country:japon

  • Manifester est un droit dans tous les pays démocratiques


    En Corée du Sud, on manifeste beaucoup, assis.e, debout, en fanfare ou seul.e dans son coin… que ce soit télécommandé ou sincère… pour les causes les plus diverses, avec des prières bouddhistes contre le nucléaire, par nationalisme, en chaise roulante pour les personnes handicapées, pour la moralisation de la vie politique, pour soutenir un challenger politique, pour rappeler au Japon les « comfort women » ou les disputes territoriales, contre la politique nord-coréenne du grand ami US…

    La police, en gilets jaunes, est là pour protéger les gens et non pour leur tirer dessus.
    Est-ce parce que le soulèvement de Gwangju de 1980 est dans toutes les mémoires ?

    Alors, des milliers de personnes étaient descendues dans la rue pour réclamer la démocratie contre le régime du général Chun Doo-hwan. La répression fut sanglante (entre 200 à 2000 morts). Il fallut attendre 1997 pour que ces personnes, discréditées par la désinformation qu’avait mise en place le gouvernement, soient réhabilitées. Elles sont aujourd’hui le symbole de l’instauration de la démocratie en Corée du Sud.
    Ici, le chant du soulèvement et des images des humiliations infligées aux manifestant.es et de leur assassinat : http://guibuni.over-blog.com/2014/12/il-y-a-35-ans-une-chanson-de-polnareff-transformee-en-chant-de-lu
    Voir le film A Taxi Driver de Jang Hoon (2017) : https://www.youtube.com/watch?v=WZsT9QOh2HU

    Voir aussi https://blog.slate.fr/la-gazette-de-seoul/2013/05/18/le-martyr-de-gwangju

    #Corée_du_Sud #soulèvement_de_Gwangju #manifestation #répression #démocratie #gilets_jaunes

  • Carlos Ghosn inculpé une quatrième fois au Japon
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/22/carlos-ghosn-inculpe-une-quatrieme-fois-au-japon_5453404_3234.html


    Carlos Ghosn quitte le bureau de son avocat, le 3 avril, à Tokyo.
    KAZUHIRO NOGI / AFP

    La garde à vue de l’ancien PDG de l’alliance automobile Renault-Nissan touchait à sa fin. Nissan a aussi porté plainte au pénal pour abus de confiance aggravé.
    […]
    La mise en examen du 22 avril est la quatrième pour l’homme d’affaires depuis sa première arrestation le 19 novembre 2018. Entre-temps, il a été arrêté les 10 et du 20 décembre et donc le 4 avril. Il a été mis en examen à deux reprises pour infraction à la législation sur les échanges et les instruments financiers, pour avoir minoré ses revenus dans les déclarations faites aux autorités financières. Il l’a aussi été pour abus de confiance aggravé car il aurait fait couvrir, par Nissan, des pertes réalisées sur des placements personnels au moment de la crise de 2008.

    Carlos Ghosn a passé 108 jours en prison, entre le 19 novembre et le 6 mars. Il en est sorti contre le versement d’une caution d’un milliard de yens (7,9 millions d’euros). Il a toujours nié les accusations portées contre lui. « Ce n’est pas une histoire de cupidité, de dictature d’un homme. C’est une histoire de complot, de trahison », déclarait-il dans une vidéo rendue publique le 9 avril. Pour l’homme d’affaires, le complot aurait été motivé par la « peur d’aller vers la fusion [de Renault et Nissan], perçue comme une menace pour l’indépendance de Nissan et son autonomie ».
    […]
    De l’avis des experts, les derniers éléments mis en lumière par l’accusation sont les plus graves jusqu’ici reprochés à M. Ghosn.

  • La Chine se lance aussi dans la chasse aux astéroïdes
    https://www.latribune.fr/economie/international/la-chine-se-lance-aussi-dans-la-chasse-aux-asteroides-814775.html


    DR

    La Chine a annoncé à son tour jeudi le lancement d’une sonde vers un astéroïde, dans le sillage d’expéditions similaires lancées ces dernières années par l’Europe, les Etats-Unis et le Japon.

    La mission, qui doit durer 10 ans, est à destination de l’astéroïde 2016 H03, un minuscule corps céleste de 41 mètres de diamètre qui évolue au plus près à 5,2 millions de km de la Terre, a annoncé l’agence spatiale chinoise.

    La sonde sera chargée de rapporter des échantillons du sol de l’astéroïde, a expliqué devant la presse le directeur du Centre d’exploration et d’ingénierie spatiale, Liu Jizhong, sans donner de date pour le lancement de la mission.

    L’engin se divisera en deux lors de son retour vers la Terre : une capsule transportant les échantillons regagnera le sol terrestre, tandis qu’un autre module se dirigera vers un autre objet céleste encore plus lointain, la comète 133P, distante de plus de 300 millions de km de notre planète.

  • C’EST CASH ! - Retraites : un système à bout de souffle ? (RT)
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/15914-c-est-cash-retraites-un-systeme-a-bout-de-souffle-rt

    Je vous rassure le problème est mondial, plus d’informations complémentaires en bas de pages.

    Amitiés,

    f.

    Source : Youtube.com

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : VIDEO. Etats-Unis : à plus de 80 ans, ils sont toujours obligés de travailler (et ils sont de plus en plus nombreux)

    Crashdebug.fr : Allemagne : la colère des retraités

    Crashdebug.fr : Japon : la précarité oblige les seniors à retourner travailler

    Crashdebug.fr : Etats-Unis : 3 jobs, 60 heures de boulot par semaine, pour survivre !

    Crashdebug.fr : 7 millions de mini-jobs en Allemagne : vraies et fausses précarités

    Crashdebug.fr : L’Allemagne a engrangé plus d’un milliard de profits sur la Grèce...

    Crashdebug.fr : « L’excédent commercial allemand : une provocation ! » L’édito de Charles SANNAT

    Crashdebug.fr : Récidive de Merkel (...)

  • Étude : le phénomène des Hikikomoris avait été sous-estimé au Japon !
    http://japanization.org/etude-le-phenomene-des-hikikomoris-avait-ete-sous-estime-au-japon

    C’est un phénomène que Poulpy avait déjà évoqué : l’Hikikomori, ou quand une personne décide de vivre recluse chez elle, le plus souvent sans exercer de profession, en étant financièrement à la charge de sa famille. On pense d’ordinaire que les hikikomoris sont des jeunes personnes. Mais un rapport gouvernemental dévoilé vendredi 29 mars révèle que plus de la moitié des hikikomoris sont âgés de 40 à 64 ans ! Ils seraient ainsi deux fois plus nombreux qu’estimé jusqu’ici. Ces nouveaux chiffres questionnent sur le phénomène.

    Je pense que c’est également très sous-estimé en France. D’ailleurs, je pense qu’on parle plus de syndrôme de Diogène.
    Mais la société est devenue tellement maltraitante que plus personne ne supporte d’y être exposé.

  • Tetsuo : The Iron Man
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/171-killing-2360/shinya-tsukamoto/article/tetsuo-the-iron-man

    Shinya Tsukamoto, 1989, JP, DCP, VO ST ANG, 67’

    Début des années 80, « Akira », le manga de Katsuhiro Otomo fait une entrée fracassante dans la culture populaire du Japon. L’un des personnages, Tetsuo, est un sale gosse humilié par ses amis dont le bras enfle jusqu’à devenir un membre étranger et terrifiant. 1989, « Tetsuo » débarque au cinéma dans le premier film de Tsukamoto. Et là, personne n’en revient indemne ! Tourné dans un noir et blanc granuleux sous ou surexposé, construit sur des séquences hallucinées et hallucinantes, des accélérés hystériques, des stop-motions saccadés, des montages cuts/hypercuts, « Tetsuo » est une fête foraine à lui seul, version trash cyberpunk biomécanique… L’histoire de cet homme peu-à-peu transformé en machine jusqu’à l’effroi nous roue (...)

  • OHNE TITEL s’invite à l’X-po de #Wataru_Kasahara
    http://www.radiopanik.org/emissions/ohne-titel/ohne-titel-s-invite-a-l-expo-de-wataru-kasahara

    L’équipe d’OHNE TITEL est de sortie en #vernissage : c’était le jeudi 14 mars, à la #Galerie E²/Sterput.

    Nous avons découvert le travail de l’artiste Wataru Kasahara, dont le travail est exposé à côté de celui de #Tristan_des_limbes.

    Sur place, nous avons d’abord discuté avec Emilie Ouvrard, qui est à l’initiative du projet E², qui après avoir été nomade dans divers endroits à trouvé quelques murs et baptisé son lieu #Sterput. Elle nous parle du projet E²/Sterput, de ses choix artistiques, et du travail associatif autour du Sterput.

    Nous discutons ensuite avec #Xavier-Gilles_Néret, venu à Bruxelles pour présenter le travail de Wataru Kasahara (qui vit au Japon) et qui nous expliquera un peu plus en détail le travail varié et multidisciplinaire de cet artiste.

    Tout au long de (...)

    #exposition # #exposition,vernissage,Sterput,Galerie,E²,Xavier-Gilles_Néret,Tristan_des_limbes,Wataru_Kasahara
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/ohne-titel/ohne-titel-s-invite-a-l-expo-de-wataru-kasahara_06381__1.mp3

  • #Venezuela : l’origine de la gigantesque panne d’électricité jeudi dernier résulte d’une défaillance sur la ligne haute tension qui achemine le courant à partir du barrage de Guri (comme en septembre 2013, https://seenthis.net/messages/172267 ). Normalement, il couvre 70% des besoins, mais la plupart des centrales thermiques sont hors d’état de fonctionner (manque de carburant, les raffineries étant quasiment à l’arrêt,…)

    L’ouest du Venezuela (Zulia avec Maracaïbo et les états andins), en bout de chaîne seront les derniers à récupérer le courant, sans doute en fin de journée de ce lundi.

    Zulia y los estados andinos serán los últimos en recuperar la electricidad
    http://www.el-nacional.com/noticias/sociedad/zulia-los-estados-andinos-seran-los-ultimos-recuperar-electricidad_2741


    centrale thermique Termozulia à Maracaïbo (état Zulia)
    CTV

    Zulia, Trujillo, Mérida y Táchira serán los últimos estados en recibir energía eléctrica, afirmó Alexis Rodríguez, miembro del comité ejecutivo de la Federación de Trabajadores de la Industria Eléctrica de Venezuela. “Están en la cola del sistema”, indicó.

    Dijo que además se les aplicará un racionamiento de carga porque hay que emparejar las frecuencias, lo que es un proceso muy delicado que puede echar para atrás todo lo adelantado en las últimas horas para recuperar el Sistema Interconectado Nacional.

    Aseguró que estas entidades tenían unas deficiencias importantes que se van a acrecentar luego del apagón general: “Zulia, por ejemplo, seguirá cargando su cruz. Las plantas termoeléctricas están casi paralizadas, lo que hace que su situación sea realmente crítica”.

    Rodríguez cree que para este lunes 11 de marzo en horas de la tarde podría estar estabilizada la situación, siempre y cuando la recuperación se haga adecuadamente y sin desespero. Venezuela está sin electricidad desde el jueves a las 5:00 pm.

    • Le bilan humain est lourd,… 21 morts (au moins,…) essentiellement des nouveaux nés.

      Publicaron el balance de fallecidos por el apagón hasta este domingo
      http://www.el-nacional.com/noticias/sucesos/publicaron-balance-fallecidos-por-apagon-hasta-este-domingo_274153


      Antena 3 - Foto : Referencial

      José Manuel Olivares, diputado a la Asamblea Nacional, aseguró que 21 personas han fallecido como resultado del apagón registrado desde el jueves en la tarde, el cual afectó a todo el país.

      … avec des chiffres énormes en circulation
      Non, il n’y a pas eu 296 morts, dont 80 nouveaux-nés, dans un seul hôpital de Maracaïbo.

      Desmienten que 296 personas fallecieron en hospital de Maracaibo
      http://www.el-nacional.com/noticias/sociedad/desmienten-que-296-personas-fallecieron-hospital-maracaibo_274151

      La doctora venezolana Dianela Parra, presidenta del colegio de médicos del estado Zulia, y su homóloga Dora Colmenares desmintieron que 80 neonatos fallecieron este domingo víctimas del apagón, aseguró que no hay una cifra exacta.

      «Esta es una cifra absolutamente falsa, es imposible que 80 neonatos mueran en el hospital universitario de Maracaibo», resaltó la doctora Colmenares.

      Asimismo, Parra aseguró que es una cifra «totalmente errada». «Ni la Federeción Médica, ni el Colegio de Médicos ha dado ninguna cifra oficial». 

      Este domingo varios medios digitales y diplomáticos, tanto nacionales como internacionales, se hicieron eco de una información que aseguraba que en este centro de salud habrían muerto 296 personas, de las cuales 80 eran recién nacidos.

    • Un ingénieur ayant travaillé 24 ans à Guri donne son opinion : problème sur les lignes, ce qui est exceptionnel dans ce cas, c’est le délai de retour à la normale (?) - plus de 70 heures…

      Pour le président Maduro et le président de la société nationale Corpoelec, la panne résulte d’une cyber-attaque. Pour l’ingénieur, l’électricité est sous-facturée (comme le pétrole, massivement subventionné) ce qui empêche tout investissement ou même la maintenance, indispensable.

      Solución de apagón nacional requiere apoyo de especialistas extranjeros
      http://www.el-nacional.com/noticias/sociedad/solucion-apagon-nacional-requiere-apoyo-especialistas-extranjeros_27411


      _Foto : Referencial

      A las 4:56 pm del jueves 7 de marzo el sistema eléctrico del país sufrió una falla que es atribuida por los oficialistas a una «injerencia extranjera», mientras los dirigentes de la oposición aseguran que la causa de la caída del servicio de electricidad es la corrupción y la falta de mantenimiento. Cuando han transcurrido más de 70 horas lo que se ha definido es que Venezuela atraviesa por el apagón más grave de su historia. 

      Gerardo Chavarri, ingeniero civil que trabajó 24 años en la represa de El Guri, confirmó que la interrupción del servicio se originó por una deficiencia en las líneas de transmisión del sistema eléctrico nacional. 

      “Fue una caída de dos líneas de alta tensión con un bloque muy grande de energía. El sistema al ser incapaz de compensar ese tipo de pérdida, hace inestable todas las condiciones de servicio”, explicó el ingeniero en exclusiva para El Nacional.

      Destacó que para solventar la emergencia es de “suma importancia” pedir apoyo a los fabricantes de los equipos y los suministradores del sistema computarizado, de lo contrario podrían seguir muriendo personas.

      Tanto Nicolás Maduro como Jorge Rodríguez señalaron que el apagón fue causado por un ataque cibernético perpetrado desde Estados Unidos con apoyo de la oposición, pero el especialista asegura que los responsables de la estatal eléctrica son responsables.

    • Juan Guaidó, appuyé sur des experts, fait le point sur la situation électrique : la chute des lignes et les dégâts aux sous-stations électrique résultent d’un incendie de végétation. Son plan pour le pays #Plan_Pais avance bien et prévoit le retour à une situation normale pour l’électricité.

      Après la chute de l’usurpateur,…

      Guaidó explicó el origen de la falla eléctrica que afectó a Venezuela
      http://www.el-nacional.com/noticias/politica/guaido-explico-origen-falla-electrica-que-afecto-venezuela_274132

      Juan Guaidó, presidente interino de Venezuela, explicó vía Twitter el origen de la falla eléctrica que afectó a los 24 estados del país este jueves.

      Comentó que un incendio de la vegetación averió las tres líneas de 765 kilovoltios entre el embalse Guri y las subestaciones Malena y San Gerónimo B. Señaló que el incidente recalentó el sistema y provocó un rechazo de carga en las turbinas.

      Más de 80% de la energía que va al centro del país pasa por esas líneas de 765KV”, acotó, al tiempo que aseveró que la falta de mantenimiento hace que el sistema sea suceptible a ese tipo de incendios.

      Guaidó comentó que hacer funcionar las turbinas requiere de corriente, y aseguró que en Venezuela hay la energía necesaria para realizar dicho procedimiento.

      Arrancar de nuevo la operación requiere de una sincronización casi perfecta con tecnología y personal calificado. Nuestros expertos confirman que el gobierno hostigado al personal de Corpoelec quienes, además, están muy limitados en recursos”, explicó.

      Detalló que las características de la situación indican que los helicópteros de la Electrificación del Caroní (Edelca) estan inoperativos, por lo que no tenían medios para hacer la respectiva inspección de las líneas.

      Si hay daño en alguna de esas líneas, aunque el Guri genere energía, esa energía no llegará al resto del país”, puntualizó. Además, garantizó que Venezuela tiene 19.000 megavatios instalados, pero actualmente solo están operativos 2.500.

      Su negocio fue robarse la plata y comprar plantas, no ponerlas operativas”, criticó.

      Explicó que para realizar el análisis convocó a un equipo de técnicos y expertos y que, además, sostuvo conversaciones con autoridades de Alemania y Japón.

      Las consultas con Japón y con Alemania nos han permitido trazar un plan con medidad que saquen a los venezolanos de la oscuridad. Gracias al Plan País hay mucho adelantado, pero todo esto pasa por el cese de la usurpación, mientras el Alto Mando sigue escondiendo al usurpador”, expresó.

  • Catastrophe #nucléaire de #Fukushima : les droits bafoués

    Huit ans après le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima, un #rapport de Greenpeace Japon dénonce les violations des #droits_humains de la part du gouvernement japonais. Celui-ci fait appel à des travailleurs sous-payés et non protégés pour décontaminer des zones radioactives et lève des ordres d’#évacuation malgré des niveaux de radioactivité très élevés, au mépris des #risques sanitaires et des recommandations internationales. La #crise_sanitaire et humaine qui frappe le Japon est loin d’être terminée.


    https://www.greenpeace.fr/catastrophe-nucleaire-fukushima-droits-travailleurs-enfants
    #travail #droits #Japon #décontamination #radiations

    Pour télécharger le rapport :
    https://storage.googleapis.com/planet4-japan-stateless/2019/03/b12d8f83-frontfksm_en.pdf

  • La libération sous caution de Carlos Ghosn autorisée après le rejet de l’appel du procureur
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/carlos-ghosn-bientot-libere-sous-caution-809534.html


    Carlos Ghosn est détenu au Japon depuis le 19 novembre pour des accusations de malversations financières.
    Crédits : DR (extrait de la vidéo)

    Carlos Ghosn a recouvré la liberté ce mercredi après le paiement d’une caution de 7,9 millions d’euros. La justice japonaise a rejeté, mardi, l’appel interjeté par le parquet contre la libération sous caution de l’ancien numéro un de Renault, détenu depuis le 19 novembre au Japon pour des accusations de malversations financières.
    […]
    Après plus de 100 jours de détention, Carlos Ghosn entrevoit le bout du tunnel. Pour cause, le patron déchu de Renault vient d’obtenir sa première victoire juridique : la justice japonaise a rejeté, ce mardi 5 février, l’appel interjeté quelques heures plus tôt par le parquet contre sa libération sous caution auquelle le tribunal de Tokyo avait donné une suite favorable ce mardi matin. La caution, estimée à un milliard de yen soit 8 millions d’euros, devrait être payée ce mercredi selon Reuters.
    […]
    Carlos Ghosn devrait prochainement tenir une conférence de presse selon son nouvel avocat Junichiro Hironaka.

    Celui-ci, réputé plus agressif, a multiplié les garanties pour convaincre l’autorité judiciaire de mettre fin à cette détention préventive qui dure depuis le 19 novembre dernier. Il a ainsi proposé de placer Carlos Ghosn dans une résidence équipée de caméras de surveillance, et s’est engagé à limiter les contacts avec l’extérieur. Le tribunal a jugé, qu’en outre, le risque de destruction de preuves et de fuite à l’étranger (le passeport de Carlos Ghosn est toujours confisqué) n’était plus avéré.

  • Electro palestinienne : levant en poupe
    Guillaume Gendron, Libération, le 25 février 2019
    https://next.liberation.fr/musique/2019/02/24/electro-palestinienne-levant-en-poupe_1711373

    A l’occasion de la carte blanche donnée à Electrosteen à Paris, rencontre avec les figures majeures de « l’Arab Touch », une scène qui ne cesse de grandir et de s’exporter avec succès, donnant une visibilité inédite aux diverses facettes de l’identité palestinienne.

    Aux oreilles non arabisantes, le nom du club, Kabareet, sonne anodinement exotique. Confusion savamment pensée entre « cabaret » et le mot arabe pour « allumette ». Ce n’est pas tant que ce club soit un brasier mais plutôt une lueur : l’épicentre de la scène électronique palestinienne, ici à Haïfa, au nord d’Israël, dans cette ville mixte où les juifs vivent en haut de la colline et les Arabes au bord de la mer. Un refuge où tout le monde peut venir danser, boire et s’oublier. Y compris les Palestiniens de Cisjordanie entrés sans permis, parfois en escaladant les huit mètres de béton du mur de séparation.

    Nimbé dans une lumière pourpre, sous les voûtes d’une vieille bâtisse aux pierres apparentes, Ayed Fadel, cheveux ras à l’exception d’un luxuriant chignon de dreadlocks, annonce au micro le prochain DJ, venu spécialement de Londres. Le charismatique pilier du collectif Jazar Crew, maître des lieux, appelle la foule - piercée, tatouée, surlookée - à « s’aimer, à refuser le racisme, le sexisme et l’homophobie ». Dans une pièce attenante, à côté d’une tireuse à bière, Nasser Halahlih est d’humeur rétrospective. Ce lieu, ce n’est pas tant qu’il en avait rêvé, c’est que longtemps, il n’avait jamais songé qu’il puisse exister. « Il fallait un public, dit-il. Quand j’ai commencé, j’étais putain de seul. Il y a encore dix ans, avant le Jazar, t’aurais jamais pu ouvrir un tel endroit. Les choses ont beaucoup changé. »

    Nasser Halahlih, 37 ans (qui se produit le 1er mars à l’Institut du monde arabe (Paris Ve) dans le cadre des Arabofolies et de la carte blanche au projet « made in Palestine » Electrosteen) est souvent présenté comme le pionnier de cette scène palestinienne. Aussi protéiforme et éparpillée que soudée et cohérente, et désormais scrutée à l’échelle mondiale à l’heure où le microcosme techno se déchire sur la question du boycott culturel d’Israël. Le fiasco du Meteor Festival, en septembre, en a donné l’illustration flagrante, voyant la majorité des musiciens européens se retirer suite aux appels du collectif #DJsForPalestine, après des jours de débats houleux sur les réseaux.

    Bandes d’ados et raves sauvages
    Fils d’une figure du théâtre palestinien, Nasser Halahlih a grandi entre Nazareth et Haïfa, les deux grandes villes arabes d’Israël, avec un passeport affichant le chandelier à sept branches, comme tous ceux que l’Etat hébreu désigne comme la minorité « arabe-israélienne ». Les concernés se réfèrent généralement à eux-mêmes en tant que Palestiniens de « 48 », la date de création d’Israël. Et, du point de vue arabe, de la nakba (« la catastrophe »). Distinguo crucial, tant l’identité palestinienne est fragmentée - entre la diaspora, les réfugiés, les Gazaouis, les habitants de Cisjordanie sous occupation et donc « ceux de 48 ».

    Les années, l’isolation et la séparation des communautés ont creusé les différences sociales et culturelles, que ce mouvement cherche à enjamber, si ce n’est combler. D’où le nom du combo electro-pop emblématique de la diaspora, 47Soul (« l’âme de 47 »), quatuor faisant la navette entre la Jordanie et Londres et dont le tube de 2015 Intro to Shamstep (sham signifiant le Levant en arabe) constitue le climax des soirées de Ramallah à Jaffa (ville arabe accolée à Tel-Aviv). En 2018, The Guardian a même listé le shamstep comme l’un des sons de l’année.

    Les choses ainsi posées, Halahlih se gratte la tête et refait, à travers son parcours, l’archéologie du mouvement. Fan de rap, « comme tout le monde en Palestine dans les années 90-2000 », il s’inscrit à un atelier de DJing à 15 ans. Les autres participants sont juifs israéliens. Ils l’initient à la house, la trance, l’EDM. Les choses s’enchaînent : à Nazareth et Haïfa, il joue dans les mariages (« seule façon de vivre de la musique ici ») et s’aguerrit en parallèle à New York et Tel-Aviv. En 2008, il sort sur un label berlinois son premier EP, Checkpoint, avec le mur de séparation entre Israël et la Cisjordanie sur la pochette. « De la progressive psytrance », précise-t-il, même s’il se sent alors mal à l’aise dans ce milieu « bouffé par la drogue », sans référence à sa culture. « A l’époque, pour les Arabes, l’electro, c’était un truc tombé de l’espace, ils y pigeaient rien ! Partout, je cherchais des producteurs arabes et j’en trouvais jamais. »

    Cascades harmoniques
    Il finit par abandonner l’idée d’en vivre et part « bosser dans un bureau ». Jusqu’à ce que le Jazar Crew, à l’origine une bande d’ados de Haïfa organisant des raves sauvages, le sorte de sa retraite, au milieu des années 2010. Suivront les projets Fawda, en 2014 (des beats agrémentés d’oud électrifié et de slams politisés d’Ayed Fadel) et aujourd’hui Zenobia, en duo avec le claviériste Isam Elias, 27 ans. Halahlih espère en faire le « Daft Punk palestinien ». Moins de la mégalomanie qu’une volonté de se définir populaire et exigeant, audible partout mais fidèle au terreau originel. « Comme il y a eu la French Touch, voici l’Arab Touch, plaisante-t-il. Zenobia, c’était une reine, dont le royaume s’étendait de Palmyre jusqu’en Egypte. Le Levant, c’est notre ADN musical. Comme elle, on veut conquérir le monde et mélanger cet ADN à tous les genres, faire quelque chose sur lequel tu peux danser, du Brésil au Japon. »

    La formule de Zenobia se rattache à la mouvance electro-chaâbi, abusivement qualifiée de bande-son du printemps arabe et symbolisée par l’improbable trajectoire du chanteur de mariages syrien Omar Souleyman, devenu collaborateur de Diplo et adulé par les lecteurs de Pitchfork - Souleyman, de par son allégeance à Bachar al-Assad, est controversé au Moyen-Orient : le Jazar Crew, par exemple, refuse de jouer ses morceaux.

    Si, en live, Nasser Halahlih et Isam Elias revêtent un keffieh comme Souleyman, ils préfèrent citer le succès de 47Soul comme catalyseur de ce retour aux mélodies folkloriques. Pendant que Halahlih sculpte des nappes électroniques léchées, alternant vibe éthérée et kick martelant le rythme du dabké (la danse levantine du « coup de pied »), Elias laisse sa main droite de jazzeux marathonien broder en cascades les gammes mineures harmoniques, typiquement orientales, sur synthé acide. Le tandem, qui doit sortir un premier EP début avril, a signé à l’automne sur le label d’Acid Arab, duo français défricheur de l’orientalisme techno et ainsi aux premières loges pour voir le mouvement éclore.

    « Il y a toujours eu des gens qui faisaient du son dans les Territoires occupés, observe Guido Minisky d’Acid Arab. Mais longtemps, c’était plutôt des choses pas passionnantes autour de l’abstract hip-hop. La vague actuelle est plus popisante. Le risque serait qu’elle tombe dans les clichés avec la derbouka, les violonades et un sample de muezzin, mais eux cherchent à construire un truc intelligent, jouant de leurs codes culturels tout en adoptant une production moderne. C’est l’expertise qu’on leur apporte pendant qu’eux nous mettent à l’amende sur les mélodies au clavier. Quand il y a cette sincérité des deux côtés, Orient et Occident, on sort de la "recette" bête et méchante. »

    Ainsi, Acid Arab s’est aligné sur les convictions de cette scène émergente. A l’instar de Nicolas Jaar, icône électronique d’origine palestino-chilienne, les Français évitent désormais Tel-Aviv pour privilégier les clubs tenus par des « Palestiniens de 48 » ou dans les Territoires, sous l’égide du Jazar Crew. Las, leur premier concert à Ramallah en décembre a dû être annulé, les forces israéliennes ayant ce jour-là bouclé tous les accès au siège de l’Autorité palestinienne. Exemple des obstacles constitutifs de cet underground palestinien.

    Dynamique panarabe
    L’organisation l’été dernier d’un événement estampillé Boiler Room [1] à Ramallah, doublée du tournage d’un documentaire-manifeste, a achevé de mettre sur la carte sonique cette simili-capitale en Cisjordanie occupée, mal aimée mais berceau de créativité. Elle complète une sorte de triangle par-delà le mur et les check-points avec Haïfa et Jaffa - bien que ce dernier point soit en danger, le club phare Anna Loulou ayant récemment fermé, victime de la gentrification.

    La figure de proue est une jeune femme de 28 ans, Sama Abdulhadi, dite SAMA’ - sans doute l’étoile la plus brillante du mouvement, on pourra aussi l’entendre à l’IMA à Paris. Née en Jordanie et élevée dans une famille aisée à Ramallah, pianiste classique rompue à Chopin, la « première DJ de Palestine » a choisi une voie à l’opposé de l’electro-chaâbi. Sa techno sombre est dépouillée de références orientales (« cinq notes de oud sur un track, c’est pas de la musique arabe, c’est de la paresse », cingle-t-elle) et privilégie une sécheresse minérale. « J’ai découvert la techno à Beyrouth, pendant la Deuxième Intifada, raconte-t-elle. J’avais beaucoup de colère en moi, et ça m’a libérée. J’ai toujours mixé ce que je ressentais. Puis un jour, on m’a dit : "T’as un son berlinois." J’avais jamais mis les pieds en Allemagne… »

    Ingé-son nomade (formée en Grande-Bretagne, installée un temps au Caire et désormais partagée entre Paris et Ramallah), SAMA’ inscrit le mouvement dans une dynamique panarabe plus large, incluant l’Egypte et le Liban, mais ne perd pas de vue sa spécificité. « J’aime comparer cette musique à ce qui se jouait à Berlin avant la chute du Mur. En tant que Palestinien, où que tu sois, tu transportes le conflit. Pour moi, la techno, ce n’est pas une échappatoire liée aux drogues, mais plutôt quelque chose qui tient de la science-fiction : un lien avec le futur, un endroit sans politique, sans frontière, sans occupation. » Surtout, la musique lui a permis de créer des liens : « Avec les gars de Haïfa, de Jaffa, la diaspora, on est à nouveau une famille. »

    Au cœur du réacteur, le Jazar Crew joue les entremetteurs et les influenceurs. « A la base, la philosophie électronique a toujours été "rave against the machine", de Berlin à Detroit, prêche Ayed Fadel entre deux sets. Aujourd’hui, tu peux faire entendre le message palestinien en bookant SAMA’ dans ton festival ou en jouant à Kabareet. » Mais le plus important pour lui, c’est d’avoir créé « notre propre dancefloor. "Safe", ouvert à tous, même aux Israéliens. Du moins ceux qui respectent et comprennent que ce dancefloor vient autant de l’amour que de la colère ». Pour cette voix du mouvement, « il est très important que la scène électronique internationale comprenne que tout ne se limite plus à la bulle de Tel-Aviv, où le conflit est invisible. Cette bulle n’est pas underground, elle n’unit personne : elle ignore. Notre monde parallèle, lui, n’exclut pas : il montre qu’on peut faire les choses autrement. »

    [1] Collectif londonien qui organise de très suivies soirées branchées retransmises sur le Web.

    #Palestine #Sama #Musique #Musique_et_politique #Underground #Electro #Techno #Rap #Rave

    Sur le même sujet :
    https://seenthis.net/messages/752617
    https://seenthis.net/messages/760253

  • Les ravages insoupçonnés des inégalités de richesse, Marie Charrel
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/02/25/les-ravages-insoupconnes-des-inegalites-de-richesse_5427810_3234.html

    Les pays où elles sont plus élevées souffrent plus que les autres d’un large éventail de problèmes sanitaires et sociaux, détaille un nouvel ouvrage.

    Les inégalités sont mauvaises pour la santé. A première vue, le constat posé par les épidémiologistes britanniques Richard Wilkinson et Kate Pickett semble relever de l’évidence. Mais il va beaucoup plus loin, ébranlant nombre de convictions et idées reçues sur la psychologie, les relations sociales, et la façon dont elles influent sur l’économie. « Dans les pays développés très inégalitaires, les plus #pauvres ne sont pas les seuls à voir leur santé et conditions de vie se dégrader, explique M. Wilkinson, professeur honoraire à l’université de Nottingham (Royaume-Uni), de passage à Paris. Celles de toutes les classes sociales sont affectées, y compris [celles des] plus aisés. » A l’exception, néanmoins, des 1 % les plus riches.
    L’ouvrage que sa consœur et lui viennent de publier, Pour vivre heureux, vivons égaux ! (Les Liens qui Libèrent, 416 p., 24,50 €), aussi truculent qu’implacable, passe en revue les travaux, statistiques et études publiés sur le sujet ces dernières années. Y compris ceux des auteurs, qui n’en sont pas à leur premier coup d’essai : leur premier livre abordant ces questions, paru en 2009, avait déjà marqué les esprits.

    Stress social
    Ils se concentrent ici sur les pays aux revenus élevés – Etats-Unis, Japon, Australie, Nouvelle-Zélande, et ceux de l’Union européenne (UE). Les corrélations qu’ils mettent en lumière donnent le vertige : les pays où les #inégalités sont les plus élevées souffrent beaucoup plus que les autres d’un large éventail de problèmes sanitaires et sociaux. Ils affichent ainsi une prévalence plus forte des maladies mentales, des problèmes d’addiction au jeu plus fréquents, un niveau scolaire moins bon, plus de harcèlement entre élèves à l’école, une moindre participation à la vie citoyenne, une envolée des comportements incivils…

    Et cela ne tient pas seulement au niveau de dépenses publiques et ou de protection sociale. « Les inégalités augmentent l’anxiété liée au statut social, les inquiétudes nées du jugement des autres » , détaille M. Wilkinson. Plus l’échelle des revenus est éclatée, plus ce #stress_social est répandu. Les ménages aux revenus moyens redoutent le déclassement, tandis que les foyers aux salaires bas craignent que leurs enfants n’aient pas une vie meilleure que la leur…

    Or ces angoisses, combinées à l’absence de mobilité sociale, nourrissent une série d’effets en cascade parfois surprenants. « Elles rendent les contacts dans la société plus difficiles, ajoute l’auteur. Peinant à y faire face, certains sombrent dans la dépression ou la phobie sociale, qui débutent parfois dès l’école. » D’autres se réfugient dans les addictions. D’autres, encore, développent un narcissisme exacerbé. Lorsque la compétition sociale est forte, l’idée qu’il faut se battre bec et ongles pour gravir l’échelle se propage – quitte à écraser les autres ou à rouler des mécaniques pour s’imposer.

    Narcissisme consumériste
    En outre, le besoin de témoigner de sa réussite est lui aussi plus intense : posséder une voiture de luxe, une grande maison, des vêtements de marque… En somme, le narcissisme consumériste est l’autre face de la #phobie_sociale, détaillent les auteurs. « Cela explique d’ailleurs pourquoi les dépenses publicitaires sont moins élevées dans les pays égalitaires, comme le Danemark », note M. Wilkinson. Le besoin d’afficher les signes extérieurs de richesse y est moins prégnant, le recours à la chirurgie esthétique y est moins fréquent…
    En intensifiant la compétition sociale et l’individualisme, les inégalités donnent naissance à une culture glorifiant la prise de risque, et « effaçant la frontière entre le leadership et la domination », ajoute-t-il. Ce qui favorise au passage l’épidémie de pervers narcissiques et le harcèlement moral en entreprise.

    L’ouvrage des deux épidémiologistes s’achève sur le constat également posé par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) : l’explosion des inégalités est le fruit des mutations à l’œuvre depuis les années 1970 – précarisation des marchés du travail, effondrement du taux de syndicalisation, montée en puissance de la finance. Or, lorsqu’elles atteignent un niveau élevé, les inégalités finissent par peser sur la croissance et favoriser la stagnation économique. « Œuvrer à les réduire n’est donc pas seulement un impératif moral, souligne M. Wilkinson. C’est aussi une exigence économique et de santé publique. »

    « Difficile d’être très optimiste »
    Comment ? D’abord, en prenant en compte l’exigence environnementale. « En dégradant les conditions de vie, le changement climatique rend les inégalités plus explosives encore », résume l’épidémiologiste, qui esquisse une série de propositions : augmenter la taxation sur les hauts revenus tout en éradiquant les paradis fiscaux, insuffler plus de démocratie dans l’entreprise ou instaurer une forme de progressivité dans la fiscalité écologique. « Les changements à mettre en œuvre sont si conséquents qu’il est difficile d’être très optimiste », concède M. Wilkinson. Avant de conclure que l’espoir réside peut-être du côté des jeunes qui, depuis quelques semaines, manifestent en faveur de l’environnement dans plusieurs pays européens.

    #société_de_concurrence #livre

  • L’économie de la connaissance
    Óscar Hernández Bernalete, ambassadeur du Venezuela, en retraite
    #économie_orange = #économie_créative
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_créative

    #mentefactura = #mindfacturing #mentalfacture ?
    La economía del conocimiento
    http://www.el-nacional.com/noticias/columnista/economia-del-conocimiento_271743

    Cuando los países concentran sus energías sociales, económicas y laborales en las mejores prácticas existentes, comprobadas a través de los años y con un rendimiento que se convierte en crecimiento y desarrollo sustentable, entonces podemos concluir que los países están recorriendo el camino de la prosperidad. Por el contrario, cuando una nación se enfrasca en la diatriba, en el conflicto, en el manejo de herramientas políticas que con el tiempo han demostrado rechazo, ineficacia y generación de pobreza, entonces estamos ante el retroceso, la desesperanza y la pérdida de oportunidades.

     Esta antesala tiene como objetivo introducirme en un tema no tan trillado, pero ya suficientemente evaluado, como es el de la economía naranja. Genialmente, en contraposición a las manufacturas la denominan “mentefacturas”. Esta no es otra que aquellas actividades que estimulan que las ideas, las iniciativas, los hallazgos y las observaciones en el marco del tiempo y del espacio se transformen en bienes y servicios culturales. En otras palabras, como diría Descartes “Pienso luego existo”, aquí estamos ante la opción de piensa, crea una idea y estamos ante la creación y la generación de riqueza. 

    La reproducción de valor la define la propiedad intelectual. Los especialistas en industrias creativas afirman que “el valor de los bienes y servicios se fundamentan precisamente en la propiedad intelectual”.

     Muchos creadores, artistas, arquitectos, cineastas, diseñadores de moda y editores, así como la industria de juegos, moda, música, publicidad, software, TV y radio tienen poca conciencia de que pertenecen a la economía naranja y que su contribución al crecimiento económico es fundamental en estos tiempos. Sus antecedentes están en la “economía creativa” como la definió John Howkins en un famoso texto de principios del milenio sobre cómo se transforman las ideas en beneficios.

     Tal como lo explica uno de los expertos en este tema Felipe Buitrago, en una excelente presentación del BID, esta economía está compuesta  tanto por la economía cultural, las industrias creativas y las áreas de soporte para la creatividad. Más de un lector se debe preguntar ¿por qué naranja? Pues el color que se asocia a la creatividad. Mediciones nos indican que si esta economía del conocimiento fuera un país, sería la cuarta economía detrás de Estados Unidos, China y Japón; el noveno mayor exportador y la cuarta fuerza laboral con más de 144 millones de trabajadores. No es cualquier cosa.

    No son pocas las buenas experiencias que se asocian a esta realidad. Modelos infinitos. En términos de generación de empleo son millones de personas en todo el mundo que se benefician. El Cirque du Soleil emplea más de 5.000 personas y reporta ventas que superan los 800 millones de dólares anuales. Netflix, el video club por correo físico y virtual, tiene más de 33 millones de suscriptores y comercializa anualmente 3.600 millones de dólares por año. El Festival Iberoamericano de Teatro de Bogotá, el Carnaval de Río son buenos ejemplos. Tal como lo indica el documento La #economía_naranja. Una oportunidad infinita “mas de 100 horas de video son subidas cada minuto a Youtube. En agosto de 2013 acumuló 6.000 millones de horas de video visitadas por más de 1.000 millones de personas. Allí están otros retos para nuestra región”.

    • Quand des pays concentrent leurs énergies sociales, économiques et productives sur les meilleures pratiques confirmées par les années et avec une efficacité qui se transforme en croissance et développement soutenable, on peut alors en déduire que ces pays se trouvent sur le chemin de la prospérité.

      Au contraire, quand une nation s’enfonce dans la diatribe, le conflit et le recours à des outils politiques dont le temps a prouvé le rejet, l’inefficacité et l’accroissement de la pauvreté, on se trouve alors devant la régression, le désespoir et la perte d’opportunités.
      […]
      Pourquoi « orange » ? Parce c’est la couleur associée à la créativité. Les statistiques montrent que si cette économie de la connaissance était un pays, il serait la quatrième économie mondiale derrière les États-Unis, la Chine et le Japon ; le neuvième exportateur et la quatrième force de travail avec plus de 144 millions de travailleurs. Ce n’est pas rien.

  • #RUSSIE : Manœuvres nationalistes contre révolte populaire

    En Russie aussi l’Etat a décidé de porter un sale coup contre les retraites. La nouvelle réforme, qui rentre en vigueur le premier janvier 2019, inquiète particulièrement les femmes, qui craignent de se retrouver sans ressources à un moment de leur vie où trouver un emploi devient difficile et où elles jouent un rôle crucial dans les familles. Cet été, pour la première fois depuis la Révolution russe, le gouvernement russe a relevé progressivement l’âge de la retraite de cinq ans, le portant pour les femmes à 60 ans et pour les hommes à 65 ans. Dans un pays où les pensions sont maigres et l’espérance de vie plafonne à 66 ans pour les hommes et 70 ans pour les femmes, la nouvelle a entraîné une levée de boucliers et entamé la popularité de Vladimir Poutine. Mais la colère n’a pas pu déboucher, étouffée par les manoeuvres des politicards et les syndicats détournant la colère avec une demande de référendum

    Cependant cette réforme a laissé des traces dans la conscience populaire. Pour essayer de détourner la colère populaire, rien de mieux que le bon vieux nationalisme. Poutine a donc récemment bloqué des navires militaires ukrainiens dans le détroit d’Azov, espérant ainsi flatter la fibre nationaliste Russe. Côté Ukrainien, la manouvre arrange aussi le président Porochenko, qui cherche à se faire réélire en mars prochain. Elu triomphalement après les évènements de Maidan en 2014, sa popularité s’est effondrée en raison de l’aggravation de la crise économique et de la multiplication des scandales financiers de corruption le visant lui ou son entourage. Rien de tel qu’un bon état d’urgence pour essayer de se redorer son blason …

    Ci-dessous deux textes d’analyse de nos compagnons de la section russe de l’#AIT (#KRAS-AIT) :
    le premier sur les raison de l’échec du mouvement contre la réforme des retraites, et le second sur la gesticulation nationaliste en mer d’AZOV ; Alors que Poutine nous est présenté en France par les populistes de droite ou de gauche comme un grand leader et un modèle à suivre, ces textes remettent les pendules à l’heure sur la réalité sociale et politique en Russie.

    RUSSIE : LA GRANDE « DEFORME » DES RETRAITES

    La Réforme des retraites a été approuvée par la Douma (le Parlement russe), le 26 septembre 2018, après un vote express. La loi a été approuvée par Russie unie, le parti de Poutine. Les trois partis d’opposition - Parti communiste, Parti libéral démocrate et Fair Russia ont voté contre. Mais cela n’a absolument rien changé car ils sont minoritaires. Dans la foulée, Poutine a signé la loi pour qu’elle entre en application sans tarder, dès le 1er janvier 2019.

    C’est un coup dur porté à l’ensemble de la population active de Russie : L’âge de la retraite sera progressivement relevé à 60 ans pour les femmes et à 65 ans pour les hommes. Cela représente une perte de revenu énorme pour des millions de personnes. Et des millions d’autres ne prendront jamais leur retraite, car ils mourront avant l’âge de la retraite.

    Pensions et espérance de vie

    L’espérance de vie moyenne officielle en Russie est de 72 ans. Mais c’est la différence de température moyenne à l’hôpital entre la morgue et le service des maladies infectieuses. Dans 47 des 83 régions du pays (notamment Sibérie, Oural, Volga et Nord) l’espérance de vie moyenne des hommes n’atteint pas le nouvel âge de la retraite. Ainsi, des millions de personnes ne recevront jamais de pension, bien qu’elles paieront des cotisations toute leur vie.

    Les pensions en Russie sont extrêmement basses, en moyenne 13 500 roubles (180 euros) par mois. Il est impossible de vivre de cet argent. Par conséquent, beaucoup de ceux qui ont atteint l’âge de la retraite continuent à travailler - jusqu’à 40% dans certaines régions. Ainsi, leur pension devient une augmentation tangible de leur salaire. L’augmentation actuelle de l’âge de la retraite prive des millions de personnes d’environ un tiers de leurs revenus car les pensions vont en plus baisser. Avec la nouvelle réforme, des millions d’hommes âgés de 60 à 65 ans et de femmes âgées de 55 à 60 ans perdent en moyenne 14 000 roubles par mois.

    La vague actuelle de réformes néolibérales en Russie a atteint un stade tout à fait considérable. Après la victoire de Poutine aux élections présidentielles de mars 2018, le cours de l’offensive antisociale et de la "politique d’austérité" a été proclamé ouvertement. L ’"optimisation" de l’éducation et de la santé, en cours depuis plusieurs années, est désormais suivie de nouvelles réformes ou, comme on les appelle ironiquement, des "déformes".

    La TVA est passée de 18% à 20%. Dans les milieux gouvernementaux, ils disent ouvertement que l’actuelle réforme des retraites n’est que « la première étape » ; il est probable que la privatisation de l’assurance pension est maintenant en avance. Les entrepreneurs proposent déjà de modifier le Code du travail en leur donnant la possibilité de licencier leurs employés simplement pour "perte de confiance". Et la présidente de la banque centrale, Elvira Nabiullina, est envoyée au siège du Fonds monétaire international pour enseigner également aux néolibéraux occidentaux comment leurs collègues russes luttent efficacement contre l’inflation.

    Tout capitalisme est finalement le pouvoir des riches. C’est clair. Mais nulle part ailleurs cela ne se manifeste aussi clairement et avec autant de cynisme que dans la Russie moderne, où 10% des familles les plus riches contrôlent 82% de toutes les richesses[1]. Le barème progressif d’imposition du revenu en Russie n’existe plus depuis 2001 et toutes les tentatives pour le réintroduire sont catégoriquement rejetées par le parlement. La même chose se produit avec toute autre proposition visant à encourager les riches à donner au moins un peu de leur richesse. Les riches sont assez intelligents pour trouver de nouveaux moyens d’échapper à l’impôt et, par conséquent, leur imposition supplémentaire n’a pas de sens, a récemment déclaré le vice-Premier ministre Siluanov, l’un des principaux néolibéraux du gouvernement. Plus que ça. Le parlement soutient tous les nouveaux privilèges accordés aux grandes entreprises russes.

    Et la résistance sociale ?

    Divers sondages montrent qu’environ 80% de la population rejette la réforme des retraites. Près de 50% des personnes interrogées ont même exprimé leur volonté d’exprimer leur mécontentement dans la rue. Le journal russe Kommersant a souligné que si plusieurs millions de personnes dans les grandes villes descendaient dans les rues pour protester, les autorités seraient obligées d’arrêter la réforme. Mais c’est précisément ce qui n’est pas arrivé. Bien que des rassemblements de protestation aient eu lieu dans plus de 80 villes du pays, ils se sont révélés relativement peu fréquentés. Même à Moscou et à Saint-Pétersbourg, quelques dizaines de milliers de personnes seulement y ont pris part.

    Il y a plusieurs des raisons à cet échec. Tout d’abord, la stratégie sournoise des cercles dirigeants, qui combinent répression et "concessions" préparées à l’avance. Cette ligne leur a apporté le succès. Bien que la campagne de propagande du gouvernement et de ses médias n’ait pas réussi à convaincre la population cette fois que la réforme était « nécessaire » (le « médicament amer mais nécessaire », a appelé le Premier ministre Medvedev), ni même à profiter aux futurs retraités, la politique de la carottes et du bâton a conduit à la résignation et au sentiment triste que de toute façon, rien ne pourra être changé.

    Le gouvernement a délibérément choisi un moment privilégié pour annoncer une réforme : le 14 juin, au début de la Coupe du monde, qui a eu lieu cette année en Russie. Cela a permis aux autorités d’interdire toute manifestation dans les villes les plus importantes du pays jusqu’au 25 juillet, apparemment pour maintenir l’ordre public pendant les manifestations sportives. Déjà le 19 juillet, la loi avait été adoptée par le parlement en première lecture ; les premiers grands rassemblements de protestation à Moscou et à Saint-Pétersbourg n’ont eu lieu que le 28 juillet. Un temps précieux a été perdu.

    Puis, quand une vague de protestations a éclaté, les autorités ont commencé à les "trier" avec soin. Certains rassemblements de protestation ont été autorisés, d’autres ont été interdits. Les autorisations étaient données dans des lieux isolés, loin du centre-ville, afin de réduire le nombre de participants possibles dès le début. Parfois, au dernier moment, l’autorisation était annulée sans prévenir, de sorte que ceux qui souhaitaient y prendre part étaient complètement désorientés.

    Des manifestations non déclarées ont été brutalement dispersées par la police anti-émeute, faisant ainsi l’objet de nombreux passages à tabac et arrestations. Par exemple, lors des manifestations du 9 septembre, 1018 personnes ont été arrêtées dans tout le pays.

    Parallèlement à cela, un "sucre d’orge" a été offert aux gens. Le président Poutine a rompu son silence théâtral et a annoncé quelques amendements à la réforme. Par exemple, il a annoncé que pour les femmes le nouvel âge de la retraite serait redescendu à 60 « seulement ». En outre, une légère augmentation des retraites avait été promise (moins de 1000 roubles par mois). Il ne s’agissait pas de véritables concessions, mais bien d’une manœuvre planifiée : proposer d’abord la version la plus dure de la réforme, puis l’adoucir légèrement.

    Ni ces manœuvres ni d’autres n’ont sauvé la popularité de Poutine et de son gouvernement, qui est tombée à un niveau record. Mais ils ont très fortement contribué à la désorientation de la population notamment dans les provinces. Cependant, les erreurs et les faiblesses du mouvement de protestation également évidentes. Il était malheureusement sous le contrôle total des partis politiques, qui n’étaient intéressés que par les résultats des prochaines élections. De tels intérêts de parti divisent souvent le mouvement de protestation. Par exemple, le 2 septembre, deux grands rassemblements de protestation ont eu lieu simultanément à Moscou, le Parti communiste et la Parti socialiste (Fair Russia) ayant tenté de les utiliser pour promouvoir leur candidat à la mairie.

    Les institutions de l’opposition ont voulu empêcher par tous les moyens la radicalisation des manifestations. Ainsi, l’opposition a pratiquement cessé d’organiser de grandes réunions en août et ne les a reprises qu’en septembre, alors qu’il restait trop peu de temps pour que le mouvement se déroule. Au lieu de cela, un pari fut placé sur un référendum hypothétique contre la réforme des retraites, même s’il était clair dès le début que les autorités empêcheraient tout vote populaire sur cette question par le biais de diverses procédures institutionnelles. Et l’opposition extraparlementaire est restée petite et faible.

    Il convient de mentionner en particulier le rôle honteux joué par les structures syndicales russes. Certes, les deux grands syndicat - FNPR pro-gouvernemental et KTR « d’opposition » - ont déclaré lors de négociations avec le gouvernement et les hommes d’affaires qu’ils avaient rejeté la réforme. Mais en même temps, ils n’ont rien fait pour organiser un mouvement de protestation de plusieurs millions de personnes, réellement massif. La direction centrale du FNPR a saboté toute manifestation de rue. Il a refusé de mener des actions centralisées et a seulement autorisé ses syndicats locaux à participer à des rassemblements. Mais les syndicats locaux n’ont développé que de petites mobilisations, plutôt symbolique.

    Les dirigeants de la KTR ont commencé par se placer à la tête du mouvement, sans toutefois risquer la radicalisation. Ils ont rassemblé plusieurs millions de signatures contre la réforme et ont pris part à plusieurs rassemblements de protestation purement administratifs. Au contraire, il ne voulait pas entendre les appels à la grève générale.

    Les anarcho-syndicalistes de KRAS, la section russe de l’Association internationale des travailleurs, ont compris dès le début qu’il serait impossible d’arrêter la réforme avec l’aide de protestations individuelles. Ils ont donc essayé de répandre l’idée d’une grève générale en prenant part à des rassemblements de rue, en diffusant des affiches et des tracts et en lançant une campagne en ligne. Une telle grève serait un véritable moyen de mettre fin à cette réforme antisociale. L’idée a été soutenue et diffusée par d’autres anarchistes et des militants individuels dans différentes villes du pays.

    Le régime était bien conscient du danger d’une telle radicalisation et la police a tenté à plusieurs reprises d’interdire et de disperser les rassemblements organisés par les compagnons. L’idée d’une grève générale a été relativement bien perçue par les manifestants. En principe, certains militants syndicaux de base ont aussi réagi de manière positive. Mais cela ne pouvait pas changer la position négative des directions syndicale. Une forte atomisation de la société russe, qui a conduit à une passivité profondément enracinée, a empêché l’auto-organisation et une action indépendante des gens "ordinaires". La "majorité silencieuse" critique est restée muette et reste toujours silencieuse ...

    Original en Russe : http://www.aitrus.info/node/5187

    MANOEUVRES DE "PROPRIETAIRES" DANS LE DETROIT DE KERCH …

    " Ils nous ressortent à nouveau le patriotisme - cela veut dire qu’ils sont en train de nous faire les poches " Ce vieux dicton du XIXème sicèle est très populaire parmi les critiques du régime en Russie. Car il décrit avec précision ce qui se cache derrière l’incident dans le détroit de Kertch.

    Qui est "propriétaire" de la Crimée ? Dans quelles eaux territoriales – Russes ? Ukrainiennes ? - s’est déroulée la dernière confrontation entre navires de guerre ? Un avertissement at-il été donné ? Ce sont des questions pour les experts du Droit International et de la Tactique Militaire ou pour les commentateurs politiques. Mais en tant que personnes ordinaires, nous nous intéressons aux sources de la croissance actuelle du militarisme dans la région et aux dangers qu’elle comporte.

    L’exacerbation actuelle des relations russo-ukrainiennes reflète plus que jamais les problèmes politiques internes grandissants des régimes de Kiev et de Moscou. Les politiques antisociales néolibérales des élites dirigeantes des deux pays se heurtent à un mécontentement public croissant. En Ukraine, le gouvernement du président Porochenko a récemment fortement augmenté le prix du gaz naturel, comme l’avait demandé le FMI. Cela a conduit à l’extinction de nombreux systèmes de chauffage résidentiels, ce qui a provoqué des manifestations de rue animées en novembre dans plusieurs villes. À Krivoi Rog, des personnes ont pris d’assaut le bâtiment de la société de gaz et ont allumé le chauffage elles-mêmes. A d’autres endroits, les rues ont été bloquées. Porochenko est maintenant la cible de la haine populaire : sous sa présidence, l’extrême pauvreté a augmenté de plusieurs dizaines de points de pourcentage. Et les élections présidentielles sont prévues en Mars 2019.

    Mais la situation n’est potentiellement pas meilleure en Russie. Après les élections du printemps 2018, le gouvernement du président Poutine a lancé un assaut frontal néolibéral contre la population. À la suite de la réforme des retraites, sa popularité et celle de son parti au pouvoir sont tombées à un niveau sans précédent. De vieux thèmes patriotiques tels que « la Russie se lève » ou l’euphorie entourant l’unification avec la Crimée perdent de leur pouvoir. Les cercles dirigeants ont un besoin urgent d’un nouveau numéro pour distraire le public.

    Dans des situations similaires, les puissances présentes ont souvent pris le risque d’une « petite guerre victorieuse » [expression utilisée pour motiver la guerre de la Russie avec le Japon en 1905 et la guerre d’Eltsine contre la Tchétchénie en 1994]. Mais dans l’Europe d’aujourd’hui, de tels jeux sont trop dangereux. Au moins, commencer délibérément une guerre est trop risqué. Mais l’hystérie militariste reste un instrument politique éprouvé et efficace. Les politiciens impopulaires font de leur mieux pour se présenter comme des "hommes forts" se dressant face à "l’adversaire géopolitique". En suscitant la peur du « danger de l’extérieur », ils visent à unir et à mobiliser la population au nom de "l’idée nationale" et, partant, à creuser le fossé qui sépare les dirigeants et les gouvernants.

    Deux questions demeurent. Premièrement, combien de temps encore les Russes et les Ukrainiens tomberont-ils dans de tels pièges ? Deuxièmement, quel est le risque que la situation devienne incontrôlable et que l’hystérie militariste dégénère en véritable conflit militaire ? Dans le monde actuel du militarisme capitaliste, il est malheureusement impossible de répondre à ces questions à l’avance.

    Original en Russe : http://www.aitrus.info/node/5182

  • VIDEO. Etats-Unis : à plus de 80 ans, ils sont toujours obligés de travailler (et ils sont de plus en plus nombreux)
    https://www.crashdebug.fr/international/15690-video-etats-unis-a-plus-de-80-ans-ils-sont-toujours-obliges-de-trav

    Aux États-Unis comme en Allemagne ou au Japon, vous trouvez cela normal en 2019 ? Alors combien de temps pensez vous que vous serez épargné ? Il ne vous le dit pas, mais, c’est le modèle que prévoie pour nous Emmanuel Macron…, c’est pour ça que je dis qu’un autre futur est possible et pour TOUTES ET TOUS pas seulement les retraités, mais pour cela il va falloir se battre, alors faîtes le avant d’être vieux et acculé. Dans le cas contraire voyez ce qui vous attend car le problème des retraites est MONDIAL… Elles ne sont tous simplement PAS financées… C’est pour ça qu’ils ont choisit de faire rentrer des millions d’immigrés en Europe au lieu de faire payer mondialement la FINANCE ! avec une taxe sur chaque transaction bancaire.

    Aux Etats-Unis, la part des personnes âgées dans la population (...)

  • Le #G7fanclub organise un grand meeting, premier grand rendez-vous, ce samedi 16 février à 16 heures, place Clémenceau à #Biarritz ?

    « Pour la croissance économique et la liberté d’entreprendre, pour l’ordre et la sécurité dans le monde, pour l’optimisation du tourisme au Pays Basque et pour un nouvel essor de l’Hôtel du Palais », la riposte au #G7 s’organise avec humour...
    https://mediabask.naiz.eus/eu/info_mbsk/20190214/le-g7-fan-club-organise-un-grand-meeting-a-biarritz

    Voir aussi le site #G7ez et l’appel à mobilisation internationale en août 2019 : https://g7ez.eus/fr/appel

    Le G8 (pour « Groupe des huit »), actuellement connu sous le nom de G7 (« Groupe des sept »), est un groupe de discussion et de partenariat économique de huit pays réputés être les plus grandes puissances économiques du monde : États-Unis, Japon, Allemagne, France, Russie, Royaume-Uni, Italie, Canada, dont l’un, la Russie, est suspendu depuis 2014.

    Le sommet du G7 réunit chaque année les chefs d’État ou de gouvernement de ces pays, ainsi que les présidents de la Commission et du Conseil européens (ainsi que pour certaines activités, des représentants d’autres pays ou d’autres unions internationales, invitées à participer).
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Groupe_des_sept_(%C3%A9conomie)

    #economie #sommet #contre_sommet

  • Loi sur l’école : les débats se déportent un peu plus sur la droite | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120219/loi-sur-l-ecole-les-debats-se-deportent-un-peu-plus-sur-la-droite?onglet=f

    L’examen du projet de loi « pour une école de la confiance », porté par le ministre de l’éducation nationale, a débuté le 11 février. La tonalité conservatrice des débats sur l’uniforme, le drapeau ou la restriction de la liberté d’expression des enseignants est manifeste.

    Il existe une constante dans les débats sur l’école. Quel qu’en soit l’objet initial, des thématiques finissent toujours par s’imposer. L’uniforme, le drapeau ou l’hymne national surgissent souvent. Le projet de loi « pour une école de la confiance », dont l’examen en séance publique à l’Assemblée nationale a débuté le 11 février pour toute la semaine, n’y a pas dérogé.

    À l’origine, cette loi vise à abaisser l’âge obligatoire de l’instruction à trois ans, contre six à l’heure actuelle. Même si, comme l’ont souligné plusieurs observateurs, dans les faits seuls 27 000 enfants seront concernés à la rentrée prochaine, selon une étude du ministère, car 98,9 % de cette classe d’âge font déjà l’objet d’une instruction.

    De fait, cette obligation entraîne dans son sillage une conséquence concrète. Les communes vont devoir financer les maternelles privées sous contrat. L’opposition dénonce un cadeau fait au privé, puisque les collectivités vont devoir endosser un surcoût de 100 millions d’euros. Les syndicats parlent d’une somme plus proche des 150 millions d’euros.

    Pourtant, Jean-Michel Blanquer avait juré à Mediapart en septembre 2017 qu’il n’utiliserait pas l’arsenal législatif pour tout changer : « Je ne veux pas opérer de destruction. Je ne ferai pas de loi, je ne vais pas bouleverser les programmes, ni lancer de refondation. »

    Jean-Michel Blanquer. © Reuters Jean-Michel Blanquer. © Reuters
    Fourre-tout, cette loi – parfois technique – n’a aucune ligne directrice et ne semble servir qu’à mettre en musique les chevaux de bataille d’un ministre très sûr du bien-fondé de ses idées et qui souffre peu la contradiction. D’autres articles visent à réformer la formation des enseignants, à encadrer l’expression des enseignants ou à supprimer le Conseil national de l’évaluation scolaire pour le remplacer par un conseil d’évaluation de l’école chargé, comme son nom l’indique, d’évaluer les établissements scolaires. Le Cnesco perdurera sous la forme d’une chaire universitaire au sein du Conservatoire des arts et métiers (Cnam).

    Dans l’Hémicycle, le ministre a défendu l’esprit de sa loi. Et impossible de ne pas noter le glissement à droite du débat. Ce n’est pas la première fois que LREM partage des opinions avec l’opposition, LR notamment. Les lois asile et immigration, contre les manifestations et sur le renseignement ont déjà montré une porosité avec les idées du parti dont est issu le premier ministre. Et dénote d’un certain autoritarisme. La loi sur l’école ne fait pas exception, comme en témoignent les thématiques discutées en fin de soirée le 11 février et l’après-midi du 12.

    Onze amendements déposés par Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN) ont porté sur l’instauration d’un uniforme pour les élèves. La droite a tellement hâte d’imposer ses thématiques qu’en plein débat sur l’absentéisme scolaire, dans la soirée de lundi, Maxime Minot, des Républicains, commence par défendre son amendement sur l’uniforme avant de se rendre compte de sa bévue. Le même a déposé un autre amendement encore plus maximaliste. Il propose que le « chef d’établissement veille à ce que le corps enseignant porte une tenue conforme à l’autorité que doit inspirer un enseignant ».

    Jean-Michel Blanquer ne s’oppose pas, sur le principe, au fait que les élèves soient vêtus selon un code précis. Dans l’Hémicycle, un argument est récurrent. Instaurer un uniforme permettrait de gommer les inégalités et les différences sociales. D’autres, dont le ministre, citent l’outre-mer pour appuyer leurs propos. Une députée prend la parole pour s’agacer de cette idée reçue : « Ceux qui disent qu’en outre-mer on porte l’uniforme n’y ont jamais mis les pieds. » Sabine Rubin, de La France insoumise, peste contre le fait qu’on « parle chiffons » au lieu d’éducation.

    Sans succès. Le ministre de l’éducation nationale s’explique et puise dans son expérience de recteur en Guyane : « J’ai vu les bienfaits de l’uniforme. Je suis conscient de ça, je continue à l’encourager. Il serait peu adapté de vouloir l’imposer, mais il faut en ouvrir la possibilité. » Il a aussi rappelé qu’il préférait que chaque établissement décide au cas par cas. D’où le rejet des amendements.

    Dans la même veine, de longs échanges ont porté sur l’enseignement de la Marseillaise et l’affichage de ses paroles dans les salles de classe. Là encore, les oppositions ont été franches. La rapporteure Anne-Christine Lang a expliqué qu’il ne fallait pas l’imposer aux enseignants.

    Le ministre a expliqué que le débat autour de la Marseillaise et de son apprentissage était « important ». Et de déplorer que, dans tous les autres pays du monde, cela soit un sujet totalement consensuel, là où la France traîne encore les pieds. Et d’y aller de sa petite anecdote, où il explique que des élèves de 4e d’un collège REP +, donc défavorisé, à Montpellier ont discuté avec lui et, avant de prendre congé, lui ont chanté l’hymne national. Ce qui l’a ému, dit-il.

    Son récit n’a pas eu le même effet sur l’opposition de gauche. Un député s’agace d’une « confusion entre le dressage et l’éducation ».

    Michel Larive, de La France insoumise, est aussi virulent et fustige une inquiétante « dérive nationaliste ». Il explique que le lever de drapeau « doit rester dans les casernes ». « Un drapeau qui se lève, des uniformes, un hymne qui se chante, ça ne me dit rien qui vaille pour la démocratie. » Et la députée LR Annie Genevard de rétorquer qu’elle n’a pas « la nation honteuse ».

    L’amendement est rejeté ; mais à chaque fois, la majorité a du mal à s’opposer frontalement à ces propositions, qui insufflent une coloration réactionnaire à l’école.

    Elle y adhère parfois franchement. Lundi soir, aux alentours de 23 h 30, une discussion s’engage à l’initiative du député LR Éric Ciotti, connu pour ses obsessions vis-à-vis des questions identitaires. Un peu plus tôt, il avait félicité le ministre de l’éducation nationale sur ses prises de position contre l’absentéisme et la violence scolaire (« Nous approuvons souvent – pour ma part, en tout cas – le diagnostic que vous livrez et les paroles justes que vous prononcez, mais nous attendons des réponses et des actes tout aussi justes et forts »).

    Celui-ci a proposé un amendement mettant en place l’obligation de la présence d’un drapeau tricolore et européen, ainsi que celle des paroles de l’hymne national dans les salles de classe des établissements du premier et du second degré, publics ou privés sous contrat.

    Jean-Michel Blanquer a considéré que l’amendement concernant « l’apprentissage effectif de l’hymne national » était « un progrès par rapport aux objectifs pédagogiques », ajoutant qu’il était à ses yeux « important de montrer que l’enseignement des éléments de l’éducation morale et civique (EMC) est présent ». Il a promis que la mesure serait très facilement mise en œuvre, « à des coûts tout à fait assumables par le ministère ».
    « Un débat sur l’identité plutôt que l’égalité »

    Les députés de gauche ont vu rouge. Car ils n’ont pas pu s’exprimer sur une mesure qui va à l’encontre de leur vision de l’école et des débats de société. La socialiste George Pau-Langevin a dénoncé une mesure « pour se faire plaisir ». L’Insoumis Michel Larive a jugé « suffisante » la présence des drapeaux au fronton des établissements, invoquant « le respect de la patrie sans aller vers le nationalisme ». Elsa Faucillon (PCF) a déploré que le débat se focalise « sur l’identité » plutôt que sur « l’égalité ». Au bout du compte, pour permettre à l’opposition de s’exprimer, il a été décidé que cet amendement bénéficierait d’une seconde délibération à la fin de l’examen du texte, vendredi 15 février.

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    La défiance du corps enseignant s’est aussi cristallisée sur l’article 1 du projet de loi, avant même son examen en séance. Celui-ci rappelle le devoir « d’exemplarité » des enseignants et le respect que doivent leur manifester en retour élèves et familles. « Par leur engagement et leur exemplarité, les personnels de la communauté éducative contribuent à l’établissement du lien de confiance qui doit unir les élèves et leur famille au service public de l’éducation. »

    Une injonction législative qui fait tousser dans les rangs enseignants, à l’heure où ceux-ci choisissent l’expression numérique pour s’exprimer à travers les réseaux sociaux qui ont porté le mot-dièse #PasDeVagues, sur le silence de la hiérarchie face aux violences scolaires exercées par les élèves, ou le groupe des Stylos rouges qui dénoncent les conditions d’exercice de leur métier. D’autres s’inquiètent des moyens qui manquent. Las de le raconter, ils se démènent et organisent grèves ou nuits des lycées. Ils se battent aussi pour des hausses de salaire, l’arrêt des suppressions de poste et le retrait des réformes du baccalauréat, du lycée et de Parcoursup.

    Ce durcissement du devoir de réserve des enseignants ne passe pas. Certains s’inquiètent d’une mise au pas et d’une restriction de leur liberté d’expression. Même si le Conseil d’État a estimé, en décembre, que cette demande d’exemplarité n’avait « aucun effet de droit » dans un avis consultatif, Jean-Michel Blanquer n’a pas voulu retirer cet article ou le réécrire.

    Cette insistance interpelle d’autant plus qu’il existe déjà une loi d’avril 2016 relative à la déontologie des fonctionnaires, qui rappelle que ceux-ci sont tenus à une obligation de dignité, d’impartialité et de probité « dans l’exercice de leurs fonctions ». Sans compter que la loi du 13 juillet 1983 garantit la liberté d’opinion aux fonctionnaires.

    La députée communiste Elsa Faucillon y est allée franchement lors de son adresse au ministre de l’éducation nationale : « Vous êtes passé maître dans la communication orwellienne, tant les mots pour promouvoir la loi sont à la distance des faits. Vous parlez de justice sociale quand on trouve des pressions sur l’expression des professeurs. » Des enseignants ont écrit des tribunes de protestation (ici ou là).

    Les députés LREM n’y voient aucune restriction, au contraire, et s’engagent, comme Anne-Christine Lang, la rapporteure, dans une défense au raisonnement difficilement compréhensible : « Je comprends naturellement l’attachement des enseignants à leur liberté d’expression, et je la partage. Mais... quand le ministre s’engage, devant les députés, à ce qu’il ne serve pas à sanctionner les personnels, quand nous-mêmes votons en commission un amendement visant à préciser qu’il n’instaure aucune obligation nouvelle, pourquoi persévérer dans cette défiance ? » Si cet amendement n’engage aucun changement, pourquoi le maintenir ?

    Une autre députée LREM, Danielle Brulebois, enchaîne : « Les enseignants devraient se montrer exemplaires dans le respect des institutions de la République. Ce qu’on lit sur les réseaux sociaux montre que l’article 1 est nécessaire », même si cet article n’a aucun pouvoir coercitif, à les entendre. La socialiste Sylvie Tolmont s’étonne de cette « étrange application de votre promesse d’entendre le malaise que la profession exprime sur les réseaux sociaux ! ».

    Michel Larive, de La France insoumise, explique encore que cet article risque d’encourager la censure et de servir à prononcer des sanctions disciplinaires à l’encontre des enseignants qui s’expriment, comme le font les Stylos rouges notamment. « C’est une notion suffisamment floue pour servir je ne sais quelle dérive autoritaire. »

    L’exemple de Sophie Carrouge, professeure au lycée Le Castel à Dijon (Côte-d’Or) qui a été convoquée par son rectorat, le 20 décembre, est dans toutes les têtes. Elle avait publié, une semaine plus tôt, une tribune sur le site dijoncter.info. La professeure de lettres y ironisait sur la forme du discours présidentiel.

    Mais peu importe, Jean-Michel Blanquer ne transige pas. « Nous nous sommes autorisé un article de principe... Si on me dit que les professeurs doivent être exemplaires, je suis fier d’être professeur. »

    Le seul amendement adopté réécrit à la marge est le texte de l’article 1 – adopté à 52 voix contre 14 avec 18 abstentions – en y ajoutant l’adjectif « mutuel » à « respect ».

    Jean-Michel Blanquer ne s’en est jamais caché, il cultive une vision « traditionnelle » de l’école. Dans son propos liminaire, lors de la discussion générale, le ministre s’est lancé dans une envolée lyrique : « Avec ce projet de loi, je ne vous propose pas de larguer les amarres et de rompre avec cette tradition. Je ne vous propose ni de refonder ni de reconstruire. Je vous propose une nouvelle étape de cette épopée glorieuse, comme un arbre sait relancer un puissant rameau de son vénérable et robuste tronc. » Promesse tenue.

  • La carte de l’Afrique par rapport au reste du monde
    Kal Krause, Une Carte du Monde, le 22 octobre 2012
    https://www.unecartedumonde.fr/2012/10/la-carte-de-lafrique-par-rapport-au-reste-du-monde

    Un exemple particulièrement extrême, c’est la mauvaise appréciation de la taille de l’Afrique. Cette image tente de représenter concrètement sa taille massive, plus grande que les USA, la Chine, l’Inde, le Japon et l’Europe… réunis !

    #Afrique #Carte #Cartographie #Taille #Echelle

  • Les doutes de Renault sur le mariage de Carlos Ghosn au château de Versailles
    http://www.lefigaro.fr/societes/2019/02/06/20005-20190206ARTFIG00326-les-doutes-de-renault-sur-le-mariage-de-carlos-gh


    Carlos Ghosn devra s’expliquer devant la justice française sur ce qui pourrait constituer un abus de biens social.
    Mark Lennihan/AP

    INFO LE FIGARO - Renault a découvert que la location du Trianon à Versailles pour la fastueuse réception avait été affectée au contrat de mécénat signé par le groupe, ce qui pourrait constituer un abus de bien social. Le constructeur envisage de faire un signalement au parquet.

    C’était le samedi 8 octobre 2016, à Versailles. Carlos et Carole Ghosn célébraient leur mariage. Château de Versailles, Grand Trianon, costumes d’époque, des invités venant du monde entier : l’événement avait marqué par son faste. Ce mariage refait aujourd’hui parler de lui. Du moins son financement.

    Renault vient de découvrir que l’établissement public du Château de Versailles avait affecté cette location sur le contrat de mécénat, signé peu de temps auparavant, par Renault. Or, « il ne fait aucun doute qu’il s’agissait d’un événement totalement privé qui n’a aucun lien avec le mécénat de Renault », constate une source proche du dossier. Cette location pourrait constituer un abus de bien social de la part de Carlos Ghosn.

    Le reste est sous #paywall, mais l’essentiel est dit…

    NB : Dans le titre, les « doutes  » ont surtout l’air de porter sur le dépôt de plainte. J’imagine qu’après cette révélation publique, Renault ne devrait pas douter trop longtemps pour ne pas en être complice ou «  découvreur  » rétrospectif. J’aime bien aussi le conditionnel de la légende de la photo.
    Présomption d’innocence quand tu nous tiens…

    • Renault s’interroge sur le somptueux mariage de Carlos Ghosn à Versailles
      – Mise à jour 9h30 après le communiqué de Renault -

      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/renault-s-interroge-sur-le-somptueux-mariage-de-carlos-ghosn-a-versailles-


      Crédits : Reuters

      D’après Le Figaro, le groupe français s’interroge sur le financement de cet événement qui a eu lieu au Grand Trianon, au château de Versailles. La location du lieu aurait été effectuée dans le cadre d’un contrat de mécénat signé entre Renault et l’établissement public du château de Versailles. Selon le quotidien français, la privatisation des lieux coûterait autour de 50.000 euros, mais la prestation n’aurait pas été facturée en vertu du mécénat généreusement consenti par Renault. En droit, l’usage de prestations négociées au nom du groupe à des fins privées peut être qualifié d’abus de bien social.

      La facture mentionne pourtant que la prestation a été « offerte » par le château de Versailles. Cette mention sera livrée à interprétation des juges. Renault envisage de signaler les faits au parquet, mais il se pourrait que la justice s’auto-saisisse.

      Cette dernière pourrait néanmoins avoir du mal à interroger l’intéressé puisque celui-ci est emprisonné au Japon et pourrait y rester au moins jusqu’à son procès où il risque 15 ans de prison.

      Renault a décidé jeudi matin, suite aux révélations du Figaro, de prévenir la justice. Dans un communiqué laconique, le groupe automobile écrit :
      Dans le cadre des vérifications de conformité initiées au sein du Groupe Renault le 23 novembre 2018, il a été identifié qu’une contrepartie d’une valeur de 50.000 euros, dans le cadre d’une convention de mécénat signée avec le Château de Versailles, a été affectée au bénéfice personnel de M. Ghosn. Les éléments réunis jusqu’ici nécessitent que des vérifications supplémentaires soient menées. Le Groupe Renault a décidé de porter ces faits à la connaissance des autorités judiciaires.

      C’est la première fois que Renault signale à la justice française des agissements qui mettent en cause son ancien PDG depuis que celui-ci a été arrêté au Japon en novembre dernier.

    • Renault signale à la justice un versement « au bénéfice personnel » de Ghosn - Libération
      https://www.liberation.fr/france/2019/02/07/renault-signale-a-la-justice-un-versement-au-benefice-personnel-de-ghosn_

      Renault a annoncé jeudi qu’il allait signaler à justice que son ancien patron Carlos Ghosn avait reçu pour son « bénéfice personnel » un versement de 50 000 euros dans le cadre d’une convention de mécénat signée avec le château de Versailles.

      Le constructeur automobile « a décidé de porter ces faits à la connaissance des autorités judiciaires », a-t-il précisé au lendemain de la révélation par le Figaro de cette affaire, liée selon le journal à la célébration du mariage de Carlos Ghosn dans le château le 8 octobre 2016. « Les éléments réunis jusqu’ici nécessitent que des vérifications supplémentaires soient menées », a ajouté Renault.

      Selon le Figaro, le groupe au losange a découvert que l’établissement public du château de Versailles avait enregistré la location du Grand Trianon - soit une prestation évaluée à 50 000 euros - comme une contrepartie du contrat de mécénat signé entre les deux partenaires en juin 2016.

      Une facture de la société ayant organisé le mariage indique que la location a été « offerte par Versailles », ce qui peut laisser supposer que le cadeau a été fait directement à Carlos Ghosn et rendant la situation complexe à interpréter.

    • Carlos Ghosn est « prêt » à rembourser les 50 000 euros de son mariage à Versailles
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/02/08/carlos-ghosn-est-pret-a-rembourser-les-50-000-euros-de-son-mariage-a-versail

      L’ancien patron de Renault, Carlos Ghosn, se dit « prêt » à rembourser les 50 000 euros dont il a bénéficié pour l’organisation de son mariage au château de Versailles le 8 octobre 2016, d’après son avocat, Jean-Yves Le Borgne. Ce dernier a déclaré à l’Agence France-Presse, vendredi 8 février, que M. Ghosn était « prêt à payer », confirmant une information de l’agence de presse Bloomberg.

      « Il n’a jamais été conscient qu’il les devait, puisqu’il n’a jamais été facturé. Il a cru que c’était gratuit. »

      Jeudi, la marque au losange avait annoncé qu’elle signalerait à la justice que M. Ghosn avait reçu un avantage en nature de 50 000 euros dans le cadre d’une convention de mécénat avec le château de Versailles.

      « Renault a demandé la mise à disposition de la galerie des Cotelle et du péristyle du Grand Trianon pour l’organisation d’un dîner le 8 octobre 2016 », a fait savoir, de son côté, le château de Versailles, dans un communiqué. L’établissement public a enregistré la location du château de Versailles et du Grand Trianon, une prestation évaluée à 50 000 euros, comme une contrepartie de la convention de mécénat d’un montant de 2,3 millions d’euros signée entre les deux partenaires en juin 2016. « Conformément à la loi, Renault dispose à ce titre de contreparties à hauteur de 25 % maximum de son mécénat », a rappelé le château de Versailles – soit, dans le cas présent, 575 000 euros.

  • Exclusif : le témoignage de Quentin Le Brun, djihadiste français en Syrie
    https://www.parismatch.com/Actu/International/Exclusif-le-temoignage-de-Quentin-Lebrun-djihadiste-francais-en-Syrie-16

    Il revient d’abord sur sa jeunesse dans le Tarn : « J’étais dans la mouvance cigarette, alcool, filles. Je conduisais alcoolisé. J’ai pris deux amendes. J’ai failli perdre mon permis. Ça m’a fait réfléchir. Qu’est-ce que je voulais faire dans ma vie ? » Les experts en radicalisation pourront ajouter la case infraction routière à la grille protéiforme des causes de l’engagement islamiste. Mais Quentin Le Brun est aussi et surtout en quête de sérénité. « Nul à l’école, ça ne m’intéressait pas », il décroche un BEP de vente, vivote de petits boulots, trime au McDo pour se payer un voyage au Japon : « L’Asie, la culture du calme, ça m’a toujours attiré. Là-bas, personne ne vole, c’est attrayant. » Il y passe un mois. Apprend la langue. Tombe fou amoureux d’une étudiante japonaise surdiplômée : « Moi, je n’avais aucun diplôme, c’était impossible de m’installer là-bas. » Rupture, peine de cœur. Commence alors sa période « boîte de nuit ». Elle s’achève par une suspension de permis et une entrée dans l’islam.

  • Brexit : Nissan ne produira pas son crossover X-Trail en Angleterre
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/brexit-nissan-ne-produira-pas-son-crossover-x-trail-en-angleterre-806149.h

    Le constructeur automobile japonais renonce à la production de son modèle X-Trail pour le marché européen sur son site de Sunderland au profit de son usine japonaise de Kyushu. En revanche, la production des futurs autres modèles des 4X4 urbains sera maintenue sur le site britannique.

    Le constructeur automobile japonais Nissan a annoncé dimanche renoncer à produire l’un de ses modèles, le crossover X-Trail, dans son usine de Sunderland (nord-est de l’Angleterre), sa principale implantation en Europe, évoquant indirectement le Brexit. « Nous avons pris cette décision pour des raisons économiques, mais l’incertitude persistante autour des futures relations du Royaume-Uni avec l’UE n’aide pas des entreprises comme la nôtre à planifier l’avenir », a déclaré Gianluca de Ficchy, le président de Nissan Europe, dans un communiqué.

    Nissan a indiqué que la prochaine génération de X-Trail pour le marché européen serait produite dans son usine de Kyushu, au Japon, plutôt qu’à Sunderland comme il l’avait annoncé en 2016.

  • Aucun pays au monde ne sait quoi faire de ses déchets radioactifs, constate Greenpeace
    1er février 2019 / Émilie Massemin (Reporterre)
    https://reporterre.net/Aucun-pays-au-monde-ne-sait-quoi-faire-de-ses-dechets-radioactifs-consta

    « Il n’y a pas un pays où la gestion des déchets radioactifs fonctionne. Chacun s’interroge sur comment les traiter. Avec, en France, le cas particulier du retraitement des combustibles nucléaires usés. » Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire de Greenpeace France, résume ainsi le rapport « La crise mondiale des déchets radioactifs », publié mercredi 30 janvier par l’organisation. En une centaine de pages, six experts indépendants sur le nucléaire — Robert Alvarez (États-Unis), Hideyuki Ban (Tokyo), Miles Goldstick (Suède), Pete Roche (Écosse), Bernard Laponche et Bertrand Thuillier (France) — dressent l’inventaire mondial des déchets radioactifs et passent en revue les stratégies de gestion de sept pays : la Belgique, la France, le Japon, la Suède, la Finlande, le Royaume-Uni et les États-Unis. (...)

  • Huawei inculpé de 23 chefs d’accusation par la justice américaine | Journal du Geek
    https://www.journaldugeek.com/2019/01/29/huawei-23-accusations-usa

    La première vague compte 13 chefs d’inculpation concernant le non-respect de l’embargo iranien à l’encontre d’Huawei et de sa directrice financière Meng Wanzhou, arrêtée au Canada en décembre dernier.

    La seconde vague de 10 chefs d’accusations vise quant à elle une affaire de vol de technologies et violation de secret industriel de l’opérateur américain T-Mobile pour des faits remontant à la période de 2012 à 2014. La cible était le robot Tappy, développé par T-Mobile, lequel servait à imiter un doigt humain pour tester les interactions tactiles des smartphones.

    Mais en fait, c’est la 5G qui indispose tout l’monde...

    À l’international, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Japon ont déjà banni Huawei des prétendants à l’installation du réseau 5G avec des mesures plus ou moins sévères.

  • Prostitution et robots sexuels : DE LA FEMME-OBJET A L’OBJET-FEMME – Révolution Féministe
    https://revolutionfeministe.wordpress.com/2019/01/27/prostitution-et-robots-sexuels-de-la-femme-objet-a-lo

    INTERVIEW DE YAGMUR ARICA

    Par Francine Sporenda

    Farouche abolitionniste, Yağmur est officiellement étudiante en sciences politiques, officieusement en sciences féministes. Elle a traduit, recherché et écrit sur le thème de la prostitution depuis plusieurs années maintenant : ses textes paraîtront au printemps dans Les Cahiers de la Fondation Scelles et dans le prochain rapport mondial de la Fondation. Plus généralement, ce sont les pratiques misogynes qui ne sont pas toujours perçues comme telles et les discours indulgents qui les accompagnent qui l’intéressent, comme c’est le cas par exemple avec la question du voilement.

    Pourquoi un tel brouillage des frontières relation sexuelle/prostitution ?

    Parmi les mythes qui circulent sur la prostitution, il y en a dont nous-mêmes abolitionnistes avons parfois du mal à nous débarrasser (voir par exemple l’expression anglaise « sex buyer » –acheteur de sexe) : que la prostitution est du sexe en échange d’argent, alors que c’est plutôt du viol contre argent. Quand on dit « sexe contre argent », on véhicule l’idée que la passe prostitutionnelle est un rapport sexuel comme un autre, avec juste un peu d’argent qui s’y immisce, on ne sait pas trop pourquoi. En réalité, l’argent définit fondamentalement l’acte prostitutionnel et le distingue radicalement du rapport sexuel. Comme l’explique Lise Bouvet, l’argent est à la fois la preuve que le sexe n’est pas désiré et l’arme de la contrainte sexuelle(6) La rencontre n’aurait jamais eu lieu sans argent, et si on enlève l’argent d’une passe, que reste-t-il—sinon un viol ?

    Or, les sites de prostitution qui copient les sites de rencontres veulent exactement faire l’opposé : renforcer l’idée que la prostitution est du sexe. C’est parfait pour empêcher toute prise de conscience sur la prostitution : le sexe-contre-argent est placé sur un continuum de relations femmes-hommes, comme si on ajoutait une catégorie aux « rencontres sérieuses », « rencontre d’un soir », etc., qui existent déjà. J’ai justement cité le site RichMeetBeautiful car il prétend se placer dans une zone grise qui présuppose ce genre de continuité. Et du côté des sites de rencontres habituels, on peut voir, notamment avec Tinder, connus pour être surtout le lieu pour les affaires d’un soir, que ceux-ci se rapprochent du schéma de la passe prostitutionnelle : un rapport rapide, égoïste, sans responsabilité. Dans les deux cas, l’important est de dissocier : sexe privé d’émotion et corps privé d’esprit.[5]. Chaque femme aurait avec son corps un rapport différent : ainsi, quand des hommes se font uriner dessus, on parle de torture, quand des femmes se font uriner dessus, on parle de plaisir. Mais nous sommes notre corps ! Chaque fois que quelqu’un porte atteinte à notre corps, c’est à nous qu’il porte atteinte.

    La poupée masturbatoire est une poupée en forme de femme, grandeur nature, dans laquelle les hommes se masturbent. Les robots masturbatoires ont en plus des logiciels d’intelligence artificielle intégrés. Souvent on les appelle poupées ou robots sexuels mais comme le souligne la professeure Kathleen Richardson qui mène une campagne contre ces poupées, la relation sexuelle est une expérience avec une autre personne, la masturbation est individuelle, donc l’expression « poupée masturbatoire » est plus correcte.

    On peut remercier les Etats-Unis et le Japon pour ces merveilleuses avancées technologiques. En tête de course, il y a l’entreprise RealDolls de Matt McMullen basée en Californie (« véritables poupées »). Le logiciel de ces robots est l’un des plus avancés qui soit : les robots peuvent papoter avec leur propriétaire, les chauffer avec une modalité obscène, ils peuvent même gémir, et s’adaptent avec le temps à leurs préférences. Le prix moyen est de 13 000€ et l’entreprise en vendrait une cinquantaine par mois. Il y a ensuite TrueCompanion de Douglas Hines qui se différencie avec le robot « Frigid Farrah » (« Farrah Frigide »), capable de se raidir pour que l’utilisateur puisse simuler un viol, et aussi la très jeune Yoko, à peine majeure. De l’autre côté du Pacifique, on a la Trottla de Shin Takagi qui lui descend en-dessous de la barre de l’âge légal en produisant des poupées fillettes. Il connaîtrait un joli succès avec des enseignants d’école primaire. Les hommes européens comptent bien rattraper ces géants : l’Espagnol Sergi Santos par exemple, produit Samantha qui dispose d’un « mode familial » et peut donc passer du temps avec les enfants quand papa ne lui rentre pas dedans.

    YA : La question des bordels de poupées est bien évidemment ici aussi très liée à la violence masculine. On retrouve ce genre de bordels à Paris, à Barcelone, en Allemagne bien sûr, à Toronto… Pourquoi de tels investissements (« avec retour … intéressant et non fiscalisé » sûrement) ? Parce que la demande masculine est là. Des hommes sont prêts à débourser jusqu’à une centaine d’euros pour se masturber dans ces poupées. Impossible dorénavant de parler du choix des poupées comme on parle du « choix » des femmes prostituées. L’empereur est mis à nu.

    Il ne faut pas voir le marché des poupées et celui des femmes et filles prostituées comme des entités distinctes. Le marché est unique, celui des poupées ne fait qu’ouvrir un segment de plus qui n’avait pas encore été exploité. La logique, qui est celle de posséder pour subjuguer, est la même. La demande est la même. Les lieux de prostitution sont les mêmes : dans le bordel barcelonais par exemple, les poupées et les femmes sont dans le même bâtiment, floutant toujours plus les frontières. La consommation pornographique de poupées est en forte hausse. Les poupées sont inspirées d’images de prostitution filmée, et même elles sont moulées directement sur le corps de femmes qui sont dans l’industrie prostitutionnelle. Bref, sans prostitution, impossible d’avoir des bordels de poupées.

    Ces poupées ne vont pas faire disparaître le viol, et la prostitution non plus, comme l’affirment certain-es plein-es de bons sentiments mais de mauvaises intuitions. Bien au contraire, on peut prédire que les demandes pour prostituer des femmes avec des poupées vont augmenter dans les années à venir et que les hommes qui demandent des poupées demanderont aussi des femmes et vice-versa.

    #Prostitution #Robots_masturbatoires #Poupées #Viol #Féminisme