company:news corp

  • Revealed : Storyful uses tool to monitor what reporters watch
    https://www.theguardian.com/world/2018/may/17/revealed-how-storyful-uses-tool-monitor-what-journalists-watch

    News Corp subsidiary’s news verification plugin also used to monitor users’ social media browsing Software developed by a subsidiary of Rupert Murdoch’s News Corp to help journalists verify content on social media is also being used to monitor the videos and images viewed by reporters who use the tool. The technology was built by Storyful, an agency that finds, verifies and licenses newsworthy or viral social media content on behalf of media organisations, including the New York Times, the (...)

    #NewsCorp #journalisme #travailleurs #surveillance #Verify

  • Comment une industrie a raté le virage des données et du numérique - Nicolas Kayser-Bril
    http://blog.nkb.fr/medias-numerique

    January 31, 2018

    Mai 1995 fut riche en évènements. Jacques Chirac a été élu président le 7 du mois, Mark Zuckerberg a fêté son 11e anniversaire le 14 et Libération a ouvert son site internet le 26.1 La plupart des grands noms de la presse quotidienne l’ont rejoint sur le web dans les mois qui suivirent, suivis quelques années plus tard par les radios et les télévisions.

    1995, c’est trois ans avant la création de Google, six ans avant Wikipedia, dix ans avant YouTube et Facebook, sans parler d’Instagram ou de Snapchat. Vingt ans plus tard ces médias, arrivés si tôt en ligne, sont devenus les prestataires de ces géants du web,2 quand les milliardaires des nouvelles technologies ne les ont pas tout simplement racheté à la manière de Niel (Le Monde) ou Bezos (Washington Post).

    Pourquoi, malgré ce départ sur les chapeaux de roues, les médias3 ont-ils glissés du haut en bas de l’échelle ? Ont-ils commis des erreurs ? Ou leur chute était-elle inexorable ?
    Des métiers contradictoires

    Avant internet, les médias fournissaient des services variés : petites annonces (emploi, rencontres etc.), information locale et nationale, divertissement et publicité. Pour exister, chacun de ces services nécessitait un considérable investissement en capital, que ce soit pour acquérir une imprimerie ou bien un studio et une licence de radio ou de télévision. Logiquement, quasiment tous les acteurs du secteur ont adopté un modèle d’affaire où le média utilise au maximum son investissement pour fournir le plus de services possibles. C’est pourquoi les journaux offrent une flopée de sections et de cahiers, libre aux lecteurs·trices de faire le tri après achat.

    Comme ce n’était pas rentable de publier un journal pour quelques centaines de lecteurs et qu’il était impossible de publier toutes les petites annonces sur un territoire trop étendu, ce modèle d’affaire avait une taille d’entreprise optimale. Cela aboutit à des fusions puis à des monopoles et à des excédents d’exploitation fantastiques. Pour Warren Buffet, un investisseur américain, “même avec un produit mauvais ou des dirigeants ineptes, aucun journal en situation de monopole dans sa ville ne pouvait éviter des profits débordants.”4

    Cette rente a duré jusqu’au milieu des années 2000. Avec internet, les petites annonces et les services associés se sont fait la belle. Craigslist, eBay ou Le Bon Coin sont mille fois plus efficaces qu’un journal pour revendre ses bibelots, tout comme Meetic ou Tinder le sont pour les rencontres. Puis vint la crise de 2008, qui a accéléré le passage des annonceurs en ligne. Or sur le web, le marché de la publicité est contrôlé par Google et Facebook, pas par les médias.

    En une dizaine d’années, entre 2005 et 2015, quasiment tous les médias ont subit des crises d’identités, des restructurations, voire des faillites comme celle de la Comareg (ParuVendu) en 2011 ou celle de France-Soir en 2012. Ces crises multiples ne sont pas directement dues à l’attentisme des entreprises - elles avaient toutes, après tout, un site internet. Ces sites auraient pu être mieux fait mais le problème était plus profond.

    La plupart des médias ont vu le web comme un espace où ils pouvaient calquer leur activité initiale. Ce fut fatal pour les journaux et les magazines qui virent dans les “pages” web une nouvelle version des “pages” en papier. Sans parler de la présentation du contenu, la numérisation a modifié l’essence même des métiers pratiqués par les médias.

    Les petites annonces ne doivent plus être rassemblées au même endroit sous une même marque mais au contraire divisées en segments correspondants à une communauté d’acheteurs et de vendeurs. La prime est à la spécialisation, y compris pour les contenus qui accompagnent les annonces. Caradisiac par exemple liste 28 personnes dans sa rédaction - à peu près autant que chez Auto Plus.

    Plus épineux est le lien entre information et publicité. Les annonceurs recherchent souvent les plus grandes audiences possibles. Or pour attirer de grandes audiences, rien ne vaut le spectaculaire, tant pis si l’information n’est pas vraie. Le glissement de l’information vers le divertissement a commencé en télévision avec l’arrivée du câble et du satellite dans les années 1980, quand les chaînes spécialisées ont commencé à empiéter sur le marché des chaînes généralistes.

    Sur le web, le phénomène a pris de l’ampleur, entraînant toutes les rédactions dans une course effrénée aux pages vues. La confusion est telle qu’il n’est pas rare de trouver au pied d’un article dénonçant les “fake news” écrit par un journaliste des liens vers des articles bidons chez Outbrain ou Taboola, deux sociétés spécialisées dans la génération de pages vues et la vente de publicité.5
    Les autruches, les cargo cultes et les autres

    Ensemble, les différents éléments constitutifs des médias n’avaient aucune chance de survivre sur le web. Pour autant, les groupes de presse auraient pu séparer leurs activités et adapter le modèle d’affaire de chacune d’entre elles. Certains l’ont fait, mais ils sont peu nombreux.

    La plupart ont fait l’autruche. En cela, ils ont été aidés par leurs employés, à commencer par les journalistes qui ont fait de l’ignorance de l’économie de leurs entreprise un signe de fierté (ils appellent la séparation entre l’éditorial et le reste la “muraille de Chine”). Le premier cours que j’ai donné dans une école de journalisme en 2007 à Paris, dans une école se présentant comme la meilleure du lot, portait sur les modèles d’affaires de la presse en ligne. Au bout de deux heures, la moitié des étudiants avait quitté la salle. Non pas, comme c’était sans doute le cas, parce que mon cours était mauvais, mais parce qu’ils trouvaient intolérable qu’on puissent leur expliquer que le journalisme pouvait avoir un lien avec l’argent.

    Dans ces conditions (qui ont un peu changé depuis mais pas trop), difficile de modifier quoi que ce soit en profondeur. Par ailleurs, en conservant à l’écart les équipes web, les médias ont créé un gouffre durable entre les journalistes papiers et ceux du web, moins bien payés, méprisés par leurs collègues et souvent hors des rédactions. Vu sous cet angle, le web était un repoussoir ; on comprend mieux pourquoi les rédactions ont freinés des quatre fers la transition numérique de leurs entreprises.

    Plus grave que les autruches sont les entreprises qui traitent le web comme un cargo culte.6 Pendant la seconde guerre mondiale, l’armée américaine a installé des bases dans certaines îles du Pacifique et fourni les habitants en nourriture et autres objets. En 1945, ces bases ont été abandonnées mais les Mélanésiens s’étaient habitués à être nourris et habillés par l’armée US. Ils ont cherché à faire revenir ces livraisons en construisant des pistes d’atterrissage, des avions et des tours de contrôle en bambou - en vain. Cela nous semble évident que la piste d’atterissage ne cause pas la livraison mais, vu de l’île, ce n’est pas une hypothèse absurde.

    En voyant des sociétés créées par des ados ou des jeunes adultes brasser des milliards à partir de rien, de nombreux dirigeants ont réagit comme les Mélanésiens. Plutôt que de chercher la cause de ces succès, ils ont voulu imiter.

    En juillet 2005, News Corp, alors l’un des plus gros conglomérats média du monde, achète MySpace, un réseau social, pour 580 millions de dollars. Six ans plus tard, le site est revendu pour un seizième de la somme.7 En Allemagne, le groupe Holtzbrinck a payé 85 millions d’euros en 2007 pour studiVZ, un réseau social aujourd’hui disparu.8 L’erreur de News Corp a été de traiter MySpace comme un journal disposant d’une audience captive. Le groupe de Murdoch a dégradé le site au maximum pour honorer un accord de publicité passé avec Google, poussant tous les utilisateurs dans les bras de Facebook. Quant à Holtzbrinck, ils n’ont pas compris que les effets de réseaux allaient favoriser Facebook sur le long terme.

    Au delà des réseaux sociaux et de ces deux naufrages, les médias ont regardé chaque nouveauté comme un Graal qui allait leur permettre de remonter la pente. Faites une requête sur la phrase “va-t-il sauver la presse” dans votre moteur de recherche favori pour vous en convaincre. On trouve, pêle-mèle, “Le Kindle va-t-il sauver la presse” (2009)9, “L’iPad va-t-il sauver la presse” (2010)10, “Snapchat va-t-il sauver la presse”11 ou encore, en 2017, “Le Bitcoin va-t-il sauver la presse ?”12 La liste est loin d’être exhaustive. Il y a eu la mode des blogs, celle de la personnalisation, celle des coupons,13 celle du big data, celle de la video, Instant Articles, les chatbots… La dernière tendance est au machine learning qui, on s’en doute, ne sauvera pas la presse.

    Rien ne sauvera la presse puisque, comme je l’ai dit plus haut, le concept de “la presse” sur internet est non seulement obsolète, il est contradictoire. Cependant, alors que les conférences professionnelles débattaient des stratégies à adopter pour mener cette mission impossible, certains groupes comprirent ce qui était en train de se passer et ont prirent les devants.

    Le groupe norvégien Schibsted, par exemple, a lancé son propre fournisseur d’accès à internet, Schibsted Nett, au début des années 1990, sur le modèle d’America On Line (AOL). En 1996, il l’a revendu à un concurrent pour se concentrer sur la fourniture de contenu, en créant un portail,14 avant d’investir dans des sites spécialisés dans les petites annonces.15 Dès l’arrivée du web en Scandinavie, Schibsted a compris que ce canal deviendrait incontournable et a tout mis en œuvre pour y conserver sa position de pilier de l’information et de la publicité. L’entreprise a investi considérablement et ne s’est pas laissée échauder par l’éclatement de la bulle du Nasdaq en 2001. Aujourd’hui, le groupe est leader des petites annonces dans 18 pays et s’est débarrassé de ses journaux partout sauf en Norvège et en Suède, où il continue à investir.16

    En Allemagne, le groupe Axel Springer, déjà numéro un des journaux dans les années 1990, a suivit le même parcours. Il est désormais organisé en trois pôles distincts : les petites annonces (LaCentrale en France, par exemple), le contenu payant (ses journaux sont tous passés au modèle payant sur abonnement) et la vente de publicité (auféminin en France17).18 Parmi les groupes français, seul Le Figaro a réussi à retrouver sur le web un équilibre entre la production de contenu, la publicité et les petites annonces (Figaro Classifieds est leader des petites annonces en France).19

    Pas besoin d’être un mastodonte pour réussir sa transition numérique. En Suède, le journal de la ville de Skellefteå (35 000 habitants) s’est repensé en pilier de la communauté et organise désormais des évènements en plus de son activité purement média. Médiapart ou Valeurs Actuelles sont différents en tout, sauf dans leur modèle d’affaire : les deux montrent que l’on peut vendre du contenu et en dégager un bénéfice si l’acte d’abonnement devient un acte d’adhésion à une vision politique.

    Le seul créneau sur lequel les médias n’ont pas investi sur le web est celui de l’information “pure”, celle qui, détachée de son contenant, sert de matière première aux analystes ou aux journalistes. Aucun média ne s’est transformé, passant d’un fournisseur d’articles à un fournisseur de données.20 Les spécialistes du secteur comme Thomson (aujourd’hui ThomsonReuters), The Economist Intelligence Unit ou Bloomberg existaient avant internet et n’ont pas été déstabilisé par les évolutions des deux dernières décennies. Il y avait pourtant des places à prendre, comme le montre l’histoire d’Opta Sports. Créé en 2001 (un an après que L’Equipe a ouvert son site web), Opta s’est donné pour mission de collecter toutes les données sur toutes les rencontres, dans tous les sports et en direct. Alors que L’Equipe possédait de vastes bases de données sur le même sujet, c’est Opta qui a raflé le marché. Si vous lisez des résultats sportifs dans un journal aujourd’hui, il y a de fortes chances qu’ils aient été vendu par Opta au journal que vous avez entre les mains (y compris si vous lisez L’Equipe).
    Une seule solution, la litigation

    La plupart des médias ne savent toujours pas s’ils sont là pour produire de l’information, vendre de la publicité à des annonceurs ou si leur mission se trouve ailleurs.

    Ils se retrouvent pourtant tous sur une stratégie depuis une vingtaine d’années, celle des poursuites judiciaires contre les nouveaux entrants. Les premiers à en faire les frais furent les sociétés de l’audiovisuel public. En Allemagne, les médias privés annoncent depuis presque vingt ans que la présence de la télévision publique sur internet met leur existence en danger.21 Ce n’est évidemment pas vrai, puisque la mission d’information de la télévision publique n’a pas grand chose à voir avec les métiers d’Axel Springer. Mais ces procès permettent aux médias privés d’afficher leur pouvoir.

    Les médias s’en prennent plus souvent à Google, accusé en général d’enfreindre les lois sur la propriété intellectuelle. Plusieurs éditeurs français ont lancé un procès en 2006 contre Google Books,22 en même temps que plusieurs titres de presse belges attaquaient Google News.23 Des médias allemands attaquent à leur tour en 2012.24

    L’histoire espagnole est la plus instructive. A la fin des années 2000, plusieurs éditeurs espagnols se liguent contre Google News. Une loi est votée, qui leur permet de réclamer à Google des royalties sur les liens affichés. Après un passage en justice, où Google perd, le moteur de recherche décide de supprimer Google News en Espagne. Cette fois-ci, les éditeurs dénoncent une grave menace pour la démocratie et demandent au gouvernement de faire revenir Google News !25 (Avertis de cette histoire, les médias allemands ont renoncé aux royalties que leur aurait permis d’obtenir la nouvelle loi sur le copyright votée en 2013.26)

    Google, suivi par Facebook, a réussi à monopoliser l’attention des Européens, que détenaient auparavant les médias, et, grâce aux données personnelles dont ils disposent, génèrent des milliards en revendant cette attention aux annonceurs. Pour ces GAFA,27 les médias sont des fournisseurs de contenus parmi une infinité d’autres. Ils sont aussi des empêcheurs de tourner en rond. Journalistes et patrons de presse ont l’oreille des politiques, via les jeux de pouvoir nationaux ou simplement parce qu’ils ont été à l’université ensemble.

    Face à ce problème, Google (suivi encore une fois de Facebook) a vite trouvé la parade. Chacune des procédures judiciaires que j’ai évoqué s’est terminée par la création d’un fonds mis à disposition des médias. Google finance ainsi certains projets du Syndicat national de l’édition. Il a créé en France le “Fonds pour l’Innovation Numérique de la Presse”, suivi au niveau Européen de la “Digital News Initiative”. Dans ce jeu de dupes, Google se présente comme le partenaire des médias et met en scène une relation d’égal à égal alors qu’il ne s’agit que de les diviser (chaque média doit candidater individuellement pour obtenir un subside de Google) et d’acheter leur complaisance.28 Les GAFA organisent ou financent (en tout ou en partie) les conférences professionelles des médias en Europe, comme le Global Editors Network Summit,29 le Newsgeist et le JournalismFest.
    La presse est sauvée !

    A l’exception de ceux qui ont suivi une véritable stratégie de long terme sur le web, les médias sont passé, en deux décennies, d’un rôle de monopoliste de l’attention et de la publicité à celui de fournisseurs de contenu vivants des largesses des GAFA.

    La dégringolade des médias va sans doute s’arrêter là. Je ne pense pas que “la presse” va disparaître car internet a, lui aussi, beaucoup changé.

    La mécanique des investisseurs web, qui financent à fonds perdu un champion jusqu’à ce qu’il soit en position de monopole et puisse augmenter ses marges, comme ils l’ont fait avec Google et Facebook (puis avec Uber, Delivery Hero etc.), a conduit au duopole actuel (Google/Facebook) sur le marché de l’attention et de la publicité. Alors qu’on pouvait, dans les années 2000, toucher une audience parce que son contenu était de meilleure qualité que celui des concurrents, on atteint aujourd’hui son audience en payant l’un des deux gardiens de l’attention. Impossible pour un nouvel entrant de se faire une place sans apport massif en capital. On est revenu à la situation qui prévalait avant internet.

    De l’autre côté, la neutralité du net n’existe plus. Les fournisseurs d’accès peuvent choisir ce que leurs clients consomment, ne serait-ce que grâce à la vente liée et au zero rating.30 SFR a besoin de médias (Libération, L’Express etc.) pour son offre SFR Play, Orange a besoin de Deezer, dans lequel il a largement investi,31 pour ses forfaits mobiles et Comcast, le plus gros fournisseur d’accès américain, a acheté NBCUniversal et Dreamworks pour les mêmes raisons.

    Et puis, les médias sont indispensables au système politique. Pas tant pour leur capacité à toucher une audience - Macron a quasiment autant de followers sur Facebook que Le Monde ou Le Figaro - mais dans leur rôle d’adversaire et de commentateur. Sans “les médias”, une bonne partie de la classe politique n’aurait plus de sujet sur lequel s’indigner et les autres n’auraient plus personne pour les écouter.

    A quelques exceptions près (France-Soir), les grands noms de la presse continueront à exister. Libération a sans doute de meilleures chances de survie au sein de SFR que Buzzfeed, par exemple. Même si la start-up américaine a tout compris du web des années 2000 et 2010, le web des années 2020 appartient aux fournisseurs d’accès, pas aux innovateurs.

  • #Arabie_saoudite : le riche prince Walid, celui qui résiste malgré la purge
    Par RFI Publié le 30-12-2017
    http://www.rfi.fr/ameriques/20171229-haiti-aznavour-concert-elite-economique

    Deux fils du défunt roi Abdallah arrêtés il y a près de deux mois ont été relâchés : Fayçal ben Abdallah, l’ancien président du Croissant rouge saoudien et Mechaal ben Abdallah, l’ancien gouverneur de La Mecque.

    A chaque fois, il leur est proposé ce marché : vous restituez des sommes que vous avez acquises par la corruption, vous évitez ainsi un procès et vous êtes libres. Le plus souvent, les transactions se chiffrent aux alentours du milliard de dollars.

    Multimilliardaire

    Mais il en est un qui résiste, connu pour son extravagance et sa philanthropie, mais aussi son redoutable sens des affaires : le prince multimilliardaire Al-Walid ben Talal, 62 ans. Il est le petit-fils d’Ibn Saoud, le premier roi saoudien, fondateur du royaume.

    Le prince, réputé pour son franc-parler, réclame au contraire un procès en bonne et due forme. Selon Forbes, la fortune de Talal est estimée à 18 milliards de dollars. Il est le président de la Kingdom Holding Company et détient des parts importantes dans de nombreuses sociétés, notamment News Corp, Citigroup, 21st Century Fox et Twitter. Et selon le Wall Street Journal, il est déterminé à engager un bras de fer avec le nouvel homme fort du pays.

  • Le temps des réfugiés | La détention offshore des requérants d’asile : une pratique australienne qui déteint sur l’Europe
    https://asile.ch/2017/04/09/temps-refugies-detention-offshore-requerants-dasile-pratique-australienne-dete

    Un article récent du Daily Telegraph est passé presque inaperçu. Ellen Whinnet du News Corp Australia Network y expliquait qu’au moins six pays européens auraient récemment demandé conseil à l’Australie pour stopper les traversées en Méditerranée. Les discussions privées ont eu lieu malgré les dénonciations répétées de l’Union européenne contre les refoulement systématiques des requérants […]

  • #News_Corp rejoint la #TeamOuinOuin à propos de #Google News, mais…
    https://reflets.info/news-corp-rejoint-la-teamouinouin-a-propos-de-google-news-mais

    Reflets a déjà évoqué cet étrange grand écart intellectuel tenté par les éditeurs de #Presse qui consiste d’une part à demander à #Google_News de bien indexer tout leur contenu et d’autre part, à attaquer Google News qui leur volerait, qui leurs lecteurs, qui leurs recettes publicitaires… C’est au tour de News Corp de rejoindre […]

    #Bienvenue_dans_la_presse #Plainte

  • « Aujourd’hui ce sont les milliardaires qui vous informent »
    http://www.humanite.fr/aujourdhui-ce-sont-les-milliardaires-qui-vous-informent-604244

    Le phénomène est global. Tous les continents sont touchés par la concentration des #médias. En quelques années, de nouveaux acteurs, souvent de l’Internet et des télécoms, de riches industriels sont venus bouleverser l’univers médiatique et mettre la main sur l’information mondiale. Dans son dernier rapport, Reporters sans frontières (RSF), qui estime que la concentration des médias n’a jamais été aussi forte dans le monde, relève qu’aux États-Unis, 6 groupes (GE, News Corp, Disney, Viacom, Time Warner, CBS) possèdent 90 % des médias. Ils étaient une cinquantaine de « compagnies » en 1983. Comment ne pas penser que cette mainmise sur la diffusion culturelle menace le pluralisme et d’indépendance de l’information ? Dans l’ouvrage 100 Photos pour la liberté de la presse, photographies de Sebastiao Salgado, tout juste en vente, Reporters sans frontières, sous le titre « Les oligarques font leur shopping », pointe les fortunes qui, en Inde ou en Chine, en Russie ou aux États-Unis, ont acheté à tour des bras et de façon boulimique des moyens d’#information.

  • Et c’est reparti pour un tour : Europe (news publishers) vs Google News

    Thou shalt pay for news snippets.

    (On se rappelle que Google News s’est retiré de l’Espagne pour ces raisons en 2014)

    http://www.ft.com/cms/s/0/634c7e72-9e7f-11e5-b45d-4812f209f861.html

    The move comes after consistent calls from a handful of Europe’s largest news publishers for the EU to rein in websites such as Google News, which they argue profit from their content without paying for it.

    [...]

    Media companies including Germany’s #Axel_Springer, which owns tabloid Bild, have long complained that services such as Google News are too dominant. The chief executive of News Corp, which owns the Wall Street Journal, accused Google of “egregious aggregation” last year.

    Mais bon, Springer n’a jamais été copain-copain avec Google :

    http://seenthis.net/messages/252923

    #Google
    #Google_News
    #snippet_tax

  • Up against the #paywall | The Economist
    http://www.economist.com/news/business/21678799-many-publishers-still-see-little-alternative-continual-cutbacks-

    What can newspapers do to save themselves, besides finding billionaire owners able to withstand years of losses? For most of them, one possible saviour, getting readers to pay for online news, has not worked well. Two years after introducing a paywall for the Sun, its biggest British title, News Corp said last month that it would be scrapped. “Metered” paywalls, which let readers see a few free articles before asking for payment, have worked at some large and prominent papers like the New York Times, and specialist ones like the Financial Times (which pioneered the idea). But for most general-interest papers people tend to read the freebies, then leave. Mr Chisholm says a typical American personal-computer user spends just 228 seconds on each visit to a news website.

    #financement #journalisme

  • Audiovisuel : des états-majors très mâles et très blancs
    http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/audiovisuel-des-etats-majors-tres-males-et-tres-blancs-923492.htm

    Les femmes sont bien représentées dans les instances dirigeantes de l’audiovisuel public, mais restent ultra-minoritaires dans le privé. Tandis que la diversité ethnique est quasi-inexistante.

    « Il faut impérativement que France Télévisions soit à l’image, résonne avec son public. Honnêtement, en arrivant, mon premier constat, c’est que ce n’est pas le cas. On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change [pour qu’il y ait] des femmes, des jeunes, toutes les origines », déclarait Delphine Ernotte le 23 septembre sur Europe 1. La nouvelle patronne de France Télévisions a joint la parole aux actes, en nommant un état-major composé à parité d’hommes et de femmes -une première à France Télévisions.

    Delphine Ernotte se veut d’autant plus exemplaire qu’elle sait que le fait qu’elle soit une femme a été un atout important dans sa nomination par le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel). En effet, plusieurs membres du CSA -à commencer par celle chargée de l’audiovisuel public, Sylvie Pierre-Brossolette- étaient outrés par la portion congrue réservée au sexe faible dans l’équipe précédente, et la rudesse avec laquelle ont été remerciées les rares femmes présentes (Emmanuelle Guilbart, Sandrine Roustan...). 

    Précédemment, les PDG de Radio France Mathieu Gallet et de France Médias Monde Marie-Christine Saragosse avaient, eux aussi, fait un effort important, en s’entourant d’un état-major paritaire.

    Hélas, l’audiovisuel privé a beaucoup plus de mal à accorder de la place aux femmes. On est à des années lumière de la parité. Au mieux, on compte une femme. Et au pire zéro, comme chez Lagardère, Vivendi ou Canal Plus. A la chaîne cryptée, le nouveau patron Vincent Bolloré a même remercié trois des quatre femmes de l’ancien comité de direction, pour les remplacer par des hommes... 

    Toutefois, on trouve un peu plus de femmes quand on descend à l’étage du dessous. Ainsi, Lagardère souligne que le comité exécutif de sa branche audiovisuelle (Lagardère Active) compte 40% de femmes. Canal Plus met en avant que les comités ad hoc animés par les membres du directoire comportent un tiers de femmes (15 sur 46).

    Et bien sûr, on trouve aussi plus de femmes à l’étage du dessus, c’est-à-dire au conseil d’administration ou au conseil de surveillance. Hélas, ce n’est nullement par féminisme, mais parce qu’il s’agit d’une obligation légale...

    Sylvie Pierre-Brossolette conclut : « Il serait d’autant plus légitime que les femmes soient largement représentées dans les états-majors des médias que les journalistes femmes sont souvent majoritaires, que les téléspectatrices aussi, et que les cibles visées par les publicitaires sont très largement féminines... »

    Si la place accordée aux femmes est réduite, celle accordée à la diversité ethnique est quasi-inexistante. Tous les groupes de médias français ont des états-majors totalement blancs, à quelques exceptions près. A Lagardère, le porte-parole et directeur des relations extérieures, Ramzi Khiroun, est né en France d’un père algérien. Et l’on trouve deux femmes d’origine iranienne chez NRJ (la n°2 Maryam Salehi) et France Télévisions (la directrice de la communication Nilou Soyeux).

    On relèvera aussi Nadim Callabe (directeur général adjoint de Radio France chargé de la réhabilitation), Guillaume Charles (directeur général adjoint de M6 Publicité, d’origine asiatique), Souad el Tayeb (directrice de Monte Carlo Doualiya, d’origine marocaine), et Marc Saikali (directeur de France 24, d’origine libanaise).

    A titre de comparaison, parmi les 18 membres de l’état major de News Corp, on trouve deux noires et deux asiatiques. 

    Certains sont bien conscients des problèmes posés par cette monochromie : « mes prédécesseurs n’étaient pas racistes. Mais on avait une radio d’hommes blancs, qui a reproduit pendant des années une radio d’hommes blancs. On reproduit le même modèle implicite de reproduction », admettait le président du directoire de Lagardère Active Denis Olivennes lors d’un colloque sur la diversité.

  • Le procès lié aux écoutes illégales pratiquées par le tabloïd britannique News of the World s’est achevé avec la condamnation d’Andy Coulson, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire puis conseiller en communication du premier ministre David Cameron. Dans cette affaire d’espionnage et de corruption impliquant l’un des joyaux du groupe News Corp., troisième empire médiatique mondial, la directrice de la filiale britannique Rebekah Brooks a quant à elle été acquittée. En novembre 2012, le rapport « Leveson » démêlait la « pelote d’intérêts croisés » à l’origine du scandale.

    Ce rapport qui accable les médias britanniques
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/01/A/48602

    Pourquoi l’empire Murdoch se déleste d’un joyau devenu trop pesant, par Jean-Claude Sergeant (octobre 2011)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/10/SERGEANT/21088

  • (Vu sur le web)>C’est jeudi c’est privacy ! + les identités numériques
    http://www.identites-numeriques.net/19-06-2014/cest-jeudi-cest-privacy

    Des menaces se précisent, ou apparaissent : en plus des drones (on en parlait déjà en 2011 avec les paparazzis de News Corp.), les satellites deviennent eux aussi capable de filmer avec une précision suffisante pour porter atteinte à la vie privée (source). Les fabricants US de satellites, jusqu’alors limités à une résolution de 50cm, ont exercé un lobbying suffisant pour descendre ce seuil à 31cm, et ainsi concurrencer les entreprises indiennes et chinoises. Du coup, l’Europe va se retrouver elle aussi la cible des lobbyistes (d’autant qu’on a quelques gros industriels dans notre beau pays).

    #actuweb2

  • Harlequin chez News Corp : 300 millions €, la bonne affaire ?
    http://www.actualitte.com/international/harlequin-chez-news-corp-300-millions-la-bonne-affaire-49910.htm

    « Dans l’arène des cinq grands éditeurs américains, HarperCollins, filiale du groupe News Corp, appartenant à Rupert Murdoch, vient de s’offrir les services du plus grand éditeur de romance de la planète. En annonçant l’acquisition des éditions Harlequin, pour quelque 300 millions € (455 millions $ CA), News Corp frappe très fort, et surtout, apporte un souffle financier à Torstar, l’ancien propriétaire. Cette société, qui édite le journal Toronto Star, en particulièrement endetté, et profitera de la manne pour se remettre un peu à flots. »

    #actu_biblio

  • L’#entreprenariat, une affaire de #rente

    From Myspace’s Ashes, Silicon Start-Ups Rise - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2013/09/08/technology/from-myspaces-ashes-silicon-start-ups-rise.html?pagewanted=all

    It is easy to forget that #Myspace started before Facebook and could have been worth billions, but a variety of miscalculations and missed opportunities turned what was once a nearly $600 million company into an afterthought. By 2011, many of its users had abandoned it, the founding team had departed and its owner, News Corporation, sold it for just $35 million. (It is now reinventing itself as a site for musicians and other artists to connect with their fans.)

    #startups #silicon_valley #paypal_mafia

  • Questions for News Corp over rival’s collapse
    http://www.guardian.co.uk/media/2012/mar/26/news-corp-ondigital-paytv-panorama?CMP=twt_gu

    Part of Rupert Murdoch’s News Corporation empire employed computer hacking to undermine the business of its chief TV rival in Britain, according to evidence due to be broadcast by BBC1’s Panorama programme on Monday .

    The allegations stem from apparently incriminating emails the programme-makers have obtained, and on-screen descriptions for the first time from two of the people said to be involved, a German hacker and the operator of a pirate website secretly controlled by a Murdoch company.

    The witnesses allege a software company NDS, owned by News Corp, cracked the smart card codes of rival company ONdigital. ONdigital, owned by the ITV companies Granada and Carlton, eventually went under amid a welter of counterfeiting by pirates, leaving the immensely lucrative pay-TV field clear for Sky.

  • Les quotidiens aux mains des industriels (Le Monde)
    http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=13038

    "La France est le seul pays industrialisé, avec l’Italie de Silvio Berlusconi, où de grandes entreprises de presse appartiennent à des industriels, et pas à des groupes de médias. A titre de comparaison, le Financial Times est la propriété du groupe Pearson et le Wall Street Journal de News Corp, deux éditeurs de presse.

  • How Rupert Murdoch Buys Friends and Influences People
    http://www.thenation.com/article/162670/how-rupert-murdoch-buys-friends-and-influences-people

    One key factor must always be kept in mind when discussing Rupert Murdoch: he has a lot of money ($7.6 billion, according to Forbes) and makes even more for other people. Between 1977 and 2001, News Corporation outearned every other blue-chip company save Berkshire Hathaway and Walmart. And while money might not buy you love in America, it does buy a great deal of special favors and improper indulgences from powerful people.

    • Je ne peux m’empêcher de noter que l’empire de Rupert Murdoch comportait MySpace, qui n’a pas servi à autre chose, du moins en apparence.

      L’affaire News of the World dévoile des écoutes téléphoniques et même des piratages de messagerie. Je ne peux m’empêcher de croire que MySpace ait pu servir à de telles « investigations ».

  • Amid Murdoch scandal, Israel backers worry about muting of pro-Israel media voice | JTA
    http://www.jta.org/news/article/2011/07/19/3088599/pro-israel-leaders-watch-warily-as-murdoch-defends-empire

    Pro-Israel leaders in the United States, Britain and Australia are warily watching the unfolding of the phone-hacking scandal that is threatening to engulf the media empire of Rupert Murdoch, founder of News Corp.

    Murdoch’s sudden massive reversal of fortune — with 10 top former staffers and executives under arrest in Britain for hacking into the phones of public figures and a murdered schoolgirl, and paying off the police and journalists — has supporters of Israel worried that a diminished Murdoch presence may mute the strongly pro-Israel voice of many of the publications he owns.

    “His publications and media have proven to be fairer on the issue of Israel than the rest of the media,” said Malcolm Hoenlein, the executive vice-chairman of the Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations. “I hope that won’t be impacted.”

    Il faut sauver le soldat Murdoch.

  • MySpace: is this the beginning of the end? - Telegraph
    http://www.telegraph.co.uk/technology/myspace/8243301/MySpace-is-this-the-beginning-of-the-end.html

    The restructure, which will see the majority of MySpace’s depleting workforce reside in the US alone, as the London, Sydney and Berlin offices are left with a skeleton staff, is a very similar strategy to AOL’s final handling of Bebo, before selling the struggling social network on for a comparatively small sum to a venture capital fund.

    • Tiens tiens :

      The asset was briefly valued at $12bn when News Corp attempted to merge it with Yahoo in 2007.

      Ceux qui écrivent « Facebook vaut 50 milliards de dollars » devraient donc se méfier.