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  • [Revision] « Tell Me How This Ends » | Harper’s Magazine
    https://harpers.org/archive/2019/02/american-involvement-in-syria

    Dans cet article très USA-centré, le récit des premiers temps de la guerre en #Syrie par l’ancien ambassadeur US à Damas. (J’ai grasseyé certains passages. Le récit US passe égaleemnt sous silence la présence à Hama de l’ambassadeur français et de quelques invités...) L’histoire de ce conflit commence petit à petit à s’écrire...

    The vulnerable regimes in early 2011 were in the American camp, a coincidence that the Syrian president, Bashar al-­Assad, interpreted as proof that the Arab Spring was a repudiation of American tutelage. As Russia’s and Iran’s only Arab ally, he foresaw no challenge to his throne. An omen in the unlikely guise of an incident at an open-­air market in the old city of Damascus, in February 2011, should have changed his mind. One policeman ordered a motorist to stop at an intersection, while another officer told him to drive on. “The poor guy got conflicting instructions, and did what I would have done and stopped,” recalled the US ambassador to Syria, Robert Ford, who had only just arrived in the country. The second policeman dragged the driver out of his car and thrashed him. “A crowd gathered, and all of a sudden it took off,” Ford said. “No violence, but it was big enough that the interior minister himself went down to the market and told people to go home.” Ford reported to Washington, “This is the first big demonstration that we know of. And it tells us that this tinder is dry.”

    The next month, the security police astride the Jordanian border in the dusty southern town of Daraa ignited the tinder by torturing children who had scrawled anti-­Assad graffiti on walls. Their families, proud Sunni tribespeople, appealed for justice, then called for reform of the regime, and finally demanded its removal. Rallies swelled by the day. Ford cabled Washington that the government was using live ammunition to quell the demonstrations. He noted that the protesters were not entirely peaceful: “There was a little bit of violence from the demonstrators in Daraa. They burned the Syriatel office.” (Syriatel is the cell phone company of Rami Makhlouf, Assad’s cousin, who epitomized for many Syrians the ruling elite’s corruption.) “And they burned a court building, but they didn’t kill anybody.” Funerals of protesters produced more demonstrations and thus more funerals. The Obama Administration, though, was preoccupied with Egypt, where Hosni Mubarak had resigned in February, and with the NATO bombing campaign in Libya to support the Libyan insurgents who would depose and murder Muammar Qaddafi in October.

    Ambassador Ford detected a turn in the Syrian uprising that would define part of its character: “The first really serious violence on the opposition side was up on the coast around Baniyas, where a bus was stopped and soldiers were hauled off the bus. If you were Alawite, you were shot. If you were Sunni, they let you go.” At demonstrations, some activists chanted the slogan, “Alawites to the grave, and Christians to Beirut.” A sectarian element wanted to remove Assad, not because he was a dictator but because he belonged to the Alawite minority sect that Sunni fundamentalists regard as heretical. Washington neglected to factor that into its early calculations.

    Phil Gordon, the assistant secretary of state for European affairs before becoming Obama’s White House coordinator for the Middle East, told me, “I think the initial attitude in Syria was seen through that prism of what was happening in the other countries, which was, in fact, leaders—the public rising up against their leaders and in some cases actually getting rid of them, and in Tunisia, and Yemen, and Libya, with our help.”

    Ambassador Ford said he counseled Syria’s activists to remain non­violent and urged both sides to negotiate. Demonstrations became weekly events, starting after Friday’s noon prayer as men left the mosques, and spreading north to Homs and Hama. Ford and some embassy staffers, including the military attaché, drove to Hama, with government permission, one Thursday evening in July. To his surprise, Ford said, “We were welcomed like heroes by the opposition people. We had a simple message—no violence. There were no burned buildings. There was a general strike going on, and the opposition people had control of the streets. They had all kinds of checkpoints. Largely, the government had pulled out.”

    Bassam Barabandi, a diplomat who defected in Washington to establish a Syrian exile organization, People Demand Change, thought that Ford had made two errors: his appearance in Hama raised hopes for direct intervention that was not forthcoming, and he was accompanied by a military attaché. “So, at that time, the big question for Damascus wasn’t Ford,” Barabandi told me in his spartan Washington office. “It was the military attaché. Why did this guy go with Ford?” The Syrian regime had a long-standing fear of American intelligence interference, dating to the CIA-­assisted overthrow in 1949 of the elected parliamentary government and several attempted coups d’état afterward. The presence in Hama of an ambassador with his military attaché allowed the Assad regime to paint its opponents as pawns of a hostile foreign power.

  • Appel des Gilets Jaunes de Montreuil en réponse à Commercy - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=mfjcqj001Rc

    A Montreuil aussi, nous avons enfilé des #gilets_jaunes et nous nous sommes installés tous les jours en face du rond-point de Croix de Chavaux comme partout en France. Ça nous a permis de nous rencontrer autour d’une soupe, de débattre autour d’un brasero, de tisser des solidarités malgré des horizons très différents et de parvenir à sortir de l’isolement. Cela nous a aussi permis de rappeler que les #banlieues parisiennes, comme à Pantin, à Saint-Denis, à Ivry, à Aulnay, ont bien rejoint le mouvement.

    Le gilet jaune est le symbole d’une révolte.
    Il est bien trop tôt pour rentrer chez soi et il n’est pas trop tard pour en sortir !

    Nous sommes révoltés à cause de l’humiliation et du mépris. L’extrême richesse de certains, la soif de pouvoir des politiciens, le saccage de la planète par les plus riches et les violences de l’État sont allés trop loin.

    Les mains arrachées, les manifestants éborgnés, la jeunesse alignée à genoux, les milliers d’inculpés et les centaines d’incarcérés sont venus s’ajouter à la #répression policière quotidienne exercée à l’encontre des quartiers populaires depuis des années. Nous n’oublions aucune victime du « #maintien_de_l’ordre » et nous affirmons notre #solidarité aujourd’hui comme demain.

    On essaie comme toujours de séparer les « bons gilets jaunes » et les « #casseurs ». 300 personnes qui s’affrontent avec la #police pour défendre un rond point, c’est de l’autodéfense populaire et 3000 personnes qui attaquent des banques ou des ministères, c’est le soulèvement d’un peuple en colère !

    Pour obtenir ce que nous désirons, ne tombons pas dans le piège des #médias et du pouvoir en définissant des limites à notre mouvement.

    Ni les miettes que nous propose le gouvernement, ni un « débat national » dirigé par lui-même, ni l’obtention du RIC n’arrêteront le magnifique moment qui est en train de s’ouvrir.

    Certains doutent et ont peur de l’incertitude de l’après. Nous répondons que dans la façon dont s’organise la révolte des gilets jaunes nous avons déjà beaucoup de pistes pour vivre dans des territoires désirables.

    Face à la révolte, la plus vieille des techniques du pouvoir est de nous diviser. Nous ne devons pas tomber dans ce piège.

    Plutôt que le chacun pour soi, l’individualisme et la soif d’argent qui permettent le maintien de ce pouvoir, c’est la solidarité et le partage que nous avons à développer : Nous avons vu qu’ensemble nous sommes bien plus forts !

    Nous savons bien que ceux qui privent les habitants de ce pays d’une vie digne ne sont ni les #immigrés ni les #exilés mais bien l’insolente richesse de certains et ce système injuste

    Voilà pourquoi nous pensons que la différence ne doit pas constituer une frontière : ni la couleur de peau, ni le lieu de naissance, ni le genre, ni l’orientation sexuelle, ni la religion ne serviront de prétexte pour nous diviser. Nous devons être unis dans nos différence si nous voulons bâtir un monde plus juste et plus beau.

    En Irak, Tunisie, Belgique, Kurdistan, Syrie, Japon, Hongrie, Espagne, Burkina Faso, Égypte, Angleterre, Maroc, Italie et dans bien d’autres endroits des gens mettent des gilets jaunes pour montrer leur colère : Notre révolte n’a pas de frontière !

    Nous ne laisserons plus personne, qu’il soit président, maire ou « représentant » décider à notre place de nos conditions d’existence.

    L’organisation par rond point, par quartier, par village, par commune nous permet de reprendre le contrôle de nos territoires et donc de nos vies.
    C’est cela qu’il nous faut continuer et viser si nous voulons que les choses changent vraiment.

    A Montreuil, nous lançons un « club gilets jaunes » à l’image de ce qui se faisait durant la Révolution Française où l’on se rencontrait dans des clubs d’éducation populaire. Car se réapproprier le savoir permet de nous rendre moins manipulables et de faire émerger une #intelligence_collective au service d’actions concrètes pour améliorer notre quotidien.
    Nous appelons à la multiplication de ce genre de club sur tous les territoires.

    Sans pour autant effacer la diversité et l’autonomie de nos organisations et initiatives locales nous pensons qu’il est important de nous lier et de nous rencontrer pour renforcer le mouvement des gilets jaunes.

    C’est pour cela que nous serons présents à #Commercy et que nous appelons depuis Montreuil à ce que des gilets jaunes de partout participent à l’assemblée des assemblées.

    C’est le début d’une révolution qui veut construire une société plus digne et plus juste, pour nous et nos enfants. Nous nous arrêterons pas même si cela doit prendre 100 ans. Pour que le peuple décide lui-même de comment il veut vivre.

    Entendez cet appel : continuons le début, prenons le chemin de la révolution !

    #violence_d'État

  • EXCLUSIF : Le plan secret entre les États du Golfe et Israël pour réhabiliter Assad | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/exclusif-le-plan-secret-entre-les-tats-du-golfe-et-isra-l-pour-r-habi

    EXCLUSIF : Le plan secret entre les États du Golfe et Israël pour réhabiliter Assad

    Le chef du Mossad, Yossi Cohen, a rencontré des responsables saoudiens, émiratis et égyptiens le mois dernier pour discuter des moyens de contrer l’influence régionale turque, selon des informations recueillies par MEE

    L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte ont manigancé un plan avec Israël pour accueillir de nouveau le président syrien Bachar al-Assad au sein de la Ligue arabe afin de marginaliser l’influence régionale de la Turquie et de l’Iran, révèle en exclusivité Middle East Eye.

    Cette initiative diplomatique a été approuvée lors d’une réunion secrète, tenue dans une capitale du Golfe le mois dernier, à laquelle ont assisté de hauts responsables des services de renseignement des quatre pays, dont Yossi Cohen, directeur du Mossad, ont indiqué à MEE des sources au fait de cette réunion.

    La réunion a également été organisée en réaction au « refroidissement » notable des relations entre le président américain Donald Trump et Riyad depuis l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul en octobre.

    Trump a publiquement pris le parti du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, que la CIA et des membres du Congrès américain tiennent pour responsable du meurtre de Khashoggi.

    Cependant, selon un responsable au courant de la réunion, il aurait été dit aux responsables des services de renseignement : « Trump a fait ce qu’il pouvait et ne fera rien de plus. »

    Les responsables ont également convenu lors de la réunion qu’ils considéraient la Turquie, et non l’Iran, comme leur principal rival militaire dans la région, et ils ont discuté de plans pour parer l’influence d’Ankara.

    Les Israéliens ont déclaré à cette occasion que l’Iran pouvait être maîtrisé militairement, mais que la Turquie avait des capacités beaucoup plus grandes. Lors de la réunion, Cohen aurait déclaré : « Le pouvoir iranien est fragile. La vraie menace vient de la Turquie. »

    Quatre mesures selon l’article :
    – Négociations avec les talibans
    – « contrôler la carte sunnite » en Irak
    – retour à la Ligue arabe pour Assad
    – soutenir les Kurdes de Syrie contre les tentatives de la Turquie d’expulser les YPG et leur homologue politique, le PYD

    #grand_jeu

  • Jocelyne Saab, l’indomptable - Colette KHALAF - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1151436/jocelyne-saab-lindomptable.html

    Elle abandonne donc une mission qui devait l’emmener filmer le dénouement du conflit vietnamien pour rentrer au pays du Cèdre et réaliser son premier film sur les débuts et les origines de la guerre civile, Le Liban dans la tourmente (1975). Ce premier film réalisé en tant que cinéaste indépendante sort en salle à Paris, mais est censuré au Liban. C’est le début d’une longue histoire d’engagement. Très vite, Jocelyne Saab, ne craignant rien, choisit son camp. Elle s’engage aux côtés des Palestiniens, qui habitent aux abords de la capitale libanaise. Forte de ses convictions et au prix de sa vie, elle réalise l’année suivante, suite au massacre de la Quarantaine, Les Enfants de la guerre (1976). Jocelyne Saab filme, mais provoque et fait des remous. Elle réalisera plus d’une quarantaine de films, la plupart documentaires, sur le Liban, l’Égypte, le Sahara, l’Iran, la Turquie et le Vietnam, tout en témoignant des grands bouleversements de la seconde moitié du XXe siècle. Dans Beyrouth ma ville en 1982, elle illustre l’invasion israélienne avec une radicalité formelle qui donne à la journaliste documentariste ses galons de cinéaste.

    Nécro dans al-akhbar : https://al-akhbar.com/Last_Page/264264/%D8%AC%D9%88%D8%B3%D9%84%D9%8A%D9%86-%D8%B5%D8%B9%D8%A8-%D8%A7%D9%84%D8%B

  • Mort d’Aline Kiner, auteure de « la Nuit des béguines » - Culture / Next
    https://next.liberation.fr/livres/2019/01/07/mort-d-aline-kiner-auteure-de-la-nuit-des-beguines_1701491

    A peine les éditions Stock venaient-elles de démentir le décès de J.M.G. Le Clézio, annoncé par un plaisantin sur Twitter, que les éditions Liana Levi adressaient un communiqué attristé, au contenu malheureusement bien réel : Aline Kiner est morte « ce lundi 7 janvier 2019 après des années de lutte contre la maladie ».

    Aline Kiner est l’auteure de la Nuit des béguines, beau roman sur une communauté de femmes, vers 1310 à Paris. L’organisation intérieure, le rôle de chacune, guérisseuse ou intendante, les relations avec le clergé qui ne voyait pas d’un bon œil la liberté de pensée et l’indépendance des béguines : une solide documentation historique, servant de soubassement à l’intrigue, permettait à l’écrivain de faire jouer librement son imagination et d’inventer des personnages attachants. Ces femmes n’étaient pas mariées, elles n’étaient pas non plus cloîtrées : leur piété n’était pas tributaire d’un quelconque pouvoir masculin.

    La Nuit des béguines, dès sa sortie en août 2017, a été un très grand succès, salué dans Libération par Aurélie Filippetti dans une « librairie éphémère ». Auparavant, Aline Kiner a écrit l’excellent Jeu du pendu (2011 chez Liana Levi), lauréat des prix Interpol’Art et Georges Sadler, et inspiré, note l’éditeur, du « petit village de Moselle, près des forêts du plateau lorrain » où l’auteure a grandi, fille de mineur née en 1959. Puis en 2014, elle a publié la Vie sur le fil, après de nombreux reportages en Egypte, notamment sur le site archéologique d’Abydos. La contribution d’Aline Kiner au Libé des écrivains de 2018 portait d’ailleurs sur Khéops. Elle « travaillait à un nouveau projet autour de la figure du bouc émissaire dans la France du XIVe siècle », indiquent les éditions Liana Levi. Romancière mais aussi journaliste, passionnée d’histoire avec une prédilection pour le Moyen Age, Aline Kiner a été rédactrice en chef de Sciences et Avenir, mensuel où elle était, depuis 2008, responsable des hors-série.

  • Gaza : l’Autorité palestinienne se retire du poste-frontière avec l’Egypte
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/07/gaza-l-autorite-palestinienne-se-retire-du-poste-frontiere-avec-l-egypte_540

    L’Autorité palestinienne a annoncé dimanche 6 janvier avoir ordonné à ses fonctionnaires de se retirer du poste-frontière de Rafah, ce qui va entraîner la fermeture du seul point de passage entre l’enclave palestinienne et l’Egypte. Elle entend dénoncer les agissements du Hamas, son grand rival.

    Cette décision qui fait suite à l’arrestation d’employés de l’Autorité palestinienne par le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, « a été prise à la suite de récents développements et des pratiques brutales dignes de gangs », a déclaré l’agence officielle de l’Autorité palestinienne Wafa. « Depuis que nous avons pris le contrôle du point de passage de Rafah, le Hamas s’est livré à des obstructions dans le travail de notre équipe. Nous sommes parvenus à la conclusion que cela ne sert à rien de maintenir notre présence », a-t-elle expliqué dans un communiqué.
    […]
    L’Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas gérait le poste de Rafah depuis qu’une médiation égyptienne avait permis la réouverture de la frontière en 2017.

    Le poste de Rafah ne pourra rouvrir qu’avec l’accord de l’Egypte, qui n’a pas encore dit si elle accepterait que le Hamas en gère les opérations.
    Le porte-parole du Hamas, Faouzi Barhoum, a déclaré à Reuters que la fermeture de la frontière constituait une « sanction supplémentaire d’Abbas contre le peuple de Gaza ».

  • Israël réclame 250 milliards aux Arabes pour l’expulsion des Juifs - JForum
    https://www.jforum.fr/israel-reclame-250-milliards-aux-arabes-pour-lexpulsion-des-juifs.html

    Israël se prépare à demander une indemnisation d’un montant total de 250 milliards de dollars à sept pays arabes et à l’Iran pour les biens et avoirs laissés par les Juifs qui ont été forcés de fuir ces pays, à la suite de la création de l’État d’Israël.

    “Le temps est venu de corriger l’injustice historique des pogroms (contre les Juifs) dans sept pays arabes et en Iran, et de restaurer, pour des centaines de milliers de Juifs qui ont perdu leurs biens, ce qui leur revient légitimement”, a déclaré samedi le ministre israélien de l’Égalité sociale, Gila Gamliel, qui coordonne le traitement de la question par le gouvernement israélien, a déclaré samedi.

    Selon les chiffres cités samedi soir par le journal israélien Hadashot, les demandes d’indemnisation des deux premiers des huit pays concernés sont en cours de finalisation, Israël devant demander 35 milliards de dollars d’indemnisation pour la perte d’actifs juifs de Tunisie et 15 milliards de dollars à la Libye.

    Au total, le reportage télévisé a déclaré qu’Israël chercherait plus de 250 milliards de dollars auprès de ces deux pays, ainsi que du Maroc, de l’Irak, de la Syrie, de l’Egypte, du Yémen et de l’Iran.

    #israël #sans_vergogne

    • Israël réclame 250 milliards $ d’indemnisations aux Etats arabes !
      7 يناير، 2019
      https://algeriepress.com/israel-reclame-250-milliards-dindemnisations-aux-etats-arabes

      Des médias israéliens ont encore une fois rouvert le dossier des biens laissés par des Juifs dans un certain nombre de pays arabes qu’ils ont quittés pour la Palestine occupée.

      Ainsi, les Juifs réclament des indemnisations et envisagent même d’employer cette donne, provocante à l’endroit des Etats arabes-, lors des discussions prévues prochainement avec l’Etat de la Palestine.

      En effet, une télévision israélienne a annoncé dans un reportage que l’Etat hébreu a avancé pour la première fois une estimation officielle des biens laissés par des Juifs dans des pays arabes évaluée à 250 milliards de dollars, bien que la même chaîne n’a pas indiqué le montant de ces biens prétendus en Algérie.

      Un membre du parlement israélien (La Knesset) avait estimé, lui, que les biens laissés par les Juifs en Algérie s’élevaient à plus de 2 milliards de dollars, suggérant ainsi d’utiliser la carte des Juifs d’Algérie pour mettre la pression sur le gouvernement algérien afin de se montrer moins hostile vis-à-vis d’Israël et de cesser ses aides accordées aux résistants palestiniens. (...)

  • The roundabout revolutions

    The history of these banal, utilitarian instruments of traffic management has become entangled with that of political uprising, #Eyal_Weizman argues in his latest book

    This project started with a photograph. It was one of the most arresting images depicting the May 1980 #Gwangju uprising, recognised now as the first step in the eventual overthrow of the military dictatorship in South Korea. The photograph (above) depicts a large crowd of people occupying a roundabout in the city center. Atop a disused fountain in the middle of the roundabout a few protestors have unfurled a South Korean flag. The roundabout organised the protest in concentric circles, a geometric order that exposed the crowd to itself, helping a political collective in becoming.

    It had an uncanny resonance with events that had just unfolded: in the previous year a series of popular uprisings spread through Tunisia, Egypt, Bahrain, #Oman, Yemen, Libya, and Syria. These events shared with Gwangju not only the historical circumstances – they too were popular protests against military dictatorships – but, remarkably, an urban-architectural setting: many of them similarly erupted on roundabouts in downtown areas. The history of these roundabouts is entangled with the revolutions that rose from them.

    The photograph of the roundabout—now the symbol of the “liberated republic” – was taken by #Na_Kyung-taek from the roof of the occupied Provincial Hall, looking toward Geumnam-ro, only a few hours before the fall of the “#Gwangju_Republic”. In the early morning hours of the following day, the Gwangju uprising was overwhelmed by military force employing tanks and other armed vehicles. The last stand took place at the roundabout.

    The scene immediately resonates with the well-known photographs of people gathering in #Tahrir_Square in early 2011. Taken from different high-rise buildings around the square, a distinct feature in these images is the traffic circle visible by the way it organises bodies and objects in space. These images became the symbol of the revolution that led to the overthrow of President Hosni Mubarak in February 2011 – an event described by urban historian Nezar AlSayyad as “Cairo’s roundabout revolution”. But the Gwangju photograph also connects to images of other roundabouts that erupted in dissent in fast succession throughout the Middle East. Before Tahrir, as Jonathan Liu noted in his essay Roundabouts and Revolutions, it was the main roundabout in the capital of Tunisia – subsequently renamed Place du 14 Janvier 2011 after the date on which President Zine el-Abidine Ben Ali was forced to flee the country. Thousands of protesters gathered at the roundabout in Tunis and filled the city’s main boulevard.

    A main roundabout in Bahrain’s capital Manama erupted in protests shortly after the overthrow of Mubarak in Egypt. Its central traffic island became the site of popular protests against the government and the first decisive act of military repression: the protests were violently broken up and the roundabout itself destroyed and replaced with a traffic intersection. In solidarity with the Tahrir protests, the roundabouts in the small al-Manara Square in Ramallah and the immense Azadi Square in Tehran also filled with protesters. These events, too, were violently suppressed.

    The roundabouts in Tehran and Ramallah had also been the scenes of previous revolts. In 2009 the Azadi roundabout in Iran’s capital was the site of the main protests of the Green Movement contesting President Mahmoud Ahmadinejad’s reelection. Hamid Dabashi, a literature professor at Columbia University and one of the most outspoken public intellectuals on these revolutions, claims that the Green Movement was inspirational for the subsequent revolutionary wave in the Arab world. In Palestine, revolt was a permanent consequence of life under occupation, and the al-Manara roundabout was a frequent site of clashes between Palestinian youth and the Israeli military. The sequence of roundabout revolutions evolved as acts of imitation, each building on its predecessor, each helping propel the next.

    Roundabouts were of course not only exhilarating sites of protest and experiments in popular democracy, but moreover they were places where people gathered and risked their life. The Gwangju uprising is, thus, the first of the roundabout revolutions. Liu wrote: “In all these cases, the symbolism is almost jokingly obvious: what better place to stage a revolution, after all, then one built for turning around?” What better way to show solidarity across national borders than to stage protests in analogous places?

    Why roundabouts? After all, they are banal, utilitarian instruments of traffic management, certainly not prone to induce revolutionary feeling. Other kinds of sites – squares, boulevards, favelas, refugee camps – have served throughout history as the setting for political protest and revolt. Each alignment of a roundabout and a revolution has a specific context and diverse causes, but the curious repetition of this phenomenon might give rise to several speculations. Urban roundabouts are the intersection points of large axes, which also puts them at the start or end of processions.

    Occupying a roundabout demonstrates the power of tactical acupuncture: it blocks off all routes going in and out. Congestion moves outward like a wave, flowing down avenues and streets through large parts of the city. By pressuring a single pivotal point within a networked infrastructure, an entire city can be put under siege (a contemporary contradistinction to the medieval technique of surrounding the entire perimeter of a city wall). Unlike public squares, which are designed as sites for people to gather (therefore not interrupting the flow of vehicular traffic) and are usually monitored and policed, roundabout islands are designed to keep people away. The continuous flow of traffic around them creates a wall of speeding vehicles that prohibits access. While providing open spaces (in some cities the only available open spaces) these islands are meant to be seen but not used.

    Another possible explanation is their symbolic power: they often contain monuments that represent the existing regime. The roundabouts of recent revolutions had emblematic names – Place du 7 Novembre 1987, the date the previous regime took power in Tunisia; “Liberty” (Azadi), referring to the 1979 Iranian Revolution; or “Liberation” (Tahrir), referring to the 1952 revolutions in Egypt. Roundabout islands often had statues, both figurative and abstract, representing the symbolic order of regimes. Leaders might have wished to believe that circular movement around their monuments was akin to a form of worship or consent. While roundabouts exercise a centripetal force, pulling protestors into the city center, the police seek to generate movement in the opposite direction, out and away from the center, and to break a collective into controllable individuals that can be handled and dispersed.

    The most common of all centrifugal forces of urban disorganisation during protests is tear gas, a formless cloud that drifts through space to disperse crowds. From Gwangju to Cairo, Manama to Ramallah, hundreds of tear-gas canisters were used largely exceeding permitted levels in an attempt to evict protesters from public spaces. The bodily sensation of the gas forms part of the affective dimension of the roundabout revolution. When tear gas is inhaled, the pain is abrupt, sharp, and isolating. The eyes shut involuntary, generating a sense of disorientation and disempowerment.

    Protestors have found ways to mitigate the toxic effects of this weapon. Online advice is shared between activists from Palestine through Cairo to Ferguson. The best protection is offered by proper gas masks. Improvised masks made of mineral water bottles cut in half and equipped with a filter of wet towels also work, according to online manuals. Some activists wear swim goggles and place wet bandanas or kaffiyehs over their mouths. To mitigate some of the adverse effects, these improvised filters can be soaked in water, lemon juice, vinegar, toothpaste, or wrapped around an onion. When nothing else is at hand, breathe the air from inside your shirt and run upwind onto higher ground. When you have a chance, blow your nose, rinse your mouth, cough, and spit.


    https://www.iconeye.com/opinion/comment/item/12093-the-roundabout-revolutions
    #révolution #résistance #giratoire #carrefour #rond-point #routes #infrastructure_routière #soulèvement_politique #Corée_du_Sud #printemps_arabe #Egypte #Tunisie #Bahreïni #Yémen #Libye #Syrie #Tahrir

    Du coup : #gilets_jaunes ?

    @albertocampiphoto & @philippe_de_jonckheere

    This project started with a photograph. It was one of the most arresting images depicting the May 1980 #Gwangju uprising, recognised now as the first step in the eventual overthrow of the military dictatorship in South Korea. The photograph (above) depicts a large crowd of people occupying a roundabout in the city center. Atop a disused fountain in the middle of the roundabout a few protestors have unfurled a South Korean flag. The roundabout organised the protest in concentric circles, a geometric order that exposed the crowd to itself, helping a political collective in becoming.

    –-> le pouvoir d’une #photographie...

    signalé par @isskein

    ping @reka

  • https://aeon.co/ideas/reach-out-listen-be-patient-good-arguments-can-stop-extremism

    https://www.youscribe.com/BookReader/Index/3017904/?documentId=3387320

    Non, les arguments aussi bons ne peuvent contraindre et donc convaincre,un vrai extrémiste et de droite et de gauche . À moins , si l’argumentation est ciblée et ficelée ,donc l’argumentation est présentée sous conditions .

    Car l’extrémisme à mon sens est une conviction et non un moyen pour arriver à un objectif quelconque. Quoique ,aujourd’hui , beaucoup de partis politiques, si on prend cette extension politique de l’extrémisme, sont animés par des femmes et des hommes qui prétendent être des extrémistes sans une vraie conviction ; ce qui les intéressent est le pouvoir exécutif . À l’instar de Bruno Megret en France qu’il avait failli à l’alliance du Front national pour frayer son propre chemin à l’Élysée. Le politique qui veut accaparer le système judiciaire et législatif . 20 de prison ferme à Zefzefi ,au Maroc,est une décision purement politique émane d’un extrémisme profond...

    Et puis, bien sûr , il y a de l’extrémisme sociétal qui s’exprime au niveau de la société pour un oui et/ou pour un non, de couleur, de religion, de conviction, d’échelle sociale, d’illettrisme, de culture...à condition , de remarquer que l’extrémisme n’est pas d’un seul sens mais à double sens.

    Par exemple ,au niveau ethnique ,au Maroc , les berbères qui sont une minorité et partagés en 4 factions sont aussi extrémistes l’une à l’encontre de l’autre et tous à l’encontre des arabes , à savoir les soussis qui détestent les arabes et les musulmans qui sont une majorité et au Maroc et tous les arabes des pays arabes ; il s’’agit d’une conviction profonde chez cette ethnie . Les berbères célèbrent leur nouvel an qui date de plus de 950 av.J.-C ; il suffit de voir leurs comportement vis-à-vis des arabes et ceci déclenche un extrémisme berbère qui ne peut être résolu que par une guerre civile et non par une argumentation aussi solide qu’elle peut être.

    Car selon certains observateurs politiques et de la vie sociétale, les soussis sont utilisés par le pouvoir dictatorial en place et dans la police et dans le commerce de grande envergure ...afin que le pouvoir s’éternise au détriment d’un peuple qui souffre quotidiennement et d’où leur conviction de ne pas s’aligner aux différents printemps arabes à l’instar, de ce berbère qui interpellait Hicham le cousin du roi, à Paris, que les berbères ne sont pas intéressés par le printemps arabe au Maroc.

    Qui est une évidence que l’extrémisme est ancré dans les têtes des berbères( sans faire pour autant une extrapolation !!) et de préférer l’esclavagisme d’un pouvoir et de l’aider dans ses fausses manœuvres, à commencer par une politique de bergague(délateurs omniprésents dans la société et influants) et qui ont la même mentalité celle des Souss et des Kabyles d’Algérie...à une différence les berbères d’autrefois qui étaient situaient, au nord de Souss et au sud de Kabylie ,qui étaient des papes de l’Église catholique(3 papes d’origine berbère) et l’extrémisme de ces berbères d’aujourd’hui s’inspirent de cette gloire de ces ancêtres qui avaient un comportement à l’opposé de ceux d’aujourd’hui qui sont plus proches d’une juiverie que d’un état d’esprit musulman.

    Or ,le Maroc a une particularité, est un ensemble des ethnies et des juifs et des athées qui vivent difficilement ensemble car le consensus sociétal ne peut avoir une valeur d’existence si le pouvoir en place et/ou des autres États colonisateurs ne veulent pas de ce consensus . D’où ce genre d’extrémisme mène directement à une guerre civile et tôt ou tard !

    L’extrémisme politique découle donc ,de cet extrémisme sociétal. Quand la société, est dans ce cas de figure ,il y va de soi cela ressemble à une boule de neige et entre temps le citoyen et des deux côtés apprend à durcir sa conviction et aucune écoute de l’autre ou l’apprentissage à comprendre l’autre si ce n’est de trouver les points faibles de l’autre pour le faire souffrir ,en ironisant sur l’autre : et le berbère sur l’arabe et vice-versa, ou encore à développer les arguments des uns et des autres. Non ,tout est sclérosé et bloqué . Tout cela engendre l’extrémisme politique qui devrait donner corps à cet extrémisme sociétal . Je prend pour exemple, le plus souvent, l’Allemagne hitlérienne, où le troisième Reich était prié par tout un peuple de gouverner et de rétablir l’ordre en Allemagne. Hitler comme Goebels, comme Himler,...avaient certes,leur part de responsabilité mais c’étaient juste la cerise sur la crème . Et donc par voie de conséquence l’extrémisme puise sa source d’une histoire riche, d’un comportement de l’État qui manque à ses devoirs , d’une classe politique à côté de la plaque qui représente les intentions suicidaires d’un groupe de pression ou des lobbys qui ont d’autres vecteurs politiques autres que des vecteurs humains et, qui sont des asociaux politiques.

    À remarquer, que l’extrémisme est un sentiment profond qui se développe tout au long de la vie. Dans un certain sens ,l’enfant est extrémiste mais tout au long de la vie affronte(pour se corriger !!) ses arguments de l’extrémisme avec celles de la société et du réel qui est une logique scientifique et d’une vérité clairvoyante .

    Les lois en vigueur ne sont qu’une complémentarité d’autres lois interne à l’humain et que tout être humain charrie depuis son indépendance ,en sus, des effets biologiques(héréditaires ou autres...) dus à l’environnement propre du citoyen.

    L’extrémisme est très développé ,naturellement chez des catégorie de personnes plus que chez d’autres. Or en politique , c’est l’exploitation de ces sentiments profonds des citoyens qui émanent de leur situation et financière et économique... dans ce cas de figure, l’extrémisme peut être contrer car il n’est pas profond , il est du à une carence qui peut être corrigé par le travail, par un salaire convenable fonction de la société de consommation, d’un pouvoir d’achat, d’un mécanisme biologique et il ne peut être corrigé par un métissage de pauvres et de riches ou des argument d’ordre opposé , il faut donc assainir la société car les comportements se diffèrent d’une classe sociale à une autre et les uns ne peuvent suivre les autres d’où l’accentuation de ce sentiment d’extrémisme psychologique avant qu’il soit sociologique voire politique. Et puis l’extrémisme ne serait vaincu par des arguments autres que des arguments concrets qui mettent en lice un côté objectif de la question ; la contre partie, aide énormément à édulcorer un extrémisme de base ,enfantin et delà à vaincre le système interne de la personne qui est une mission impossible car si on peut convaincre quelqu’un de la validité des arguments objectifs ,d’autres et ils sont nombreux sont infiltrables et par voie de conséquence ne répondent pas positivement aux mêmes arguments .

    Donc tout compte fait , il faut essayer par des arguments qui contiennent de l’écoute et d’un plan de participation ,mais il n’est en aucun cas un argument solide . Et donc les arguments changent selon les époques et pour exemple Marine Lepen , en France , qui oriente la pensée des gilets jaunes vers ses objectifs politiques qui ne sont rien d’autres que l’exploitation d’une catégorie des citoyens par d’autres ce que faisait l’extrême gauche à un moment de l’histoire. Il est à noter dans cet exemple que les gilets jaunes réclament un pouvoir d’achat ,du travail, ...et comme Macron ne peut rien ,il devrait donc démissionner et faire appel à des élections anticipées ,que toute la classe politique française n’est pas en mesure de donner une réponse positive d’où la courbe de l’extrémisme,ce genre d’extrémisme explicite, croit vers l’infini qui engendrerait à un moment donné le rejet de l’autre à commencer par les 4 millions d’immigrés marocain et autant d’algériens et d’égyptiens...vers leur pays d’origine et, par relation inverse, les immigrés rejeterraient la responsabilité de leur blocage sur le dos des français de souche et nous y voilà dans une guerre civile et que l’armée serait appelée à rétablir l’ordre avec une sixième constitution comme cela a été fait avec le général de brigade De Gaulle . Un sens ou un non sens ,cela dépendra de la volonté d’un peuple qui ne peut contrôlé ses sentiments internes à commencer par son extrémisme sans fin ,...

    cet exemple est aussi valable dans tous les pays du monde , d’où les gilets jaunes sont en Serbie, Maroc,Égypte,Espagne,Belgique...il s’agit en effet de l’extériorisation d’un sentiment d’extrémisme et ce mouvement constitue en soi une thérapie ,à condition , qu’il existe une issue qui déloquerait toute une société et par voie de conséquence, les voies psychologique du citoyen de son extrémisme béant.

    L’extrémisme est une voie psychologique a double sens dont le système politique délivre les citoyens de ce genre d’extrémisme apparent . Car il y va de soi, tout le monde a une dose d’extrémisme qu’il faut savoir contrôler , ce sentiment existe chez tout être humain et animal depuis l’aube des temps et persisterait encore...

  • Egypte. Quand l’avenir était à portée de la main | Omar Robert Hamilton
    https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/discours-d-omar-robert-hamilton-a-l-ima,2826

    Le texte qui suit est le discours prononcé par l’écrivain anglo-égyptien Omar Robert Hamilton le 24 octobre 2018 à l’Institut du monde arabe (IMA) lors de sa réception du Prix de la littérature arabe 2018 qui lui a été attribué pour La ville gagne toujours (Gallimard, mars 2018), récit d’une révolution égyptienne vécue par toute une génération aujourd’hui muselée. Source : Orient XXI

    • Les espaces coloniaux ont toujours été utilisés comme lieux d’expérimentation de tactiques de contrôle utilisables dans la métropole. Des bombardements aériens en Éthiopie (en 1936) au terrain d’essai du néolibéralisme dans le Chili d’Augusto Pinochet en passant par le marché international en plein essor de la technologie israélienne en matière de surveillance et de drones, les expériences en périphérie ne restent pas à la périphérie.

      L’avenir est conçu, testé et affiné dans les colonies. L’exemple le plus clair est l’agence Internet Cambridge Analytica. Elle a acquis une renommée mondiale avec l’élection de Donald Trump, mais c’est à Trinité-et-Tobago que Cambridge Analytica a développé sa méthode et perfectionné ses arguments de vente.

      (ce que les #gilets_jaunes constatent aussi avec les techniques de #répression_policière)

  • Joseph Kabila : « Il faut regarder Marseille aujourd’hui et il y a dix ans »
    RDC : cent immeubles frappés de péril imminent

    Le Spiegel s’inquiète de la baisse des dons de ses fidèles au magazine
    Falsifications à l’église catholique : deux responsables mis à pied.

    Trois touristes vietnamiens et leur guide en garde à vue pour un simulacre de « décapitation » de Macron
    Egypte : trois « gilets jaunes » tués dans une attaque près des pyramides.

    En Antarctique, la justice annule le permis de construire d’un centre pour sans-abri dans un le 16ème
    Paris, terre de missions d’explorations et d’exploits sportifs depuis trois siècles.

    Malgré le « Shutdown » le championnat italien continue
    Cinq questions malgré la mort d’un supporteur et des cris racistes aux Etats-Unis.

    Au FN, le combat des Guarani-Kaiowa pour sauver ce qu’il est reste de leur terre
    Marine le Pen et la guerre des « ex » : comment l’Amazone poursuit ceux qui la quittent.

    #de_la_dyslexie_créative

    Message de service (@vanderling , @ericw) : je n’arrive à rien avec Tournée des quatre tremplins : la lente agonie du saut à ski français. Il me semble pourtant qu’il devrait y avoir quelque chose non ? Peut-être qu’avec un oeil neuf…

  • Patrimoine scientifique : ces instruments sauvés de l’oubli
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/12/18/patrimoine-scientifique-ces-instruments-sauves-de-l-oubli_5399475_1650684.ht

    La science condamne à l’obsolescence les instruments qui lui permettent de progresser. Cet héritage, souvent menacé, est protégé par des passionnés et des institutions. Petit échantillon de machines oubliées, dont la forme et la fonction nous intriguent aujourd’hui.

    Un déménagement, la livraison d’une nouvelle machine, quoi de plus banal dans la vie d’un laboratoire scientifique ? Mais que faire des anciens instruments que l’on n’utilise plus ? Au mieux, ils moisissent dans quelque sous-sol, au pire ils disparaissent, jetés à la benne. Une pratique qui ne date pas d’hier : certains physiciens se désolent encore de la perte de centaines de magnifiques instruments d’optique en laiton et bois précieux lors du déménagement des laboratoires de la Sorbonne vers la toute nouvelle université de Jussieu dans les années 1960.

    Pourtant, au-delà de leur beauté, ces instruments scientifiques démodés sont de précieux témoins des évolutions des sciences et des techniques. Des amateurs passionnés et quelques institutions tentent de les préserver. Parmi les premiers, Christian Durix est l’organisateur de Bricasciences, un « salon des curiosités et antiquités scientifiques », qui se tient chaque automne à Bures-sur-Yvette (Essonne). On y trouve les objets les plus insolites, comme un appareil d’électrothérapie destiné à soigner le patient en lui envoyant des décharges électriques. « Ce salon a un double but : préserver le patrimoine et inciter aux vocations scientifiques, expose-t-il. Tous ces objets ont une histoire, on sent encore la main de leur inventeur ou de leur fabricant. Ces objets sont une clé d’entrée vers la science. Mais, dans certains cas, on ne comprend déjà plus à quoi ils servaient. » Hélas, la plupart des collectionneurs sont vieillissants, et la relève se fait attendre.

    « Mais que faire des anciens instruments que l’on n’utilise plus ? Au mieux, ils moisissent dans quelque sous-sol, au pire ils disparaissent, jetés à la benne »

    Heureusement, la sauvegarde du patrimoine scientifique ne repose pas uniquement sur la bonne volonté des passionnés. C’est même l’une des missions du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), de « sensibiliser les laboratoires au fait qu’ils possèdent un patrimoine », souligne Cyrille Foasso, responsable des collections d’instruments scientifiques. Une sensibilisation plutôt réussie, puisque des dizaines de particuliers, entreprises et laboratoires contactent chaque année le conservatoire lorsqu’ils pensent détenir un objet scientifique à intérêt patrimonial. Mais seule une minorité de ces objets intégrera les collections. « Nous choisissons les instruments qui racontent l’histoire d’un métier, d’une technique, d’un passé industriel ou d’un fabricant », précise Cyrille Foasso. La beauté n’est pas un critère, mais le caractère unique d’un appareil, si. Tel ce calculateur analogique donné par la société Matra, un ordinateur répandu dans les années 1960, que plus personne ne sait utiliser aujourd’hui. Mais la place manque, et les choix sont cruels : c’est « le Panthéon ou la poubelle ! », résume Cyrille Foasso. D’autant qu’un objet qui entre dans la collection d’un musée peut difficilement être déclassé. Les choix engagent pour longtemps.

    D’autres acteurs comme les universités doivent aujourd’hui prendre le relais et sauvegarder leur passé scientifique et technologique. C’est ce qu’a fait l’Ecole polytechnique, qui a inauguré, en mai dernier, Mus’X, un musée retraçant plus de deux cents ans de recherche et d’enseignement. Près de 1 000 mètres carrés abritent une exposition temporaire chaque année (aujourd’hui consacrée au mathématicien Gaspard Monge) et une exposition permanente. Les appareils d’optique ou de magnétisme y côtoient les uniformes de polytechniciens et les lettres de scientifiques en Egypte avec Napoléon. Bien sûr, un tel musée a un coût : 2,2 millions d’euros, financé en grande partie par un appel au mécénat auprès d’anciens polytechniciens.

    Même avec peu de financements, il arrive que le patrimoine scientifique soit sauvé grâce à quelques passionnés. A l’université de Rennes, deux enseignants-chercheurs en physique, Dominique Bernard et Jean-Paul Taché, ont patiemment récupéré, rénové et inventorié les instruments oubliés dans les caves ou jetés. Un millier d’objets, essentiellement de la seconde moitié du XIXe siècle, ont ainsi été sauvegardés, et parfois remis en état de fonctionnement. Les plus beaux viennent de faire l’objet d’un livre, Un trésor scientifique redécouvert (éd. Rennes en science, 255 pages, 23 euros, sur commande), de Dominique Bernard. Mais cette collection, conservée dans une galerie au sous-sol d’un bâtiment de l’université, n’est accessible qu’à quelques occasions, faute de lieu public et de personnel pour l’exposer. Car mettre à l’abri ne suffit pas. « Il faut faire vivre ces objets, créer des animations qui racontent leur histoire », estime Christian Durix. La science progresse chaque jour, mais ne doit pas en oublier son passé.

    La sphère céleste

    Richement ouvragée, cette sphère céleste, dite sphère de Bürgi, a été construite par l’horloger et fabricant d’instruments scientifiques suisse Jost Bürgi en 1580. Il était également ­mathématicien et l’astronome officiel du comte Guillaume IV de Hesse-Cassel, avant de se mettre au service de l’empereur Rodolphe II à Prague, où il travailla avec Kepler. Cette sphère, chef-d’œuvre de l’orfèvrerie de style Renaissance allemande, ­illustre la vision de l’époque de l’Univers, héritée des Grecs : la Terre est située au centre et entourée par les constellations. L’ensemble reproduit les principaux mouvements célestes tels qu’on les voit depuis la Terre. La sphère est mobile, elle effectue un tour complet en une journée. C’est avant tout une ­horloge qui donne l’heure, les ­minutes, sonne les quarts d’heure. Elle comporte un ­calendrier perpétuel qui précise même les années bissextiles.

    L’électroscope de Curie

    Cet instrument porte un nom ô combien prestigieux : « Electroscope de M. P Curie/Sté Centrale Matériel Scientifique/44 rue des Ecoles, Paris » indique l’inscription gravée à l’intérieur. Il s’agit d’un électroscope, un appareil ­inventé par l’abbé Nollet en 1750, destiné à mesurer la charge électrique d’objets. Son principe : deux feuilles métalliques très fines – souvent de l’or – sont ­suspendues à une électrode. Lorsque ces feuilles se chargent électriquement, elles se repoussent. Mesurer leur séparation permet d’en déduire la charge. Pierre ­Curie a adapté cet instrument pour déterminer le taux de radioactivité d’une substance. En effet, les rayonnements ­radioactifs ionisent les gaz de l’air, les rendant conducteurs. En présence d’un objet radioactif disposé sur un plateau ajouté à l’électroscope, les feuilles métalliques perdent leurs charges électriques, d’autant plus vite que l’air est très ionisé (donc d’autant plus vite que l’objet est radioactif). Il suffit de mesurer la vitesse à laquelle les feuilles métalliques se rapprochent, à l’aide d’une lunette microscopique et d’un chronomètre, pour ­connaître la radioactivité. C’est l’ancêtre des ­compteurs Geiger !

    Le gyroscope de Foucault

    On connaît le pendule de Foucault, dont un des exemplaires est présenté au Panthéon, et qui permet de visualiser la rotation de la Terre. Mais ce n’est pas le seul dispositif imaginé par Léon Foucault (1819-1868). Ce ­gyroscope sert lui aussi, comme le pendule, à montrer que la Terre tourne sur elle-même. Son principe : c’est une toupie, dont la roue tourne très vite (de 150 à 200 tours par minute), créant un effet étonnant : la toupie reste dans sa position, même instable, comme si elle n’était plus soumise à son poids. Cet effet est dû à la conservation du moment angulaire, une loi fondamentale de la physique. Mais, en fait, le gyroscope n’est pas tout à fait immobile dans notre référentiel Terre : la Terre tourne, mais notre gyroscope est ­immobile par rapport aux étoiles fixes, et on observe donc un léger mouvement de rotation du gyroscope à condition de mesurer suffisamment longtemps (une dizaine de minutes suffisent). Ce ­gyroscope a été fabriqué par la maison Gustave Froment, fondée en 1844. Aujourd’hui, de nombreux smartphones sont équipés de gyroscopes, très utiles pour les jeux.

    Le diapason de Koenig

    Seriez-vous capable d’entendre les sons émis par ce diapason géant de 1,30 mètre de hauteur ? Tout dépend de votre âge. En effet, ce diapason crée des sons à des fréquences variables entre 16 et 32 hertz, à la limite de l’audition humaine des sons graves. Or, si les jeunes entendent généralement à partir de 20 hertz (et jusqu’à 20 000 hertz dans les aigus), cette capacité diminue avec l’âge. Ce diapason a été construit par Rudolf ­Koenig, un physicien allemand spécialisé en acoustique (1832-1901), qui a notamment été l’élève du célèbre luthier français Jean- Baptiste Vuillaume. Ce diapason a la particularité d’être réglable : à l’aide de poids que l’on déplace sur ses branches, on modifie la fréquence de vibration. Plus les masses sont hautes, plus les branches vibrent lentement, et plus le son est grave. Rudolf Koenig a construit d’autres instruments acoustiques, comme des résonateurs de Helmoltz, permettant de dire si une fréquence est présente dans un son (elle fait alors résonner ces résonateurs, qui sont des sortes de sphères en laiton d’une fréquence propre bien précise). Il a également inventé un étonnant « analyseur harmonique à flamme », où les vibrations sonores renforcées par les résonateurs de Hermoltz mettent de l’air en mouvement, ce qui agite une flamme. On peut ainsi réellement visualiser les différents sons selon leur fréquence !

    Les bâtonnets de Neper

    Bâtonnets de Neper, bâton de Napier, ­réglette de Neper… cette invention possède de multiples appellations, à l’instar de son concepteur, le mathématicien et physicien écossais John Napier (1550-1617), connu sous le nom de Jean Neper en français. Ces bâtonnets servent à effectuer facilement des multiplications, des divisions, des ­calculs de puissances et même de racines carrées. C’est l’année de sa mort, en 1617, que John Napier publie un ouvrage intitulé Rabdologie, dans lequel il explique comment calculer à l’aide de ces bâtonnets. Ceux-ci sont gravés de nombres et disposés sur un plateau. En haut du bâtonnet est ­indiqué le nombre principal et, en dessous, tous les nombres de sa table de multiplication. Ainsi, le bâtonnet 8 comporte les nombres 16, 24, 32, etc. Pour une multiplication par un nombre à un chiffre, la lecture ­s’effectue directement, mais il faut faire quelques additions en plus pour les multiplications plus complexes. Ce système de calcul sera peaufiné au XIXe siècle, grâce à l’introduction de bâtonnets inclinés, ­facilitant la lecture. Ces bâtonnets de Neper font partie de la grande famille des abaques, les instruments mécaniques facilitant le calcul, dont le plus connu est le boulier. Même si les abaques sont ­toujours utilisés, ils ont été détrônés par les moyens automatiques de calcul, nés avec la Pascaline, la machine à calculer de Blaise Pascal, en 1646.

    Le goniomètre à cercle divisé

    Cet appareil, comme tous les goniomètres, sert à mesurer les angles. Il a été construit par les frères Emile (1834-1895) et Léon Brünner (1840-1894), fabricants parisiens d’instruments astronomiques et de cartographie. Il permet de mesurer très précisément les angles des cristaux, et la manière dont ils dévient ou réfléchissent la lumière. On peut en déduire de nombreuses propriétés, comme la longueur d’onde d’une lumière, l’indice de diffraction d’un cristal (sa capacité à dévier la lumière) ou l’épaisseur d’une lamelle de cristal. Il est composé d’un collimateur qui permet d’obtenir un faisceau de rayons de lumière parallèles, d’une ­lunette de visée et d’une plate-forme sur laquelle on place le cristal. Ces trois dispositifs tournent autour d’un même axe vertical. Un cercle muni de graduations (d’où le nom de goniomètre à cercle divisé) et deux oculaires permettent d’observer précisément ces graduations. On atteignait ainsi une grande précision : il était possible de mesurer des angles de 2 secondes d’arc (2/3600 degrés) avec une précision de 0,2 seconde d’arc.

    La machine à calculer universelle

    Cette machine à calculer universelle est un prototype développé par Louis Couffignal, mathématicien français (1902-1966). Mais sa production industrielle ne verra jamais le jour. Pourtant, Couffignal est un de ceux qui défendent le système binaire, aujourd’hui utilisé dans tous les ordinateurs, au détriment du système décimal. A la tête du Laboratoire de calcul mécanique de l’Institut Blaise-Pascal du CNRS à Paris, il reçoit pour mission de réaliser une « machine universelle », c’est-à-dire le premier ­ordinateur français. Cette maquette expérimentale réalisée entre 1947 et 1952 se heurte à plusieurs difficultés, notamment celle de l’approvisionnement en composants suffisamment fiables, et le manque de chercheurs formés. Mais surtout, Louis Couffignal confie la réalisation du calculateur à la société Logabax, qui connaît à ce moment de grandes difficultés financières et renonce à cette fabrication. Aucun constructeur ne souhaite prendre le relais, et le projet est définitivement abandonné en 1953. Le CNRS se cantonne dès lors aux mathématiques appliquées pour le calcul électronique, et ne s’occupe plus de construction de machines.

    L’œuf électrique

    L’œuf électrique permet de reproduire des aurores boréales en laboratoire. Conçu en 1862 par le savant genevois Auguste de La Rive ­(1801-1873), il est généralement constitué d’une sphère de verre munie d’un ­robinet permettant de faire le vide. Celui-ci, construit avant 1864 par le Suisse Eugen Schwerd, comporte deux sphères. A l’intérieur de chaque œuf figure une tige en fer doux, reliée à une bobine d’induction qui produit des décharges électriques lumineuses. Auguste de La Rive observe que, si l’on aimante la tige de fer, les décharges forment un anneau ­coloré semblable à une aurore boréale, qui se déplace dans un sens ou dans l’autre selon la direction du courant dans la tige de fer. Tous les ­travaux sur œufs électriques, débutés par l’Anglais Francis Hauksbee (1666-1713), puis l’abbé Nollet (1700-1770) en France et ­l’Anglais ­Humphry Davy ­(1778-1829), ont permis l’émergence, quelques décennies plus tard, de nos ampoules électriques.

  • USA trekker seg ut, Russland rykker inn – NRK Urix – Utenriksnyheter og -dokumentarer

    https://www.nrk.no/urix/usa-trekker-seg-ut_-russland-rykker-inn-1.14342752

    Alors que les États-unis semblent réduire peu à peu leur présence en Afrique, la Russie a signé des accords de coopération militaire avec au moins la moitié des pays africains.

    USA trekker seg ut, Russland rykker inn

    Afrika består av 54 selvstendige stater. Russland har i løpet av de fire siste årene inngått et militært samarbeid med over halvparten av dem.
    Russiske og egyptiske spesialstyrker under en øvelse i Egypt i august 2018.

    Det handler om å lære moderne krigføring. Hvordan nedkjempe og utslette militsgrupper som ikke følger vanlige regler som gjelder for krigføring ?

    I tillegg trekker supermakten USA seg ut av Afrika. Mange av landene på det afrikanske kontinentet ser seg om etter en ny samarbeidspartner og militær støttespiller.

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    U.S. Prepares to Reduce Troops and Shed Missions in Africa - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/08/01/world/africa/us-withdraw-troops-africa.html

    STUTTGART, Germany — Hundreds of American troops in Africa would be reassigned and the number of Special Operations missions on the continent would be wound down under plans submitted by a top military commander, a response to the Trump administration’s strategy to increasingly focus on threats from China and Russia.

    Defense Department officials said they expected most of the troop cuts and scaled-back missions to come from Central and West Africa, where Special Operations missions have focused on training African militaries to combat the growing threat from extremist Islamist militant groups.

    The plan by Gen. Thomas D. Waldhauser, the leader of United States Africa Command, follows an ambush in Niger last fall that killed four American soldiers and an attack in southwestern Somalia that killed another in June.

    In an interview with The New York Times, General Waldhauser said his plan would help streamline the military’s ability to combat threats around the world — but not retreat from Africa.

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    Russia to increase military presence in Central African Republic | Central African Republic News | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/2018/11/russia-increase-military-presence-central-african-republic-18111909031651
    /mritems/images/2018/11/19/665003303001_5968862195001_5968848897001-th.jpg

    Russia to increase military presence in Central African Republic

    With an arms embargo in place on the Central African Republic, Russia is ready to send military trainers to the country.

    #afrique #russie #états-unis #armement #présence_militaire

  • Saudi Arabia Declares War on America’s Muslim Congresswomen – Foreign Policy
    https://foreignpolicy.com/2018/12/11/saudi-arabia-declares-war-on-americas-muslim-congresswomen

    The rise of politicians like El-Sayed, Omar, and Tlaib also undermines a core argument advanced by dictators in the Middle East: that their people are not ready for democracy. “People would not have access to power in their countries but they would if they leave; this destroys the argument by Sisi or bin Salman,” El-Sayed said, referring to Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi and Saudi Arabian Crown Prince Mohammed bin Salman. “What’s ironic is there is no way I would aspire to be in leadership in Egypt, the place of my fathers.”

    American allies in the region also fear that the Democratic Party’s new Arab leaders will advocate for political change in their countries. Having spent millions of dollars for public relations campaigns in Western capitals, the Persian Gulf countries feel threatened by any policymakers with an independent interest in and knowledge of the region. They have thus framed these officials’ principled objections to regional violations of human rights and democratic norms as matters of personal bias. One commentator, who is known to echo government talking points and is frequently retweeted by government officials, recently spread the rumor that Omar is a descendent of a “Houthi Yemeni” to undermine her attacks on the Saudi-led war on Yemen.

    The most common attack online by the Saudi-led bloc on the Muslim-American Democrats has been to label them as members of the Muslim Brotherhood, or more generally as ikhwanji, an extremist catch-all term. These attacks started long before this year’s elections. In 2014, the UAE even announced a terror list that included the Council on American-Islamic Relations (CAIR) for its alleged links to the Muslim Brotherhood.

    The attacks attempting to tie Omar and Tlaib to the Muslim Brotherhood started in earnest after CAIR publicly welcomed their election to Congress. One UAE-based academic, Najat al-Saeed, criticized Arabic media for celebrating the two Muslim women’s victories at the midterms, and pointed to CAIR’s support for them as evidence of their ties to the Brotherhood.

  • Is Saudi Arabia repaying Trump for Khashoggi by attacking Linda Sarsour?

    A Saudi-owned website considered close to the royal family claimed that Sarsour, Ilhan Omar and Rashida Tlaib are agents of Qatar and the Muslim Brotherhood who declared a ’jihad’ on Trump

    Allison Kaplan Sommer
    Dec 10, 2018

    https://www.haaretz.com/us-news/.premium-how-saudi-arabia-is-repaying-trump-for-his-support-on-khashoggi-1.

    There is nothing earth-shattering about seeing Women’s March leader and Arab-American activist Linda Sarsour criticized as a dangerous Islamist by the conservative right and pro-Israel advocates in the United States. But the latest attack on the activist comes from a new and somewhat surprising source: Saudi Arabia.
    Al Arabiya, a Saudi-owned, pan-Arab news channel closely linked to the country’s royal family and widely viewed as reflecting Saudi foreign policy, published an article Sunday strongly suggesting that Sarsour and two incoming Muslim congresswomen are puppets planted by the Muslim Brotherhood and Qatar to undermine the Trump administration.
    The feature, which profiles Sarsour, seems to cast her as the latest proxy figure in the kingdom’s bitter dispute with Qatar, and its bid to strengthen ties and curry favor with the White House.
    It also focused on two Democratic politicians whom Sarsour actively campaigned for in the 2018 midterms: Minnesota’s Ilhan Omar and Michigan’s Rashida Tlaib, who are set to be the first-ever Muslim congresswomen when the House reconvenes in January.

    The Al Arabiya story on Linda Sarsour’s links to the Muslim Brotherhood, December 9, 2018.Screengrab
    Headlined “Details of calls to attack Trump by US ‘Muslim Sisters’ allied to Brotherhood,” the article is light on actual details but heavy on insinuation.
    Activists like Sarsour, and politicians like Tlaib and Omar, the Saudi publication wrote, are “mujahideen” (a term used to describe those involved in jihad) – fighting against “tyrants and opponents of Trump’s foreign policies.”

    The story says the policies they are fighting include “the siege of Iran, the fight against political Islam groups, and [Trump’s] choice of Saudi Arabia under the leadership of King Salman bin Abdulaziz and Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman as a strategic ally.”
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    Tlaib and Omar, Al Arabiya asserts, are agents designed to “restore” control of political Islamist movements on the U.S. government by attacking Trump. The article says this effort is being directed by Sarsour – who, it writes, is purportedly funded and controlled by the Muslim Brotherhood - a claim it fails to provide any clear basis for.
    Tamara Cofman Wittes, a senior fellow in the Center for Middle East Policy at the Brookings Institution, Washington, says it should come as little surprise to those familiar with the region that “a state-owned Arabic news outlet would publish conspiracy theories about people whose views don’t accord with those of the government that funds it.”
    Al Arabiya, based in Dubai, but Saudi-owned, was founded in 2002 as a counter to Qatar’s popular Al Jazeera TV station – which frequently runs material sharply critical of the Saudis – as well as other Arabic media outlets critical of Saudi influence and supportive of political Islam.
    The article comes as rivalry between Saudi Arabia and Qatar has heated up in recent times, with Qatar’s emir skipping this weekend’s Gulf Cooperation Council summit hosted by Saudi Arabia, which has led a diplomatic war on its neighbor for the past 18 months.
    Saudi Arabia, the United Arab Emirates, Bahrain and non-GCC member Egypt cut diplomatic and economic ties with Qatar in June 2017, charging that the country supports terrorism. Qatar denies the charges and says the Saudi boycott aims to curtail its sovereignty. Last week, the Gulf nation announced it was withdrawing from the OPEC oil cartel.
    Islamists vs Islamists
    “Democrats’ battle against the Republican control of the U.S. Congress led to an alliance with political Islamist movements in order to restore their control on government, pushing Muslim candidates and women activists of immigrant minorities onto the electoral scene,” the report states.
    The “common ground” between Omar and Tlaib, the article adds, is to battle Trump’s foreign policy “starting from the sanctions on Iran to the isolation of the Muslim Brotherhood and all movements of political Islam. Those sponsoring and supporting the two Muslim women to reach the U.S. Congress adopted a tactic to infiltrate through their immigrant and black minority communities in general, and women’s groups in particular.
    The article ties Sarsour to Qatar and the Muslim Brotherhood through multiple associations with the Arab American Association of New York, which “was created by Palestinian Ahmed Jaber, a member of the Qatar International Foundation responsible for funding the association,” and also her attendance at an annual meeting of the International Network of Muslim Brotherhood in North America and Canada in 2016.
    The article compares Sarsour’s rhetoric to that “used by Muslim Brotherhood teachings and in the views of Sayyid Qutb, a scholar and co-founder of Egypt’s Muslim Brotherhood, as well as from Abul A’la Maududi’s books ‘Islam and Ignorance’ and ‘Fundamentals of Islam.’
    “From all that is mentioned, we can touch the influence of Muslim Brotherhood in shaping the thoughts of American activist Linda Sarsour and consequently her declaring her ‘jihad’ against U.S. President Donald Trump, in addition to her call for the application of ‘Sharia,’ the rule of Islam in the United States of America,” the piece asserts.
    No one knows for sure whether Al Arabiya received direct orders from the Saudi government to attack Sarsour, Tlaib, Omar and other politically active Muslim women on the American left.
    Those familiar with Middle East media say conspiracy-minded attacks against figures in American politics aren’t particularly unusual in Arabic,
    but what is unique about this article is the fact it appeared in English on the network’s website.
    It seems to be a highly creative attempt to somehow repay the Trump White House as it deals with the fallout from the Jamal Khashoggi assassination. As Trump continues to take heat for staying close to the Saudis, they, in turn, are demonstrating their loyalty with their willingness to vilify people who were President Barack Obama’s supporters and are now Trump’s political enemies – even if they wear a hijab.

    Allison Kaplan Sommer
    Haaretz Correspondent

  • Irak. Les “gilets jaunes” sont mobilisés à Bassorah depuis 2015 | Courrier international
    https://www.courrierinternational.com/article/irak-les-gilets-jaunes-sont-mobilises-bassorah-depuis-2015

    Des manifestants se mobilisent à nouveau à Bassorah, ville pétrolière, mais pauvre, du Sud irakien. Ils portent des gilets jaunes, “comme à Paris”, souligne la presse locale. Mais ils revendiquent l’antériorité quant à l’utilisation de ce symbole.

  • Atheists in Egypt ‘don’t exist’ but are still considered a ‘threat’ | MadaMasr

    https://madamirrorreloaded.appspot.com/www.madamasr.com/en/2018/12/11/opinion/u/atheists-in-egypt-dont-exist-but-are-still-considered-a-

    Toward the end of 2009, an Egyptian blogger announced the imminent publication of his book, A Muslim Atheist. The title is reflective of a concept he believes in, based on his experiences: he isn’t Muslim currently; he used to be, but then he became an atheist. However, after a while, he found himself not entirely sure about the non-existence of God; thus, he was no longer fully an atheist. He is pragmatic, and such pragmatism has led him to live life as he wishes, as if God doesn’t exist, but without completely excluding the possibility that he might. But for Egyptian society, he will always be Muslim. To declare himself an atheist within his social circles would bring about consequences he could not bear; he would be unable to marry a Muslim or a Christian, and would likely forfeit his inheritance.

    The issuing of legal documents like marriage certificates and death certificates, as well as things like child custody and inheritance, are all determined based on Egypt’s personal status laws, which are faith based and subject to religious dictates from Al-Azhar and recognised churches. Therefore, anyone who is not officially affiliated with one of the three Abrahamic religions is likely to experience difficulties regarding such matters.

    I met Ahmed Montaser (the Muslim atheist blogger) in late 2009 in Tanta. This small town is not far from the city of Damanhour, where Abdel Karim Nabil (writing under the blogger name Karim Amer) — a student at Al-Azhar University, who is known as the “Azhari atheist” — is from. Nabil perhaps wasn’t as pragmatic as Montaser, and the distribution of his writing among fellow students landed him in prison from 2007 until 2010, on charges of insulting Islam and the president of the republic. Montaser and Nabil were among only a few who wrote under their real names and cases such as Nabil’s have since encouraged other atheists to be even more cautious, with many using pseudonyms to avoid meeting the same fate.

  • Le gilet jaune interdit de vente en Égypte
    Valérie Cantié, France Inter, le 11 décembre 2018
    https://www.franceinter.fr/monde/le-gilet-jaune-interdit-de-vente-en-egypte

    Les autorités égyptiennes restreignent la vente de gilets jaunes par peur d’une envie de l’opposition de copier les « gilets jaunes » français.

    El-Sissi a récemment accusé la révolution de 2011 d’avoir entraîné son pays dans une crise à la fois économique et politique. Les manifestations sont sensées être interdites en Égypte et El-Sissi rappelle souvent que la dureté est nécessaire à la stabilité du pays. Depuis son arrivée au pouvoir, il n’y a pas eu de grande manifestation dans le pays malgré la crise.

    C’est cohérent avec cette autre « information » : Les frères musulmans seraient derrière les gilets jaunes, d’après une consultante Cnews
    https://seenthis.net/messages/741925

    https://www.youtube.com/watch?v=YxNvKR14zss

    #Gilets_Jaunes #France #Egypte

  • Des véhicules blindés et des munitions fournis par la #France sont au cœur de la répression sanglante des manifestations en 2013 en #Egypte

    Nous avons des preuves - Amnesty International France

    https://www.amnesty.fr/controle-des-armes/actualites/nous-avons-des-preuves

    Des véhicules blindés et des munitions fournis par la France sont au cœur de la répression sanglante des manifestations en 2013. Retour sur une enquête de longue haleine dans ce nouvel épisode d’ « Eclairage ».

    #armement

  • Accelerated remittances growth to low- and middle-income countries in 2018

    Remittances to low- and middle-income countries grew rapidly and are projected to reach a new record in 2018, says the latest edition of the World Bank’s Migration and Development Brief, released today.

    The Bank estimates that officially recorded remittances to developing countries will increase by 10.8 percent to reach $528 billion in 2018. This new record level follows robust growth of 7.8 percent in 2017. Global remittances, which include flows to high-income countries, are projected to grow by 10.3 percent to $689 billion.

    Remittance flows rose in all regions, most notably in Europe and Central Asia (20 percent) and South Asia (13.5 percent), followed by Sub-Saharan Africa (9.8 percent), Latin America and the Caribbean (9.3 percent), the Middle East and North Africa (9.1 percent), and East Asia and the Pacific (6.6 percent). Growth was driven by a stronger economy and employment situation in the United States and a rebound in outward flows from Gulf Cooperation Council (GCC) countries and the Russian Federation.

    Among major remittance recipients, India retains its top spot, with remittances expected to total $80 billion this year, followed by China ($67 billion), Mexico and the Philippines ($34 billion each), and Egypt ($26 billion).

    As global growth is projected to moderate, future remittances to low- and middle-income countries are expected to grow moderately by 4 percent to reach $549 billion in 2019. Global remittances are expected to grow 3.7 percent to $715 billion in 2019.

    The Brief notes that the global average cost of sending $200 remains high at 6.9 percent in the third quarter of 2018. Reducing remittance costs to 3 percent by 2030 is a global target under #Sustainable_Development_Goals (SDG) 10.7. Increasing the volume of remittances is also a global goal under the proposals for raising financing for the SDGs.

    https://www.worldbank.org/en/news/press-release/2018/12/08/accelerated-remittances-growth-to-low-and-middle-income-countries-in-2018

    #remittances #migrations #statistiques #chiffres #2018 #coût #SDGs

    • #Rapport : Migration and Remittances

      This Migration and Development Brief reports global trends in migration and remittance flows. It highlights developments connected to migration-related Sustainable Development Goal (SDG) indicators for which the World Bank is a custodian: increasing the volume of remittances as a percentage of gross domestic product (GDP) (SDG indicator 17.3.2), reducing remittance costs (SDG indicator 10.c.1), and reducing recruitment costs for migrant workers (SDG indicator 10.7.1). This Brief also presents recent developments on the Global Compact on Migration (GCM) and proposes an implementation and review mechanism.


      https://www.knomad.org/publication/migration-and-development-brief-30

      Pour télécharger le rapport :
      https://www.knomad.org/sites/default/files/2018-12/Migration%20and%20Development%20Brief%2030%20advance%20copy.pdf

    • International Remittances Headline ACP-EU-IOM Discussions in #Ghana

      In Sub-Saharan Africa, the flow of remittances is on the rise, but the cost to transfer these funds is far higher than the global average, making the region the most expensive place in the world to send money.

      The International Organization for Migration (IOM) and partners focused on improving the use of migrant remittances, particularly in Sub-Saharan Africa at a three-day regional thematic meeting starting today (19/02) in Accra, Ghana.

      International remittances have been taking on increasing weight in the global policy agenda in recent years according to Jeffrey Labovitz, IOM Regional Director for East and Horn of Africa, who is speaking at the event.

      “This in part reflects the growing understanding that improving and harnessing the flow of remittances can have a substantial impact on development,” he said.

      Remittances to Sub-Saharan Africa grew from USD 34 billion in 2016 to USD 38 billion in 2017, an increase of over 11 per cent. Despite this increase – a trend which is expected to continue through 2019 – Sub-Saharan Africa remains the most expensive place in the world to send money with an average cost of 9.4 per cent of the transfer amount, a figure that was 29 per cent above the world average in 2017. This is far short of the Sustainable Development Goals (SDG) target 10.C.3 to reduce the transaction costs of migrant remittances to less than 3 per cent by 2030.

      “Almost 75 per cent of remittances are spent on consumption which greatly benefit the receiving households and communities,” said Claudia Natali, Regional Specialist on Labour Mobility and Development at the IOM Regional Office for West and Central Africa.

      “But more could be done to maximize the remaining 25 per cent. Fostering financial inclusion and promoting initiatives that help people manage the funds can go a long way to harness development impacts of remittances,” she added.

      The meeting, which runs through Thursday (21/02), is providing a platform for communication, exchange and learning for 80 participants involved in IOM’s “ACP-EU Migration Action", including migration experts and representatives from African, Caribbean and Pacific (ACP) governments, regional organizations, the European Union (EU), UN agencies and NGOs working in remittances and diaspora mobilization.

      Given that remittances are at the heart of the joint ACP Group of States and European Union Dialogue’s recommendations on migration, discussions also aim to generate thematic recommendations for the Sub-Saharan region and establish links between the outcomes of the ACP-EU Migration Action programme, and processes relevant to the ACP-EU Dialogue on Migration and Development at the regional and global levels.

      The meeting is organized by IOM’s country office for Ghana and the IOM Regional Office in Brussels in partnership with the African Institute for Remittances (AIR) and Making Finance Work for Africa Partnership (MFW4A).

      IOM’s ACP-EU Migration Action, launched in June 2014, provides tailored technical support on migration to ACP countries and regional organizations. To date it has received 74 technical assistance requests from 67 ACP governments and 7 regional organizations, a third of which directly concern remittances.

      The programme is financed by the 10th European Development Fund (EDF) and supported by the ACP Secretariat and the EU. For more information on the ACP-EU Migration Action, go to: www.acpeumigrationaction.iom.int.

      https://www.iom.int/news/international-remittances-headline-acp-eu-iom-discussions-ghana

    • The cost of cross-border payments needs to drop

      FOR MOST of human history, sending money across borders has cost the earth. Thankfully for globetrotters and e-shoppers in the rich world, that has changed in the past decade. A shift from cash and travellers’ cheques towards digital payments has cut the cost of moving funds around. And a new generation of fintech firms has broken the stranglehold that big banks used to have on money transfers (see article). As a result, fees have fallen. The cost of a transfer between consumers or small firms who are both in G7 countries can now cost 2% or less. This year some $10trn will pass across borders. As prices fall further, the sums will grow.


      https://amp.economist.com/leaders/2019/04/13/the-cost-of-cross-border-payments-needs-to-drop
      #paywall