• #parution, nouveau numéro de #confluences_de_la_Méditerranée

    #Méditerranée : mare nostrum pour les #migrants ?

    La mer Méditerranée est parsemée d’îles appartenant pour la plupart d’entre elles à l’Union européenne, soit en tant qu’État membre (Malte et Chypre), soit en tant que partie insulaire d’un État membre. L’une d’elles, Lampedusa, italienne, est plus proche de la Tunisie et de la Libye que de l’Italie. Cette proximité fait de Lampedusa l’un des terminus des routes maritimes empruntées par les migrants pour atteindre les rivages de l’Union européenne. Ces routes varient au gré de divers facteurs, dont les actions répressives menées par les pays européens, qui ont pour effet de déplacer les voies de passage du Sud vers le Nord, les « filières » de passage – qu’elles soient solidement structurées et contrôlées par des maffias ou qu’elles soient plutôt « artisanales », éphémères et de « proximité » – s’adaptant aux circonstances. Quoi qu’il en soit, qu’il s’agisse de celle du détroit de Gibraltar, de celle des Canaries ou de celle de Lampedusa, les routes maritimes de la migration, méditerranéennes ou atlantiques, sont devenues tristement célèbres depuis des années du fait des immigrants qui périssent en haute mer ou qui échouent sur les plages européennes, vivants ou morts. L’Europe, de son côté, se barricade toujours plus, en renforçant son arsenal juridique (législations nationales et directives européennes, accords de réadmission, traités, etc.) et en développant des actions sécuritaires et répressives à l’initiative des États nationaux, de groupes d’États ou de l’Union européenne elle-même (Frontex, Eurosur). Cette logique sécuritaire conduit également à des extrêmes comme la construction de murs (autour des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, au Maroc) et, très récemment, à une demande (italienne) de placer le contrôle des migrations dans le cadre de la politique communautaire de sécurité et de défense…

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    Table des matières

    DOSSIER
    Les migrations en Méditerranée : l’acuité d’une question
    Sylviane de Wangen et Pedro Vianna
    Migrations en Méditerranée, une nouvelle donne
    Catherine Wihtol de Wenden
    Les migrations en #Tunisie après la révolution
    Hassan Boubakri
    Egypt’s International Migration after the Revolution : Is There Any Change ?
    Ayman Zohry
    Migrations en #Libye : réalités et défis
    Geneviève Jacques
    La question des #réfugiés #syriens au #Liban : le réveil des fantômes du passé
    Vincent Geisser
    La #Turquie face aux soubresauts migratoires dans un contexte de crise
    Jean-François Pérouse
    La vulnérabilité des #réfugiés_palestiniens à la lumière de la crise syrienne
    Jalal Al Husseini et Kamel Doraï
    Politiques de migration et d’#asile de l’#Union_européenne en Méditerranée
    Alain Morice et Claire Rodier
    Le traitement des #immigrés en #France : un continuum depuis 1945
    François Brun
    L’#émigration marocaine à partir de l’#Espagne
    Andreu Domingo et Albert Sabater
    Les migrations subsahariennes dans la #presse quotidienne algérienne
    Yassin Temlali
    VARIATIONS
    Le moment thermidorien de la révolution égyptienne
    Clément Steuer
    L’engagement algérien et humaniste du cardinal Léon-Étienne Duval (1903-1996)
    Denis Gonzales
    Trois ans après : retour sur les origines rurales de la révolution tunisienne
    Mohamed Elloumi

    http://www.confluences-mediterranee.com/-Dossier-dirige-par-Sylviane-de-

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