company:snowden

  • Cryptome’s searing critique of Snowden Inc.
    http://timshorrock.com/?p=2354

    ACLU, one of the most corrupt organizations in New York City and around the world. We detest how they’re handling Snowden. They’re using him for funding purposes. Meanwhile, they’re turning down more needy people because they’re not good for fund-raising. Look at what these folks are paid. Phenomenal salaries are being paid. Phenomenal salaries are being paid to The Intercept. These are your corrupt organizations to get these kinds of salaries out there while others who provide the information are either going to jail or getting nothing. I think that’s the pattern that’s going on now under the national security realm. Now I should say the National Security Archives and the Federation of American Scientists do not do that. But some of these newcomers to the national security field are. ACLU is an old organization. But we know people who’ve left ACLU over this issue, because they’ve become money-driven and not public service driven.

    (...) Natsios: It’s a serious conflict of interest. They [Glenn Greenwald, the Guardian etc]’ve written themselves into the story as heroes, co-heroes of the story. It’s a conflict of interest. They’re not at a distance from their source. They’ve embedded themselves in the narrative, and therefore all decisions are highly suspect because they benefit from the outcome of the narrative in every sense.

    #snowden #médias

  • A lire, dans le @mdiplo de novembre « Géopolitique de l’espionnage » par Dan Schiller
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11/SCHILLER/50926

    Pour clarifier ce déplacement stratégique, il faut souligner un aspect économique du système de renseignement américain directement lié au #capitalisme_numérique. Ces dernières décennies ont vu se développer une industrie de la cyberguerre, de la collecte et de l’analyse de données, qui n’a de comptes à rendre à personne et dont fait partie l’ancien employeur de M. #Snowden, l’entreprise Booz Allen Hamilton. En d’autres termes, avec les privatisations massives, l’« externalisation du #renseignement » s’est banalisée. Ainsi, ce qui était de longue date une fonction régalienne est devenu une vaste entreprise menée conjointement par l’Etat et les milieux d’affaires. Comme l’a démontré M. Snowden, le complexe de #surveillance américain est désormais rattaché au cœur de l’industrie du Net.

    Il y a de solides raisons de penser que des entreprises de la Silicon Valley ont participé de façon systématique, et pour la plupart sur un mode confraternel, à certains volets d’une opération top secret de la NSA baptisée « Enduring Security Framework », ou Cadre de sécurité durable. En 1989 déjà, un expert des communications militaires se félicitait des « liens étroits entretenus par les compagnies américaines (...) avec les hautes instances de la sécurité nationale américaine », parce que les compagnies en question « facilitaient l’accès de la NSA au trafic international ». Vingt-cinq ans plus tard, cette relation structurelle demeure. Bien que les intérêts de ces entreprises ne se confondent vraisemblablement pas avec ceux du gouvernement américain, les principales compagnies informatiques constituent des partenaires indispensables pour Washington. « La majorité des entreprises qui permettent depuis longtemps à l’Agence d’être à la pointe de la technologie et d’avoir une portée globale travaillent encore avec elle », a ainsi reconnu le directeur de la NSA en juin 2014 dans le New York Times.

    #silicon_army (#seenthis-paywall)

    L’ampleur de ce capitalisme numérique en chiffres : http://seenthis.net/messages/305844

  • Snowden Documents Indicate NSA Has Breached Deutsche Telekom

    http://www.spiegel.de/international/world/snowden-documents-indicate-nsa-has-breached-deutsche-telekom-a-991503.html

    According to top-secret documents from the NSA and the British agency GCHQ, the intelligence agencies are seeking to map the entire Internet, including end-user devices. In pursuing that goal, they have broken into networks belonging to Deutsche Telekom.

    When it comes to choosing code names for their secret operations, American and British agents demonstrate a flare for creativity. Sometimes they borrow from Mother Nature, with monikers such as “Evil Olive” and “Egoistic Giraffe.” Other times, they would seem to take their guidance from Hollywood. A program called Treasure Map even has its own logo, a skull superimposed onto a compass, the eye holes glowing in demonic red, reminiscent of a movie poster for the popular “Pirates of the Caribbean” series, starring Johnny Depp.

    Treasure Map is anything but harmless entertainment. Rather, it is the mandate for a massive raid on the digital world. It aims to map the Internet, and not just the large traffic channels, such as telecommunications cables. It also seeks to identify the devices across which our data flows, so-called routers.

    #nsa #spiegel #snowden #Norvège

  • La #NSA recrute ses briseurs de #codes sur #Twitter
    http://www.huffingtonpost.fr/2014/05/12/recrutement-original-nsa-recrute-briseurs-codes-twitter_n_5309219.htm

    Après la mauvaise publicité de l’affaire Snowden, l’agence nationale essaie de redorer son blason. Pour cela rien de mieux qu’une campagne de communication bien sentie et contrôlée sur Twitter. Le premier tweet codé, en date du 5 mai, a ainsi été retweeté plus de 2600 fois et a compté plus de 1300 réponses... parmi lesquelles de nombreuses insultes.

    C’est bien connu, Internet aime les challenges. La semaine passée, après quelques heures, le site Daily Dot avait finalement réussi à déchiffrer le tweet mystérieux de l’agence grâce au logiciel Quipqiup : « Vous voulez savoir ce qu’il faut pour travailler à la NSA. Surveillez chaque lundi de mai, nous explorerons l’essentiel des métiers qui protègent notre nation ».

  • Spies worry over doomsday cache stashed by ex-NSA contractor Snowden | Reuters
    http://www.reuters.com/article/2013/11/25/us-usa-security-doomsday-idUSBRE9AO0Y120131125

    (Reuters) - British and U.S. intelligence officials say they are worried about a “doomsday ( une sorte de cache secrète, on entre dans du Stevenson )” cache of highly classified, heavily encrypted material they believe former National Security Agency contractor Edward Snowden has stored on a data cloud.

    The cache contains documents generated by the NSA and other agencies and includes names of U.S. and allied intelligence personnel, seven current and former U.S. officials and other sources briefed on the matter said.

    The data is protected with sophisticated encryption, and multiple passwords are needed to open it , said two of the sources, who like the others spoke on condition of anonymity to discuss intelligence matters.

    The passwords are in the possession of at least three different people and are valid for only a brief time window each day, they said . The identities of persons who might have the passwords are unknown.

    Spokespeople for both NSA and the U.S. Office of the Director of National Intelligence declined to comment.

    One source described the cache of still unpublished material as Snowden’s “insurance policy” against arrest or physical harm.

    #snowden #surveillance #encryption

  • La NSA a « continuellement » enfreint la loi pour collecter des données
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/11/19/la-nsa-a-continuellement-enfreint-la-loi-pour-collecter-des-donnees_3516061_

    Face aux révélations sur la surveillance des télécommunications égrenées depuis plusieurs mois sur la base des documents de l’ancien consultant du renseignement américain Edward Snowden, l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) se retranchait jusqu’alors derrière la légalité de ses programmes. Deux ordonnances non publiques de la Foreign Intelligence Surveillance Court (FISC), révélées mardi 19 novembre par The Guardian, permettent pourtant de mettre ses affirmations en doute.

    La FISC, une « cour secrète » créée en 1978, est censée surveiller la légalité des activités de la NSA en lui délivrant des mandats. Or les deux documents non datés, rédigés par deux ancients présidents de la FISC, Colleen Kollar-Kotelly (2002-2006) et John Bates (2006-2013), dénoncent la violation "systématique" et « continuelle » par la NSA des limites légales fixées à ses programmes.

    Les deux juges semblent faire référence au programme de collecte massive de métadonnées téléphoniques et internet, mis en place depuis au moins 2001 par la NSA sous le nom de code « Stellar Wind ». Arrêté fin 2011, après que la FISC eut jugé ses méthodes anticonstitutionnelles, il semble avoir été remplacé par un programme très similaire : « EvilOlive ».

    Mais le rôle de Bates est moins glorieux qu’il n’y parait selon Emptywheel,

    John Bates’ TWO Wiretapping Warnings : Why the Government Took Its Internet Dragnet Collection Overseas | emptywheel
    http://www.emptywheel.net/2013/11/20/john-bates-two-wiretapping-warnings-why-the-government-took-its-internet

    In short, Bates said the government could use the illegally collected data so long as it remained ignorant that it was illegally collected, but darnit, don’t pretend to be ignorant just to be sure you can use data you collected illegally.

    • Ce dernier paragraphe est inhabituellement clair et franc. Il admet l’argument des chefs des services de sécurité et du renseignement, relayé par l’essentiel de la presse britannique (les fonds Snowden sont dévastateurs pour le renseignement, disons anglo-saxon, USA et UK), mais en repousse la responsabilité vers ceux-là même qui gémissent : trop incompétents pour protéger leur matériel les plus essentiels et secrets, ils n’ont donc qu’à s’en prendre à eux-mêmes pour les conséquences. L’argument met donc les adversaires face-à-face sans fioritures de langage ni gâteries de moralité type-patriotique : “vous avez été incompétents en ne protégeant pas vos secrets, nous nous montrons compétents en les publiant”. Le reste contient la “menace (à peine) voilée” : ”si les pressions contre nous continuent, et même s’accroissent jusqu’à des mesures discrétionnaires de censure, alors vous allez le regretter”. Pourquoi ? Parce que les journaux du fonds Snowden, et Snowden lui-même, – même s’il n’est pas mentionné dans cette partie de l’édito pour donner à la presse l’exclusivité de cette vertu de responsabilité, – ont été très prudents et très attentifs à ne publier qu’un minimum de documents, en choisissant ceux qui font le moins de dégâts. (« Together with the New York Times and Washington Post, we have worked carefully and responsibly (in consultation with governments and agencies) to disclose a small proportion of what he leaked. ») Si des mesures sont prises contre ces journaux (voir ce seul journal, le Guardian), alors l’on peut craindre ce qui arrivera à ce moment, c’est-à-dire la véritable dimension catastrophique que représente le fonds Snowden pour le Système ... Cette “catastrophe” pour “les services” qui a été évitée jusque là (« The intelligence agencies were saved from true catastrophe by only one thing : the fact that Snowden didn’t dump the material on to the web, but handed it instead to journalists. »), – cette catastrophe pourrait bien survenir : « Be careful what you wish for. Kick newspapers by all means, but, without them, be prepared for something much worse. »