• #Gaza : le #droit_international comme seule boussole

    Le 7 octobre, le #Hamas a lancé une attaque sans précédent sur le sud d’Israël, semant la terreur et perpétrant de nombreux #crimes_de_guerre contre des #civils israéliens. En réponse à cette attaque, Israël a lancé une #opération_militaire d’une violence inédite sur la #bande_de_Gaza, alliant déplacements forcés de population et frappes indiscriminées, également constitutifs de crimes de guerre. Si rien ne peut justifier les crimes de guerre, quel que soit le camp, cette séquence s’inscrit cependant dans un contexte qu’il est indispensable de prendre en compte pour comprendre ce qu’elle représente et les conséquences dévastatrices qu’elle peut avoir.

    La bande de Gaza est, avec la Cisjordanie, l’une des deux composantes du #Territoire_palestinien_occupé. Après la Guerre des Six Jours, elle a, comme la Cisjordanie, fait l’objet d’une colonisation par Israël, avant que ce dernier ne l’évacue unilatéralement en 2005. L’année suivante, le Hamas gagnait les élections législatives à Gaza. L’UE exclut tout contact avec le Hamas compliquant la formation d’un gouvernement palestinien. S’en suit une guerre intra palestinienne entre Fatah et Hamas dans la bande de Gaza, qui se termine en 2007 par la prise de contrôle du territoire par le Hamas. Depuis cette date, un blocus est exercé par Israël sur Gaza, imposant ainsi une punition collective à 2,3 millions de Palestiniens et de Palestiniennes, à laquelle s’ajoutent depuis 2009 des bombardements réguliers et indiscriminés, qu’ils ne peuvent fuir. En conséquence de ces sévères restrictions à la liberté de mouvement des personnes et des biens, 97% de l’eau courante à Gaza est impropre à la consommation, le taux de chômage est de 47%, et 80% de la population dépend de l’aide internationale (données Oxfam).

    Ce #blocus est l’un des aspects du régime d’#apartheid qu’Israël impose à l’ensemble du peuple palestinien, c’est-à-dire un régime institutionnalisé d’#oppression et de #domination systématiques, établi dans l’intention de maintenir la #domination d’un groupe racial sur un autre, l’intention de le maintenir et qui comprend l’existence d’actes inhumains commis comme partie intégrante de ce régime, tels que l’ont récemment qualifiés de nombreux rapports Amnesty, Human Rights Watch et des Rapporteurs spéciaux de l’ONU.

    En décembre dernier, un gouvernement d’#extrême_droite a pris le pouvoir en Israël, renforçant ce régime d’apartheid et intensifiant la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Au cours de l’année 2023, avant le 7 octobre, plus de 200 Palestiniens et Palestiniennes avaient déjà été tués par l’#armée_israélienne ou les colons, surtout en Cisjordanie mais aussi à Gaza. La #violence des colons a augmenté, autorisée et alimentée par le gouvernement israélien, menant à de nombreuses attaques sur des villages palestiniens. Sous les jougs conjugués d’ordres d’#expulsion et de la violence exercée par les colons, des communautés palestiniennes entières de la #zone_C ont été déplacées de force. Au sein de la société israélienne, mais aussi parmi les responsables politiques israéliens, les appels à la haine et au meurtre des Arabes palestiniens sont de plus en plus fréquents.

    Face à cette exacerbation de la violence, la communauté internationale, et l’UE en particulier, n’a réussi qu’à condamner, par des formules creuses et répétitives les multiples violations du droit international commises par Israël, sans jamais prendre de #sanctions.

    Tout cela, c’était avant le 7 octobre et l’attaque meurtrière du Hamas, qui tue plus de 1000 #victimes_civiles israéliennes et prend en #otages entre 120 et 200 personnes. Dans plusieurs lieux, des #meurtres_collectifs ont lieu, sans aucun doute constitutifs de crimes de guerre. Ces faits choquent l’opinion publique internationale et entraînent de nombreux messages de soutien à Israël de la part des responsables politiques, entre autres européens. Certains, tel le Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, prennent la peine d’appeler à une réponse « proportionnée ». D’autres, comme la Présidente de la Commission européenne, se contentent d’apporter leur soutien sans faille à Israël, sans même rappeler les obligations qui lui incombent au regard du droit international.

    Depuis le début de la réponse militaire israélienne, les officiels israéliens multiplient les déclarations déshumanisant les Palestiniens, punissant collectivement la population de Gaza pour les crimes commis par le Hamas :

    Lundi 9 octobre, #Yoav_Gallant, le Ministre israélien de la Défense a déclaré : « J’ai ordonné un siège complet de la bande de Gaza. Il n’y aura pas d’électricité, pas de nourriture, pas de carburant, tout est fermé. Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence ».

    Mardi 10 octobre, le chef de la Coordination de l’administration civile dans les territoires (COGAT), le général #Ghassan_Alian a annoncé opérer un #blocus_complet sur la bande de Gaza, coupant le territoire en #électricité et en #eau, ne lui promettant que des dommages, et déclarant à l’adresse du Hamas : « Vous avez voulu l’enfer, vous aurez l’enfer ! ».

    Jeudi 12 octobre, le ministre israélien de l’Energie #Israël_Katz a déclaré : « Aucun interrupteur électrique ne sera allumé, aucune pompe à eau ne sera mise en route et aucun camion de carburant n’entrera tant que les Israéliens enlevés ne seront pas rentrés chez eux (…). Et personne ne peut nous faire la morale ».

    Vendredi 13 octobre, le gouvernement israélien a ordonné une #évacuation de toute la population du nord de la Bande de Gaza, soit 1,1 million de Palestiniens, vers le sud de la Bande de Gaza. Il s’agit d’un #déplacement_forcé de la moitié de la population de Gaza, déjà coupée d’électricité, d’eau et de carburant. Les organisations humanitaires ont tout de suite dénoncé l’impossibilité que cela puisse se passer sans conséquences catastrophiques. Depuis vendredi, plusieurs organes et responsables de l’ONU, l’UNRWA, l’OMS, le chef de l’aide humanitaire de l’ONU sont sortis de leur réserve habituelle et tirent la sonnette d’alarme. MSF multiplie également les déclarations pour dénoncer l’insoutenabilité de la situation sanitaire. Les témoignages qui nous viennent de Gaza sont glaçants : rationnement en eau des enfants, un boulanger qui ne peut plus faire de pain faute d’électricité, les cadavres qui ne trouvent plus de place dans les morgues, ou qui pourrissent sous les décombres.

    Depuis le début de l’attaque militaire israélienne contre Gaza, quelques 2778 Palestiniens sont morts, 9 938 personnes sont blessées, dans un système de santé qui s’est totalement effondré
    (données du 16 octobre).

    Pour rappel, 70% de la population de Gaza sont des #réfugiés, c’est-à-dire que leurs familles ont été chassées de leurs maisons par les Israéliens lors de la #Nakba (mot arabe qui signifie la « catastrophe » et qui désigne, pour les Palestiniens, l’exil forcé de 700 000 d’entre eux, lors de la proclamation de l’État d’Israël en 1948). Ils attendent depuis de pouvoir exercer leur #droit_au_retour, consacré par la Résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations Unies. Même si un #corridor_humanitaire était mis en place, nombreux sont celles et ceux qui refuseraient de partir, estimant que quitter la Palestine signifierait ne jamais y revenir. C’est en effet le sort subi par tous les populations palestiniennes déplacées depuis la Nakba de 1948.
    Ce qui se risque de se passer à Gaza est qualifié par de nombreuses voix palestiniennes, dont PNGO, le réseau des ONG palestiniennes mais aussi la Rapporteuse spéciale des Nations Unies Francesca Albanese, comme du #nettoyage_ethnique, comme une nouvelle Nakba. Par ailleurs, pour les principales organisations palestiniennes de défense des droits humains (Al Haq, Al Mezan, PCHR), il devient évident « qu’Israël impose délibérément au peuple palestinien des conditions de vie susceptibles d’entraîner sa destruction physique totale ou partielle ». Ces organisations « appellent les États tiers à intervenir de toute urgence pour protéger le peuple palestinien contre le #génocide ». Ce constat rencontre celui de la Fédération internationale des droits humains (FIDH) qui qualifie l’#ordre_d’évacuation des 1,1 million de Palestiniens du nord de la bande de Gaza de « tentative de déplacement forcé et illégal de civil⋅es pouvant refléter une intention génocidaire ». Cette qualification est également appuyée par un historien spécialisé dans l’étude de l’Holocauste et du génocide, Raz Segal. Selon lui, « l’assaut contre Gaza peut également être compris en d’autres termes : comme un cas d’école de génocide se déroulant sous nos yeux ».

    Pendant ce temps, la situation en Cisjordanie et à #Jérusalem-Est se détériore aussi. Comme le fait remarquer Yehuda Shaul, le fondateur de l’ONG Breaking the Silence, et directeur du think tank israélien Ofek, « les crimes de guerre du Hamas sont l’occasion pour la droite israélienne de faire avancer son programme messianique au-delà de la réponse de l’armée israélienne à Gaza. De la reconstruction des colonies à Gaza à l’intensification de la prise de contrôle du Haram al Sharif [l’Esplanade des mosquées]-Montagne du Temple, en passant par les pogroms en Cisjordanie ». En Cisjordanie, 55 Palestiniens ont été tués par les colons et par l’armée en une semaine.

    En Israël même, la situation de la population palestinienne et de celles et ceux qui défendent leurs #droits devient très difficile. Suite à l’attaque du Hamas et les appels à la #revanche partout dans la société israélienne, les Palestiniens d’Israël (18% de la population) craignent de sortir de chez eux. Les Israéliens et Israéliennes du « camp de la paix » vivent aussi des moments compliqués, d’une part parce que de nombreuses victimes du Hamas étaient des militants et militantes pour la paix, d’autre part parce que la défense de la population civile palestinienne de Gaza et la nécessité d’une réponse israélienne mesurée n’est même plus audible dans l’opinion publique actuelle en Israël.

    "En refusant systématiquement d’obliger Israël à respecter le droit international et en laissant les violations impunies, la communauté internationale porte une responsabilité écrasante dans la situation désespérée que nous connaissons aujourd’hui."

    Face au drame qui se déroule sous nos yeux, la boussole de la Belgique et de l’Union européenne doit plus que jamais rester le droit international et la protection de la vie, de la dignité et des droits humains. Pour l’UE et la Belgique, la priorité doit aujourd’hui être de mettre tout en œuvre pour obtenir un cessez-le-feu, la protection de toutes les populations civiles, et un accès à l’aide internationale pour la population gazaouie actuellement en urgence humanitaire absolue. Elles doivent également appeler à la libération de tous celles et ceux qui ont été illégalement privés de leur liberté, les otages retenus par le Hamas, comme les prisonniers politiques palestiniens arrêtés dans le cadre de la répression de la résistance à l’occupation. L’UE et la Belgique doivent en outre exiger d’Israël la levée du siège de la bande de Gaza, et cela dans une perspective de levée du blocus et d’une reconnexion du territoire avec le reste du territoire palestinien occupé. Elles doivent également s’attaquer aux causes structurelles du présent conflit en adoptant des mesures contraignantes contre Israël afin qu’il mette fin à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid contre le peuple palestinien, à commencer par la fin du commerce avec les colonies israéliennes. Enfin, la Belgique, pionnière historique de la lutte contre l’impunité en matière de crimes de guerre, doit apporter un soutien politique et financier à l’enquête en cours à la Cour pénale internationale sur la situation en Palestine et encourager le procureur de la Cour pénale à en faire une priorité afin que tous les criminels de guerre soient rapidement tenus responsables.

    https://www.cncd.be/gaza-le-droit-international-comme-seule-boussole
    #à_lire #Israël #Palestine #7_octobre_2023 #histoire

  • La valle che accoglie

    Viaggio nella più antica chiesa protestante italiana, minoranza un tempo perseguitata, che oggi è in prima linea nell’accoglienza dei migranti e nelle battaglie per i diritti delle donne e delle coppie omosessuali.

    Un corteo composto esce da un edificio giallo e bianco in stile inglese: religiosi e delegati marciano in silenzio. Davanti al gruppo, alcuni indossano delle toghe nere, gli abiti lunghi dei pastori; al collo le facciole, dei fiocchi bianchi, nonostante le temperature proibitive che stanno colpendo le Alpi e le prealpi italiane alla fine di agosto. Il corteo attraversa il giardino, poi la strada, quindi svolta per entrare in un altro edificio che ricorda una chiesa anglicana: il tempio di Torre Pellice, dove si svolgerà il rito che aprirà il sinodo annuale della più antica chiesa protestante italiana, la chiesa valdese, che è anche la più progressista del paese.

    Non è possibile sapere di cosa esattamente discuterà il sinodo prima che cominci, perché perfino l’ordine del giorno è deciso dai 180 delegati che da tutta Italia sono arrivati a Torre Pellice, una cittadina a 55 chilometri da Torino. “Abbiamo una maniera di decidere le cose molto democratica”, spiega la pastora e teologa Daniela Di Carlo, che si definisce “femminista, antispecista, ecologista” e cita più volte la femminista statunitense Donna Haraway e il filosofo spagnolo Paul B. Preciado.

    Un ruolo centrale

    È arrivata nella val Pellice da Milano, la città di cui è la guida spirituale per le chiese protestanti e responsabile dei rapporti con le altre religioni. “Al sinodo dei valdesi non partecipa solo il clero: dei 180 delegati solo novanta sono pastori, gli altri novanta sono fedeli, che sono eletti localmente dalle diverse chiese. Questo significa che l’assemblea può ribaltare i pronostici e non si può mai davvero prevedere quello che succederà durante la riunione. Se non si è d’accordo su qualcosa, si va avanti a discutere a oltranza”, assicura la pastora, seduta nella stanza rossa della Casa valdese, la sede della chiesa valdese e della sala del sinodo, circondata dai quadri che rappresentano i benefattori della chiesa.

    I valdesi hanno consacrato la prima pastora nel 1967 in un paese in cui la chiesa cattolica, che è maggioritaria, non riconosce il sacerdozio femminile. Di Carlo studiava architettura all’università, ma poi ha deciso di dedicare la sua vita alla chiesa negli anni ottanta, dopo un’esperienza di volontariato durante il terremoto in Irpinia. “Mi interessavano più le persone delle case”, scherza. “Nel Vangelo Gesù ha affidato alle donne l’annuncio della sua resurrezione, voleva per le donne un ruolo centrale”, continua.

    “Quando Gesù incontra le sorelle di Lazzaro, Marta e Maria, è molto chiaro. Marta si lamenta perché la sorella Maria si è messa ad ascoltare le sue parole, invece di aiutarla nelle faccende domestiche, ma Gesù le risponde di lasciarla stare, perché Maria si è seduta ‘nella parte buona, che non le sarà tolta’”, continua Di Carlo, secondo cui la possibilità di diventare pastore per le donne era presente già agli albori della chiesa valdese, addirittura prima che questa aderisse alla riforma protestante nel cinquecento, per essere prima abolita, quindi ripristinata nella seconda metà del novecento. Come guida spirituale della sua comunità non si sente discriminata in quanto donna. “Tranne nei casi in cui partecipo alle cerimonie ecumeniche, specialmente nel rito ortodosso ci sono molti limiti che ancora escludono le donne dalla liturgia”, spiega.

    I valdesi sono stati i primi a benedire le unioni tra persone dello stesso sesso e nel sinodo di quest’anno potrebbero discutere della gestazione per altri (gpa), una pratica riproduttiva che divide anche le femministe e per cui il governo italiano guidato da Giorgia Meloni ha proposto addirittura l’istituzione del “reato universale”. “Abbiamo affidato a una commissione l’indagine sul tema e ne dovremmo discutere. Potrebbero esserci delle divisioni, come avvenne al tempo del riconoscimento delle unioni civili, ma si troverà un accordo”, assicura Di Carlo. Nel sinodo di quest’anno si discuterà anche della mancata presa di distanza dal fascismo nel sinodo del 1943, che si svolse dal 6 al 10 settembre durante i giorni dell’armistizio dell’8 settembre. Nel sinodo, ancora oggi, alcuni vorrebbero che si chiedesse perdono per non aver preso una decisione netta in quell’occasione.

    “Noi siamo una chiesa che include: siamo impegnati contro l’omotransfobia, contro il razzismo, contro la violenza sulle donne”, continua. “Per noi Gesù è inclusione, è accoglienza. Crediamo in un Dio che è diventato uomo per amare e accogliere e la nostra missione è provare a essere come lui”, sottolinea. Proprio per questo motivo, racconta, le capita di incontrare nella chiesa di Milano persone che si convertono al protestantesimo, perché non si sentono accolte in altre chiese: “Arrivano da noi perché sono divorziati, oppure sono omosessuali e non si sentono accettati in altri contesti, ma sono religiosi e vogliono trovare un posto in cui possano esserlo insieme con gli altri”, conclude.

    L’Europa dei valdesi

    I valdesi prendono il loro nome da un mercante di tessuti del dodicesimo secolo chiamato Valdo, che viveva a Lione ed era diventato estremamente ricco con l’usura. “La sua storia è simile a quella di Francesco di Assisi”, assicura Davide Rosso, direttore della fondazione Centro culturale valdese, mentre fa strada, camminando su un sentiero nel villaggio di Angrogna, un paese di montagna a pochi chilometri da Torre Pellice, che nel cinquecento era diventato il centro più esteso nelle valli valdesi.

    Ad Angrogna è conservata una grotta, che è possibile visitare, in cui i valdesi delle origini si riunivano per celebrare il rito domenicale o si nascondevano quando erano perseguitati, la Gheisa d’la tana (la chiesta della tana). “Oggi è possibile visitare questi luoghi a piedi, perché sono stati riconosciuti come percorso turistico dal Consiglio europeo, che li considera costitutivi della storia europea”, spiega Rosso. Nel 2015 papa Francesco ha visitato per la prima volta un tempio valdese a Torino e ha chiesto perdono per le persecuzioni contro i valdesi, condotte dai cattolici nel corso dei secoli. In quell’occasione è stata Alessandra Trotta, moderatrice della Tavola valdese originaria di Palermo, a dare la benedizione finale a cui ha partecipato anche Bergoglio.

    All’inizio i valdesi, chiamati i “poveri di Lione”, furono tollerati dalle gerarchie ecclesiastiche romane: nel 1180 Valdo rinunciò a tutte le sue ricchezze, distribuì i beni ai poveri e cominciò a predicare e a mendicare. Quando gli chiedevano perché lo avesse fatto, rispondeva: “Se vi fosse dato di vedere e credere i tormenti futuri che ho visto e in cui credo, forse anche voi vi comportereste in modo simile”. Da subito ebbe dei seguaci che, come lui, abbandonavano le ricchezze e la vita mondana, per farsi poveri. Inizialmente erano appoggiati dal vescovo di Lione, ma poi furono scomunicati nel 1184 dal papa Lucio III, perché avevano la “presunzione” di predicare in pubblico pur non essendo consacrati e furono considerati eretici dalla chiesa di Roma.

    Molti valdesi dovettero fuggire dalle persecuzioni e si rifugiarono nelle valli delle alpi Cozie, tra l’Italia e la Francia. Quel territorio diventò una base del movimento religioso, durante secoli di pericoli. Nel sinodo valdese del 1532 proprio ad Angrogna la chiesa aderì alla riforma protestante. “Questo diede ai valdesi un appoggio importante dal punto di vista internazionale e anche una maggiore solidità dal punto di vista teologico”, spiega Rosso, mentre mostra il monumento di Chanforan, un obelisco eretto nei campi di Angrogna, che ricorda il luogo in cui si svolse quel sinodo.

    “In quel momento si decise di tradurre la Bibbia in francese e la traduzione fu affidata a Olivetano, con un grande sforzo economico da parte dei valdesi”, racconta Rosso. Con l’adesione alla riforma, i valdesi vennero allo scoperto e cominciarono a costruire anche dei templi, ma questo favorì le persecuzioni nei loro confronti da parte dei Savoia, spesso per ragioni meramente economiche e politiche.

    “Il seicento è stato un secolo particolarmente difficile: nel 1655 il duca di Savoia condusse una campagna, che aveva come obiettivo lo sterminio dei valdesi”, spiega Davide Rosso, mentre cammina tra le stradine di montagna in una giornata caldissima di agosto. “Le loro case furono distrutte, le persone massacrate o imprigionate e i loro beni confiscati. Molti furono costretti a fuggire in Svizzera o in Francia”. Della questione si occuparono anche i britannici Oliver Cromwell, lord protettore del Commonwealth, e il ministro degli affari esteri, il poeta John Milton, che inviò una serie di lettere ai sovrani e ai governi europei per chiedere che si interessassero della causa valdese.

    Cromwell scrisse addirittura al re di Francia, Luigi XIV, minacciando di interrompere le trattative di amicizia in corso con il Regno Unito, se il re francese non avesse fatto pressione sui Savoia per far ottenere ai valdesi la libertà di culto. Ma solo nel 1848 il re Carlo Alberto di Savoia concesse i diritti civili e politici al gruppo. “Tuttavia la libertà di culto vera e propria è arrivata solo nel 1984, con la firma delle intese con lo stato italiano, anche se era già prevista in teoria dall’articolo 8 della costituzione”, spiega Rosso. Fu la prima intesa di questo tipo firmata in Italia con una minoranza religiosa.

    Per lo storico valdese è importante comprendere i legami dei valdesi con le altre chiese protestanti e i loro rapporti internazionali che gli hanno permesso di sopravvivere pur essendo una minoranza perseguitata. Non è un caso, dice Rosso, che “Altiero Spinelli abbia pronunciato a Torre Pellice il suo primo discorso europeista, dopo la scrittura del manifesto di Ventotene”. Il teorico del federalismo europeo era sfollato a Torre Pellice, a casa di una famiglia valdese di Milano, e Rosso sostiene che in parte sia stato influenzato dall’atmosfera cosmopolita di queste valli.

    “Per decenni i valdesi non hanno potuto studiare, frequentare le scuole pubbliche, perché non avevano diritti civili, quindi era normale per loro trasferirsi in altri paesi europei per studiare. Parlavano almeno tre lingue. Per sopravvivere hanno dovuto emigrare, spostarsi. Ma questo li ha resi poliglotti e gli ha permesso di sviluppare uno spirito europeo. Poi l’idea della federazione è tipica del protestantesimo: le chiese protestanti sono sorelle”, continua Rosso, che accompagnerà il presidente della repubblica italiana Sergio Mattarella nel suo viaggio a Torre Pellice, il 31 agosto. In quell’occasione sarà commemorato il discorso di Spinelli sull’Europa. “È interessante guardare alle elezioni europee del prossimo anno e a quel che rimane del progetto europeo da queste valli”, conclude Rosso.

    Dall’Afghanistan alla val Pellice

    Parwana Kebrit apre la porta di un appartamento luminoso al primo piano di un palazzo che ha le porte di ferro battuto. C’è molto caldo, ma l’interno della casa di Kebrit è fresco e in ombra. La donna è arrivata nella val Pellice cinque mesi fa dal Pakistan, insieme al marito Jawan, con un corridoio umanitario. Originaria di un piccolo paese dell’Afghanistan si è rifugiata in Pakistan per la prima volta nel 2001, insieme alla sua famiglia di origine.

    “È lì che io e le mie sorelle siamo andate a scuola per la prima volta, in Afghanistan la maggior parte delle ragazze non poteva studiare. E al di là dei taliban, il 90 per cento degli afgani pensa che per le donne non sia giusto studiare”, racconta. Poi con la famiglia è tornata a Kabul, dove ha frequentato l’università ed è diventata un’attivista per i diritti delle donne. Ma con il ritorno dei taliban nella capitale afgana nell’agosto del 2021, Kebrit e il marito sono stati costretti a scappare di nuovo. “Per noi non era sicuro rimanere nel paese”, racconta.

    Dal Pakistan è arrivata in Piemonte, accolta dalla Diaconia valdese, che la sta aiutando a riprendere gli studi e a imparare l’italiano, oltre che a farsi riconoscere i titoli di studio del paese di origine. Ha una grande passione per il disegno e la pittura e mostra orgogliosa i suoi quadri, esposti uno vicino all’altro. Uno di questi, l’unico dipinto con i colori a olio, l’ha portato con sé nel viaggio dal Pakistan. Mostra delle donne afgane con i pugni alzati che marciano tenendo una bandiera e schiacciano degli uomini. “Sono le donne che combattono per i loro diritti”, spiega. In un disegno che ha realizzato in Italia, invece, si vedono sei gabbie con dentro degli uccelli, una delle gabbie è rossa ed è aperta, l’uccello è volato via. Nel quadro successivo l’uccello rosso vola dopo essersi liberato. Parwana Kebrit si sente così, finalmente libera. La sua intenzione ora è quella di continuare a studiare. Il suo inglese è fluente e i suoi occhi brillano di fiducia.

    “Amo l’Italia, sono stati tutti gentili e disponibili con noi. Voglio rimanere qui”, assicura. Dal 2016 i valdesi sono promotori, insieme alla Federazione delle chiese evangeliche in Italia e alla comunità di sant’Egidio dei cosiddetti corridoi umanitari, dei ponti aerei che hanno permesso di portare legalmente in Italia 4.244 rifugiati dall’Afghanistan, dal Libano e dalla Libia, in accordo con lo stato italiano. Nove persone arrivate in Italia con i corridoi umanitari sono al momento ospitati nella val Pellice, grazie alla Diaconia valdese. “Si tratta di due famiglie afgane”, spiega Alice Squillace, responsabile dell’accoglienza per la Diaconia. La famiglia di Kebrit e quella di Abdul Mutaleb Hamed, un medico afgano che lavorava con un’ong italiana, il Cospe. “Lavoriamo molto sulla loro inclusione e il rapporto con la comunità ospitante”, assicura. E negli anni non ci sono mai stati grandi problemi.

    “In questo momento in cui si torna a parlare di emergenza migranti in Italia (sono stati superati i centomila arrivi nel 2023, ndr), ci sembra che tutto sia strumentale. Guardare per esempio all’esperienza dei corridoi umanitari mostra che lavorare in maniera umana con piccoli gruppi di persone non produce mai situazioni difficili o ingestibili”, conclude. “Siamo stati rifugiati come valdesi in Svizzera e in Germania e sappiamo quali siano le sofferenze del viaggio e della cattiva accoglienza”, assicura Francesco Sciotto, pastore della chiesa valdese di Messina e presidente della Diaconia valdese, seduto ai tavolini del bar, allestito dalla chiesa valdese durante il sinodo, nel giardino del quartier generale di Torre Pellice. “Per questo i valdesi sono particolarmente impegnati nell’accoglienza e per questo vogliono evitare che altri subiscano le conseguenze di una cattiva accoglienza”.

    Oggi in Italia vivono circa ventimila valdesi e la maggioranza è concentrata nelle tre valli del Piemonte: la val Chisone, la valle Germanasca e la val Pellice. “Come tutte le chiese, anche i valdesi hanno una crisi di fedeli e di vocazioni. Sono sempre di meno i ragazzi e le ragazze che decidono di diventare pastori”, racconta Michel Charbonnier, pastore di Torre Pellice.

    “È una crisi che in larga parte dipende dalla secolarizzazione e che noi vediamo di più in queste valli che nelle chiese delle città in giro per l’Italia”. Secondo Charbonnier, in val Pellice molte persone di famiglia valdese hanno smesso di frequentare la chiesa, ma è un processo che va avanti da decenni.

    “Ne parleremo anche nel sinodo. Ma per certi versi per i valdesi questo è un problema meno urgente che per altre chiese: per noi infatti tutti possono predicare e siamo abituati a essere in pochi”. La chiesa è molto più impegnata nelle questioni di tipo sociale che nelle questioni meramente religiose. “Fermo restando la separazione netta tra lo stato e la chiesa in cui crediamo”, conclude Charbonnier. “Sappiamo che si può incidere, anche se siamo in pochi”.

    https://www.internazionale.it/essenziale/notizie/annalisa-camilli/2023/08/24/valdesi-sinodo-torre-pellice

    #vaudois #église_vaudoise #Italie #protestantisme #sinodo #Val_Pellice #religion #accueil #réfugiés #histoire #Angrogna #réforme_protestante #Olivetano #persécution #extermination #Savoie #minorité_religieuse #minorités #corridor_humanitaire #diaconia_valdese #val_Chisone #valle_Germanasca

  • #Shingal

    En août 2014, L’État islamique attaque le peuple Yézidis dans la région montagneuse de Shingal, et perpétue un véritable massacre dans cette région au nord-ouest de l’Irak. Asmail, son frère Mazlum et leurs familles sont des leurs. Comme nombre d’autres Yézidis, ils vont devoir fuir vers ce refuge ancestral que sont les montagnes de Shingal et lutter pour la survie de leurs familles et de leur peuple...

    Si la crise humanitaire qui a découlé de cette tragédie est relativement connue de tous, de nombreuses zones d’ombre persistent quant aux éléments qui ont conduit au génocide et à l’exode de toute une population.
    Tout au long de cet album, Tore Rørbæk et Mikkel Sommer donnent corps à un peuple méconnu, victime de la barbarie, et tentent de faire la lumière sur ces éléments souvent passés sous silence...

    https://www.la-boite-a-bulles.com/book/618
    #BD #bande_dessinée #livre

    #monts_Shingal #montagne #Yézidis #Irak #Siba #peshmerga #Gerzerik #daesh #territoires_contestés #Kurdistan #Al-Qaïda #yézidisme #Snouni #Sikeniye #massacre #génocide #Ousman_Pacha #conversion_forcée #histoire #viols #exécutions_de_masse #esclavage_sexuel #aide_humanitaire #corridor_humanitaire #réfugiés #camp_de_Newroz #Newroz #Essian #Dohuk #Kurdistan_irakien #Etat_islamique #religion #résistance #ISIS #Etat_islamique

    • La montagna sola. Gli ezidi e l’autonomia democratica di Şengal

      Gli ezidi sono diventati noti a livello internazionale dopo il massacro subito dall’Isis nell’agosto del 2014. Un popolo di cui si è sempre saputo pochissimo – anche per l’assenza di testi scritti dovuta a un ferreo ricorso alla tradizione orale – è stato preso come esempio della brutalità dello Stato islamico e usato per giustificare l’intervento militare occidentale. Relegando gli ezidi al ruolo di vittime senza speranza né capacità di pensiero politico. Questo libro ne ricostruisce la storia millenaria, la cultura e la religione, e ne riporta la voce diretta raccolta dalle autrici nei loro viaggi a Şengal, di cui uno compiuto insieme a Zerocalcare, autore dell’illustrazione in copertina.
      Şengal è l’unica montagna che si staglia nella vasta piana di Ninive, al confine con Siria e Turchia. In Iraq la chiamano «la montagna sola», come solo è sempre stato il popolo ezida che la abita, società divenuta introversa a seguito delle numerose persecuzioni subite. Dalla loro resistenza contro l’Isis e dalla liberazione di Şengal, grazie all’aiuto del Partito dei lavoratori del Kurdistan e delle unità curde del Rojava, è nata un’esperienza di autogoverno ispirata al confederalismo democratico, ancora in fieri e minacciata dalle stesse forze che nel 2014 permisero il massacro.
      Sulla montagna sola si respira la voglia di una vita finalmente libera dalla paura insieme all’entusiasmo di chi ha preso in mano le redini del proprio destino. Una popolazione chiusa al mondo esterno, conservatrice e legata alle proprie pratiche ha saputo costruire una forma di autogestione del proprio territorio secondo un paradigma estremamente moderno e allo stesso tempo adattabile alle peculiari e antiche caratteristiche dei popoli mediorientali – perché è da lì che trae origine e ispirazione.

      https://edizionialegre.it/product/la-montagna-sola

  • #Coronavirus. Per motivi “precauzionali” annullato volo umanitario dal #Niger

    Sessantasei persone dovevano arrivare questa mattina a Fiumicino con un volo umanitario di Caritas Italiana e Unhcr ma l’arrivo è stato bloccato per decisione del governo. Unhcr: “Ci auguriamo che venga stabilita a breve nuova data”. Caritas: “Siamo riusciti a portare una famiglia che ha bisogno di cure mediche urgenti, torneremo giù presto”.

    Dovevano arrivare questa mattina a Fiumicino le 66 persone del corridoio umanitario dal Niger all’Italia, organizzato da Caritas Italiana, in collaborazione con Unhcr, ma per “motivi precauzionali” il volo è stato annullato. A Roma, insieme agli operatori delle due organizzazioni, è arrivata solo una famiglia di 6 persone, originaria della Siria. La madre, gravemente malata sarà curata in Italia. “La cancellazione dell’arrivo non dipende da noi né da Caritas Italiana ma dal Governo che ci ha informato di aver preso questa decisione in via precauzionale - spiega a Redattore Sociale Barbara Molinario di Unhcr Italia -. Ci auguriamo che una nuova data possa essere stabilita al più presto per permettere ai rifugiati, già provati dalla fuga e dall’attesa in un luogo di transito, di arrivare in Italia”.

    Anche se nella comunicazione del governo non viene menzionato chiaramente, il motivo della sospensione sembra legato al protocollo sanitario per il contenimento del coronavirus. Oliviero Forti, responsabile dell’area immigrazione di di Caritas italiana, di ritorno dal Niger, racconta che “la decisione è stata comunicata ieri sera, all’ultimo momento, quando le persone erano già pronte a partire”. “Probabilmente - sottolinea - è frutto dell’evoluzione inaspettata del tema coronavirus in Italia. Credo che si sia deciso di sospendere il corridoio per non creare altri allarmismi: in Niger non ci sono casi di #covid_19, inoltre le persone in partenza hanno fatto tutti gli screening medici pre partenza e non hanno alcuna patologia legata a questo tipo di virus”. I migranti, seguiti da Unhcr e Caritas, erano in Niger da diversi mesi, e sono tutti casi vulnerabili. Molti di loro sono passati per l’orrore della carceri libiche.

    “La cosa più difficile è stato comunicare alle persone la decisione - aggiunge Forti - abbiamo dovuto spiegare con calma che la partenza è solo rimandata, ma ovviamente non è stato facile. Anche perché queste persone stavano finalmente per fuggire da una vita complicata. Apprezziamo però che il governo ci abbia assicurato che il corridoio è solo sospeso, passata l’emergenza torneremo giù per realizzare il progetto. Siamo anche riusciti a portare in Italia una famiglia, la madre ha bisogno urgente di cure mediche”. La famiglia arrivata stamattina a Fiumicino è originaria di Daraa, in Siria. Dopo essere passata per Arabia Saudita ed Egitto era arrivata in Niger. Verranno accolti ora nella diocesi di Manfredonia, che accoglie già altre famiglie siriane portate con i corridoi umanitari su richiesta dell’unità di resettlement del ministero dell’Interno. La mamma ha un tumore in fase avanzata e sarà curata nel nostro paese.


    https://www.redattoresociale.it/article/notiziario/coronavirus_per_motivi_precauzionali_annullato_corridoio_umanitario

    #asile #migrations #réfugiés #réinstallation #suspension #Italie #corridor_humanitaire

    Commentaire sur twitter:

    This is state-promoted racism.
    #Italy cancelled a well prepared resettlement flight for 66 refugees from Niger, all tested neg to #COVID19,for “precautionary” reasons, but allowed all journalists & others who had been in contact with them to fly back to Italy

    https://twitter.com/BD45737380/status/1232656266696282112?s=03
    #racisme #discriminations

    ping @karine4

  • Négocier des voies de passage sûres : comment les acteurs non étatiques participent à la gestion des frontières

    Alors que les #frontières européennes sont de plus en plus sécurisées, l’accès au territoire de personnes ayant besoin de protection est devenu un enjeu humanitaire sur lequel intervient une diversité d’acteurs citoyens, d’ONG, d’associations. Cet article examine la participation de ces acteurs à un « travail humanitaire de la frontière ». Il s’appuie pour cela sur l’étude de dispositifs promus en #Italie et au #Royaume-Uni pour soutenir des voies de passage légales. Formulés dans des contextes d’#urgence, ces « corridors humanitaires » et voies sûres se sont appuyés sur la notion de vulnérabilité pour défendre une ouverture mesurée et sélective de la frontière. Quel rôle peut alors être accordé à ces acteurs non étatiques humanitaires dans la gestion de ces frontières ? Quelles sont les limites à leur action dans un contexte de politiques migratoires restrictives ?

    https://www.erudit.org/fr/revues/lsp/2019-n83-lsp04994/1066085ar
    #vulnérabilité #corridors_humanitaires #asile #migrations #réfugiés #frontières #ONG #gestion_des_frontières #voies_sures #corridor_humanitaire

    ping @karine4 @isskein

  • « Nous avons le projet d’un #corridor_humanitaire pour 50 000 migrants actuellement en #Libye »

    Le président de la communauté Sant’Egidio, présente dans 74 pays, revient sur l’appel du #Pape_François dimanche 7 juillet pour la création de « corridors humanitaires » pour des migrants bloqués en Libye.

    https://www.la-croix.com/Monde/Nous-avons-projet-dun-corridor-humanitaire-50-000-migrants-actuellement-Li
    #corridors_humanitaires #asile #migrations #réfugiés #Sant'Egidio
    #Eglise #Eglise_catholique

  • Passano da Bologna i “corridoi universitari” per gli studenti rifugiati

    Università di Bologna, UNHCR e altri partner hanno sottoscritto l’accordo per la selezione di cinque studenti rifugiati che si sono laureati in Etiopia e desiderano continuare a studiare in Italia. Grazie ai “#corridoi_universitari”, questi giovani potranno ottenere borse di studio per un corso di laurea nell’ateneo emiliano, con servizi di supporto amministrativo e logistico e percorsi di integrazione nella vita universitaria locale.

    http://viedifuga.org/passano-per-bologna-i-corridoi-universitari-per-gli-studenti-rifugiati
    #Bologne #université #corridors_humanitaires #corridor_humanitaire #asile #migrations #réfugiés #étudiants #étudiants_réfugiés #corridors_universitaires #UNI-CO-RE

    Ajouté à cette métaliste:
    https://seenthis.net/messages/746030

  • Europarlamento chiede visti umanitari per l’Ue rilasciati nei consolati

    In modo che le persone in cerca di protezione possano accedere all’Europa senza rischiare la vita. Una risoluzione approvata a larghissima maggioranza impegna la Commissione a rispondere.

    Bruxelles – I paesi UE dovrebbero rilasciare visti umanitari presso ambasciate e consolati all’estero, in modo che le persone in cerca di protezione possano accedere all’Europa senza rischiare la vita. Il Parlamento oggi ha chiesto che la Commissione europea presenti, entro il 31 marzo 2019, una proposta legislativa che istituisca un “visto umanitario europeo”, che darebbe al richiedente l’accesso al territorio europeo esclusivamente nello Stato membro che lo rilascia e al solo scopo di presentare una domanda di protezione internazionale.

    https://www.eunews.it/2018/12/11/parlamento-europeo-visti-umanitari-ue-consolati/112411
    #EU #UE #visas_humanitaires #corridors_humanitaires #consulats #ambassades #asile #migrations #réfugiés #visa #visa_humanitaire_européen #visa_humanitaire #corridor_humanitaire #voies_légales

  • Marco Minniti: “Basta sbarchi, farò arrivare diecimila rifugiati con gli aerei”

    Il ministro dell’Interno rivendica i risultati del suo dicastero, fa il punto sulla situazione dell’accoglienza e guarda avanti. Alla gestione dei corridoi umanitari e all’intesa con le associazioni islamiche

    https://rep.repubblica.it/pwa/intervista/2017/12/23/news/il_ministro_minniti_-185046459

    #corridor_humanitaire #Italie #Minniti #asile #migrations #réfugiés #Libye #évacuation
    #hypocrisie de Noël, évidemment...
    #effet_d'annonce

  • UNHCR: Prima evacuazione di 162 rifugiati vulnerabili dalla Libia all’Italia

    L’UNHCR, l’Agenzia ONU per i Rifugiati, ha annunciato oggi l’evacuazione di 162 rifugiati altamente vulnerabili dalla Libia all’Italia, tra cui minori non accompagnati e donne tenute prigioniere per lunghi periodi di tempo.

    “Per la prima volta, abbiamo potuto evacuare rifugiati estremamente vulnerabili dalla Libia direttamente in Italia. Un evento eccezionale e uno sviluppo accolto con grande favore che non sarebbe stato possibile senza il grande impegno delle autorità italiane e il supporto del governo libico. Speriamo davvero che altri paesi possano seguire lo stesso percorso,” dichiara Vincent Cochetel, Inviato Speciale dell’UNHCR per il Mediterraneo centrale.

    https://www.unhcr.it/news/comunicati-stampa/unhcr-evacuazione-rifugiati-vulnerabili-dalla-libia-allitalia.html
    #Italie #corridors_humanitaires #asile #migrations #réfugiés #Libye #évacuation #vulnérabilité #MNA #mineurs_non_accompagnés #corridor_humanitaire #femmes

  • Les migrations c’est une « question hydraulique » pour #NormanGobbi... Les flux migratoire « c’est le principe de l’eau courante ».

    Et si Norman Gobbi faisait le politicien et s’occupait des PERSONNES qu’il devrait administrer avec un grain d’intelligence au lieu de jouer au plombier et de s’occuper de tuyaux et eau ?

    Déclaration du Conseiller d’Etat tessinois à la RADIO TELEVISION SUISSE (RTS)
    Des élus italiens demandent un corridor humanitaire par la Suisse pour éviter la crise migratoire

    https://www.rts.ch/play/radio/le-journal-du-matin/audio/des-elus-italiens-demandent-un-corridor-humanitaire-par-la-suisse-pour-eviter-la

    #métaphore #eau #hydraulique #Norman_Gobbi #Suisse #Tessin #migrations #asile #réfugiés

    Dans ce son aussi :
    #corridor_humanitaire #transit

    Et sur les #disparitions :
    « Les migrants se créent eux-mêmes ce couloir humanitaire »

  • Verso il primo corridoio umanitario dall’Etiopia

    Porterà in Italia 500 profughi eritrei, somali e sud sudanesi. Un progetto finanziato con i fondi Cei dell’8x1000, attraverso Caritas e Migrantes, e in collaborazione con la Comunità di Sant’Egidio

    https://www.avvenire.it/attualita/pagine/il-primo-corridoio-umanitario-dall-etiopia-caritas-sant-egidio
    #corridor_humanitaire #voies_légales #Ethiopie #Italie #réfugiés #asile #migrations #réfugiés_somaliens #réfugiés_érythréens #réfugiés_sud-soudanais

  • France opens its first humanitarian corridors to Middle Eastern refugees

    The French government launched a program in March to open its first humanitarian corridor to Syrian and Iraqi refugees. Five Christian charity organizations signed an agreement to transfer 500 Syrian and Iraqi refugees to France over the next 18 months in cooperation with the French government. The goal is to transfer migrants directly by plane from Lebanon to France and reduce the deadly human traffic of the Mediterranean Sea route.

    http://en.infomigrants.net/post/159037082580/france-opens-its-first-humanitarian-corridors-to-middle

    #couloirs_humanitaires #corridors_humanitaires #France #asile #voies_légales #migrations #réfugiés

  • Profughi, un nuovo corridoio umanitario con l’Etiopia

    La Cei, la Comunità di Sant’Egidio, Migrantes, Caritas e governo italiano uniti per accogliere i rifugiati che vivono nei campi di raccolta del paese africano. E i corridoi umanitari diventano modello anche per altri Paesi

    http://www.lastampa.it/2016/12/04/vaticaninsider/ita/nel-mondo/etiopia-kSoaGqLiq0VUKqVOkdT3CO/pagina.html

    #corridor_humanitaire #Italie #Sant'Egidio #Ethiopie #asile #migrations #réfugiés

  • rfi | Italie : mise en place de couloirs humanitaires aériens pour les réfugiés
    http://asile.ch/2016/03/30/rfi-italie-mise-en-place-de-couloirs-humanitaires-aeriens-pour-les-refugies

    Fin février une centaine de réfugiés syriens sont arrivés de Beyrouth à Rome par avion. Avec ce premier couloir humanitaire en Europe, l’Italie espère faire école auprès de ses voisins ! Le programme approuvé par le gouvernement italien et surtout permis par les règlements européens a été mis en œuvre par trois organisations religieuses, dont la […]

  • L’Italia apre i corridoi umanitari per i profughi

    A partire da gennaio l’Italia aprirà i primi corridoi umanitari per profughi provenienti dall’altra sponda del Mediterraneo. Il progetto – concepito e realizzato dalla #Comunità_di_Sant’Egidio e dalla Federazione delle chiese evangeliche in Italia – prevede il rilascio di mille visti ad altrettanti richiedenti asilo per venire in Italia e presentare domanda senza doversi sobbarcare il pericoloso e costoso viaggio in mare.

    http://www.internazionale.it/opinione/stefano-liberti/2015/12/17/italia-profughi-corridoi-umanitari
    #corridor_humanitaire #Italie #asile #migrations #réfugiés #voies_légales #Eglise #solidarité
    cc @albertocampiphoto

  • Papa Giovanni XXIII e Sant’Egidio aprono due corridoi umanitari

    Saranno attivati dal Libano e dal Marocco: è la prima volta in Europa. L’Italia, dopo lunghe trattative, concederà visti umanitari per situazioni drammatiche accertate: si pensa mille-2mila visti. Ma nasce un modello, mentre arriva la notizia dell’ennesima tragedia in mare

    http://www.vita.it/it/article/2015/10/30/papa-giovanni-xxiii-e-santegidio-aprono-due-corridoi-umanitari/137190
    #corridor_humanitaire #visa_humanitaire #Italie #asile #réfugiés #migrations #Liban #Maroc

    • Two bottom-up humanitarian corridors for refugees launched

      The founder of Sant’Egidio and former Italian minister for international cooperation Andrea Ricciardi has just announced that #Sant’Egidio and Papa Giovanni XXIII will be opening in the coming weeks two humanitarian corridors for refugees in Morocco and Lebanon. The announcement follows a proposal launched in April 2015 and required extensive negotiations with Italian, Moroccan and Lebanese authorities to come to fruition. Italy will issue humanitarian visa to enable refugees to travel via plane to Italy and the communities will take responsibility for settlement and integration activities. The religious communities will support logistically and financially the resettlement of up to to 2000 refugees through this scheme. To appreciate the significance of the initiative by two organisations that have a history of international cooperation and peace building as well as of supporting refugees and migrants in Europe, the UK government offered to resettle 20,000 refugees in 5 years, a commitment that is reluctantly and slowly implementing with a target of 1750 refugees in 2015. While there are some issues that deserve attention, particularly concerning the criteria for selection of the beneficiaries, it is certainly a very positive and potentially path breaking initiative that may succeed in lead by example, pushing other statutory and non-statutory actors along a similar route.

      https://nandosigona.wordpress.com/2015/10/31/bottom-up-humanitarian-corridors

  • RECOMMENDATIONS FOR THE DEVELOPMENT OF SAFE AND LEGAL PATHS TO PROTECTION IN THE EUROPEAN UNION

    Our recent policy paper ’Recommendations for the development of safe and legal paths to protection in the EU’ details four main areas for decision makers in the EU as well as in member states to work on:

    Resettlement and humanitarian admission
    Family reunification
    Humanitarian visas

    – See more at : http://en.jrs.net/news_detail?TN=NEWS-20150211081227#sthash.lhcXTpQ1.dpuf
    https://jrseurope.org/assets/Regions/EUR/media/files/Christian_Group_Recomm_for_safe_legal_paths_to_protection_final2.pdf
    #recommandation #mourir_en_mer #corridor_humanitaire #visa_humanitaire #migration #asile #réfugiés #regroupement_familial #admission_humanitaire #Méditerranée

    http://en.jrs.net/news_detail?TN=NEWS-20150211081227

    Le « policy paper » en pdf :
    https://jrseurope.org/assets/Regions/EUR/media/files/Christian_Group_Recomm_for_safe_legal_paths_to_protection_final2.pdf
    cc @reka

  • Enfin un discours sensé !
    Des nouvelles routes pour les migrants

    Le Haut Commissaire aux réfugiés Antonio Guterres souhaite créer de nouvelles voies légales de migration pour faire barrage aux passeurs. Selon lui, l’opération européenne de surveillance Triton déployée en Méditerranée ne suffit pas.

    http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Des-nouvelles-routes-pour-les-migrants-27954002
    #migration #asile #réfugiés #Triton #Mare_Nostrum #Forteresse_Europe #corridor_humanitaire #voies_légales #Méditerranée #mourir_en_mer #visa_humanitaire #politique_d'asile_commune #politique_migratoire #Dublin #xénophobie #racisme
    cc @reka

  • #film #court-métrage Proteggere le persone, non i confini

    Anteprima del video «Proteggere le persone, non i confini» diretto da #Dagmawi_Yimer, regista etiope, e prodotto dal Comitato 3 Ottobre in collaborazione con Archivio delle Memorie Migranti per promuovere l’apertura di corridoi umanitari nel Mediterraneo e l’istituzione della Giornata della Memoria e dell’Accoglienza.
    Nell’ultimo decennio oltre 18mila persone hanno perso la vita nel Mediterraneo nel tentativo di raggiungere l’Europa.
    Queste tragedie sono aumentate negli ultimi cinque anni a causa del deterioramento delle condizioni geopolitiche dei Paesi di origine, dei conflitti nei Paesi di transito, ma anche a causa delle politiche di respingimento e di chiusura praticate dall’Italia e dall’Europa.
    Chiediamo corridoi umanitari per porre fine alle morti in mare, morti EVITABILI attraverso misure strutturate e non emrgenziali. Le alternative includono la possibilità di richiedere asilo nei Paesi di transito e l’emissione di visti umanitari per entrare legalmente nei Paesi di arrivo.
    Le immagini sono tratte dal #flashmob realizzato a Lampedusa il 3 ottobre 2014 in memoria di tutte i migranti che hanno perso la vita in mare.

    –-> protéger les #personnes, pas les #frontières
    https://www.youtube.com/watch?v=LKbjj6FnFdQ&feature=youtu.be


    #corridor_humanitaire #migration #Forteresse_Europe #3octobre #mémoire #mer #Méditerranée #mourir_en_mer #asile #réfugiés

  • #Ebola : le #Sénégal appelé à ouvrir un #corridor_humanitaire

    La plupart des compagnies aériennes ont interrompu leurs vols vers les trois pays les plus touchés par Ebola, ce qui complique la tâche de ceux qui luttent contre l’épidémie. Alors que des experts soulignent l’importance d’une bonne prise en charge des patients sur le terrain – complément indispensable à la recherche de traitements et vaccins –, la communauté humanitaire basée à Dakar a en effet besoin d’un corridor pour acheminer leur aide.

    http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2014-08-29T002847Z_24425475_GM1EA8T0N7D01_RTRMADP_3_HEALTH-EBOLA-LIBERIA_0.J
    http://www.rfi.fr/afrique/20140905-ebola-le-senegal-appele-ouvrir-corridor-humanitaire

  • Manifestation en faveur d’un #corridor_humanitaire

    #NoBordersTrain - La cronaca della giornata dai confini dell’Europa

    Conquistato, violando in maniera collettiva la frontiera, il diritto a chiedere asilo senza essere respinti dalla Svizzera

    Il giorno seguente alla celebrazione della giornata mondiale del rifugiato, attivisti e migranti hanno raggiunto la stazione di Milano partendo in carovana da diverse parti d’Italia, per raggiungere con il No Borders Train il confine svizzero ed iniziare a dare concretezza a quell’asilo europeo invocato da molti ma ancora ostaggio degli egoismi nazionali degli stati, conquistando con la mobilitazione di poter presentare la domanda d’asilo senza essere respinti.
    Una vittoria importante considerate le prassi arroganti con cui le autorità svizzere respingono i richiedenti verso l’Italia.
    Una conquista materiale che assume un grande nella battaglia dello spirito della Carta di Lampedusa.
    Dopo essersi concentrati all’esterno della Stazione di Milano nel primo pomeriggio gli attivisti e i rifugiati sono entrati ed hanno dato vita ad una conferenza stampa per spiegare, attraverso molti interventi, le ragioni dell’iniziativa.
    Si sono poi recati ai binari, presidiati dalla polizia, per prendere il treno, denunciando la militarizzazione costante che accompagna il muoversi dei migranti e dei rifugiati.
    Ai binari la polizia e la Digos hanno cercato di impedire l’accesso alle carrozze ma la determinazione dei manifestanti è stata più forte dei cordoni delle «forze dell’ordine» e tutti insieme sono saliti sul #noborderstrain" che è partito verso Chiasso.
    All’arrivo del #noborderstrain in territorio elvetico la polizia di frontiera avrebbe voluto dividere gli italiani dai rifugiati che secondo le autorità dovrebbero essere rinchiusi in strutture ad hoc ma i manifestanti compatti hanno continuato a restare tutti insieme ed imporre che la domanda d’asilo fosse accettata senza restrizioni della libertà.
    Dopo ore di protesta, occupato con interventi e slogans la stazione elvetica il #noborderstrain ha raggiunto una grande conquista: si è ottenuto di poter presentare la domanda d’asilo senza essere respinti.
    I manifestanti hanno lasciato la stazione in corteo per andare ad accompagnare i richiedenti asilo e raggiungere una festa etica in cui sono stati salutati da slogans e applausi e poi il #noborderstrain è ripartito verso Milano.
    In serata intanto ad Ancona gli attivisti delle Ambasciate dei diritti hanno riaperto le reti del Porto dando vita ad iniziative proprio in una zona, oggi sottratta ai cittadini anconetani per nascondere gli altri respingimenti, quelli che l’Italia continuamente pratica nei confronti di chi fugge dalla Grecia.
    Una giornata di lotta, nello spirito della Carta di Lampedusa , che dopo l’occupazione dei consolati, continua un percorso di lotta europea verso il 26 e 27 giugno quando mentre il Consiglio europeo si riunirà a Bruxelless per discutere di frontiere, pattugliamenti e nuove regole operative, arriverà nella capitale belga la “Marcia dei rifugiati” .
    Un commento con Nicola Grigion alla conclusione dell’importante giornata di mobilitazione che si inserisce nelle mobilitazioni europee

    http://www.meltingpot.org/NoBordersTrain-La-cronaca-della-giornata-dai-confini-dell

    Plus sur le NoBordersTrain :
    https://www.facebook.com/events/672131766157226

    #Milan #Italie #Suisse #Chiasso #migration #asile #manifestation #frontière #journalisme #garde-frontière #bad_word #wrong_vocabulary #réfugiés
    ARRGGHHH !

    Et un communiqué de presse délirant des gardes de frontière suisse :
    Découverte de quelque 170 personnes en séjour illégal

    Berne, 23.06.2014 - Samedi 21 juin, plus d’une centaine de personnes qui séjournaient illégalement en Italie se sont rendues de Milan en Suisse en compagnie de sympathisants. Le Corps des gardes-frontière (Cgfr) a renforcé temporairement ses effectifs à la frontière Sud au Tessin et en Valais avec 80 gardes-frontière. Au cours de ce week-end, ce sont au total quelque 170 personnes en séjour illégal qui ont été découvertes.

    Grâce à des indices fournis par les réseaux sociaux, le Cgfr a appris qu’un groupe assez important de personnes avaient l’intention de se rendre illégalement de Milan en Suisse le samedi 21 juin. Il s’agissait en l’occurrence de personnes séjournant illégalement en Italie ainsi que de sympathisants. Samedi soir, les quelque 200 personnes participant à cette action ont organisé une manifestation en gare de Chiasso. Cette réunion s’est déroulée pacifiquement.
    Au cours du dernier week-end, le Cgfr a renforcé temporairement ses effectifs à la frontière Sud au Tessin et en Valais avec 80 collaborateurs venus de Suisse alémanique et de Suisse romande. La police fédérale allemande a pour sa part renforcé ses effectifs à la frontière germano-suisse de façon à décharger le Cgfr à la frontière Nord. Les Forces aériennes ont mis à disposition un hélicoptère Superpuma afin d’assurer un transfert rapide de ces forces. 30 collaborateurs supplémentaires de la police cantonale tessinoise étaient également en service. A Chiasso, sur la route du Simplon et au Grand-Saint-Bernard, ce sont au total près de 170 personnes en séjour illégal dans l’espace Schengen qui ont été découvertes. Les personnes concernées ont pour la plupart été remises aux autorités italiennes. Cette opération de renfort à la frontière Sud s’est terminée dimanche soir.

    http://www.admin.ch/aktuell/00089/index.html?lang=fr&msg-id=53467

    ... repris tel quel par les #Médias :
    Le Matin Online :
    Les gardes-frontière ont refoulé 170 #clandestins

    Les gardes-frontière ont renvoyé en Italie quelque 170 clandestins qui tentaient d’entrer en Suisse ce week-end.

    (en parlant de clandestins... alors qu’ils ne s’agissait pas de clandestins, mais de personnes ayant un titre de séjour en Italie !!!)


    http://www.lematin.ch/suisse/Les-gardefrontieres-ont-refoule-170-clandestins-/story/10308613

    La Tribune de Genève :
    Les gardes-frontière ont refoulé 170 clandestins

    Les gardes-frontière ont renvoyé en Italie quelque 170 clandestins qui tentaient d’entrer en Suisse ce week-end.

    http://www.tdg.ch/suisse/Les-gardesfrontiere-ont-refoule-170-clandestins-/story/10308613

    24 Heures :
    Les gardes-frontière ont refoulé 170 clandestins

    Les gardes-frontière ont renvoyé en Italie quelque 170 clandestins qui tentaient d’entrer en Suisse ce week-end.

    http://www.24heures.ch/suisse/Les-gardesfrontiere-ont-refoule-170-clandestins-/story/10308613

    Même titre repris aujourd’hui dans Le Courrier —> mais il s’agit d’une page de La Liberté (24.06.2014)

    Une lettre qui a été écrite par une participante (du Movimento dei Senza Voce), envoyée au Secrétariat général du département de justice et police et publiée aussi sur FB sur la page du Movimento :

    Egregio signor Mascioli,
    collaboratore del Segretariato generale del dipartimento di giustizia e polizia,

    mi permetto di interpellarla, a nome delle associazioni che si occupano dei diritti dei migranti in Ticino, per un episodio increscioso accaduto nel pomeriggio di oggi.
    Sabato, insieme ad alcuni amici ho partecipato al No Borders Train, una manifestazione simbolica per l’apertura di corridoi umanitari per i profughi e le persone in cerca di protezione. Siamo partiti dal Ticino in sei: la signora Margherita, pensionata, Myriam, assistente di cura infortunata, Andrea, un giovane che fa un servizio civile a Casa Astra, Movimento dei senza voce, Pinuccia che è venuta in rappresentanza delLa fabbrica di Zurigo, mio marito ed io, che ho promosso la petizione per l’accoglienza di 20’000 profughi siriani in Svizzera, poi trasformata in postulato e accolta dal Nazionale il 12 giugno.
    Insomma, tutte persone tranquille, simpatizzanti o iscritti al PS, e al di sopra di ogni sospetto.
    L’azione era promossa dal progetto meltingpot ed era dichiaratamente una manifestazione pacifica che si propone di portare a Bruxelles il 27-28 giugno, la richiesta di apertura di corridoi umanitari.
    La manifestazione era organizzata in modo che una cinquantina di migranti, con permesso di soggiorno italiano (rifugiati o persone con una domanda in attesa di risposta) potessero simbolicamente deporre una domanda di asilo in Svizzera. Tutti con regolare biglietto sono saliti su un TILO alla stazione di Milano in direzione di Chiasso. Nessuno aveva intenzione di andare oltre ed era già previsto il rientro su Milano in serata. Gli autobus predisposti attendevano i manifestanti a Milano per riportarli nelle città di partenza: Rimini, Torino, Bologna ed altre città italiane. In tutto eravamo circa duecento persone: un corteo colorato ma assolutamente pacifico.
    Il dispiegamento di forze da parte delle Guardie di confine è stato del tutto sproporzionato ma, nonostante le due ore e mezzo in cui siamo rimasti bloccati sul marciapiede della stazione senza poter neppure prendere l’acqua dal distributore automatico (hanno provveduto gli amici del Movimento dei senza voce), tutto si è svolto nella calma e nell’ordine, con gesti distensivi da entrambe le parti. La stampa allontanata nell’atrio per motivi di sicurezza (!!!).
    C’è stata una lunga trattativa tra gli organizzatori, il capo della polizia, il signor Simona e persino il sindaco di Chiasso, signor Colombo, che per finire ha invitato tutti quanti a partecipare a Festate, manifestazione di musica che si svolge a Chiasso ogni anno nel terzo week-end di giugno.
    Tutto bene insomma, fino al comunicato stampa uscito verso le quattro da parte del Comando del corpo delle guardie di confine che contiene tutta una serie di falsità di cui la più grave è che si siano accompagnati dei «clandestini» oltre frontiera. Solo tre persone hanno depositato asilo ma anche in questo caso si tratta di persone che avevano già depositato una domanda di asilo in Italia ma che sono state abbandonate dalle autorità italiane.
    L’azione serviva anche per questo: per denunciare l’inadempienza dell’Italia nell’applicazione del diritto d’asilo.
    Una volta diramato il comunicato stampa è stato ripreso senza alcun approfondimento dai media nazionali e se per i Ticino abbiamo potuto informare su come si fossero davvero svolte le cose, non abbiamo alcun modo di correggere gli articoli che sono già usciti sulla stampa francese e temo domani sulla stampa svizzero-tedesca.
    Le scrivo questo mail, e mi scuserà per la lunghezza, per chiederle appunto, di fare pressione sul comando delle guardie di confine affinché corregga il Comunicato stampa.
    A Chiasso sabato, non sono arrivati dei clandestini ma persone con regolare permesso e titolo di viaggio valido. Nessuno è stato respinto ma sono rientrati volontariamente in Italia così come previsto. Il fatto che i manifestanti abbiano potuto circolare liberamente e partecipare con biglietto offerto dalla città di Chiasso a Festate la dice lunga sulla loro pericolosità. Capisco che si debba giustificare all’opinione pubblica un tale dispiegamento di forze, addirittura un elicottero per facilitare gli spostamenti, quando sarebbe bastata una telefonata agli organizzatori per chiarire la natura della mobilitazione, ma non lo si può fare sulle spalle di chi, in buona fede, e nella piena legalità lotta per i diritti dei migranti in una situazione di emergenza assoluta come quella attuale. A Milano, da ottobre, sono state accolti 10’000 siriani per lo più in transito verso il nord Europa (Svezia e Germania soprattutto).
    La marina militare italiana, operazione Mare Nostrum salva ogni giorno tra gli 800 e i 1’200 migranti in fuga. Da qui a fine agosto saranno circa 60’000 persone, tra cui centinaia di donne e bambini, ad aver bisogno di protezione.

    A nome delle associazioni che hanno partecipato le comunico il nostro rincrescimento e dispiacere nel vedere trasformata una manifestazione pacifica per i diritti dei migranti in una operazione di repressione da parte della polizia.
    La ringrazio per l’attenzione, e sono a disposizione per chiarimenti.
    Potrà chiedere al signor Davide Bassi, portavoce delle guardie di confine ticinesi, se la mia/nostra versione corrisponde al vero.

    Cordiali saluti,
    per il Movimento dei senza voce, Meltingpot, il Collettivo scintilla, La Fabbrica di Zurigo e Stop al razzismo e all’ignoranza di massa,

    Lisa Bosia

    • Le Courrier a corrigé le tir avec un éditorial...
      Des #pacifistes devenus #clandestins

      Cette semaine, une manifestation pacifique pour les droits des migrants s’est transformée en un « coup de filet » des gardes-frontière pour renvoyer des « clandestins » en Italie. Comment l’expliquer ?
      L’opération baptisée « No borders train » (Train sans frontières) a rassemblé 200 personnes ce samedi. L’appel venu d’Italie invitait tout un chacun à « défier les frontières de l’Europe, de concert avec les migrants et les réfugiés ». Munis d’un billet aller-retour, les participants se sont rendus de Milan à Chiasso afin de déposer une demande d’asile symbolique au Tessin. Ils ont même été conviés par le maire tessinois à un festival de musique.
      Pourtant, dans les médias, le tout a été relayé avec des expressions bien étrangères à une manifestation pacifique. « Les Suisses renvoient en un week-end quelque 170 illégaux », titrait l’ATS1.
      Cette information parlait en des termes guerriers d’un « vaste coup de filet » des gardes-frontière suisses, qui aurait mobilisé les grands moyens : quatre-vingts collaborateurs venus de Suisse alémanique en renforts, un hélicoptère Super Puma mis à disposition par l’armée de l’air, trente policiers cantonaux…
      En un seul communiqué, les douaniers sont parvenus à dénaturer le mouvement citoyen, présenté comme une vague de « clandestins » dans les médias. En un paragraphe, ils ont amalgamé les manifestants, les moyens déployés et le fait que 170 personnes en séjour illégal ont été arrêtées, sur tout le week-end et dans les cantons du Tessin et du Valais.
      La facilité avec laquelle le terme « clandestin » est utilisé doit nous interroger. Assimilé à une opération coup-de-poing démesuré, il renvoie l’image d’une tentative d’invasion et décrédibilise le message porté par les manifestants. Au point que la veille médiatique de l’organisation « Vivre ensemble » a sollicité les journaux concernés pour qu’ils corrigent le tir.
      Migrants, réfugiés, demandeurs d’asile, « clandestins », « illégaux » sont devenus des synonymes pour certains. Les partis de droite, certains services de l’administration fédérale et des médias les interchangent sans plus se poser de question. Que des manifestants dénonçant une politique déshumanisante se trouvent qualifiés de « clandestins » alors qu’ils étaient titulaires de permis de séjour et se battaient justement pour les droits des migrants vient nous rappeler que, chaque jour, nous devons peser le poids des mots.
      La façon dont le mouvement social a été criminalisé montre combien la politique mise en place par l’extrême droite – et si bien intégrée par la frange conservatrice de l’échiquier politique – a des relents anti-démocratiques. Les conséquences se font sentir pour tous les citoyens. Réfugiés ou non.

      http://www.lecourrier.ch/121997/des_pacifistes_devenus_clandestins

    • Et voici le communiqué aux médias de Vivre Ensemble :
      La guerre aux frontières… et dans les médias ?

      Communiqué de Vivre Ensemble adressé aux médias suisses le 24 juin 2014, à propos de la dépêche ATS « 170 clandestins refoulés à la frontière tessinoise », reprise par de nombreux médias (Le 24 Heures ; Le Matin ; La Tribune de Genève et Le Courrier), à cette même date. Cette dépêche reprenait un communiqué du Corps des gardes-frontières annonçant la « Découverte de quelque 170 personnes en séjour illégal » à Chiasso et leur remise aux autorités italiennes, alors qu’il s’agissait d’une manifestation pacifique menée par des citoyens et des migrants titulaires d’autorisations de séjour en Italie. Suite à notre intervention, Le Courrier a consacré son éditorial du 25 juin à cette communication mensongère (v. encadré en bas de la page).

      http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2014/06/25/communique-aux-medias-la-guerre-aux-frontieres-et-dans-les-medias