company:vodafone

  • L’intelligence artificielle de Persado trouve les mots pour vous faire acheter
    https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/ia-machine-learning-iot/intelligence-artificielle-publicite-impactante

    Comment ça marche ?

    Au départ, il y a un message. Celui écrit par l’équipe marketing, « qui aurait été diffusé sans l’apport de Persado ». L’intelligence artificielle le digère, ainsi que la charte communication de la marque et son objectif business - qui consiste « souvent à augmenter les ventes, explique Hani Ramzi. L’intelligence artificielle teste ensuite différentes combinaisons et élit le meilleur message, celui qui sera le plus engageant, le message champion ». Pour sélectionner ce « message champion », l’IA s’appuie sur une base de connaissances de mots et d’images triés selon les émotions qu’ils suscitent, mais aussi sur l’historique de précédentes campagnes.
    Petites différences, gros résultats

    La différence entre le message initial et le message élaboré par Persado n’est pas toujours criante. « Parfois ça se joue à peu de choses, mais les gains en matière de performance sont énormes », précise Hani Ramzi. Dans une campagne réalisée pour Vodafone, le message d’une bannière publicitaire de base était « Ne ratez pas la dernière chance pour profiter de cette offre ». Il a été transformé par l’IA en « Récompensez-vous avec cette offre spéciale ». « Le premier message génère de l’anxiété, alors que le second est dans la gratification », explique Hani Ramzi. Le bouton « activer » de cette même publicité a lui été remplacé par un bouton « cliquer pour activer », « pour ajouter une impression de simplicité », poursuit-il.

    Et ça marche. De petits changements comme celui-ci sont concoctés par l’IA de Persado dans chacune des campagnes de Vodafone depuis 2012. Ils ont permis d’augmenter le taux de conversion de la marque de 40 % et de faire progresser son chiffre d’affaires de 11 %, avancent les dirigeants.

    #Publicité #Intelligence_artificielle #Industrie_influence

  • Ce que le Libra raconte du futur de Facebook en 5 scénarios
    https://usbeketrica.com/article/libra-raconte-futur-facebook-en-5-scenarios

    Mark Zuckerberg l’a annoncé le 18 juin : Facebook lancera en 2020 sa cryptomonnaie Libra. Un changement de stratégie qui nous a donné envie de réfléchir à ce que pourrait devenir le géant Facebook à horizon 2050. La stratégie de Facebook peut sembler intrépide. Malgré les scandales à répétition sur l’utilisation des données personnelles qui ont visé la plateforme ces dernières années, Mark Zuckerberg rehausse encore ses ambitions. Cette fois-ci, c’est une monnaie qu’il lance avec ses partenaires Uber, eBay, (...)

    #Iliad #MasterCard #Visa #Vodafone #cryptomonnaie #booking.com #eBay #Facebook #Libra #Paypal #Spotify #Uber #domination #BigData #bénéfices (...)

    ##profiling

  • Facebook crée son propre écosystème d’affaires avec sa cryptomonnaie Libra
    https://theconversation.com/facebook-cree-son-propre-ecosysteme-daffaires-avec-sa-cryptomonnaie

    Face aux attaques internes (leadership, gouvernance, etc.) et menaces externes (concurrence, technologie, etc.), l’emblématique patron de Facebook a choisi de réagir de façon à la fois spectaculaire, technologique et massive. Mark Zuckerberg et ses 27 partenaires prestigieux – Uber, Visa, Booking.com, eBay, Spotify, PayPal ou Iliad (Xavier Niel) ont en effet commencé à communiquer depuis quelques semaines sur la naissance imminente de la fondation Suisse Libra Association qui aura la charge de (...)

    #Iliad #MasterCard #Stripe #Visa #Vodafone #cryptomonnaie #Instagram #WhatsApp #WeChat #eBay #Facebook #booking.com #Libra #LinkedIn #Paypal #Pinterest #Spotify #Twitch #Twitter #Uber #YouTube #domination #BigData #bénéfices #marketing (...)

    ##profiling ##Kiva ##MercadoLibre ##Branch

  • Facebook’s Libra: Three things we don’t know about the digital currency - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/s/613801/facebooks-libra-three-things-we-dont-know-about-the-digital-curren

    If it’s not the most high-profile cryptocurrency-related event ever, Facebook’s launch of a test network for its new digital currency, called Libra coin, has been the most hyped. It is also polarizing among cryptocurrency enthusiasts. Some think it’s good for the crypto industry; others dislike the fact that a big tech company appears to be co-opting a technology that was supposed to help people avoid big tech companies. Still others say it’s not even a real cryptocurrency.

    Libra’s network won’t work that way. Instead, running a “validator node” requires permission. To begin with, Facebook has signed up dozens of firms—including Mastercard, Visa, PayPal, Uber, Lyft, Vodafone, Spotify, eBay, and popular Argentine e-commerce company MercadoLibre—to participate in the network that will validate transactions. Each of these “founding members” has invested around $10 million in the project.

    That obviously runs counter to the pro-decentralization ideology popular among cryptocurrency enthusiasts.

    Today’s public blockchains use too much energy and process transactions too slowly to elicit mainstream demand. This is probably the biggest obstacle to adoption of cryptocurrencies. It’s why Facebook chose not to use proof of work, the process that Bitcoin uses to reach agreement among the blockchain network’s nodes, citing its “poor performance and high energy (and environmental) costs.”

    If the high-powered roster of financial firms and technology companies beat Ethereum to the punch on proof of stake, it would be ironic: public blockchains are supposed to disrupt Big Tech, not the other way around.

    On top of all that, how serious is Facebook is about achieving decentralization and becoming a “real” cryptocurrency? Perhaps the fact it has made a big song and dance about being decentralized is simply a way of offsetting the firm’s appalling record on data privacy. But will users demand that the currency be more decentralized—or will many simply not care?

    #Crypto_monnaie #Monnaie_numérique #Libra #Facebook

  • Huawei soupçonné d’un vol massif de données aux Pays-Bas
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/05/16/huawei-soupconne-d-un-vol-massif-de-donnees-aux-pays-bas_5462893_3234.html

    Selon la presse néerlandaise, les services de renseignement du royaume jugeraient « non souhaitable » l’ouverture du marché national de la 5G au groupe chinois. De nouveaux soupçons concernant une possible implication du géant chinois des télécoms Huawei dans un vol massif de données existent aux Pays-Bas alors qu’aux Etats-Unis, l’administration Trump bannit officiellement la compagnie du marché américain. Les services de renseignement (AIVD) refusent tout commentaire mais ils auraient, selon diverses (...)

    #Huawei #Nokia_Siemens #Sony #T-Mobile #Vodafone #backdoor #BigData #hacking

  • #munich : Des câbles de fibre optique du réseau Vodafone incendiés
    https://nantes.indymedia.org/articles/44976

    A Munich (Bavière), la police criminelle du service à la sûreté de l’Etat suppose qu’un incendie criminel a été commis dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 mars, entre 1h et 2h15, contre une infrastructure de télécommunication. La police écarte d’emblée un quelconque défaut technique et parle de sabotage délibéré. En dépit du fait qu’aucun communiqué de revendication n’ait été publié sur internet et qu’aucun tag n’ait été laissé sur les lieux et dans les environs, les flics parlent de « motivation criminelle à caractère politique » et n’excluent pas la piste des milieux autonomes en raison de la nature de cet acte visant à couper les télécommunications d’une partie de la (...)

    #Resistances

  • Project overview: #iotex the Decentralized Network for the Internet of Things (IoT)
    https://hackernoon.com/project-overview-iotex-the-decentralized-network-for-the-internet-of-thi

    Connecting the physical world, block by blockAs a frontier technology, the Internet of Things (IoT) has many people excited. Technological advancements are increasing at an accelerated pace. From tablet-style smart refrigerators to devices that answer all your day-to-day questions as if it was your roommate or even your partner. More and more people continue to search for devices that make their lives easier by saving time and effort, SMART-tech is hot.According to this data, the #iot industry is estimated to grow from $157 billion dollars in 2016 to $457 billion dollars in 2020 attaining a Compounded Annual Growth Rate (CAGR) of 28.5% each year. Large corporations, like Samsung, Vodafone and DHL have already delved into IoT with research and development (R&D) and the subsequent (...)

    #mainnet #blockchain #iotx

  • Barcelona is leading the fightback against smart city surveillance
    https://www.wired.co.uk/article/barcelona-decidim-ada-colau-francesca-bria-decode

    (…) The low-hanging fruit was procurement: it now bakes these considerations into its contracts with tech companies. “We are introducing clauses into contracts, like data sovereignty and public ownership of data,” says Bria. “For example, now we have a big contract with Vodafone, and every month Vodafone has to give machine readable data to city hall. Before, that didn’t happen. They just took all the data and used it for their own benefit.”

    But city hall is going further, creating technological tools that mean citizens themselves can control the data they produce in the city and choose precisely who they share it with. This is Project DECODE (DEcentralised Citizen-owned Data Ecosystems). DECODE aims to develop and test an open source, distributed and privacy-aware technology architecture for decentralised data governance and identity management. It will effectively invert the current situation where people know little about the operators of the services they are registered with, while the services know everything about them. Instead, “citizens can decide what kind of data they want to keep private, what data they want to share, with whom, on what basis, and to do what,” says Bria. “This is a new social pact — a new deal on data.”

    It’s a technical challenge, and one they are still working on. The tools are being put to the test in two pilots in Barcelona. The first focuses on the internet of things. City hall is giving residents sensors to place in their neighbourhoods. These sensors are directly integrated into the city’s sensor network, Sentilo, and gather data on air quality and noise pollution to influence city-level decisions. This pilot addresses the technical challenge of collating and storing a stream of citizen-sourced data, while giving those citizens complete control over what information is shared. The idea is that citizens could go out their way to collect useful data to improve public services — a very modern form of volunteering.

    The second pilot relates to Decidim. When people use it, they see a dashboard of their data, aggregated and blended from a range of sources, from sensor noise levels, to healthcare data and administrative open data. From that dashboard, they can control the use of that information for specific purposes — such as informing policy proposals. Ultimately, they envisage citizens managing their data flows through an app, with a “DECODE wallet that manages people’s decryption keys, with an interface that lets you select that you want to give your transport data to the city, because you know that they can improve public transport with it—but you don’t want to give that kind of private data to an insurance company or an advertiser,” Bria explains.

    The pilots will run into 2019, before potentially scaling citywide. Bria is convinced that the city is the right level of government for this experimentation. “There is a crisis of trust. Governments need to reshape their relationships with citizens, and cities are closer to the citizens. Cities also run data-intensive, algorithmic processes: transport, public housing, healthcare, education. This is the level at which a lot of services are run, and so cities can experiment with alternatives. It’s the same reason why there was the smart city boom — cities have this capacity.”

    Barcelona is not alone in this. DECODE is an EU-funded project and sits neatly alongside the incoming General Data Protection Regulation (#RGPD), which will update regulation for internet companies. Together, they’re a kind of one-two for the data-driven internet economy. Barcelona also leads a network of rebel cities, “Fearless Cities”, that is adopting its tools and practices. They hosted the first conference last year, bringing together more than 180 cities from 40 countries and five continents. They are watching as Barcelona leads the way with its experiments in open democracy and data protection. Everything Barcelona has developed is open source, and all the code is posted on Github. They want these ideas to spread.

    Le genre de mesures préconisées dans cet article de Frank Pasquale dans le @mdiplo du mois https://www.monde-diplomatique.fr/2018/05/PASQUALE/58653

  • https://www.monde-diplomatique.fr/2004/02/REHFELDT/11031
    février 2004 @mdiplo

    La défaite programmée des syndicats allemands
    Signe des scandales financiers à répétition et de la crise de la cogestion à l’allemande : l’actuel procès de l’ancien état-major du groupe Mannesmann (dont deux syndicalistes), accusé d’avoir reçu quelque 57 millions d’euros du géant britannique des télécommunications Vodafone, au moment du rachat par ce dernier du fleuron de l’industrie allemande, aujourd’hui démantelé. Autre symbole : l’accord du gouvernement Schröder avec la droite parlementaire sur un plan de régression sociale sans précédent. Avec l’approbation d’une partie des syndicats et le silence des autres.

    source : lettre info Suwedi : https://suwedi.com
    #régression_sociale

  • Google braces for questions as more big-name firms pull adverts
    https://www.theguardian.com/technology/2017/mar/19/google-braces-for-questions-as-more-big-name-firms-pull-adverts

    Sky, Vodafone and trio of high street banks take action as industry and UK government ask how their ads became attached to extremist material Google executives are bracing for a two-pronged inquisition from the advertising industry and the government over the company’s plans to stop ads being placed next to extremist material. A slew of big-name companies, advertising firms and government departments have either pulled their adverts from Google and its YouTube video site or are considering (...)

    #Google #publicité #YouTube

    ##publicité

  • Vodafone prêt à contrôler le trafic des drones...
    https://www.crashdebug.fr/high-teck/12874-vodafone-pret-a-controler-le-trafic-des-drones

    Il fallait bien que cela arrive..., Enfin vu les prévisions en matière de développement de drone c’est logique et souhaitable, je me réjouis aussi de l’intéret des chaines de télévisions pour les courses de drones vous allez voir (si vous ne connaissez pas encore) vous allez adorer : )

    Le groupe de télécoms propose à l’Europe de réguler la future circulation aérienne à basse altitude

    Un boom annoncé

    Les prévisions ont de quoi donner le vertige. Selon les données intégrées dans le projet Sesar, qui prévoit d’assurer la refonte du contrôle aérien en Europe, plus de 400 000 drones civils évolueront dans le ciel du Vieux continent à l’horizon 2035. Et en 2050, on en comptera 33 millions... Dans vingt ans, les engins sans pilote effectueront plus de sept fois plus d’heures de vol que les aéronefs pilotés. (...)

  • Doha News statement on the blocking of its website in Qatar
    https://medium.com/dohanews/doha-news-statement-on-the-blocking-of-its-website-in-qatar-9f3759a99282

    As many are aware, Doha News became inaccessible to most online users in Qatar as of yesterday, Nov. 30.

    Our URL — dohanews.co — was apparently blocked by both of Qatar’s internet service providers, Ooredoo and Vodafone, simultaneously.

    Since then, the majority of people in the country have been unable to access our website on their desktop computers and mobile devices.

    […]

    While we waited for their response, we temporarily diverted readers from dohanews.co to another domain name, doha.news.
    However, that URL also stopped working in short order.
    Deliberately blocked

    Given this development and the silence from the government and ISP providers, we can only conclude that our website has been deliberately targeted and blocked by Qatar authorities.

    We are incredibly disappointed with this decision, which appears to be an act of censorship.

    We believe strongly in the importance of a free press, and are saddened that Qatar, home of the Doha Center for Media Freedom and Al Jazeera, has decided to take this step.

  • La nouvelle guerre de l’Internet

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/08/28/la-nouvelle-guerre-de-l-internet_4988974_3234.html

    L’année 2017 sera celle de la guerre des objets connectés. Non pas des objets en eux-mêmes, mais des réseaux qui les connecteront à Internet. Réfrigérateurs, compteurs de gaz, pacemakers (des stimulateurs cardiaques), mais aussi voitures, caméras de surveillance ou encore machines-outils : d’après le cabinet Gartner Group, les objets connectés seront plus de 20 milliards sur le globe en 2020 !

    Un eldorado pour les opérateurs de télécommunication qui cherchent désespérément un relais de croissance face au déclin du téléphone et à la présence envahissante des Apple, Google et Facebook. Ils veulent être les aiguilleurs de ce nouveau monde où les objets parleront en permanence, entre eux et avec nous. Mais voilà qu’une start-up tente de leur chiper le magot avec une solution ultra low cost. Et pour une fois, elle ne vient pas de la Silicon Valley, mais de Toulouse !

    La société Sigfox a mis au point une solution technique aboutie, issue de sept ans de recherche et déjà déployé son réseau dans vingt et un pays (France, Espagne, Australie…). Près de 8 millions d’objets sont déjà reliés à son réseau. Avec des prix défiant toute concurrence : quelques euros par an d’abonnement par objet. Rien à voir avec les dizaines d’euros que nous payons chaque mois pour nous brancher sur Internet avec notre mobile.

    La réplique des opérateurs

    Pris de court par l’offensive, les opérateurs téléphoniques du monde entier mettent les bouchées doubles pour couper l’herbe sous le pied de ce nouveau venu, avec deux technologies distinctes. La première, baptisée LoRa, est assez proche techniquement de la solution Sigfox. Elle aussi d’origine française, elle a été développée par la start-up grenobloise Cycleo, rachetée en 2013 par l’américain Semtech.

    D’ores et déjà, une cinquantaine d’opérateurs dans le monde mettent en œuvre LoRa. Pour l’instant, seuls les Pays-Bas et la Corée du Sud sont couverts par un réseau utilisant cette technologie. Dans les autres pays, et particulièrement en France, LoRa devrait être généralisée en 2017.

    Mais pour contrer Sigfox, l’industrie des télécoms dispose depuis peu d’une deuxième corde à son arc : Il s’agit de NB-IOT (Narrow Band – Internet of Things). Normalisé fin juin 2016 par la profession, cette technologie s’appuie notamment sur une évolution des traditionnels réseaux de téléphonie mobile, y compris le vieux GSM, conçu à l’origine pour transporter les voix et non pour converser avec des objets.

    Une évolution qui, selon Matt Beal, directeur de l’innovation de l’opérateur britannique Vodafone, « va écraser Sigfox et Lora ». Si beaucoup d’experts doutent que NB-IOT soit disponible avant deux ans, ses plus ardents partisans tels Vodafone ou l’équipementier télécom chinois Huawei soutiennent pourtant que son déploiement démarrera en Europe dès 2017.

    Par rapport à LoRa et NB-IOT, Sigfox a encore une bonne longueur d’avance. Mais la start-up toulousaine de 200 salariés va devoir accélérer la cadence pour atteindre son objectif initial d’étendre son réseau sur 90 % de la planète avant 2019. « On nous a longtemps pris pour des illuminés », raconte Ludovic Le Moan, PDG de Sigfox.

    Pourquoi inventer une nouvelle solution de connectivité alors qu’il existe déjà le Wi-Fi, le Bluetooth, et surtout, le réseau mobile GSM ? Dans une quasi-indifférence générale, la petite entreprise toulousaine s’est longtemps échinée à peaufiner sa solution de communication IOT (Internet of Things ou Internet des objets) avec la certitude que les nouveaux objets connectés seraient pour l’essentiel de simples capteurs.

    Que ce soit dans des projets de ville intelligente, d’agriculture connectée, d’industrie 4.0 ou de logistique, ces capteurs sont en effet chargés de transmettre des informations basiques comme une température, une adresse GPS ou une alerte de panne. Et à raison de quelques bits de données à envoyer par mois ou par an, inutile de s’embarrasser avec des abonnements GSM chers et taillés pour le haut débit !

    C’est ainsi que Sigfox a bâti le premier « réseau bas débit » configuré pour des communications peu énergivores. Un point crucial car beaucoup de capteurs, incorporés à des objets mobiles (container, voiture…) ou difficile d’accès (dans une cave, incrustés dans le bitume,…) sont dotés de batteries électriques autonomes devant durer plusieurs années.

    Une technologie économique

    Si Sigfox a réussi à s’engouffrer aussi vite sur le marché encombré des télécoms, c’est avant tout parce que sa technologie de réseau « bas débit » est économique, en particulier grâce à l’utilisation d’antennes de très longue portée (jusqu’à 40 km). Pour couvrir l’Hexagone, Sigfox a planté 1 500 antennes, soit dix fois moins que pour un réseau GSM classique. Sigfox affiche également un autre avantage : son réseau utilise des bandes de fréquences gratuites. Avec des infrastructures infiniment moins chères que celles déployées par les opérateurs de téléphonie cellulaire, Sigfox peut ainsi proposer ses abonnements annuels de quelques euros.

    Après avoir collecté plus de 127 millions d’euros auprès de différents investisseurs (Telefonica, Air Liquide, Samsung…), Sigfox affirme n’avoir aujourd’hui aucun problème de trésorerie. « Il nous reste encore beaucoup de cash à la banque », affirme Ludovic Le Moan. La priorité de Sigfox reste d’étendre son réseau à l’international pour atteindre une taille critique. Cet été, la start-up a rajouté Taïwan à son palmarès tandis que cent villes américaines sont en cours de raccordement au réseau Sigfox. « Pour certaines zones désertiques comme par exemple le Tibet, nous travaillons à une couverture satellitaire », ajoute-t-il.

    Dans le sillage de Sigfox, une douzaine de petits opérateurs de réseaux bas débit sont apparus à travers le monde. Mais jusqu’à présent, le principal rival de la start-up demeure LoRa. Libre d’utilisation, cette autre technologie de « réseau bas débit » est désormais promue par la LoRa Alliance, une association crée en mars 2015 qui réunit plus de 350 industriels travaillant à l’imposer comme standard international. Parmi ses membres, on y remarque des acteurs influents comme Cisco, IBM, HP, Sagemcom ou encore La Poste. « L’alliance fédère des industriels très divers, ce qui permettra de monter des solutions complètes d’internet des objets », explique Thierry Lestable, vice-président de l’alliance.

    En France, LoRa a été retenu par Orange et Bouygues Telecom. « Avec un rythme de 100 antennes par semaine, nous couvrirons la totalité du territoire français avant la fin de l’année », assure Stéphane Allaire, PDG d’Objenious, la filiale de Bouygues Telecom consacrée à l’Internet des objets.

    Chez Orange, l’objectif aussi est d’ouvrir un réseau LoRa début 2017. « Il y a un an, nous avons choisi LoRa pour ses caractéristiques, que nous avions testées, mais aussi à cause de son business model. LoRa est une technologie ouverte alors que Sigfox est un opérateur et que sa technologie est propriétaire », justifie Mari-Noëlle Jégo-Laveissière, directrice de l’innovation chez Orange.

    Parmi les opérateurs français, Sigfox s’est néanmoins trouvé un allié de poids avec SFR qui, lui, a adopté sa solution. « La technologie est disponible et c’est la plus complémentaire à notre réseau cellulaire », justifie Guillaume de Lavallade, directeur exécutif Entreprises de SFR.

    Miser sur Sigfox, LoRa ou NB-IOT ? Si la question est un casse-tête pour les opérateurs, elle l’est aussi pour les entreprises. Et elles sont de plus en plus nombreuses à vouloir se lancer dans l’Internet des objets. Selon le cabinet IDC, 89 % ont des projets dans ce sens. Jusqu’à présent, avant la normalisation cet été de NB-IOT, le débat portait sur les avantages et les inconvénients comparés de Sigfox et LoRa.

    Xavier Lafontan est PDG de la start-up Intensens qui fabrique des capteurs pour des entreprises comme la SNCF. « Sur le papier, LoRa est une solution plus flexible, avec plus d’options de sécurité. Elle permet également des échanges de données bidirectionnels plus volumineux », affirme-t-il. Cependant, selon lui, Sigfox est mieux adapté pour des déploiements à grande échelle grâce à sa simplicité de mise en œuvre. « A ce jour, Sigfox affiche enfin un autre avantage : il est disponible sur 100 % du territoire français. Quand les réseaux LoRa le seront à leur tour, il faudra vérifier que leurs promesses sont bien au rendez-vous », ajoute-t-il.

    Fort de son antériorité, Sigfox a déjà de nombreux clients. Comme par exemple Engie (ex-GDF Suez), qui a investi dans la start-up en février 2015. Après une phase pilote ce printemps, Cofély, filiale d’Engie, démarre la phase industrielle de son projet de connexion de 10 000 chaudières. « Grâce à cette technologie, nous avons pu connecter des chaudières même lorsqu’elles se trouvaient dans le sous-sol d’un immeuble », déclare Guillemette Picard, directrice d’investissement Engie New Ventures.

    L’engagement de l’industriel ne s’arrête pas là. En juin 2015, Engie a aussi créé une filiale en Belgique, Engie M2M, qui installe et opère le réseau de Sigfox outre-Quiévrain. Un type d’accord privilégié par la start-up, qui en dehors de la France et l’Espagne où elle exploite directement son réseau, s’appuie sur un opérateur ou un industriel local pour le déploiement et l’administration de ses infrastructures.

    Ludovic Lesieur, cofondateur de la start-up Capturs qui fabrique des balises pour les randonneurs et les sportifs, a, lui aussi, choisi Sigfox. « Nous avons retenu cette solution en 2014 car c’était à l’époque la seule à offrir une couverture dans la nature et en montagne », raconte-t-il. « De plus, Sigfox est opérationnel à l’international. » Pas négligeable lorsqu’il s’agit de suivre des alpinistes qui ne savent pas toujours qu’ils ont traversé une frontière ! Pour les promoteurs de LoRa, cet avantage de Sigfox ne devrait cependant pas durer. « C’est l’un des atouts de l’Alliance LoRa. Nous y côtoyons beaucoup d’opérateurs internationaux avec qui nous allons pouvoir signer des accords de roaming sans frais supplémentaires pour nos clients », assure Stéphane Allaire.

    Duel acharné

    Mais alors que le duel Sigfox-Lora promettait déjà d’être acharné, l’arrivée dans la mêlée de NB-IOT devrait encore plus complexifier cette guerre des réseaux. Car si beaucoup d’opérateurs historiques ont rallié dans un premier temps Sigfox ou LoRa, ils ne désespèrent pas de faire passer un jour la majeure partie des communications IOT sur leurs propres réseaux mobiles.

    La 5G a été conçue pour gérer aussi bien le très haut débit que les communications avec les objets connectés, mais elle ne sera pas opérationnelle avant 2020-2025. En attendant, NB-IOT constitue donc une occasion de rester dans la course et d’amortir ses propres réseaux GSM. C’est dans ce contexte que SK Telecom, le plus grand opérateur de Corée du Sud, a annoncé cet été le développement d’une offre NB-IOT. Une annonce surprenante pour cet actionnaire de Sigfox… qui vient aussi tout juste de terminer le déploiement d’un réseau LoRa sur l’ensemble du territoire sud-coréen ! SK Telecom n’est pas le seul à jouer sur plusieurs tableaux : en France, SFR, également partenaire de Sigfox, devrait lui aussi expérimenter le NB-IOT en collaboration avec Huawei dans les toutes prochaines semaines.

    Avec désormais trois technologies en lice dans cette guerre des réseaux bas débit, Sigfox est aujourd’hui condamné à se battre sur plusieurs fronts à la fois pour maintenir son avance. S’il réussit, son succès consolidera assurément l’expertise française en matière d’objets connectés. Et donnera une chance à la France dans le domaine du numérique. Dans le cas contraire, c’est toute une filière qui risque de s’étioler, faute de locomotive. Et les réseaux bas débit rejoindront la longue liste des innovations technologiques françaises qui n’ont pas réussi à s’imposer, à l’instar du Micral, premier micro-ordinateur de l’histoire, ou du Minitel.

  • Another topic[1] that will be presented at the 32nd Chaos Communication Congress in Hamburg:

    The German developer Alexander Graf found badly protected SSH passwords in the memory of his cable modem, which granted access to the maintenance network of Kabel Deutschland, a Vodafone company.
    In doing so, he could freely look at the modems of 2.8 million Germans.

    When searching for a way to make his VoIP device work with the modem (Fritzbox), he discovered a hidden network connection “wan0”, which was part of the operations & maintenance network. Through that network he could access other modems via Telnet.

    Then he managed to execute any code with root access on the modems, and in doing so he managed to obtain their passwords and could call for free using their network connection.

    Describing the discovery of the issue:

    http://www.heise.de/newsticker/meldung/Fatales-Sicherheitsleck-bei-Kabel-Deutschland-Vodafone-bedrohte-Millionen-Kabe

    http://www.heise.de/ct/ausgabe/2016-1-Schwerwiegende-Sicherheitsluecken-bei-Kabel-Deutschland-3047883.html

    His topic to be presented on the Chaos Communication Congress :

    https://events.ccc.de/congress/2015/Fahrplan/events/7133.html

    Kabel Deutschland says they have fixed the problem now:

    http://www.telecompaper.com/news/kabel-deutschland-repairs-router-security-flaw--1120500

    One month after notifying the provider, Kabel Deutschland stated that customers are now isolated from one another.

    #DOCSIS
    #cable_modem
    #password
    #security_flaw

    ___

    [1] http://seenthis.net/messages/443203

  • « Les FAI ne manquent pas d’imagination lorsqu’il s’agit de violer la #neutralité_du_réseau. Un exemple récent est décrit dans l’article de Narseo Vallina-Rodriguez, Srikanth Sundaresan, Christian Kreibich et Vern Paxson, "Header Enrichment or ISP Enrichment ? Emerging Privacy Threats in Mobile Networks", qui consiste à modifier les flux #HTTP automatiquement pour ajouter, à l’insu de l’utilisateur, des informations personnelles qui seront utiles aux publicitaires qui gèrent les sites Web. Et cela se nomme cyniquement l’« enrichissement des en-têtes ».

    http://www.bortzmeyer.org/enrichir-qui.html

    http://www.icir.org/vern/papers/header-enrichment-hotmiddle15.pdf

    #publicité #marketing #vie_privée #Netalyzr

    • la majorité des opérateurs en question sont situés dans les pays du Sud, où la vigilance des citoyens et leurs connaissances techniques sont plus faibles : nettement moins de chances de se faire prendre en Jordanie qu’en Californie ! #Orange #Jordanie fait partie des « enrichisseurs d’en-têtes » et ajoute le numéro de téléphone du client aux en-têtes HTTP qui seront récupérables par les publicitaires sur le site Web visité ! L’en-tête utilisé est msisdn :. (Notez que la documentation de Juniper citée plus haut utilisait exactement cela comme exemple, avec juste le préfixe x- qui indique traditionnellement qu’il s’agit d’un en-tête non standard.)

      Le record appartient apparemment à #Vodafone #Afrique_du_Sud pour publier dans les en-têtes ajoutés le numéro de téléphone et l’#IMEI (depuis la parution de l’article, ils semblent avoir arrêté).

      #surveillance #dnt

  • #Vodafone Australia admits hacking Fairfax journalist’s phone
    http://www.theguardian.com/business/2015/sep/13/vodafone-australia-admits-hacking-fairfax-journalists-phone

    En #Australie, l’entreprise Vodafone est accusée d’avoir accédé illégalement aux relevés téléphoniques d’une #journaliste
    http://www.radioaustralia.net.au/french/2015-09-16/brèves-du-pacifique-mercredi-16-septembre-2015/1493550

    En Australie, l’entreprise Vodafone est accusée d’avoir accédé illégalement aux relevés téléphoniques d’une journaliste, qui venait de révéler l’existence d’une faille de sécurité majeure. Un dirigeant de l’entreprise de télécommunications aurait demandé aux enquêteurs d’utiliser « tous les moyens possibles » pour connaître les sources de la journaliste du groupe Fairfax. Vodafone reconnaît que les enquêteurs ont eu accès aux appels et aux textos de la reporter, mais nie avoir demandé quoi que ce soit.

    #surveillance #téléphone #vie_privée

  • Vodafone confirme que six pays ont un accès direct à ses métadonnées
    http://www.nextinpact.com/news/88013-vodafone-confirme-que-six-pays-ont-acces-direct-a-ses-metadonnees.

    Comme l’a confirmé à The Guardian Stephen Deadman, responsable des questions de vie privée chez Vodafone, « ces tuyaux existent, le modèle d’accès direct existe ». L’opérateur veut donner un coup de pied dans la fourmilière : « Nous lançons un appel pour que cessent ces accès directs, en tant que moyens pour les agences gouvernementales d’obtenir les données de communications des gens. Sans mandat officiel, il n’y a aucune visibilité externe. Si nous recevons une demande, nous pouvons repousser l’agence. Le fait qu’un gouvernement doive produire un morceau de papier est une restriction importante à la manière dont le pouvoir est utilisé ».

    Voilà, voilà.

    #Métadonnée #Renseignement_d'origine_électromagnétique #Surveillance_électronique #Télécommunications #Vie_privée

  • Vodafone détaille les écoutes réalisées sur son réseau dans 29 pays, dont l’Egypte, le Qatar et la Turquie

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/06/07/vodafone-detaille-les-ecoutes-realisees-sur-son-reseau-dans-29-pays_4434066_

    Le rapport de Vodafone représente donc un tournant. Il détaille sur vingt pages, pays par pays, l’étendue des interceptions. Même l’association Transparency International salue la démarche. « Le rapport est remarquable par sa profondeur », estime Gus Hosein, son directeur.

    Si l’opérateur britannique se lance dans cet exercice, c’est pour rappeler qu’il ne fait qu’obéir à la loi. « Refuser d’appliquer la loi d’un pays n’est pas une option possible. Si nous n’acceptons pas une demande légale d’aide, les gouvernements peuvent nous enlever notre licence d’opérateur. »

    Il souligne aussi que les demandes d’interception se font souvent dans des situations de crise – par exemple des soulèvements civils ou des élections explosives. « Cela signifie que nos collègues – chez Vodafone – qui collaborent avec les autorités peuvent être en danger s’ils rejettent une demande », note le rapport.

    Pour chaque pays, l’opérateur britannique a tenté de fournir deux chiffres pour la période d’avril 2013 à mars 2014. D’abord, le nombre de demandes d’interception de « contenus » qu’il a reçu, par exemple des demandes d’écoutes téléphoniques ou de lecture d’e-mails. Ensuite, le nombre de requêtes de « métadonnées », par exemple pour un téléphone portable, quels numéros ont été appelés à partir de quel endroit et à quelle heure… Mais Vodafone s’est rapidement heurté à de très nombreux obstacles.

    Le premier est légal. Chaque pays, y compris à l’intérieur de l’Union européenne, a un cadre juridique très différent pour les écoutes. Beaucoup interdisent la publication de toute statistique sur le sujet. Pour onze d’entre eux, dont trois dans l’Union européenne, Vodafone ne peut donc fournir aucun détail sur l’interception de contenus. Il s’agit de l’Afrique du Sud, l’Albanie, l’Egypte, la Hongrie, l’Inde, l’Irlande, Kenya, du Mozambique, du Qatar, de la Roumanie et de la Turquie.

  • Une fausse bibliothèque pour vrais amateurs de livres numériques
    http://www.actualitte.com/usages/une-fausse-bibliotheque-pour-vrais-amateurs-de-livres-numeriques-50567.h

    « Sans s’accrocher à tout crin au papier et son odeur si recherchée, on pourra regretter le grand vide que laisseront les bibliothèques, une fois déchargées de tous les ouvrages devenus numériques. Vodafone Romania a pensé à tout, et dévoile le prototype de son Digital Library Wallpaper, une sorte de sticker à coller au mur pour remplacer la bibliothèque, à base d’ebooks et de QR Codes. »

    #actu_biblio

  • A Peephole for the N.S.A - NYT 26/11/13
    By NICOLE PERLROTH and JOHN MARKOFF
    http://www.nytimes.com/2013/11/26/technology/a-peephole-for-the-nsa.html?pagewanted=all

    People knowledgeable about Google and Yahoo’s #infrastructure say they believe that government spies bypassed the big Internet companies and hit them at a weak spot — the fiber-optic cables that connect data centers around the world that are owned by companies like #Verizon Communications, the BT Group, the Vodafone Group and #Level_3 Communications. In particular, fingers have been pointed at Level 3, the world’s largest so-called Internet backbone provider, whose cables are used by #Google and #Yahoo. [cf. http://seenthis.net/sites/342088]

    The Internet companies’ #data_centers are locked down with full-time security and state-of-the-art surveillance, including heat sensors and iris scanners. But between the data centers — on Level 3’s fiber-optic cables that connected those massive computer farms — information was unencrypted and an easier target for government intercept efforts, according to three people with knowledge of Google’s and Yahoo’s systems who spoke on the condition of anonymity.

    #surveillance #câbles

  • L’accord Verizon-Vodafone à $130 milliards attendu ce lundi
    NEW YORK/LONDRES, 2 septembre (Reuters)

    #Verizon Communications et #Vodafone Group se préparent à annoncer ce lundi un accord à 130 milliards de dollars (98 milliards d’euros) assurant à l’opérateur américain le contrôle total de sa filiale mobile Verizon Wireless, si les conseils d’administration des deux groupes donnent leur feu vert, a-t-on appris de sources proches du dossier.

    Vodafone a annoncé dimanche soir dans un communiqué être en discussions avancées avec Verizon sur la vente de sa participation de 45% dans Verizon Wireless pour 130 milliards de dollars, payables en numéraires et en actions.

    Rien ne permet d’assurer qu’un accord sera bien conclu, a-t-il ajouté.
    « Une nouvelle annonce interviendra dès que possible », a-t-il simplement précisé.

    (...)

    Le montant évoqué ferait de ce rachat la troisième opération de fusion-acquisition de tous les temps après l’OPA de 203 milliards de dollars de Vodafone sur Mannesmann en 1999 et celle de 181 milliards de Time Warner sur AOL l’année suivante, en plein boom de la « nouvelle économie ».

    L’acquisition couronnerait enfin les efforts de Verizon pour contrôler 100% de Verizon Wireless, le premier réseau de téléphonie mobile aux Etats-Unis, et marquerait la sortie de Vodafone du marché américain.

    Le géant britannique des télécoms détient 45% de Verizon Wireless depuis la création de la coentreprise en 2000.

    (...)

    Verizon Communications ayant déjà le contrôle opérationnel de Verizon Wireless, le rachat des parts de Vodafone n’entraînerait pas de changement pour ses clients, mais la puissance de frappe supplémentaire du groupe américain pourrait l’aider à améliorer ses services.

    L’opération laissera Vodafone, le deuxième opérateur de téléphonie mobile dans le monde, avec des actifs en Europe et dans des marchés émergents comme l’Inde, la Turquie et l’Afrique.

    (...)

    Le secteur des télécoms a été marqué par une série de fusions-acquisitions ces dernières années, la plus récente en date étant la prise de contrôle par le japonais SoftBank de Sprint Nextel, le troisième opérateur américain de téléphonie mobile, pour 21,6 milliards de dollars.

    (...)

    En 2004 déjà, Vodafone envisageait de se désengager de Verizon Wireless pour jeter son dévolu sur l’activité de téléphonie mobile d’AT&T, finalement acquise par Cingular.

    Regroupement attendu au sein de la #silicon_army | #telecoms #tuyaux #câbles

    Sachant que :

    Le #renseignement [est] une guerre sous-marine
    Le Monde | Article paru dans l’édition du 29.08.13
    Cf. http://seenthis.net/messages/167232
    http://seenthis.net/messages/155019

    99 % du trafic intercontinental, Internet comme téléphone, transite aujourd’hui sous les océans

    #internet_traffic

    vous pouvez être sûr que les paquets d’informations qui transporteront votre requête passeront à un moment ou à un autre par l’un de ces « tuyaux » de l’Internet, propriété de géants comme Vodafone, Verizon ou Orange.

    Comme le remarque l’organisme de recherche CorpWatch, le matériel [de tapping des #câbles_sous-marins] décrit par M. Snowden semble correspondre en tout point à celui que fournit l’entreprise américaine #Glimmerglass, le #CyberSweep

  • 8.000 kilomètres de #câbles_sous-marins pour le consortium BBG
    http://www.boursier.com/actions/actualites/news/alcatel-lucent-8-000-kilometres-de-cables-sous-marins-pour-le-consortium-b

    #Alcatel-Lucent va déployer un nouveau système de #câble_sous-marin de 100 Gigabit par seconde pour connecter Oman, les Émirats arabes unis, l’Inde, le Sri Lanka et la Malaisie , pour le compte d’un vaste consortium comprenant Vodafone, Dialog Axiata, Etisalat, Reliance Infocomm Jio, Omantel et Telekom Malaysia, opérateurs regroupés sous la bannière « Bay of Bengal Gateway » (BBG).

    Le nouveau réseau permettra d’accroître la densité et la fiabilité de la connectivité internationale dans et hors des six pays via des points d’atterrissage prévus à Barka (Oman), Fujairah (Emirats Arabes Unis), Mumbai et Chennai (Inde), Ratmalana (Sri Lanka), Penang (Malaisie) et Singapour. L’exploitation commerciale du système qui représente 8.000 kilomètres de liens est prévue pour commencer d’ici la fin de 2014.