country:japon

  • Fret maritime : les trois plus grandes compagnies japonaises fusionnent
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/fret-maritime-les-trois-plus-grandes-compagnies-japonaises-fusionnent-6123

    Le fret maritime se restructure au Japon. Nippon Yusen K.K., Mitsui O.S.K Lines et Kawasaki Kisen Kaisha, les trois plus grandes compagnies du pays, ont annoncé dans un communiqué avoir signé un accord historique pour fusionner leurs activités. Les sociétés doivent encore soumettre cette décision aux autorités japonaises concernées pour approbation.

  • Tippi Hedren accuse Alfred Hitchcock d’agressions sexuelles - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/culture-next/2016/10/30/tippi-hedren-accuse-alfred-hitchcock-d-agressions-sexuelles_1525286

    L’actrice Tippi Hedren, qui interprétait notamment Melanie Daniels en 1963 dans les Oiseaux d’Alfred Hitchcock, affirme dans une autobiographie à paraître avoir été victime d’une agression sexuelle de la part du cinéaste. L’ouvrage, intitulé Tippi, a memoir, n’est pas encore sorti, mais le New York Post en publie déjà quelques éléments.

    C’est après l’avoir repérée dans une pub pour un milkshake qu’Hitchcock offre le rôle principal des Oiseaux à Hedren. « L’intérêt de Hitchcock pour sa muse évolue rapidement en obsession », écrit le New York Post, qui raconte que le harcèlement aurait commencé avant même le tournage du film, lorsque Hitchcock aurait demandé à l’actrice de le « toucher ». S’en seraient suivies plusieurs récidives du réalisateur, mort en 1980, notamment à l’arrière de sa limousine où il l’aurait forcée à l’embrasser. « C’était un moment affreux », écrit-elle.

    Lors du tournage de Pas de printemps pour Marnie, en 1964, le réalisateur britannique serait même allé jusqu’à faire irruption dans la loge de Tippie Hedren par une porte secrète qu’il aurait fait installer pour « mettre ses mains » sur elle. L’actrice confie n’avoir jamais cédé à ses avances, et estime que les lois désormais en vigueur auraient pu la protéger de ces agressions.

    #agression_sexuelle #culture_du_viol #grand_homme

    • ça alors ! Pourquoi si tard cette révélation ? Décidemment Hollywood est une pépinière de pédophilie ou l’endroit ou s’exercent toutes les « envies » de la part de vieux messieurs adipeux et libidineux.

    • C’est pas un problème spécifique à Hollywood, ni aux vieux messieurs adipeux et libidineux. Le harcèlement sexuel des femmes et des filles par les hommes et les garçons se trouve dans toutes les occasions et tous les lieux. Cours de récréation, rue, lieu de travail, domicile, lieux de fêtes, assemblée nationale...
      Au sujet du temps que les victimes mettent à parler il y a quelques éléments de réponse assez sommaires ici : http://www.slate.fr/story/126062/pourquoi-victimes-dagressions-sexuelles-temps-parler
      et plus détaillées par ici http://www.crepegeorgette.com/2015/08/27/tolerance-viol
      Je te conseil aussi les publications de la Docteure Muriel Salmona sur l’annulation du délais le prescription dans les affaires de violences sexuelles et le tag #culture_du_viol sur @seenthis

    • Tout a fait, hein, moi aussi à 11 ans un homme en voiture c’est arrêté au bord de la route, qui menait à l’école, pour me demander de monter dans sa voiture, ayant perdu son chemin, il "comptait sur moi pour lui indiquer...Disons que j’ai senti que quelque chose d’anormal allait m’arriver si je montais avec cet inconnu bien habillé, propre sur lui mais avec l’envie libidineuse de profiter de me jeunesse...Quelle femme n’a pas un « souvenir » de la sorte ??

    • Quelle femme n’a pas un « souvenir » de la sorte ??

      Oui @elihanah , pour documenter, voici les stats de l’ONU.
      http://www.endvawnow.org/fr/articles/299-faits-en-un-coup-doeil-statistiques-sur-la-violence-a-legard-des-femm

      La violences et les jeunes femmes

      Dans le monde, jusqu’à 50 % des agressions sexuelles sont commises à l’encontre de jeunes filles de moins de 16 ans.

      On estime que 150 millions de filles de moins de 18 ans ont subi une forme de violence sexuelle ou une autre, rien qu’en 2002.

      La première expérience sexuelle de près de 30 % des femmes est forcée. Le pourcentage est encore plus élevé parmi les filles âgées de moins de 15 ans au moment de leur initiation sexuelle, et jusqu’à 45 % d’entre elles signalent que cette expérience a été forcée.

      Le harcèlement sexuel

      Dans les pays de l’Union européenne, 40 à 50 % des femmes subissent des avances sexuelles non désirées, un contact physique ou une autre forme de harcèlement sexuel sur le lieu de travail.

      En Asie, des études menées au Japon, en Malaisie, aux Philippines et en Corée du Sud ont démontré que 30 à 40 % des femmes sont harcelées sexuellement sur leur lieu de travail.

      À Nairobi, 20 % des femmes ont subi un harcèlement sexuel sur le lieu de travail ou en milieu scolaire.

      Aux États-Unis, 83 % des filles âgées de 12 à 16 ans ont subi une forme de harcèlement sexuel ou une autre dans les écoles publiques.

      #statisitiques

    • Je suis feministe, c’est à dire pour l’égalité entre les femmes et les hommes et pas pour la domination des femmes sur les hommes (matriarcat).
      Sinon par rapport au fait que le « cerveau » des hommes soit sous leur ceinture, je remarque qu’ils se servent surtout de leur sexe comme d’un outil d’oppression. C’est un moyen Assez central pour dominer les femmes, mais les hommes disposent d’autres moyen pour opprimer les femmes : dévalorisation, invisibilisation, salairs inférieurs, travail non reconnu, appropriation du travail...

    • ok pour les agressions sexuelles envers les femmes ! il suffit d’allumer son téléviseur, son p-c, sa radio pour le constater.
      J’ai le souvenir d’attouchements sexuels par des pédophiles latents. Au moins deux fois au cours de mon adolescence, en faisant du stop, par un vieux (+ de 60 ans) qui après m’avoir demandé si j’avais une copine et je ne me souviens pas de ma réponse , me met directement la main au panier ! je suis descendu au premier carrefour ; je me souviens parfaitement de cette situation, un été, sur les routes du pays bigouden.
      Une autre fois en partant de chez mes parents, toujours en stop, par un commercial qui me dépose dans le centre de la ville voisine, sur un parking près des w-c publics. Ses intentions étaient sans aucune ambiguité quand il me proposait de regarder sa collection de bouquins de cul qu’il avait dans son coffre.
      Au revoir monsieur et merci quand même pour la route !
      2 #prédateurs_en_chasse, en rase campagne.

  • Culture du riz biologique : en #Camargue, des rizières désherbées par des canards
    http://www.lemonde.fr/m-le-mag/video/2016/10/27/culture-du-riz-biologique-en-camargue-des-rizieres-desherbees-par-des-canard

    Pour éviter d’utiliser des pesticides, certains riziculteurs ont développé des parades aux mauvaises herbes. Comme Bernard Poujol, qui utilise des canards. Une technique tout droit venue du Japon, qui a fait de ces animaux de véritables jardiniers sur pattes pour produire un #riz #biologique et durable.

  • L’orage est imminent, par Victor Davis Hanson - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/l-orage-est-imminent-par-victor-davis-hanson.html

    Cet été, le président Obama jouait souvent au golf. Hillary Clinton et Donald Trump promettaient de laisser aller le monde. L’été semblait s’achever dans la torpeur et le monde paraissait plutôt calme.

    L’été 1914 en Europe paraissait calme, lui aussi. Mais le 28 juillet, l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche fut assassiné à Sarajevo par Gavrilo Princip avec l’aide de ses complices séparatistes serbes. Cet acte isolé a déclenché la Première Guerre mondiale.

    Pendant l’été 1939, la plupart des observateurs pensaient qu’Adolf Hitler en avait enfin fini avec ses intimidations en série. On supposait que les politiques d’apaisement avaient permis de rassasier ses immenses appétits territoriaux. Mais, le 1er septembre, l’Allemagne nazie envahissait soudain la Pologne et déclenchait la Seconde Guerre mondiale, qui allait engloutir quelque 60 millions de vies.

    Les guerres paraissent souvent venir de nulle part, alors que des événements imprévus transforment en embrasements planétaires des tensions qui couvent de longue date.

    Les boutefeux sont souvent des agresseurs plus faibles qui croient naïvement que les nations plus puissantes qu’eux souhaitent la paix à tout prix et qu’elles ne réagiront pas à une agression opportuniste.

    Malheureusement, notre tranquille fin d’été 2016 a dissimulé beaucoup de tensions latentes qui maintenant émergent, en grande partie en raison du désengagement des États-Unis qui seraient, paraît-il, fatigués.

    La guerre, elle, à la différence des États, ne dort pas.

    La Russie a massé des troupes à sa frontière avec l’Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine semble croire que l’Europe est plongée dans le désarroi et il croit que la principale préoccupation du président Obama est de présenter des excuses aux étrangers pour les fautes passées des États-Unis. Poutine parie qu’au sein des puissances occidentales fatiguées, il ne s’en trouvera aucune pour pouvoir ou vouloir endiguer sa réintégration de l’Ukraine — ou ensuite des États baltes. Quel branché d’Amsterdam se soucie de ce qui pourrait arriver à la lointaine Kiev ?

    L’Iran a échangé des otages américains contre une rançon. Il n’y a pas longtemps, un missile iranien a manqué de peu un porte-avions américain. Des Iraniens ont piraté un bateau américain et ont harcelé nos navires de guerre dans le golfe Persique. Téhéran promet régulièrement de détruire soit Israël, soit les États-Unis, soit les deux. C’est un drôle de dividende de paix de « l’accord avec l’Iran » !

    La Corée du Nord n’est pas simplement délirante. Les récents essais nucléaires et tirs de missiles en direction du Japon donnent l’impression que l’homme fort de Corée du Nord, Kim Jong-Un, croit vraiment qu’il pourrait gagner une guerre − et obtenir ainsi d’encore plus grandes concessions de la part de l’Occident et de la part de ses voisins asiatiques.

    De manière analogue, les islamistes radicaux semblent décidés à mener de nouvelles attaques en postulant que l’Occident ne répondra probablement pas par un déploiement de puissance écrasant. Le week-end dernier nous a confrontés à des explosions de bombes artisanales à Manhattan et dans le New Jersey, ainsi qu’à une attaque à l’arme blanche dans un centre commercial du Minnesota − et à la frustration des Américains.

    L’Europe et les États-Unis ont été déstabilisés par un déferlement de migrants − principalement de jeunes hommes − venus du Moyen-Orient déchiré par la guerre. Le politiquement correct a figé les dirigeants occidentaux, les empêchant de ne serait-ce que formaliser la menace et, bien sûr, d’y répondre.

    Pendant ce temps le gouvernement américain semble plus préoccupé par la fermeture du centre de détention de Guantanamo, par le souci qu’aucun représentant de l’État ne prononce les mots « terreur islamique » et par la diffusion de mises en garde des Américains contre tout excès dû à leurs préjugés supposés innés.

    Les agresseurs sont également encouragés par d’importantes coupes dans le budget de la défense des États-Unis. Le canard boiteux de la présidence Obama, les politiques menées dans l’ombre et la division culturelle et raciale des États-Unis reflètent la lassitude des électeurs vis-à-vis des engagements internationaux.

    Ce serait une erreur de croire que la guerre est impossible parce qu’elle ne bénéficie à personne, ou qu’elle est surannée en notre XXIe siècle si sophistiqué, ou qu’elle serait insensée dans un monde nucléarisé.

    La nature humaine est immuable et reste irrationnelle. Le mal est éternel. Malheureusement, l’apaisement est souvent vu par les malfrats non comme de la magnanimité à charge de revanche mais comme de la timidité à exploiter.

    Quelqu’un devra bientôt dire aux Nord-Coréens qu’un ordre mondial stable ne peut tolérer leurs tirs de missiles et essais nucléaires répétés.

    Quelqu’un pourrait rappeler à Poutine que les anciennes Républiques soviétiques ont droit à l’auto-détermination.

    Quelqu’un pourrait informer les Chinois que personne ne peut installer des îles artificielles et des bases militaires pour contrôler les voies maritimes commerciales.

    Quelqu’un pourrait faire entendre aux terroristes islamistes qu’il y a une limite à la patience occidentale face à leurs bombardements permanents, leurs meurtres et leurs destructions.

    Le problème est qu’il n’y a pas de « quelqu’un » (et sûrement pas les Nations Unies ou l’Union européenne) qui possède l’autorité et la puissance requises, en dehors des États-Unis. Mais pendant longtemps, les États-Unis ont accompli plus que leur part du maintien de l’ordre international, et leur peuple est las des coûteuses chasses aux dragons à l’étranger.

    Le résultat, en cette date tardive, est que la thérapie lourde qui consisterait à restaurer la dissuasion à long terme est presque aussi dangereuse que la maladie du sempiternel apaisement à court terme.

    Obama semble convaincu de pouvoir quitter ses fonctions avec l’aura d’un porteur de paix avant que ses brebis apaisées ne finissent par s’unir dans une réaction violente. Il nous a assuré que le monde n’avait jamais été aussi calme et paisible.

    D’autres ont affirmé la même chose au cours des dernières semaines des paisibles étés 1914 et 1939.

    Les nuages de la guerre s’accumulent. L’orage est imminent.

    Source : Townhall, le 22/09/2016

    Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

  • On vit dans un drôle de monde ! Et il semblerait que « expatriés » et « migrants » ne vivent pas sur le même, si on croit le Courrier international...

    Alors qu’ici on fait l’éloge de l’aide au départ dont rêvent les expats, pour les migrants provenant du Sud globalisé, c’est des aides au développement pour empêcher le départ qui sont mis en place !

    Infographie. Ce qu’il faudrait faire pour aider les expats

    En 2014, 91 % des personnes interrogées par l’institut Ipsos pour son enquête “Les Français et l’expatriation” déclaraient que si, parmi leurs proches, un jeune envisageait de partir vivre à l’étranger, elles l’encourageraient à le faire et 92 % qu’elles avaient une bonne opinion des Français qui partent vivre à l’étranger.


    http://www.courrierinternational.com/grand-format/infographie-ce-quil-faudrait-faire-pour-aider-les-expats
    #expat #expatriés #asile #migrations #réfugiés #aide_au_départ #rhétorique #mots #vocabulaire #terminologie #wordsmatter #inégalités #discours
    cc @reka

  • 58 % des vertébrés a disparu en quarante ans

    http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2016/10/27/la-moitie-des-vertebres-a-disparu-en-quarante-ans_5020936_1652692.html

    Partout, les écosystèmes sont menacés, et rien ne semble pouvoir enrayer la tendance. Alors que les pressions humaines sur l’environnement ne cessent de s’aggraver, plus de la moitié du vivant, parmi les vertébrés, a disparu ces quarante dernières années. C’est sur ce nouveau constat alarmant que s’ouvre la onzième édition du rapport Planète vivante, un vaste bilan de santé de la Terre et de sa biodiversité publié jeudi 27 octobre par le Fonds pour la nature (WWF).

    En 2012, l’empreinte écologique de l’humanité atteignait 20,1 milliards d’hectares globaux, soit 2,8 hag par personne. Elle excédait ainsi largement (de 61 %) la biocapacité totale de la Terre, qui s’élevait à 12,2 milliards de hag (1,7 hag par personne). Au final, cette année-là, l’humanité a utilisé l’équivalent de 1,6 planète pour vivre et a donc entamé son « capital naturel ». La majeure partie (60 %) de cette surconsommation est imputable aux émissions de CO2, essentiellement dues à la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel).

    De manière globale, les pays qui exercent la plus grande pression sur les écosystèmes sont ceux qui émettent le plus de CO2 : la Chine, les Etats-Unis, l’Inde, la Russie et le Japon. A eux cinq, ils pèsent la moitié de l’empreinte écologique mondiale.

    Mais ramené par habitant, cet indice donne un classement différent. Cette fois, ce sont les pays aux revenus les plus élevés qui sont les plus fautifs. Ainsi, l’empreinte record par tête est détenue par le Luxembourg (15,8 hag par habitant, soit 9 fois ce que la Terre peut produire), suivi de l’Australie (9,3 hag), des Etats-Unis et du Canada (8,2 hag) et de Singapour (8 hag) – sans compter les pays du Golfe, classés parmi les plus polluants en 2014, mais pour lesquels aucune donnée n’est disponible dans le rapport 2016. La France se classe à la 28e position, avec 5,1 hag. Le Pakistan, le Bangladesh, Haïti, le Timor oriental et l’Erythrée possèdent quant à eux l’empreinte la plus faible, avec environ 0,6 hag par habitant.

  • Un prototype de moniteur 27" IGZO HDR 120Hz qui affiche du 7680x4320 chez Sharp
    http://www.comptoir-hardware.com/actus/peripheriques/32697-un-prototype-de-moniteur-27q-igzo-hdr-120hz-qui-affiche-du-

    A en croire la majorité des ragots suivant une brève parlant de moniteur, les dalles OLED sont la seule chose attendue sur ce segment. Et pourtant, la course au nombre de pixels est toujours d’actualité comme l’a prouvé Sharp durant le salon CEATEC au Japon avec un prototype haut en couleur... [Tout lire]

    #Périphériques

  • Les 60.000 Toyota de Daech
    http://presstv.com/DetailFr/2016/10/25/490587/Daech-Vhicule-Toyota

    Toyota aux terroristes de Daech en Syrie et en Irak.

    Selon les services secrets russes, les pays arabes ont acheté ces derniers temps quelque 60.000 véhicules Toyota, dont les traces sont bien visibles en Syrie et en Irak. 

    Le constructeur japonais a révélé une liste des principaux clients ayant acheté ces véhicules. Selon cette liste, quelque 22.500 véhicules auraient été vendus aux Saoudiens contre 32.000 aux Qataris. Les clients émiratis auraient de leur côté acheté 11.650 véhicules. 

    Toujours selon ce rapport des services russes, ce serait l’armée jordanienne qui aurait facilité le transfert de ces véhicules vers la Syrie et l’Irak, en contractant des prêts auprès des banques saoudiennes.

    Les terroristes de Daech disposent de quelque 7.000 véhicules Toyota en Irak et en Syrie. Les experts du contre-terrorisme affirment que les Toyota sont les meilleurs véhicules civils pouvant être utilisés à des fins militaires. Mais ce n’est pas là la seule raison poussant les terroristes à se procurer ce genre de voitures. « Le Japon est un pays neutre et les acheteurs ne risquent aucune poursuite dans le cas où des enquêtes seraient ouvertes à leur encontre », indique le rapport.

    Selon l’association Paix mondiale, les véhicules Toyota sont également très prisés en Afrique, où diverses milices terroristes sont en action.

  • Le Conseil européen veut signer le CETA et .... relancer le TAFTA

    Vivement critiqués de toute part, le CETA, le TAFTA, et plus largement les politiques commerciales européennes sont à l’ordre du jour du Conseil européen de ces 20 et 21 octobre. Le brouillon des conclusions du sommet, qui a fuité, illustre les oeillères du Conseil européen qui pourrait exiger la signature du CETA et l’intensification des négociations avec les Etats-Unis et le Japon. Explications.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/201016/le-conseil-europeen-veut-signer-le-ceta-et-relancer-le-tafta

    #ceta #Conseil_européen #François_Hollande #Paul_Magnette #politiques_commerciales #TAFTA #Wallonie

  • Terrifiant
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/10/19/Terrifiant

    AP Photo/David Goldman

    Absolument terrifiant d’entendre un candidat platement décréter qu’il laissera planer le suspense à savoir s’il compte concéder une victoire électorale à son opposant ou non : sous-entendre qu’il n’y a pas de légitimité au processus démocratique de l’élection, qu’elle est piégée délibérément par cette « femme sordide » (nasty woman) en parlant d’Hillary Clinton, ces tactiques verbales d’intimidation sont véritablement insupportables à entendre, et carrément inquiétantes parce qu’elles sont diffusées à l’échelle planétaire, et incitent les plus instables et les plus fragiles mentalement à la révolte violente. C’est une première. Le climat n’est décidément pas très sain sur l’échiquier politique.

    A l’heure d’éteindre les lucarnes, je suis prête à parier que cela fera les manchettes et la (...)

    #West_Side_Stories #elections #Trump

  • Japon : Election d’un gouverneur antinucléaire,Tepco dévisse de 8%
    http://www.romandie.com/news/Tokyo-le-Nikkei-finit-en-hausse-de-026-prudent-a-laube-de-la-saison-des/745125.rom

    la compagnie d’électricité #Tepco a enregistré la plus forte chute du #Nikkei (-7,89% à 385 yens) au lendemain de l’élection d’un gouverneur antinucléaire dans la préfecture de Niigata (nord-ouest du #Japon).

    Ryuichi Yoneyama, 49 ans, a remporté dimanche la tête de cette région où se trouve la plus grande centrale atomique du Japon, Kashiwazaki-Kariwa, qui compte sept tranches. Or Tepco espérait sauver ses finances en relançant ces réacteurs, les seuls qui lui restent après l’arrêt des deux centrales de Fukushima à la suite de l’accident catastrophique de mars 2011. -

    (source : #ODN_Observatoire_Du_Nucléaire)
    #Fukushima #nucléaire #ODN

  • Enquête. H&M, Zara, Topshop : la “fast fashion”, un fléau écologique | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/enquete-hm-zara-topshop-la-fast-fashion-un-fleau-ecologique

    En renouvelant leurs collections jusqu’à deux fois par semaine, les chaînes de prêt-à-porter génèrent un énorme gaspillage. Faute de pouvoir être recyclées, des millions de tonnes de vêtements finissent à la décharge.

    Et comme les personnes qui les fabriquent sont payées une misère et dans des conditions lamentables, ça coûte quetchi au fabricant !
    #esclavage #gâchis #capitalisme #honte et #paywall donc pas pu tout lire

    • Article original en anglais :

      http://europe.newsweek.com/old-clothes-fashion-waste-crisis-494824

      et l’article complet en français

      –—

      En renouvelant leurs collections jusqu’à deux fois par semaine, les chaînes de prêt-à-porter génèrent un énorme gaspillage. Faute de pouvoir être recyclées, des millions de tonnes de vêtements finissent à la décharge.
      Nos services

      Ce 4 avril, des monceaux de vieux vêtements étaient entassés jusqu’au plafond dans le showroom de H&M à New York. Sur un mur, une citation de T. S. Eliot (“Dans ma fin se trouve mon commencement”) donnait au lieu un air de galerie d’art. Dans la pièce d’à côté, des journalistes et des blogueuses mode sirotaient du vin en examinant une demi-douzaine de mannequins portant des créations fabriquées à partir de vieux jeans, vestes et chemisiers.

      Cette soirée célébrait le lancement de l’édition 2016 de la collection Conscious. L’actrice Olivia Wilde, égérie de cette ligne écoresponsable, portait une robe de la collection.

      Mais le géant de la fast fashion [mode rapide ou jetable], qui compte plus de 4 000 magasins dans le monde et a enregistré un chiffre d’affaires de 25 milliards de dollars en 2015 [22,5 milliards d’euros], voulait aussi promouvoir un autre projet [lancé début 2013] : encourager les clients à recycler leurs vêtements, ou plutôt les convaincre de les rapporter (toutes marques confondues) dans les magasins H&M du monde entier. “H&M les recyclera et créera une nouvelle fibre textile. En échange, vous recevrez des bons d’achat à utiliser chez H&M. Tout le monde y gagne !” peut-on lire sur le blog de la marque.
      Simplification grossière

      C’est une idée louable, mais aussi une grossière simplification de la situation. À peine 0,1 % des vêtements collectés par les œuvres de bienfaisance et les programmes de récupération sont recyclés pour fabriquer de nouvelles fibres textiles, reconnaît le responsable du développement durable chez H&M, Henrik Lampa, qui était à la soirée pour répondre aux questions de la presse.

      Bien qu’elle ait consacré un gros budget marketing – qui a notamment financé un clip de la rappeuse M.I.A. – à sa Semaine mondiale du recyclage de la mode, l’entreprise ne fait rien d’extraordinaire. Les vêtements qu’elle récupère suivent exactement le même parcours que ceux donnés à [l’entreprise sociale] Goodwill ou à n’importe quel autre organisme.

      Imaginons que, après avoir rangé votre placard, vous ayez rempli un sac de vieux vêtements. Pour en tirer un peu d’argent, vous les emportez dans un dépôt-vente ou dans une friperie – à moins que vous ne les proposiez sur une plateforme de vente en ligne. Au final, la plupart de ces fringues seront probablement refusées, y compris celles que vous avez payées cher, parce qu’elles ont de petits défauts ou ne sont plus à la mode.

      La mode rapide raccourcit les saisons, et vos habits sont sûrement dépassés s’ils ont été achetés il y a plus d’un an. Beaucoup de friperies n’acceptent pas les pièces de chaînes comme Forever 21, H&M, Zara et Topshop. Elles sont de mauvaise qualité, leur prix de revente est insignifiant et il y en a simplement beaucoup trop.
      Les vêtements ne se compostent pas

      En général, l’étape suivante consiste à les jeter à la poubelle. Selon l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), 84 % des vêtements dont les Américains ont voulu se débarrasser en 2012 ont fini dans une décharge ou un incinérateur.

      Dans une décharge, la dégradation des fibres naturelles comme le coton, le lin, la soie, ou des fibres semi-synthétiques fabriquées à partir de cellulose végétale (notamment la rayonne, le Tencel et le modal), produit du méthane (un gaz à effet de serre), tout comme les déchets organiques.

      Mais contrairement aux peaux de banane, on ne peut pas composter les vêtements. Comme l’explique Jason Kibbey, PDG de la Sustainable Apparel Coalition [Coalition pour l’habillement durable] :

      Les fibres naturelles sont soumises à de nombreux processus artificiels avant de devenir des vêtements. Elles sont décolorées, teintes, imprimées et décapées dans des bains chimiques.”

      Ces produits chimiques peuvent s’échapper des textiles et, si les décharges ne sont pas étanches, s’infiltrer dans les nappes phréatiques. Brûler ces textiles dans des incinérateurs peut libérer des toxines dans l’air. Les fibres synthétiques comme le polyester, le Nylon et l’acrylique sont tout aussi nocives pour l’environnement. Et comme elles sont dérivées du pétrole, leur biodégradation prendra des centaines, voire un millier d’années.

      Depuis la fin des années 1990, le volume de vêtements jetés chaque année aux États-Unis est passé de 7 à 14 millions de tonnes – soit 36 kilos par personne. Selon l’EPA, recycler tous ces textiles au lieu de les jeter reviendrait à retirer de la circulation 7,3 millions de voitures (et leurs émissions de CO2).
      Félicitez-vous d’être si généreux !

      Dans le cadre du programme Re-FashioNYC mené en partenariat avec la ville de New York, l’ONG Housing Works a récupéré, depuis 2011, près de 3 millions de tonnes de vêtements qu’elle a mis en vente dans ses boutiques. Mais cela ne représente que 0,3 % des 200 000 tonnes de textiles qui finissent à la benne chaque année dans la métropole. Sur les 35 000 immeubles qui pourraient accueillir un conteneur à vêtements Re-FashioNYC, 690 seulement participent au programme.

      Dans la plupart des villes, la meilleure solution semble être de donner vos vieux vêtements à une œuvre de bienfaisance. Déposez votre sac chez Goodwill ou à l’Armée du salut, repartez avec un reçu fiscal et félicitez-vous d’être si généreux. Ces habits auront quitté votre vie et votre esprit.

      Mais leur long voyage ne fait sans doute que commencer. Selon le Council for Textile Recycling, les organismes caritatifs ne vendent que 20 % des pièces déposées dans leurs boutiques. Pietra Rivoli, professeure d’économie à l’université de Georgetown, commente :


      Les gens aiment penser qu’ils font une bonne action. Mais le problème, dans un pays comme les États-Unis, c’est qu’il n’y a pas assez de personnes qui ont besoin de vêtements par rapport aux volumes produits.”

      À Washington DC, par exemple, l’association N Street Village, qui vient en aide aux femmes pauvres et sans abri, est débordée par les dons et n’accepte plus de vêtements, à l’exception de certains articles très utiles et difficiles à trouver comme les soutiens-gorge et les ponchos imperméables.

      La fast fashion oblige les organisations caritatives à s’occuper plus vite de plus grandes quantités de vêtements afin de maintenir leur chiffre d’affaires – agissant ainsi comme des boutiques de mode rapide encore plus bas de gamme. “Nous devons trier de plus en plus de dons pour trouver de bons produits, ce qui nous coûte de plus en plus cher”, résume David Raper, [ancien] directeur du développement commercial de Housing Works.

      Cette stratégie – proposer des nouveautés toutes les semaines – est remarquablement similaire à celle de la marque espagnole Zara, qui a chamboulé le prêt-à-porter en commercialisant des nouveaux modèles deux fois par semaine au lieu d’une ou deux fois par saison. Ainsi, les vêtements passent de la boutique d’origine aux friperies et aux recycleurs de plus en plus rapidement, dans l’espoir de trouver quelqu’un, n’importe qui, prêt à dépenser quelques centimes.

      Dans la région de New York, si vous donnez des vêtements et qu’ils ne sont pas vendus dans une friperie, ils finiront sans doute chez Trans-Americas Trading Co. Dans son grand entrepôt de Clifton, dans le New Jersey, les employés reçoivent et traitent 36 tonnes de textiles par jour.
      Un pull kitsch de Noël

      C’est Eric Stubin – propriétaire de Trans-Americas, mais aussi président du Council for Textile Recycling et de la Secondary Materials and Recycled Textiles Association [Association des matériaux de récupération et des textiles recyclés] – qui me fait visiter l’entrepôt. Il marque une pause pour laisser passer un chariot élévateur qui va décharger un ballot de vêtements, avant de repartir en chercher un autre dans un camion. Devant des tapis roulants, les employés décident en une fraction de seconde quels articles valent la peine d’être sortis du lot. Ils dénichent parfois des trésors – un Levi’s vintage, un pull kitsch de Noël, une veste militaire – que l’entreprise pourra vendre à bon prix aux boutiques vintages de Brooklyn.

      Mais ça ne représente que 2 % du volume total. Le reste est trié d’abord par catégorie – tee-shirts, pantalons, vêtements d’hiver – puis en fonction de la qualité et de la composition.

      Quelque 40 % des habits sont empaquetés et expédiés dans le monde entier pour être revendus en l’état. Les États-Unis, puis le Japon, héritent des meilleurs articles vintages, l’Amérique du Sud reçoit les articles de milieu de gamme, l’Europe de l’Est obtient les vêtements d’hiver et l’Afrique écope des produits de mauvaise qualité dont personne ne veut.
      Sur le marché de Gikomba, à Nairobi (Kenya), le plus important marché de fripes de l’Afrique de l’Est (2012). AFP PHOTO/SIMON MAINA
      Sur le marché de Gikomba, à Nairobi (Kenya), le plus important marché de fripes de l’Afrique de l’Est (2012). AFP PHOTO/SIMON MAINA

      Dans les années 1980, les habits de seconde main ont commencé à affluer dans les pays africains qui avaient abandonné leurs politiques protectionnistes. Et comme ces vêtements étaient moins chers et jugés de meilleure qualité que la confection locale, ils ont envahi le marché. En 2004, 81 % des vêtements achetés en Ouganda étaient usagés.
      Comment la fripe occidentale tue le textile africain

      Selon un rapport de l’ONG Oxfam, les vêtements de seconde main représentaient la moitié des importations textiles en Afrique subsaharienne en 2005. Pour cette raison, les industries textiles de ces pays africains se sont effondrées à partir des années 1990.

      Début 2015, lors d’un sommet de chefs d’État, plusieurs leaders régionaux ont proposé d’interdire l’importation de vêtements [et de chaussures] d’occasion ; des sites d’information anglophones comme Voices of Africa et CNN ont abondé en ce sens, expliquant que ces fringues venues du Royaume-Uni et des États-Unis provoquaient un désastre économique postcolonial. Andrew Brooks, du Kings College à Londres, déclare :


      Exporter des habits de mauvaise qualité qui n’ont aucune valeur dans notre société crée un rapport de dépendance. Vous pouvez me taxer d’idéaliste, mais je ne veux pas vivre dans un monde où la population du Sud ne peut s’offrir que des articles dont vous et moi ne voulons plus.”

      Cette analyse ne fait pas l’unanimité. Pietra Rivoli, par exemple, estime que ce secteur crée des emplois, car les vêtements doivent non seulement être vendus, mais aussi nettoyés, raccommodés et ajustés.

      Si les Africains achètent les vieux vêtements des États-Unis, c’est parce qu’ils estiment qu’ils présentent un bon rapport qualité-prix. Mais ce ne sera peut-être pas vrai très longtemps. Au Kenya, selon le rapport d’Oxfam, un quart des vêtements importés en balles en 2005 étaient invendables en raison de leur mauvaise qualité.

      Depuis, la part de marché de la fast fashion a encore augmenté, même si les consommateurs occidentaux admettent que ces produits tombent en lambeaux après deux lavages. Les Africains finiront sans doute par réaliser que les vêtements de seconde main sont juste des produits bon marché fabriqués en Asie et qui ont fait une brève escale au Royaume-Uni ou aux États-Unis. Et comme les Américains, ils décideront peut-être qu’ils préfèrent acheter du neuf.

      Environ 30 % des vêtements livrés à l’entrepôt de Trans-Americas sont des tee-shirts et des polos qui seront découpés en chiffons et utilisés dans des garages ou d’autres sites industriels ; 20 % des articles – abîmés et tachés – seront passés à la moulinette, créant ainsi une fibre grossière utilisée comme isolant, rembourrage de tapis ou tapis de voiture. Ce sont les produits les moins rentables pour Trans-Americas. Le développement de la mode rapide est un problème pour cette entreprise, explique Eric Stubin.


      De plus en plus d’habits sont en polyester [ou] à base de mélanges de fibres synthétiques et de coton. Si nous recevons des articles de mauvaise qualité, nous finissons avec plus de chiffons et de matériaux destinés au marché de la fibre, qui n’est pas du tout rémunérateur actuellement. Nous perdons de l’argent sur la moitié de ce que nous revendons.”

      Certes, le décyclage [downcycling, ou transformation en un produit de moindre valeur] vaut mieux que rien, mais il ne résout pas le problème. Ces chiffons finiront quand même à la décharge après quelques utilisations ; l’isolant sera jeté à la benne une fois arraché d’un mur ou d’une vieille voiture. Tout sera découpé et broyé plusieurs fois, jusqu’à ce que la seule issue soit la décharge.

      Le coût écologique ne se limite pas aux dégâts provoqués par les produits qui se décomposent dans le sol. Le gaspillage des ressources utilisées pour fabriquer un textile est également dévastateur pour la planète. “Un matériau qui finit à la décharge est un matériau gaspillé”, affirme Annie Gullingsrud, du Cradle to Cradle Products Innovation Institute [qui, dans la logique de l’économie circulaire, certifie des produits en fonction de plusieurs critères : toxicité et réutilisation des matériaux, utilisation d’énergies renouvelables, gestion raisonnée de l’eau et responsabilité sociale].

      Les grandes marques comme Adidas, Levi’s, Nike et H&M ne veulent pas que vous arrêtiez d’acheter leurs produits, mais elles ne veulent pas non plus que vous rejetiez leur modèle économique. Marie-Claire Daveu, directrice du développement durable de la multinationale de luxe Kering (qui possède Gucci, Alexander McQueen, Saint-Laurent et Stella McCartney, entre autres), expliquait à Vogue [en décembre 2015] :


      Le Graal de la mode durable, c’est l’approvisionnement en boucle fermée. Réutiliser d’anciens matériaux. Fabriquer de nouveaux textiles avec de vieux matériaux. Réexploiter les fibres.”

      Le principe de la boucle fermé [fondement de l’économie circulaire], qui consiste à recycler un produit pour recréer quasiment le même, reproduit en fait le processus naturel de la vie. Une plante sort de terre, meurt, retourne à la terre, puis une autre plante naît du même sol. Il n’y a pas de gaspillage. Si ce concept était appliqué à la mode, rien ne finirait à la décharge. Il faudra pourtant attendre cinq à dix ans pour qu’il soit applicable commercialement.

      Selon un rapport de 2014 commandé par la Sustainable Apparel Coalition, la technologie existe pour les tissus 100 % coton, qui peuvent être décomposés et retissés – mais ce n’est plus possible une fois que le coton est teint, traité ou mélangé à d’autres matériaux. Le coton, le lin, la soie et la laine traités peuvent être lacérés mécaniquement, mais le résultat est une fibre courte de mauvaise qualité qui doit être mélangée à des fibres vierges pour fabriquer un nouveau vêtement.

      Avec un taux de 20 % de coton réutilisé, la collection en denim recyclé présentée par H&M en 2015 atteint les limites de ce qui est actuellement possible : un pourcentage plus élevé de coton recyclé donnerait un textile de moins bonne qualité qui se déchirerait trop facilement.
      Le jour où les déchets disparaîtront

      En mai, Levi’s a suscité un nouvel espoir grâce à un partenariat avec la start-up américaine Evrnu : les deux entreprises ont présenté un prototype de jean composé d’un mélange de coton vierge et de vieux tee-shirts en coton recyclés au moyen d’un processus chimique qui fonctionne même avec certaines teintures. La start-up espère un jour arriver à des jeans fabriqués en totalité à partir de coton réutilisé.

      Sur le plan commercial, le recyclage en boucle fermée des synthétiques (notamment les mélanges d’élasthanne et de Nylon) est encore plus lointain. On sait traiter chimiquement le polyester de manière à dissocier ses principaux composants et à recréer un fil de polyester. La marque Patagonia utilise déjà cette technologie, mais elle le fait par principe et non pour gagner de l’argent, car ce traitement a un coût prohibitif et il est particulièrement pointu : il faut partir de textiles en polyester d’excellente qualité (les polaires fabriquées par Patagonia) et non des fibres bon marché qui sont utilisées par les marques de fast fashion.

      Viennent ensuite les mélanges, très largement utilisés, de polyester et de fibres naturelles : actuellement, il est tout bonnement impossible de les recycler en boucle. Et comme la production de polyester grimpe en flèche – de 5,8 millions de tonnes en 1980 à environ 100 millions de tonnes en 2015 –, nous serons incapables de gérer le volume de vêtements d’occasion tant que ce problème n’aura pas été résolu.

      H&M le sait bien, c’est pourquoi en février, sa fondation, H&M Conscious, a subventionné cinq équipes travaillant sur des technologies de recyclage du textile, pour un montant total de 1,1 million de dollars.
      Des bactéries capables de digérer le polyester

      Une équipe [finlandaise] étudie par exemple un processus qui dissout le coton [plus spécifiquement, la cellulose] pour créer un matériau proche du coton dont les fibres peuvent être filées. Une autre équipe [américaine] développe des bactéries capables de digérer le polyester même quand il est combiné à une fibre naturelle et de le décomposer en éléments réutilisables.

      Les efforts déployés par ces marques pour parvenir à “boucler la boucle” pourraient déboucher sur un marché nouveau et – espérons-le – rentable pour les textiles usagés. Il y a urgence. L’année dernière, le marché de l’occasion s’est effondré, poussant l’ensemble du système au bord du gouffre.

      Dès lors que vos vieux vêtements sont mis en balles pour être vendus à un recycleur, ils cessent d’être des pièces dont la valeur dépend de la marque, de la qualité ou de la mode. Ils ne sont plus qu’une matière première dont le prix au kilo dépend de l’offre et de la demande mondiale.

      Depuis le début 2015, ce prix a chuté à quelques centimes, écrasé par la force du dollar, la faible demande due aux troubles au Moyen-Orient (où l’essentiel des vêtements d’occasion est traité), la mobilité économique ascendante dans les pays d’Europe de l’Est et la destruction par un incendie du plus grand marché d’occasion d’Afrique de l’Est [à Nairobi, en juillet 2015].

      Cette baisse de prix s’explique aussi par l’augmentation de l’offre de vêtements de seconde main de mauvaise qualité. Alan Wheeler, directeur de la Textile Recycling Association [Association britannique pour le recyclage des textiles], analysait en avril dans Sourcing Journal :


      Le secteur du vêtement d’occasion traverse une période extrêmement difficile au Royaume-Uni et dans le monde. La consommation de vêtements neufs, dont les prix sont bien plus bas qu’autrefois, continue d’augmenter. La pression sur les prix des habits usagés n’est pas près de faiblir.”

      Le recyclage devenant moins rémunérateur, le taux de collecte a diminué de 4 % l’année dernière [aux États-Unis], après avoir régulièrement progressé depuis la récession de la fin des années 2000.

      Si la qualité et la demande internationale des vêtements usagés continuent de chuter et si la technologie du recyclage en boucle fermée ne peut être mise en œuvre, nous risquons d’être confrontés à une crise du vêtement d’occasion. Et là, il n’y aura plus personne pour reprendre vos vieilles fringues.

    • @aude_v : absolument ! La plupart des marques font fabriquer dans les mêmes endroits sordides le même genre de guenilles. J’ai des T-shirts Camaïeu qui datent d’avant ma fille (et on est très loin du top !) : ça se tient. Les derniers que j’ai tâté chez eux, vendus dans la même gamme de prix, tu as l’impression qu’ils ont limé le tissu : tout fin, très très fin, presque transparent, le truc qui tient pas.

      En gros, dans la friperie, ce qui arrive le plus souvent, ce sont des nippes qui ont déjà résisté à quelques lavages…
      Manière, là où je vais (une annexe d’Emmaüs : Ding Fring), ils séparent en gros les fringues de qualité (un peu plus chères) et les choses qui arrivent des boutiques à guenilles, pratiquement vendues au poids.

    • Pareil, je ne mets pas les pieds dans ces boutiques, je porte des fringues que j’ai depuis des années. Et quand je suis bien dans une fringue, je la porte jusqu’à ce qu’elle tombe en lambeaux :) Sinon, une copine tient une boutique de vêtements d’occasion et parfois je vais dans une solderie qui vend des vêtements de qualité (mais aussi de la merde) à prix imbattables.

    • Oui, tout comme en électro ils font n’importe quoi. Quelque soit l’objet, pour qu’il soit vraiment recyclable, c’est toujours un truc à prévoir dès le début, dès la conception, ça parait évident. Et donc c’est pareil pour les habits. Mais c’est toujours des mélanges des 3 fibres à la fois dans toutes ces merdes…

      À la limite c’est pratique pour les fringues de gosses, parce que quelque soit la marque, en primaire ils trouent leurs pantalons en quelques mois (surtout les garçons… :( ). En fait obligatoire même, car en vide-greniers ou récup, tu trouves des habits pour les bébés, bambins, jusqu’à maternelle ça va encore. Mais primaire ensuite t’as quasiment plus rien, justement parce que trop abimé pour être revendu. Ensuite tu retrouves de nouveau à partir des ados/adultes.

      Mais habits de qualité ou pas, il y a déjà tellement d’habits encore mettables en circulation, que c’est totalement hallucinant et fou la quantité de nouvelle production qui continue… On vit vraiment dans un monde de taré… (et le fait que la production soit à l’autre bout du monde est évidemment le point le plus important qui fait qu’on ne voit pas l’horreur du truc, comme pour tous les prods de masse)

      Bref on redit les mêmes choses à chaque fois, en fait, non ? (sourire jaune)

      (Et MIA qui fait un clip pour eux, non mais…)

  • "Ce soir, au-dessus de vous….
    …les ailes que nous n’avons pas, ou plus.
    De notre envergure perdue, il reste le souvenir ; de notre grâce amputée, les affres du doute ou de la nostalgie.
    Etions-nous des oiseaux, avant, ailleurs ? Est-ce que les arabesques que nous tracions autrefois dans le ciel que, misérablement, certains d’entre nous tentent de reproduire sur le papier, la toile, la partition, la scène ? Quel péché d’orgueil avons-nous commis pour être ainsi condamnés, jambes collées à terre, pensées vissées à la raison, à toujours vouloir comprendre, comprendre, comme des Sisyphes obligés de remonter sans cesse le rocher du sens ? Qu’avons-nous gagné à échanger cette liberté originelle grisante, de poseur de questions ?
    Si, en intitulant son spectacle Vertiges, et en nous invitant dans la demeure même des voltigeurs, Dromesko a voulu que nous éprouvions, jusque dans nos fesses, notre insoutenable lourdeur et, dans les moindres recoins de notre cerveau, notre incurable rationalisme, il a réussi, d’entrée.
    Si, en plus, il a voulu gratter là où ça fera toujours un peu mal, à la racine de nos fantasmes les plus enfouis, il ne pouvait pas trouver meilleure méthode que de nous rassembler, volants et non volants, tous dans la cage, avec odeurs de terre mouillée et de rêves impossibles, les premiers, bec dans leurs étoiles, les seconds, nez dans leur gravité.
    S’il est une leçon, en effet, qu’Igor, le chef de la volière, accepterait que nous recevions des oiseaux, c’est bien celle de la légèreté. La légèreté est son obsession, comme elle est de par le monde, celle de tous les dresseurs de mots, de couleurs, de formes, de chevaux, d’images. Pour elle, ils ont besogné, se sont échinés, ont sué comme des forçats. Jusqu’à ce que le boulet du travail ait l’air d’un ballon d’enfant. Tous ont inventé de drôles de machines poétiques ou réalistes, planantes ou pétaradantes – toujours trop lourdes à leurs yeux – pour décoller, aller toucher le soleil, ou au moins connaître la grâce du vol qui y mène.
    La Volière Dromesko n’échappe pas à la règle ; on la croit prête à s’envoler, faite de plumes, de transparences et de rêves, quand sept tonnes de ferraille composent son armature et des milliers de kilomètres d’errances et de savoir-faire de toutes sortes forment sa troupe !
    Quelques-uns, rares, moins englués, ont le souvenir d’avoir été un peu plus légers que l’air, ou ont gardé en mémoire quelques bribes de leur vie aérienne antérieure. Ils nous servent de passeurs : un violoniste, un cavalier ou une écuyère, un funambule… Ils sont donc là, frères en légèreté, ou du moins humbles élèves des martins huppés, des rossignols du Japon, des perruches ondulées, des calopsytes, des mandarins, des cordons bleus, du cardinal pourpre, de la pie de Mongolie…
    Mais ne nous voilons pas la face, les uns resteront avec leur sentiment éphémère de liberté, nous avec nos questions. A chaque espèce sa façon de se dépasser. Certes, il a pu arriver – mais l’a-t-on jamais entendu confirmer ? – qu’un spectateur, en état de grâce, au comble de la justesse et de la légèreté, rejoigne les oiseaux, l’espace d’une représentation. Mais tous des Icares, les Birdy n’y changeront rien, nous ne seront jamais les dépositaires « du chant de la création », comme l’a écrit Saint John Perse. La justesse appartient aux oiseaux. Qui, en effet, a jamais vu une faute d’harmonie dans leur trajectoire ? Qui n’a jamais vu un oiseau voler faux… ?
    Ca y est, nous y revoilà, avec nos pitoyables battements de questions : qui ? où ? quand ? Pourquoi ? Si nous voulons à tout prix penser, retournons-nous plutôt quelques interrogations : que sommes-nous pour les oiseaux ? Comment nous voient-ils ? Pour qui prennent-ils ces crânes à deux pattes articulées qui dessinent au-dessou d’eux des trajectoires fébriles et sans but ? Pour les derniers dinosaures."

    Claude-Henri Buffard, journal du Théâtre National Populaire, juin 1994.
    #théâtre #compagnie_Dromesko

  • Le premier bar 100% construit en #déchets recyclés a vu le jour au Japon
    http://japanization.org/premier-bar-100-construit-en-dechets-recycles

    Visant une production zéro de déchets d’ici à 2020, Kamikatsu a adopté dès 2003 à une politique de recyclage ambitieuse. Depuis, ses habitants doivent trier quotidiennement tous leurs déchets et les répartir en 34 catégories différentes : même les bouteilles de saké ont leur propre catégorie spécifique ! Si certains avaient exprimé quelques réticences au départ, aujourd’hui, les habitudes sont bien ancrées et sont à l’origine de résultats inespérés : la commune réalise aujourd’hui des économies considérables sur le traitement de ses déchets, qui étaient auparavant simplement incinérés, une méthode qui coutait trois fois plus cher que le #recyclage collectif.

    Afin de réaliser leur objectif de réduire au maximum leur empreinte écologique et leurs déchets, les habitants ont également mis en place un système de ressourcerie/recyclerie qui permet la récupération des objets dont ils ne se servent plus. Ainsi, certains vêtements sont aujourd’hui directement réalisés à partir de petits drapeaux utilisés durant les festivités nippones. Les habitants peuvent également venir jeter un œil à la boutique, et y trouver meubles, ustensiles de cuisine et plein d’autres objets d’occasion, auxquels ils se font une joie de donner une seconde vie.

  • Comment la culture se transmet chez les singes
    https://lejournal.cnrs.fr/videos/comment-la-culture-se-transmet-chez-les-singes

    Ils lavent leurs patates douces, jouent avec des cailloux ou se baignent dans les sources d’eau chaude. Les macaques japonais affichent des comportements complexes qui ne relèvent pas de la génétique mais de la culture. Comment ces savoirs se transmettent-ils ? Dans cette vidéo publiée avec Le Monde, des chercheurs tentent de le comprendre en étudiant les réseaux sociaux qui structurent les groupes de singes. Voyage au Japon à la rencontre de nos cousins pas si lointains...

  • Déclaration de la Directrice générale de l’UNESCO sur la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts, Patrimoine mondial de l’UNESCO | Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
    14.10.2016 - UNESCOPRESS
    http://www.unesco.org/new/fr/media-services/single-view/news/statement_by_the_director_general_of_unesco_on_the_old_city-1

    Paris, 14 octobre – « Comme je l’ai rappelé à maintes reprises, et encore récemment à l’occasion de la 40ème session du Comité du Patrimoine mondial, la Vieille ville de Jérusalem est la ville sacrée des trois monothéismes, le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. C’est au titre de cette diversité et de cette coexistence religieuse et culturelle que la ville a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Le patrimoine de Jérusalem est indivisible, et chacune de ses communautés a droit à la reconnaissance explicite de son histoire et de son lien avec la ville. Nier, occulter ou vouloir effacer l’une ou l’autre des traditions juive, chrétienne ou musulmane revient à mettre en péril l’intégrité du site, contre les raisons qui justifièrent son inscription sur la Liste du patrimoine mondial.

    Nulle part ailleurs qu’à Jérusalem les traditions et patrimoines juifs, chrétiens, musulmans, s’imbriquent à ce point et se soutiennent les uns les autres. Ces traditions culturelles et spirituelles s’appuient sur des textes et des références, connus de tous, qui font partie intégrante de l’identité et de l’histoire des peuples. Dans la Torah, Jérusalem est la capitale du Roi des juifs David, où Salomon construisit le Temple qui abrita l’Arche d’Alliance. Dans l’Evangile, Jérusalem est le lieu de la passion et de la résurrection du Christ. Dans le Coran, Jérusalem est la destination du voyage nocturne (Isra) que le prophète Mohammed fit depuis la Mecque jusqu’à la Mosquée Al Aqsa.

    Dans ce microcosme de notre diversité spirituelle, des peuples différents fréquentent les mêmes lieux, parfois sous des noms différents. La reconnaissance, l’usage et le respect de ces noms sont essentiels. La Mosquée Al Aqsa / Al-Haram-al-Sharif, sanctuaire sacré des musulmans, est aussi le Har HaBayit – ou Mont du Temple – dont le Mur Occidental est le lieu le plus sacré du Judaïsme, à quelques pas du Saint Sépulcre et du Mont des Oliviers révérés par les Chrétiens.

    La valeur exceptionnelle universelle de la ville, qui lui a valu d’être inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, tient à cette synthèse, qui est un appel au dialogue, non à la confrontation. Nous avons une responsabilité collective qui consiste à fortifier cette coexistence culturelle et religieuse, par la force des actes, et aussi par la force des mots. Cette exigence est plus forte que jamais, pour apaiser les divisions qui portent atteinte à l’esprit multiconfessionnel de la ville.

    Lorsque ces divisions rejaillissent sur l’UNESCO, une Organisation dédiée au dialogue et à la recherche de la paix, elles l’empêchent de mener à bien sa mission. La responsabilité de l’UNESCO est de faire vivre l’esprit de tolérance et de respect de l’histoire, et c’est mon engagement quotidien en tant que Directrice générale, auprès de tous les Etats Membres. Je m’emploierai à cette tâche en toutes circonstances car c’est notre raison d’être : rappeler que nous formons une seule humanité et que la tolérance est la seule voie pour vivre dans un monde de diversité. »

  • Hausse phénoménale du nombre de réfugiés au Japon - La Centrale à idées

    http://la-centrale-a-idees.over-blog.com/2016/01/hausse-phenomenale-du-nombre-de-refugies-au-japon.htm

    Découvert ce blog très intéressant et ses petits billets à peine moqueurs...

    Le nombre de réfugiés acceptés par le pays du Soleil Levant a bondi de 250% en 2015.

    Ce ne sont pas moins de 27 heureux élus qu’a acceptés l’archipel nippon sur son sol, contre 11 en 2014. Selon le ministère de la Justice japonais, 7586 demandes d’asile avaient été déposées. Déposer une demande d’asile au Japon, c’est aussi hasardeux que de jouer au pachinko ou s’essayer à la bourse en ligne, on a 99% de chances de finir bredouilles.

    #réfugiés #asile #japon #marrant

  • LA CAUSE DU PEUPLE : USA. Une Vidéo montrant Bill Clinton violant une gamine de 13 ans plonge la course présidentielle dans le chaos
    http://numidia-liberum.blogspot.com/2016/10/usa-une-video-montrant-bill-clinton.html

    Les services secrets israéliens sont en train de faire exploser l’élection présidentielle américaine, malgré la pluie de dollars déversée par Obama et les autres sur Israël. En effet, le renseignement israélien dispose d’une vidéo montrant l’ancien président Bill Clinton en train de violer une fillette-enfant de 13 ans. Jusqu’à maintenant, Hillary Clinton a pu garder secrète cette vidéo avec l’aide de la presse de propagande des grands médias, mais Donald Trump menace maintenant d’informer le public des crimes sexuels de Bill Clinton.
    Cet enregistrement vidéo de Bill Clinton violant cette gamine de 13 ans a été enregistrée par l’Institut israélien pour les opérations de renseignement et spéciaux (MOSSAD) grâce à sa filiale " Clothing Shop Network”, dont le principal animateur est celui qu’on appelait « l’homme mystère de l’argent international », Jeffrey Epstein, et qui est maintenant appelé "Le Milliardaire Pédophile qui pourrait faire tomber Donald Trump et Hillary Clinton".

    Agent du Mossad israélien Jeffrey Epstein
     Le réseau de boutiques "Clothing Shop Network”" du MOSSAD, a pris naissance au début des années 1980 par l’un des milliardaires les plus secrets d’Amérique, nommé Leslie Wexner, et dont le père (Harry Wexner s’appelait Hagan Wexelstein avant de changer de nom) a émigré aux États-Unis à la fin 1930 venant de l’Oblast autonome juif (ex-Union soviétique).
    Le nom "Clothing Shop Network” » lui-même, a été dérivé de Leslie Wexner étant l’un des plus grands vendeurs de vêtements d’Amérique qui possède les détaillants de mode américaines L Brands and Victoria’s Secret. 
    En 1982, Wexner recruta Jeffrey Epstein dans la " Clothing Shop Network " en lui fournissant environ 1 milliard $ pour établir une société financière privée nommée J. Epstein & Company et dont Wexner est le seul client connu publiquement.
    Cependant, le véritable but de J. Epstein & Company, était de permettre à Jeffrey Epstein de pénétrer et de fonctionner au sein des élites politiques de l’Amérique élites afin de les piéger, en leur permettant d’assouvir leur " fantasmes sexuels déviants », tout en enregistrant secrètement sur vidéo leurs ébats dans le« but de chantage » .

    Parmi "les victimes de chantage" d’Epstein, on trouve de nombreux membres des élites de l’Amérique de la Grande-Bretagne, mais sa plus grande prise reste, à ce jour, l’ancien président Bill Clinton. En effet, des journaux de bord des avions, publiés récemment, ont révélé que Bill Clinton a volé 26 fois sur le jet privé d’Epstein nommé « le Lolita express » vers une île isolée des Caraïbes appelée "terre de jouet de sexe" (sex toy land) en se débarrassant de ses agents protecteurs des services secrets. Dans l’avion d’Epstein se trouvait un lit où les invités avaient des activités sexuelles de groupe avec de jeunes filles. Les registres de vol montrent que l’ancien président s’est rendu à Brunei, en Norvège, en Russie, à Singapour, à Hong-Kong, au Japon, aux Açores, en Afrique, en Belgique, en Chine, à New York et en Belgique dans l’avion d’Epstein.

    Naturellement, Bill n’a pas remarqué que cet « antre du péché » a été câblé avec des caméras cachées enregistrant secrètement ses orgies avec des lolitas mineures.
    Une fois que Bill Clinton a eu, plusieurs fois, des relations sexuelles avec des filles-enfants, le "Clothing Shop Network" a informé Hillary Clinton qu’ils avaient les vidéos secrètement enregistrées prouvant ce qui précède, l’Hilarante a eu « l’idée géniale » d’orchestrer un complot visant à mettre en place Donald Trump comme un " homme de paille " pour être son adversaire (et comme les e-mails prouvent) dans une fausse course présidentielle. Elle a été aidée dans cette combine par les médias traditionnels de l’Amérique qui ont fourni au milliardaire constructeur New-Yorkais pour environ 3 milliards $ de publicité gratuite afin qu’il puisse devenir le candidat du Parti républicain à la présidence.
    Les emails d’Hillary Clinton prouvent ce complot, et, montrent qu’elle et ses complices ont conspiré pour mettre en place Donald Trump comme leur candidat "Joueur de flûte", avec certains d’entre eux suggérant que le sénateur Ted Cruz ou Dr. Ben Carson pourraient, de même, être mis en place comme « joueur de flûte » aussi.
    La raison du choix, par Hillary Clinton et ses complices, de Donald Trump pour être leur "homme de paille", leur "joueur de flûte ", vient du fait que Donald connaissait aussi Jeffrey Epstein. Mais, contrairement à Bill Clinton, au Prince Andrew, et d’autres qui ont eu des rapports sexuels avec des lolitas mineures sur "île des orgies", Donald n’a jamais commis ces graves crimes comme en témoigne le détective Mike Fisten, de la police de Miami. Ce policier a enquêté sur de nombreux crimes d’Epstein et a déclaré que "dans des centaines d’entretiens avec des centaines de témoins, personne n’a jamais indiqué ou identifié Trump comme étant impliqués dans aucune activité sexuelle avec des jeunes filles mineures ".
    Au contraire. Le détective Fisten se rappelle que, dans les années 2000, les membres du club privé de Trump à Palm Beach, Mar-a-Lago, se sont souvent plaints qu’Epstein y venait souvent accompagné par de très jeunes gamines, "une fille différente chaque semaine », et à chaque fois, il disait que c’était sa « sa nièce ».
    Avec Hillary Clinton et ses complices qui croyaient qu’ils avaient neutralisé Donald Trump par le simple fait qu’il connaissait Epstein. Cependant, leur conviction que l’« avalanche de scandales" entourant Trump causerait l’échec de sa campagne, ce milliardaire de la ville de New York, au contraire, a « défié toute logique normale » et il est en voie de gagner la présidence des États-Unis.
    Dans une tentative de la "dernière chance" de détruire Donald Trump, Hillary Clinton et ses complices ont payé un certain nombre de victimes de viol de Bill Clinton pour qu’elles changent leur version de l’histoire des viols clintoniens en disant que c’est Trump qui les avait violées, et dont les détails sont consignés dans un dépôt de la Cour fédérale des États-Unis faisant ces allégations absurdes.
    Avec Hillary Clinton ayant déjà fait ses preuves qu’elle est capable de tuer pour empêcher le public de connaître les crimes de son mari contre les filles-enfants, comme nous l’avons déjà indiqué dans notre article La CIA assassine l’époux de la procureure qui enquête sur les crimes sexuels de Bill Clinton, ce sera au MOSSAD de déterminer quel sera le prochain évènement dans ce jeu de massacre dangereux, déterminé par son agence de chantage "Clothing Shop Network", et si ces procédés de chantage et d’utilisation des attentats sous faux drapeau en Amérique et en Europe sont les meilleurs moyens d’assurer la survie d’Israël, malgré les milliards de dollars extorqués aux Américains et aux Européens. Il arrivera certainement un jour ou ces dindons de la farce en auront assez de raquer sous le chantage mafieux israélien.
    Article en anglais : 
    Video Showing Bill Clinton Rape Of 13-Year-Old Girl Plunges Presidential Race Into Chaos

    « L’ancien président Bill Clinton est un violeur » - affirme une de ses victimes, et Hillary le couvre !

    Lorsque Bill Cosby a été accusé de viol, sa carrière était terminée ; Lorsque Bill Clinton a été accusé de viol, il est devenu POTUS (Presidents of the United States) puis le plus grand camelot d’Hillary

    clinton-cosby
    Comme Bill Cosby, Bill Clinton a un dossier chargé de prédation sexuelle, de mauvais traitements, d’abus sexuels et de viols depuis longtemps, mais il pu s’en sortir grâce à l’Hillary du fameux et glorieux Emailgate !

    Il a suffi d’une déclaration audacieuse du comédien Hannibal Buress lors d’un concert à Londres pour renverser le géant américain Bill Cosby. Cosby est passé, en un jour et une nuit, de l’oncle préféré de l’Amérique à un violeur en série psychopathe... avec plus de 60 accusateurs à ce jour. [1]

    La vérité au sujet de Bill Clinton, c’est que sa liste de viols est probablement tout aussi longue. La raison pour laquelle tant de gens ne sont pas venus se plaindre tient au nombre de cadavres Clintoniens. Aucune femme ne veut finir morte pour avoir révélé une fornication non consensuelle d’un soir ... ou pire. Dans le cas du viol de Juanita Broaddrick, bien sûr, il a fallu à cette femme un courage herculéen pour qu’elle vienne témoigner.

    Mme Broaddrick a trainé avec elle cette expérience traumatisante durant des décennies et tout ce qu’elle a reçu de l’équipe Clinton ce sont des menaces implicites qui sont faites très, très subtilement. Seul un avocat très habile comme Mme Clinton peut émettre ce type de sous-entendus qu’une femme victime sexuellement va clairement comprendre.

    L’histoire de retour extrêmement important à la prédation sexuelle de Bill Clinton appartient à la championne auto proclamée des droits des femmes, Hillary Rodham Clinton.

    Cette image soigneusement sculptée de Mme Clinton, est une fiction complète. En fait, elle n’est même pas l’avocate de la femme qu’elle est dans sa propre sphère de vie, c’est le contraire qui est vrai : Mme Clinton est là pour terroriser toute femme qui ose accuser son mari d’agression sexuelle qu’il a effectivement commise.

    Soyons réalistes : il est très facile pour une femme – n’importe quelle femme - d’accuser faussement un homme politique puissant comme Bill Clinton. Toutefois, compte tenu des nombreux détails sordides qui sont sortis au cours du procès de Monica Lewinsky, il est très facile de croire que Bill Clinton est un prédateur sexuel de premier ordre. Et, ce Bill va mentir sur ses exploits jusqu’à ce qu’il soit pris en flagrant délit, à la fois au propre et au figuré.

    Tout au long de ces décennies de séries de crimes sexuels, Mme Clinton se tenait toujours aux côtés de Bill, et a « pris en charge » les femmes victimes de violence sexuelle. Elle en a pris soin comme le mafieux prend soin de sa victime dans un chantage. Alors quHillary tenait cyniquement le haut la bannière « pour la protection indispensable des femmes victimes de violence », elle les terrorisait , dans les faits, pour sauver Bill. Vous ne pouvez vraiment pas imaginer ce genre de choses.

    Le point important est que, pour un président , ou un gouverneur, ou un procureur général, se conduire de cette manière est tout à fait scandaleux et inacceptable ... quelle que soit la norme. Le Parti démocrate le sait bien, mais a choisi de faire l’impasse sur Clinton. Apparemment, ce parti ne se soucie pas de viol ou d’agression sexuelle .

    En fait, il y a maintenant un ensemble de preuves sur l’Internet qui auraient mis un homme de moindre importance, ou une femme, derrière les barreaux pour le reste de leur vie.

    Les deux liens suivants offrent la perspective unique et inestimable à ce sujet extrêmement sensible pour les Clinton.

    The Most Radioactive ‘SCANDAL Of The MILLENNIUM’

    The Jeffrey Epstein Affair Imperils Hillary Clinton’s Presidential Prospects

    La perspective même d’un violeur vivant à la Maison Blanche, qui exerce une influence considérable sur le bureau ovale, est très problématique et dangereuse même selon les normes Banana Republic d’Obama.

    L’essentiel ici est que le projet de loi est en grande difficulté. Ses accusateurs sont devenus enhardi comme jamais auparavant, et, comme, ils ont trouvé une grande unité de Cosby dans leur force de but. Et tout comme la situation difficile de Cosby, il y a probablement beaucoup plus d’attente pour sortir du placard, ce qui serait vraiment rendre la vie de la Clinton misérable ... surtout s’il y a des enfants illégitimes impliqués.

    Est-ce que Bill Clinton a un fils engendré avec une prostituée ?

    [1] “Bill Cosby charged with felony sexual assault”

    [2] BILL COSBY Saga : A Shakespearean Tragedy of Epic Proportions

    Linda Tripp révèle que Bill Clinton a eu des aventures avec « des milliers de femmes »
    Linda Tripp révèle que Bill Clinton a eu des aventures avec « des milliers de femmes » – dont un SECOND membre du personnel de la Maison-Blanche – et que la vie de Monica Lewinsky était en danger
    Source : Daily Mail, le 18/01/2016
    L’ancienne amie de Monica Lewinsky donne une interview radio exceptionnelle où elle dit qu’Hillary Clinton savait que son mari a eu de nombreuses aventures au cours de son mandat
    Selon Linda Tripp, qui a secrètement enregistré les appels téléphoniques de Lewinsky avant de les rendre publics, Bill Clinton a, lors de sa présidence, eu des liaisons amoureuses en série avec « des milliers de femmes »
    Elle affirme également qu’Hillary Clinton a essayé de détruire les femmes avec qui son époux la trompait et dit avoir tout mis sur la place publique pour protéger Monica Lewinsky du danger qu’elle courait
    Par J. TAYLOR RUSHING, journaliste politique étatsunien, pour DAILYMAIL.COM
    Publié le 18 janvier 2016
    La femme qui a dévoilé la liaison de Bill Clinton avec Monica Lewinsky, l’ex stagiaire de la Maison-Blanche, menant à la mise en accusation de celui-ci par la Chambre en 1998, a donné dimanche une interview radio dans laquelle elle critique sévèrement la conduite du couple Clinton pendant ses huit ans de présidence.
    Linda Tripp, l’ancienne confidente de Lewinsky qui a secrètement enregistré ses conversations téléphoniques et les a remises à un procureur fédéral, a déclaré que l’ancien président avait des aventures avec des « milliers » de femmes et que l’ancienne première dame était au courant.
    Tripp a également justifié ses révélations sur l’affaire Lewinsky-Clinton, affirmant les avoir faites pour sauver sa vie, car elle s’inquiétait à l’époque du danger auquel elle se trouvait exposée.

    Monica Lewinsky
    Tripp a donné dimanche une interview au journaliste de radio Aaron Klein. Dans l’interview, elle a affirmé que le président avait une liaison permanente avec un autre membre du personnel comme avec Lewinsky.

    L’ancienne stagiaire de la Maison-Blanche Monica Lewinsky, ici à New York en Octobre, a eu une brève liaison avec le président Bill Clinton dans les années 1990 qui a finalement conduit à la destitution de Clinton par la Chambre
    Voir la vidéo

    Linda Tripp, montrée ici à droite dans une photo non datée, a accablé la famille Clinton dans une interview à la radio dimanche

    Linda Tripp
    L’ancienne première dame non seulement connaissait la mauvaise conduite de son mari, mais « elle s’est donné comme mission personnelle de divulguer l’information et de détruire les femmes avec lesquelles il badinait, » dit Tripp.
    Clinton se prétend défenseuse universelle des droits des femmes dans le monde, pourtant quand je vois toutes les femmes qu’elle a détruites pendant toutes ces années pour assurer sa survie politique, je suis écœurée, dit-elle.
    Interrogée par Klein, Tripp a dit qu’elle a donné des cassettes de ses conversations avec Lewinsky à l’avocat indépendant Kenneth Starr parce que Lewinsky menaçait Clinton de dévoiler l’affaire, mettant ainsi sa vie et celle de Tripp en danger.
    « Je dis aujourd’hui et je continuerai à dire que je pense que Monica Lewinsky est encore vivante aujourd’hui grâce à mes choix et à ce que j’ai fait, » a affirmé Tripp à Klein.
    « Cela peut paraître mélodramatique à vos auditeurs, mais j’affirme que, d’après moi, je crois qu’elle et moi à l’époque étions en danger, parce que rien ne doit se mettre en travers de ces gens qui pourrait les empêcher d’atteindre leurs objectifs politiques. »
    « Si cela n’avait pas été rendu public tout de suite… Nous aurions très bien pu être victimes d’un accident. C’est une situation qu’on ne peut comprendre que si on a vécu ce que j’ai vécu. »
    Tripp avait un emploi non sensible dans l’administration Clinton pendant environ un an et demi. Son bureau se trouvait au début à l’extérieur du bureau ovale, puis plus tard près du bureau de la première dame au second étage.
    Outre Lewinsky, Tripp a dit que Clinton avait une autre affaire pendant sa présidence – une affirmation qu’elle avait déjà faite durant ses dépositions dans le cadre de l’affaire Lewinsky, mais qui n’a pas été rendue publique. Elle n’a pas voulu révéler l’identité de la femme.
    Tripp n’hésitait pas à critiquer Clinton pour son inconduite sexuelle – elle a continué de le faire, autant pour le président que pour la première dame, pour différents scandales pendant la durée du mandat.
    Elle a affirmé à Klein qu’elle a vécu « des années de crainte avec ce qu’elle a vu à la Maison-Blanche des Clinton, particulièrement Hillary, avec des scandales divers, qu’il s’agisse du Filegate, Travelgate, Whitewater, Vince Foster. »
    Voir la vidéo
     « Tous les scandales précédents ont été totalement oubliés par les Américains du fait de la manière dont ils ont tous été présentés au public. »

    • “Je préfèrerais ne pas avoir à voter pour elle, bien qu’elle soit une amie que je respecte. Une personne de 70 ans, avec plein de casseroles, une ambition débridée, cupide, qui ne changera pas, avec un mari qui baise toujours des bimbos à la maison (selon le New York Post)” [Colin Powell, 26/07/2014].Voilà qui résume tout !

  • L’oubli de la Palestine - Le journal de Personne
    http://www.lejournaldepersonne.com/2016/10/loubli-de-palestine

    Le monde va mal...
    de plus en plus mal
    surtout pour celui qui croit qu’il va bien,
    qu’il va mieux, de mieux en mieux...
    qui croit au progrès des sciences de la vie,
    à la mort de la mort...
    Quoi encore ?

    L’optimisme est devenu impossible :
    tout n’est pas pour le mieux
    dans le meilleur des mondes possibles.

    Le pire est à venir.
    Certains le nomment : Empire...
    Le pessimisme est de rigueur :
    tous les idéaux se meurent.
    Les mortels n’ont rien fait d’autre
    que rendre le leurre immortel.

    L’erreur n’est pas humaine mais souveraine.
    Non seulement elle règne
    mais elle imprègne aussi tous les esprits...

    Cherchez l’erreur !
    Pas difficile dans un monde
    qui vit et meurt pour du beurre !
    Un funeste marché...
    un infecte marchand qui s’offre au plus offrant.
    Ne leur demandez surtout pas l’heure
    parce qu’ils ne vous la donneront pas gratuitement...
    elle est payante.
    Elle vous coutera même très cher,
    parce qu’elle vous indique jusqu’à quel point
    vous avez erré,
    jusqu’à quel point vous êtes dans l’erreur .

    Cherchez l’erreur
    devant ce trou béant...

    Cherchez l’erreur
    en parcourant notre astre errant,
    avec une queue sans tête...
    qu’on appelle planète...

    Sommes-nous tous devenus bêtes ?
    En quête d’un dieu ou en quête de la bête ?
    Diable, on dirait que Sheitan fait la fête.
    Ses adeptes sont partout
    les maîtres de l’erreur et de la défaite...
    L’heure c’est l’heure
    et je m’en vais vous la donner de bon cœur :
    Vous avez oublié la PALESTINE,
    bonté divine, vous avez oublié la PALESTINE.
    En Chine, au Japon...
    vous avez oublié la PALESTINE.
    En Inde, au Pakistan,
    vous avez oublié la PALESTINE.
    Au Brésil et dans tous les pays émergeants,
    vous avez oublié la PALESTINE.
    A l’extrême ou au proche Orient,
    vous avez oublié la PALESTINE.
    En Russie ou en Mésopotamie,
    vous avez oublié la PALESTINE...
    En Europe, en Afrique ou en Asie,
    vous avez oublié la PALESTINE...
    Oublié, oublié, oublié...

    Imbéciles de tous les pays, repentez-vous...
    et dénoncez l’horreur... je veux dire l’erreur.
    La PALESTINE, c’est notre vérité enfantine...
    C’est ce qui rend vrai le vrai,
    c’est ce qui rend juste le juste et bon le bien.
    Si elle n’existe plus, plus rien n’existe.
    C’est la PALESTINE qui donne un sens
    à tout ce qui nous est propre, approprié...
    un sens à toute légitime propriété...

    Ils l’ont désappropriée, usurpée et dépouillée
    sous les yeux du monde entier,
    sans provoquer de réaction conséquente
    ni de condamnation flagrante.
    L’immonde poursuit ses colonies
    et personne ne s’en soucie...
    comme si nous espérions tous la fin du monde.
    L’éclipse, l’apocalypse.
    On distribue les prix de la paix,
    en remerciant celui qui brandit l’épée.

    Je réclame de toute mon âme
    le prix Nobel de la paix aux seuls êtres au monde
    qui ne la connaitront jamais
    parce que nous les avons déjà enterrés vivants :
    les palestiniens de PALESTINE.

    On cherche les poseurs de bombes
    jusque dans leur tombe...
    On a peur que ça explose
    alors qu’on fait tout pour que ça explose...
    On a peur de la mort
    alors qu’on devrait avoir peur du jugement dernier,
    peur d’apprendre que Dieu existe,
    c’est LUI qui va nous faire payer
    notre oubli de la PALESTINE...
    Oubli de la divine...
    divine
    divine
    divine
    divine
    divine

    JUSTICE !

  • La pornographie comme revanche.
    LE MONDE -2016.10.09

    Si l’on en croit les partisans d’une Fin de l’Histoire programmée pour après-demain à 14 h 38, la sexualité serait banalisée, désacralisée, to-ta-le-ment acceptée. Mais si nos vies sexuelles étaient aussi transparentes que nos habitudes alimentaires, pourquoi le revenge porn existerait-il ? En quoi est-il différent de publier la photo d’un partenaire endormi plutôt qu’en missionnaire ?
    Précisons : la pornographie « de revanche » consiste à propager des photos ou des vidéos sexuelles d’ex-partenaires, contre leur gré. L’objectif essentiel est l’humiliation, à la suite d’une rupture, d’un refus sentimental ou d’une infidélité, mais on emploie désormais ce terme pour évoquer toute diffusion non-consentie de contenus intimes (comme nous l’écrivions il y a un mois, un quart des personnes recevant des sextos les diffusent, en moyenne, à trois amis).
    Les plus jeunes d’entre nous sont aussi les plus exposés, au point que cette revanche puisse servir comme moyen de coercition sexuelle. Selon le centre francilien pour l’égalité femmes-hommes, « 17 % des filles et 11 % des garçons déclarent avoir été confrontés à des #cyberviolences à caractère sexuel… A travers la diffusion virale de #selfies_dénudés, les garçons gagnent en popularité, et les filles sont jugées de manière négative et insultées. » Avec les conséquences que l’on connaît, allant jusqu’au #suicide.

    Quand c’est en ligne, c’est trop tard

    Les adultes ne sont pas épargnés, du chantage financier (si votre ordinateur est hacké, ou si vous êtes victime d’une arnaque à la webcam) à la destruction d’une crédibilité professionnelle. La manœuvre est facile : quelques copies d’écran, une diffusion anonyme sur une plateforme étrangère, suffisent à rendre une #sexualité non seulement publique mais médiatiquement incontrôlable. A l’exception de quelques « rattrapages » réussis par des célébrités armées d’avocats, quand c’est en ligne, c’est trop tard.

    Et quand il est trop tard, comment faire ? Face à l’étendue du problème, nombre d’entre nous accusent les victimes ou choisissent de faire l’autruche : puisque tout le monde prend des selfies dénudés, puisque la nature humaine est traître, alors nous finirons tous publiquement en string-panthère , c’est comme ça, point barre.
    Outre qu’une misère partagée n’est pas forcément plus supportable, outre que personnellement, je veux croire que l’univers vaut mieux qu’une jungle peuplée de sociopathes, cette logique du « tous à poil » part du principe que les corps seraient égaux, jugés avec la même bienveillante indifférence.
    Allez dire ça aux gros, aux poilus, aux ados, aux stars, aux personnes âgées… Même au niveau symbolique, ce n’est pas pareil d’apparaître en levrette au-dessus ou en-dessous, doté d’un pénis de deux ou de vingt centimètres, à son avantage ou pas, avec un sourire ou une sale tête.
    Et surtout : l’immense majorité des victimes de #revenge_porn sont des femmes, qui se coltinent alors tous les stigmatisations possibles elles l’auraient bien cherché (nous cherchons toujours tout, n’est-ce pas), elles auraient manqué de lucidité lors du choix de leur partenaire, elles n’auraient pas dû prendre cette photo, elles n’auraient d’ailleurs pas dû avoir de sexualité.

    Ce fatalisme facile, on le retrouve dans la prostitution (le plus vieux métier du monde), le #viol (il en faut), les guerres (inévitables), la violence conjugale (pardon, les crimes « passionnels »), la violence tout court (l’homme descend du singe, et bizarrement, du loup).
    C’est sûr qu’en catégorisant un problème comme insolvable, on ne risque pas de faire avancer le schmilblick, ou pour le cas qui nous intéresse, la dignité humaine. Car c’est bien de dignité qu’il faut parler.

    Reconnaissons qu’ici et maintenant (pour la situation au Sénégal en 2189, consultez les autorités compétentes), l’étalage non-consenti de la #vie_sexuelle rend malheureux, honteux. Reconnaissons que même si cette réaction était hypocrite ou injuste (mais qui peut juger ?), 99 % d’entre nous n’ont aucune envie d’apparaître à quatre pattes lors d’une recherche Google. Ça ne fait pas sérieux, ni pour la réputation, ni pour la recherche d’un emploi, ni pour trouver un logement – les hardeurs et les escortes en savent quelque chose.
    Alors nous ressortons, de temps en temps, la possibilité d’un droit à l’oubli : concept contesté, compliqué à mettre en place au niveau international, inopérant face aux organisations criminelles.

    Reste le recours au législatif, qui implique qu’on prenne le problème au sérieux. La France, après avoir accusé un retard considérable, a réactualisé cette année son texte de loi : alors qu’en mars 2016, un arrêt de la Cour de cassation http://www.numerama.com/politique/153202-revenge-porn-nest-delit-confirme-cour-de-cassation.html qualifiait d’impossible la pénalisation des coupables (au motif qu’une image prise avec le consentement de la personne pouvait être diffusée a posteriori sans son consentement), l’article 226-2-1 adopté par le Sénat fin avril propose désormais des sanctions allant jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende – que l’image ait été obtenue avec l’accord de la victime ou non.

    Des évolutions similaires adviennent ailleurs : si Israël a été le pionnier du revenge porn reconnu comme #crime_sexuel en 2014, certaines régions des Etats-Unis ont suivi le mouvement, ainsi que le Canada, l’Australie, l’Angleterre, le Pays de Galles, le Japon ou les Philippines. En Allemagne, les #photos doivent être supprimées à la demande du partenaire – mais supprimées d’où, exactement, quand #Internet est mondialisé ?

    Le problème, c’est que même un arsenal législatif agressif et décourageant façon Terminator (la chaise électrique sans procès ni antidouleurs pour les auteurs, les diffuseurs, les serveurs et les spectateurs) ne suffirait pas à couvrir tous les cas « gris ».
    http://www.vocativ.com/363198/photoshopped-porn
    Certains sites sont en effet spécialisés en #fausse_pornographie : vous prenez un banal portrait de votre époux ou de votre boulangère, puis vous collez leur visage sur un corps nu (la technique du mapping nous apportera bientôt la même possibilité en #vidéo – courage, camarades). Les résultats peuvent être bluffants, et les retoucheurs les plus talentueux profitent du filon pour gagner de l’argent de poche : ils créent à la demande des #images_pornographiques plus vraies que nature, allant du #gang_bang de célébrités au portfolio érotique de votre patron.

    La loi sera toujours en retard sur la technique

    Dans ces conditions, sommes-nous face à de la diffamation, du vol d’identité, de la création, de la potacherie ? S’agit-il encore de « violation délibérée de la vie privée intime d’autrui » – quand cette vie privée est purement fictionnelle ?
    Le tout répressif ne permet pas de répondre à ces questions, et de toute façon, la loi sera toujours en retard sur la technique. Reste la prévention. Pour l’instant, on culpabilise les victimes – approche absurde et destructrice. Mais il est encore temps de prendre nos responsabilités et d’enseigner, dès l’enfance, qu’aucun rejet sentimental ou sexuel ne justifie une revanche. Qu’aucune injustice ressentie ne justifie qu’on fasse « payer » les camarades, même au second degré, même pour amuser les copains, même de manière passive en consommant ces images.
    Un simple double-clic peut avoir des conséquences dramatiques. Ce n’est pas parce que les gens sont tout nus que c’est forcément marrant : il est temps d’avoir une sérieuse conversation, en somme.


    http://www.filsantejeunes.com/cest-quoi-la-pornographie-12427

  • La situation coloniale : approche théorique

    "L’un des événements les plus marquants de l’histoire de l’humanité est l’expansion, à travers le globe, de la plupart des peuples européens ; elle a entraîné l’assujettissement – quand ce ne fut pas la disparition – de la quasi-totalité des peuples dits attardés, archaïques ou primitifs. L’action coloniale, au cours du XIXe siècle, est la forme la plus importante, la plus grosse de conséquences prise par cette expansion européenne ; elle a, en s’établissant, imposé à ceux-ci une situation d’un type bien particulier. On ne saurait ignorer ce fait. Il conditionne non seulement les réactions des peuples « dépendants » mais explique, encore, certaines réactions des peuples récemment émancipés. La situation coloniale pose des problèmes au peuple soumis – qui répond à ceux-ci dans la mesure où un certain « jeu » lui est concédé – à l’administration qui représente la nation soi-disant tutrice (et défend les intérêts locaux de cette dernière), à l’État fraîchement créé sur lequel pèse tout un passif colonial ; actuelle, ou en cours de liquidation, cette situation entraîne des problèmes spécifiques qui doivent provoquer l’attention du sociologue. Cet après-guerre a manifesté l’urgence et l’importance du problème colonial dans sa totalité ; il est caractérisé par des entreprises difficiles de reconquête, par des émancipations et des concessions plus ou moins conditionnelles ; il annonce une phase technicienne de la colonisation faisant suite à la phase politico-administrative.

    Il y a seulement quelques années, une estimation grossière, mais significative, rappelait que les territoires coloniaux couvraient, alors, le tiers de la surface du globe et que sept cents millions d’individus, sur les deux milliards de population totale, constituaient des peuples sujets  ; jusqu’à une période très récente, la majeure partie des populations n’appartenant pas à la race blanche, si l’on exclut la Chine et le Japon, ne connaissait qu’un statut dépendant contrôlé par l’une des nations européennes coloniales. Ces peuples dominés, répartis en Asie, Afrique et Océanie, relèvent tous des cultures dites « attardées », ou « sans machinisme » ; ils composent le champ de recherche à l’intérieur duquel opérèrent – et opèrent – les anthropologues ou ethnologues. Et la connaissance, de caractère scientifique, que nous avons des peuples colonisés reste due, pour une large part, aux travaux entrepris par ceux-ci. De tels travaux, en principe, ne pouvaient (ou ne devaient) ignorer un fait aussi important, celui de la colonisation, qui depuis un siècle ou plus impose un certain type d’évolution aux populations soumises ; il semblait impossible que l’on ne tînt pas compte des conditions concrètes dans lesquelles s’accomplit l’histoire proche de ces peuples. Ce n’est pourtant que d’une manière très inégale que les anthropologues prirent en considération ce contexte précis qu’implique la situation coloniale ; nous avons l’occasion de le manifester dans un travail actuellement en cours. D’une part, des chercheurs engagés dans de multiples enquêtes pratiques, et de portée restreinte, se contentant d’un empirisme commode ne dépassant guère le niveau d’une technique ; entre ces deux extrémités, la distance est longue – elle conduit des confins de l’anthropologie dite « culturelle » à ceux de l’anthropologie dite « appliquée ». D’un côté, la situation coloniale est rejetée parce que perturbatrice ou n’est envisagée que comme l’une des causes des changements culturels ; de l’autre côté, elle n’est considérée que sous certains de ses aspects – ceux concernant de manière évidente le problème traité – et n’apparaît pas comme agissant en tant que totalité. Pourtant, toute étude actuelle des sociétés colonisées, visant à une connaissance de la réalité présente et non à une reconstitution de caractère historique, visant à une compréhension qui ne sacrifie pas la spécificité pour la commodité d’une schématisation dogmatique, ne peut se faire que par référence à ce complexe que nous avons nommé, situation coloniale. C’est cela même que nous voudrions manifester ; mais, auparavant, il importe de tracer les lignes essentielles figurant le système de référence que nous venons d’évoquer."

    Georges #Balandier

    http://www.cairn.info/revue-cahiers-internationaux-de-sociologie-2001-1-page-9.htm

  • J-218 : C’est finalement sur un coin de table, dans mon petit jardin que l’on ne peut pas appeler un jardin, une cour tout au plus ― en dépit de mes efforts d’y faire pousser quelques plantes, des sébums, des bambous, un lilas, des anémones du Japon, de la sauge, deux lauriers, quelques petits plantes grasses dont je ne sais plus le nom, un vieux rosier vieillissant, triste presque, et un jeune rosier que je ne parviens pas du tout à faire grimper, famélique et donc triste lui aussi, de la glycine que je domestique sévèrement au sécateur, une grande corbeille d’argent, de la lavande cévenole, donc dure à cuire, et même, même, depuis cette année, des plans de tomates dont j’espère qu’elles resteront vertes pour en faire de la confiture, certaines, malgré tout, on l’affront de mûrir, les traitres, de la ciboulette, de la menthe, du thym et du romarin ― que je me fais expliquer par un Guillaume Massart, désolé de décrire ce qui ressemble fort à un parcours du combattant, les arcanes et les conduites étroites par lesquelles un film devient un film, pensant me décourager, au contraire, il aiguise ma volonté pour ce qui est de donner une vie à la Petite fille qui sautait sur les genoux de Céline .

    J’explique à Guillaume ce sentiment ambigu qui est le mien désormais, ce-lui d’avoir été désigné pour cette déposition, comme par un immense doigt sortant d’une nuée et qui ordonnerait que ce soit moi qui prenne en charge ce projet, je tente de me débattre, d’expliquer que je ne sais pas comment il faut faire, que cela ne devrait pas être moi, mais la voix tombe de la nuée sentencieuse, c’est bien à moi de le faire, à nul autre, et le chœur est à l’unisson, toute personne à qui je parle de ce projet et dont je sais les liens, plus ou moins lâches, avec le cinéma, me répond que oui, c’est à moi de le faire, et inutile, à ses autres voix, de leur objecter mes doutes ou que sais-je, tu dois le faire, tu dois faire ce film me répond-t-on.

    Pour le moment je découvre surtout que tout est affaire de procédures à suivre et de documents écrits à produire, et du coup je me prends à me demander si malgré tout je ne vais pas savoir le faire. Je dois avoir pris des produits. Etre dopé. Ne plus me sentir. Je m’en sens capable. Prêt à en découdre avec la machine à coudre. Je ne suis plus moi-même.

    Le jardin était baigné d’obscurité, et c’est donc dans ces ténèbres relatives que nous avons, finalement, fait du cinéma.

    Exercice #3 de Henry Carroll : raconter une blague en une seule photo.

    Voilà assez typiquement le genre d’exercice sur lequel je risque de sécher. Je dois avoir été conditionné, de très bonne heure, avec ma lecture de la Chambre claire de Roland Barthes pour partager avec lui le soupçon qu’une photographie ne peut pas être humoristique. À aucun moment. Lorsque l’on travaille avec la photographie cela ressemble souvent à une manière de pacte, sur le long terme, avec la mort elle-même et, très franchement, qui aurait envie de partager une blague avec la mort, déjà une partie d’échecs, la chose est scrabreuse, alors, imaginez, une blague.

    Une blague en une seule photographie, je ne sais pas si je peux. En une seule image, si cette dernière est animée, c’est déjà nettement plus dans mes cordes, une blague sinistre en tout cas, de celles que l’on pourrait, à la rigueur, échanger avec la mort. Pour le coup c’est un peu le thème de la fin du spectacle Apnées . Va pour la blague de mon ensevelissement, pas sûr que ce soit très drôle, de toute manière, je ne suis pas un type drôle, je suis photographe, c’est dire.

    #qui_ca