company:petit journal

  • about:blankl’Algérie : Insoutenable !
    novembre 5, 2018, publié dans uncategorized
    Rate This

    image

    Le déplacement du président Bouteflika à El Alia jeudi dernier ( Capture d’écran)

    Emmitouflé dans un manteau noir, coiffé d’une toque d’astrakan, poussé sur un fauteuil roulant auquel il est attaché par une ceinture de sécurité, le président Bouteflika a fait le déplacement jeudi dernier à El Alia sous un ciel gris, pour se recueillir à la mémoire des chouhada, au Carré des martyrs.

    Le visage livide, les traits fatigués, les yeux hagards, comme en état d’hébétude, le chef de l’Etat paraissait extrêmement affaibli. Il semblait encore plus diminué que lors de ses dernières apparitions publiques.

    Une nouvelle fois, les images font peine à voir. Quand on regarde l’état du Président, tout rabougri, écrasé par l’immense gerbe de fleurs exposée devant lui, quand on voit sa difficulté à prononcer la Fatiha, à saluer la Garde républicaine, à serrer la main à la cohorte de personnages officiels alignés au bord du tapis rouge ou encore à embrasser l’emblème national déployé face à lui, on se dit : quel spectacle affligeant !

    Comme cela a dû être pénible pour lui, cette sortie officielle forcée juste pour faire croire qu’il conserve encore toutes ses forces, toutes ses chances de rempiler. Mais la vérité est là. Nue. Crue. Cruelle. Comme ces images. On voit bien qu’il est au bout du rouleau. Et il nous vient à l’esprit le mot « acharnement », celui de son entourage ou de ses démons qui lui infligent (et à nous aussi) pareille mascarade.

    Un massacre, une torture visuelle, ces images. Et on se demande pour la énième fois : mais qu’est-ce qui a pris son clan, ses proches, de lui faire subir un protocole aussi indigne ! N’aurait-il donc personne pour le conseiller, pour veiller sur lui ? Aurait-il réellement la main sur le sérail au point de prendre la route de Zéralda à Bab Ezzouar contre l’avis de ses médecins et de sa fratrie ?

    Car le résultat est juste cauchemardesque. Ici, nul besoin de sémiologie de l’image, nul besoin d’être Roland Barthes ou Jacques Séguéla pour conclure à un désastre en termes de com’. Un suicide visuel. Tout le contraire de cette tentative d’icône nationale que cultive désespérément le Président narcissique qui s’est longtemps rêvé en Mandela avant de terminer en Bourguiba en fin de règne, peu avant le coup d’Etat médical qui le renversa. On se dit que la dernière chose dont cette personne a besoin est de s’exhiber ainsi pour donner l’impression qu’il peut encore tenir les rênes de cet immense pays, quand la raison eût recommandé des soins intensifs en gériatrie et un accompagnement autrement plus humain, loin de la violence du mot « pouvoir ».

    On se prend presque de pitié pour ce vieux renard de la politique qui a sillonné 20 fois le monde, et qui se trouve aujourd’hui relégué au rang de vieux potentat fatigué, usé par les intrigues et vidé jusqu’à la dernière goutte par les luttes de pouvoir. Le pouvoir. Le vampire suprême. Nosferatu rongé par la maladie.

    Et nous vient le mot « insoutenable », auquel succède le mot « injuste », comme l’affront qui nous est fait par la voix de Ould Abbès qui prête à cet homme, à cet éctoplasme, l’intention de prolonger encore la torture de cinq ans. De nous accabler de cinq autres longues années de fiction présidentielle qui ne fait plus rire personne, qui ne passionne personne et ne sert même plus à entretenir l’illusion que c’est cela, ce fantôme, qui préserve l’Algérie du chaos et qui nous met à l’abri du scénario libyen. Oui, quel affront !

    Quelle insulte pour les chouhada ! Et quelle honte pour l’Algérie de Ben M’hidi ! Oser nous faire ça un 1er Novembre. Décidément, les démiurges qui tiennent le script de ce mauvais feuilleton n’ont aucun scrupule. Ils ne manquent pas seulement d’imagination, ils manquent surtout d’humanité. De dignité. C’est pénible. Pénible…

    Cela vient s’ajouter à tout le triste album du 4e mandat et ses milliers de clichés insupportables. Sans compter les détournements féroces, les moqueries du « Petit Journal » de Canal+ et maintenant « Quotidien » (du même Yann Barthès) sur TF1…Mais la palme revient à l’unanimité à ces mises en scène risibles, rivalisant de servilité et de ridicule, où l’on voit de hauts commis de l’Etat, des walis, des ministres, des notables se prosterner et multiplier courbettes et gestes d’allégeance devant un simple portrait à l’effigie du Président.

    On aura tout vu. Abdelaziz Bouteflika n’aura fait que nous infliger humiliation sur humiliation. Si par extraordinaire, il lira ce papier, si un bout de sa conscience fonctionne encore, nous lui adressons solennellement ce message : Monsieur le Président, si vous n’avez cure de votre propre image, de votre dignité, au moins faites-le pour l’Algérie.

    Briguez 100 mandats si vous voulez, restez sur le trône 1000 ans encore si cela peut contenter votre ego, mais de grâce, au moins épargnez-nous ce sinistre spectacle. Restez chez vous, ne sortez plus. Epargnez-nous la comédie d’une régence capable de remplir son rôle, quand tout concourt à donner de votre fonction l’image la plus dégradante et la plus vile. MUSTAPHA BENFODIL

    05 NOVEMBRE 2018 . https://www.elwatan.com/edition/actualite/les-images-de-bouteflika-et-limage-de-lalgerie-insoutenable-05-11-2018

  • about:blank

    Le déplacement du président Bouteflika à El Alia jeudi dernier ( Capture d’écran)

    Emmitouflé dans un manteau noir, coiffé d’une toque d’astrakan, poussé sur un fauteuil roulant auquel il est attaché par une ceinture de sécurité, le président Bouteflika a fait le déplacement jeudi dernier à El Alia sous un ciel gris, pour se recueillir à la mémoire des chouhada, au Carré des martyrs.

    Le visage livide, les traits fatigués, les yeux hagards, comme en état d’hébétude, le chef de l’Etat paraissait extrêmement affaibli. Il semblait encore plus diminué que lors de ses dernières apparitions publiques.

    Une nouvelle fois, les images font peine à voir. Quand on regarde l’état du Président, tout rabougri, écrasé par l’immense gerbe de fleurs exposée devant lui, quand on voit sa difficulté à prononcer la Fatiha, à saluer la Garde républicaine, à serrer la main à la cohorte de personnages officiels alignés au bord du tapis rouge ou encore à embrasser l’emblème national déployé face à lui, on se dit : quel spectacle affligeant !

    Comme cela a dû être pénible pour lui, cette sortie officielle forcée juste pour faire croire qu’il conserve encore toutes ses forces, toutes ses chances de rempiler. Mais la vérité est là. Nue. Crue. Cruelle. Comme ces images. On voit bien qu’il est au bout du rouleau. Et il nous vient à l’esprit le mot « acharnement », celui de son entourage ou de ses démons qui lui infligent (et à nous aussi) pareille mascarade.

    Un massacre, une torture visuelle, ces images. Et on se demande pour la énième fois : mais qu’est-ce qui a pris son clan, ses proches, de lui faire subir un protocole aussi indigne ! N’aurait-il donc personne pour le conseiller, pour veiller sur lui ? Aurait-il réellement la main sur le sérail au point de prendre la route de Zéralda à Bab Ezzouar contre l’avis de ses médecins et de sa fratrie ?

    Car le résultat est juste cauchemardesque. Ici, nul besoin de sémiologie de l’image, nul besoin d’être Roland Barthes ou Jacques Séguéla pour conclure à un désastre en termes de com’. Un suicide visuel. Tout le contraire de cette tentative d’icône nationale que cultive désespérément le Président narcissique qui s’est longtemps rêvé en Mandela avant de terminer en Bourguiba en fin de règne, peu avant le coup d’Etat médical qui le renversa. On se dit que la dernière chose dont cette personne a besoin est de s’exhiber ainsi pour donner l’impression qu’il peut encore tenir les rênes de cet immense pays, quand la raison eût recommandé des soins intensifs en gériatrie et un accompagnement autrement plus humain, loin de la violence du mot « pouvoir ».

    On se prend presque de pitié pour ce vieux renard de la politique qui a sillonné 20 fois le monde, et qui se trouve aujourd’hui relégué au rang de vieux potentat fatigué, usé par les intrigues et vidé jusqu’à la dernière goutte par les luttes de pouvoir. Le pouvoir. Le vampire suprême. Nosferatu rongé par la maladie.

    Et nous vient le mot « insoutenable », auquel succède le mot « injuste », comme l’affront qui nous est fait par la voix de Ould Abbès qui prête à cet homme, à cet éctoplasme, l’intention de prolonger encore la torture de cinq ans. De nous accabler de cinq autres longues années de fiction présidentielle qui ne fait plus rire personne, qui ne passionne personne et ne sert même plus à entretenir l’illusion que c’est cela, ce fantôme, qui préserve l’Algérie du chaos et qui nous met à l’abri du scénario libyen. Oui, quel affront !

    Quelle insulte pour les chouhada ! Et quelle honte pour l’Algérie de Ben M’hidi ! Oser nous faire ça un 1er Novembre. Décidément, les démiurges qui tiennent le script de ce mauvais feuilleton n’ont aucun scrupule. Ils ne manquent pas seulement d’imagination, ils manquent surtout d’humanité. De dignité. C’est pénible. Pénible…

    Cela vient s’ajouter à tout le triste album du 4e mandat et ses milliers de clichés insupportables. Sans compter les détournements féroces, les moqueries du « Petit Journal » de Canal+ et maintenant « Quotidien » (du même Yann Barthès) sur TF1…Mais la palme revient à l’unanimité à ces mises en scène risibles, rivalisant de servilité et de ridicule, où l’on voit de hauts commis de l’Etat, des walis, des ministres, des notables se prosterner et multiplier courbettes et gestes d’allégeance devant un simple portrait à l’effigie du Président.

    On aura tout vu. Abdelaziz Bouteflika n’aura fait que nous infliger humiliation sur humiliation. Si par extraordinaire, il lira ce papier, si un bout de sa conscience fonctionne encore, nous lui adressons solennellement ce message : Monsieur le Président, si vous n’avez cure de votre propre image, de votre dignité, au moins faites-le pour l’Algérie.

    Briguez 100 mandats si vous voulez, restez sur le trône 1000 ans encore si cela peut contenter votre ego, mais de grâce, au moins épargnez-nous ce sinistre spectacle. Restez chez vous, ne sortez plus. Epargnez-nous la comédie d’une régence capable de remplir son rôle, quand tout concourt à donner de votre fonction l’image la plus dégradante et la plus vile. MUSTAPHA BENFODIL

    05 NOVEMBRE 2018 . https://www.elwatan.com/edition/actualite/les-images-de-bouteflika-et-limage-de-lalgerie-insoutenable-05-11-2018

  • (2) On a (presque) compris la phrase de Nicolas Sarkozy - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2015/10/16/on-a-presque-compris-la-phrase-de-nicolas-sarkozy_1405418

    On a (presque) compris la phrase de Nicolas Sarkozy
    Par Jonathan Bouchet-Petersen — 16 octobre 2015 à 15:20

    Nicolas Sarkozy le 23 septembre 2015, à Reims . AFP
    Prononcée mercredi, la sibylline déclaration de l’ancien chef de l’Etat, au sujet d’une mystérieuse table et un non moins mystérieux chauffeur, fait les délices des réseaux sociaux depuis deux jours. Mais que veut-elle dire ? Reprenons dans l’ordre.

    On a (presque) compris la phrase de Nicolas Sarkozy
    Orateur chevronné - et même rémunéré pour ses speeches à l’international-, Nicolas Sarkozy use parfois d’une syntaxe qui laisse l’auditeur pantois. Et même perplexe. « Je voudrais leur dire qu’on a reçu le coup de pied au derrière mais que c’est pas parce que vous voulez renverser la table que vous descendez de la voiture dont vous vous abstenez de choisir le chauffeur. » Depuis qu’elle a été repérée jeudi par le « Petit Journal » de Canal + cette phrase prononcée par l’ancien chef de l’Etat, lors d’un meeting mercredi à Limoges avec Alain Juppé pour soutenir la tête de liste régionale Virginie Calmels, fait les délices des réseaux sociaux. Mais qu’a donc voulu dire le président du parti Les Républicains ? Reprenons le propos dans l’ordre.

    (francetvinfo)

    « Coup de pied au derrière »
    Avec l’expression « coup de pied au derrière », Nicolas Sarkozy évoque les électeurs de droite qui ont apporté leurs suffrages au Front national lors des dernières départementales et surtout européennes - le FN ayant, pour la première fois de son histoire, fini en tête lors de l’élection des eurodéputés français, devant l’UMP et le PS. On le comprend mieux avec la totalité de la déclaration du président de LR, au-delà du seul très court extrait isolé par le « Petit Journal » : « Un certain nombre d’entre vous, peut-être, certainement, ont pu être déçus par nous, déçus par moi, et faire le choix du Front national à un moment, en disant comme ça on va leur donner un bon coup de pied au derrière pour qu’ils se réveillent », a expliqué Nicolas Sarkozy.

    « Renverser la table »
    Dans sa bouche, l’expression « renverser la table » pour décrire le vote frontiste, ou plutôt la tentation de voter FN, n’est pas nouvelle. Déjà en avril 2012 sur TF1, le candidat UMP lançait : « la tentation de renverser la table, je peux la comprendre mais il y aura plus de souffrance ». Quelques jours plus tard en meeting en Alsace, il entonnait le même refrain : « Je ne donnerai pas de leçon de morale à une femme ou un homme qui a peur et qui pense que la seule méthode est de renverser la table. » Autre variante : « Renverser la table ne résoudra aucun de vos problèmes. La table, vous la renverserez sur vous-mêmes. » Bref, un classique sarkozyste.

    « Choisir le chauffeur »
    Quant au « chauffeur », qu’on imagine (sans certitude) être celui au volant de la voiture France, Nicolas Sarkozy essaye de dire qu’en s’abstenant (« vous descendez de voiture ») ou en votant FN, et non LR, lors des régionales de décembre prochain mais surtout au premier tour de la présidentielle de 2017, les électeurs de droite récolteraient un président qu’ils n’ont pas voulu. Une version un peu tarabiscotée du basique « voter FN c’est faire gagner le PS » ? L’honnêteté nous oblige à reconnaître que cette dernière partie de la citation peut aussi être interprétée comme une allusion à la primaire, qui doit se tenir en novembre 2016 pour, en l’état, permettre aux sympathisants de la droite et du centre de départager Nicolas Sarkozy et Alain Juppé en vue de 2017.

  • Le jury de journalistes du Trombinoscope a remis le prix de l’élu local de l’année à un élu fu FN :

    Maréchal-Le Pen à un journaliste : "On va vous avoir, ça va vous faire mal"
    http://www.leparisien.fr/politique/marechal-le-pen-a-un-journaliste-on-va-vous-avoir-ca-va-vous-faire-mal-29

    Soudain, sans se départir de son sourire, Marion Maréchal-Le Pen menace un journaliste, le président de Public Sénat Gilles Leclerc. « Franchement c’est minable ! Je suis regonflée à bloc. Mais on va vous avoir, quand ça va arriver, ça va vraiment vous faire mal.

    Mais vraiment, vraiment merci, parce qu’on a des petits coups de mou, mais quand on a ça, on est motivés, vraiment, vraiment », lui lance-t-elle, droit dans les yeux.

    La raison de cette colère noire de la députée FN du Vaucluse, captée par une caméra du Petit Journal de Canal+ ? Le discours tenu quelques instants plus tôt par Gilles Leclerc, lors de la remise du trophée de l’élu local de l’année, décerné mardi par le jury de journalistes du Trombinoscope à Steeve Briois, eurodéputé et maire d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) élu en mars dernier.

    « Je vais être tout à fait honnête, je n’étais pas forcément spécialement volontaire pour cet exercice un peu spécial », s’est-il justifié. « Il ne s’agit pas, à proprement parler, d’une véritable récompense. Aujourd’hui maire, donc, député européen - tiens j’oubliais d’ailleurs qu’au Front national on n’était pas forcément contre le cumul. » « Même s’il m’est attribué à contrecoeur, ce prix me va droit au coeur », avait rétorqué le maire de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).

    “““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
    Pourquoi la trombine de Steeve Briois ne revient pas à tout le monde... par Stéphane Robert
    29.01.2015 par Frédéric Métézeau
    http://www.franceculture.fr/emission-le-billet-politique-de-frederic-metezeau-pourquoi-la-trombine

    (...) Déjà, il faut dire un mot de cette remise de prix. Elle se déroule depuis 23 ans, au mois de janvier. Le jury est composé d’un panel de 7 journalistes. Vous y trouvez Gilles leclerc, Arlette Chabot, Christophe barbier, Paul Henri du Limbert... Ils organisent un dîner juste avant Noel, au mois de décembre. Et tout part de cette question : quels sont les évènements politiques majeurs qui ont marqué l’année écoulée ? Réponse cette année : entre autres, la progression électorale du Front National. Je vous fais une partie du dîner : « Peut-on passer à côté ? ... Non ... bon ... qu’est-ce qu’on fait ? ... on va quand mêmepas récompenser Marine Le Pen !... Non ... bon ... qu’est-ce qu’on fait ? ... baaaaah y’a bien Briois ... C’est pas le pire briois ... Elu au 1er tour ... Et puis »élu local de l’année" ... c’est paaaaaas la récompense majeure ... OK ... allez ... vendu ... Briois ... « élu local de l’année » ... C’est à peu près comme ça que ça a dû se passer...

    Mais on sent qu’il y a une gêne...
    A commencer par celle de Gilles leclerc, président de Public Senat. C’est lui qui a remis le prix à Steeve Briois. Il a tenté de se justifier : « il ne s’agit pas d’une véritable récompense »...

    Arlette Chabot, présidente du jury, me disait hier : "Regardez, on a désigné Manuel Valls « personnalité politique ». Ca ne veut pas dire qu’on approuve sa politique. Ca veut juste dire qu’il a marqué politiquement cette année 2014"...

    Alors pourquoi cette gêne ? Eh bien parce que ça nous renvoie à cette question qu’on se pose depuis 30 ou 35 ans et à laquelle apparemment nous n’avons toujours pas répondu clairement : le Front National est-il un parti comme les autres ? Ou plutôt le Front national est-il un parti républicain et démocratique comme les autres ?(...)

  • Visas de journalistes pour l’Algérie, « aussi compliqués que la Syrie »
    http://maghrebemergent.info/presidentielles-2014/item/36061-visas-de-journalistes-pour-l-algerie-aussi-complique-que-la-syrie/36061-visas-de-journalistes-pour-l-algerie-aussi-complique-que-la-

    Nejma Rondeleux mercredi 26 mars 2014 17:57
    Visas de journalistes pour l’Algérie, "aussi compliqués que la Syrie"
    Soyez le premier à commenter !
     

    De nombreux journalistes étrangers attendent leurs visas pour l’Algérie.

     

    Les journalistes français attendent leurs visas pour couvrir les élections présidentielles du 17 avril prochain. Et pour certains l’attente dure depuis trop longtemps.

    L’information révélée mardi dans le Petit Journal de Canal + sous le ton de la plaisanterie n’en reste pas moins grave. « On aimerait aller en Algérie pour couvrir les élections mais il faut un visa pour aller tourner en Algérie, comme dans tous les pays d’ailleurs. Sauf que les autres pays les donnent, l’Algérie ne nous le donne pas », déclarait Yann Barthès, présentateur du Petit Journal. « Pareil pour itélé, en attente de visa, BFM TV en attente de visa, même TFI en attente de visa et notre Martin Weill est aussi en attente de visa…. », énumérait-il au cours de l’émission.

     

    « On a déposé une demande il y a deux semaines et pour l’instant on attend », a confirmé à Maghreb Emergent le reporter du Petit Journal Martin Weill. « C’est le cas de beaucoup de rédactions de médias français ». La journaliste du quotidien Le Monde, Isabelle Mandraud, spécialiste de l’Algérie, attend ainsi son visa depuis trois semaines. « En général, ça prend entre 10 et 15 jours pour obtenir une réponse, là ça tarde un peu », confie-t-elle à Maghreb Emergent.

     

    Exaspération
    Pour Mireille Duteil, grand reporter à l’hebdomadaire Le Point et ex-rédactrice en chef adjointe au service Afrique et Moyen-Orient, l’attente dure dix mois. « J’ai fait une première demande en juin 2013, à laquelle je n’ai pas eu de réponse. A l’automne j’ai donc déposé une nouvelle demande, qui est elle aussi restée lettre morte. Depuis lors, j’appelle régulièrement les services consulaires de l’Ambassade d’Algérie à Paris. En vain », raconte-t-elle, exaspérée. « On ne nous dit jamais non, mais on n’a pas de réponse », explique cette habituée de l’Algérie qui travaille sur le pays depuis plus de vingt ans.

    Aujourd’hui, la journaliste est arrivée à saturation. « Ce n’est pas un sucre d’orge que d’avoir un visa pour réaliser un reportage », s’exclame-t-elle au téléphone. « On a l’impression que c’est un cadeau que l’on nous fait mais nous on veut juste travailler », déclare-t-elle avant d’ajouter : « Venir en Algérie est aussi difficile que d’aller dans la Syrie de Bachir El Assad ou la Libye de Khadafi. Même en Arabie-Saoudite, j’ai réussi à y aller plusieurs fois ».

    Le coup de pouce de l’Ambassade de France en Algérie
    Face à cette situation, certains médias français saisissent les services de l’Ambassade de France en Algérie qui tentent alors de faciliter les démarches en sensibilisant les autorités algériennes sur les cas en attente. Mais là-encore, la réponse peut se faire attendre, confie une source diplomatique, qui reconnaît que les demandes tardent actuellement à être satisfaites. Si la plupart des journalistes français effectuent leur visa, en direct, sans passer par l’Ambassade de France en Algérie, cette dernière se dit prête à se mobiliser si les rédactions françaises leur en font la demande.

  • Petit Journal de l’infotainement qui détruit le journalisme partisan :

    TF1 a reconnu, mercredi 13 novembre, avoir touché au son d’un sujet consacré au président, François Hollande, donnant l’impression qu’il était conspué en sortant de sa voiture lors d’une visite le 11 novembre.

    Le son d’origine des huées à l’arrivée du président à Oyonnax le 11 novembre a été « maladroitement décalé de 4 secondes » sur les images du journal de 20 heures de TF1, a reconnu mercredi Catherine Nayl, directrice de l’information de la chaîne de télévision. Il s’agit « d’une erreur regrettable sans volonté de déformation de la réalité », a ajouté Mme Nayl.

    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2013/11/13/hollande-hue-le-11-novembre-tf1-admet-avoir-manipule-le-son_3513113_3236.htm
    #désinformation #TF1 #Petit_Journal #média

  • Il est élu

    Bonnes Gens de la Ville,

    Électeurs,

    Écoutez l’édifiante histoire d’un joli petit âne blanc, candidat dans la Capitale. Ce n’est pas conte de mère l’Oie, ni récit de Petit Journal. C’est une histoire véridique pour les vieux gosses qui votent encore :

    Un bourriquet, fils du pays de La Fontaine et de Rabelais, un âne si blanc que M. Vervoort en a mangé gloutonnement, briguait au jeu électoral un mandat de législateur. Le jour des élections venu, ce bourriquet, candidat-type, répondant au nom clair de Nul, fit une manœuvre de la dernière heure.

    Par le chaud dimanche de mai où le peuple courait aux urnes, l’âne blanc, le candidat Nul, juché sur un char de triomphe et traîné par des électeurs, traversa Paris, sa bonne ville.

    D’aplomb sur pattes, oreilles au vent, émergeant, fier, du véhicule bariolé de ses manifestes — du véhicule à forme d’urne ! la tête haute entre le verre d’eau et la sonnette présidentielle, il passa parmi des colères et des bravos et des lazzis…

    L’Âne vit Paris qui le regardait.

    Paris ! Le Paris qui vote, la cohue, le peuple souverain tous les quatre ans… Le peuple suffisamment nigaud pour croire que la souveraineté consiste à se nommer des maîtres.

    Comme parqués devant les mairies, c’était des troupeaux d’électeurs, des hébétés, des fétichistes qui tenaient le petit bulletin par lequel ils disent : J’abdique.

    Monsieur Un Tel les représentera. Il les représentera d’autant mieux qu’il ne représente aucune idée. Et ça ira ! On fera des lois, on balancera des budgets. Les lois seront des chaînes de plus ; les budgets, des impôts nouveaux…

    Lentement, l’Âne parcourait les rues.

    Sur son passage, les murailles se couvraient d’affiches que placardaient des membres de son comité, tandis que d’autres distribuaient ses proclamations à la foule :

    « Réfléchissez, chers citoyens. Vous savez que vos élus vous trompent, vous ont trompés, vous tromperont — et pourtant vous allez voter… Votez donc pour moi ! Nommez l’Âne !… On n’est pas plus bête que vous. »

    Cette franchise, un peu brutale, n’était pas du goût de tout le monde.

    -- On nous insulte, hurlaient les uns.

    -- On ridiculise le suffrage universel, s’écriaient d’autres plus justement.

    Quelqu’un tendit son poing vers l’âne, rageusement, et dit :

    -- Sale Juif !

    Mais un rire fusait, sonore. On acclamait le candidat. Bravement l’électeur se moquait et de lui-même et de ses élus. Les chapeaux s’agitaient, les cannes. Des femmes ont jeté des fleurs…

    L’Âne passait.

    http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Feuilles_de_Zo_d%E2%80%99Axa/Il_est_%C3%A9lu

  • Les gros bidouillages du « Petit Journal » de Canal Plus - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/article3779.html

    Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly ont refusé de se saluer ? Faux, ils l’ont fait mais pas devant les caméras du « Petit Journal ». Les militants du mouvement Debout la République n’ont rien compris au meeting de Nicolas Dupont-Aignan ? Faux, car ils ont été interrogés avant que leur leader ne s’exprime. Mélenchon est omniprésent comme le montre une petite compilation de ses passages dans les médias ? Faux encore, car les porte-paroles de l’UMP et du PS occupent toujours plus de 70% du temps de parole cumulé. David Douillet n’est pas brillant quand il défend une loi face aux députés ? Peut-être, mais est-ce bien la réalité quand on le voit hésiter seulement à quatre reprises sur deux heures trente d’audition ?

    Je n’aime pas spécialement Jean-Luc Mélenchon, mais j’aime de moins en moins Yann Barthès et le petit journal ; content de ne pas regarder cette bouse, tiens.

  • Les gros bidouillages du « Petit Journal » de Canal Plus | Mathias Reymond (Acrimed)
    http://www.acrimed.org/article3779.html

    Programme d’infotainment qui mélange l’information et le divertissement, « Le Petit Journal » diffusé sur Canal Plus, s’acharne depuis plusieurs mois sur Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche. Quitte à truquer les informations et à détourner les images. A des fins politiques partisanes ? Rien n’est moins certain, puisque Nicolas Dupont-Aignan ou David Douillet ont également fait les frais de ces trucages et de ces détournements. (...) Source : Acrimed