country:egypt

  • رفاعي أحمد طه - Refa’i Taha, terroriste notoire abattu en Syrie
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2796

    Selon des sources concordantes de plusieurs communautés islamistes, d’Égypte et ailleurs dans le Monde, le terroriste égyptien Refa’i Ahmed Taha a été tué ,à l’aube du mardi 5 avril en Syrie, suite à des frappes aériennes des forces du régime. Les méandres nébuleux des islamistes armés ont des seigneurs du djihad, qui sont les vrais commanditaires des cruautés chez les musulmans et sur la Terre entière. Nombreux Egyptiens sont parmi les Kamikazes du « Trad-Word-Center », comme Al-Zawahiri l’actuel chef (...)

    international, suivi, grand événement, internationaux, monde, continent, Etats, conflits, paix,

    / #Syrie,_opposition,_Turquie,_Qatar,_armée,_Alep,_Damas,_Bashar_Al-Assad,_Liban, censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , fait (...)

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  • Philanthropic colonialism: embedding agribusiness and GMOs into African agriculture - The Ecologist
    http://www.theecologist.org/blogs_and_comments/Blogs/2987504/philanthropic_colonialism_embedding_agribusiness_and_gmos_into_african

    The African Centre for Biodiversity (ACB) has just released the report For your own good!, which outlines the GMO industry’s expansion across Africa.

    The report focusses on non-commercial traditional crops, such as cassava, sorghum, sweet potato, pigeon pea, cowpea, banana and rice, which corporations are attempting to genetically modify and roll out under the guise of philanthropy.

    The report reveals that a great deal of research and development is currently underway into the genetic modification (GM) of these crops.

    Most of the on-going trials concentrate on drought and salt tolerance, nitrogen use efficiency, resistance to tropical pests and diseases and nutritional enhancement (biofortification). The key countries that have been targeted include Burkina Faso, Egypt, Ghana, Nigeria, Kenya, Uganda and Malawi.

    The genesis of GM research into these crops can be found in royalty-free donations of various patented GM traits by several transnational companies to experimental programmes undertaken by African scientists employed by government ministries. These companies include Monsanto, Dupont and Pioneer Hi-bred.

    “The GM industry, under the veil of technology donations and public financing, is effectively managing to make further inroads into imposing GM on the African continent”, says Mariam Mayet, Director of the ACB.

    “By focusing the research on traits meant to ’benefit’ farmers and malnourished populations, through inter alia, biofortification, the industry is intent on giving a humanitarian face to the real involvement, vested interests and expanding influence of these MNCs in African agriculture.”

    The chicanery behind GM non-commercial ‘orphan crops’ and rice for Africa...
    http://acbio.org.za/the-chicanery-behind-gm-non-commercial-orphan-crops-and-rice-for-africa

    #philanthropie #ogm #Afrique #agriculture

  • Le discours d’un roi
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/le-discours-d-un-roi-785326459

    « Il n’est pas question que nous nous engagions à gouverner le #Moyen-Orient et l’#Afrique_du_Nord », a récemment déclaré Obama à un ancien collègue du Sénat. « Ce serait une erreur basique et fondamentale. »

    Il est question de miser sur le fait que ni la coalition pro-Assad, ni la coalition soutenue par l’Arabie saoudite ne prendront le dessus en Syrie. L’issue la plus probable d’un cessez-le-feu est une fragmentation permanente de la Syrie en mini-États sectaires telle que l’Irak l’a connue après l’invasion américaine.

    Cela pourrait être considéré comme la moins mauvaise option pour les puissances étrangères qui s’immiscent en Syrie. La Jordanie, les Émirats et l’Égypte arrêteront ce jeu dangereux appelé « changement de régime ». L’Arabie saoudite stoppera l’Iran et le Hezbollah. La Russie disposera de sa base navale et conservera un point d’appui au Moyen-Orient. Assad survivra dans un État sectaire rétréci. Les Kurdes auront leur enclave au nord. Les États-Unis se retireront une fois de plus de la région.

    Il y aura juste un perdant dans tout cela : la #Syrie en elle-même. Cinq millions de Syriens deviendront des exilés permanents. La justice, l’autodétermination et la libération vis-à-vis de l’autocratie seront jetées aux oubliettes.

    L’histoire de la région est source de leçons pour les puissances étrangères. Elle prouve que la fragmentation ne fait qu’accroître le #chaos. La région a besoin comme jamais auparavant d’une réconciliation, de projets communs et de stabilité. Cela ne se fera pas en créant des enclaves sectaires soutenues par des puissances étrangères.

  • .:Middle East Online:: :.
    http://www.middle-east-online.com/english/?id=76174

    Leading Arab satellite operator drops Al-Manar TV over accusations channel violated its contract by airing programmes promoting sectarian divisions.

    Tout n’est pas perdu dans le monde arabe ! L’Egypte de Nilesat emboîte le pas à l’Arabie saoudite d’Arabsat qui avait pris la même décision il y a quelques semaines, et interdit « la télé du Hezbollah » en raison de programmes incitant à la haine confessionnelle.

    En France, cela fait plus de 12 ans qu’Eutelsat a été sommée de fermer une chaîne qui, selon le CSA, « troublait l’ordre public » (http://www1.rfi.fr/actufr/articles/060/article_32419.asp) par son antisionisme, pardon son antisémitisme (de toute façon c’est la même chose).

    La chaîne qui émet depuis « le fief du Hezbollah » dans la banlieue sud de Beyrouth est également interdite depuis la même date aux USA (Specially Designated Global Terrorist), en Espagne et en Allemagne. Elle est inaccessible (mais pas interdite) au Canada, aux Pays-Bas et en Australie.

    #nouvel_ordre_mondial_de_l'information

  • Le pétrole, la face cachée d’une prétendue fracture sunnites/chi’ites

    http://analysedz.blogspot.com/2016/03/le-petrole-la-face-cachee-dune.html

    Présentée par la monarchie saoudienne comme la cause unique des violences au Moyen-Orient, la fracture sunnites/chi’ites sert à masquer la compétition autour de la souveraineté sur les champs de pétrole ou de gaz, situés pour l’essentiel dans des zones peuplées de chiites.
    Il suffit de superposer deux cartes – celle des champs pétrolifères au Moyen-Orient et celle des peuplements chi’ites – pour s’apercevoir que, là où des majorités chi’ites habitent en surface, du pétrole se trouve en sous-sol – et, pratiquement, rien que là.
    Observons la carte des peuplements chi’ites :


    Observons maintenant la carte des champs pétrolifères (en vert : pétrole ; en rouge : gaz) :

    La monarchie wahhabite saoudienne se trouve donc confrontée à plusieurs problèmes.
    – Ses puits et réserves de pétrole sont « sous les pieds » des minorités chi’ites qui peuplent la côte est de la Péninsule (25% de la population). Or, au lieu de se sentir dans leur pays comme d’authentiques citoyens, les minorités chi’ites y font l’objet d’une suspicion qui réduit leurs droits, rejoignant ainsi le sort réservé aux sunnites démocrates, réprimés par la monarchie. Mieux : partageant souvent les mêmes rites que la majorité des Iraniens, ils sont soupçonnés de faire allégeance à l’Iran comme puissance étrangère, distante de quelques dizaines de kilomètres, de l’autre côté du Golfe, et qui a déjà, par le passé, occupé militairement sans coup férir et annexé trois îlots dans ce Golfe.
    Il convient ici de distinguer les intérêts de grande puissance de l’Iran avec ceux des chi’ites arabes. L’Iran tente certainement d’intégrer les chi’ites arabes dans son jeu (et des minorités chi’ites arabes cherchent sûrement son soutien) : il n’est pas angélique et doit être tout aussi condamné pour l’absence de démocratie de son régime.
    En effet, la question, dans tout le Moyen-Orient, n’est pas essentiellement celle d’un prétendu affrontement sunnisme/chi’isme, qui ne sert qu’à légitimer la poursuite d’intérêts de grande puissance (la souveraineté sur le pétrole), comme la reproduction d’ordres autoritaires : le problème central est d’ordre démocratique, celui de l’absence d’Etats de droit garantissant l’égalité citoyenne à tous leurs habitants.
    – La disparition, en Irak, du régime de Saddam Hussein et l’occupation américaine qui s’en est suivie ont provoqué un transfert de pouvoir des élites sunnites baathistes (les sunnites représentent 30% de la population irakienne) aux élites chi’ites, jusque-là maintenus dans un statut secondaire. Et, de ce fait, elles ont accru la sphère d’influence iranienne à l’ouest, bien que les élites chi’ites irakiennes se considèrent comme arabes et ne partagent pas la conception politique sur laquelle est fondée la République islamique (leur grand ayatollah, Ali Sistani, récuse la vision platonicienne khomeyniste de la wilayet el faqih – la « tutelle du savant »). Cela n’empêche pas que le pétrole irakien soit passé d’une souveraineté baathiste sunnite à une souveraineté chi’ite sous contrôle américain.

    Les Saoudiens soutiennent Daech comme ils ont soutenu Saddam

    La monarchie saoudienne semble très préoccupée de cela. Plusieurs sources ont prétendu qu’elle serait à l’origine du renforcement de l’Organisation de l’État islamique (OEI), dit « Daech », qui se proclame sunnite et dont le but avoué est de renverser le pouvoir chi’ite irakien. La volonté saoudienne de pérenniser un contrôle des élites sunnites sur le pétrole s’était déjà manifestée par son soutien – avec l’appui des puissances occidentales – à Saddam Hussein dans sa guerre au nouveau pouvoir à dominante cléricale chi’ite apparu à Téhéran en 1979. Cette guerre a contribué, à n’en pas douter, à la radicalisation théocratique du pouvoir iranien et à sa monopolisation par le clergé chi’ite. Le soutien aujourd’hui de la monarchie à Daech s’inscrit dans la continuité de celui accordé hier aux élites sunnites baathistes irakiennes dans leur conflit avec l’Iran.
    Ces quelques éléments laissent penser, sans analyse approfondie, que la fracture idéologique sunnites/chi’ites – que la monarchie saoudienne s’efforce de médiatiser comme cause unique de la violence qui secoue la région – ne fait, en réalité, que masquer la compétition autour de la souveraineté sur les champs de pétrole ou de gaz tout en légitimant des régimes oppressifs. Il est clair que la monarchie saoudienne considère comme une menace mortelle pour elle l’arrivée ou le maintien d’élites chi’ites au pouvoir, tant sur le plan extérieur qu’intérieur car ses propres populations chi’ites pourraient réclamer davantage de droits, et, pour une minorité d’entre eux, une sécession de la côte est du Golfe.
    En mars 2011, la monarchie n’a pas hésité à investir militairement l’île de Bahreïn pour réprimer dans le sang les manifestants issus de la majorité chi’ite qui revendiquaient des droits de citoyens et qui sont opposés au pouvoir dictatorial du prince sunnite de l’île. Sur un autre front, elle a armé l’opposition sunnite syrienne au pouvoir alaouite (et dictatorial) de Bachar el Assad, considéré comme allié du chi’isme iranien. En mars 2015, cette stratégie l’a conduite à mener une opération militaire au Yémen contre les zaydistes yéménites, qui avaient investi la capitale et qui sont opportunément présentés comme des chi’ites, alors qu’ils sont adeptes d’un rite différent de l’iranien et les alliés du président déchu Abdallah Saleh, réfugié aux États-Unis.
    La monarchie tente de convaincre les sunnites du monde entier, et les néo-conservateurs de tout bord, de se ranger à ses côtés dans ce combat contre les chi’ites. Elle y parvient et des régimes aussi différents que la dictature militaire du maréchal Sissi en Égypte et la monarchie marocaine l’ont suivie dans l’opération Tempête de la fermeté au Yémen.
    Pour les populations sunnites, l’affaire est facile et difficile. Les populations lointaines, qui ne connaissent pas la férocité de la dictature saoudienne, peuvent entendre favorablement le message anti-chi’ite. Des pogroms anti-chi’ites ont récemment eu lieu en Egypte (où ils ne sont que 2%). Par contre, une partie des sunnites du Moyen-Orient savent que ce message est purement idéologique et factice, sinon falsificateur. Nombre de sunnites libanais, par exemple, et ailleurs sont davantage enclins à soutenir la résistance du Hezbollah chi’ite libanais face à Israël qu’à voter pour les leaders sunnites financés par la monarchie saoudienne.
    La question, en effet, ne porte pas sur un clivage idéologique mais sur le caractère anti-démocratique de régimes soutenus par l’étranger et dont le seul but est de pérenniser par la force leur souveraineté vassalisée sur les puits de pétrole. Au lieu de donner des droits à leurs ressortissants chi’ites et d’en faire des égaux, les monarques saoudiens ou émiratis en font des ennemis idéologiques en s’autoproclamant défenseurs de l’orthodoxie sunnite.

    Les chiites libanais : de la marge au centre de la vie politique

    Le Liban est, à cet égard, un cas d’école. Une première éviction des chi’ites est intervenue au XIVe siècle avec l’invasion des mamelouks « sunnites » du Liban, qui les considéraient comme des « infidèles ». Sous l’Empire ottoman, les autorités religieuses ont ensuite jeté un interdit sur le chi’isme sous prétexte de guerres contre l’Iran safavide. L’éviction ensuite des derniers fermiers d’impôts chi’ites lamine un grand nombre de féodaux chi’ites. Le mandat français (1920) permet à la communauté chi’ite d’être reconnue officiellement en tant que telle (1926). Selon Georges Corm, « l’autre laminage a été celui de la pesanteur des féodaux ruraux chi’ites qui ne voulaient pas laisser leurs paysans s’émanciper et profiter de la modernisation du pays » (pour une analyse complète, consulter son ouvrage Le Liban contemporain : histoire et société, 2012).
    A l’indépendance, les élites chrétiennes et sunnites se partagent le pouvoir et en excluent les chi’ites. Déjà marginalisés sur le plan social et économique, les chi’ites sont, de ce fait, politiquement exclus. On leur attribue la présidence du Parlement, poste purement honorifique. « Certes, le président Fouad Chéhab (1958-1964), chrétien maronite, œuvrera plus tard pour faire rentrer de jeunes chi’ites diplômés à des postes de responsabilité dans l’administration publique. » Mais il faudra une guerre civile (1975-1989), faussement présentée comme un conflit entre « chrétiens réactionnaires » et « palestino-progressistes », pour que les chi’ites aient une place aux négociations qui se concluent par une modification de la Constitution libanaise (accords de Taëf). Ils obtiennent une représentation à égalité avec les sunnites et un poids plus important dans le Parlement national.
    Le Parlement était constitué, selon le Pacte national de 1943, de 99 députés, 54 étant chrétiens, et 45 musulmans : 20 sunnites, 19 chi’ites (42% des musulmans, 19% du total national) et 6 druzes.
    Les accords de Taëf (1989) stipulent que « les sièges parlementaires sont répartis selon les règles suivantes :
    a) à égalité entre chrétiens et musulmans [sunnites et chi’ites, et non plus seulement sunnites] ;
    b) proportionnellement entre les communautés des deux parties ;
    c) proportionnellement entre les régions […]. »
    Ces accords modifient donc la répartition en faveur des chi’ites. Le nombre de sièges est de 128, répartis à égalité entre chrétiens et musulmans (64-64), mais les chi’ites augmentent leurs sièges au niveau national : 27 sunnites, 27chi’ites (42% des musulmans, 21% du total national), 8 druzes et 2 alaouites. Ils obtiennent un nombre de sièges égal aux sunnites et pèsent davantage au niveau national. Georges Corm y ajoute deux éléments qui ont donné plus d’importance aux chi’ites : l’éviction des grandes familles de propriétaires fonciers au profit de la classe moyenne chi’ite, incarnée par la milice Amal, et les succès de l’action de résistance du Hezbollah contre Israël en 2000 puis en 2006.
    Comme on le voit, les conflits ne sont pas religieux mais tournent toujours autour de la question des droits citoyens. Certes, durant la guerre civile libanaise, un événement d’importance s’était produit en Iran, en 1979, et une République islamique chi’ite s’y était proclamée, renforçant les capacités revendicatives des chi’ites libanais. Une crainte fondée ou non qui, aujourd’hui, met les chi’ites des monarchies du Golfe sous surveillance et pousse le pouvoir saoudien à considérer l’Iran comme ennemi principal.
    Le cas libanais montre, cependant, que l’opposition chi’ite aux pouvoirs sunnites vient avant tout de leur statut de second ordre. Si la monarchie saoudienne veut que le pétrole de sa côte est ne lui échappe pas, il vaudrait mieux pour elle considérer ses populations chi’ites comme des citoyens de pleins droits au lieu de les pousser à chercher des soutiens étrangers. Elle ferait mieux également d’éviter de créer le chaos à l’extérieur en nourrissant des organisations se réclamant d’un sunnisme falsificateur et violent.

    #pétrole #sunnites #chiites #Arabie #Liban #Iran

  • LIBYA : Five Migrants Dead, 15 Injured After Detention Centre Escape

    At least five African migrants are dead and 15 injured, some of them seriously after guards at a detention in the coastal town of #Zawiya opened fire during a mass escape early on Saturday morning.


    http://migrantreport.org/five-migrants-dead-15-injured-libya-escape-detention-centre
    #Libye #détention_administrative #décès #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #rétention

  • Entre ennui et extase, l’Occident face au monde arabe
    http://orientxxi.info/magazine/entre-ennui-et-extase-l-occident-face-au-monde-arabe,1275

    Le monde occidental partage la responsabilité des troubles actuels, après un siècle de constantes interférences. Mais le Proche-Orient doit aussi faire plus pour lui-même à tous les niveaux. La région est immensément riche, et pas seulement les États pétroliers. L’énorme richesse accumulée par le secteur privé, même dans les pays les plus pauvres, doit être redistribuée si l’on veut résoudre les distorsions socio-économiques qui étaient à la base des révolutions. Les milieux d’affaires doivent prendre leurs responsabilités dans des domaines tels que la philanthropie, l’entrepreneuriat social, la création d’emplois et l’investissement dans les entreprises petites et moyennes. Il faut discuter du cadre légal permettant de passer du « capitalisme de copains » et de l’accumulation de capital improductif à l’économie réelle, dans laquelle des gens ordinaires reçoivent des salaires.

    Alors que la guerre est, comme le notent Peter Harling et Alex Simon, devenu le seul moyen de redistribution de richesse et d’ascension sociale, quels espoirs de paix peut-on avoir si justement l’objectif de ces sociétés malmenées doit être la redistribution de la richesse ?

    • Pour prolonger : il faut réfléchir sur les modes de sortie de la violence. Au Liban, après 15 ans de guerre civile, la « paix » ne s’est imposée que sous tutelle syrienne, et encore fut elle bien fragile. Quelle tutelle pour le Moyen Orient à feu et à sang ? Les Mandats confiés aux puissances européennes avides de renforcer leur empire colonial après la seconde guerre mondiale ne me semblent pas non plus constituer une solution valable. Mais les tutelles onusiennes sur le Kosovo ou ailleurs sont elles plus performantes ?

    • @rumor : C’est une excellente question et sacrément épineuse !
      A mon sens les seuls Etats régionaux qui auraient pu parrainer la région syro-irakienne sont les Etats qui contrôlent les territoires qui tout au long de l’histoire ont gouverné de l’extérieur cette région et ont eux-mêmes une profonde assise historique : la Turquie, l’Iran et l’Egypte. Mais les deux premiers sont adversaires et mouillés jusqu’au cou dans cette guerre, et l’Egypte a bien du mal à se gouverner elle-même...
      Pour l’instant les seules vues qui semblent doucement converger sont celles des USA et de la Russie. Nous verrons jusqu’où...

    • Dans un contexte d’économie « mondialisée » et d’"ajustements structurels" et autres « réformes » modelés (pour que les plus riches soient plus riches aux dépens de tout le reste) par les incontournables FMI et BM jusque dans les pays les plus riches la solution pourrait donc venir des « milieux d’affaires ».... Franchement ?

    • Le problème va au-delà de la région ’syro-irakienne’. Celle-ci est actuellement en faillite, mais les autres parties de l’espace arabe ne sont pas immunisées. Elles suivront. l’Algérie, par exemple, sa situation est fonction d’une seule variable, le prix du baril. Je n’exclue pas un effondrement à l’horizon 2018-19. Où va donc le monde arabe ? La régression est effroyable. Il y a quelques décennies, on discutait de l’unité et du développement. Peu à peu, on ne parlait que de ’croissance’. Et puis aujourd’hui, tous les pays arabes sont menacés d’effondrement. C’est le résultat de politiques myopes mais aussi d’une certaine mentalité hostiles aux élites, farouchement égalitariste. Ce n’est pas un hasard si tous les mouvements nationaux arabes étaient populistes, louant les peuples ’héroïques’ et des leaders plus ou moins analphabètes. Le temps de payer la facture, une lourde facture, est arrivé. Chaque mauvais pas, a été dénoncé en son temps, ses conséquences prévues. Mais l’entêtement des ’zaïms’, auto-divinisés, était au-delà de l’imaginable. Il semble que nous nous dirigeons vers un nouveau partage du monde arabe. Même des révolutions authentiques n’y pourront rien puisqu’au lendemain de la révolution, resurgit un type ou un autre de populisme, plus ou moins islamiste. L’Occident et la Russie ont-ils les moyens, si la volonté existait, d’apporter quoi que ce soit ? Je ne le crois pas.

  • Netherlands: the expanding list of safe countries of origin

    Ghana, India, Mongolia, Senegal and Morocco have been designated as “safe countries of origin” by the Dutch Minister for Immigration, according to a letter addressed to the Parliament on 12 February 2016. The letter clarifies that Morocco and Senegal are designated as safe for all persons except LGBT individuals, while the same assessment concluded that Egypt cannot be included in the list.

    http://rightsinexile.tumblr.com/post/142066553402/netherlands-the-expanding-list-of-safe-countries
    #Pays-Bas #asile #migrations #réfugiés #pays_sûrs #renvoi #expulsion

  • « Accepter le débat avec Tariq Ramadan ne signifie pas être d’accord avec lui »
    Tribune signée alain gresh, edgar morin, sonia dayan-hezbrun, raphaël liogier

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2016/04/02/accepter-le-debat-avec-tariq-ramadan-ne-signifie-pas-etre-d-accord-a

    Deux parties de ce texte ont été coupées, je les rétablis ici

    Réactualisant la vieille antienne coloniale de l’« Arabe menteur et fourbe », cette accusation de « double langage » a été théorisée il y a plus de dix ans par Caroline Fourest, aujourd’hui proche de Manuel Valls, dans son livre Frère Tariq (2004).

    Cet ouvrage comporte pourtant nombre d’erreurs grossières – elle prétend à tort que le terme islamophobie aurait été « inventé par les mollahs iraniens », ou encore que le pacte antisoviétique de Bagdad de 1955, un pacte antisoviétique, a été signé entre l’Egypte et l’Union soviétique. Elle affirme aussi que rien ne permet d’affirmer que Ramadan n’est pas antisémite (admirez la tournure), alors qu’elle écrivait l’année précédente, dans Tirs Croisés, que Gresh et Ramadan figurent « parmi les militants antisionistes les plus opposés à l’antisémitisme ». Depuis, comme le premier ministre, elle pense sans doute que antisionisme et antisémitisme sont synonymes.Retour ligne automatique

    Pourtant, épinglée à plus reprises pour ses mensonges par le CSA, Caroline Fourest continue d’avoir largement accès aux médias, elle a micros ouverts à France Inter et France-Culture notamment, qui se gardent bien d’inviter quiconque réfuterait ses diatribes islamophobes. Elle continue d’avoir largement accès aux médias, elle a micros ouverts à France Inter et France-Culture notamment, qui se gardent bien d’inviter quiconque réfuterait ses diatribes islamophobes. D’où cette légende urbaine sur le « double langage ». Le mensonge mille fois répétés est devenu vérité.

    ET la conclusion a été coupée

    Parodiant les propos d’un spécialiste nazi d’histoire littéraire des années 1930, l’écrivain Manès Sperber lui faisait dire : « Heine était tout à fait dénué de talent. Mais ce juif était un tel mystificateur qu’il avait écrit plus de cent poèmes excellents, uniquement pour faire croire aux Allemandes crédules et naïfs qu’il savait faire des vers. » Tariq Ramadan a écrit plus de cent textes excellents, uniquement pour faire croire aux Français crédules et naïfs qu’un intellectuel musulman européen pouvait penser. Mais nous ne nous laisserons pas tromper ! Brûlons-le !

  • APM Terminals to operate new automated port in Morocco’s Tangier | Agricultural Commodities | Reuters
    http://af.reuters.com/article/commoditiesNews/idAFL5N1725K4

    The world’s third largest port operator APM Terminals said it will invest 758 million euros ($858.3 million) in a new transhipment terminal in Tangier, Morocco, that will be the first automated terminal in Africa.

    The new container terminal will have an annual capacity of five million 20-foot equivalent units (TEU), and APM Terminals has the right to operate the port for 30 years.

    APM Terminals, a unit of Denmark’s shipping and oil group A.P. Moller-Maersk, is currently operating a port facility in Tangier that handled 1.7 million TEUs in 2015.

    A.P. Moller-Maersk also controls the world’s largest container shipping company, Maersk Line and it has committed to use the new facilities.
    […]
    Tangier is the second-busiest container port on the African continent after Port Said, Egypt and the location of Tangier provides a natural transhipment location for containers carrying anything from flat-screen televisions to sportswear from Asia to Europe and Africa.

  • Édifiant. Quand un nazi devient un tueur du Mossad

    The Strange Case of a Nazi Who Became an Israeli Hitman
    Otto Skorzeny, one of the Mossad’s most valuable assets, was a former lieutenant colonel in Nazi Germany’s Waffen-SS and one of Adolf Hitler’s favorites.

    http://www.haaretz.com/israel-news/1.711115

    On September 11, 1962, a German scientist vanished. The basic facts were simple: Heinz Krug had been at his office, and he never came home.

    The only other salient detail known to police in Munich was that Krug commuted to Cairo frequently. He was one of dozens of Nazi rocket experts who had been hired by Egypt to develop advanced weapons for that country.

    HaBoker, a now defunct Israeli newspaper, surprisingly claimed to have the explanation: The Egyptians kidnapped Krug to prevent him from doing business with Israel.

    But that somewhat clumsy leak was an attempt by Israel to divert investigators from digging too deeply into the case — not that they ever would have found the 49-year-old scientist.

    We can now report — based on interviews with former Mossad officers and with Israelis who have access to the Mossad’s archived secrets from half a century ago — that Krug was murdered as part of an Israeli espionage plot to intimidate the German scientists working for Egypt.
    Moreover, the most astounding revelation is the Mossad agent who fired the fatal gunshots: Otto Skorzeny, one of the Israeli spy agency’s most valuable assets, was a former lieutenant colonel in Nazi Germany’s Waffen-SS and one of Adolf Hitler’s personal favorites among the party’s commando leaders. The Führer, in fact, awarded Skorzeny the army’s most prestigious medal, the Knight’s Cross of the Iron Cross, for leading the rescue operation that plucked his friend Benito Mussolini out from the hands of his captors.
    But that was then. By 1962, according to our sources — who spoke only on the promise that they not be identified — Skorzeny had a different employer. The story of how that came to be is one of the most important untold tales in the archives of the Mossad, the agency whose full name, translated from Hebrew, is “The Institute for Intelligence and Special Missions.”
    Key to understanding the story is that the Mossad had made stopping German scientists then working on Egypt’s rocket program one of its top priorities. For several months before his death, in fact, Krug, along with other Germans who were working in Egypt’s rocket-building industry, had received threatening messages. When in Germany, they got phone calls in the middle of the night, telling them to quit the Egyptian program. When in Egypt, some were sent letter bombs — and several people were injured by the explosions.

    Krug, as it happens, was near the top of the Mossad’s target list.

    During the war that ended 17 years earlier, Krug was part of a team of superstars at Peenemünde, the military test range on the coast of the Baltic Sea, where top German scientists toiled in the service of Hitler and the Third Reich. The team, led by Wernher von Braun, was proud to have engineered the rockets for the Blitz that nearly defeated England. Its wider ambitions included missiles that could fly a lot farther, with greater accuracy and more destructive power.

    According to Mossad research, a decade after the war ended, von Braun invited Krug and other former colleagues to join him in America. Von Braun, his war record practically expunged, was leading a missile development program for the United States. He even became one of the fathers of the NASA space exploration program. Krug opted for another, seemingly more lucrative option: joining other scientists from the Peenemünde group — led by the German professor Wolfgang Pilz, whom he greatly admired — in Egypt. They would set up a secret strategic missile program for that Arab country.

    In the Israelis’ view, Krug had to know that Israel, the country where so many Holocaust survivors had found refuge, was the intended target of his new masters’ military capabilities. A committed Nazi would see this as an opportunity to continue the ghastly mission of exterminating the Jewish people.

    The threatening notes and phone calls, however, were driving Krug crazy. He and his colleagues knew that the threats were from Israelis. It was obvious. In 1960, Israeli agents had kidnapped Adolf Eichmann, one of the chief administrators of the Holocaust, in far-off Argentina. The Israelis astonishingly smuggled the Nazi to Jerusalem, where he was put on trial. Eichmann was hanged on May 31, 1962.

    It was reasonable for Krug to feel that a Mossad noose might be tightening around his neck, too. That was why he summoned help: a Nazi hero who was considered the best of the best in Hitler’s heyday.
    On the day he vanished, according to our new information from reliable sources, Krug left his office to meet Skorzeny, the man he felt would be his savior.

    Skorzeny, then 54 years old, was quite simply a legend. A dashing, innovative military man who grew up in Austria — famous for a long scar on the left side of his face, the result of his overly exuberant swordplay while fencing as a youth— he rose to the rank of lieutenant colonel in Nazi Germany’s Waffen-SS. Thanks to Skorzeny’s exploits as a guerrilla commander, Hitler recognized that he had a man who would go above and beyond, and stop at nothing, to complete a mission.

    The colonel’s feats during the war inspired Germans and the grudging respect of Germany’s enemies. American and British military intelligence labeled Skorzeny “the most dangerous man in Europe.”

    Krug contacted Skorzeny in the hope that the great hero — then living in Spain — could create a strategy to keep the scientists safe.

    The two men were in Krug’s white Mercedes, driving north out of Munich, and Skorzeny said that as a first step he had arranged for three bodyguards. He said they were in a car directly behind and would accompany them to a safe place in a forest for a chat. Krug was murdered, then and there, without so much as a formal indictment or death sentence. The man who pulled the trigger was none other than the famous Nazi war hero. Israel’s espionage agency had managed to turn Otto Skorzeny into a secret agent for the Jewish state.

    After Krug was shot, the three Israelis poured acid on his body, waited awhile and then buried what was left in a hole they had dug beforehand. They covered the makeshift grave with lime, so that search dogs — and wild animals — would never pick up the scent of human remains.

    The troika that coordinated this extrajudicial execution was led by a future prime minister of Israel, Yitzhak Shamir, who was then head of the Mossad’s special operations unit. One of the others was Zvi “Peter” Malkin, who had tackled Eichmann in Argentina and in later life would enter the art world as a New York-based painter. Supervising from a distance was Yosef “Joe” Raanan, who was the secret agency’s senior officer in Germany. All three had lost large numbers of family members among the 6 million Jews murdered by the cruel, continent-wide genocide that Eichmann had managed.
    Israel’s motivation in working with a man such as Skorzeny was clear: to get as close as possible to Nazis who were helping Egypt plot a new Holocaust.

    The Mossad’s playbook for protecting Israel and the Jewish people has no preordained rules or limits. The agency’s spies have evaded the legal systems in a host of countries for the purpose of liquidating Israel’s enemies: Palestinian terrorists, Iranian scientists, and even a Canadian arms inventor named Gerald Bull, who worked for Saddam Hussein until bullets ended his career in Brussels in 1990. Mossad agents in Lillehammer, Norway, even killed a Moroccan waiter in the mistaken belief that he was the mastermind behind the 1972 Munich Olympics massacre of 11 Israeli athletes by the terrorist group known as Black September. Ahmed Bouchikhi was shot down in 1973 as he left a movie theatre with his pregnant wife. The Israeli government later paid compensation to her without officially admitting wrongdoing. The botched mission delayed further Mossad assassinations, but it did not end them.

    To get to unexpected places on these improbable missions, the Mossad has sometimes found itself working with unsavory partners. When short-term alliances could help, the Israelis were willing to dance with the proverbial devil, if that is what seemed necessary.

    But why did Skorzeny work with the Mossad?

    He was born in Vienna in June 1908, to a middle-class family proud of its military service for the Austro-Hungarian Empire. From an early age he seemed fearless, bold and talented at weaving false, complex tales that deceived people in myriad ways. These were essential requirements for a commando officer at war, and certainly valuable qualities for the Mossad.

    He joined Austria’s branch of the Nazi Party in 1931, when he was 23, served in its armed militia, the SA, and enthusiastically worshipped Hitler. The führer was elected chancellor of Germany in 1933 and then seized Austria in 1938. When Hitler invaded Poland in 1939 and World War II broke out, Skorzeny left his construction firm and volunteered — not for the regular army, the Wehrmacht, but for the Leibstandarte SS Panzer division that served as Hitler’s personal bodyguard force.

    Skorzeny, in a memoir written after the war was over, told of his years of SS service as though they were almost bloodless travels in occupied Poland, Holland and France. His activities could not have been as innocuous as his book made them seem. He took part in battles in Russia and Poland, and certainly the Israelis believed it was very likely that he was involved in exterminating Jews. The Waffen-SS, after all, was not the regular army; it was the military arm of the Nazi Party and its genocidal plan.
    His most famous and daring mission was in September 1943: leading commandos who flew engineless gliders to reach an Italian mountaintop resort to rescue Hitler’s friend and ally, the recently ousted Fascist dictator Benito Mussolini and spirit him away under harrowing conditions.

    This was the escapade that earned Skorzeny his promotion to lieutenant colonel — and operational control of Hitler’s SS Special Forces. Hitler also rewarded him with several hours of face-to-face conversation, along with the coveted Knight’s Cross. But it was far from his only coup.

    In September 1944, when Hungary’s dictator, Admiral Miklos Horthy, a Nazi ally, was on the verge of suing for peace with Russia as Axis fortunes plunged, Skorzeny led a contingent of Special Forces into Budapest to kidnap Horthy and replace his government with the more hard-line Fascist Arrow Cross regime. That regime, in turn, went on to kill or to deport to concentration camps tens of thousands of Hungarian Jews who had managed to survive the war up to that point.

    Also in 1944, Skorzeny handpicked 150 soldiers, including some who spoke fair to excellent English in a bold plan to fend off the Allies after they landed in Normandy on D-Day in June. With the Allies advancing through France, Skorzeny dressed his men in captured U.S. uniforms, and procured captured American tanks for them to use in attacking and confusing Allied troops from behind their own lines.

    The bold deception — including the act of stealing U.S. soldiers’ property — plunged Skorzeny into two years of interrogation, imprisonment and trial after the war ended. Eventually, Allied military judges acquitted him in 1947. Once again, the world’s newspapers headlined him as Europe’s most dangerous man. He enjoyed the fame, and published his memoirs in various editions and many languages, including the 1957 book “Skorzeny’s Special Missions: The Autobiography of Hitler’s Commando Ace,” published by Greenhill Books. He spun some tall-tale hyperbole in the books, and definitely downplayed his contacts with the most bloodthirsty Nazi leaders. When telling of his many conversations with Hitler, he described the dictator as a caring and attentive military strategist.

    There was much that Skorzeny did not reveal, including how he escaped from the American military authorities who held him for a third year after his acquittal. Prosecutors were considering more charges against him in the Nuremberg tribunals, but during one transfer he was able to escape — reputedly with the help of former SS soldiers wearing American military police uniforms.

    Skorzeny’s escape was also rumored to have been assisted by the CIA’s predecessor agency, the Office of Special Services, for which he did some work after the war. It is certainly notable that he was allowed to settle in Spain — a paradise for Nazi war veterans, with protection from the pro-Western Fascist, Generalissimo Francisco Franco. In the years that followed he did some advisory work for President Juan Peron in Argentina and for Egypt’s government. It was during this period that Skorzeny became friendly with the Egyptian officers who were running the missile program and employing German experts.
    In Israel, a Mossad planning team started to work on where it could be best to find and kill Skorzeny. But the head of the agency, Isser Harel, had a bolder plan: Instead of killing him, snare him.

    Mossad officials had known for some time that to target the German scientists, they needed an inside man in the target group. In effect, the Mossad needed a Nazi.

    The Israelis would never find a Nazi they could trust, but they saw a Nazi they could count on: someone thorough and determined, with a record of success in executing innovative plans, and skilled at keeping secrets. The seemingly bizarre decision to recruit Skorzeny came with some personal pain, because the task was entrusted to Raanan, who was also born in Vienna and had barely escaped the Holocaust. As an Austrian Jew, his name was originally Kurt Weisman. After the Nazis took over in 1938, he was sent — at age 16 — to British-ruled Palestine. His mother and younger brother stayed in Europe and perished.

    Like many Jews in Palestine, Kurt Weisman joined the British military looking for a chance to strike back at Germany. He served in the Royal Air Force. After the creation of Israel in 1948, he followed the trend of taking on a Hebrew name, and as Joe Raanan he was among the first pilots in the new nation’s tiny air force. The young man rapidly became an airbase commander and later the air force’s intelligence chief.

    Raanan’s unique résumé, including some work he did for the RAF in psychological warfare, attracted the attention of Harel, who signed him up for the Mossad in 1957. A few years later, Raanan was sent to Germany to direct the secret agency’s operations there — with a special focus on the German scientists in Egypt. Thus it was Raanan who had to devise and command an operation to establish contact with Skorzeny, the famous Nazi commando.

    The Israeli spy found it difficult to get over his reluctance, but when ordered, he assembled a team that traveled to Spain for “pre-action intelligence.” Its members observed Skorzeny, his home, his workplace and his daily routines. The team included a German woman in her late 20s who was not a trained, full-time Mossad agent but a “helper.” Known by the Hebrew label “saayanit” (or “saayan” if a male), this team member was like an extra in a grandly theatrical movie, playing whatever role might be required. A saayanit would often pose as the girlfriend of an undercover Mossad combatant.

    Internal Mossad reports later gave her name as Anke and described her as pretty, vivacious and truly flirtatious. That would be perfect for the job at hand — a couples game.

    One evening in the early months of 1962, the affluent and ruggedly handsome — though scarred — Skorzeny was in a luxurious bar in Madrid with his significantly younger wife, Ilse von Finckenstein. Her own Nazi credentials were impeccable; she was the niece of Hjalmar Schacht, Hitler’s talented finance minister.

    They had a few cocktails and were relaxing, when the bartender introduced them to a German-speaking couple he had been serving. The woman was pretty and in her late 20s, and her escort was a well-dressed man of around 40. They were German tourists, they said, but they also told a distressing story: that they had just survived a harrowing street robbery.

    They spoke perfect German, of course, the man with a bit of an Austrian accent, like Skorzeny’s. They gave their false names, but in reality they were, respectively, a Mossad agent whose name must still be kept secret and his “helper,” Anke.

    There were more drinks, then somewhat flamboyant flirting, and soon Skorzeny’s wife invited the young couple, who had lost everything — money, passports and luggage — to stay the night at their sumptuous villa. There was just something irresistible about the newcomers. A sense of sexual intimacy between the two couples was in the air. After the four entered the house, however, at a crucial moment when the playful flirting reached the point where it seemed time to pair off, Skorzeny — the charming host — pulled a gun on the young couple and declared: “I know who you are, and I know why you’re here. You are Mossad, and you’ve come to kill me.”

    The young couple did not even flinch. The man said: “You are half-right. We are from Mossad, but if we had come to kill you, you would have been dead weeks ago.”

    “Or maybe,” Skorzeny said, “I would rather just kill you.”

    Anke spoke up. “If you kill us, the ones who come next won’t bother to have a drink with you, You won’t even see their faces before they blow out your brains. Our offer to you is just for you to help us.”

    After a long minute that felt like an hour, Skorzeny did not lower his gun, but he asked: “What kind of help? You need something done?” The Mossad officer — who even now is not being named by colleagues — told Skorzeny that Israel needed information and would pay him handsomely.

    Hitler’s favorite commando paused for a few moments to think, and then surprised the Israeli by saying: “Money doesn’t interest me. I have enough.”

    The Mossad man was further surprised to hear Skorzeny name something that he did want: “I need for Wiesenthal to remove my name from his list.” Simon Wiesenthal, the famous Vienna-based Nazi-hunter, had Skorzeny listed as a war criminal, but now the accused was insisting he had not committed any crimes.

    The Israeli did not believe any senior Nazi officer’s claim of innocence, but recruiting an agent for an espionage mission calls for well-timed lies and deception. “Okay,” he said, “that will be done. We’ll take care of that.”

    Skorzeny finally lowered his weapon, and the two men shook hands. The Mossad man concealed his disgust.

    “I knew that the whole story about you being robbed was bogus,” Skorzeny said, with the boastful smile of a fellow intelligence professional. “Just a cover story.”

    The next step to draw him in was to bring him to Israel. His Mossad handler, Raanan, secretly arranged a flight to Tel Aviv, where Skorzeny was introduced to Harel. The Nazi was questioned and also received more specific instructions and guidelines. During this visit, Skorzeny was taken to Yad Vashem, the museum in Jerusalem dedicated to the memory of the 6 million Jewish victims of the Holocaust. The Nazi was silent and seemed respectful. There was a strange moment there when a war survivor pointed to Skorzeny and singled him out by name as “a war criminal.”

    Raanan, as skilled an actor as any spy must be, smiled at the Jewish man and softly said: “No, you’re mistaken. He’s a relative of mine and himself is a Holocaust survivor.”

    Naturally, many in Israeli intelligence wondered if the famous soldier for Germany had genuinely — and so easily — been recruited. Did he really care so much about his image that he demanded to be removed from a list of war criminals? Skorzeny indicated that being on the list meant he was a target for assassination. By cooperating with the Mossad, he was buying life insurance.

    The new agent seemed to prove his full reliability. As requested by the Israelis, he flew to Egypt and compiled a detailed list of German scientists and their addresses.

    Skorzeny also provided the names of many front companies in Europe that were procuring and shipping components for Egypt’s military projects. These included Heinz Krug’s company, Intra, in Munich.

    Raanan continued to be the project manager of the whole operation aimed against the German scientists. But he assigned the task of staying in contact with Skorzeny to two of his most effective operatives: Rafi Eitan and Avraham Ahituv.

    Eitan was one of the most amazing characters in Israeli intelligence. He earned the nickname “Mr. Kidnap” for his role in abducting Eichmann and other men wanted by Israeli security agencies. Eitan also helped Israel acquire materials for its secret nuclear program. He would go on to earn infamy in the 1980s by running Jonathan Pollard as an American Jewish spy in the United States government.

    Surprisingly flamboyant after a life in the shadows, in 2006, at age 79, Eitan became a Member of Parliament as head of a political party representing senior citizens.

    “Yes, I met and ran Skorzeny,” Eitan confirmed to us recently. Like other Mossad veterans, he refused to go on the record with more details.

    Ahituv, who was born in Germany in 1930, was similarly involved in a wide array of Israeli clandestine operations all around the globe. From 1974 to 1980 he was head of the domestic security service, Shin Bet, which also guarded many secrets and often conducted joint projects with the Mossad.

    The Mossad agents did try to persuade Wiesenthal to remove Skorzeny from his list of war criminals, but the Nazi hunter refused. The Mossad, with typical chutzpah, instead forged a letter — supposedly to Skorzeny from Wiesenthal— declaring that his name had been cleared.

    Skorzeny continued to surprise the Israelis with his level of cooperation. During a trip to Egypt, he even mailed exploding packages; one Israeli-made bomb killed five Egyptians in the military rocket site Factory 333, where German scientists worked.

    The campaign of intimidation was largely successful, with most of the Germans leaving Egypt. Israel stopped the violence and threats, however, when one team was arrested in Switzerland while putting verbal pressure on a scientist’s family. A Mossad man and an Austrian scientist who was working for Israel were put on trial. Luckily, the Swiss judge sympathized with Israel’s fear of Egypt’s rocket program. The two men were convicted of making threats, but they were immediately set free.

    Prime Minister David Ben-Gurion, however, concluded that all of this being out in public was disastrous to Israel’s image — and specifically could upset a deal he had arranged with West Germany to sell weapons to Israel.

    Harel submitted a letter of resignation, and to his shock, Ben-Gurion accepted it. The new Mossad director, commander of military intelligence Gen. Meir Amit, moved the agency away from chasing or intimidating Nazis.

    Amit did activate Skorzeny at least once more, however. The spymaster wanted to explore the possibility of secret peace negotiations, so he asked Israel’s on-the-payroll Nazi to arrange a meeting with a senior Egyptian official. Nothing ever came of it.

    Skorzeny never explained his precise reasons for helping Israel. His autobiography does not contain the word “Israel,” or even “Jew.” It is true that he sought and got the life insurance. The Mossad did not assassinate him.

    He also had a very strong streak of adventurism, and the notion of doing secret work with fascinating spies — even if they were Jewish — must have been a magnet for the man whose innovative escapades had earned him the Iron Cross medal from Hitler. Skorzeny was the kind of man who would feel most youthful and alive through killing and fear.

    It is possible that regret and atonement also played a role. The Mossad’s psychological analysts doubted it, but Skorzeny may have genuinely felt sorry for his actions during World War II.

    He may have been motivated by a combination of all these factors, and perhaps even others. But Otto Skorzeny took this secret to his grave. He died of cancer, at age 67, in Madrid in July 1975.

    He had two funerals, one in a chapel in Spain’s capital and the other to bury his cremated remains in the Skorzeny family plot in Vienna. Both services were attended by dozens of German military veterans and wives, who did not hesitate to give the one-armed Nazi salute and sing some of Hitler’s favorite songs. Fourteen of Skorzeny’s medals, many featuring a boldly black swastika, were prominently paraded in the funeral processions.

    There was one man at the service in Madrid who was known to no one in the crowd, but out of habit he still made sure to hide his face as much as he could. That was Joe Raanan, who by then had become a successful businessman in Israel.

    The Mossad did not send Raanan to Skorzeny’s funeral; he decided to attend on his own, and at his own expense. This was a personal tribute from one Austrian-born warrior to another, and from an old spy handler to the best, but most loathsome, agent he ever ran.

    Dan Raviv, a CBS News correspondent based in Washington, and Israeli journalist Yossi Melman are co-authors of five books about Israel’s espionage and security agencies, including “Spies Against Armageddon: Inside Israel’s Secret Wars” (Levant Books, 2014). Contact them at feedback@forward.com

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    The Forward

    Haaretz Contributor

    #Israel #Mossad #Nazi #Egypte #Histoire #Allemagne #Hitman

  • Perception - eL Seed – – Zaraeeb – Egypt |
    http://elseed-art.com/el-seed-perception-zaraeeb-egypt

    In my new project ‘Perception’ I am questioning the level of judgment and misconception society can unconsciously have upon a community based on their differences.
    In the neighborhood of Manshiyat Nasr in Cairo, the Coptic community of Zaraeeb collects the trash of the city for decades and developed the most efficient and highly profitable recycling system on a global level. Still, the place is perceived as dirty, marginalized and segregated.
    To bring light on this community, with my team and the help of the local community, I created an anamorphic piece that covers almost 50 buildings only visible from a certain point of the Moqattam Mountain. The piece of art uses the words of Saint Athanasius of Alexandria, a Coptic Bishop from the 3rd century, that said: ‘Anyone who wants to see the sunlight clearly needs to wipe his eye first.’
    ‘إن أراد أحد أن يبصر نور الشمس، فإن عليه أن يمسح عينيه’

    The Zaraeeb community welcomed my team and I as we were family. It was one of the most amazing human experience I have ever had. They are generous, honest and strong people. They have been given the name of Zabaleen (the garbage people), but this is not how they call themselves. They don’t live in the garbage but from the garbage; and not their garbage, but the garbage of the whole city. They are the one who clean the city of Cairo.

    #calligraffiti #street_art #calligraphie #coptes #éboueurs

  • Ce « #nazi modèle » entré au service du #Mossad
    https://fr.sputniknews.com/international/201603301023815044-nazi-mossad-skorzeny

    Le journal israélien Haaretz et la revue américaine Forward viennent de publier un article surprenant sur un proche d’Hitler, l’Obersturmbannführer SS Otto Skorzeny, qui a rejoint le Mossad - les services secrets israéliens -après la Seconde guerre mondiale pour y remplir des missions de très haute importance.

    • Dans le même genre on avait aussi Walter Rauff.
      Ancien officier SS devenu agent du Mossad et qui durant son travail pour les services israéliens avait été le conseiller du dictateur syrien Hosni al-Zaim (1949) afin d’amener celui-ci à un traité de paix avec Israël :
      http://www.haaretz.com/israel-news/in-the-service-of-the-jewish-state-1.216923

      In the late 1940s, Walther (Walter) Rauff, an SS officer who was responsible for the murder of at least 100,000 people and was wanted by the Allies as a war criminal , was employed by the Israeli secret service. Instead of bringing him to justice it paid him for his services and helped him escape to South America. Documents of the U.S. Central Intelligence Agency (CIA) that have been released over the past several years show that the Americans were aware that Rauff’s case was not exceptional. [...]

      An earlier document, from February 1950, states that Cross helped Rauff obtain the necessary papers for immigration to South America, even though the attempt to send him to Egypt had failed. Why, though, did Israel help Rauff? This document provides a hint: “It is not improbable that Subject’s presence in Syria was in connection with a mission for the Israel[i] service.” Rauff was indeed in Syria, serving as military adviser to President Hosni Zaim, who sought a peace agreement with Irsael . Rauff was forced to leave after Zaim was deposed in a military coup.

      Pour la petite histoire, Hosni al-Zaim a été placé au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat organisé par la CIA en 1949 contre le gouvernement du seul régime représentatif du monde arabe, en-dehors du Liban, le gouvernement de Choukri al-Kouwatli en Syrie : http://coat.ncf.ca/our_magazine/links/issue51/articles/51_12-13.pdf

  • US congressmen seek investigation of Israel’s ’extrajudicial killings’
    March 30, 2016 1:18 P.M. (Updated: March 30, 2016 2:16 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=770905

    BETHLEHEM — US Senator Patrick Leahy along with 10 other Democratic congressmen have called on the US to investigate the possibility of “gross violations of human rights” by Israel’s and Egypt’s security forces, including “extrajudicial killings.”

    Leahy, who has in the past sought a greater role for human rights in US foreign policy, made the request in a joint letter sent to US Secretary of State John Kerry on Feb. 17, suggesting that if the reports of rights violations should be proven, US military assistance should be cut off.

    “There have been a disturbing number of reports of possible gross violations of human rights by security forces in Israel and Egypt — incidents that may have involved recipients, or potential recipients, of US military assistance,” the congressmen said in the letter published on Tuesday by Politico.

    The letter cited findings by Amnesty International and other human rights organizations of “extrajudicial killings by the Israeli military and police of Fadi Alloun, Saad al-Atrash, Hadeel Hashlamoun, and Mutaz Ewisa,” as well as several cases of torture.

    “We urge you to determine if these reports are credible and to inform us of your findings,” the congressmen said.

    • USA : un sénateur réclame une enquête sur Israël et l’Egypte
      by Claire Dana-Picard | mars 30, 2016
      http://lphinfo.com/2016/03/30/usa-un-senateur-reclame-une-enquete-sur-israel-et-legypte

      Le sénateur démocrate du Vermont Patrick Leahy et dix autres membres du Congrès appartenant à la même formation politique ont adressé une lettre à l’administration Obama pour réclamer des investigations sur les forces de sécurité d’Israël et de l’Egypte, accusées d’avoir commis ‘d’importantes violations des droits de l’Homme qui pourraient affecter l’aide militaire US accordée à ces pays’.

  • How tight does airport security need to be?

    IN THE wake of last week’s terrorist attacks in Brussels, airports across the globe have upped their security. Europe has, of course, led the way. France has called up an extra 1,600 police officers to bolster security at its borders and transport facilities, including at Charles de Gaulle airport (pictured). Nigeria has deployed dogs to conduct special checks. In Egypt, top security officials are personally handling security checks in and around airports, although that did not prevent the hijacking of a plane bound for Alexandria from Cairo this morning. (Thankfully, that incident has since ended without catastrophe and the hijacker, who reports suggest was wearing a fake explosive belt, has been arrested.) Even Jacksonville International Airport in Florida, the 55th-largest airport in the United States and hardly a top terrorist target, now has police officers carrying long guns.

    http://www.economist.com/blogs/gulliver/2016/03/control-shift?fsrc=scn/tw/te/bl/ed/controlshifthowtightdowewantairportsecuritytobe
    #aéroports #sécurité #surveillance

  • Time to Rethink U.S. Relationship With Egypt - OpEd of the editorial board of The New York Times
    http://www.nytimes.com/2016/03/26/opinion/time-to-rethink-us-relationship-with-egypt.html?smprod=nytcore-iphone&smid=

    Administration officials who have cautioned against a break with Egypt say its military and intelligence cooperation is indispensable. It’s time to challenge that premise. Egypt’s scorched-earth approach to fighting militants in the Sinai and its stifling repression may be creating more radicals than the government is neutralizing.

    “We are long overdue for a strategic rethink on who are strong American partners and anchors of stability in the Middle East,” Tamara Cofman Wittes, a fellow at the Brookings Institution and a former senior State Department official, said in an interview. “Egypt is neither an anchor of stability nor a reliable partner.”

    Mr. Obama and his advisers may conclude that there is little the United States can do to ease Egypt’s despotism during the remaining months of his presidency. That’s not the case. Mr. Obama should personally express to Mr. Sisi his concern about Egypt’s abuses and the country’s counterproductive approach to counterterrorism.

    Mr. Obama has been willing to challenge longstanding assumptions and conventions about Washington’s relations with Middle East nations like Iran and Saudi Arabia. But he has been insufficiently critical of Egypt. Over the next few months, the president should start planning for the possibility of a break in the alliance with Egypt. That scenario appears increasingly necessary, barring a dramatic change of course by Mr. Sisi.

  • Former refugee from Palestine named as world’s most influential young Arab - Politics & Economics - ArabianBusiness.com
    http://www.arabianbusiness.com/former-refugee-from-palestine-named-as-world-s-most-influential-you

    Rounding out the top 10 were: Hassan Al Thawadi (38), Noura Al Kaabi (37), Bader Al Kharafi (38), Fahad Al Rasheed (38), Saif Abou Zaid (33), Ahmad Belhoul (38) and Sultan Al Qassemi (38).
    The UAE dominated the list with 23 young Arabs, down from 24 last year. Egypt (15), Lebanon (13), Saudi Arabia (12) and Palestine (10) also scored high.

  • Avi Mograbi : “Israël est un pays raciste où la question de la pureté de la race est sans cesse posée” -
    Mathilde Blottière Publié le 25/03/2016.
    http://www.telerama.fr/cinema/avi-mograbi-israel-est-un-pays-raciste-ou-la-question-de-la-purete-de-la-ra

    Quel est le statut actuel de ces migrants ?

    Israël est signataire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. Non seulement il l’a signé, mais il a activement participé à sa mise en forme car, en 1951, les Juifs étaient hélas les mieux placés pour savoir ce que signifiait être réfugié. Quoi de plus logique que l’Etat israélien se soit senti particulièrement concerné par cette question à une époque où la plupart des réfugiés dans le monde étaient juifs ?

    Le problème auquel le gouvernement de l’époque n’avait pas songé c’est que cette Convention s’applique de manière universelle, et non pas seulement aux Juifs. Près de soixante-dix ans après, voilà Israël bien embarrassé de devoir appliquer cette Convention aux demandeurs d’asile non juifs… Nos dirigeants ne montrent aucune empathie envers eux, rien qui trahisse le moindre souvenir de ce que c’est que d’être persécuté, de devoir fuir au péril de sa vie, de se retrouver sans statut et de demander refuge. A croire qu’ils ne veulent pas se souvenir…

    • Dossier dans le Courrier International (il faut être abonné) :
      Comment Israël se débarrasse de ses réfugiés africains
      http://www.courrierinternational.com/article/enquete-comment-israel-se-debarrasse-de-ses-refugies-africain

      Extrait du film d’Avi Mograbi « Entre les frontières » :
      https://www.youtube.com/watch?v=ZFv0Oayk8vE

      Compile #Israfrique :
      https://seenthis.net/messages/685758

      #Palestine #Israel #Afrique #Racisme

    • Projection au Kosmos d’Entre deux frontières d’Avi Mograbi et Chen Alon, avec rencontre de ces deux derniers à l’issue de la projection. Sans doute l’un des plus in-tenses moments dans l’histoire de ces rencontres au Kosmos .

      L’actualité d’Israël et de la Palestine est telle que l’on pourrait en oublier qu’Israël n’est pas garanti d’être aux prises avec une autre actualité internationale, celle des réfugiés, singulièrement ceux arrivant du continent africain, principalement d’Erythrée, de Somalie ou du Soudan, après avoir traversé donc une bonne part de l’Afrique, l’Egypte et la frontière donc entre l’Egypte et Israël. Et comme partout, une fois arrivés en Israël, les réfugiés ne sont pas arrivés au bout de leur peine, loin s’en faut puisque le traitement de leur situation par le gouvernement est sans doute encore plus indigne que par chez nous, ces réfugiés, pourtant protégés par les traités internationaux relatifs aux droits des réfugiés, dont Israël est par ailleurs parmi les premiers signataires, même si cette signature date d’une autre époque, sont en fait parqués dans une ancienne base militaire à Holot, ils ont un visa qui indique qu’il ne sont pas autorisés à travailler ― lequel visa spécifiant bien qu’ils n’en ont pas le droit, sera exigé par leurs employeurs de petits boulots au noir, mais surtout ils devront être présents aux trois appels quotidiens dans le camp d’Holot et tout manquement à l’un de ces appels est habituellement durement réprimé par un emprisonnement dont la durée est à la discrétion du fonctionnaire punissant cette infraction qui n’en est pas une. Certes ces réfugiés ne vivent plus dans la terreur de la dictature érythréenne, ce dont ils ne cessent de se féliciter, et d’en être ouvertement reconnaissants à un état pourtant pas très accueillant, il n’en est pas moins qu’ils vivent dans ce qui tient lieu d’une prison ouverte, cumulant les désagréments de la privation de liberté avec la nécessité de travailler de façon illégale pour assurer leur pitance.

      Comme l’expliquera Avi Mograbi lors du débat après le film, apprenant l’existence de ce camp, des réfugiés y étant retenus, et se souvenant d’un lointain cours d’histoire au lycée lors duquel le professeur abordait la question de refus des autorités suisses d’accorder l’asile aux Juifs de France, d’Allemagne ou encore d’Italie, fuyant la persécution nazie, le professeur avait alors décrété qu’une telle situation ne devrait plus jamais se reproduire, jamais, ni nulle part, Avi Mograbi décide donc de partie à la rencontre de ses réfugiés, et, cinéaste, de faire un documentaire à propos de leur condition. Ayant entretemps appris l’existence des travaux du théâtre de l’Opprimé, il prend contact avec Chen Alon, les deux hommes ont un nom remarquable de raisons de bien s’entendre, Chen Alon en revanche fait dévier le projet initial d’Avi Mograbi en s’en tenant au dogme fondateur du théâtre de l’opprimé, ce sont les membres de cette troupe qui écrivent eux-mêmes leur pièce en fonction des situations qu’ils veulent aborder, on ne leur fait pas jouer une autre pièce.

      On découvre alors le travail passionnant de Chen Alon et comment il dirige ses acteurs qui ne l’ont jamais été et comment ils leur fait jouer tour à tour le rôle de l’opprimé et celui de l’oppresseur. La situation prend un tour extrêmement fort lorsque quelques amateurs israéliens viennent se mêler à cette petite troupe et deux scènes impressionnantes sont jouées par les réfugiés du centre-Est africain et les amateurs israéliens. La première, des réfugiés qui viennent juste de franchir une frontière sont appréhendés par des militaires garde-frontières, la deuxième des parents israéliens tentent de dissuader leurs enfants de jouer avec des enfants africains dans le même bac à sable, les deux scènes étant jouées des deux points de vue. Il est frappant de constater sur les visages de ces personnes que c’est lorsqu’ils jouent les oppresseurs qu’ils sont traversés par des émotions à la fois étrangères et que leur corps tentent par tous les moyens de refuser, et cela qu’ils soient africains ou israéliens, en fait, et c’est là l’une des grandes beautés à la fois du film et de la méthode, qu’ils soient humains.

      Il y a dans cette recherche de l’empathie un ressort d’une efficacité prodi-gieuse, et qui foudroie les Israéliens, ils sont tous descendants de réfugiés et se montrent particulièrement peu empathiques. S’il devait y avoir un défaut dans ce film ― le film pas la méthode ― c’est de ne pas extrapoler à propos de cette empathie si mal partagée. Se pourrait-il qu’elle soit mal partagée donc parce que les réfugiés sont noirs ? Se pourrait-il que les réfugiés africains soient des victimes collatérales de la construction politique et psychologique de l’ennemi palestinien (voir Construire l’ennemi de @mona). Et finalement quels sont les grands perdants, les réfugiés certes, mais aussi les Israéliens qui ne se rendent pas compte de l’immense valeur des personnes qu’ils refoulent, il n’y a que constater la façon tellement fluide qui est la leur de parler l’hébreu. C’est un point aveugle, quelle sont les autres personnes dans le monde qui parlent hébreu ? À la question de savoir si ce qui nous apparaît à nous à l’écran comme une grande maîtrise de la langue, Avi Mograbi et Chen Alon préciseront lors du débat que non seulement ces réfugiés parlent très bien leur langue mais qu’en plus personne ne le leur a apprise, c’est un apprentissage de la langue qu’ils ont fait dans des conditions de travail rebutante et tous lorsqu’on leur en fait la remarque répondent qu’il s’agit pour eux d’une question de survie.

      Et on voudrait se passer de l’immense valeur humaine de telles personnes ?

      L’après débat n’a pas manqué de chaleur non plus et j’ai pu approfondir cette question qui m’était importante avec Avi Mograbi et Chen Alon à savoir si de faire rejouer aux réfugiés certaines des scènes les plus traumatiques de leur existence ne risquait pas de leur apporter un surcroît de violence, de douleur. Comme l’un et l’autre m’ont répondu, c’est là une grande de leurs hésitations. Ou encore comme me l’a confié Avi Mograbi, chaque fois qu’il y a une interaction entre deux êtres hu-mains on court le risque de faire mal à l’autre.

      Je n’ai pas rencontré beaucoup d’hommes comme Avi Mograbi, son jean, ses chaussures dont le cuir épais porte encore les marques d’une terre aride, une voix rauque qui ne raconte pas d’histoires et qui répond honnêtement aux questions qu’on lui pose. Jusqu’à dire son hésitation et la nécessité de faire quelque chose, en souhaitant le bien tout en sachant que c’est parfois le mal qui se profile. Un homme politique. Vraiment politique. Un homme politique qui porte sur ses chaussures la poussière des chemins qu’il arpente.

      Entre deux frontières d’Avi Mograbi sort à Paris, ce mercredi. Courrez.

  • Has there been a breakthrough in Hamas-Egypt ties? - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/03/hamas-visit-egypt-renew-ties.html#

    The official commented, “The meetings addressed a number of important security topics, such as the abduction of four Hamas figures in the Sinai Peninsula on Aug. 20, 2015, Hamas’ demand to permanently open the Rafah crossing and Egypt’s accusation of Hamas being involved in the assassination of former Egyptian Attorney General Hisham Barakat in June 2015. In addition [talks covered] the continuation of work in some tunnels between the Gaza Strip and Sinai. Although we have emphasized our noninterference in internal Egyptian affairs, we continue to control our security borders with Sinai.”

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/03/hamas-visit-egypt-renew-ties.html#ixzz43ubqOmhX

  • Elisa Coll : « J’ai parlé à une ex-prostituée à Amsterdam et j’ai appris une leçon importante »

    https://ressourcesprostitution.wordpress.com/2016/03/22/jai-parle-a-une-ex-prostituee-a-amsterdam-et-jai-a

    « Je ne sais pas vraiment où j’en suis à propos de la légalisation de la prostitution, car je n’ai jamais parlé à une personne qui a été dedans. »

    « Eh bien, maintenant si. »

    Voilà le début d’une des conversations les plus intéressantes que j’ai jamais eue, un matin d’été venteux dans la ville d’Amsterdam. Pendant des heures, cette femme étonnante et moi avons parlé des mythes et vérités du « plus vieux métier du monde », et lorsque nous nous sommes dit au revoir ma façon de voir le monde avait réellement changé.

    Depuis quelques années, j’avais remarqué une augmentation de messages et d’articles en ligne par des féministes vantant les « travailleuses du sexe » et défendant le droit de ces femmes à vendre du sexe si elles choisissent de le faire. « C’est leur corps et elles peuvent en faire ce qu’elles veulent » – et il est bien difficile d’être en désaccord avec une telle affirmation. Cependant, après cette conversation, je suis devenu très sceptique quant à ce que « choisir » signifie vraiment quand on parle de prostitution. Après tout, il n’y a pas de choix s’il n’y a pas de liberté de choisir.

    Traduction : Tradfem
    Original : http://www.no-yolo.com/prostitution

    #Elisa_Coll, originaire de Madrid, voyage à travers le monde et a fondé le blog Revolution On The Road : http://www.revolutionontheroad.com

    #prostitution #Amsterdam #tradfem

    • La vérité est que la plupart des promoteurs des « travailleuses du sexe » sont des féministes blanches, de classe moyenne (tout comme moi) qui, malgré leurs bonnes intentions, n’ont pas interagi directement avec le milieu de la prostitution et prennent pour acquis que le choix est, dans ce contexte, un concept évident (comme je l’utilisais avant !), et qu’alors elles parlent au nom de femmes qu’elles n’ont jamais rencontrées ou avec lesquelles elles n’ont jamais discuté. Et cela arrive aux alliés dans tous les mouvements de justice sociale. Nous avons tendance à mettre des mots dans la bouche des victimes afin de valider notre opinion sans les écouter. Cela nous arrive à tous et toutes et c’est un problème dont nous pouvons nous débarrasser en en prenant conscience, non seulement dans l’activisme, mais dans l’ensemble de la société.

    • Un jour j’ai voyagé avec deux femmes roumaines qui se prostituaient, elles faisaient du stop sur la route de Narbonne, c’est un lieu où beaucoup de camionneurs s’arrêtent pour consommer des femmes. Je leur ai donné mon numéro de téléphone pour qu’elles puissent venir dans la ville où je suis. Elles m’ont dit que si j’avais une fille ce n’était pas bien pour elle qu’elle les voit, que jamais elles ne viendraient, elles ne sont effectivement jamais venues et ne m’ont jamais appelé. Elles étaient arrivées en france deux ans avant seulement toutes les deux et ne connaissaient personne, sans papiers elles ne pouvaient pas prétendre à un travail même misérable, à force elles s’étaient retrouvées au bord de la route à faire le tapin. Je les ai déposé avant Carcassonne sur la même route, une femme leur louait une chambre pour dormir d’où elles repartaient chaque matin. On a discuté longuement (parce que je faisais les casses du coin pour trouver un rétroviseur et qu’elles sont restées avec moi) l’une d’elle parlant très bien français, ses enfants étaient toujours en Roumanie et elle leur envoyait l’argent. Elle m’a dit les coups, les insultes et les viols réguliers, les clients qui exigent des rapports sexuels sans préservatif. Elle n’avait pas le choix, avec quelque chose de très digne dans sa résignation à traverser ses atrocités. J’avoue que j’en ai encore les larmes aux yeux.

    • Grisélidis Réal, prostituée genevoise, a tenu un carnet noir de 1977 à 1995, petit répertoire téléphonique ou elle consignait par ordre alphabétique les prénoms de ses clients, agrémentés de leur us, coutumes et petites manies ainsi que du prix de la passe.
      Née à Lausanne en 1929, Grisélidis Réal a passé son enfance en Egypte et en Grèce, avant d’entreprendre des études aux Arts décoratifs de Zurich. Bientôt mère de quatre enfants, elle se prostitue en Allemagne au début des années 60, puis devient la fameuse « catin révolutionnaire » des mouvements de prostituées la décennie suivante et la co-fondatrice d’une association d’aide aux prostituées (ASPASIE).
      Cette femme hors du commun est morte le 31 mai 2005.

      ADIEU AUX ARMES

      Adieu le monde adieu la Vie
      Que j’ai tant aimée tant haie
      Ou j’ai crevé sous tant de coups
      Brûlée par le regard des Fous

      Tant chevauché sur mes délires
      Tant respiré l’embrun des pleurs
      Tant mordu le fruit des désirs

      Ce soir je cède à mes douleurs
      L’espace intérieur de mes friches
      Ou rodent la Mort inconnue
      Et sa meute de rabatteurs
      Tapis dans l’ombre de leurs niches

      Ce soir je marche dans la rue
      Ou j’ai traqué pendant trente ans
      Des sexes d’hommes pour l’argent
      Pour un repas pour un sourire
      Pour un crachat pour de l’amour
      Un mot un regard de velours
      Un silence bardé de haine

      Et me faire traiter de chienne
      De putain de Garce et de Reine
      Et violer écorcher baiser
      A coups de griffes coups de dents

      Dans les cris le foutre et le sang
      La fulgurance des urines
      Le flux des baves opalines
      La morsure d’un fouet de cuir
      Un collier de clous acérés
      Et l’éclat de la cocaÏne
      ¨
      Soupirs et râles étranglés
      Les caresses des mots derniers
      Quand l’orgasme s’en vient mourir
      La volupté enfin se tord
      Et vient se coucher sur nos corps

      Adieu le monde adieu la Vie
      Maîtresse des nuits éblouies
      Que j’ai tant aimée tant haie

      Grisélidis Réal - 18 novembre 2004

      Carnet de Bal d’une Courtisane
      Editions Verticales / Le Seuil, mars 2005
      http://www.franceculture.fr/emissions/la-nuit-revee-de/clair-de-nuit-rencontre-au-clair-de-la-nuit-griselidis-real?xtmc=gris%

    • C’est bien le problème, parce qu’une-telle ou une-telle (fortement méga fortement minoritaire) a décidé de faire ça volontairement comme Grisélidis Réal, de vouloir faire une généralité juridique et/ou morale. On nous ressort d’ailleurs toujours les mêmes 2 ou 3 exemples…

      Cela a des conséquences sur toutes les autres. Et comme l’a déjà dit plusieurs fois @aude_v, cela a des conséquences sur toutes les autres prostituées, mais cela a aussi des conséquences sur toutes les autres femmes en général.

    • @rastapopoulos Et encore, s’agissant de Grisélidis Réal, elle n’a rien « choisi » du tout : elle s’est retrouvée dans une misère totale avec des enfants à nourrir. Je pense notamment à une scène dans « Le noir est une couleur » où un client l’emmène chez lui alors qu’elle n’a rien mangé depuis des jours. Il la voit jeter des coups d’œil désespérés vers la cuisine mais l’oblige à faire la passe avant. Il serait plus juste de dire qu’elle l’a assumé.

    • Oui @mona tout à fait. Mais dans le même temps, elle n’a justement pas forcément reconnu ce « non-choix » au regard de ce qu’elle a revendiqué ensuite au cours de sa vie (le fait à l’inverse que ça peut être un choix, le fait de le reconnaitre comme un métier…). Revendications qui font qu’au final elle est prise comme l’un des quelques exemples récurrents qui reviennent sur le sujet, dans le sens de la libéralisation/normalisation (ce qui n’est effectivement pas forcément pertinent quand on lit sa vie et qu’on voit pourquoi elle en est arrivé là, càd pas par choix).

      Peut-être l’a-t-elle « assumé » pour s’auto-convaincre que c’était un choix, pour mieux accepter ce sort ? (Mais bon là c’est de l’interprétation à deux balles à la va-vite, de ma part, évidemment…)

    • Grisélidis Réal @rastapopoulos à commencé à se prostituer en Allemagne pour survivre, au début des années 60.
      Un propos liminaire de cette « catin révolutionnaire » :

      "Que tous les hommes qui viennent à nous, « fatigués et chargés », comme il est dit dans la bible - ceux que nous sauvons du suicide et de la solitude, ceux qui retrouvent dans nos bras et dans nos vagins l’élan vital dont on les frustre ailleurs, ceux qui repartent, les couilles légères et le soleil au coeur - cessent de nous emmerder, de nous juger, de nous renier, de nous taxer, de nous matraquer, de nous enfermer, de nous prendre nos gosses pour les mettre à l’Assistance Publique, d’enfermer nos amants et nos hommes de coeur..."

      G.R

  • Au Liban, Suez transforme une décharge en parc
    http://www.lefigaro.fr/societes/2016/03/23/20005-20160323ARTFIG00283-au-liban-suez-transforme-une-decharge-en-parc.php
    J’apprécierais beaucoup si qqun pouvait me donner accès à la version intégrale de cet article.

    Le groupe a réussi à traiter la « montagne de la honte » qui empoisonnait la ville de Saïda.

    Saïda

    Les Libanais l’avaient baptisée la « montagne de la honte ». Des ordures déchargées là pendant trente-cinq ans, au bord de la Méditerranée, avaient fini par créer cette éminence de 58 mètres de haut, à Saïda, à une vingtaine de kilomètres au sud de Beyrouth : 1,5 million de m3 de déchets en tous genres - hospitaliers, ménagers, industriels, et même en provenance des abattoirs et des tanneries.

    C’est désormais une pelouse synthétique d’un vert éclatant qui recouvre l’ancien dépotoir assaini par le groupe Suez, associé à l’entreprise libanaise JCC.

    #déchets #remblais #Liban #littoral #Saida

    • Au Liban, Suez transforme une décharge en parc
      Rizk, Sibylle

      Le groupe a réussi à traiter la « montagne de la honte » qui empoisonnait la ville de Saïda.

      Les Libanais l’avaient baptisée la « montagne de la honte ». Des ordures déchargées là pendant trente-cinq ans, au bord de la Méditerranée, avaient fini par créer cette éminence de 58 mètres de haut, à Saïda, à une vingtaine de kilomètres au sud de Beyrouth : 1,5 million de m3 de déchets en tous genres - hospitaliers, ménagers, industriels, et même en provenance des abattoirs et des tanneries.

      C’est désormais une pelouse synthétique d’un vert éclatant qui recouvre l’ancien dépotoir assaini par le groupe Suez, associé à l’entreprise libanaise JCC. La ville n’a pas attendu que le gazon repousse naturellement tant son impatience de montrer le résultat était grande. « En 2010, nous avions classé le dépotoir de Saïda en tête de notre liste des risques pour l’environnement au Liban, explique Edgar Chéhab, représentant du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Entre autres conséquences catastrophiques, les lixiviats (liquides issus de la décomposition des déchets, NDLR) y avaient tué toute vie marine. »

      Lancé en mai 2013, le chantier a duré trente mois, en vertu d’un contrat de 25 millions de dollars, dont 4 alloués à Suez, leader avec quelque 44 millions de tonnes de déchets traitées dans le monde.

      Implantation historique

      Dégazification de la montagne de déchets, analyse de sa composition, séparation de la partie devenue inerte de celle qui continue de produire biogaz et lixiviats, recyclage des matériaux pouvant encore l’être : Suez a piloté le traitement du massif dont la moitié environ a été enfouie dans des cellules sanitaires, protégées par des géomembranes imperméables. Les gaz sont drainés et les jus sont acheminés vers l’usine attenante de traitement des eaux usées. La moitié de la décharge est ainsi sous contrôle. L’autre moitié de la surface a été transformée en jardin public de 33.000 m2 qui sera inauguré le 21 avril.

      Ce savoir-faire, développé en Europe où Suez réalise les deux tiers de son chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros, le groupe souhaite de plus en plus le proposer aux pays émergents, notamment au Proche-Orient. Son chiffre d’affaires combiné au Liban, en Jordanie et en Égypte y est encore modeste (60 millions d’euros contre 710 millions pour le seul Maroc). Mais il bénéficie dans la région d’une implantation historique en particulier dans le traitement de l’eau. En Jordanie, le quatrième pays le plus pauvre en eau du monde, Suez a par exemple bâti la plus grande usine d’épuration du pays. Elle traite 70 % des eaux usées, est autosuffisante à 80 % en énergie et fournit 10 % de l’eau d’irrigation au service des agriculteurs.

      Dans le traitement des déchets, le développement des infrastructures est plus récent, sous la pression d’une urbanisation grandissante, comme l’illustre la crise de huit mois dont peine à sortir le Liban. « Nos solutions offrent un levier important pour les pays souhaitant résoudre les nuisances liées aux dépotoirs sauvages(le Liban en compte 700, NDLR) sans compter l’impact en termes de réduction des émissions de CO2 », explique Pierre-Yves Pouliquen, directeur Afrique, Inde et Moyen-Orient.

  • Armement : de nouveaux contrats entre la France et l’Egypte malgré les demandes du Parlement UE - La Tribune

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/armement-l-egypte-pourrait-signer-de-nouveaux-contrats-avec-la-france-5582

    DCNS et Thales pourraient signer le 18 avril prochain lors de la visite de François Hollande en Égypte, deux contrats d’armement. Le groupe naval pourrait vendre quatre navires de guerre, dont deux corvettes Gowind, tandis que le groupe d’électronique, associé à Airbus, fournirait un satellite de télécoms militaires.

    Sur @OrientXXI Les dessous des précédents contrats http://orientxxi.info/magazine/rafale-a-l-egypte-paris-tourne-la-page-des-printemps-arabes,0814

  • الحكم بسجن شاب كويتي 17 عاما بتهمة الإساءة للذات الأميرية | القدس العربي Alquds Newspaper
    http://www.alquds.co.uk/?p=504019

    17 ans de prison (et dix ans pour chacun des deux camramans) pour un Koweïtien qui a « porté atteinte » à l’émir du Koweït via une vidéo diffusé sur les réseaux sociaux. L’homme s’était enfui au Qatar mais cela n’a pas suffi...

    En revanche (http://www.alquds.co.uk/?p=504017), le jeune homme qui portait en Egypte un Tee-shirt sur lequel était écrit « Une patrie sans torture » a été relâché. Il n’a fait « que » deux ans de prison (il en av 20 aujourd’hui).