country:inde

  • Je ne suis pas une voyageuse | Ma vie à Téhéran
    https://blog.courrierinternational.com/ma-vie-a-teheran/2019/07/05/je-ne-suis-pas-une-voyageuse

    A l’étranger, cette routine agit comme un repère, une trace de soi, mais aussi comme une sorte de rite d’intégration. Mes premiers horaires de travail en Inde, ma première carte de métro en Iran, mon premier café fétiche pour étudier au Liban, mes virées dans les mythiques supermarchés 7/11 en Asie du Sud, mes plantes à arroser aux Émirats, mes cours de yoga à l’aube en Inde : tous ces petits détails me restent comme des souvenirs émus, comme autant de rites de passage vers un nouveau moi qui vit et s’épanouit à l’étranger.

    #voyages

  • Rahul Gandhi démissionne de la présidence du parti du Congrès indien
    https://www.mediapart.fr/journal/international/030719/rahul-gandhi-demissionne-de-la-presidence-du-parti-du-congres-indien

    Rahul Gandhi a annoncé mercredi sa démission de la présidence du Congrès, signe de l’impuissance du parti fondateur de la démocratie indienne face à la droite radicale hindouiste. Artisan du tournant néolibéral, peuplé de barons locaux mais dépourvu d’une organisation efficace, il ne parvient plus à crédibiliser une vision inclusive du pays.

    #Asie #Indira_Gandhi,_Narendra_Modi,_parti_du_Congrès,_Inde,_Raul_Gandhi

  • Portrait d’un imposteur, charlatan, facho, stipendié par la CIA, belliciste et misogyne (j’en oublie). Théophraste R. - 30 Juin 2019 - LGS
    https://www.legrandsoir.info/portrait-d-un-imposteur-charlatan-facho-stipendie-par-la-cia-bellicist

    Eduqué par un précepteur nazi envoyé au Tibet par Hitler, il a été jusqu’en 1959 le chef d’une théocratie si féroce que « son peuple » martyr, avec une espérance de vie de 37,5 ans, était en danger de disparition.

    En avril 1999, il a lancé un appel au gouvernement britannique afin qu’il libère l’ex-dictateur fasciste chilien Augusto Pinochet, arrêté au cours d’une visite en Angleterre (1).

    Il était l’ami du gourou japonais https://www.legrandsoir.info/le-dalai-lama-vient-de-perdre-un-ami.html de la secte Aum, Shoko Asahara qui le sponsorisait et qui a défrayé la chronique de l’horreur en faisant gazer au sarin des passagers du métro de Tokyo le 20 mars 1995.

    Il est subventionné depuis 1959 par la CIA. En 1998, son représentant à Washington a avoué : «  C’est un secret dévoilé, nous ne le contestons pas.  »

    Le 27 juin 2019, il s’est exprimé à la BBC https://www.bbc.com/news/world-asia-48772175 sur l’immigration en Europe, qu’il souhaite limitée, faute de quoi «  l’Europe pourrait devenir « musulmane ou africaine  ». Elargissant le slogan de nos fascistes («  La France au Français !  ») il a déclaré «  Europe is for Europeans  ».
    Le « chef » si peu spirituel d’une frange minoritaire des bouddhistes envisage de se réincarner en femme, mais «  il faudra qu’elle soit attirante  ». Il n’a pas dit : «  je ne me vois pas en boudin  », mais on l’a entendu.

    Despote, #charlatan, #facho, stipendié par la CIA, belliciste (partisan de la guerre en Irak et en Afghanistan), misogyne, tel est l’individu que notre site dénonce depuis des années dans de nombreux articles (2) quand la classe politico-médiatique se prosterne devant lui.

    Théophraste R. Auteur du pamphlet (que j’hésite à publier) : «  Le dalaï lama est un sale con  ».

    Notes. 
(1) Pendant les 25 années d’emprisonnement de Nelson Mandela, il s’est tu. C’est pourquoi, malgré ses efforts, et contrairement à Raul Castro, il n’a pas été autorisé à assister aux funérailles du leader Sud-Africain en décembre 2013.

    (2) Voir aussi le livre : « Dalaï lama pas si zen », de Maxime Vivas (Editions Max Milo, 2011).

    #dalaï_lama #misogynie #tibet #chine #religion #bouddhisme #femmes #politique #histoire #censure #manipulation #asile #asie #Nelson_Mandela #théocratie #augusto_pinochet #europe #migrations #emmanuel_macron #macron Curieux que #brigitte_macron, ne figure pas sur la photographie, ce devait être une demande de sa #sainteté pour qui les #femmes sont des . . . .

    • J’ai aucune raison de défendre un dirigeant religieux hein, mais on peut pas appeler ça du journalisme quoi. Article débile sans aucune source, qui mélange des trucs vrais et faux exorès (moi j’arrive jamais à avoir confiance à chaque fois que je lis le Grand soir, je pige jamais si c’est un contenu copié d’autre part, un article écrit exprès, et d’où sortent les infos, etc).

      Rien que la première phrase « putaclic » n’a aucun sens « Eduqué par un précepteur nazi envoyé au Tibet par Hitler » : il a jamais été éduqué par un précepteur étranger… il a juste croisé la route de l’alpiniste https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Harrer pendant un moment, aucun rapport avec son éducation.

      Enfin bref, super le journalisme quoi… Si c’est pour critiquer une religion, ou des personnes de pouvoir (très bien !), j’attends plus que ce genre de merde, personnellement…

  • Inde : comment le Congrès est devenu l’ombre de lui-même
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300619/inde-comment-le-congres-est-devenu-l-ombre-de-lui-meme

    Le parti fondateur de la démocratie indienne est impuissant face à la droite radicale hindouiste. Artisan du tournant néolibéral, peuplé de barons locaux mais dépourvu d’une organisation efficace, il ne parvient plus à crédibiliser une vision inclusive du pays.

    #Asie #Narendra_Modi,_parti_du_Congrès,_Raul_Gandhi,_Indira_Gandhi,_Inde

  • Faut-il interdire les animaux de compagnie dans les salles de classe ? | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/178917/interdire-animaux-compagnie-classe-ecoles-eleves-associations

    Tout le monde a déjà eu dans sa salle de classe un petit animal de compagnie que les enfants passaient de longues minutes à fixer de leurs grands yeux en s’émerveillant de vive voix agglutinés autour de sa cage.

    Ces animaux sont aujourd’hui un sujet de débat entre les écoles, où l’on est persuadé qu’ils peuvent servir de supports d’apprentissage pour les élèves, et certaines associations, qui se préoccupent de leurs conditions de vie. Ces deux points de vue s’affrontent dans le Guardian, qui s’interroge : les hamsters, tortues et cochons d’Inde doivent-ils disparaître définitivement des salles de classe ?

    « C’est une expérience “wow”, déclare Sarah Holmes, enseignante à l’école secondaire Derby High School. Une opportunité fantastique pour les enfants de se familiariser avec le cycle de la vie. [...] Ils ont aussi appris à prendre la responsabilité de s’occuper [des animaux]. »

    Une opinion partagée par beaucoup d’enseignant·es, pour lesquel·les avoir un animal en classe représente un intérêt supplémentaire à l’apprentissage ainsi qu’une aide pour certains enfants présentant des troubles émotionnels et comportementaux, comme nous l’explique Debs Howe, ancien professeur de biologie.

    « C’est également un moyen fantastique pour les enfants des écoles du centre-ville, qui n’ont peut-être jamais vu les animaux de la ferme ni la campagne, de faire l’expérience des animaux et de la nature et d’apprendre à en prendre soin », précise-t-il.

    L’expérience aurait également une influence sur la mentalité des plus jeunes qui, en s’occupant de ces petites bêtes, deviendraient calmes et bienveillants tout en apprenant à réfléchir à leurs actions. Un raisonnement qui ne fait pas l’unanimité.

    Une salle de classe « n’est pas un foyer convenable »

    Helen Chadwick, fondatrice et responsable de l’association Guinea Pig Rescue [sauvetage des cochons d’Inde], confie qu’elle « ne peut pas imaginer pire chose que de rester enfermée dans une cage au milieu d’une salle de classe bruyante toute la journée ».

    Les salles de cours sont des lieux qui peuvent être effrayants pour certains animaux et qui peuvent perturber leur cycle de sommeil à cause de la lumière ou de l’agitation des élèves, qui les manipulent sans se soucier de leur état.

    Les animaux sont parfois enfermés seuls durant de longues périodes ; certains meurent parce qu’ils ont été oubliés pendant les vacances ou à cause d’un accident survenu alors qu’il étaient gardés chez un élève. En outre les établissements ne peuvent pas toujours se permettre de payer les frais de vétérinaire en cas de maladies.

    « Nous pensons qu’il est possible d’enseigner aux enfants ce qui touche aux animaux sans les garder dans leur classe », déclare la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (RSPCA).

    Après tout, ils ne sont peut-être pas indispensables et ça vaudrait le coup d’y réfléchir à deux fois avant d’investir dans l’achat d’un lapin pour sa classe braillarde de maternelle.

    En maternelle (autour de 4-5 ans) nous avions un poisson rouge nommé « bubulle ». Lors d’une récréation, un garçon (le plus populaire de la classe) avait sorti le poisson du bocal et l’avait poignardé avec un poinçon sur le bureau de la maitresse. La maitresse était choquée, on a tous été punis tant que lea-les coupables ne seraient pas dénoncés. Le tueur de bubulle s’est venté et toute la classe savait bien qui il était. il n’as pas été dénoncé. Niveau pédagogie j’en garde une impression assez mitigé. J’imagine que le but n’était pas d’apprendre à tuer les poissons, mais au final on a donné une proie à des prédateurs. Sinon il y avait aussi des animaux à la cantine et en 5eme j’ai souvenir d’un bataille d’organes de lapin bien marrante et d’une dissection de vers de terre en cours de biologie.

    #nos_ennemis_les_bêtes

  • En Inde, des ablations de l’utérus forcées
    https://www.courrierinternational.com/article/violences-faites-aux-femmes-en-inde-des-ablations-de-luterus-

    Les autorités viennent de découvrir dans le centre de l’Inde une proportion excessivement élevée d’ablations de l’utérus (hystérectomies) pratiquées sur les coupeuses de canne à sucre, afin d’améliorer leur rendement aux champs.

    Scandale médical dans les plantations de canne à sucre du Marathwada, une région du centre de l’Inde. “Au mois d’avril, une ONG du nom de Tathapi a tiré la sonnette d’alarme après avoir eu vent d’un nombre disproportionné d’hystérectomies dans le district de Beed”, raconte le site d’information Firstpost dans son édition du vendredi 14 juin.

    Après deux enquêtes de terrain réalisées par le gouvernement régional en 2018, il s’est avéré que “36 % des femmes” travaillant aux champs avaient subi une ablation de l’utérus, “alors que la moyenne en Inde s’établit à 3,2 %”. Depuis le début de 2019, le recensement de ces interventions chirurgicales se poursuit et sur les cinq premiers mois de l’année, la proportion a atteint 21 %, “un chiffre à nouveau très élevé”.

    En trois ans, ce sont 4 500 ablations qui ont été réalisées à Beed et aux alentours. Dans la plupart des cas (85 %), “ce sont des cliniques privées qui pratiquent les opérations”. Elles sont une dizaine et l’une d’entre elles, où 24 hystérectomies ont eu lieu l’an dernier, ne compte même pas de gynécologue dans ses équipes. Une nouvelle effrayante pour les coupeuses de canne à sucre, “qui subissaient déjà des discriminations en termes de salaire, de conditions de travail et de harcèlement sexuel”.

    Ce sont leurs employeurs qui les poussent apparemment à se faire enlever l’utérus, “dans le but que leurs ouvrières n’aient plus leurs règles et puissent ainsi travailler sans discontinuité”. Avec la complicité du corps médical : certains témoignages de victimes indiquent que des médecins instrumentalisent la peur du cancer du col de l’utérus pour arriver à leurs fins.

    Pendant la moisson, les coupeuses de canne à sucre “commencent leur journée entre 2 heures et 4 heures du matin”, pour gagner “30 000 à 35 000 roupies” sur toute la saison (de 380 à 450 euros). Les victimes d’hystérectomie abusive disent avoir payé l’intervention forcée “entre 20 000 et 40 000 roupies” (entre 250 et 500 euros), sans bénéficier d’aucune assurance-maladie pour couvrir ces frais.

    source originale :
    Beed: High hysterectomy rate among sugarcane cutters signals unethical medical practices, poor work conditions
    https://www.firstpost.com/india/beed-high-hysterectomy-rate-among-sugarcane-cutters-signals-unethical-med

    #violences_faites_aux_femmes #violence_patronale #violence_masculine #stérilisation #travail #mutilation_sexuelles #femmes #patriarcat #domination_masculine #capitalisme

  • Signe Des Temps ? Les conditions météorologiques sur toute la planète deviennent absolument folles
    https://www.crashdebug.fr/international/16180-signe-des-temps-les-conditions-meteorologiques-sur-toute-la-planete

    Nous n’avons jamais vu les conditions météorologiques mondiales devenir aussi folles qu’elles ne l’ont été jusqu’à présent en 2019. Des températures record sont en train de monter partout sur la planète, mais entre-temps, certaines régions des États-Unis viennent d’être ensevelies sous des quantités massives de neige. La sixième plus grande ville de l’Inde est littéralement à court d’eau en raison de conditions extrêmement sèches, mais en Amérique centrale, il ne cesse de pleuvoir. En fait, le Midwest est en train d’être frappé par des tempêtes plus violentes au moment où j’écris cet article. Pendant ce temps, l’Australie est forcée d’importer d’énormes quantités de blé en raison de l’extraordinaire sécheresse que connaît actuellement ce pays. Partout (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • https://blogs.mediapart.fr/olivier-beuvelet/blog/181216/stefan-zweig-avant-1914-la-terre-appartenait-tous-ses-habitants

    « Et de fait, rien ne rend peut-être plus palpable l’énorme régression dans laquelle est entrée l’humanité depuis la première guerre mondiale que les restrictions apportées à la liberté de mouvement des hommes et à leurs libertés. Avant 1914, la terre appartenait à tous ses habitants. Chacun allait où il voulait et y restait aussi longtemps qu’il voulait. Il n’y avait pas de permissions, pas d’autorisations, et cela m’amuse toujours de voir l’étonnement des jeunes lorsque je leur raconte qu’avant 1914, je voyageais en Inde et en Amérique sans avoir de passeport et même n’en avais jamais vu aucun. On montait dans le train et on en descendait sans rien demander, sans qu’on vous demandât rien, on n’avait pas à remplir un seul de ces centaines de papiers qu’on réclame aujourd’hui. Il n’y avait ni permis, ni visas, ni tracasseries ; ces mêmes frontières qui, avec leurs douaniers, leur police, leurs postes de gendarmerie, sont aujourd’hui transformées en réseau de barbelés en raison de la méfiance pathologique de tous envers tous, n’étaient rien d’autre que des lignes symboliques qu’on traversait avec autant d’insouciance que le méridien de Greenwich. C’est seulement après la guerre que le monde se vit bouleversé par le national-socialisme, et le premier phénomène qu’engendra cette épidémie spirituelle de notre siècle fut la xénophobie : la haine ou du moins la peur de l’autre. On se défendait partout contre l’étranger, partout on l’excluait. Toutes les humiliations qu’autrefois on avait inventées exclusivement contre les criminels, on les infligeait maintenant à tous les voyageurs avant et pendant le voyage. Il fallait se faire photographier de droite et de gauche, de profil et de face, les cheveux coupés assez court pour que l’oreille fût visible, il fallait donner ses empreintes digitales, d’abord le pouce seul, puis les dix doigts, il fallait en plus présenter des certificats : de santé, de vaccination, de police, de bonne vie et mœurs, des recommandations, il fallait pouvoir présenter des invitations et des adresses de parents, il fallait fournir des garanties morales et financières, remplir des formulaires et les signer en trois, quatre exemplaires, et s’il manquait ne fût-ce qu’une feuille de ce tas de paperasses, on était perdu. »

    Stefan Zweig, Le monde d’hier, souvenir d’un européen , Folio-Essais n° 616, p. 530-532.

  • Indian cities are running out of water | World Economic Forum
    https://www.weforum.org/agenda/2019/06/this-city-in-india-is-running-out-of-water

    By 2030, it’s predicted that 40% of the population will have no access to drinking water - and 21 cities, including Chennai and New Delhi, will run out of groundwater, impacting 100 million people, according to NITI Aayog.

    Climate change is altering global weather patterns, with devastating consequences for some subsistence farmers, whose livelihoods depend on successfully harvesting crops. Rising temperatures increase the severity and frequency of droughts, as well as other extreme weather events like floods, tropical cyclones and dust storms.

    #Inde #climat #eau

  • Donald Trump annule au dernier moment des frappes militaires sur l’Iran
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/21/trump-annule-au-dernier-moment-des-frappes-sur-l-iran_5479488_3210.html

    Au lendemain de l’attaque d’un drone américain, le président américain a approuvé une opération militaire avant de se raviser, selon le « New York Times ».

    Le président américain Donald Trump qui poursuit sa politique de « pression maximum » sur l’Iran. Il a approuvé une opération militaire devant cibler des installations iraniennes, vendredi, avant de se raviser et d’annuler les frappes au dernier moment, écrit le New York Times, vendredi 21 juin. Le quotidien cite des représentants de l’administration américaine ayant pris part ou étant informés des discussions.

    D’après le journal, le président américain a validé une offensive contre un éventail de cibles iraniennes, telles que des radars ou des batteries de missiles, puis s’est ravisé alors que les avions de chasse avaient décollé et les navires de guerre s’étaient mis en position.

    Aucun missile n’a été tiré, avant que l’opération ne soit annulée, à 19 h 30, heure de Washington (1 h 30 du matin, à Paris), a déclaré un membre de l’administration, cité par le journal. La Maison Blanche et le Pentagone ont refusé de commenter l’information.
    Le New York Times ajoute ne pas savoir à l’heure actuelle si une offensive américaine contre l’Iran est toujours programmée, indiquant ne pas avoir établi si Donald Trump avait changé d’avis ou si le revirement était dû à des interrogations stratégiques ou logistiques.

    Les craintes de confrontation directe entre Washington et Téhéran ont été ravivées jeudi après que l’Iran a abattu un drone RQ-4 Global Hawk américain se trouvant selon lui dans son espace aérien, près du détroit d’Ormuz, ce que contestent les Etats-Unis.
    L’Iran affirme disposer de preuves « irréfutables » montrant que le drone américain a abattu jeudi était entré dans son espace aérien. « Des débris du drone ont même été retrouvés dans les eaux territoriales de l’Iran », a maintenu le ministre des affaires étrangères adjoint Abbas Araghchi lors d’une discussion avec l’ambassadeur de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains.

  • Mafia du sable en Inde : de l’or et du sang
    https://www.franceculture.fr/environnement/mafia-du-sable-en-inde-de-lor-et-du-sang

    Enquête | Le sable est devenu une matière première très convoitée. En Inde, enquêter sur le trafic de sable et ses réseaux mafieux est particulièrement dangereux pour les journalistes. Comme le montre cette enquête de la cellule investigation de Radio France, en partenariat avec Forbidden Stories.

    #surexploitation #sable #extractivisme #enquête

  • Inde : des travailleuses des champs privées de leur utérus « pour améliorer leur rendement »
    RTBF, le 18 juin 2019
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_inde-des-travailleuses-des-champs-privees-de-leur-uterus-pour-ameliorer-

    Beed : High hysterectomy rate among sugarcane cutters signals unethical medical practices, poor work conditions
    Meena Menon, First Post, le 16 juin 2019
    https://www.firstpost.com/india/beed-high-hysterectomy-rate-among-sugarcane-cutters-signals-unethical-med

    Voir des histoires analogues de par le monde sexiste ici :
    #contraception_forcée

    #Inde #femmes #pauvres #stérilisation #hystérectomie #utérus #discriminations #sexisme #classisme #capitalisme

  • Le business mondialisé des fruits et légumes
    https://reporterre.net/A-LA-TELE-Le-business-mondialise-des-fruits-et-legumes

    Bio ou pas, presque tous les fruits et légumes sont calibrés comme des produits industriels. Pour cela, les multinationales ont mis au point des semences totalement standardisées. Dans ce nouveau numéro, le magazine « Cash Investigation » révèle pourquoi les tomates ont par exemple perdu plus de 50% de leurs vitamines en un demi-siècle.

    Les semences à l’origine des fruits et légumes mangés par les consommateurs sont désormais la propriété d’une poignée de géants mondiaux comme l’allemand Bayer, ou le français Limagrain, qui pèse plus de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Un business mondialisé où la graine se vend plus cher que de l’or.

    La journaliste Linda Bendali s’est rendue en Inde, où les multinationales font produire leurs graines. Elle y a découvert des femmes et des enfants qui triment pour une poignée de roupies. Et le magazine présenté par Élise Lucet a enquêté sur ces blés destinés à la fabrication de pains que certains consommateurs ne digèrent plus.

    L’hypersensibilité au gluten n’est en effet pas seulement une mode et il y a des raisons pour expliquer que les partisans de l’alimentation sans gluten soient aussi nombreux… Menace pour la santé, perte de nutriments, privatisation du vivant... « Cash Investigation » met en lumière le grand hold-up des industriels sur les fruits et légumes.

    Multinationales : hold-up sur nos fruits et légumes, une enquête de Linda Bendali diffusée mardi 18 juin 2019 à 21 heures sur France 2.

    https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/1018991-moins-de-gout-et-de-nutriments-les-fruits-et-legumes-c-etait-mieux-av

  • Les Africains qui migrent viennent de moins en moins en #France

    Selon la dernière note de l’#OCDE consacrée aux migrations africaines vers les pays développés entre 2001 et 2016, l’attractivité de l’Hexagone décroît sensiblement.

    Les tenants de la théorie du grand remplacement ou les agitateurs du spectre de la ruée africaine – vers l’Europe en général et la France en particulier – n’apprécieront sans doute pas la lecture de la dernière note de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) consacrée aux évolutions des migrations africaines vers les pays développés entre 2001 et 2016.

    On y lit en effet que « représentant un immigré sur dix, la migration africaine vers les pays de l’OCDE a vu son poids légèrement augmenter au cours des dernières années ; elle demeure toutefois faible par rapport à la part de l’Afrique dans la population mondiale […]. La France est toujours la principale destination, mais sa part se réduit. »

    Ces conclusions découlent de la dernière actualisation de la base de données développée depuis plusieurs années par l’OCDE, en coopération avec l’Agence française de développement (AFD), sur les immigrés dans les pays développés. Celle-ci compile des statistiques, par pays de naissance, des migrants internationaux, « définis comme les personnes [âgées de plus de 15 ans] résidant dans un pays autre que celui de leur naissance » sans tenir compte de leur « statut légal ou de la catégorie de migration. »
    « Pas de raz-de-marée annoncé »

    Ces données couvrent non seulement les effectifs d’immigrés par âge, sexe et niveau d’éducation, mais également des variables clés de l’analyse des migrations internationales et de l’intégration comme la nationalité, la durée de séjour, le statut dans l’emploi et la profession.

    Passées ces quelques précisions d’ordre méthodologique, il ressort de cette étude que « la part de la population originaire d’Afrique vivant dans un pays de l’OCDE a augmenté au cours des quinze dernières années, mais reste très modeste ». Le nombre de migrants africains y est en effet passé de 7,2 millions en 2000 à 12,5 millions en 2016. Mais ils ne représentent encore que 10,4 % des 121 millions de migrants répertoriés dans les pays développés, contre 9,2 % en 2000. A titre de comparaison, le nombre total de migrants venus du Mexique – pays classé en tête de liste des pays d’origine devant l’Inde et la Chine – s’établissait à 11,7 millions en 2016.

    L’OCDE remarque ainsi que « la croissance démographique africaine est encore loin de se traduire en un accroissement équivalent de la migration vers les pays de l’OCDE. » En marge de la polémique née de la publication en 2018 du livre de Stephen Smith – La Ruée vers l’Europe (éd. Grasset) –, le démographe François Héran remarquait également que « les projections démographiques de l’ONU actualisées tous les deux ans ont beau annoncer un peu plus qu’un doublement de la population subsaharienne d’ici à 2050 (elle passerait de 900 millions à 2,2 milliards dans le scénario médian), cela ne suffira pas à déclencher le raz-de-marée annoncé ». « Il n’existe pas de lien mécanique entre la croissance démographique et celle du taux de migration », ajoute Jean-Christophe Dumont, chef du département des migrations internationales à l’OCDE.

    #Féminisation et hausse du niveau d’éducation

    Et si la France demeure le principal pays de destination, « sa part s’est considérablement réduite, passant de 38 % des migrants africains installés dans les pays de l’OCDE en 2001 à 30 % en 2016 ». La part des immigrés dans la population totale (14 %), toutes origines confondues, a légèrement augmenté sur cette même période (environ 2 %), est supérieure à la moyenne des pays de l’OCDE (12 %), mais demeure très inférieure à celle de pays comme la Suède, l’Irlande ou l’Autriche (20 %).

    La « préférence » française s’explique en partie par l’origine géographique des migrants africains. En effet, 54 % d’entre eux provenaient d’un pays francophone, notent les auteurs, or « les liens historiques et linguistiques restent des déterminants clés des migrations africaines ». Dans cet espace continental, les pays d’Afrique du Nord demeurent, de loin, les premiers pays d’origine (46 % de l’ensemble des migrants africains en 2016 contre 54 % en 2000). Le Maroc devançant tous les autres, étant « le pays de naissance de près d’un migrant africain sur quatre, devant l’Algérie (1 sur 8) ». Si la part de la France demeure prééminente, la surprise vient des Etats-Unis, dont la part est « en forte augmentation » avec l’accueil de 16 % des migrants africains en 2016 – notamment éthiopiens et nigérians – contre 12 % seize ans plus tôt. Les Etats-unis sont ainsi la deuxième destination devant le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, le Canada et l’Allemagne.

    Si la jeunesse des migrants africains par rapport aux autres continents d’origine demeure une constante, les évolutions de deux autres données sont plus notables : la féminisation et le niveau d’éducation. Concernant ce dernier point, plus de 60 % des migrants ont au moins un niveau de 2e cycle du secondaire (lycée), dont la moitié (30 %) sont diplômés de l’enseignement supérieur (contre 24 % en 2000). « Cette évolution s’explique en partie par la conjugaison de deux facteurs, note Jean-Christophe Dumont. D’une part, la compétition entre pays de l’OCDE pour attirer les talents. D’autre part, la baisse des besoins de main-d’œuvre non qualifiée dans les économies des pays développées ».

    La part des femmes augmente également sensiblement. Alors que celles-ci représentaient 46,7 % des migrants africains en 2000, elles étaient 48,2 % en 2016. « Dans des pays comme le Royaume-Uni, la France, l’Irlande, le Portugal, Israël, le Luxembourg ou encore l’Australie, les femmes sont même devenues majoritaires dans les diasporas africaines », note l’OCDE.

    Enfin, si la recherche d’un emploi et d’une vie meilleure figure parmi les motivations des candidats à l’émigration, cette quête s’avère difficile. « Sur le marché de l’emploi des pays de l’OCDE, les migrants africains sont fortement touchés par le chômage (13 %) et l’inactivité (28 %). » Surtout, une grande part de ceux qui trouvent un emploi doivent accepter une forme de relégation par rapport à leur niveau d’études. Le taux de déclassement professionnel était ainsi de 35 % en 2016. Concernant les raisons, l’OCDE se montre prudente : « Cette situation peut être due à une discrimination sur le marché du travail, mais aussi à des questions de qualité et de reconnaissance des diplômes. »

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/06/11/les-africains-qui-migrent-viennent-de-moins-en-moins-en-france_5474740_3212.
    #attractivité #Afrique #migrations #réfugiés #préjugés #grand_remplacement #statistiques #chiffres #femmes #ruée #ruée_vers_l'Europe

    Ajouté à la métaliste autour du #livre de #Stephen_Smith, La ruée vers l’Afrique :
    https://seenthis.net/messages/673774

  • Ciné-club : « La bataille du libre »
    https://www.domainepublic.net/Cine-club-La-bataille-du-libre-de-Philippe-Borrel.html

    Le cinéma d’Attac présente La bataille du libre. Jeudi 13 juin à 20h au cinéma Aventure (Galeries du Centre, 57, rue des Fripiers, 1000 Bruxelles) Le film de Philippe Borrel nous emmène en Europe, en Inde, aux Etats-Unis, à la rencontre de personnes anonymes ou de personnalités, toutes militant pour mettre la technologie au service du bien commun face à ceux qui veulent n’en faire profiter qu’ une minorité. Le documentaire qui part de l’emprise des logiciels dans tous les moments de nos vies, montre (...)

    #Agenda

  • Revolver Nirbheek — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Revolver_Nirbheek

    Le revolver Nirbheek (நிர்பீக், « pistolet l’Intrépide ») est une arme de poing à barillet de six coups conçue, fabriquée et vendue depuis janvier 2014 par l’usine d’armement de Kanpur (Inde), une succursale de l’entreprise d’état Indian Ordnance Factories. Cette arme individuelle a été présentée (en particulier après l’affaire du viol collectif de New Delhi de décembre 2012 et la forte réaction de l’opinion publique consécutive) comme un des modes de prévention possibles contre les nombreux viols en réunion sur la voie publique dont sont victimes les femmes indiennes.


    Obstacles à la diffusion du Nirbheek

    L’Intrépide, « le 1er revolver pour femmes de l’Inde » a bénéficié d’une campagne de promotion (l’arme porte le pseudonyme sous lequel était connue dans les médias la victime de l’affaire du viol collectif de New Delhi de décembre 2012) mais de nombreux inconvénients expliquent que seulement une dizaine de Nirbheek aient été vendus par IOF.
    Obstacles pratiques

    Sur le plan technique : l’encombrement de l’arme, son design obsolète et son système simple-action sont mentionnés supra (§ Description). Par ailleurs le prix de vente du Nirbheek est de Rs 122 360, soit environ US$ 2 000 ; seules les femmes des classes riches pourraient donc envisager de l’acheter : or ce sont elles qui peuvent se déplacer en voitures particulières avec chauffeur et gardes, à l’inverse des femmes pauvres, qui sont, elles, astreintes à sortir fréquemment dans la rue et à utiliser les transports collectifs. Pour ces femmes, le prix du Nirbheek, bien supérieur à un salaire annuel, sera prohibitif.

    Par ailleurs la délivrance des permis de port d’armes est fortement contingentée en Inde, et dans la pratique une femme a bien peu de chances d’obtenir un tel permis.
    Obstacles éthiques et culturels

    Répondant à la communication d’IOF (selon laquelle le port d’une arme à feu donnerait confiance aux femmes et serait dissuasif), les associations féminines et les groupes de lutte contre les armes se sont opposés dès le début de 2014 à la diffusion du Nirbheek : non seulement elle apparaissait comme une démarche de marketing opportuniste et une insulte à la mémoire de la victime de l’affaire du viol collectif de New Delhi, mais il était fort à craindre qu’une victime d’agression par acteurs multiples, si elle était armée, soit de toutes façons débordée par le nombre d’assaillants et systématiquement torturée à mort après les viols.
    Courbe montrant l’évolution du nombre officiel de viols en Inde dans les dernières années (environ 25 000 en 2013)

    Le Nibheek étant produit par une firme d’État, il a aussi été reproché au gouvernement indien de présenter un revolver valant US$ 2 000 comme la solution à un problème dont les racines sont en fait profondément implantées dans le machisme de la société indienne.

    On sait que la Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme Navanethem Pillay, de nationalité sud-africaine et d’origine indienne, a demandé au gouvernement indien que soit instauré en urgence un débat approfondi sur le problème national que sont les violences sexuelles faites aux femmes, tout en estimant que « la peine de mort n’est pas la solution ».

    #armes #autodéfense #féminisme #viol #culture_du_viol

    • L’article dit que ce flingue vaudrait à la victime d’être torturé à mort si elle menace les agresseurs avec. Je poste pas cet article wikipédia pour prôné les armes à feu, c’est de la doc pour mes dessins.
      De toute façon même désarmé les femmes c’est leur faute, elles sont responsable de tout, Eve et tout.

    • Cette article m’a fait penser à un autre calibre : le 6,35. Là aussi on avait conçu une arme à feu pour dame (de la haute bourgeoisie, cela s’entend, car pour les femmes du peuple sans le sou, on les laisse se débrouiller avec un couteau de cuisine ou une hachette à débiter le petit bois pour allumer la cuisinière à charbon). Ce qui est constant dans nos soit-disant « états de droit », c’est le laxisme et la complaisance dont les institutions font preuve à l’égard de certains criminels, qui de surcroît sont incités à commettre leurs méfaits, ne laissant d’autre choix aux victimes que celui de l’#auto-défense avec toutes les conséquences délétères que cela comporte.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/6,35_mm

  • #Inde : des réformes au détriment de l’industrialisation
    https://www.cetri.be/Inde-des-reformes-au-detriment-de

    En Inde, les réformes économiques néolibérales de 1991 devaient à la fois stimuler la croissance économique, libérer le potentiel industriel et amener la prospérité. Ce triple objectif n’a pas été atteint. Malgré une croissance relativement soutenue, l’industrie n’a pas vraiment décollé, tandis que le chômage et la pauvreté sont demeurés très élevés. Les rôles respectifs du marché et de l’État dans l’industrialisation sont (...)

    #Alternatives_Sud_-_extraits

    / Inde, #Industrialisation

  • Je viens seulement de réaliser la présence d’un bandeau sur toutes les vidéos provenant de RT :

    RT est financée entièrement ou partiellement par le gouvernement russe.

    avec lien vers la page Wikipédia.

    À l’initiative de qui ?

    Va-t-on bientôt voir les vidéos de Guillaume Meurice, ornées d’un bandeau ?

    France Inter est financée entièrement ou partiellement par le gouvernement français.

    • C’est juste la mise en place du « code de bonne conduite » annoncé par Zuzu contre les #fakenews. Je m’en suis rendue compte y’a quelques jour avec un bandeau sous un des flux d’infos locales qui alimentent ma page « karacole » : @indymedianantes : ça montrait la traduction automatique du résumé Wikipedia anglais... qui met l’accent sur les raids judiciaires qui ont attaqué plusieurs collectifs...

    • L’outil de lutte contre les fakes news de Youtube fait un lien entre Notre-Dame et le 11 Septembre — RT en français
      https://francais.rt.com/france/61089-outil-lutte-contre-fakes-news-youtube-lien-notre-dame-11-septembr

      YouTube, qui appartient à Google, a introduit cette fonction l’année dernière dans l’optique de lutter contre la propagation des théories dites complotistes, notamment celles qui remettent en cause la version officielle des attentats du 11 septembre. « Ces bandeaux sont générés de manière algorithmique et nos systèmes peuvent parfois se tromper », s’est justifié un porte-parole de la plateforme de partage, cité par l’AFP. Cette nouvelle fonctionnalité est pour l’instant « uniquement disponible aux Etats-Unis et en Corée du Sud », a-t-il ajouté, précisant que le bandeau en question avait été enlevé.

      Présent donc depuis l’année dernière aux États-Unis et en Corée du Sud et maintenant « ouvert » en France depuis peu (article du 16 avril où ce n’était visiblement pas le cas).

      le tweet cité :
      @BenjaminNorton, 15 avril 2019
      https://twitter.com/BenjaminNorton/status/1117875121656619013

    • L’audiovisuel public français irrité par une nouvelle fonctionnalité de YouTube (02/05/2019)
      https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2019/05/02/l-audiovisuel-public-francais-irrite-par-une-nouvelle-fonctionnalite-de-yout

      Pour prévenir tout risque de propagande, la plate-forme américaine avertira l’utilisateur quand un média est doté d’un financement public. Le service public craint d’être assimilé à des chaînes proches du pouvoir.

      A moins d’un mois des élections européennes, les grandes plates-formes en ligne multiplient les garde-fous pour empêcher que des campagnes de manipulation de l’opinion puissent altérer le résultat du scrutin. Facebook, Google et Twitter sont attendus au tournant, après les interférences russes dans l’élection présidentielle américaine de 2016 sur les réseaux sociaux, ou la diffusion massive de fausses informations sur la messagerie WhatsApp, propriété de Facebook, par des partisans du candidat élu Jair Bolsonaro pendant la dernière campagne présidentielle au Brésil.

      Après Facebook et Twitter, Google vient, lui aussi, de dévoiler son arsenal pour déjouer les opérations de désinformation et les tentatives d’ingérence étrangères. En France et dans plusieurs pays d’Europe, les utilisateurs de son service vidéo YouTube verront bientôt s’afficher un bandeau sous les vidéos des médias publics ou gouvernementaux. Ce « label de transparence », qui précise le financement de l’éditeur et renvoie vers sa page Wikipédia, doit permettre aux internautes de « mieux comprendre les sources des actualités qu’ils regardent », a expliqué Google sur son blog, le 24 avril. En clair, de les aider à repérer les campagnes de propagande, même si le géant américain tient à préciser qu’il « ne s’agit pas d’un commentaire de YouTube sur la ligne éditoriale de l’éditeur ou de la vidéo, ni sur l’influence du gouvernement sur le contenu éditorial ».

      Si cette mesure existe déjà depuis un an aux Etats-Unis, en Irlande, au Royaume-Uni et en Inde – où elle s’applique aux chaînes YouTube de Franceinfo, d’Arte ou de Radio France –, son arrivée en France suscite l’embarras de l’audiovisuel public. « On assimile des médias du service public dans des démocraties à des médias d’Etat dans des régimes autoritaires », se désole un cadre de France Télévisions, sous couvert d’anonymat, en citant sans détour les déclinaisons françaises de Russia Today (RT) et Sputnik, deux médias financés par le gouvernement russe et régulièrement soupçonnés d’être sous son influence.

      Dans les pays où cette fonctionnalité est déjà active, YouTube distingue bien les « services audiovisuels publics » des « médias financés entièrement ou en partie par un gouvernement ». Mais, pour un autre dirigeant de France Télévisions, « ce n’est pas suffisant ». Selon lui, le simple fait que cette démarche « englobe » ces deux types d’acteurs risque « d’induire en erreur » le public, pour qui « la subtilité institutionnelle du service public à la française n’est pas forcément très claire ».

      De son côté, la présidente de RT France, Xenia Fedorova, dénonce, au contraire, cette « hiérarchie ». « Nous avons toujours été transparents sur le fait que RT France est financé par la Russie, tout comme France 24 est financé par l’Etat français ou la BBC par l’Etat britannique. »

      France Médias Monde (France 24, RFI, Monte Carlo Doualiya), juge « essentiel » que son « indépendance par rapport au pouvoir politique soit prise en compte dans les dénominations utilisées dans toutes les langues ». Le groupe, dont une large partie de l’audience est réalisée sur YouTube à l’étranger, n’était pas concerné par le dispositif dans les premiers pays où il a été lancé, de même que TV5 Monde. Contacté par Le Monde, Google explique que cela devrait désormais être le cas pour ces deux chaînes, sans détailler la liste définitive des médias ciblés.

      Plusieurs acteurs concernés déplorent, par ailleurs, le manque de concertation avec l’entreprise californienne. « C’est nous qui nous sommes rapprochés de Google après avoir découvert cette annonce dans une dépêche, fustige-t-on au sein de France Télévisions. Tout ce qui permet davantage de transparence va dans le bon sens, mais cela ne peut pas se faire dans le dos des éditeurs. »

      Les critères retenus suscitent aussi l’incompréhension. « Pourquoi ne pas afficher le même message quand un média est détenu par un actionnaire privé ? », interroge un cadre du groupe public, qui regrette une « transparence à géométrie variable ».

      Parmi les mesures prévues par Google à l’approche des élections européennes, YouTube va également « renforcer la visibilité » des éditeurs « faisant autorité », lorsqu’un événement important se produit. Reste à savoir si cette mesure, en bénéficiant aux grands médias publics, suffira à apaiser leur mécontentement.

    • Deux poids, deux mesures : YouTube instaure une nouvelle fonctionnalité discriminant RT — RT en français (article du 17/05/2019, jour de l’entrée en fonction du dispositif)
      https://francais.rt.com/france/62164-deux-poids-deux-mesures-youtube-instaure-nouvelles-fonctionnalite

      YouTube labellise désormais les médias d’Etat sous leurs vidéos, mais avec une différence sémantique notable : RT France est ainsi « financée par le gouvernement russe », quand France 24 ou la BBC sont des « chaînes de service public ».

      Le 17 mai, YouTube a introduit une nouvelle fonctionnalité, en ajoutant un bandeau sous les vidéos des médias publics ou gouvernementaux. Ce « label de transparence », selon les termes de Google (à qui YouTube appartient), indique le financement de l’éditeur de la vidéo, et renvoie à la page Wikipédia qui lui est consacrée. Selon Google, le but est de permettre aux internautes de « mieux comprendre les sources des actualités qu’ils regardent ».

      Et Google de préciser qu’il ne s’agit en rien d’un commentaire de la part de YouTube sur la ligne éditoriale de l’éditeur ou de la vidéo, ni sur l’influence du gouvernement en question sur le contenu éditorial. En d’autres termes, il ne s’agirait que d’une information à caractère purement objectif.

      Pourtant à y regarder de plus près, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, suivant le pays d’origine de son financement. Ainsi, RT, qui n’a jamais caché être financé par la Russie, dispose désormais d’un bandeau indiquant qu’elle est « entièrement ou partiellement financée par le gouvernement russe ».

      Or la différence sémantique est notable concernant France 24 ou encore la BBC, dont le financement dépend respectivement de la France et du Royaume-Uni, qui sont elles qualifiées de « chaînes de service public » française et britannique.

      La présidente de RT France, Xenia Federova s’inquiète : « Nous sommes plus préoccupés par le deux poids, deux mesures qu’induit cette procédure. Nous avons constaté une inéquité dans l’application de ces bandeaux. Certains médias étant ainsi labellisés, tandis que d’autres, avec le même mode de financement, ne le sont pas. De plus, même parmi ceux qui sont labellisés, une hiérarchie persiste. Par exemple, le fait que BBC News soit qualifié de "service public", et non pas "financé par le gouvermenent", même s’il reçoit un financement substantiel directement du Royaume-Uni. »

      Elle rappelle également que « RT France n’a jamais caché la source de son financement ». Avant d’ajouter : « Nous étions, dès le début, très clairs et transparents sur le fait que RT France est financée par la Russie. Tout comme France 24 est financée par l’Etat français ou la BBC l’Etat britannique. Dans le même temps, le lancement de cette initiative en France juste avant les élections européennes pourrait semer la confusion pour le public en créant une opinion erronée selon laquelle les sources de financement provenant du secteur privé ou de grands groupes sont meilleures – plus légitimes, crédibles ou objectives – que d’autres, publiques. Le critère pour juger un média étant alors uniquement la source de financement et non la réalité de son travail ou la qualité des contenus. »

      Une inquiétude d’autant plus légitime que les bandeaux en question renvoient vers la fiche Wikipédia des médias concernés. Or, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’objectivité de l’encyclopédie en ligne sur le sujet prête à débat. Concernant RT, Wikipédia donne en effet une définition générale qui fait froid dans le dos : « RT est généralement considéré par les médias et experts occidentaux comme un instrument de propagande au service du gouvernement russe et de sa politique étrangère, se livrant à la désinformation, proche de l’extrême droite sur internet, complotiste et antisémite. »

      On notera que l’avis repose donc sur les médias, qui par définition sont les concurrents de RT, et celui d’obscurs « experts occidentaux ». Le son de cloche est tout autre quand on s’intéresse à la fiche Wikipédia de la BBC qui dispose selon l’encyclopédie, « d’une réputation d’excellence culturelle ».

      Si l’intention de YouTube est louable – comprendre qui tient les cordons de la bourse dans le paysage médiatique permet effectivement d’en avoir une lecture plus avisée –, les mesures prises à l’heure actuelle par la plateforme risquent d’avoir l’effet opposé de celui recherché.

  • Un autre ver dans le fruit de la démocratie : l’Indien Narendra Modi - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/240519/un-autre-ver-dans-le-fruit-de-la-democratie-l-indien-narendra-modi

    Excellent papier d’Antoine Perraud sur le néo-fascisme religieux de Modi... Il y a pas mal d’extrémistes religieux aujourd’hui, pas seulement musulmans. Il faudrait ouvrir les yeux plutôt que de vendre des Rafales. Pas vrai François ?

    Au dernier jour du marathon électoral indien, dimanche 19 mai, alors que les candidats et le monde politique du sous-continent étaient censés observer une trêve, le premier ministre sortant, Narendra Modi, 68 ans, qui brigue un deuxième mandat, trouva le moyen de faire parler de lui en prenant de la hauteur. Son silence devint étourdissant par la seule grâce, répercutée à travers le pays, de son humble présence au pied de l’Himalaya, dans un temple hindou, Kedarnath, haut lieu de pèlerinage, où il médita médiatiquement.

    La complaisance des télévisions inféodées offrit l’image idéale d’un sage dans la montagne, arpentant les chemins, le regard à la fois bon et perçant. Ou alors reclus dans une grotte, les yeux clos mais l’esprit en éveil, priant pour la patrie et le peuple qui n’en perdraient pas une miette. Quelques esprits forts eurent beau se gausser sur les réseaux sociaux, l’immense majorité du pays goba le spectacle ainsi servi. Et ce avec la passivité de la Commission électorale indienne, organe indépendant ayant supervisé toutes les élections depuis 1951 avec un savoir-faire démocratique qui enorgueillissait le pays ; mais sur laquelle pèsent aujourd’hui le soupçon et même le discrédit.

    Le premier ministre Narendra Modi au temple de Kedarnath. © Bharatiya Janata Party

    Le document de propagande ci-dessus, tout à la gloire de Modi, concocté par son parti, le BJP, donne les clefs pour comprendre le putsch tranquille à l’œuvre, au nom d’une forme de national-populisme hindou, depuis la prise du pouvoir lors des élections générales d’il y a cinq ans. Cette tendance s’apprête à connaître une inflexion décisive avec la nouvelle victoire tout juste arrachée. Le premier ministre, dans un halo sacré, s’offre familièrement au peuple, sans corps intermédiaires inutiles, donc sans pratique démocratique superfétatoire.

    Il incarne la revanche à l’encontre des élites dévoyées, cosmopolites, urbaines. Ces élites corruptibles et corrompues parce qu’éloignées du sol natal, des valeurs ancestrales, d’une religion séculaire et des préoccupations du moment. Ces élites ayant tout passé aux minorités menaçantes, au lieu de se consacrer à la défense acharnée du cœur battant de l’Inde : à son Heimat – dans toutes ses dimensions, spirituelle, temporelle, sociale et culturelle.

    #Narandra_Modi #Inde #Politique #Fascime

  • L’Inde reconduit Modi dans un plébiscite historique
    https://www.mediapart.fr/journal/international/240519/l-inde-reconduit-modi-dans-un-plebiscite-historique

    Narendra Modi a remporté son pari en se faisant confirmer dans son rôle de leader incontesté de l’Inde, lors des élections générales. Sa stratégie combinée de mobilisation sur les réseaux sociaux, d’un parti à la discipline exemplaire, et de domestication des médias et de la Commission électorale s’est révélée ultra-efficace.

    #Asie #BJP,_parti_du_Congrès,_Narendra_Modi,_Inde,_élections_générales_indiennes

  • Fusion nucléaire : l’utopie d’une énergie infinie
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/fusion-nucleaire-l-utopie-d-une-energie-infinie-817880.html


    Situé à 80 kilomètres au nord de Marseille, le site Iter, jouxtant un terrain occupé depuis 1960 par le Centre d’énergie atomique (CEA), accueille près de 3.000 employés et les salariés des quelques 450 entreprises sous-traitantes.
    (Crédits : ITER)

    Les dimensions du projet Iter, qui vise à reproduire à grande échelle l’énergie du soleil, donnent le vertige. Y compris son horizon de temps, qui peut sembler tardif au regard de l’urgence des enjeux... et des ambitions chinoises.

    « Ce que nous essayons de faire, c’est de mettre le soleil en bouteille ». Ainsi Sabina Griffith, porte-parole d’Iter Organization, résume-t-elle le projet. L’objectif d’Iter (International thermonuclear experimental reactor) est en effet de reproduire le processus à l’oeuvre au coeur des étoiles et notamment du soleil, afin de bénéficier pour des centaines d’années d’une énergie infinie, décarbonée et beaucoup moins risquée à produire que celle du nucléaire actuel, fondé sur la fission (voir encadré).

    Mais poursuivre pareille ambition nécessite d’unir ses forces, de voir grand et de raisonner à - très - long terme. L’aventure mobilise 35 pays, dont les 28 membres de l’Union européenne, les États-Unis, la Russie, l’Inde, la Chine, la Corée du Sud et le Japon. Bruxelles, via la structure Fusion for Energy (F4E), participe à hauteur de 45 %, chacune des six autres parties finançant environ 9 % du projet. Mais cet attelage n’est pas un long fleuve tranquille. Ainsi, depuis la signature fondatrice, intervenue en 2006, les États-Unis ont déjà quitté l’aventure pendant plusieurs années, pour finalement y revenir il y a quelques mois.

    #paywall

  • Dans les villes et campagnes d’Uttar Pradesh se révèlent les fractures de l’Inde
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210519/dans-les-villes-et-campagnes-d-uttar-pradesh-se-revelent-les-fractures-de-

    Alors que les premières estimations laissent entrevoir une victoire de la majorité parlementaire sortante de Narendra Modi, #Reportage au cœur de la « ceinture hindoue ». En 2014, les 230 millions d’habitants du plus grand État de l’Inde, élisant à eux seuls 15% des députés, avaient voté en masse pour le BJP au pouvoir. Depuis, son agenda nationaliste d’hindouïsation de la vie publique n’a pas fait disparaître les crises économiques et communautaires.

    #Inde,_parti_du_Congrès,_Uttar_Pradesh,_Narendra_Modi,_élections_générales_indiennes

  • C’est confirmé, Huawei et Honor perdent leur licence Android - FrAndroid
    https://www.frandroid.com/marques/huawei/595614_cest-confirme-huawei-perd-sa-licence-android

    En dehors de la Chine, cette décision pourrait être une condamnation à mort pour les smartphones Huawei en Afrique, en Asie, en Inde et en Europe. Il n’existe pas, pour le moment, d’alternatives viables à l’écosystème Android de Google. Par conséquent, les smartphones Huawei sans Google vont traverser une période difficile. Huawei va donc se battre pour défendre ses droits et récupérer sa licence Android.

    Si l’interdiction persiste, il est possible que Huawei développe un Android avec le Huawei App Store, sans Google, ce qui lui permettra d’étendre son écosystème d’applications au reste du monde. Huawei a également lancé le développement d’un système d’exploitation interne, mais il n’est pas évident que cela soit une meilleure option que d’utiliser Android.

  • Crise dans le #Golfe : les enjeux géostratégiques du #détroit_d’Ormuz
    https://www.france24.com/fr/20190514-crise-golfe-enjeux-geostrategiques-detroit-ormuz-iran-oman-emirat

    Le détroit d’#Ormuz, qui permet aux navires de quitter le Golfe, est un petit bras de mer large de 50 km environ, 40 km dans sa partie la plus étroite. Ses eaux étant peu profondes (pas plus de 60 m de profondeur), les navires en provenance de l’océan Indien doivent emprunter un premier chenal de navigation entre les îles omanaises de Quoin et Ras Dobbah, en face de la péninsule du Musandam, avant de s’engager dans un chenal parsemé de trois îles : la Grande Tomb, la Petite Tomb et Abou Moussa. Ces dernières sont contrôlées par l’Iran depuis 1971, et revendiquées depuis par les Émirats arabes unis.

    C’est par ces chenaux de navigation, qui mesurent près de 3 km de largeur chacun, qu’ont transité plus de 18 millions de barils de #pétrole (brut et condensat) par jour pendant le premier semestre de 2018, soit plus de 35 % du pétrole transitant par voie maritime dans le monde, selon l’Agence d’information sur l’énergie du gouvernement américain (AIE). Un chiffre auquel il faut ajouter, selon un rapport du Service de recherches du Congrès américain, 4 millions de barils de produits pétroliers par jour, et plus de 300 millions de mètres cubes de #gaz naturel liquéfié (GNL) par jour.

    En moyenne, plus d’une trentaine de pétroliers et méthaniers quittent le Golfe par le détroit chaque jour, majoritairement en direction des pays asiatiques, notamment la Chine, le Japon, l’Inde et la Corée du Sud. Les pays de l’Union européenne et les #États-Unis figurent également parmi les clients des #pétromonarchies du Golfe. Selon les experts, une fermeture du détroit équivaudrait à retirer une dizaine de millions de barils de pétrole par jour du marché international. Par ailleurs, le détroit est également une porte d’entrée commerciale vitale pour les pays de la région, très dépendants des importations, ce qui en fait un des principaux corridors du #commerce international.

    Si ses eaux sont partagées entre la République islamique d’Iran et le sultanat d’Oman, le détroit d’Ormuz est un couloir international, et en principe tous les navires, quel que soit leur pavillon, bénéficient du droit de passage en transit, conformément à la Convention des #Nations_unies sur le droit de la mer, adoptée en 1982, et au droit international coutumier de la mer. Le Golfe est l’une des régions les plus militarisées au monde, qui concentre une grande partie des importations mondiales d’armement. De leur côté, les États-Unis disposent dans la région d’une forte présence militaire, à travers plusieurs bases hautement stratégiques. Ainsi la Ve Flotte américaine est stationnée à Bahreïn, tandis que le Qatar accueille la plus grande base aérienne américaine au #Moyen-Orient. La France, quant à elle, compte une base militaire à Abu Dhabi, dans les Émirats arabes unis. Ces derniers jours, le #Pentagone a dépêché dans la région un porte-avions, un navire de #guerre, des bombardiers B-52 et une batterie de missiles Patriot, évoquant des menaces de l’Iran ou de ses alliés contre des ressortissants ou des intérêts américains au Moyen-Orient.