company:nissan

  • Renault et Nissan inaugurent un laboratoire conjoint en Israël
    Reuters10 juin 2019
    https://fr.news.yahoo.com/renault-nissan-inaugurent-laboratoire-conjoint-145157731.html

    TEL AVIV (Reuters) - Renault et Nissan, dont les relations sont actuellement tendues, ont inauguré lundi à Tel Aviv un laboratoire d’innovation conjoint censé permettre à leur alliance de développer des projets avec des start-up israéliennes.

    Ce laboratoire, qui bénéficie d’un partenariat exclusif avec l’autorité israélienne de l’innovation, sera dédié au développement de capteurs pour véhicules autonomes, à la cybersécurité et au « big data », l’analyse de données.

  • Après l’échec de la fusion avec Fiat, Renault encore plus déstabilisé
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070619/apres-l-echec-de-la-fusion-avec-fiat-renault-encore-plus-destabilise

    Le projet de grand mariage entre égaux de Fiat-Chrysler (FCA) et Renault n’aura pas tenu quinze jours. Fiat a retiré son offre sur Renault dans la nuit de mercredi. La gestion de ce dossier par le gouvernement a été pathétique, entérinant un projet à la va-vite, affaiblissant un peu plus l’alliance entre Renault et Nissan

    #INDUSTRIE #fusion,_Jean-Dominique_Senar,_John_Elkann,_Automobile,_Bruno_Le_Maire,_Fiat-Chrysler,_Carlos_Ghosn,_Renault-Nissan

  • Affaire Carlos Ghosn : Renault a identifié 11 millions d’euros de dépenses suspectes
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/affaire-carlos-ghosn-renault-a-identifie-11-millions-d-euros-de-depenses-s


    Crédits : Issei Kato

    Le conseil d’administration de Renault a préconisé mardi 4 juin des actions en justice aux Pays-Bas, au vu des conclusions définitives de l’audit sur les dépenses jugées non conformes de RNBV (11 millions d’euros), l’entité néerlandaise de l’alliance Renault Nissan dirigée à l’époque par Carlos Ghosn.

    L’audit interne mené conjointement par Renault et Nissan au sein de leur filiale commune RNBV basée aux Pays-Bas a identifié 11 millions d’euros de dépenses suspectes engagées par l’ancien patron de l’alliance automobile franco-japonaise Carlos Ghosn. Le conseil d’administration, qui se réunissait mardi pour étudier un projet de fusion avec Fiat Chrysler, a pris connaissance dans l’après-midi des conclusions définitives de l’audit mené par le cabinet Mazars.

    Il souhaite que Renault explore avec Nissan les « actions judiciaires » qui pourraient être menées aux Pays-Bas, selon un communiqué du groupe au losange.

    « Ces conclusions ont confirmé des déficiences au sein de RNBV au plan de la transparence financière et des procédures de contrôle des dépenses, qui avaient déjà été relevées par les auditeurs dans leurs conclusions intermédiaires de début avril », a expliqué le conseil, cité dans le communiqué.

    Les noms de Rachida Dati et Alain Bauer sont également cités dans le rapport final de cet audit du cabinet Mazars, selon une source proche du constructeur français. Sous le joug d’une enquête préliminaire du parquet national financier (PNF)​, ils sont soupçonnés d’avoir perçu des fonds potentiellement suspects via la filiale RNBV.

    • Rachida Dati et Alain Bauer éclaboussés par l’affaire Carlos Ghosn
      https://www.latribune.fr/economie/france/rachida-dati-et-alain-bauer-eclabousses-par-l-affaire-carlos-ghosn-819371.

      Le parquet national financier (PNF) a ouvert le 31 mai une enquête sur des contrats passés par la maire du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati, et le spécialiste des questions de sécurité Alain Bauer, avec la filiale néerlandaise de l’alliance Renault-Nissan (RNVB), entité au cœur de l’affaire Carlos Ghosn.
      […]
      Contactée par Le Parisien fin mai, la candidate à la mairie de Paris contestait alors toutes dissimulations quant aux versements de RNBV.

      « J’ai été rémunérée comme avocate et non consultante de 2010 à 2012, de façon forfaitaire : 300.000 euros par an. Tous les contrats ont été validés par le commissaire aux comptes et le directeur juridique, M. Husson. À chaque réunion de travail, il y avait soit Carlos Ghosn, soit Christian Husson, soit la secrétaire générale, Mouna Sepehri. »
      […]
      Alain Bauer, expert en sécurité, aurait lui touché un million d’euros entre 2012 et 2016. Ces sommes ne font pas partie des 11 millions concernant Carlos Ghosn.

  • Une vidéo dévoile le faste d’une fête donnée à Versailles par Carlos Ghosn en 2014
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/05/09/une-video-devoile-le-faste-d-une-fete-donnee-a-versailles-par-carlos-ghosn-e
    https://www.youtube.com/watch?v=DYhWZ0IYFSg

    Une vidéo dévoile le faste d’une fête donnée à Versailles par Carlos Ghosn en 2014
    Cet événement, qui a eu lieu le jour du 60e anniversaire du chef d’entreprise, visait officiellement à célébrer les 15 ans de l’Alliance Renault-Nissan.
    […]
    Officiellement, il s’agissait d’un événement pour les 15 ans de l’Alliance Renault-Nissan mais selon les deux médias, l’assistance était davantage composée d’amis de M. Ghosn que de représentants des deux constructeurs. La date, le 9 mars, interroge également, puisqu’elle correspond exactement aux 60 ans du chef d’entreprise et non à celle de l’anniversaire de l’Alliance. Le montant de la facture réglée par le constructeur s’élève à 600 000 euros.

  • Carlos Ghosn inculpé une quatrième fois au Japon
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/22/carlos-ghosn-inculpe-une-quatrieme-fois-au-japon_5453404_3234.html


    Carlos Ghosn quitte le bureau de son avocat, le 3 avril, à Tokyo.
    KAZUHIRO NOGI / AFP

    La garde à vue de l’ancien PDG de l’alliance automobile Renault-Nissan touchait à sa fin. Nissan a aussi porté plainte au pénal pour abus de confiance aggravé.
    […]
    La mise en examen du 22 avril est la quatrième pour l’homme d’affaires depuis sa première arrestation le 19 novembre 2018. Entre-temps, il a été arrêté les 10 et du 20 décembre et donc le 4 avril. Il a été mis en examen à deux reprises pour infraction à la législation sur les échanges et les instruments financiers, pour avoir minoré ses revenus dans les déclarations faites aux autorités financières. Il l’a aussi été pour abus de confiance aggravé car il aurait fait couvrir, par Nissan, des pertes réalisées sur des placements personnels au moment de la crise de 2008.

    Carlos Ghosn a passé 108 jours en prison, entre le 19 novembre et le 6 mars. Il en est sorti contre le versement d’une caution d’un milliard de yens (7,9 millions d’euros). Il a toujours nié les accusations portées contre lui. « Ce n’est pas une histoire de cupidité, de dictature d’un homme. C’est une histoire de complot, de trahison », déclarait-il dans une vidéo rendue publique le 9 avril. Pour l’homme d’affaires, le complot aurait été motivé par la « peur d’aller vers la fusion [de Renault et Nissan], perçue comme une menace pour l’indépendance de Nissan et son autonomie ».
    […]
    De l’avis des experts, les derniers éléments mis en lumière par l’accusation sont les plus graves jusqu’ici reprochés à M. Ghosn.

  • Renault : Carlos Ghosn. Renault lui refuse son parachute à 10 millions
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15650-renault-carlos-ghosn-renault-lui-refuse-son-parachute-a-10-millions

    Ah quand même il y a une justice, ce type a faire virer plus de 50.000 personnes chez Renault-Nissan.

    Chute libre pour Carlos Ghosn. Le groupe Renault a annoncé ce mercredi 13 février qu’il ne verserait aucun parachute à son ancien PDG, ni en indemnité de non-concurrence, ni en rémunération en actions.

    Le conseil d’administration du constructeur automobile devait notamment trancher la question d’une rémunération en actions de près de 6 millions d’euros prévue en 2019 au titre de l’année 2015, selon des sources interrogées par l’AFP. De 2015 à 2017, Renault attribuait ainsi chaque année 100.000 actions de l’entreprise à Carlos Ghosn, soit un total d’environ 5,7 millions d’euros au cours actuel, qu’il pouvait percevoir quatre ans plus tard, avec toutefois une (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Brexit : Nissan ne produira pas son crossover X-Trail en Angleterre
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/brexit-nissan-ne-produira-pas-son-crossover-x-trail-en-angleterre-806149.h

    Le constructeur automobile japonais renonce à la production de son modèle X-Trail pour le marché européen sur son site de Sunderland au profit de son usine japonaise de Kyushu. En revanche, la production des futurs autres modèles des 4X4 urbains sera maintenue sur le site britannique.

    Le constructeur automobile japonais Nissan a annoncé dimanche renoncer à produire l’un de ses modèles, le crossover X-Trail, dans son usine de Sunderland (nord-est de l’Angleterre), sa principale implantation en Europe, évoquant indirectement le Brexit. « Nous avons pris cette décision pour des raisons économiques, mais l’incertitude persistante autour des futures relations du Royaume-Uni avec l’UE n’aide pas des entreprises comme la nôtre à planifier l’avenir », a déclaré Gianluca de Ficchy, le président de Nissan Europe, dans un communiqué.

    Nissan a indiqué que la prochaine génération de X-Trail pour le marché européen serait produite dans son usine de Kyushu, au Japon, plutôt qu’à Sunderland comme il l’avait annoncé en 2016.

  • Affaire Carlos Ghosn : la justice japonaise refuse (encore) de libérer l’ancien PDG de Nissan
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/affaire-carlos-ghosn-la-justice-japonaise-refuse-encore-de-liberer-l-ancie

    Le tribunal de Tokyo a annoncé, ce mardi 22 janvier, le rejet d’une nouvelle demande de libération sous caution de Carlos Ghosn. Le patron déchu n’entrevoit toujours pas la fin de sa détention provisoire.

    Quand c’est non, c’est non. Détenu depuis le 19 novembre au Japon, soit un peu plus de deux mois, l’ancien PDG de Nissan Carlos Ghosn a vu sa troisième demande de libération rejetée par le tribunal de district de Tokyo ce mardi 21 janvier. Un énième coup dur pour le patron déchu dont les avocats ne parviennent toujours pas à obtenir la libération en dépit de la bonne volonté affichée par leur client. Pour cause, M. Ghosn avait promis de rester au Japon s’il était remis en liberté et avait affirmé être prêt à être placé sous bracelet électronique. Mais ce dernier dispositif, assez courant en France, n’existe pas au Japon. De guerre las, ses arguments n’ont de fait pas convaincu la justice japonaise qui l’a renvoyé à sa geôle.
    […]
    Par ailleurs, sa femme et ses enfants se sont offusqués, par voie de presse notamment, des conditions dans lesquelles il est enfermé. Des critiques auxquelles les autorités nippones se montrent insensibles. M. Otsuru a cependant assuré que son client ne s’était jamais plaint auprès de lui. Il peut en outre désormais recevoir la visite de sa famille, en plus de celles de ses avocats et des représentants des pays dont il détient la nationalité (France, Brésil, Liban).

    (c’est moi qui graisse…)

  • Paris lâche Carlos Ghosn et demande la désignation d’un successeur
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/paris-lache-carlos-ghosn-et-demande-la-designation-d-un-successeur-804119.


    Crédits : Reuters

    L’État français a officiellement lâché le PDG de Renault Carlos Ghosn mercredi, deux mois après son arrestation, et demandé la nomination d’un successeur dans les prochains jours pour prendre la tête du constructeur automobile.

    L’État français, principal actionnaire du constructeur automobile français, a demandé que le conseil d’administration de Renault soit convoqué "dans les prochains jours" afin de « désigne(r) une nouvelle gouvernance pérenne pour Renault », a déclaré le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, chez nos confrères de LCI mercredi.

    Jusqu’ici, le gouvernement avait soutenu la décision du groupe de maintenir Carlos Ghosn dans ses fonctions, optant à la place pour une direction intérimaire après l’arrestation du PDG en novembre au Japon sur des accusations de malversations financières chez Nissan.
    […]
    Le ministre n’a pas précisé si le nouveau PDG prendrait aussi la tête de l’alliance avec les japonais Nissan et Mitsubishi : « Ce sera au conseil d’administration de lui dire exactement les contours de ses fonctions ».

    • Renault : les vrais enjeux du périlleux lâchage de Carlos Ghosn
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/renault-les-vrais-enjeux-du-perilleux-lachage-de-carlos-ghosn-804248.html

      L’annonce par Bruno Le Maire que Carlos Ghosn doit désormais être remplacé ouvre une périlleuse page pour l’avenir de Renault. Il s’agit de trouver un leader capable de relancer le groupe automobile mais également de pérenniser l’Alliance avec Nissan et Mitsubishi. Pourtant, les considérations souverainistes des différents protagonistes font courir un risque majeur à ce qui constitue aujourd’hui le premier constructeur automobile mondial.
      […]
      Carlos Ghosn ne sortira pas de prison avant, dans le meilleur des cas, le 10 mars prochain, dans le moins mauvais des cas, pas avant son procès, et dans le pire des scénarios... Avant plusieurs années, s’il était condamné par le tribunal pour les trois mises en examens (abus de confiance aggravé, dissimulation de revenus...) pour lesquelles il encourt jusqu’à 15 ans de prison.
      […]
      L’État français n’a cessé de se raccrocher à l’idée qu’il finirait par sortir de prison, ou qu’il fallait gagner un peu de temps afin de lui trouver un remplaçant.

      En deux mois, l’État français, premier actionnaire de Renault avec 15% du capital, a échoué à élaborer un plan B. D’après nos confrères du Figaro, Jean-Dominique Senard qui s’apprête à laisser la main à la tête de Michelin, pourrait devenir le président du conseil de surveillance de Renault, suppléé par Thierry Bolloré pour la partie exécutive et opérationnelle. Le conseil d’administration du groupe automobile français doit se réunir ce week-end pour acter ce nouvel organigramme. Mais celui-ci sera surtout provisoire. L’État veut un PDG capable de prendre un leadership opérationnel et surtout stratégique afin de l’imposer également à la tête de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.

      C’est là que tout se joue... Ce n’est pas par hasard si Martin Vial, patron de l’APE (agence des participations de l’État) et Emmanuel Moulin, directeur de cabinet de Bruno Le Maire, se sont envolés cette semaine pour Tokyo pour jauger les critères d’acceptation d’une nouvelle gouvernance par le camp japonais.

  • Carlos Ghosn : nouvelles questions autour de 7 millions de primes et salaire
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/carlos-ghosn-nouvelles-questions-autour-de-7-millions-de-primes-et-salaire

    Selon nos confrères des Echos, le PDG de Renault aurait touché cette somme de Nissan Mitsubishi BV entre la création de cette structure en juin 2017 et son arrestation en novembre dernier.

    Carlos Ghosn est détenu au Japon depuis le 19 novembre dernieret inculpé depuis le 10 décembre pour avoir minoré ses revenus entre 2010 et 2015 dans les rapports financiers que Nissan remettait aux autorités boursières, ainsi que pour des minorations de revenus de 2016 à 2018.

    Selon le parquet de Tokyo et Nissan, de nouvelles malversations concernant le patron franco-brésilien pourraient être prochainement révélées. Selon « Les Echos », cela pourrait notamment concerner la structure Nissan Mitsubishi BV (NMBV). Celle-ci avait été fondée en juin 2017 aux Pays-Bas par Nissan et Mitsubishi, associés depuis peu, afin de pouvoir attribuer des primes aux employés et aux managers des deux groupes ayant le mieux exploité les synergies entre les deux entreprises.

    Il était convenu dès la création de NMBV qu’aucun de ses trois directeurs - Carlos Ghosn, Hiroto Saikawa, de Nissan et Osamu Masuko, de Mitsubishi - ne pourrait bénéficier de ces bonus.

    Mais quelques moins plus tard, dès février 2018, le patron du groupe signait avec le secrétariat de la structure un contrat de salarié le rendant éligible à ce système de rémunération.

    Conclu avec l’un de ses lieutenants à la tête de ce secrétariat, le « contrat » ne fut jamais révélé aux autres directeurs. Après cette signature, Carlos Ghosn aurait reçu un bonus d’embauche de 1,46 million d’euros puis un salaire annuel de 5,82 millions d’euros, dont un prépaiement du premier trimestre 2019 destiné à lui éviter une hausse d’impôt. Il aurait aussi perçu 498.000 euros de versements non justifiés. Au total, Carlos Ghosn, qui n’a assisté qu’à une seule réunion de la société en août 2018, aurait touché 7 millions d’euros de Nissan Mitsubishi BV entre la création de l’entreprise et son arrestation en novembre.

    Outre son ancien président et son ancien adjoint, Greg Kelly, de Nissan a semble-t-il élargi son enquête à d’autres cadres de l’entreprise proches de Carlos Ghosn. C’est notamment le cas de José Munoz, auquel il avait confié la gestion des activités aux Etats-Unis puis du département performance du groupe. Cet ancien cadre du groupe, qui pourrait détenir des informations qu’il n’a jusqu’alors pas voulu partager, a officiellement démissionné vendredi 11 janvier.

    Vendredi dernier 11 janvier, Carlos Ghosn a de nouveau été mis en examen, mais pas été arrêté une quatrième fois. Cela a permis à ses avocats de déposer dans la soirée une demande de libération sous caution, sur laquelle un juge de la cour de Tokyo doit consulter le procureur avant de décider seul mardi ou mercredi prochain.

    Le parquet, qui ne pourra s’opposer à cette décision du juge, devrait émettre un avis défavorable à une sortie de prison de celui qui reste aujourd’hui le patron de Renault, et contre lequel il continue d’accumuler de nouvelles charges potentielles.

  • Carlos Ghosn n’est plus résident fiscal français depuis 2012 - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/01/09/carlos-ghosn-n-est-plus-resident-fiscal-francais-depuis-2012_1701855

    Le PDG de Renault et ex-patron de Nissan et Mitsubishi a élu domicile fiscal aux Pays-Bas, précisément là où est installé le siège social de l’alliance Renault-Nissan. Une terre fiscalement plus clémente que la France où il a échappé à l’ISF.

    Carlos Ghosn n’est plus résident fiscal français depuis 2012
    « Il n’y a rien de particulier à signaler sur la situation fiscale de Carlos Ghosn en France. » Ce mardi 20 novembre, à 8h38, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, est dans le studio de FranceInfo, lorsqu’il fait cette déclaration. La veille, celui qui est encore PDG de Renault et Nissan a été interpellé à l’intérieur même de son jet privé Gulfstream 650 tout juste posé à l’aéroport Haneda de Tokyo, avant d’être placé en détention. La justice japonaise lui reproche d’avoir dissimulé près de la moitié de ses revenus perçus en tant que patron du constructeur automobile japonais Nissan entre 2011 et 2015 pour un montant énorme : 38 millions d’euros.
    […]
    En effet, Libération a pu vérifier que Carlos Ghosn n’est plus résident fiscal français depuis… 2012. Cette année-là, il choisit de se domicilier, pour ses impôts, aux Pays-Bas où est installée Renault-Nissan BV, la société holding néerlandaise, qui depuis 2002, coiffe l’alliance entre les deux constructeurs automobiles. A première vue, le choix peut paraître étonnant puisque Carlos Ghosn, s’il voyage beaucoup, partage plutôt son temps entre Paris, Tokyo et les usines du groupe. Amsterdam n’abrite qu’un modeste siège social et des effectifs réduits. En revanche, l’impôt sur la fortune (ISF) n’existe pas dans le système fiscal néerlandais ! Or jusqu’en 2012, Carlos Ghosn était assujetti à cet impôt en France. Il devait également s’acquitter de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR) mise en place lorsque François Hollande était à l’Elysée. En outre, 2012 correspond à un rehaussement des taux de l’ISF, lorsque la gauche revient aux affaires. Carlos Ghosn aurait-il eu un petit accès de ras-le-bol fiscal ? Pour autant aux Pays-Bas comme en France, la règle veut que pour être domicilié fiscalement, il soit nécessaire de séjourner au minimum 183 jours par an dans le pays. Le très nomade PDG de Renault respecte-t-il ce quota ? Ou alors comme le suppute un cadre de Bercy, l’administration néerlandaise, plutôt satisfaite de le compter comme contribuable, n’a pas montré un excès de zèle particulier à le contrôler ?

    Quoi qu’il en soit, ses revenus français, soit les 7 millions d’euros perçus en tant que PDG de Renault, continuent à être imposables en France. Comme il n’est plus résident national, Renault prélève ainsi chaque année 20% de la part fixe de sa rémunération (1,2 million en 2017) comme une sorte de provision. Le solde de l’impôt dû sur la totalité de ses revenus français est ensuite acquitté par Carlos Ghosn à l’issue d’une déclaration qu’il effectue comme n’importe quel contribuable lambda. Mais au final, le patron de Renault a bien trouvé avantage à s’expatrier fiscalement aux Pays-Bas, notamment pour échapper à l’ISF sur l’intégralité de son patrimoine.

    Ce choix de résidence fiscale éclaire, en tout cas, d’un jour nouveau un mail figurant dans le dossier monté par Nissan pour limoger Carlos Ghosn. Dans ce courrier électronique en 2010, la directrice juridique de Renault est sollicitée afin de savoir s’il serait possible de verser confidentiellement une rémunération à Carlos Ghosn aux Pays-Bas. Elle répond que de tels émoluments devraient alors donner lieu à publication, puisque l’intéressé est président du directoire de la société RNBV. A ce titre, chaque euro perçu à titre de salaire doit être publié. De fait, l’idée sera finalement abandonnée.

  • Au tribunal, Carlos Ghosn nie en bloc mais Nissan enfonce le clou
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/devant-le-tribunal-ghosn-clame-son-innocence-mais-nissan-enfonce-le-clou-8

    Les avocats de l’ex-Pdg de Nissan ont obtenu du tribunal de Tokyo le rare privilège de cette audience publique qui s’est déroulée à Tokyo ce mardi 8 janvier à 10h30, heure locale (2h30, heure de Paris). Au cours de cette audience de deux heures, Carlos Ghosn n’a eu que 10 minutes pour lire sa déclaration dans laquelle il nie toutes les accusations portées contre lui. Le juge a cependant décidé le maintien en détention du prévenu.

    Dès les premières heures de la matinée, une longue file d’attente s’était formée devant le tribunal. Plus d’un millier de personnes, parmi lesquelles de nombreux journalistes étrangers, ont patienté dans le froid pour tenter de décrocher une des rares places dans la salle : seulement 14 tickets ont été alloués par tirage au sort à des membres du public, pour assister à la comparution du célèbre accusé.

    Carlos Ghosn, qui est toujours Pdg de Renault et de l’alliance Renault-Nissan, était auditionné ce mardi matin à 10h30 heure locale (1h30 GMT, soit 2h30, heure de Paris) à sa demande par le tribunal du district de Tokyo pour obtenir une clarification des motifs de sa détention et lui permettre de s’exprimer publiquement sur les accusations de malversations financières chez Nissan portées contre lui.

    La procédure de comparution de ce type est rare, seulement 0,6% des détenus ont fait une telle requête l’an dernier. Elle n’a quasiment aucune chance de changer le cours des choses mais la portée symbolique est forte pour M. Ghosn, qui a pu rompre le silence médiatique dans lequel il est muré depuis plusieurs semaines.

    Lors de cette première apparition publique depuis son incarcération le 19 novembre dernier, Carlos Ghosn a nié tout méfait et déclaré avoir agi dans le respect des lois et avec l’approbation des cadres compétents du groupe automobile japonais.

    « J’ai été injustement accusé et placé en détention sur la base d’accusations sans fondement », a-t-il déclaré lors de l’audience, selon une allocution préparée à l’avance que Reuters a pu consulter.

    Vêtu d’un costume sombre, sans cravate, sandales vertes en plastique au pied, le magnat de l’automobile de 64 ans est apparu nettement amaigri, les joues creuses, menotté, avec une corde autour de la taille tenue par un policier, avant le début de la séance qui a duré quasiment deux heures, de 10h30, heure locale à 12h15 (4h15, heure de Paris). Pourtant, Carlos Ghosn n’a eu lui en tout et pour tout que 10 minutes de temps de parole.
    […]
    A la suite de cette audience de son ex-patron, Nissan a enfoncé le clou, déclarant mardi qu’une enquête interne avait permis de mettre au jour des preuves substantielles et convaincantes de fautes commises par son ancien président Carlos Ghosn.

  • Japon : Carlos Ghosn derrière les barreaux jusqu’au 1er janvier au moins
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/japon-carlos-ghosn-derriere-les-barreaux-jusqu-au-1er-janvier-au-moins-802

    Le PDG de Renault et ex-patron de l’Alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, passera Noël et le réveillon derrière les barreaux, la justice japonaise ayant décidé dimanche de prolonger sa garde à vue jusqu’au 1er janvier.

    Le PDG de Renault et ex-patron de l’Alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, passera Noël et le réveillon derrière les barreaux, la justice japonaise ayant décidé dimanche de prolonger sa garde à vue jusqu’au 1er janvier.

    Cette décision judiciaire est le dernier développement en date dans la saga qui passionne le Japon et le monde des affaires depuis que ce titan du monde de l’autombile a été arrêté soudainement le 19 novembre à Tokyo à l’arrivée de son jet privé.

    « Aujourd’hui, la décision a été prise de maintenir (M. Ghosn) en détention. La garde à vue viendra à expiration le 1er janvier », a dit le tribunal du district de Tokyo dans un communiqué.

    Ce jugement ne signifie pas que l’ancien patron de Nissan sera libéré au Nouvel An, le parquet pouvant requérir à cette date que sa garde à vue soit prolongée de 10 jours supplémentaires pour les besoins de l’enquête.

    soit 43 jours, de GàV, plus 10 si affinités,…
    la France battue à plates coutures, la durée étant de 24h reconductibles par tranche de 24h avec un maximum de 144h, soit 6 jours, pour les affaires de terrorisme.

    Ce qui est plus que sûr, en revanche, c’est que C. Ghosn n’aura qu’une envie à sa sortie, lesté d’une probable interdiction de quitter le territoire, c’est de mettre les bouts…

  • Alliance Renault-Nissan : Thierry Bolloré tape du poing sur la table
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/alliance-renault-nissan-thierry-bollore-tape-du-poing-sur-la-table-801556.

    Face au refus d’Hiroto Saikawa de convoquer une assemblée générale d’actionnaires, Renault a fait capoter le processus de nomination du président du conseil d’administration de Nissan. Le conflit est quasiment ouvert entre les deux « alliés »…

    Le stade de la stupeur semble bel et bien terminé chez Renault. Depuis l’arrestation spectaculaire de son Pdg, Carlos Ghosn, par la justice japonaise le 19 novembre dernier, le groupe automobile français s’est employé à figer tous ses process managériaux : maintien en poste du gardé à vue, continuité opérationnelle sous la direction de Thierry Bolloré, soutien de l’État français, communication de crise placée sous le signe de la discrétion. En réalité, Renault semblait surtout démuni d’outils et agissait à rebours de Nissan qui avait trois temps d’avance sur son « allié ».

    Trois jours après l’arrestation de Carlos Ghosn, les représentants de Renault au conseil d’administration de Nissan n’avaient eu d’autres choix que de joindre leurs voix à celles des administrateurs japonais pour acter la destitution de celui qui avait pourtant sauvé le japonais de la faillite vingt ans auparavant.

    En un mois, Renault mais également Bercy voire même la présidence de la République qui a rencontré le Premier ministre japonais lors du dernier G20, n’ont eu aucune fenêtre de tir pour reprendre l’initiative, laissant penser que c’est bien Nissan qui menait le jeu
    […]
    Ce lundi 17 décembre toutefois, Renault a décidé de ne pas rester les bras ballants en faisant capoter la tentative de nomination d’un successeur à Carlos Ghosn à la tête du conseil d’administration de Nissan.

    Alors que Nissan a constitué une commission de trois personnes pour trouver un successeur, celle-ci a échoué, sous la pression de Renault. Le groupe automobile français exige désormais une assemblée générale des actionnaires (AG). Selon Thierry Bolloré, auteur d’une lettre adressée à Hiroto Saikawa et divulguée par le Wall Street Journal, cette AG permettrait de remettre sur la table des sujets comme celui de la gouvernance et les nominations au conseil d’administration. De son côté, Hiroto Saikawa, la gouvernance doit être prioritaire, tandis que l’AG peut attendre.

    En réalité, Renault est coincé puisqu’en l’absence de Carlos Ghosn, il perd une voix au conseil d’administration. D’où la nécessité d’une AG afin de récupérer cette troisième voix qui compte tant, sur un conseil composé de 8 personnes seulement.
    […]
    Le prochain épisode de ce feuilleton devrait survenir après les fêtes lors de la fin de la deuxième garde à vue de Carlos Ghosn. Si celui-ci est maintenu en détention, l’État français et Renault n’auront plus d’autres choix que de le faire remplacer à la tête du groupe français, mais également à la tête de l’Alliance... Aucun doute que les discussions ont déjà commencé en coulisse…

  • In China, your car could be talking to the government
    https://www.apnews.com/4a749a4211904784826b45e812cff4ca

    When Shan Junhua bought his white Tesla Model X, he knew it was a fast, beautiful car. What he didn’t know is that Tesla constantly sends information about the precise location of his car to the Chinese government. Tesla is not alone. China has called upon all electric vehicle manufacturers in China to make the same kind of reports — potentially adding to the rich kit of surveillance tools available to the Chinese government as President Xi Jinping steps up the use of technology to track (...)

    #Daimler #Ford #General_Motors_(GM) #Mitsubishi #Nissan #Tesla #Volkswagen #géolocalisation #automobile #surveillance #BMW #NIO (...)

    ##General_Motors__GM_ ##voiture

  • DÉMISSION par Badia Benjelloun - 29 Novembre 2018 - Librairie Tropiques
    http://www.librairie-tropiques.fr/2018/11/demission.html

     

    La présentation de la Programmation pluriannuelle de l’énergie a été l’occasion pour le président Macron de mécontenter à la fois les #escrologistes et les protestataires de la France d’en bas pour désigner en une périphrase gentillette, ceux qui n’en peuvent plus de vivre avec un découvert bancaire souvent dès la moitié du mois. Autrement dit, les prolétaires, ceux que leurs salaires ne nourrissent plus. L’insuffisance des ressources concerne deux Français sur cinq qui sont contraints de payer entre 8 à 16% le #crédit http://www.leparisien.fr/espace-premium/fait-du-jour/jackpot-pour-les-banques-12-07-2016-5960487.php à très court terme que constitue l’autorisation de ‘découvert’ aux particuliers. Les banques engrangent ainsi un bénéfice de plusieurs milliards d’euros annuels extorqués justement aux plus ‘démunis’.

    Le report à l’échéance de 2035 de la réduction à 50% de la part du nucléaire au lieu de 2025 comme prévu dans la programmation antérieure s’additionne aux incertitudes sur les filières alternatives aux énergies polluantes. De quoi indisposer la petite fraction de la population sérieusement préoccupée de dégradations irréversibles des conditions de vie sur la planète. L’ensemble des observateurs a pu noter l’absurdité de la proposition technocratique de la mise en place d’un Haut Conseil sur le climat, il existe déjà pléthore de commissions et de comité pour cela. Ce dit Conseil aurait la charge d’évaluer l’impact des réformes et mesures environnementales décidées par le gouvernement, c’est-à-dire de mesurer si les prochaines taxes seront acceptables, ce que devraient savoir les fonctionnaires préposés au budget ainsi que les députés censés représenter le peuple. Faire dépendre l’avenir des prochaines centrales nucléaires type #EPR de la réussite du site de Flamanville, le réacteur devait démarrer en 2012 puis 2016 et maintenant 2020, devrait laisser présager de leur abandon. Le prototype est très coûteux, plus de trois fois le coût initial il a été mal budgétisé et de nombreuses malfaçons l’ont retardé, #Bouygues en particulier y a mal encadré des #travailleurs_détachés et des non déclarés.

    Le verbiage inconsistant mouliné à l’adresse des Gilets jaunes a ben sûr raté sa cible. La taxe sur le diesel n’a été que le godet de plus qui a fait déborder la piscine. Elle pénalise surtout le travailleur pauvre pour qui la voiture est une extension nécessaire de son être de travailleur. Elle n’allait pas alimenter des programmes de transition énergétique mais plutôt permettre à la province française de l’#union_européenne de respecter les limites imposées du déficit budgétaire. En décidant de supprimer l’#ISF, l’État s’est privé d’une rentrée fiscale de près de 5 milliards http://www.perdre-la-raison.com/2017/10/suppression-de-lisf-enfumage-de-bercy.html d’euros. La cohérence aurait été d’adopter comme l’ont fait les Usa une imposition universelle, où qu’il vive un citoyen étasunien doit envoyer une déclaration de revenus au pays. La rigueur aurait dû imposer une lutte efficace contre l’évasion fiscale, 3500 ménages https://www.marianne.net/economie/suppression-de-l-isf-quelques-arguments-pour-ne-pas-avaler-la-soupe-de-mac français cachent plus de 140 milliards dans les #paradis_fiscaux.

    Une solution écologique honnête aurait été de renforcer les #transports_publics, les améliorer et non de supprimer des lignes ‘peu rentables’ comme cela s’est pratiqué ces vingt dernières années. Cet abandon du service public, les transports en commun en sont un, au même titre que l’enseignement (et non pas l’éducation) et la santé, a été dicté justement par l’Union européenne et son dogme de concurrence non faussée.
     
    https://www.youtube.com/watch?v=fXY_fw9C01w


     
    Les Gilets jaunes à défaut d’avoir un programme politique ou économique précis ont en revanche un slogan dépourvu d’ambiguïté ‘#Macron, #démission’. Ils ne semblent pas vouloir déposer les armes ni raccrocher leur gilet. Le cynisme du personnel mis au pouvoir par des manœuvres de ‘communicants’ a eu raison de la crédulité des plus crétins d’entre eux. Les difficultés des retraités, des travailleurs précaires et des temps partiels forcés sont concrètes. Elles ne sont plus solubles dans les traitements psychoactifs des troubles de l’humeur et des dépressions ni supportées par des addictions. Elles s’épanchent dans la rébellion et l’espoir qu’elle aboutisse.

    La culture catholique (et ouvrière) de ce pays est incompatible avec l’acceptation de la grâce et de l’élection de certains par le Seigneur comme c’est le cas chez toutes les variantes du protestantisme. Elle est à même de contester les inégalités et les injustices. Quand #Jésus a voulu chasser les marchands du Temple, il voulait le rachat certes des péchés mais surtout des dettes de ses coreligionnaires. La Maison de Dieu était à la fois une boucherie (sacrifice des bêtes organisé par des ministres à fonction héréditaire) mais aussi un lieu de prélèvement d‘une dîme religieuse et sans doute aussi une banque. C’est ce qu’a montré Michael Hudson dans son dernier ouvrage ‘Efface leur dette’ fondé sur le travail d’archéologues spécialisés dans l’Age de bronze en Mésopotamie.

    Ce Mouvement macronien n’est structuré sur rien d’autre qu’une direction, celle de ce capitalisme embourbé dans des dettes de toute nature qui asservissent soit par l’exploitation de leur travail, soit par leur exclusion du travail la majorité.

    Incapable de percevoir que ce système est depuis longtemps en ééquilibre métastable, il se montre décontenancé par le rappel de cette réalité. Son talent, rapprocher par des négociations un vendeur et un acheteur de gros secteurs de l’économie, pouvait s’exercer sans aucun risque sinon celui d’empocher de grosses commissions une fois réalisée la transaction. Il ne peut en faire un capitaine par gros temps quand les atteintes des droits des travailleurs ne sont plus endiguées dans des défilés normalisés les samedi ensoleillés entre République et Nation.

    La diversion tentée vers la voie trop souvent empruntée de cellules terroristes découvertes et désamorcées n’a pas fait recette. Elle a vite été étouffée sous l’avalanche des déclarations d’un Sinistre de l’intérieur qui ne voyait sur les Champs Elysées que séditieux et extrême droite nauséabonde.
     
    Lundi, on apprenait l’arrestation de #Benoît_Quennedey, http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/11/26/01016-20181126ARTFIG00322-un-haut-fonctionnaire-du-senat-interpelle-pour-de un haut fonctionnaire du Sénat, suspecté d’espionner pour le compte d’une puissance étrangère. Cet énarque, d’une érudition rare, est en charge du patrimoine et des jardins au palais du Luxembourg, fonction qui ne l’expose pas à accéder à des informations ‘sensibles’. La transmission de plans de palais ou de jardins à la Corée du Nord ne risquerait pas de mettre en danger la sécurité de l’Etat français. Car Benoît Quennedey est en effet président de l’association d’amitié franco-coréenne qui a connu trois présidents avant lui, toutes personnalités honorables et d’obédience politique différente. Quennedey appartient depuis longtemps au parti des Radicaux de gauche qui n’a pas pour vocation d’entreprendre une révolution bolchevik. Les entrefilets que la presse dominante a consacrés à cette interpellation sont plutôt prudents. Circonspects, ils n’excluent pas l’hypothèse que lui soit simplement reprochée son admiration pour un pays ‘totalitaire’ dans lequel il a voyagé plusieurs fois, comme tous les membres de cette association. On sait qu’à son arrivée à l’Elysée, Macron a voulu refonder les renseignements et s’est attaché une unité anti-terroriste mise sous son contrôle direct. Il est difficile de comprendre la teneur politique de cette garde à vue (loufoque et tragique) pour suspicion de crime très grave de haute trahison.

    Diversion médiatique offerte par la #DGSI quand la rue conteste avec une ampleur inattendue le chef de l’Etat.
    Mise à distance (désaveu ou critique discrète) de Trump qui a procédé à un rapprochement spectaculaire avec la République populaire et démocratique de Corée du Nord quand celle-ci a montré sa capacité à se protéger grâce à son programme balistique intercontinental ?
La France est le deuxième pays à ne pas avoir de représentation diplomatique avec la RPDCN après l’Estonie.

    Complaisance vis-à-vis du Japon liée à l’arrestation et la détention humiliante de #Carlos_Ghosn, toujours patron en théorie de #Renault ? Le rachat de titres Renault en 2015 par le ministre de l’économie Macron avait permis de réduire à zéro https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/emmanuel-macron-a-l-origine-de-la-guerre-entre-renault-et-nissan- les voix #Nissan dans le Conseil d’administration gros actionnaire de Renault en raison de l’application de la loi Florange.

    S’agit-il d’installer et de conforter un climat de répression de toute opposition réelle ou seulement probable, supposée ou à peine soupçonnée ? Dans la droite ligne de la mise en examen de Fillion et des perquisitions à l’encontre de la France Insoumise dans un contexte de régime d’exception institué depuis l’état d’urgence après les attentats de 2015. Les 5000 perquisitions ordonnées dans la foulée de supposés radicalisés fichés S n’avaient abouti à quasiment aucune mise en détention. L’arrestation d’innocents sans motif sérieux est le premier pas qui conduit à la perte de la personne juridique. La non protection par la loi du commun induit une insécurité et constitue l’arbitraire. Le régime de l’arbitraire est l’argument constitutif du totalitarisme qui se définit par la destruction, ici subtile, de l’opposition et par la détention d’innocents qui ignorent leur délit et la nature de leur peine.

    Quennedey serait alors victime d’une de ses raisons ou d’une combinaison de certaines d’entre elles. Peut-être l’est-il d’une raison plus triviale, une bourde potache de la DGSI ?

    Pour chacun de ces raisons, les #Giletsjaunes auraient raison de continuer à scander leur slogan. Démission. En Tunisie et en Egypte, les mêmes sans gilets criaient ‘Dégage !’.
    A peine un an et demi après l’élimination de rivaux qui n’étaient pas assez déterminés à prendre le pouvoir, confortablement installés dans une position d’éternels opposants, Macron avec moins 25% d’approbation de son public, lassé de son mépris, est sinon démissionnaire, d’ores et déjà démis.
     
    Badia Benjelloun.

     
    1. http://www.lefigaro.fr/societes/2018/11/27/20005-20181127ARTFIG00004-emmanuel-macron-devoile-le-futur-de-la-politique-
    2. http://www.leparisien.fr/espace-premium/fait-du-jour/jackpot-pour-les-banques-12-07-2016-5960487.php
    3. http://www.perdre-la-raison.com/2017/10/suppression-de-lisf-enfumage-de-bercy.html
    4. https://www.marianne.net/economie/suppression-de-l-isf-quelques-arguments-pour-ne-pas-avaler-la-soupe-de-mac
    5. https://www.marianne.net/economie/les-3-520-menages-les-plus-riches-de-france-planquent-140-milliards-d-euro
    6. https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Hudson_(economist)
    7. https://www.amazon.com/Forgive-Them-Their-Debts-Foreclosure/dp/3981826027
    8. Un haut fonctionnaire du Sénat interpellé pour des soupçons d’espionnage
    9. https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/11/27/un-haut-fonctionnaire-du-senat-soupconne-d-espionnage-au-profit-de-la-coree-
    10. http://www.lefigaro.fr/international/2017/09/06/01003-20170906ARTFIG00181-quelles-relations-la-france-entretient-elle-avec-
    11. https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/emmanuel-macron-a-l-origine-de-la-guerre-entre-renault-et-nissan-

  • La mobilisation des « Gilets jaunes », nouvelle étape des luttes en France Rémy Herrera - 22 Novembre 2018
    https://www.investigaction.net/fr/author/remy-herrera

    C’est une mobilisation de masse profondément nouvelle qui a surgi ces dernières semaines en France : celle des « gilets jaunes » – du nom et de la couleur de la chasuble de haute visibilité (tout automobiliste étant supposé en posséder une à bord de son véhicule et l’utiliser, pour sa sécurité, en cas de nécessité) que portent, en signe de ralliement, des centaines de milliers de Français manifestant leur désapprobation vis-à-vis de l’action du Président Emmanuel Macron.
     


    (Article rédigé le 22 novembre ; une suite est prévue)
     
    Une mobilisation nouvelle par son origine, son ampleur et ses formes de rébellion populaire. Tout a débuté à petite échelle à la fin du mois d’octobre par une simple pétition citoyenne, sans étiquette partisane ni syndicale, sans leaders ni organisations, diffusée sur les réseaux sociaux. Elle réclamait l’annulation de l’augmentation de la taxe sur le carburant récemment décidée par le gouvernement. Quelques jours plus tard, pas loin d’un million de personnes l’avaient signée, et des slogans commençaient à appeler à « bloquer le pays ». Le mouvement de protestation, qui concernait initialement le prix de l’essence et le poids des impôts, s’étendit très rapidement à « la vie chère », au « faible pouvoir d’achat », aux « grands magasins à boycotter », pour se concentrer finalement sur un mot d’ordre, clair : « Macron démission ! ». Le point commun de ces contestations, fusant tous azimuts, était d’exprimer un mal être généralisé, un « ras-le-bol » de la population, un refus des inégalités sociales causées par l’application du projet néolibéral.
     
    Le paroxysme allait être atteint le samedi 17 novembre : quelque 280 000 « gilets jaunes » (selon les chiffres de la police), éparpillés en plus de 2 000 rassemblements sur l’ensemble du territoire français, bloquaient l’accès à des axes routiers névralgiques, péages autoroutiers ou supermarchés. Inexpérimentés pour la plupart, spontanément sortis dans la rue, ils participaient souvent à leur première action – moins de 10 % des manifestations ayant d’ailleurs été déclarées en préfecture. Dans beaucoup de villages des zones rurales, c’était même la toute première fois qu’avait lieu une manifestation. Le bilan de la journée se solda par un mort (une malheureuse femme « gilet jaune » fauchée par une conductrice ayant perdu le contrôle de son véhicule), près de 500 blessés, dont une dizaine grièvement (et 93 policiers), plus de 280 interpellations pour « actes de violence » (en majorité des automobilistes ayant forcé les barrages filtrants)…
     
    À Paris, dans une pagaille indescriptible – et incontrôlable par les forces de l’ordre –, une foule de plusieurs dizaines de milliers de « gilets jaunes », extrêmement hétérogène et absolument inclassable, réunissant de jeunes adultes (avec leurs enfants parfois), des retraités (y compris des grand-mères excédées par la baisse de leurs pensions), des employés de bureau, des ouvriers, des artisans, des motards, des routiers, des chauffeurs de taxi, des fonctionnaires, des aides-soignants, des lycéens, de jeunes entrepreneurs même, des femmes voilées, des jeunes des cités, des rastas, des gens de toutes couleurs et religions, de toutes les couches populaires, déferlaient dans un désordre incroyable sur les Champs-Élysées en chantant La Marseillaise, « Paris, debout, soulève-toi » et, bien sûr… « Macron démission ! ».
     
    De multiples petits groupes de « gilets jaunes », improvisés, arrivant de partout, très mobiles, parvenaient à se frayer un passage et à contourner – sans violence – les lignes de policiers et de gendarmes, débordés de toutes parts. Des barricades étaient improvisées en divers endroits de la capitale, faites de barrières de sécurité, de palettes de bois, de vélos, de tout ce qui traînait sur la chaussée. Des poubelles étaient incendiées. Les boutiques de luxe des beaux quartiers préférèrent fermer leurs portes – bien qu’aucune vitrine n’ait été brisée, ni aucun vol signalé. Ici, on lisait un tag : « Aux armes ! » (paroles de l’hymne national) ; là, on voyait la banderole : « Ni Macron ni fachos, Black Blocage Total » (Total étant la multinationale pétrolière française qui, semble-t-il, ne se serait pas acquittée de ce qu’elle doit au fisc), sur une autre, une guillotine dessinée, sans commentaire ; ailleurs, on entendait : « C’est comme en mai 68 », « Colère », « C’est la guerre », ou encore « Macron au bûcher ! ». Malgré les cordons de CRS, plusieurs milliers de manifestants, pacifiques, mais résolus à se faire entendre, réussissaient à s’engager dans la rue menant au Palais de l’Elysée, avant d’être repoussés par les boucliers, matraques et gaz lacrymogènes des forces de l’ordre, et de finir par se disperser dans le calme. Tout le monde restait abasourdi – « gilets jaunes » et policiers compris. On n’a jamais vu ça…
     
    Le lendemain, les protestations se poursuivaient dans toute la France, et le surlendemain, lundi 19 novembre, les accès à une vingtaine de raffineries de pétrole se trouvaient bloqués. Le 20, à Paris, des voies de chemin de fer de la gare du Nord étaient envahies et les trajets vers l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle ralentis. Dans presque toutes les régions de France, maintes actions de blocages continuaient également d’être menées : à Toulouse, autour de Lyon, à Bordeaux, en Île-de-France, dans le Vaucluse, en Normandie, en Bretagne, dans le Nord, en Corse, et jusqu’aux Départements d’Outre-Mer… Sur l’île de La Réunion (à plus de 9 300 km de Paris), où les inégalités sociales sont criantes, les manifestations virèrent à l’émeute. L’armée y fut appelée en renfort, et le couvre-feu instauré dans les communes les plus remuantes. Sur les réseaux sociaux, les « gilets jaunes » ont déjà prévenu : prochain rendez-vous, le samedi 24 novembre…
     
    Acteur hors pair, sourire en coin et plein de mépris, le Président Macron fait mine d’ignorer ce soulèvement de masse, aussi inédit qu’hétéroclite, mais motivé et déterminé à poursuivre la lutte. Le pourra-t-il longtemps quand les sondages révèlent qu’entre 75 et 85 % des Français disent soutenir les « gilets jaunes » ? Pour l’heure, le Président s’est contenté de prévenir qu’il se montrera « intraitable » face au « chaos »… réunionnais. D’ordinaire si sûr de lui, le Premier Ministre Édouard Philippe est apparu sur la défensive en affirmant que « le gouvernement ne changera pas de cap » et « ne tolérera pas l’anarchie ». Le Ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, surjoue quant à lui la fermeté. Appelé à la rescousse, le Ministre de l’Écologie et de l’Énergie, François de Rugy, déclare, sans rire, que la taxe sur les carburants devrait servir à financer la « transition écologique » – pour combien de centimes d’euro, si la France n’a pas de politique de l’environnement ? L’inquiétude du pouvoir est palpable.
     
    Que la droite et l’extrême-droite essaient de « récupérer » la mobilisation des « gilets jaunes », dépourvue de leaders visibles, est évident. Que les grands médias insistent insidieusement, pour discréditer le mouvement et jeter de l’huile sur le feu, sur de (rarissimes) propos xénophobes ou homophobes tenus lors de ces actions par quelques manifestants (d’ailleurs immédiatement stoppés par leurs propres amis sur place) l’est tout autant. À l’heure du capitalisme sauvage et d’une idéologie dominante qui attise les haines et dresse les uns contre les autres pour tenter de sauver les élites, le peuple qui endure et qui souffre est aussi fait de ces contradictions-là, hélas ; mais c’est justement le rôle des progressistes militants et éclairés que d’être à ses côtés dans les luttes pour montrer à celles et ceux qui s’égarent le chemin de la solidarité et de la fraternité. Faudrait-il que le visage des exploités soit toujours souriant ? Voudrait-on par-dessus le marché que les pauvres qui se battent pour leur survie et leur dignité soient photogéniques ?
     
    Beaucoup plus préoccupant est le fait que les directions des partis et des syndicats de gauche se tiennent – pour l’instant encore, et assez largement – à distance de cette rébellion populaire. Ne comprennent-elles pas que s’ouvre, avec la révolte des « gilets jaunes », la deuxième étape des luttes du peuple français contre la tyrannie néolibérale et pour la justice sociale ? Ne saisissent-elles pas qu’il s’agit de la continuation, sur un mode innovant, combatif, vivant, et une échelle extraordinairement élargie, du même processus de généralisation des mobilisations qui a lancé dans les grèves et manifestations des milliers de camarades syndiqués au printemps dernier ? Ne voient-elles pas que les « gilets jaunes », à leur façon (non sans courage, ni risque et danger) sont décidés à occuper le vide béant laissé par l’abandon par la gauche institutionnalisée, depuis des décennies maintenant, de la défense des intérêts de classes de tous les travailleurs et de l’internationalisme à l’égard des peuples du monde ? Ne savent-elle pas que c’est la lutte des classes qui fait l’histoire ?
     
    Heureusement, les choses peuvent changer. Et ce qui paraît oublié dans les hautes sphères, les bases se chargeront de leur rappeler. Mardi 20 novembre, un premier syndicat de transporteurs annonçait son soutien aux « gilets jaunes ». Le 21 au soir, les actions des électriciens et gaziers reprenaient (si tant est qu’elles aient vraiment cessé depuis juin), en s’intensifiant : plusieurs raffineries et dépôts pétroliers (à Gonfreville-L’Orcher et Oudalle à proximité du Havre, Feyzin en banlieue lyonnaise, La Mède près de Marseille, mais aussi sur d’autres sites, notamment ceux ravitaillant les aéroports de Blagnac [Toulouse] et Saint Exupéry [Lyon]…) se déclaraient en grève. Au même moment, on apprenait que le « capitaine d’industrie » Carlos Ghosn, PDG du groupe automobile français Renault et Président du Conseil d’administration de Nissan, était arrêté et entendu par la justice japonaise pour suspicion de fraude fiscale et détournement de fonds de l’entreprise à des fins personnelles. La révolte d’un peuple contre ce monde-là est-elle si compliquée à comprendre que cela ?

    #GiletJaunes #Rémy_Herrera

  • « Gilets jaunes » : ce que cachent ces 6 figures qui incarnent le lifestyle cool
    La famille Trigano, les précurseurs du mouvement

    Quand le Brutus de Nissan avait écrit le scénario de la disparition de sa femme
    Meurtre d’Alexia Daval : Jonathann nous disait que Carlos Ghosn était "un génie"

    Succession de Valls dans l’Essonne : Mélenchon tacle le congrès des vétérinaires
    Marseille : des familles relogées à l’hôtel bientôt chassées par sa candidate Farida Amrani

    Près de 1 Français sur 5 croit à ce rapport américain sur le changement climatique
    Trump « ne croit pas » à la théorie du « grand remplacement »

    La sonde Insight veut expérimenter les 150 km/h sur l’autoroute
    Un député de la Nasa a atterri sur Mars (et fonctionne)

    source : nouvelobs.com
    #de_la_dyslexie_créative


    https://swans.bandcamp.com/track/unreal
    #bandcamp #tumblr

  • * Nissan a-t-il fomenté un « coup d’Etat » interne ? (nxp/ats) - 23 Novembre 2018 - 20minutes.CH

    https://www.20min.ch/ro/life/auto/story/Nissan-a-t-il-fomente-un--coup-d-Etat--interne--17026153

    Nissan a retrouvé la santé et ne supportait plus de voir les technologies, la production de certains véhicules et une partie des bénéfices récupérés par Renault.

    La spectaculaire déchéance de Carlos Ghosn, patron de l’alliance Renault-Nissan, pourrait en fait cacher un « coup d’Etat » du groupe japonais à l’encontre de son sauveur afin d’éviter une alliance encore plus poussée avec le constructeur français, estiment certains analystes du secteur.


    Ces derniers mois, le ressentiment perlait dans la presse japonaise, surtout depuis qu’avaient surgi au printemps des rumeurs de fusion du duo original né en 1999, un scénario qui ne plaît pas vraiment au Japon.

    Lundi, ces frictions sont apparues au grand jour quand le patron de Nissan, Hiroto Saikawa, a mis en pièces l’héritage de M. Ghosn, actuel président du conseil d’administration, qui a pourtant sauvé le constructeur de la faillite.

    Loin des éloges dont a longtemps été couvert le charismatique dirigeant, M. Saikawa a réécrit l’histoire en « décrivant le redressement comme étant le fruit du travail d’un important groupe de personnes », a commenté Christopher Richter, analyste du secteur automobile au sein de la société de courtage CLSA.

    Il l’a en outre « qualifié de cerveau de la #combine ». « J’ai trouvé ces propos déplacés tant que les faits n’ont pas été complètement établis », dit l’expert.

    « Frustration »
    Au vu du ton adopté, les tensions remontent cependant à bien plus loin que cette année. « Elles couvaient sous la surface au cours des récentes années et ont enfin éclaté de façon brutale », écrit David Fickling, éditorialiste pour l’agence financière Bloomberg News.

    Au point que Hiroto Saikawa a dû répondre à des questions sur un « coup d’Etat », une opinion partagée par Nobutaka Kazama, professeur à l’université Meiji de Tokyo. « Il a pu être planifié dans l’espoir de rejeter une intégration à l’initiative de Renault ».

    « Il semble y avoir une sorte de frustration et des inquiétudes de la direction », explique de son côté M. Richter. « Nissan a des envies d’indépendance », estime-t-il.

    Aux prémices de l’aventure, #Nissan, criblé de dettes, faisait figure de maillon faible. Mais la firme renaît vite de ses cendres, au prix de la sévère restructuration sous l’égide du « gourou » Ghosn.

    Si elle a été affaiblie par de récents scandales liés à l’inspection des véhicules au #Japon, la société affiche des comptes plutôt solides.

    « Sa propre voie »
    Chaque année, sa contribution aux résultats du français est significative, ce qui fait grincer des dents chez les employés japonais, agacés de voir les technologies, la production de certains véhicules (comme la petite berline Micra fabriquée en France) et une partie des bénéfices récupérés par #Renault, rapportait au fil des ans la presse nippone.

    Des reproches repris mardi par le quotidien économique Nikkei, qui ajoutait qu’après des années d’acceptation silencieuse, « il y avait au sein de Nissan des critiques grandissantes sur les rémunérations excessives de M. Ghosn ».

    La division s’était accentuée en 2015 après une montée temporaire de l’Etat français au capital de Renault, une manoeuvre qui avait ravivé l’inquiétude au sein de Nissan, et M. Ghosn s’était justement donné pour mission de solidifier l’alliance.

    Renault détient 43% de Nissan, qui possède quant à lui 15% du groupe au losange. « Est-ce que ce bain de sang sera suffisant pour dompter les tensions ? », lance M. Fickling. « Il est évident depuis pas mal de temps que Nissan ne souhaite pas d’un changement qui ne reflèterait pas sa position centrale dans le groupe ».

    Dans ce contexte houleux, le nouveau patron de Nissan semble avoir donc sauté sur l’occasion pour s’émanciper d’un encombrant modèle.

    « M. Saikawa utilise visiblement les accusations contre M. Ghosn pour accroître son poids sur Nissan et marquer la compagnie de son empreinte », résume Hans Greimel, expert d’Automotive News basé au Japon.

    #Mitsubishi_Motors s’est lui aussi retourné contre celui qui l’a sauvé de la débâcle en 2016 : il a prévu de convoquer rapidement un conseil d’administration afin de démettre #Carlos_Ghosn de la présidence.

    Seul Renault, probablement le plus affecté par l’affaire qui touche son PDG, est pour l’instant resté prudent. Mais même s’il n’est pas poussé vers la sortie, M. Ghosn pourrait avoir du mal à se maintenir à sa tête.

  • Carlos Ghosn, l’arbre qui cache la forêt des dérives patronales
    https://www.bastamag.net/Carlos-Ghosn-l-arbre-qui-cache-la-foret-des-derives-patronales

    Carlos Ghosn, l’emblématique PDG de Renault – également PDG de l’alliance Renault-Nissan et président non exécutif de Nissan et Mitsubishi Motors – vient d’être écroué au Japon, à la surprise générale. Il est accusé d’avoir sous-déclaré ses revenus issus de l’achat et de la vente d’actions, ainsi que d’avoir utilisé les fonds de l’entreprise à des fins personnelles – en l’occurrence pour acquérir et faire rénover des villas aux Pays-Bas, en France, au Liban et au Brésil. Aussi bien Mitsubishi que Nissan ont annoncé (...)

    En bref

    / #Multinationales, #Oligarchies

  • Carlos Ghosn, investisseur immobilier au Liban
    Sandra Abou Nader : « Cedrar va dynamiser la région des Cèdres »
    https://www.lecommercedulevant.com/article/27775-sandra-abou-nader-cedrar-va-dynamiser-la-region-des-cedres


    Le flambant patron de Renault-Nissan a effectué plusieurs investissements immobiliers et touristique, dont celui de Cedrar, "ouvert à tous les Libanais" soi-disant...

    Quelle clientèle visez-vous ?
    C’est un projet ouvert à tous les Libanais. Cedrar veut devenir une destination toute l’année, été comme hiver. Les Tripolitains y sont à moins d’une heure, comme les gens du Koura et de Batroun. Pour contourner les embouteillages à la sortie de Beyrouth, nous avons un héliport qui pourra favoriser l’accessibilité du site. Les permis nécessaires sont en cours.

    #Liban #Ghosn #immobilier

  • Carlos Ghosn arrêté à Tokyo sur des soupçons de fraude fiscale
    https://www.crashdebug.fr/international/15276-carlos-ghosn-arrete-a-tokyo-sur-des-soupcons-de-fraude-fiscale

    He bien le fisc japonais est drolement plus efficace que le fisc français, car on n’est pas près de voir le PDG d’Engie en garde à vue... He oui le Japon n’est pas dans l’Europe..... CQFD......

    Carlos Ghosn à New York, le 23 mars. Photo Bryan Thomas. Getty. AFP

    Un peu plus tôt ce lundi, Nissan a confirmé que Carlos Ghosn avait dissimulé des revenus au fisc et a proposé son départ.

    Le PDG de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors, Carlos Ghosn, a été arrêté lundi à Tokyo, rapporte la chaîne de télévision publique NHK, alors que le dirigeant de 64 ans est accusé de malversations par le constructeur d’automobiles japonais. « Le bureau du parquet de Tokyo a arrêté M. Ghosn sur des soupçons de violation de la loi », est-il précisé.

    Le constructeur japonais Nissan d’automobiles Nissan a (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Carlos Ghosn a été arrêté au Japon le figaro
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/11/19/97002-20181119FILWWW00129-carlos-ghosn-a-ete-arrete.php

    Selon le directeur général de Nissan, Carlos Ghosn a été arrêté à Tokyo. Le constructeur japonais affirme que le PDG de Renault-Nissan a dissimulé une partie de ses revenus au fisc japonais. Nissan réunira son conseil d’administration jeudi pour voter le départ de Ghosn.

    Plus d’informations à venir

    Comme al capone, il tombe pour des raisons fiscales.

    Combien a t’il tué de salarié.e.s au travail, en toute impunité ?
    Quelle règle a t’il transgressé pour se faire exclure de la caste ?
    Il ne voulait pas laisser l’assiette au beurre à Thierry Bolloré ?

    #ruissellement

    • Arrestation de Carlos Ghosn : l’avenir de Renault en pointillé
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/arrestation-de-carlos-ghosn-l-avenir-de-renault-en-pointille-797946.html

      L’arrestation de l’homme fort de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a suscité l’effroi sur les marchés, provoquant l’effondrement du titre Renault en Bourse. Sa démission de la présidence du conseil d’administration de Nissan est imminente et la question de la direction de l’Alliance est désormais posée. Cette question n’avait jusqu’ici jamais été tranchée compte tenu des intérêts divergents des différents protagonistes, parmi lesquels l’Etat français. Si ce sujet n’est pas traité dans les prochains jours, il pourrait mettre Renault dans de très graves difficultés...

      Il ne pourra pas dire qu’il n’avait pas été prévenu... Cela fait plusieurs années que les marchés réclament à Carlos Ghosn un plan de succession. L’insuffisante réponse à cette supplique s’est implacablement traduite ce lundi sur le titre Renault. L’action s’est effondrée de plus de 13% après l’annonce de l’arrestation de son PDG au Japon. Celui qui dirige également les conseils de surveillance de Nissan et de Mitsubishi et dirige l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi est soupçonné d’avoir dissimulé au fisc japonais une partie de ses revenus et de s’être livré à des pratiques douteuses. Tel César poignardé par son protégé, Brutus, Carlos Ghosn est notamment accablé par Nissan, l’entreprise dont il a largement contribué au redressement en 1999 et qui lui a valu d’être érigé en Dieu vivant du capitalisme japonais. Le communiqué du constructeur nippon est impitoyable :

      « Carlos Ghosn a pendant de nombreuses années déclaré des revenus inférieurs au montant réel. (...) En outre, de nombreuses autres malversations ont été découvertes, telles que l’utilisation de biens de l’entreprise à des fins personnelles », écrit Nissan dans un communiqué avant d’annoncer que le principal intéressé est sur le point de proposer sa démission.

    • Affaire Ghosn : Nissan veut-il racheter Renault ?
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/affaire-ghosn-nissan-veut-il-racheter-renault-798100.html


      #Nissan_à_la_manœuvre #cui_prodest ,…

      De nombreuses rumeurs font état d’une embuscade tendue par Nissan pour neutraliser Carlos Ghosn, défenseur jusqu’ici de l’équilibre de l’Alliance avec Renault. La chute du patron relance les spéculations autour d’une fusion où Nissan dispose d’un rapport de force favorable...

      Lanceur d’alerte isolé ou complot ourdi par la direction de Nissan elle-même ? Toutes sortes de rumeurs courent, notamment sur les réseaux sociaux, depuis l’annonce de l’arrestation de Carlos Ghosn au Japon pour fraude fiscale. Il faut dire que les propos du Pdg de Nissan, Hiroto Saikawa, ont été particulièrement durs à l’endroit du patron de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi qui l’a lui-même désigné à la tête de Nissan.

      Ingrat ou droit dans ses bottes face aux accusations, Hiroto Saikawa n’a pas hésité à parler « du côté obscur de l’ère Carlos Ghosn  ». Il faut dire que les accusations sont en grande partie issues d’une enquête menée en interne par Nissan. Hiroto Saikawa ne s’est embarrassé ni de la présomption d’innocence ni, à tout le moins, d’une certaine réserve quant aux accusations visant le président de son conseil de surveillance, et plus encore, de celui qui a sauvé Nissan de la faillite il y a bientôt vingt ans.

      «  C’est un problème que tant d’autorité ait été accordée à une seule personne (...) A l’avenir, nous devons nous assurer de ne pas nous appuyer sur un individu en particulier  », a ainsi déclaré le Pdg de Nissan dans son exposé sonnant comme un réquisitoire.

      C’est d’ailleurs un communiqué de Nissan qui a donné les détails des griefs portés contre le patron franco-libano-brésilien.

      Carlos Ghosn «  a, pendant de nombreuses années, déclaré des revenus inférieurs au montant réel. (...) En outre, de nombreuses autres malversations ont été découvertes, telles que l’utilisation de biens de l’entreprise à des fins personnelles.  »
      […]
      En réalité, la question n’est plus économique, elle est totalement politique. Tous les protagonistes sont convaincus que l’architecture actuelle de l’Alliance a été taillée sur mesure pour Carlos Ghosn et qu’elle ne lui survivra pas, et que la fusion est inéluctable. D’un côté, le gouvernement français reste arc-bouté sur l’indépendance de Renault, de l’autre, Nissan n’acceptera jamais d’être racheté par un groupe étranger. Le groupe japonais n’a d’ailleurs jamais digéré l’humiliation de l’entrée du Français dans son capital. Aujourd’hui, Nissan pèse deux fois plus lourd que Renault, et même trois fois plus, si l’on regarde sa capitalisation boursière défalquée des participations croisées.

      Au final, l’affaire Ghosn doit être une opportunité de rééquilibrer les termes de l’Alliance... Certains craignent une embuscade. Le gouvernement français est obsédé par la volonté de Nissan de s’emparer de Renault. Avec 3,7 millions de voitures par an contre près du double pour le groupe nippon, le Français semble avoir plus à perdre d’un divorce que son partenaire. De son côté, Nissan consoliderait ses positions en Europe, en Amérique Latine et en Russie. En outre, le coût du rachat de Renault par l’entreprise dirigée par Hiroto Saikawa est tout à fait à portée de main.