helmets ».
     

    Omran Daqneesh : les dessous de l’histoire
    Ces mêmes rebelles que les États-Unis financent, arment et dont ils payent les salaires par l’intermédiaire du MOM (Centre d’opérations commun) [38, 39].
    Y a-t-il eu des lettres écrites au président Obama pour dénoncer le comportement bestial de ces rebelles ? Des missives pour pleurer le jeune garçon décapité ? La réponse est, bien sûr, négative.
    La Maison Blanche a largement médiatisé la lettre du petit Alex. Obama l’a lue dans son discours devant les dirigeants du monde entier lors du sommet sur les réfugiés qui s’est tenu à l’ONU, le 20 septembre dernier. Il a ensuite posté le message suivant sur sa page Facebook :
    « Ce sont les paroles d’un garçon de 6 ans : un jeune enfant qui n’a pas appris à être cynique, suspicieux, ou à avoir peur des autres en raison de là d’où ils viennent, de quoi ils ont l’air ou de comment ils prient. […] Imaginez à quoi le monde ressemblerait si nous étions tous comme Alex » [40].
     

    Obama parle d’Alex à l’ONU (20 septembre 2016)
    Ce fut « un très joli coup de com’ » selon certains [39]. C’est le moins qu’on puisse dire car s’il est vrai que la vérité sort de la bouche des enfants, elle sort rarement de celle des adultes.
    Surtout de celle d’un adulte qui est à la tête du pays le plus puissant du monde et qui a le pouvoir de mettre fin au malheur des « Omran » ou au drame des « Aylan » [42].
    Mais au lieu de cela, il continue à financer, soutenir et provoquer les malheurs et les drames.
    Le petit Alex devrait savoir que pendant les deux mandats du président Obama, des centaines d’« Aylan » et des milliers d’« Omran » palestiniens ont été victimes des bombes israéliennes sans que cela puisse soulever la moindre indignation de l’administration américaine.
    Que des centaines d’« Aylan » et d’ « Omran » yéménites souffrent tous les jours le martyre sous des bombes fournies par les États-Unis à l’Arabie Saoudite, son fidèle allié, pays belliciste et moyenâgeux [43]. Avec des milliers de morts, dont le tiers est des enfants, « l’horreur au Yémen révèle l’hypocrisie meurtrière des exportateurs d’armes tels que la Grande-Bretagne et les États-Unis » [44]. Malgré tout cela, l’administration Obama n’a jamais cessé d’aider l’industrie de la mort saoudienne :
    « L’administration Obama a réalisé plus de 110 milliards $ de transactions d’armes avec la monarchie saoudienne. L’armée américaine continue de ravitailler les avions de la coalition et de fournir des renseignements et les responsables américains et britanniques ont physiquement rencontré les Saoudiens qui bombardent [le Yémen] » [45].
    Dans un éditorial du New York Times intitulé « Les États-Unis sont complices dans le carnage au Yémen », on peut lire :
    « Les experts [américains] disent que la coalition [dirigée par l’Arabie Saoudite] serait clouée au sol sans le soutien de Washington » [46].

    Scène du Yémen actuel
    On devrait aussi présenter à Alex l’illustre Madeleine Albright, l’ancienne secrétaire d’État américaine qui avait déclaré que la mort des 500 000 enfants irakiens à cause de l’embargo américain était un prix « qui en valait la peine » [47].

    Madeleine Albright et les 500 000 enfants irakiens (12 mai 1996)
    Et pourquoi ne pas lui mentionner aussi, en passant, que le président à qui il a écrit sa belle lettre a récompensé Mme Albright en lui décernant, en 2012, la « Médaille présidentielle de la Liberté » [48], la plus haute distinction civile des États-Unis ?
     
    On ne peut qu’être d’accord avec le Washington Post sur le point suivant :
    « En tant que président, les plus grands moments d’Obama ont souvent été des allocutions » [49]
    Du discours du Caire (juin 2009) à celui de l’ONU (septembre 2016), la présidence d’Obama n’a été qu’un vulgaire déplacement d’air qui cache des drones tueurs, des guerres froides, des printemps véreux et des barbus sanguinaires.
    C’est probablement pour cette raison que l’ancien directeur de l’Institut Nobel norvégien a déclaré que :
    « Barack Obama s’est montré indigne de son prix depuis qu’il l’a reçu » [50].
    Il est évident que l’échec cuisant de sa protégée, Hillary Clinton, aux récentes élections présidentielles américaines est un flagrant désaveu de sa politique belliqueuse et destructive qu’il a soigneusement cultivée huit années durant.
    Mais en mêlant l’innocence des petits Omran et Alex à sa gestion calamiteuse des affaires du monde, le seul prix Nobel qui devrait être officiellement décerné à Obama après ses deux mandats est celui, bien mérité, de l’hypocrisie professionnelle.
    Par Ahmed Bensaada | 18 Novembre 2016

  • John Pilger : Au coeur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/preview

    Le grand journaliste australien John Pilger, qui vient d’interviewer Julian Assange nous livre ici une critique du rôle des médias occidentaux au vitriol (Bertrand)

    Au cœur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump
     

    John Pilger
    Le journaliste américain Edward Bernays, est souvent décrit comme l’homme qui a inventé la propagande moderne.

    Neveu de Sigmund Freud, pionnier de la psychanalyse, c’est Bernays qui a inventé le terme « relations publiques » comme un euphémisme pour dire "manipulations et tromperies".

    En 1929, il a persuadé les féministes de promouvoir les cigarettes pour les femmes en s’affichant en train de fumer pendant la New York Easter Parade - comportement alors considéré comme outrancier. Une féministe, Ruth Booth, a déclaré, « Femmes ! Allumez un autre flambeau de la liberté ! Luttez contre un autre tabou sexuel !"

    L’influence de Bernays s’est étendue bien au-delà de la publicité. Son plus grand succès a été le rôle qu’il a joué pour convaincre le public américain de se joindre au massacre de la Première Guerre mondiale. Le secret, disait-il, était « l’ingénierie du consentement » de la population de façon à la "contrôler et [l’]enrégimenter selon notre volonté sans qu’elle le sache".

    Il a décrit cela comme « le vrai pouvoir de décision dans notre société" et l’a appelé le « gouvernement invisible ».

    Aujourd’hui, le gouvernement invisible n’a jamais été plus puissant et aussi peu compris. Dans ma carrière en tant que journaliste et cinéaste, je n’ai jamais vu la propagande s’insinuer dans nos vies comme elle le fait maintenant sans être contestée .

    Imaginez deux villes. Toutes les deux sont en état de siège par les forces du gouvernement de leur pays. Les deux villes sont occupées par des fanatiques, qui commettent des atrocités, comme décapiter les gens.

    Mais il y a une différence essentielle. Dans un des deux sièges, les soldats du gouvernement sont décrits comme des libérateurs par les journalistes occidentaux embarqués avec eux, qui relatent avec enthousiasme leurs batailles et leurs frappes aériennes. Il y a en première page des photos de ces héroïques soldats faisant le V de la victoire. Il est peu fait mention de victimes civiles.
     

    Alep (Avant/Après)
    Dans la deuxième ville - dans un pays voisin - se passe presque exactement la même chose. Les forces gouvernementales assiègent une ville contrôlée par la même espèce de fanatiques.

    La différence est que ces fanatiques sont pris en charge, fournis et armés par « nous » - par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Ils ont même un centre de médias qui est financé par la Grande-Bretagne et les USA.

    Une autre différence est que les soldats gouvernementaux qui assiègent cette ville sont les méchants, condamnés pour avoir agressé et bombardé la ville - ce qui est exactement ce que les bons soldats font dans la première ville.

    Déroutant ? Pas vraiment. Tel est le double standard de base qui est l’essence même de la propagande. Je parle, bien sûr, du siège actuel de la ville de Mossoul par les forces gouvernementales de l’Irak, qui sont soutenues par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne et du siège d’Alep par les forces gouvernementales syriennes, soutenues par la Russie. L’un est bon ; l’autre est mauvais.

    Ce qui est rarement signalé est que ces deux villes ne seraient pas occupées par des fanatiques et ravagées par la guerre si la Grande-Bretagne et les États-Unis n’avaient pas envahi l’Irak en 2003. Cette entreprise criminelle a été lancé sur la base de mensonges étonnamment semblables à la propagande qui déforme maintenant notre compréhension de la guerre civile en Syrie.

    Sans ce roulement de tambour de la propagande déguisé en information, ni le monstre ISIS [Daech - NDT] ni Al-Qaida, ni al-Nusra, ni les autres bandes djihadistes ne pourraient exister, et le peuple de Syrie n’aurait pas besoin de se battre pour sa survie aujourd’hui.

    Certains se souviennent en 2003 de la succession de journalistes de la BBC se tournant vers la caméra et nous disant que le choix de Blair pour ce qui s’est révélé être le crime du siècle était "justifié". Les réseaux de télévision américains ont produit la même validation pour George W. Bush. Fox News a rameuté Henry Kissinger pour s’enthousiasmer sur les preuves fabriquées par Colin Powell.

    La même année, peu de temps après l’invasion, j’ai filmé une interview à Washington avec Charles Lewis, le journaliste d’investigation américain renommé. Je lui ai demandé, "Qu’est-ce qui se serait passé si les médias les plus libres du monde avaient sérieusement remis en question ce qui s’est avéré être de la propagande grossière ?"

    Il a répondu que si les journalistes avaient fait leur travail, "il y a une très, très forte chance que nous ne serions pas allés à la guerre en Irak".

    Ce fut une déclaration choquante, et qui fut confirmée par d’autres journalistes célèbres à qui je posais la même question - Dan Rather de CBS, David Rose de The Observer ainsi que des journalistes et producteurs de la BBC, qui ont souhaité rester anonymes.
     

     
    En d’autres mots, si les journalistes avaient fait leur travail, s’ils avaient contesté et étudié la propagande au lieu de l’amplifier, des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants seraient encore en vie aujourd’hui, et il n’y aurait pas d’ISIS et aucun siège d’Alep ou de Mossoul.

    Il n’y aurait eu aucune atrocité dans le métro de Londres le 7 Juillet 2005. Il n’y aurait eu aucune fuite de millions de réfugiés ; il n’y aurait pas de camps de misère.

    Lorsque l’atroce acte terroriste a eu lieu à Paris en Novembre dernier, le président François Hollande a immédiatement envoyé des avions pour bombarder la Syrie - et plus de terrorisme s’en est suivi, de façon prévisible, comme le produit de la grandiloquence de Hollande sur la France « en guerre » et « ne montrant aucune pitié". Que la violence d’État et la violence djihadiste s’alimentent mutuellement est une vérité dont aucun dirigeant national n’a le courage de parler.

    "Lorsque la vérité est remplacée par le silence", disait le dissident soviétique Yevtushenko, "le silence est un mensonge."

    L’attaque contre l’Irak, l’attaque contre la Libye, l’attaque contre la Syrie se sont produites parce que le leader de chacun de ces pays n’a pas été une marionnette de l’Occident. Le dossier d’un Saddam ou d’un Kadhafi en matière de droits de l’homme était sans importance. Ils n’ont pas obéit aux ordres et n’ont pas abandonné le contrôle de leur pays.

    Le même sort attendait Slobodan Milosevic après qu’il ait refusé de signer un « accord » qui exigeait l’occupation de la Serbie et sa conversion à une économie de marché. Son peuple a été bombardé, et il a été poursuivi à La Haye. Ce genre d’indépendance est intolérable.

    Comme WikiLeaks l’a révélé, ce ne fut que lorsque le dirigeant syrien Bachar al-Assad en 2009 a rejeté un oléoduc, qui devait traverser son pays en provenance du Qatar vers l’Europe, qu’il a été attaqué.

    A partir de ce moment, la CIA a planifié de détruire le gouvernement de Syrie à l’aide des fanatiques djihadistes - les mêmes fanatiques qui tiennent actuellement les habitants de Mossoul et de l’Est d’Alep en otage.

    Pourquoi n’est-ce pas dans les journaux ? L’ancien fonctionnaire du Foreign Office britannique Carne Ross, qui était responsable des sanctions opérationnelles contre l’Irak, m’a dit : « soit nous nourrissions les journalistes factoïdes avec des renseignements aseptisés, soit nous les mettions au congélateur. Voilà comment cela fonctionnait. ».

    Le client médiéval de l’Occident, l’Arabie Saoudite - à laquelle les Etats-Unis et la Grande-Bretagne vendent pour des milliards de dollars d’armement - est en train, en ce moment-même, de détruire le Yémen, un pays si pauvre que, dans le meilleur des cas, la moitié des enfants y souffrent de malnutrition.

    Regardez sur YouTube et vous verrez le genre de bombes massives - "nos" bombes - que les Saoudiens utilisent contre des villages pauvres et poussiéreux, contre des mariages et des funérailles.

    Les explosions ressemblent à de petites bombes atomiques. Les lanceurs de ces bombes en Arabie Saoudite travaillent côte à côte avec des officiers britanniques. Ce fait n’est pas évoqué au journal du soir.

    La propagande est plus efficace quand notre consentement est fabriqué par des gens avec une excellente éducation - Oxford, Cambridge, Harvard, Columbia - et qui font des carrières à la BBC, au Guardian, au New York Times, au Washington Post.

    Ces organismes sont considérés comme des médias libéraux. Ils se présentent comme éclairés, tribuns progressistes du zeitgeist moral. Ils sont anti-racistes, pro-féministes et pro-LGBT.

    Et ils aiment la guerre.

    Alors qu’ils plaident pour le féminisme, ils soutiennent les guerres rapaces qui nient les droits d’innombrables femmes, y compris leur droit à la vie.

    En 2011, la Libye, un Etat moderne, a été détruite sous prétexte que Mouammar Kadhafi était sur le point de commettre un génocide contre son propre peuple. Ce fut répété sans interruption dans tous les médias ; et pourtant il n’y avait aucune preuve. C’était un mensonge.

    En fait, la Grande-Bretagne, l’Europe et les États-Unis voulaient ce qu’ils aiment à appeler un « changement de régime » en Libye, le plus grand producteur de pétrole en Afrique. L’influence de Kadhafi sur le continent et, surtout, son indépendance était intolérable.

    Donc, il a été assassiné d’un coup de poignard dans le dos par des fanatiques, soutenus par l’Amérique, la Grande-Bretagne et la France. Hillary Clinton a applaudi sa mort horrible devant la caméra, en déclarant, « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort !"

    La destruction de la Libye a été un triomphe médiatique. Alors que les tambours de guerre résonnaient, Jonathan Freedland écrivit dans le Guardian : "Bien que les risques soient bien réels, l’argument en faveur d’une intervention reste fort."

    Intervention - quel mot poli et bénin du Guardian , dont la signification réelle, pour la Libye, fut la mort et la destruction.

    Selon son propre décompte, l’OTAN a lancé 9.700 "sorties de frappes" contre la Libye, dont plus d’un tiers étaient destinées à des cibles civiles. Elles comprenaient des missiles avec des ogives à l’uranium. Regardez les photos des décombres de Misrata et de Syrte, et les fosses communes identifiées par la Croix-Rouge. Le rapport de l’Unicef ​​sur les enfants tués dit, « la plupart [d’entre eux] ont en dessous de l’âge de dix ans".

    En conséquence directe, Syrte est devenue la capitale d’ISIS.

    L’Ukraine est un autre triomphe médiatique. Des journaux libéraux respectables tels que le New York Times, le Washington Post et le Guardian, et les radiodiffuseurs traditionnels tels que la BBC, NBC, CBS, CNN ont joué un rôle crucial dans le conditionnement de leurs téléspectateurs à accepter une nouvelle et dangereuse guerre froide.

    Tous ont déformé les événements en Ukraine pour faire croire à un acte maléfique accompli par la Russie, alors qu’en fait, le coup d’Etat en Ukraine en 2014 a été le travail des États-Unis, aidés par l’Allemagne et l’OTAN.

    Cette inversion de la réalité est tellement omniprésente que l’intimidation militaire de Washington envers la Russie n’est pas dans les journaux ; elle est effacée derrière une campagne de diffamation et de diabolisation du même genre que celle dans laquelle j’ai grandi pendant la première guerre froide. Une fois encore, les Ruskoffs viennent nous chercher des noises, dirigés par un nouveau Staline, que The Economist dépeint comme le diable.
     

    Un logo parlant : le glaive désigne clairement le pays ennemi
    La suppression de la vérité sur l’Ukraine est l’un des blackouts sur l’information les plus complets dont je me souvienne. Les fascistes qui ont conçu le coup d’Etat à Kiev sont de la même espèce que ceux qui ont soutenu l’invasion nazie de l’Union soviétique en 1941. De toutes les peurs au sujet de la montée de l’antisémitisme fasciste en Europe, aucun dirigeant ne mentionne jamais les fascistes en Ukraine - sauf Vladimir Poutine, mais il ne compte pas.

    Beaucoup dans les médias occidentaux ont travaillé dur pour présenter la population russophone ethnique de l’Ukraine comme des étrangers dans leur propre pays, comme des agents de Moscou, presque jamais comme des Ukrainiens souhaitant une Ukraine fédérale ni comme des citoyens ukrainiens résistant à un coup d’Etat orchestré depuis l’étranger contre leur gouvernement élu.

    Il y a là presque la joie d’esprit [en français dans le texte -NDT] d’une réunion de classe de bellicistes. Les batteurs de tambours du Washington Post qui incitent à la guerre contre la Russie sont les mêmes éditorialistes qui ont publié le mensonge selon lequel Saddam Hussein avait des armes de destruction massive.

    Pour la plupart d’entre nous, la campagne présidentielle américaine est un monstrueux spectacle médiatique, dans lequel Donald Trump est le méchant. Mais Trump est détesté par ceux qui ont le pouvoir aux États-Unis pour des raisons qui ont peu à voir avec son comportement odieux et ses opinions. Pour le gouvernement invisible de Washington, l’imprévisible Trump est un obstacle à sa conception de l’Amérique du 21eme siècle.

    Celle-ci consiste à maintenir la domination des États-Unis et à subjuguer la Russie, et, si possible, la Chine.

    Pour les militaristes à Washington, le vrai problème avec Trump est que, dans ses moments de lucidité, il ne semble pas vouloir une guerre avec la Russie ; il veut parler avec le président russe au lieu de le combattre ; et il dit qu’il veut parler avec le président chinois.

    Au cours du premier débat avec Hillary Clinton, Trump a promis de ne pas être le premier à introduire des armes nucléaires dans un conflit. Il a dit : « Je ne voudrais certainement pas être celui qui fait la première frappe. Une fois que l’alternative nucléaire se produit, tout est fini." Cela n’a pas fait la une des journaux.

    At-il vraiment voulu dire cela ? Qui sait ? Il se contredit souvent. Mais ce qui est clair est que Trump est considéré comme une grave menace pour le statu quo maintenu par la vaste machine de sécurité nationale qui fonctionne aux États-Unis, peu importe qui est à la Maison Blanche.

    La CIA veut qu’il soit battu. Le Pentagone veut qu’il soit battu. Les médias veulent qu’il soit battu. Même son propre parti veut qu’il soit battu. Il est une menace pour les dirigeants du monde - contrairement à Clinton, qui n’a laissé planer aucun doute sur le fait qu’elle est prête entrer en guerre avec la Russie et ses armes nucléaires et avec la Chine.

    Clinton a la formation, comme elle s’en vante souvent. En effet, son dossier est éprouvé. En tant que sénateur, elle a soutenu le bain de sang en Irak. Quand elle a été candidate contre Obama en 2008, elle a menacé de « totalement oblitérer » l’Iran. En tant que secrétaire d’Etat, elle a été complice de la destruction des gouvernements de Libye et du Honduras et mis en route la provocation de la Chine.

    Elle a promis de soutenir une zone d’exclusion aérienne en Syrie - une provocation directe à la guerre avec la Russie. Clinton pourrait bien devenir le président le plus dangereux des États-Unis de toute ma vie - une distinction pour laquelle la concurrence est féroce.

    Sans la moindre preuve, elle a accusé la Russie de soutenir Trump et de pirater de ses e-mails. Ces e-mails, publiés par WikiLeaks, qui nous disent que ce qu’affirme Clinton en privé, dans ses discours aux riches et aux puissants, est le contraire de ce qu’elle dit en public.

    Voilà pourquoi faire taire et menacer Julian Assange est tellement important. En tant qu’éditeur de WikiLeaks, Julian Assange connaît la vérité. Et permettez-moi de rassurer ceux qui sont inquiets, il va bien, et WikiLeaks fonctionne sur tous les cylindres.

    Aujourd’hui, la plus grande accumulation de forces dirigées par les Américains depuis la Seconde Guerre mondiale est en cours - dans le Caucase et l’Europe orientale, à la frontière avec la Russie, en Asie et dans le Pacifique, où la Chine est la cible.

    Gardez cela à l’esprit quand le cirque de l’élection présidentielle atteindra son point final le 8 Novembre, Si la gagnante est Clinton, un chœur grec de commentateurs écervelés va célébrer son couronnement comme un grand pas en avant pour les femmes. Aucun d’eux ne mentionnera les victimes de Clinton : les femmes de Syrie, les femmes d’Irak, les femmes de Libye. Aucun d’eux ne mentionnera les exercices de défense civile menées en Russie. Aucun d’eux ne rappellera Edward Bernays et ses "flambeaux de la liberté".

    L’attaché de presse de George Bush, avait un jour appelé les médias, des "facilitateurs complices".

    Venant d’un haut fonctionnaire travaillant dans une administration dont les mensonges, permis par les médias, ont causé tant de souffrances, cette description est un avertissement de l’histoire.

    En 1946, le procureur du Tribunal de Nuremberg a déclaré à propos des médias allemands : « Avant chaque agression majeure, ils ont lancé une campagne de presse calculée pour affaiblir leurs victimes et pour préparer psychologiquement le peuple allemand à une attaque. Dans le système de propagande, ce sont la presse quotidienne et la radio qui furent les armes les plus importantes."
    [Traduction : Bertrand Riviere - BNB] 

    Source : John Pilger

    https://gaideclin.blogspot.fr

  • #Polémique. #Burkini : le “#New_York_Times” répond à Manuel #Valls | #Courrier_international
    http://www.courrierinternational.com/article/polemique-burkini-le-new-york-times-repond-manuel-valls

    Ce matin, le quotidien américain relaye la tribune et répond en citant une porte-parole, qui souligne que l’article “était fondé sur les réponses de plus de 1200 lecteurs à un appel à témoignages en ligne en anglais, en français et en arabe, sollicitant les points de vue de femmes musulmanes en Europe après l’interdiction du burkini [dans certaines villes françaises]”.

    A l’image du reste de la #presse américaine, le New York Times a couvert de façon abondante et critique l’affaire du burkini. En août, il avait notamment publié un éditorial sur “l’intolérance” de la France. Dans un autre #article paru dans les colonnes du journal, une journaliste expliquait que ce qui se joue en réalité dans l’affaire du burkini, “c’est d’éviter à la majorité non-musulmane d’avoir à se confronter à un monde qui change, un monde qui lui impose d’élargir son identité, que beaucoup préféreraient conserver telle qu’elle est”.

  • L’ « #Etat_Islamique » et la théologie du #viol : l’enquête édifiante du New York Times

    Affirmant qu’il a le soutien du Coran, l’Etat Islamique codifie l’esclavage sexuel dans les régions conquises d’Irak et de Syrie et utilise cette pratique comme un outil de recrutement. La journaliste Rukmini Callimachi a publié son enquête dans le New York Times du 13 août. Nous le reproduisons dans son intégralité.

    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_l-etat-islamique-et-la-theologie-du-viol-l-enquete-edifiante-du-new-york
    #viols #EI #ISIS #culture_du_viol

  • In response to Elie Wiesel advertisement comparing Hamas to Nazis, 327 Jewish Holocaust survivors and descendants publish New York Times ad accusing Israel of ’ongoing massacre of the Palestinian people.’
    Holocaust Survivors Condemn Israel for ’Gaza Massacre,’ Call for Boycott - Diplomacy and Defense - Haaretz

    Haaretz Aug 23, 2014
    read more: http://www.haaretz.com/israel-news/1.612072

    http://www.haaretz.com/israel-news/1.612072

    Hundreds of Holocaust survivors and descendants of survivors have signed a letter, published as an advertisement in Saturday’s New York Times, condemning “the massacre of Palestinians in Gaza” and calling for a complete boycott of Israel.
    skip - skip -

    According to the letter, the condemnation was prompted by an advertisement written by Elie Wiesel and published in major news outlets worldwide, accusing Hamas of “child sacrifice” and comparing the group to the Nazis.
    The letter, signed by 327 Jewish Holocaust survivors and descendants of survivors and sponsored by the International Jewish Anti-Zionist Network, accuses Wiesel of “abuse of history” in order to justify Israel’s actions in the Gaza Strip:
    “…we are disgusted and outraged by Elie Wiesel’s abuse of our history in these pages to justify the unjustifiable: Israel’s wholesale effort to destroy Gaza and the murder of more than 2,000 Palestinians, including many hundreds of children. Nothing can justify bombing UN shelters, homes, hospitals and universities. Nothing can justify depriving people of electricity and water.”
    The letter also blames the United States of aiding Israel in its Gaza operation, and the West in general of protecting Israel from condemnation.
    “Genocide begins with the silence of the world,” the letter reads.
    The letter ends with a call to bring the blockade of Gaza to an immediate end, and for a full boycott of Israel. “Never again” must mean NEVER AGAIN FOR ANYONE!,” the letter concludes.
    Full text of letter:
    "Jewish survivors and descendants of survivors and victims of Nazi genocide unequivocally condemn the massacre of Palestinians in Gaza
    "As Jewish survivors and descendants of survivors and victims of the Nazi genocide we unequivocally condemn the massacre of Palestinians in Gaza and the ongoing occupation and colonization of historic Palestine. We further condemn the United States for providing Israel with the funding to carry out the attack, and Western states more generally for using their diplomatic muscle to protect Israel from condemnation. Genocide begins with the silence of the world.
    "We are alarmed by the extreme, racist dehumanization of Palestinians in Israeli society, which has reached a fever-pitch. In Israel, politicians and pundits in The Times of Israel and The Jerusalem Post have called openly for genocide of Palestinians and right-wing Israelis are adopting Neo-Nazi insignia.
    "Furthermore, we are disgusted and outraged by Elie Wiesel’s abuse of our history in these pages to justify the unjustifiable: Israel’s wholesale effort to destroy Gaza and the murder of more than 2,000 Palestinians, including many hundreds of children. Nothing can justify bombing UN shelters, homes, hospitals and universities. Nothing can justify depriving people of electricity and water.
    “We must raise our collective voices and use our collective power to bring about an end to all forms of racism, including the ongoing genocide of Palestinian people. We call for an immediate end to the siege against and blockade of Gaza. We call for the full economic, cultural and academic boycott of Israel. “Never again” must mean NEVER AGAIN FOR ANYONE!”
    For full list of the letter’s signatories, click here

    • Des survivants de l’Holocauste condamnent Israël pour le massacre de Gaza et appellent au boycott
      Déposé par VB dans 26 août 2014
      http://www.gauche-anticapitaliste.ch/old/?p=12348

      Nous publions, dessous, un article paru le 23 août dans le quotidien israélien Haaretz portant sur une lettre rédigée par 327 juifs et descendants de survivants de l’Holocauste qui condamnent le massacre en cours à Gaza et appellent au boycott d’Israël.

      Des centaines de survivants et descendants de survivants de l’holocauste ont signé une lettre, publiée sous forme de publicité dans le New York Times de samedi, condamnant « le massacre des Palestiniens de Gaza » et appelant à un boycott total d’Israël.

      Selon la lettre, la condamnation a été motivée par une annonce écrite sous forme d’une publicité par Elie Wiesel et publiée dans les principaux organes de presse du monde entier, accusant le Hamas de « sacrifice d’enfants » et comparant le groupe aux nazis. Le chapeau de l’encart publicitaire que s‘est payé Elie Wiesel (prix Nobel de la paix, rescapé du nazisme) annonçait de façon plus que provocatrice « Les juifs ont rejeté le sacrifice des enfants il y a de ça 3,500 ans. A présent c’est au tour du Hamas ». La lettre, signée par 327 survivants et descendants de survivants de l’Holocauste juif et parrainée par le réseau international juif anti-sioniste, accuse Wiesel « d’abus de l’histoire » afin de justifier les actions d’Israël dans la bande de Gaza :

      « Nous sommes dégoûtés et scandalisés par la violence d’Elie Wiesel qui abuse notre histoire dans ces pages pour justifier l’injustifiable : l’effort systématique d’Israël à détruire Gaza et à assassiner plus de 2.000 Palestiniens, dont des centaines d’enfants. Rien ne peut justifier le bombardement des abris de l’ONU, les maisons, les hôpitaux et les universités. Rien ne peut justifier de priver les gens de l’électricité et de l’eau ». La lettre accuse également les Etats-Unis d’aider Israël dans son opération de Gaza, et l’Occident en général de protéger Israël de la condamnation. »Le génocide commence par le silence du monde », dit la lettre. Elle se termine par un appel à mettre immédiatement un terme au blocus de Gaza et à un boycott total d’Israël. La lettre conclue par « Never again » (ndlr : « Plus jamais ça ») doit signifier « Plus jamais ça pour qui que ce soit ! »

      Le texte intégral de la lettre :

      « Les survivants et descendants de survivants et victimes du génocide nazi condamnent sans équivoque le massacre des Palestiniens à Gaza.

      Comme survivants et descendants de survivants juifs et des victimes du génocide nazi, nous condamnons sans équivoque le massacre de Palestiniens à Gaza, l’occupation continue ainsi que la colonisation de la Palestine historique. Nous condamnons en outre les États-Unis pour fournir à Israël le financement nécessaire pour mener à bien cette attaque, et les pays occidentaux plus généralement, pour peser de tout leur poids diplomatique afin de protéger Israël de la condamnation. Tout génocide commence par le silence du monde.

      Nous sommes alarmés par l’extrême et très raciste déshumanisation des Palestiniens dans la société israélienne, qui a atteint un paroxysme. En Israël, les politiciens et les experts dans le Times d’Israël et le Jerusalem Post ont appelé ouvertement au génocide des Palestiniens, tandis que la droite israélienne arbore désormais publiquement des insignes néo-nazi.

      En outre, nous sommes dégoûtés et scandalisés par la violence d’Elie Wiesel pour justifier l’injustifiable : l’effort de guerre d’Israël consiste à détruire Gaza et à assassiner plus de 2.000 Palestiniens, dont des centaines d’enfants. Rien ne peut justifier le bombardement des abris de l’ONU, des maisons, des hôpitaux et des universités ! Rien ne peut justifier de priver les gens d’électricité et d’eau !

      Nous devons élever nos voix et utiliser notre pouvoir collectif pour mettre un terme à toutes les formes de racisme, y compris le génocide en cours du peuple palestinien. Nous demandons la fin immédiate du siège et du blocus de Gaza. Nous appelons au boycott économique, culturel et académique d’Israël. « Never again » doit signifier PLUS JAMAIS POUR PERSONNE ! »

    • Clinton Campaign Slams Max Blumenthal for Accusing Eli Wiesel of ’Inciting Hatred’

      ’Secretary Clinton emphatically rejects these offensive, hateful, and patently absurd statements about Elie Wiesel,’ policy adviser says.
      JTA Jul 07, 2016 2:19 PM
      read more: http://www.haaretz.com/world-news/u-s-election-2016/1.729514

      (...) Secretary Clinton emphatically rejects these offensive, hateful, and patently absurd statements about Elie Wiesel,” Jake Sullivan, a policy adviser to Hillary Clinton’s presidential campaign, said in a statement shared with JTA on Wednesday. “She believes they are wrong in all senses of the term.”

      The statement was in response to a series of tweets over the weekend by Max Blumenthal, a journalist who often writes critically about Israel. Although Blumenthal has no connection to the Clinton campaign, he is the son of Sidney Blumenthal, a longtime confidante and adviser to the presumptive Democratic presidential candidate. The connection is mentioned frequently by other journalists when writing about Max Blumenthal.

      Just hours after Wiesel’s death on Saturday, Max Blumenthal wrote a flurry of tweets insisting Wiesel should not be be honored because of his unwavering support for Israel.

      “Elie Wiesel is dead. He spent his last years inciting hatred, defending apartheid & palling around with fascists,” Blumenthal wrote.

      “Elie Wiesel went from a victim of war crimes to a supporter of those who commit them. He did more harm than good and should not be honored.”

      In his response, Sullivan said Blumenthal and others “should cease and desist” from criticizing the Auschwitz survivor and author.

      “Elie Wiesel was a hero to her as he was to so many, and she will keep doing everything she can to honor his memory and to carry his message forward,” Sullivan wrote of Clinton.

      Responding to the campaign’s statement, Max Blumenthal accused Clinton of remaining silent when Wiesel accused Palestinians of “ritual child sacrifice.” He was referring to an advertisement in 2014 by The Jewish Values Network in which Wiesel spoke out against Hamas and allegations that it had intentionally placed munitions and fighters in areas near children.

      Rabbi Shmuley Boteach, who heads The Jewish Values Network, has called Blumenthal an “informal adviser” to Clinton, which the campaign categorically denies.(...)

  • Friendly Fuedalism - The Tibet Myth
    http://www.michaelparenti.org/Tibet.html

    Many Buddhists maintain that, before the Chinese crackdown in 1959, old Tibet was a spiritually oriented kingdom free from the egotistical lifestyles, empty materialism, and corrupting vices that beset modern industrialized society. Western news media, travel books, novels, and Hollywood films have portrayed the Tibetan theocracy as a veritable Shangri-La.
    ...
    Old Tibet was much more like Europe during the religious wars of the Counterreformation.” 5 In the thirteenth century, Emperor Kublai Khan created the first Grand Lama, who was to preside over all the other lamas as might a pope over his bishops. Several centuries later, the Emperor of China sent an army into Tibet to support the Grand Lama, an ambitious 25-year-old man, who then gave himself the title of Dalai (Ocean) Lama, ruler of all Tibet.

    His two previous lama “incarnations” were then retroactively recognized as his predecessors, thereby transforming the 1st Dalai Lama into the 3rd Dalai Lama. This 1st (or 3rd) Dalai Lama seized monasteries that did not belong to his sect, and is believed to have destroyed Buddhist writings that conflicted with his claim to divinity. The Dalai Lama who succeeded him pursued a sybaritic life, enjoying many mistresses, partying with friends, and acting in other ways deemed unfitting for an incarnate deity. For these transgressions he was murdered by his priests. Within 170 years, despite their recognized divine status, five Dalai Lamas were killed by their high priests or other courtiers. 6
    ...
    An eighteenth-century memoir of a Tibetan general depicts sectarian strife among Buddhists that is as brutal and bloody as any religious conflict might be. 9 This grim history remains largely unvisited by present-day followers of Tibetan Buddhism in the West.
    ...
    Until 1959, when the Dalai Lama last presided over Tibet, most of the arable land was still organized into manorial estates worked by serfs. These estates were owned by two social groups: the rich secular landlords and the rich theocratic lamas.
    ...
    Drepung monastery was one of the biggest landowners in the world, with its 185 manors, 25,000 serfs, 300 great pastures, and 16,000 herdsmen. The wealth of the monasteries rested in the hands of small numbers of high-ranking lamas. Most ordinary monks lived modestly and had no direct access to great wealth. The Dalai Lama himself “lived richly in the 1000-room, 14-story Potala Palace.”

    Secular leaders also did well. A notable example was the commander-in-chief of the Tibetan army, a member of the Dalai Lama’s lay Cabinet, who owned 4,000 square kilometers of land and 3,500 serfs. 12 Old Tibet has been misrepresented by some Western admirers as “a nation that required no police force because its people voluntarily observed the laws of karma.” 13 In fact. it had a professional army, albeit a small one, that served mainly as a gendarmerie for the landlords to keep order, protect their property, and hunt down runaway serfs.

    Young Tibetan boys were regularly taken from their peasant families and brought into the monasteries to be trained as monks. Once there, they were bonded for life. Tashì-Tsering, a monk, reports that it was common for peasant children to be sexually mistreated in the monasteries.
    ...
    In feudal Tibet, torture and mutilation—including eye gouging, the pulling out of tongues, hamstringing, and amputation—were favored punishments inflicted upon thieves, and runaway or resistant serfs.
    ...
    What happened to Tibet after the Chinese Communists moved into the country in 1951? The treaty of that year provided for ostensible self-governance under the Dalai Lama’s rule but gave China military control and exclusive right to conduct foreign relations. ... Among the earliest changes they wrought was to reduce usurious interest rates, and build a few hospitals and roads. ... No aristocratic or monastic property was confiscated, and feudal lords continued to reign over their hereditarily bound peasants.
    ...
    Over the centuries the Tibetan lords and lamas had seen Chinese come and go, and had enjoyed good relations with Generalissimo Chiang Kaishek and his reactionary Kuomintang rule in China.
    ...
    What upset the Tibetan lords and lamas in the early 1950s was that these latest Chinese were Communists. It would be only a matter of time, they feared, before the Communists started imposing their collectivist egalitarian schemes upon Tibet.

    The issue was joined in 1956-57, when armed Tibetan bands ambushed convoys of the Chinese Peoples Liberation Army. The uprising received extensive assistance from the U.S. Central Intelligence Agency (CIA), including military training, support camps in Nepal, and numerous airlifts.

    Many Tibetan commandos and agents whom the CIA dropped into the country were chiefs of aristocratic clans or the sons of chiefs.
    ...
    As far as can be ascertained, the great bulk of the common people of Lhasa and of the adjoining countryside failed to join in the fighting against the Chinese both when it first began and as it progressed.

    Whatever wrongs and new oppressions introduced by the Chinese after 1959, they did abolish slavery and the Tibetan serfdom system of unpaid labor. They eliminated the many crushing taxes, started work projects, and greatly reduced unemployment and beggary. They established secular schools, thereby breaking the educational monopoly of the monasteries. And they constructed running water and electrical systems in Lhasa.
    ...
    Both the Dalai Lama and his advisor and youngest brother, Tendzin Choegyal, claimed that “more than 1.2 million Tibetans are dead as a result of the Chinese occupation.” The official 1953 census—six years before the Chinese crackdown—recorded the entire population residing in Tibet at 1,274,000.
    ...
    If the Chinese killed 1.2 million in the early 1960s then almost all of Tibet, would have been depopulated, transformed into a killing field dotted with death camps and mass graves—of which we have no evidence.
    ...
    The authorities do admit to “mistakes,” particularly during the 1966-76 Cultural Revolution when the persecution of religious beliefs reached a high tide in both China and Tibet. After the uprising in the late 1950s, thousands of Tibetans were incarcerated. During the Great Leap Forward, forced collectivization and grain farming were imposed on the Tibetan peasantry, sometimes with disastrous effect on production. In the late 1970s, China began relaxing controls “and tried to undo some of the damage wrought during the previous two decades.”38

    In 1980, the Chinese government initiated reforms reportedly designed to grant Tibet a greater degree of self-rule and self-administration.
    ...
    By the 1980s many of the principal lamas had begun to shuttle back and forth between China and the exile communities abroad, “restoring their monasteries in Tibet and helping to revitalize Buddhism there.”
    ...
    For the rich lamas and secular lords, the Communist intervention was an unmitigated calamity. Most of them fled abroad, as did the Dalai Lama himself, who was assisted in his flight by the CIA. Some discovered to their horror that they would have to work for a living. Many, however, escaped that fate. Throughout the 1960s, the Tibetan exile community was secretly pocketing $1.7 million a year from the CIA, according to documents released by the State Department in 1998. Once this fact was publicized, the Dalai Lama’s organization itself issued a statement admitting that it had received millions of dollars from the CIA during the 1960s to send armed squads of exiles into Tibet to undermine the Maoist revolution. The Dalai Lama’s annual payment from the CIA was $186,000.
    ...
    Whatever the Dalai Lama’s associations with the CIA and various reactionaries, he did speak often of peace, love, and nonviolence. He himself really cannot be blamed for the abuses of Tibet’s ancien régime, having been but 25 years old when he fled into exile.
    ...
    But he also sent a reassuring message to “those who live in abundance”: “It is a good thing to be rich... Those are the fruits for deserving actions, the proof that they have been generous in the past.” And to the poor he offers this admonition: “There is no good reason to become bitter and rebel against those who have property and fortune... It is better to develop a positive attitude.”
    ...
    Violent actions that are committed in order to reduce future suffering are not to be condemned, he said, citing World War II as an example of a worthy effort to protect democracy. What of the four years of carnage and mass destruction in Iraq, a war condemned by most of the world—even by a conservative pope—as a blatant violation of international law and a crime against humanity? The Dalai Lama was undecided: “The Iraq war—it’s too early to say, right or wrong.” Earlier he had voiced support for the U.S. military intervention against Yugoslavia and, later on, the U.S. military intervention into Afghanistan.
    ...
    It should be noted that the Dalai Lama is not the only highly placed lama chosen in childhood as a reincarnation. ... In 1993 the monks of the Karma Kagyu tradition had a candidate of their own choice. The Dalai Lama, along with several dissenting Karma Kagyu leaders (and with the support of the Chinese government!) backed a different boy. ... What followed was a dozen years of conflict in the Tibetan exile community, punctuated by intermittent riots, intimidation, physical attacks, blacklisting, police harassment, litigation, official corruption, and the looting and undermining of the Karmapa’s monastery in Rumtek by supporters of the Gelugpa faction.
    ...
    Not all Tibetan exiles are enamoured of the old Shangri-La theocracy. Kim Lewis, who studied healing methods with a Buddhist monk in Berkeley, California, had occasion to talk at length with more than a dozen Tibetan women who lived in the monk’s building. When she asked how they felt about returning to their homeland, the sentiment was unanimously negative. At first, Lewis assumed that their reluctance had to do with the Chinese occupation, but they quickly informed her otherwise. They said they were extremely grateful “not to have to marry 4 or 5 men, be pregnant almost all the time,” or deal with sexually transmitted diseases contacted from a straying husband. The younger women “were delighted to be getting an education, wanted absolutely nothing to do with any religion, and wondered why Americans were so naïve [about Tibet].”

    The women interviewed by Lewis recounted stories of their grandmothers’ ordeals with monks who used them as “wisdom consorts.” By sleeping with the monks, the grandmothers were told, they gained “the means to enlightenment” — after all, the Buddha himself had to be with a woman to reach enlightenment.
    ...
    Notes:

    Mark Juergensmeyer, Terror in the Mind of God, (University of California Press, 2000), 6, 112-113, 157.
    Kyong-Hwa Seok, “Korean Monk Gangs Battle for Temple Turf,” San Francisco Examiner, 3 December 1998.
    Los Angeles Times, February 25, 2006.
    Dalai Lama quoted in Donald Lopez Jr., Prisoners of Shangri-La: Tibetan Buddhism and the West (Chicago and London: Chicago University Press, 1998), 205.
    Erik D. Curren, Buddha’s Not Smiling: Uncovering Corruption at the Heart of Tibetan Buddhism Today (Alaya Press 2005), 41.
    Stuart Gelder and Roma Gelder, The Timely Rain: Travels in New Tibet (Monthly Review Press, 1964), 119, 123; and Melvyn C. Goldstein, The Snow Lion and the Dragon: China, Tibet, and the Dalai Lama (University of California Press, 1995), 6-16.
    Curren, Buddha’s Not Smiling, 50.
    Stephen Bachelor, “Letting Daylight into Magic: The Life and Times of Dorje Shugden,” Tricycle: The Buddhist Review, 7, Spring 1998. Bachelor discusses the sectarian fanaticism and doctrinal clashes that ill fit the Western portrait of Buddhism as a non-dogmatic and tolerant tradition.
    Dhoring Tenzin Paljor, Autobiography, cited in Curren, Buddha’s Not Smiling, 8.
    Pradyumna P. Karan, The Changing Face of Tibet: The Impact of Chinese Communist Ideology on the Landscape (Lexington, Kentucky: University Press of Kentucky, 1976), 64.
    See Gary Wilson’s report in Worker’s World, 6 February 1997.
    Gelder and Gelder, The Timely Rain, 62 and 174.
    As skeptically noted by Lopez, Prisoners of Shangri-La, 9.
    Melvyn Goldstein, William Siebenschuh, and Tashì-Tsering, The Struggle for Modern Tibet: The Autobiography of Tashì-Tsering (Armonk, N.Y.: M.E. Sharpe, 1997).
    Gelder and Gelder, The Timely Rain, 110.
    Melvyn C. Goldstein, A History of Modern Tibet 1913-1951 (Berkeley: University of California Press, 1989), 5 and passim.
    Anna Louise Strong, Tibetan Interviews (Peking: New World Press, 1959), 15, 19-21, 24.
    Quoted in Strong, Tibetan Interviews, 25.
    Strong, Tibetan Interviews, 31.
    Gelder and Gelder, The Timely Rain, 175-176; and Strong, Tibetan Interviews, 25-26.
    Gelder and Gelder, The Timely Rain, 113.
    A. Tom Grunfeld, The Making of Modern Tibet rev. ed. (Armonk, N.Y. and London: 1996), 9 and 7-33 for a general discussion of feudal Tibet; see also Felix Greene, A Curtain of Ignorance (Garden City, N.Y.: Doubleday, 1961), 241-249; Goldstein, A History of Modern Tibet, 3-5; and Lopez, Prisoners of Shangri-La, passim.
    Strong, Tibetan Interviews, 91-96.
    Waddell, Landon, O’Connor, and Chapman are quoted in Gelder and Gelder, The Timely Rain, 123-125.
    Goldstein, The Snow Lion and the Dragon, 52.
    Heinrich Harrer, Return to Tibet (New York: Schocken, 1985), 29.
    See Kenneth Conboy and James Morrison, The CIA’s Secret War in Tibet (Lawrence, Kansas: University of Kansas Press, 2002); and William Leary, “Secret Mission to Tibet,” Air & Space, December 1997/January 1998.
    On the CIA’s links to the Dalai Lama and his family and entourage, see Loren Coleman, Tom Slick and the Search for the Yeti (London: Faber and Faber, 1989).
    Leary, “Secret Mission to Tibet.”
    Hugh Deane, “The Cold War in Tibet,” CovertAction Quarterly (Winter 1987).
    George Ginsburg and Michael Mathos Communist China and Tibet (1964), quoted in Deane, “The Cold War in Tibet.” Deane notes that author Bina Roy reached a similar conclusion.
    See Greene, A Curtain of Ignorance, 248 and passim; and Grunfeld, The Making of Modern Tibet, passim.
    Harrer, Return to Tibet, 54.
    Karan, The Changing Face of Tibet, 36-38, 41, 57-58; London Times, 4 July 1966.
    Gelder and Gelder, The Timely Rain, 29 and 47-48.
    Tendzin Choegyal, “The Truth about Tibet,” Imprimis (publication of Hillsdale College, Michigan), April 1999.
    Karan, The Changing Face of Tibet, 52-53.
    Elaine Kurtenbach, Associate Press report, 12 February 1998.
    Goldstein, The Snow Lion and the Dragon, 47-48.
    Curren, Buddha’s Not Smiling, 8.
    San Francisco Chonicle, 9 January 2007.
    Report by the International Committee of Lawyers for Tibet, A Generation in Peril (Berkeley Calif.: 2001), passim.
    International Committee of Lawyers for Tibet, A Generation in Peril, 66-68, 98.
    im Mann, “CIA Gave Aid to Tibetan Exiles in ’60s, Files Show,” Los Angeles Times, 15 September 1998; and New York Times, 1 October, 1998.
    News & Observer, 6 September 1995, cited in Lopez, Prisoners of Shangri-La, 3.
    Heather Cottin, “George Soros, Imperial Wizard,” CovertAction Quarterly no. 74 (Fall 2002).
    Goldstein, The Snow Lion and the Dragon, 51.
    Tendzin Choegyal, “The Truth about Tibet.”
    The Dalai Lama in Marianne Dresser (ed.), Beyond Dogma: Dialogues and Discourses (Berkeley, Calif.: North Atlantic Books, 1996)
    These comments are from a book of the Dalai Lama’s writings quoted in Nikolai Thyssen, “Oceaner af onkel Tom,” Dagbladet Information, 29 December 2003, (translated for me by Julius Wilm). Thyssen’s review (in Danish) can be found at http://www.information.dk/Indgang/VisArkiv.dna?pArtNo=20031229154141.txt.
    “A Global Call for Human Rights in the Workplace,” New York Times, 6 December 2005.
    San Francisco Chronicle, 14 January 2007.
    San Francisco Chronicle, 5 November 2005.
    Times of India 13 October 2000; Samantha Conti’s report, Reuter, 17 June 1994; Amitabh Pal, “The Dalai Lama Interview,” Progressive, January 2006.
    The Gelders draw this comparison, The Timely Rain, 64.
    Michael Parenti, The Culture Struggle (Seven Stories, 2006).
    John Pomfret, “Tibet Caught in China’s Web,” Washington Post, 23 July 1999.
    Curren, Buddha’s Not Smiling, 3.
    Curren, Buddha’s Not Smiling, 13 and 138.
    Curren, Buddha’s Not Smiling, 21.
    Curren, Buddha’s Not Smiling, passim. For books that are favorable toward the Karmapa appointed by the Dalai Lama’s faction, see Lea Terhune, Karmapa of Tibet: The Politics of Reincarnation (Wisdom Publications, 2004); Gaby Naher, Wrestling the Dragon (Rider 2004); Mick Brown, The Dance of 17 Lives (Bloomsbury 2004).
    Erik Curren, “Not So Easy to Say Who is Karmapa,” correspondence, 22 August 2005, www.buddhistchannel.tv/index.php?id=22.1577,0,0,1,0.
    Kim Lewis, correspondence to me, 15 July 2004.
    Kim Lewis, correspondence to me, 16 July 2004.
    Ma Jian, Stick Out Your Tongue (Farrar, Straus & Giroux, 2006).
    See the PBS documentary, China from the Inside, January 2007, KQED.PBS.org/kqed/chinanside.
    San Francisco Chronicle, 9 January 2007.
    “China: Global Warming to Cause Food Shortages,” People’s Weekly World, 13 January 2007

    #Tibet #Chine #religion #bouddhisme

  • 4月27日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-160427

    Papier is out! paper.li/ChikuwaQ/13277… Stories via @mkpdavies @freedailynotes @TATJANASL posted at 09:16:21

    Top story: Talkshow is texting in public. — Talkshow — Medium medium.com/talkshow/talks…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 08:38:21

    Top story: New York Times Co. Plans to Close Editing and Press Operations in Pa… www.nytimes.com/2016/04/27/bus…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 04:37:06

    Top story: @ViolaMassenzio: ’#DonneInArte Artemisia Gentileschi Susanna e i ve… pic.twitter.com/kuHgPn6QH4, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp

    posted at 00:22:26

  • Réchauffement climatique : à Lyon, on étouffe !
    https://rebellyon.info/Rechauffement-climatique-a-Lyon-on-15839

    D’après des chiffres diffusés par le New York Times, à Lyon, en 2015 le #réchauffement_climatique a déjà dépassé deux fois les objectifs de la #COP21 pour 2100. Un phénomène qui amplifie énormément la pollution de l’air.

    L’article se fonde sur les données collectées par AccuWeather dont le New York Times a fait une datavisualisation pour plus de 2000 localités dans le monde, dont Lyon.
    http://www.nytimes.com/interactive/2016/02/18/upshot/the-times-classic-weather-chart-now-online-with-3000-cities.html

    Mais plutôt que de comparer les données de 2015 à celles de la période de 1981 à 2010 comme le fait le New York Times, l’article les compare avec celles recueillies localement de 1881 à 1900. C’est-à-dire la période de référence de la COP21.

    D’après les données parues dans la Revue de Géographie de Lyon « Un siècle de températures à Lyon », on peut établir une moyenne annuelle locale de 10,5 °C pendant cette période. A Lyon, l’année 2015 dépasse donc de 3,1 °C la période de référence de la COP21, soit deux fois plus que l’objectif affiché à n’atteindre qu’en 2100.

    Un réchauffement plus élevé qu’ailleurs qui s’explique notamment par le climat continental de Lyon. Et qui, dans cette ville très polluée (faudrait comparer avec d’autres), a pour conséquences des pics de pollution fréquents : 42 jours de dépassement des seuils l’an dernier (dont 10 à l’ozone et 32 aux particules fines). Mais ces jours de dépassement occultent le fait que le taux d’ozone est de toute manière élevé durant tout l’été.

    Les températures supérieures à 30°C sont en effet l’un des
    principaux facteurs de concentration d’ozone, comme le montre le graphique ci-dessous. Une chaleur dépassée à 40 reprises à Lyon entre juin et août d’après les données du New York Times. Le « seuil d’information à la population » en raison de pic d’ozone a ainsi été déclenché durant 10 jours en 2015, mais il a été frôlé pendant toute la période de juin à août.

    Une pollution qui concerne évidemment en premier lieu les plus précaires : celles et ceux qui ne passent l’été ni à la montagne, ni à la mer, et qui habitent à proximité des zones les plus polluées.

  • Le « New York Times » publie un éditorial en une appelant au contrôle des #armes
    https://www.mediapart.fr/journal/international/051215/le-new-york-times-publie-un-editorial-en-une-appelant-au-controle-des-arme

    Pour la première fois depuis 1920, le New York Times publie samedi un éditorial en une. Il plaide pour réduire le nombre d’armes en circulation aux États-Unis.

    #International #Fil_d'actualités #Etats-Unis

  • Black Lives Matter? Not in an NYT Graphic
    http://fair.org/home/black-lives-matter-not-in-an-nyt-graphic

    Quick–who’s missing from this New York Times chart (11/2/15)?

    The most obvious omission is African-Americans, who make up about 12 percent of the US population. They are left out of the chart not because they don’t support the point—they, too, have a falling death rate in the 45-54 demographic, unlike US whites—but presumably because they would require a larger graph, since the black mortality rate is still well above whites in this age group: 582 vs. 415 per 100,000.

    That deaths among middle-aged whites are rising while they’re falling among other groups is a remarkable story—particularly when the disparity is explained, as the PNAS study indicates, by rising rates of drug and alcohol overdoses, alcohol-induced liver damage and suicide. But the story is complicated, surely, by the fact that the shocking news is that middle-age whites in the US now die 71 percent as often as blacks—as opposed to 56 percent as often, like they did 14 years ago.

    Perhaps it would have been worth making a bigger chart to make that point?

    #espérance_de_vie #Etats-Unis #santé

  • Qu’arrivera-t-il si nous brûlons toutes nos réserves d’énergie fossile ?

    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/09/15/quarrivera-t-il-si-nous-brulons-toutes-nos-reserves-denergie

    Que se passera-il si nous continuons à brûler nos réserves d’énergie fossile – charbon, pétrole, gaz, ainsi que sables bitumineux, gaz et pétroles de schiste – jusqu’à leur épuisement ? Une étude de chercheurs allemands, anglais et américains, publiée le 11 septembre dans la revue Science Advances, tente d’y répondre.

    Et la conclusion est simple : « Si on brûle tout, tout fondra », résume son auteur principale Ricarda Winkelmann, chercheuse à l’Institut de Potsdam en Allemagne. Relayée notamment par le New York Times, l’étude prévoit un scénario digne de Waterland, avec des températures augmentant de 20 °F (11 °C) et un niveau des océans s’élevant de 60 mètres.

    Avec un tel réchauffement, c’est en effet toute la glace de l’Antarctique qui fondrait en un temps record. A la surprise des scientifiques, si la fonte des glaces à grande échelle met du temps à démarrer – un siècle peut-être –, elle pourrait, une fois enclenchée, voir s’évanouir la moitié des glaces de l’Antarctique en un millier d’années. L’océan s’élèverait alors de 30 centimètres par décennie, soit environ dix fois plus qu’aujourd’hui, et de larges pans de la Terre seraient noyés :

    « Une montée du niveau de la mer de 60 mètres entraînerait la submersion de presque toute la Floride, la plupart de la Louisiane et du Texas, toute la côte est des Etats-Unis, une grande partie de la Grande-Bretagne, la majeure partie de la grande plaine européenne, de vastes zones des côtes de l’Asie. Du côté des villes noyées, on compterait Miami, La Nouvelle-Orléans, Houston, Washington, New York, Amsterdam, Stockholm, Londres, Paris, Berlin, Venise, Buenos Aires, Pékin, Shanghaï, Sydney, Rome et Tokyo. »

  • Traveling in Europe’s River of Migrants

    Tens of thousands of migrants and refugees, mostly fleeing unrest in the Middle East and Afghanistan, are pushing their way through the Balkans to Hungary. From there, many are continuing their desperate trip to Germany and other countries in northern Europe. A team of New York Times journalists is documenting their journey.


    http://www.nytimes.com/interactive/projects/cp/reporters-notebook/migrants/hungary-treatment-refugees?partner=rss&emc=rss&smid=tw-nytimes&smtyp=cur
    #Hongrie #asile #migrations #réfugiés #Balkans

  • Traveling in Europe’s River of Migrants

    Tens of thousands of migrants and refugees, mostly fleeing unrest in the Middle East and Afghanistan, are pushing their way through the Balkans to Hungary. From there, many are continuing their desperate trip to Germany and other countries in northern Europe. A team of New York Times journalists is documenting their journey.


    http://www.nytimes.com/interactive/projects/cp/reporters-notebook/migrants?smid=tw-nytimesworld&smtyp=cur
    #Balkans #asile #migrations #réfugiés #Budapest #Hongrie

  • L’ « #Etat_Islamique » et la théologie du #viol : l’enquête édifiante du New York Times

    Affirmant qu’il a le soutien du Coran, l’Etat Islamique codifie l’#esclavage_sexuel dans les régions conquises d’Irak et de Syrie et utilise cette pratique comme un outil de recrutement. La journaliste Rukmini Callimachi a publié son enquête dans le New York Times du 13 août. Nous le reproduisons dans son intégralité.


    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_l-etat-islamique-et-la-theologie-du-viol-l-enquete-edifiante-du-new-york
    cc @odilon
    #EI #ISIS

  • Syrian group says Nusra abducts its leader, in blow to U.S. plan
    http://www.reuters.com/article/2015/07/30/us-mideast-crisis-syria-kidnapping-idUSKCN0Q40OG20150730

    The al Qaeda-linked Nusra Front has abducted the leader of a U.S.-backed rebel group in north Syria, opposition sources and a monitoring group said, in a blow to Washington’s efforts to train and equip fighters to combat Islamic State.

    A statement issued in the name of the group, “Division 30”, accused the Nusra Front of abducting Nadim al-Hassan and a number of his companions in a rural area north of Aleppo. It urged Nusra to release them.

    A Syrian activist and a second opposition source said most of the 54 fighters who have so far completed a U.S.-led train and equip programmed in neighboring Turkey were from Division 30.

    • New York Times (alias « Abou Mahmoud ») : il ne sera possible de recruter des combattants valeureux contre ISIS qu’après avoir éliminé le régime syrien,
      http://www.nytimes.com/2015/07/31/world/middleeast/us-trained-islamic-state-opponents-reported-kidnapped-in-syria.html

      Abu Mahmoud, another insurgent commander, said in April that he had decided not to join the Pentagon program. He said he would happily fight ISIS after stopping Mr. Assad’s forces from bombarding insurgent areas. Reached in Idlib province on Thursday, he said Mr. Hassan’s abduction had been predictable.

      “I’m not blaming the Americans only, for choosing the wrong people and putting them in the wrong position,” said Abu Mahmoud, who uses a nom de guerre for safety. “I also blame these commanders.”

      He added: “Those people can’t even protect themselves — how can they operate inside Syria against the Islamic groups? How can you drive your car to a place where you know that you don’t have enough fuel?”

  • The Mess that Nuland Made | Consortiumnews

    https://consortiumnews.com/2015/07/13/the-mess-that-nuland-made

    The Mess that Nuland Made

    July 13, 2015

    Exclusive: Assistant Secretary of State Victoria Nuland engineered Ukraine’s “regime change” in early 2014 without weighing the likely chaos and consequences. Now, as neo-Nazis turn their guns on the government, it’s hard to see how anyone can clean up the mess that Nuland made, writes Robert Parry.

    By Robert Parry

    As the Ukrainian army squares off against ultra-right and neo-Nazi militias in the west and violence against ethnic Russians continues in the east, the obvious folly of the Obama administration’s Ukraine policy has come into focus even for many who tried to ignore the facts, or what you might call “the mess that Victoria Nuland made.”

    –—

    Une traduction en français envoyé par Jean-Marie Chauvier

    Le bordel qu’a fait Victoria Nuland
    L’assistante au Secrétariat d’état, Victoria Nuland a manigancé « un changement de régime » en Ukraine au début de 2014 sans évaluer le chaos probable et les conséquences . Maintenant que des néo-nazis tournent leurs fusils contre le gouvernement, il est difficile de voir comment quelqu’un peut nettoyer le bordel que Nuland a créé.
    Par Robert Parry

    Juillet 14, 2015 "Information Clearing House" - "Consortium News" – Alors que l’armée ukrainienne quadrille contre des milices d’extrême-droite et néo-nazies dans l’ouest et que la violence contre les ethniques russes continue à l’est, la folie évidente de la politique de l’Ukraine de l’administration Obama est devenue un point central même pour les nombreuses personnes qui ont essayé d’ignorer les faits ou ce qu’on pourrait appeler « le bordel qu’a fait Victoria Nuland. »

    L’assistante au Secrétariat d’état, pour les affaires européennes « Toria » Nuland a été « le cerveau » derrière le « changement de régime » du 22 février 2014, en Ukraine, complotant de renverser le gouvernement démocratiquement élu du Président Viktor Yanoukovich, tout en convainquant les médias US dominants toujours crédules, que le coup n’était pas vraiment un coup mais une victoire de la « démocratie ».

    Assistant Secretary of State for European Affairs Victoria Nuland, who pushed for the Ukraine coup and helped pick the post-coup leaders.

    L’assistante au Secrétariat d’état, pour les affaires européennes Victoria Nuland qui a poussé au coup en Ukraine et a aidé à choisir les dirigeants post-coup.

    Pour vendre ce dernier « changement de régime » d’inspiration néocon au peuple américain, l’horreur de ceux qui avaient accompli le coup a été systématiquement vaporisé, en particulier le rôle clé de néo-nazis et d’autres ultra-nationalistes du Secteur Droit. Pour la campagne de propagande US organisée, les faiseurs du coup devaient porter des chapeaux blancs, pas des chemises brunes.
    Ainsi, pendant à peu près un an et demi, les médias dominants occidentaux, spécialement le New York Times et The Washington Post, ont tourné leurs informations dans tous les sens pour éviter de dire à leurs lecteurs que le nouveau régime de Kiev était imprégné et dépendant de combattants néo-nazis et d’ultranationalistes ukrainiens qui voulaient des Ukrainiens de sang pur, sans ethniques russes.

    Toute mention de cette réalité sordide était qualifiée de « propagande russe » et toute personne qui disait cette vérité inconfortable était « un laquais de Moscou ». Ce n’est qu’à partir du 7 juillet que le Times a admis l’importance des néo-nazis et autres ultranationalistes faisant la guerre contre des ethniques russes dans l’est. Le Times rapportait aussi que ces forces d’extrême-droite avaient été rejointes par des militants islamiques. Certains de ces jihadistes ont été appelés « frères » de l’Etat islamique super brutal.
    Bien que le Times ait cherché à tourner cette remarquable alliance militaire – des milices néo-nazis et de jihadistes islamistes – comme certaine, la réalité devait être détonante pour des lecteurs qui avaient cru la propagande occidentale sur des forces « pro-démocratie » résistant contre une « agression russe » malveillante.

    Le Times s’est peut-être rendu compte qu’il ne pouvait plus mettre le couvercle sur la vérité gênante en Ukraine. Pendant des semaines, les milices du Secteur Droit et le bataillon Azov néo-nazi ont prévenu le gouvernement civil de Kiev qu’ils pouvaient se retourner contre lui et créer un ordre nouveau qui leur convenait mieux.
    Des affrontements dans l’ouest

    Alors, samedi, de violents affrontements ont éclaté dans la ville ukrainienne Mukachevo, dans l’ouest, prétendument au sujet du contrôle des routes de contrebande de cigarettes. Des paramilitaires de Secteur Droit ont arrosé des agents de police de balles à partir d’une mitrailleuse de ceinturon ( ??? belt-fed), et la police soutenue par des soldats du gouvernement ukrainien – ont répliqué au tir. On a rapporté plusieurs tués et de multiples blessures.

    Les tensions se sont intensifiées lundi, avec le Président Petro Poroshenko ordonnant aux forces de sécurité nationales de désarmer « les cellules armées » des mouvements politiques. Entretemps le Secteur Droit envoyait des renforts dans la région tandis que d’autres miliciens convergeaient vers la capitale Kiev.
    Alors que le Président Poroshenko et le dirigeant Dmitry Yarosh du secteur Droit pourraient réussir à tasser ces dernières hostilités survenues, ils pourraient ne que postposer l’inévitable : un conflit entre les autorités soutenues par les US à Kiev et les combattants néo-nazis et d’autres de droite, qui ont été le fer de lance du coup de l’an dernier et ont été sur les lignes de front dans le combat contre les rebelles ethniques russes dans l’est.

    Les extrémistes de droite ukrainiens considèrent qu’ils ont fourni le plus grand fardeau dans la guerre contre les ethniques russes et éprouvent de la rancune envers les politiciens vivant dans une sécurité et un confort relatifs à Kiev. En mars, Poroshenko avait aussi licencié l’oligarque un peu voyou Igor Kolomoisky comme gouverneur de la province du sud-est de Dnipropetrovsk Oblast. Kolomoisky a été le principal bienfaiteur des milices du Secteur Droit.

    Donc, comme c’est devenu apparent en Europe et même à Washington, la crise ukrainienne est en train d’échapper au contrôle, rendant le récit préféré du Département d’Etat sur le conflit– tout est de la faute du Président russe Vladimir Poutine – de plus en plus difficile à vendre.

    Comment l’Ukraine est-elle supposée de se tirer de ce qui ressemble à une spirale de mort – une guerre possible sur deux fronts dans l’est et l’ouest en même temps qu’une économie qui s’effondre – est difficile à saisir.

    L’Union européenne, confrontée aux des crises budgétaires en Grèce et d’autres membres de l’UE, a peu d’argent ou de patience pour l’Ukraine, son chaos néo-nazi et sociopolitique.

    Les néocons d’Amérique au Washington Post et ailleurs continuent à fulminer sur la nécessité pour l’administration Obama d’investir plus de milliards et des milliards de dollars dans l’Ukraine post-coup parce qu’elle « partage nos valeurs ». Mais cet argument aussi s’effondre alors que les Américains voient battre le cœur d’un racisme nationaliste à l’intérieur du nouvel ordre en Ukraine.
    Un autre « changement de régime » néocon

    Beaucoup de ce qui est arrivé était prévisible, bien sûr, et a effectivement été prédit , mais la néocon Nuland n’a pas ou résister à la tentation de provoquer « un changement de régime » qu’elle pouvait considérer comme le sien.

    Son mari (et archi-néocon) Robert Kagan avait co-fondé le Projet pour un nouveau siècle américain en 1998 au sujet d’une exigence de « changement de régime » en Irak, un projet qui a été accompli en 2003 avec l’invasion du président George W. Bush.

    Comme Nuland en Ukraine, Kagan et ses compagnons néocons pensaient qu’ils pouvaient manigancer une invasion facile de l’Irak, évincer Saddam Hussein et installer un certain client choisi – en Irak. Ahmed Chalabi allait être “le gars”. Mais ils n’ont pas pris en compte les dures réalités de l’Irak, comme les fissures entre Sunnites et Chiites, démasquées par l’invasion conduite par les US et l’occupation.

    En Ukraine, Nuland et ses amis interventionnistes néocons et libéraux ont vu une opportunité de flanquer un coup de poing à Poutine en encourageant des manifestations violentes pour renverser le Président Yanoukovich favorable à la Russie et d’y mettre à la place un nouveau régime hostile à Moscou.
    Carl Gershman, le néocon, président pour les US de la Dotation nationale pour la Démocratie financée par le contribuable, a expliqué le plan dans un éditorial du Post le 26 septembre 2013. Gershman appelait l’Ukraine « le plus grand prix » et un pas important par intérim pour faire basculer Poutine, qui « pourrait se trouver lui-même dans une issue perdante pas seulement à l’étranger proche mais en Russie même. » De son côté, Nuland a distribué des biscuits aux manifestants anti- Yanoukovich à la Place Maidan, a rappelé à des dirigeants d’affaires ukrainiens que les US avaient investi $5 milliards dans leurs « aspirations européennes » a déclaré « Merde pour l’UE » pour son approche moins agressive et a discuté avec l’ambassadeur US Geoffrey Pyatt qui devraient être les nouveaux dirigeants de l’Ukraine. « C’est Yats qu’il faut, » a-t-elle dit se référant à Arseniy Yatsenyuk.

    Nuland a vu sa grande chance le 20 février 2014, quand un mystérieux tireur d’élite - tirant apparemment d’un building contrôlé par le Secteur Droit – a tiré tuant à la fois des policiers et des manifestants, intensifiant la crise. Le 21 février, dans une tentative désespérée pour éviter plus de violences, Yanoukovich a accepté un plan européen garanti dans lequel il acceptait de pouvoirs réduits et qui appelait à des élections anticipées de sorte qu’il pouvait être voté hors de fonction.

    Mais ce n’était pas assez pour les forces anti- Yanoukovich qui – dirigées par le Secteur Droit et les milices néo-nazies – ont envahi les buildings du gouvernement le 22 février, forçant Yanoukovich et beaucoup de ses autorités à fuir pour leur vie. Avec des voyous armés patrouillant dans les corridors du pouvoir, le pas final pour « un changement de régime » était prêt.

    Au lieu d’essayer de sauver l’accord du 21 février, Nuland et des autorités européennes ont arrangé une procédure inconstitutionnelle pour exclure Yanoukovich de la présidence et ont déclaré le nouveau régime « légitime. » Le gars de Nuland – Yatsenyuk - est devenu premier ministre.

    Alors que Nuland et ses cohortes néocons célébraient leur « changement de régime » s’est manifesté une réaction prévisible de Poutine, qui reconnaissait la menace stratégique que ce nouveau régime hostile posait à la base navale historique russe de Sébastopol, en Crimée. Le 23 février, il a commencé en prendre des actions pour protéger ces intérêts russes.

    Haines ethniques

    Ce que le coup a fait aussi a été de raviver des antagonismes longtemps refoulés entre les Ukrainiens ethniques dans l’ouest, y compris des éléments qui avaient soutenu l’invasion de l’Union soviétique par Adolphe Hitler pendant la Seconde guerre mondiale, et les ethniques russes du sud et de l’est qui craignaient les sentiments antirusses émanant de Kiev.

    D’abord en Crimée et ensuite dans la région dite de Donbas, ces ethniques russes, qui avaient été la base politique de Yanoukovich, ont résisté contre ce qu’ils voyaient comme un renversement illégitime de leur président élu. Les deux régions ont organisé des referendums cherchant la séparation de l’Ukraine, une action que la Russie a accepté en Crimée mais à laquelle elle s’est opposée avec le Donbas.

    Néanmoins, quand le régime de Kiev a annoncé une « opération anti-terroriste » contre le Donbas et envoyé des néo-nazis et d’autres milices extrémistes pour être le sommet de l’attaque, Moscou s’est mis à tranquillement prêter secours aux rebelles ethniques russes en difficulté, un geste que Nuland et l’Administration Obama et les médias d’informations dominants ont appelé « agression russe ».

    Parmi l’hystérie occidentale sur les supposées « intentions impériales » de la Russie et en diabolisant Poutine, le président Barack Obama a principalement autorisé une nouvelle Guerre froide contre la Russie, traduite maintenant en une nouvelle organisation stratégique US qui pourrait coûter des trillons de dollars aux contribuables US et risquer une possible confrontation nucléaire.
    Pourtant, malgré les coûts extraordinaires et les dangers, Nuland n’a pas réussi à apprécier les réalités pratiques sur le terrain, tout comme son mari et d’autres néocons en Irak. Alors que Nuland avait obtenu que le client qu’elle avait choisi Yatsenyuk soit installé et qu’il supervisait un »plan économique « néo-libéral » exigé par les US – réduisant considérablement les pensions, l’assistance au chauffage et d’autres programmes sociaux – le chaos que son « changement de régime » avait déchaîné avait transformé l’Ukraine en un trou noir financier.

    Avec peu de perspectives pour une victoire nette contre la résistance ethnique russe à l’est – et avec les milices néo-nazis/islamistes de plus en plus nerveux au sujet de l’impasse – les chances pour restaurer un sens de l’ordre significatif dans ce pays apparaissent comme lointaines. Le chômage monte en flèche et le gouvernement est fondamentalement banqueroute.

    Le dernier meilleur espoir pour une certaine stabilité aurait pu être l’accord Minsk-2 en février 2015, appelant à un système fédéralisé pour donner plus d’autonomie au Donbas, mais le Premier ministre Yatsenyuk de Nuland, a saboté l’accord en mars en insérant un comprimé de poison qui exigeait essentiellement que les rebelles ethniques russes se rendent d’abord.

    Maintenant, le chaos ukrainien risque d’évoluer encore plus hors de contrôle avec les néo-nazis et d’autres milices de droite – ayant reçu un tas d’armes pour tuer des ethniques russes dans l’est - se tournant contre la direction politique à Kiev.

    En d’autres mots, les néocons ont frappé de nouveau, rêvant d’un schéma de « changement de régime » qui ignorait les réalités pratiques, comme les fissures ethniques et religieuses. Ensuite, alors que le sang coulait et que les souffrances empiraient, les néocons ont simplement cherché quelqu’un d’autre à blâmer.
    Donc, il semble improbable que Nuland, considérée par certains à Washington comme la nouvelle « star » de la politique étrangère US, soit licenciée pour son incompétence dangereuse, tout comme la plupart des néocons auteurs du désastre irakien, demeurent des experts « respectés » employés dans les principaux groupes d’experts, auxquels on offre des espaces appréciés dans les pages de chroniques, et qui sont consultés aux plus hauts niveaux du gouvernement US.

    (…)

    Le journaliste d’investigation Robert Parry a réfuté beaucoup de récits sur l’Iran-Contra pour The Associated Press et Newsweek dans les années 1980. On peut acheter son dernier livre America’s Stolen Narrative, (Le récit volé de l’Amérique (…)

    #ukraine #nuland #bordel

  • New York Times op-ed on why the poor won’t rise up: Give credit to our culture of self-help.
    http://www.slate.com/articles/business/the_bills/2015/06/new_york_times_op_ed_on_why_the_poor_won_t_rise_up_give_credit_to_our_culture

    We take the increased economic risk that’s been shifted onto the individual for granted. Instead of anger, there is acceptance and resignation. The “great risk shift” described by Jacob Hacker in his book of the same name is so thorough and complete, most of us no longer realize—never mind believe—that our world could be any different. We’ve internalized the language of the corporate state.

    #TINA

  • Ben Hubbard du New York Times : les saudileaks sont des pétards mouillés
    http://www.nytimes.com/2015/06/21/world/middleeast/cables-released-by-wikileaks-reveal-saudis-checkbook-diplomacy.html

    Some found the documents underwhelming, noting that similar activities are carried out by many countries, including the United States.

    “There is not really something shocking that compromises Saudi security,” said Abdulkhaleq Abdulla, a political science professor in the United Arab Emirates, who had read about 100 cables.

    Everyone knows that Saudi Arabia practices checkbook diplomacy, he said, adding that it now had to compete for clients with other rich states, like Qatar, Kuwait and the United Arab Emirates.

    • Ben Hubbard on Saudi cables: My take versus the NYTimes
      http://angryarab.blogspot.fr/2015/06/ben-hubbard-on-saudi-cables-my-take.html

      There is so much wrong about the article by Ben Hubbard on Saudi cables.

      1) There is clearly an attempt by Western media to downplay those documents, and not to cover them extensively. Just compare the coverage to the coverage of silly emails by Syrian officials. They have inflamed Arab social media and this is even after the release of 60,000.

      2) It is not true that there are is no explosive information. There is much there about the close work of Saudi foreign ministry with the Saudi intelligence service and Ministries and interior and information.

      3) Saudi bureaucracy is weird as revealed: Saudi princes can spend millions and billions and not account for them, but civilians in the bureaucracy have to account for every penny and the purchase of new furniture for the Saudi embassy has to reach the King himself.

      4) The level of political corruption is staggering: Ben Hubbard does not tell the story of how the entire class of March 14 is revealed in the documents as nothing but paid puppets for Saudi Arabia. Lebanese MP Butrus Harb begs for money to form a new political party and then requests that the money not go through Sa‘d Hariri, whom he criticizes.

      5) One document talks about how the Saudi government should issue a statement on behalf of its own Mufti (without the Mufti knowing about) after he made a statement about the ban on churches in the peninsula.

      6) Al-Azhar is also revealed to be a mere tool for the Saudi government.

      6) Mr. Hubbard missed the most important point about the document: that they reveal clearly that anti-Shi‘ite hatred is an official policy and obsession by the Saudi regime.

      7) he cited the opinion of a UAE professor (Abdul-Khaliq ‘Abdullah, one of my closest friends at Georgetown and a former political comrade of mine) but he does not mention that ‘Abdul-Khaliq tweets praise for GCC royal family around the clock. He is hardly an objective observer in this.

      8) Why did he not mention the case of the brave former Reuters correspondent, Andrew Hammond? Andrew is mentioned and singled out because unlike most Western correspondents in the region has has been critical of the Saudi royal family, which pressured the management of Reuters to expel him from the kingdom, and he was. That is worth mentioning, Mr. Hubbard.

      9) There was the curious case of Egyptian journalist Mustafa Bakri and a proposal that he sought funding for, and which was studied by the government and his plan including an anti-Shi‘ite TV channel. This was also not of interest to Mr. Hubbard.

      10) Hubbard does not mention that the documents reveal two systems of payment to journalists, politicians and clerics: one price for silence and another price for praise. 10) He does not mention how monitoring of individuals is requested by embassy dispatches. That was not of interest either.

      11) He does not mention that Saudi and Qatari regime media are ignoring those documents. 12) He does not explain the Saudi official position: that they claim that “many documents” are forged and yet also say that they don’t contradict the policies of the kingdom.

      #saudileaks

  • “Paris Fails the Migrants”, édito du «New York Times» (18/06/2015)
    http://www.nytimes.com/2015/06/18/opinion/paris-fails-the-migrants.html

    France’s failure to devise a realistic, humane plan to deal with migrants from Africa and the Middle East and Roma people from Bulgaria and Romania is having devastating consequences. The main victims are the migrants, forced to shelter in squalid temporary encampments. But another casualty may be a sense of unity in the European Union.

    On June 8, a week after demolishing a migrant tent camp, the police in Paris used tear gas to clear migrants from a sidewalk where some were camped. On that same day, a 4-year-old Roma child died in a fire in a camp in Lille, one day after another child died in a fire in a Roma camp outside Paris and one day after Unicef France released a report on child poverty highlighting the “unacceptable” conditions in which many migrant children live. African migrants in Paris are, for now, being allowed to camp in a park.

    Meanwhile, a group of some 200 migrants from Africa are hunkered down in Ventimiglia, Italy, near the French border saying they will not budge until they are allowed to travel to France and beyond. The migrants are stuck because France clamped down on migrants crossing its border with Italy last Thursday. Switzerland, Austria and Slovenia have also tightened their borders with Italy.

    On Monday, Interior Minister Bernard Cazeneuve of France said that Italy was obliged to respect European rules stipulating that the first country where migrants arrive must take responsibility for them. Mr. Cazeneuve’s remark is a cynical slap in Italy’s face. More than 50,000 migrants and asylum seekers have arrived in Italy across the Mediterranean from Libya so far this year. Last year, 170,000 reached Italy, and the nation is simply overwhelmed.

    The European Commission has proposed a plan to have other European member states take in 40,000 asylum seekers from Italy and Greece. The plan will be taken up at a summit meeting June 25-26, and many member states, including France, are resisting.

    France must commit adequate resources to deal with growing numbers of migrants, especially children, in accordance with European and international norms. And it should work with Italy and other European Union members to make sure that the June summit meeting produces a coherent plan on migrants.

    @smaite @evaspiek via @cie813

  • Hé Mark, laisse-moi payer pour #Facebook - New York Times
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/121006415558

    Dans une tribune pour le New York Times, la chercheuse Zeynep Tufekci (zeynepinikizi) lance un appel à Mark Zuckerberg, le patron de Facebook. “Je veux être une cliente, pas un produit”. Un utilisateur de Facebook rapporte 20 cents par mois au réseau social, grâce aux publicités ciblées, et ce alors que ceux-ci passent en moyenne 20 heures par mois sur Facebook. Payer pour accéder à Facebook permettrait aux utilisateur de choisir d’être traité comme des clients et donc de ne plus être surveillés et que leurs données ne soient plus vendues.Pour Zeynep Tufekci, l’aptitude à payer pour des services est certainement plus forte aujourd’hui qu’hier, à mesure que les gens ont une compréhension croissante du coût de la gratuité et de la publicité pour leur #vie_privée. On attend la réponse de Mark. 

    #économie

  • The African Champions League Final in Berlin
    http://africasacountry.com/the-african-champions-league-final-in-berlin

    If the New York Times can try to make today’s UEFA Champions League Final all about America on the spurious basis that Gigi Buffon might end up coaching the US team.....

    #FOOTBALL_IS_A_COUNTRY #Barcelona #Carlos_Tevez #Juventus #Lilian_Thuram #Lionel_Messi #Luis_Suarez #Patrice_Evra #Paul_Pogba