company:universal music

  • Vivendi rachète Editis à l’espagnol Grupo Planeta, Nicole Vulser, Le Monde

    L’entreprise de Vincent Bolloré acquiert le numéro deux français de l’édition pour 900 millions d’euros.
    C’est officiellement signé. A l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels, Vivendi a annoncé, jeudi 15 novembre, avoir acquis Editis, le deuxième groupe français d’édition. Pour 900 millions d’euros – un prix élevé –, les cinquante maisons qu’il fédère, dont Nathan, Robert Laffont, Plon, Pocket, 10/18, Bordas ou encore Le Cherche midi, quittent donc le giron de l’espagnol Grupo Planeta, lequel cherchait un repreneur afin d’éponger une montagne de dettes évaluée à plus de 1,2 milliard d’euros.

    Après avoir ouvert des négociations exclusives avec Grupo Planeta au cœur de l’été, l’entreprise de Vincent Bolloré reprend 100 % du groupe français présent dans la littérature, les essais et les manuels scolaires. Le spectre est large, entre les auteurs de best-sellers tels que Marc Levy, Michel Bussi ou Raphaëlle Giordano, et les multiples chercheurs qui signent à La Découverte, comme l’historien Yuri Slezkine, auteur d’une brillante saga de la révolution russe, La Maison éternelle. Soit au total plus de 16 000 auteurs et 4 000 nouveautés par an.

    L’aval de l’Autorité de la concurrence devrait intervenir fin 2018 ou début 2019
    Editis a connu une année 2017 difficile, plombée par une baisse de son chiffre d’affaires de 7 %, à 759 millions d’euros, pour un bénéfice opérationnel de 60 millions d’euros. En un an, le nouveau directeur général, Pierre Conte, a mené de profondes transformations pour réorganiser les filiales du groupe par pôles. Il a en outre renforcé Editis dans le numérique, notamment l’imprimerie, et amorcé une diversification dans l’éducation.
    Pour ce changement capitalistique, l’avis favorable des instances représentatives des personnels de Vivendi et d’Editis a été obtenu.

    Un sentiment étrange anime les 2 400 collaborateurs, un bon millier d’entre eux ayant déjà connu Editis lorsqu’il était la propriété de Vivendi, du temps de Jean-Marie Messier. Entre 1998 et 2002, avant que le groupe soit successivement revendu à Lagardère (Hachette), Wendel Investissement puis Planeta, il avait en effet appartenu à Vivendi Universal Publishing. Retour donc à la case départ.

    Craintes d’une reprise en main musclée

    « L’acquisition d’Editis permettra à Vivendi d’ajouter une nouvelle brique à la construction d’un grand groupe industriel centré sur les médias, les contenus et la communication », s’est félicitée la direction de Vivendi, également maison mère de Canal +, Dailymotion, Gameloft, Universal Music Group et Havas. Cette nouvelle pièce au puzzle « enrichira les capacités créatives de Vivendi pour développer de nouveaux projets éditoriaux et de nouveaux types de contenus (le livre audio par exemple), et déployer des franchises à l’international », a-t-elle ajouté.

    La stratégie de convergence de Vivendi vise à détenir les droits des œuvres très en amont pour les décliner à la télévision, au cinéma, en jeu vidéo, sur Internet, dans des parcs à thèmes ou des produits dérivés. C’est précisément le fait que Vivendi se prenne pour Disney, Marvel, voire Netflix, qui inquiète au sein de l’entreprise, même si la plate-forme américaine vient de signer avec Harlan Coben pour adapter en séries et en films les quatorze prochains romans de cet auteur traduit chez Belfond.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Remue-ménage dans l’édition
    Début septembre, déjà, Pierre Conte avait envoyé une lettre au personnel afin d’apaiser les craintes de ceux qui redoutent une reprise en main musclée de Vivendi ainsi qu’une dérive marketing accompagnée d’une injonction plus forte de rentabilité. « Les auteurs seront toujours le cœur de notre métier », leur avait-il écrit. « Notre diversité d’éditeur est notre marque de fabrique. Quels qu’aient été les propriétaires de notre groupe, nos valeurs n’ont jamais changé et personne ne pensera jamais à les altérer, car elles sont consubstantielles de notre métier. »

    Vivendi assure que « le fonctionnement des maisons d’édition se rapproche de celui des labels d’Universal Music Group ». Ce qui ne l’empêche pas de rechercher, depuis juillet, un partenaire minoritaire pour sa pépite, numéro un mondial de la musique. L’américain Liberty Media est sur les rangs.

    #édition

  • Ironiquement, alors que l’Europe s’apprête à généraliser les Robocopyrights, une des affaires les plus emblématiques de leurs dérives (Dancing Baby) arrive à son terme aux États-Unis après 10 ans de procédure...

    After More Than a Decade of Litigation, the Dancing Baby Has Done His Part to Strengthen Fair Use for Everyone.
    https://www.eff.org/deeplinks/2018/06/after-more-decade-litigation-dancing-baby-ready-move

    Litigation can always take twists and turns, but when EFF filed a lawsuit against Universal Music Group in 2007 on behalf of Stephanie Lenz, few would have anticipated it would be ten years until the case was finally resolved. But today, at last, it is. Along the way, Lenz v. Universal contributed to strengthening fair use law, bringing nationwide attention to the issues of copyright and fair use in new digital movie-making and sharing technologies.

    It all started when Lenz posted a YouTube video of her then-toddler-aged son dancing while Prince’s song “Let’s Go Crazy” played in the background, and Universal used copyright claims to get the link disabled. We brought the case hoping to get some clarity from the courts on a simple but important issue: can a rightsholder use the Digital Millennium Copyright Act to take down an obvious fair use, without consequence?

    Congress designed the DMCA to give rightsholders, service providers, and users relatively precise rules of the road for policing online copyright infringement. The center of the scheme is the notice and takedown process. In exchange for substantial protection from liability for the actions of their users, service providers must promptly take offline content on their platforms that has been identified as infringing, as well as several other prescribed steps. Copyright owners, for their part, are given an expedited, extra-judicial procedure for obtaining redress against alleged infringement, paired with explicit statutory guidance regarding the process for doing so, and provisions designed to deter and ameliorate abuse of that process.

    Without Section 512, the risk of crippling liability for the acts of users would have prevented the emergence of most of the social media outlets we use today. Instead, the Internet has become the most revolutionary platform for the creation and dissemination of speech that the world has ever known.

  • Canadian #music Week Introduces their Very First Hackathon!
    https://hackernoon.com/canadian-music-week-introduces-their-very-first-hackathon-646db54fff6a?s

    Congratulations to all participants of Canadian Music Week’s very first Hackathon!What can you innovate in just 24 hours? A whole lot, in fact. This past Tuesday, I had the utmost pleasure to cover the Canadian Music Association’s very first Hackathon! The event, lasting from Tuesday afternoon till Wednesday evening, was filled with pressure, excitement, and fun.The event brought in participants from various backgrounds, such as programmers, coders, musical artists, and people with no technical experience who just wanted to take on new challenges.As I made my way to the event at Brainsights’ Toronto office, I was greeted by the facilitator, Travis Laurendine and the many teams participating in the Hackathon.After a few words from sponsors like Universal Music Group, Muzooka, Cloudinary (...)

    #hacker #cmw-hackathon #cmw #hackathons

  • Accaparement des Terres : Bolloré nie Toujours - LaTeleLibre.fr
    http://latelelibre.fr/reportages/accaparement-terres-bollore-nie-toujours

    « Selon moi, l’objectif du groupe est d’intimider quiconque parle de ce que fait Bolloré en Afrique et en Asie », explique le journaliste et rédacteur en chef Yvan du Roy. Et ça marche, puisque « les rédactions avec les chefs les plus frileux n’en parlent pas, parce que tout le monde sait ce qui les attend… ». De l’argent (10 000 euros pour Bastamag sur un budget total de 350 000), et du temps. En plus d’une pression lorsque les médias (nombreux) appartiennent en partie à Bolloré (dont Bastamag ne fait bien sûr pas partie…)

    #censure #intimidation #judiciarisation #diffamation #média #démocratie

    • En France, on ne présente plus Vincent Bolloré. Les activités de son groupe sont variées : du transport aux infrastructures portuaires en passant par la logistique, la société s’est également récemment diversifiée dans la communication (Havas, Direct Matin…). Le groupe Bolloré détient également des participations importantes au sein de Vivendi, dont les activités incluent par exemple Universal Music Group ou le Groupe Canal+. A la tête d’une des plus grandes fortunes françaises, Vincent Bolloré s’est bâti une réputation d’homme d’affaires « sans scrupules ».

      Mais depuis quelques années, il tente parallèlement de se construire une image plus positive notamment en affirmant sa volonté de « concilier performance économique et engagements sociaux, sociétaux et environnementaux » : production de véhicules électriques, réduction de l’empreinte environnementale du groupe, adoption de chartes et de codes environnementaux… Il s’efforce également de cultiver des liens avec des personnalités impliquées dans le débat sur l’environnement, en parrainant par exemple la fondation de Maud Fontenoy ou en s’affichant aux côtés de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme. L’entreprise Blue Solutions du groupe Bolloré faisait ainsi partie des partenaires officiels de la COP21 à Paris.

      Lire l’article intégral :
      https://blogs.mediapart.fr/joel-didier-engo/blog/100616/accaparement-des-terres-la-reponse-de-complement-denquete-vincent-bo

      ou aussi :
      http://forets.greenpeace.fr/bollore-zero-deforestation

  • SoundCloud fait ami-ami avec l’industrie du disque - Business - Numerama
    http://www.numerama.com/business/138717-soundcloud-fait-ami-ami-avec-lindustrie-du-disque.html

    "La monétisation se fera par deux canaux : un programme publicitaire opéré par Universal Music sur SoundCloud et et le suivi des diffusions musicales afin de savoir à quel moment et combien de fois les titres de son catalogue sont joués. Les détails financiers de l’accord entre le service et la major ne sont pas connus. De ce fait, la seule maison de disques d’envergure qui n’a pas encore signé d’accord avec SoundCloud est Sony Music. En effet, il existe déjà un partenariat entre la plateforme de streaming et Warner Music depuis 2014. Quant à EMI, inutile d’en parler : celle-ci a été dépecée par Universal et Sony. Elle n’existe donc plus. Sony reste la seule grande major à ne pas avoir un accord avec (...)

    #veille

  • Universal Music & SoundCloud Copyright The Entire Spectrum Of Sound
    http://wundergroundmusic.com/universal-music-soundcloud-set-to-copyright-the-entire-audio-spec

    “Music giants Universal Music have today announce a team up with online streaming service SoundCloud to make the stunning purchase of the entire spectrum of sound by copyrighting everything that the human ear can detect.

    The move comes after recent criticism of the companies for their stance on DJs using licensed music in their sets without permission and is viewed by those within each company as a way to quell any criticism that might be voiced against them.

    Some of the things that now fall under the copyright include human speech patterns like a man gently weeping or fat cat music executives laughing, any music ever made including even things that barely qualify as music like noise core or David Guetta.

    “Under the new copyright anything the human ear can sense will be owned by Universal-SoundCloud and people will need to subscribe annually to be able to hear anything at all,” explained a statement released by the companies which was forbidden to be read aloud else the person reading it had to pay a small fine. “All everyone alive who wants to make music, speak or hear anything at all like their name being called or the sound of oncoming traffic has to do is pay the yearly subscription charge of $500 and they can listen to anything to their ears’ content.”

    #copyright_insane #majors # soundcloud

  • Beatrice Egli – Glucksgefuhle (2013)
    http://chewbone.rickshide.com/2013/11/04/beatrice-egli-glucksgefuhle-2013

    Artist: Beatrice Egli Title Of Album: Glucksgefuhle Year Of Release: 2013 Label (Country): Universal Music(Germany) Catalog: #: 3739825 Genre: Pop Quality: FLAC (image + .cue, scans) Bitrate: Lossless Time: 00:40:40 Full Size: 313 MB (+3% to restore) Source: http://alllossless.net/33974-beatriceegli-glucksgefuhle2013.html

    #Forums #Warez

  • Now That’s What I Call Movies [Original Tags] [3CD] (2013)
    http://chewbone.rickshide.com/2013/10/28/now-thats-what-i-call-movies-original-tags-3cd-2013-4

    Now That’s What I Call Movies [Original Tags] [3CD] (2013) Pop, Rock, Soundtrack | Sony Music, Universal Music Group, NOW320 kbps | MP3 | unmixed | 2013 | 03:50:44 | 628 Mb Source: http://www.dltobe.net/music/781849-now-thats-what-i-call-movies-original-tags-3cd-2013.html

    #Forums #Warez

  • Les fans de Lady Gaga s’unissent pour contrer le piratage du nouveau morceau de l’artiste
    http://www.gizmodo.fr/2013/08/12/lady-gaga-applause-leak.html

    Ni une, ni deux, ses fans les plus fidèles ont lancé une opération visant à dénoncer auprès d’Universal Music les liens pointant vers le morceau incriminé et ses extraits (UM dispose d’une page dédiée à cet effet), afin qu’ils soient supprimés.

    Pitoyable.

  • Le photographe s’explique sur l’argent qu’il réclame aux Restos du coeur
    http://www.telerama.fr/medias/le-photographe-s-explique-sur-l-argent-qu-il-reclame-aux-restos-du-coeur,99

    « Ma #photographie est totalement défigurée et de la manière la plus hideuse. Je n’ai jamais été consulté sur les modifications (...) Mon travail est utilisé sur des supports pour lesquels je n’ai jamais été consulté (tee-shirts, tickets-restaurant, DVD, etc.) et par des tiers exploitants dont le choix a été fait sans que l’on me demande quoi que ce soit (commerce de tee-shirts Eleven, TF1, Universal Music France, Sony Music Entertainment France, RTL, etc.) ».

    • Ah merci @monolecte, mieux valait attendre d’en savoir un peu plus sur ce photographe que de le pendre sans connaitre ses raisons !
      Et à Télérama, ça les gêne pas de recopier le texte de libération ? Bon, ok, ils ont cité l’article, mais quand même.
      http://next.liberation.fr/photographie/2013/07/03/restos-du-coeur-les-explications-du-photographe_915552

      Du coup, je comprends mieux sa démarche. La france fait partie des pays gluants de #charity_business, des qui crèvent et des qui s’empiffrent, la solution n’est pas la mise en spectacle des pauvres à l’infini du capitalisme mais qu’on donne les moyens et des logements à tous !

    • On se souviendra que les « #nouveaux_pauvres » sont une invention des années 80, celles d’un #socialisme qui fit exploser la proportion de chômeurs non indemnisés, sous Mauroy, la politique de rigueur commençant par là en 1982, avant même le blocage des salaires. On se souviendra également que les restos du coeur ont dès le départ mobilisés des milliers de #chômeurs (dont de nombreux militants des mouvements de chômeurs et précaires de l’époque) qui ont fait le taff que les mass média attribuait intégralement à son promoteur, à des vedettes et à des CSP++ (type ex d’HEC chargés de coordonner la logistique) et que c’est durant cette période qu’un dépérissement (tout partiel et partial) de l’état imprévu a été mis en oeuvre par délégation aux assos de diverses tâches allant de la recherche médicale à l’entretien de la population, en passant par l’accès au droit.

      Les restos du coeur, d’abord en libre accès, ont ensuite géré la misère au mérite, avec un système de cartes et les confessions sociales d’usage comme ticket d’entrée...

      #caritatif #restos_du_coeur

    • Plus amusant encore : ce paradis de libéralisme que sont les US parvient à gérer sans promotion foutraque, barnum, et porte-paroles siliconées une aide alimentaire directe à près de 17% de sa population.

      En France, pays qui voudra donner des leçon de vie en société au monde entier, il faut que ce soit une association qui peine à fournir le tiers de ce résultat, tout en commémorant toutes les valeurs du système d’oppression à l’origine de cette misère.

  • • Restos du cœur : les explications du photographe http://next.liberation.fr/photographie/2013/07/03/restos-du-coeur-les-explications-du-photographe_915552

    Avant de hurler avec les loups sur l’avidité d’un photographe qui veut faire respecter la loi et ses droits et qui au passage pointe une évidente dérive mercantile, sous couvert de bons sentiments, et au passage pour certains d’exemple pour la promotion de la Creative Commons, on ferait bien de prendre un peu de recul et de laisser les émotions derrière.

    Les Resto du cœur, c’est super, ça permet à de grands groupes de faire de la charité sans changer leurs pratiques salariales ni l’idéologie libérale qu’ils diffusent…

    Dans un communiqué adressé à « Libération », Gaston Bergeret explique pourquoi il demande des droits sur l’exploitation de la célèbre photo de l’humoriste prise en 1985. Tout en continuant à en autoriser l’utilisation sur les lieux de distribution des repas.

    « Les Restaurants du cœur utilisent intensivement cette photographie depuis vingt-sept ans. Cependant, cette autorisation initiale a été très largement outrepassée, puisque ma photographie est totalement défigurée et de la manière la plus hideuse. Je n’ai jamais été consulté sur les modifications.

    « Le dernier spectacle des Enfoirés, diffusé sur TF1 le 15 mars 2013, où la photographie que j’ai réalisée est affublée d’une moustache, sans aucun lien avec l’activité des Restos du cœur, mais pour l’intégrer dans une collection de tee-shirts édités par une société commerciale, Eleven Paris, m’a convaincu que je devais agir pour arrêter ces dérives.

    « Mon travail est utilisé sur des supports pour lesquels je n’ai jamais été consulté (tee-shirts, tickets-restaurant, DVD, etc.) et par des tiers exploitants dont le choix a été fait sans que l’on me demande quoi que ce soit (commerce de tee-shirts Eleven, TF1, Universal Music France, Sony Music Entertainment France, RTL, etc.). Cette exploitation intensive se fait avec l’autorisation expresse des Restos du cœur, qui aurait garanti avoir les droits. J’ai demandé à un tiers de faire une recherche pour connaître les exploitations et exploitants depuis ces dernières années.

    « L’ampleur de l’exploitation est considérable (retransmission sur TF1 du spectacle des Enfoirés, émissions après la retransmission , DVD Universal Music et Sony Music, clip, tee-shirts, mur d’images sur la Tour TF1, mur d’images devant RTL, chèques-restaurant, timbres-poste, inclusion de mon travail dans des photographies vendues aux enchères en décembre 2009, etc.). Et le plus souvent sans mon nom ou une quelconque indication permettant de m’identifier comme étant l’auteur de cette photographie.

    « J’ai demandé à l’association les Restos du cœur et aux exploitants de cesser immédiatement et sans délai l’usage de ma photographie et les ai invités à se rapprocher de mon conseil pour préciser les conditions de mon indemnisation. Cette démarche amiable n’ayant pas eu de suite, je m’en remets à la justice.

    « Je ne porte pas plainte, mon action n’est pas pénale mais uniquement civile. Elle est aussi dirigée contre les exploitants qui tirent évidemment un large profit du geste désintéressé que j’ai eu il y a vingt-sept ans, (dont les Restos du cœur ont déjà très largement bénéficié) : Eleven, Télévision française 1, Universal Music France, Sony Music Entertainment France, et RTL.

    « On s’indigne que je demande d’être indemnisé. Je tiens à souligner en réponse que :

    « - je souhaite que mes droits d’auteur soient honorés sur la base des principes légaux, le tribunal statuera sur ce point ;

    « - les exploitants que j’ai cités ont très largement bénéficié de ma photographie, et bénéficient à leur tour de recettes considérables, et d’une publicité institutionnelle considérable (exemple : avec plus de 50% de parts d’audience, les trente secondes de publicité coûtent 130 000 euros lors de la retransmission du spectacle des Enfoirés sur TF1).

    « Or, personne ne semble s’en indigner. Mon but est avant tout de faire cesser les exploitations que je n’ai pas acceptées et qui comportent des dérives évidentes (dénaturation et absence de crédit de mon œuvre essentiellement, système de plus en plus marchand).

    « Les Restos du cœur ont gratuitement bénéficié et plus que largement de cette photographie depuis vingt-six ans. Je continue à autoriser gratuitement l’association des Restos du cœur à utiliser ma photographie sans modification et créditée sur les lieux de distribution de repas : c’était mon engagement initial et je m’y tiens. Je demande aux Restos du cœur et aux exploitants que j’ai assignés de le respecter. »

    #lesconsçaosetout #propriété_intellectuelle #photographie #droit_d'auteur #CC

    • Sauf que là il ne s’agit pas de copyright mais de droits d’auteur. Si la creative commons me plaisait au début pour les rapports qu’elle permettait d’établir dans le partage, elle est principalement détournée par ceux qui ne veulent tout simplement pas payer (voir l’hypocrisie des sites comme Marianne, Europe 1, RTL et compagnie). Il n’est alors plus question de partage mais de pillage.
      Finalement une idée intéressante et généreuse se voit détournée par l’idéologie libertarienne imposant tout simplement un retour à la loi du plus fort et où la notion d’éthique est laissée aux vieilleries de l’histoire…

    • Les Restos du Coeur peuvent réutiliser la photo de Coluche - France Info
      http://www.franceinfo.fr/justice/les-restos-du-coeur-peuvent-reutiliser-la-photo-de-coluche-1087061-2013-0

      « L’association des Restos du Coeur et Gaston Bergeret, auteur d’un célèbre portrait de Coluche, ont mis fin au litige les opposant à propos de l’usage de cette photographie », a indiqué lundi l’association dans un communiqué. Le photographe estimait « avoir subi des atteintes à ses droits du fait de certains usages inappropriés, et plus particulièrement quand le cliché original a été transformé par l’association des Restos du Coeur et ses partenaires ». Et notamment des modifications de couleurs, des recadrages, ou encore l’impression de tee-shirt avec cette photo dans le cadre de l’émission Les Enfoirés sur TF1. 

      Avec cet accord, Gaston Bergeret « renonce à toute indemnisation pour le passé », et « ne remet pas en cause pour l’avenir son engagement initial de 1986, à savoir une utilisation gratuite de cette photographie par l’association et ses partenaires, dans le cadre des activités des Restos du Coeur ». De son côté, l’association s’engage à « veiller à ce que le portrait de Coluche soit utilisé sans déformation ».

  • ☠ Bluetouff’s blog - La non-affaire Bluetouff vs ANSES
    http://bluetouff.com/2013/04/25/la-non-affaire-bluetouff-vs-anses

    30 heures de garde à vue pour avoir causé de documents indexés sur les moteurs de recherche !!!

    J’hallucine.

    Il ressort donc du verdict que :

    La notion d’accès et maintient frauduleux dans le système de traitement automatisé de données de l’ANSES n’a pas été retenue attendu qu’il était constant que les documents étaient bien publiquement accessibles suite à un défaut de #sécurisation du répertoire qui les contenait. Si je devais reprendre l’image évoquée par le procureur, à savoir « c’est comme si on rentrait dans une boulangerie et que l’on se servait », j’expliquerais que la boulangerie n’avait ni mur, ni porte, ni enseigne, ni boulanger.

    La notion de vol de données informatiques est un point de droit particulièrement intéressant que toutes les personnes qui se sont intéressées à l’échange de produits culturels sur Internet se sont déjà posées. Quand Universal Music ou le SNEP vous crache à la figure à coup de campagnes de pub à plusieurs millions d’euros pour vous dire que « le téléchargement c’est du vol », nous aurons au moins une jurisprudence pour leur expliquer qu’on ne vole pas des fichiers : on les copie, on les reproduit, au pire, on les contrefait, mais on ne les soustrait pas. N’en déplaise à l’ami Enrico pour qui le téléchargement c’est du vol à main armée »

    Le « vol de données » est un terme que l’on retrouve assez régulièrement dans des articles de presse. J’aurais au moins appris que ce terme est erroné juridiquement.

    Du temps perdu ?

    30 heures de garde à vue, ça fait à mon sens beaucoup pour une publication de documents publics sur des questions de santé publique. Mais ce n’est pas là plus grosse « perte de temps ».

    Cette non-affaire aura mobilisé :

    le service informatique de l’ANSES,
    4 enquêteurs de la DCRI,
    un magistrat pour mettre en route la procédure,
    un tribunal,
    les personnes que j’ai sollicité pour obtenir des témoignages concernant des points techniques,
    mon avocat Maître Olivier Iteanu que je remercie pour la justesse de ses conclusions et son expertise reconnue sur ces questions.

    On parle donc de centaines d’heures en temps cumulé si on additionne le temps de tous les intervenants. Ce temps a un coût financier. Le caractère technique de l’enquête engendre un coût financier important au regard de la gravité des faits. Et ça, en tant que contribuable, je suis le premier à le regretter, je présente donc mes excuses à tous les contribuables qui ont financé ce mauvais scénario.

    Et le meilleur pour la fin (http://bluetouff.com/2013/04/25/la-non-affaire-bluetouff-vs-anses/comment-page-1/#comment-312059) :

    L’affaire n’est pas terminée, le Parquet a fait appel

    #fichiers_dans_la_nature

  • Universal a les pleins pouvoirs de censure sur YouTube - Numerama
    http://www.numerama.com/magazine/25601-universal-a-les-pleins-pouvoirs-de-censure-sur-youtube.html

    Comment certaines sociétés accèdent à plus de #pouvoir que chacun d’entre nous grâce à des accords de partenariats spécifique. En vertu d’un contrat passé avec YouTube, Universal Music peut s’opposer à toute remise en ligne d’une vidéo dont il a demandée la suppression, y compris lorsque la loi sur les droits d’auteur n’est pas violée par l’internaute censuré. La distribution du pouvoir sur l’internet n’est plus égale. Tags : internetactu2net (...)

    #droit

  • Le figaro bourse voit google cerné par la #FRANCE

    La forteresse #Google attaquée de toutes parts - Le Figaro Bourse
    http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/la-forteresse-google-attaquee-de-toutes-parts-353360

    La preuve : la #capitalisation boursière de Google dépasse les 200 milliards d’euros quand celle de Vivendi, pourtant premier producteur mondial de musique (Universal Music), de jeux vidéo (Activision Blizzard), géant de la télévision payante (Canal+) et des télécoms (SFR) est tombée à 21 milliards d’euros. Pratiquement dix fois moins alors que les deux groupes ont des chiffres d’affaires comparables (38 milliards d’euros pour Google contre 30 milliards d’euros pour Vivendi).

    Le front commun de la filière musicale contre Google
    http://www.lefigaro.fr/medias/2013/01/27/20004-20130127ARTFIG00119-le-front-commun-de-la-filiere-musicale-contre-goo

    Le #fisc français piste déjà les #OTT #tech_companies
    http://www.lefigaro.fr/impots/2013/01/20/05003-20130120ARTFIG00184-quand-la-france-s-attaque-aux-geants-du-web.php

    Vincent Drezet, secrétaire général de Solidaires finances publiques : « Cinq contrôles font la moitié des deux milliards de recettes. Ce qui montre qu’il y a de la marge. Il nous faudrait davantage de spécialistes car les montages sont de plus en plus sophistiqués. »

    Les géants du net créent de nouveaux monopoles (Autorité de la concurrence)
    http://www.lefigaro.fr/societes/2013/01/14/20005-20130114ARTFIG00666-les-geants-du-net-creent-de-nouveaux-monopoles.ph

    Le retour à trois opérateurs n’est pas souhaitable. En revanche, les opérateurs peuvent mutualiser leurs réseaux, déployer ensemble pour réduire leurs coûts et aller ainsi couvrir des zones moins rentables du territoire. Ce modèle économique a très bien marché dans les #câbles_sous-marins où les opérateurs construisent l’infrastructure au sein d’un consortium, et se font ensuite concurrence dans la commercialisation.

  • Anonymous, de l’humour potache à l’action politique | Felix Stalder
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/02/STALDER/47401

    Le 19 janvier, le FBI fermait le site de téléchargement Megaupload, déclenchant une riposte du collectif Anonymous : les sites de la Maison Blanche et d’Universal Music, notamment, étaient touchés. De New York au Caire en passant par Tunis, des réseaux virtuels à la rue, une nouvelle culture de la (...) / États-Unis, #Informatique, #Internet, #Jeunes, Mouvement de contestation, Propriété industrielle, Propriété intellectuelle, Technologies de l’information, #Technologie - 2012/02

    #États-Unis #Mouvement_de_contestation #Propriété_industrielle #Propriété_intellectuelle #Technologies_de_l'information #2012/02

  • Anonymous takes down Department of Justice and Universal Music — RT
    http://rt.com/usa/news/anonymous-doj-universal-sopa-235

    After a Department of Justice-executed raid today on the file sharing site Megaupload, hackers aligned with the online collective Anonymous have shut down the websites for both the DoJ and Universal Music Group, the largest record company in America.

    Both universalmusic.com and justice.gov went down on Thursday afternoon, less than hours after it was revealed that Megaupload had been brought down by federal authorities and four people linked to the site, all outside of America, were arrested and charged with a conspiracy related to copyright infringement.

    “It was in retaliation for Megaupload, as was the concurrent attack on Justice.gov,” Anonymous operative Barret Brown tells RT on Thursday afternoon.

    Brown adds that “more is coming” and Anonymous-aligned hacktivists are pursuing a joint effort with others to “ damage campaign raising abilities of remaining Democrats who support SOPA.”