country:liban

  • Apparemment, les politiciens libanais pleurent la mort d’un homme qui a dirigé le Liban pendant 40 ans :
    http://www.lorientlejour.com/article/933977/siniora-regrette-un-symbole-de-moderation-geagea-un-frere-pour-le-lib

    Suite au décès de l’ancien ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud al-Fayçal, survenu jeudi, l’ambassadeur d’Arabie saoudite, Ali Aouad Assiri, recevra les condoléances au siège de l’ambassade les dimanche 12, lundi 13 et mardi 14 juillet. Par ailleurs, l’ambassade a annoncé dans un communiqué que l’iftar prévu pour lundi est annulé en raison des circonstances.

    Les réactions des personnalités libanaises au décès de Saoud al-Fayçal se sont multipliées hier. Parmi elles, celle du chef du bloc du Futur, Fouad Siniora, qui a qualifié le disparu de « prince de la diplomatie arabe et des positions solides ». « Il était un des symboles de l’ouverture et de la modération, s’opposant fermement à l’extrémisme, la violence et au terrorisme », a-t-il poursuivi.

    Pour Samir Geagea, chef des Forces libanaises, le Liban « a perdu un frère qui lui était cher ». « Comment oublier ses efforts pour mettre fin à la guerre civile libanaise ? » a-t-il dit.

    L’ancien président de la République Amine Gemayel a envoyé un message de condoléances au roi Salmane ben Abdel Aziz. Il a considéré que « la disparition, en des circonstances si difficiles, du prince qui a dirigé la diplomatie saoudienne pendant si longtemps est une perte pour les deux pays ».

    Le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, dans un message au roi d’Arabie saoudite, a affirmé que « le monde a perdu, avec le décès du prince Saoud al-Fayçal, une grande personnalité, une valeur diplomatique exceptionnelle, qui a laissé son empreinte indélébile sur l’histoire contemporaine des mondes arabe et islamique, voire du monde entier ».

    Samy Gemayel, nouveau président du parti Kataëb, a contacté l’ambassadeur d’Arabie saoudite pour lui présenter ses condoléances. Il a estimé que le prince disparu « occupe une place essentielle dans la mémoire du Liban et des Libanais, notamment par les initiatives de paix qu’il a lancées ».

    Les hommes religieux ont également adressé à l’Arabie saoudite des messages de condoléances pour le décès de Saoud al-Fayçal. Le mufti de la République Abdellatif Deriane a regretté un homme « qui aimait le Liban et les Libanais, apportant toujours son concours pour régler leurs crises ». Il a rendu hommage « à ses prises de position courageuses » et estimé qu’« il s’était consacré au service des causes arabes ».

    Pour le cheikh Akl druze Naïm Hassan, Saoud al-Fayçal « était un grand ami de la communauté druze, soucieux de ses intérêts, l’ayant soutenue à maintes étapes de son histoire ».

  • Voici un texte de l’écrivain palestinien Ghassan Kanafani (1936-1972) assassiné par le Mossad. « La terre des oranges tristes » est l’une de ses premières histoires, qui dépeint l’influence de l’expulsion sur les Palestiniens lors de la prise de leur pays par les troupes israéliennes en 1948. Aujourd’hui, les oranges tristes sont aussi celles de Partner Communication...
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    La terre des oranges tristes
    Ghassan Kanafani
    http://www.aurdip.org/ghassan-kanafani-la-terre-des.html

    Lorsque nous avons dû quitter Jaffa pour Acre, il n’y a eu aucune sensation de tragédie. Cela ressemblait à un voyage annuel pour passer les fêtes dans une autre ville. Notre séjour à Acre ne semblait pas étonnant : peut-être même, étant jeune, m’en suis-je réjoui car ce déplacement me faisait rater l’école… Pourtant, la nuit de la grosse attaque sur Acre, la situation devenait plus claire. Ce fut, je pense, une nuit cruelle, passée entre le silence rigide des hommes et les invocations des femmes. Mes pareils, toi et moi, étions trop jeunes pour comprendre le sens de toute cette histoire. Cette nuit là cependant, certains filaments de cette histoire s’éclairèrent. Au matin, alors que les Juifs se retiraient en menaçant et fulminant, un gros camion stationnait devant notre porte. Des choses légères, principalement de la literie, étaient jetées dans le camion, rapidement et hystériquement.

    Alors que je me tenais adossé au vieux mur de la maison, j’ai vu ta mère monter dans le camion, puis ta tante, puis les petits, et puis ton père a commencé à vous mettre, toi et tes frères et sœurs, dans la voiture et au-dessus des bagages. Puis il m’a empoigné dans le coin où je me tenais et, me soulevant au-dessus de sa tête, il m’a déposé dans la galerie métallique en forme de cage au-dessus de la cabine du pilote, où j’ai retrouvé mon frère Riad assis tranquillement. Le véhicule a démarré avant que j’aie pu trouver une position confortable. Acre disparaissait peu à peu dans les virages de la route qui grimpait vers Rass El-Naqoura [Liban].

    Le temps était quelque peu couvert et une sensation de froid s’infiltrait dans mon corps. Riad, le dos appuyé contre les bagages et les jambes sur le rebord de la galerie en métal, était assis très tranquillement, regardant au loin. J’étais assis en silence, le menton entre les genoux et les bras enlacés. L’un après l’autre, les vergers d’orangers disparaissaient et le véhicule grimpait en haletant sur un terrain humide… Dans le lointain, le bruit des tirs de canon résonnait comme un adieu.

    Rass El-Naqoura se dessina à l’horizon, drapé dans une brume bleutée, et le véhicule s’arrêta soudain. Les femmes émergèrent des bagages, descendirent et traversèrent vers un marchand d’oranges assis sur le bord de la route. Tandis qu’elles revenaient avec les oranges, nous parvint le bruit de leurs sanglots. Alors seulement les oranges me sont apparues clairement : chacun de ces fruits gros et sains était quelque chose qu’il fallait chérir. Ton père descendit d’à côté du chauffeur, prit une orange, la contempla en silence, puis se mit à pleurer comme un enfant sans défense.

    A Rass El-Naqoura, notre véhicule se trouvait parmi beaucoup d’autres semblables. Les hommes commencèrent à remettre leurs armes aux policiers qui étaient là dans ce but. Puis ce fut notre tour, je vis des pistolets et des mitrailleuses jetés sur une grande table, je vis la longue file de gros véhicules entrant au Liban, laissant les routes tortueuses de la terre des oranges loin derrière, et alors moi aussi je pleurai amèrement. Ta mère contemplait encore silencieusement les oranges, et tous les orangers que ton père avait abandonnés aux Juifs brillaient dans ses yeux. Comme si tous ces beaux arbres qu’il avait achetés un par un se reflétaient dans son visage… Et dans ses yeux, les larmes, qu’il ne pouvait s’empêcher de cacher face à l’officier du bureau de police, brillaient.

    Quand, dans l’après-midi, nous avons atteint Saïda, nous étions devenus des réfugiés.

    #Ghassan_Kanafani #Palestine #1948 #Nakba #Orange

  • Levée de l’interdiction du mariage des travailleuses étrangères au Liban
    http://www.lorientlejour.com/article/933338/levee-de-linterdiction-du-mariage-des-travailleuses-etrangeres-au-lib

    La circulaire de la Sûreté Générale qui interdisait tout mariage ou union de travailleuses étrangères de troisième et de quatrième catégorie au Liban a été supprimée par le ministère de la Justice, indique mardi la chaîne locale LBCI.

    Le ministère de la Justice explique que cette circulaire contrevenait aux principes de liberté et des Droits de l’homme. Le ministère a demandé aux notaires de la considérer comme caduque.

    Cette circulaire interdisait aux travailleuses étrangères de s’unir avec quiconque résidant au Liban sous peine de se voir expulser.

    (Désolé, j’avais manqué ça. Quelqu’un sait à quand remonte cette circulaire ?)

  • Discussion sur twitter autour de cette carte :


    Source :
    http://www.franceculture.fr/2015-07-03-journee-speciale-paroles-de-migrants-temoignages-analyses-e

    Je m’étonnais notamment de pourquoi la France était si foncée...
    voici la conversation twitter avec probablement l’auteure de la carte :

    L’auteur dit :
    « France et Liban de même couleur à cause des intervalles par quantiles de la carte coroplèthe »
    A quoi j’ai répondu :

    Soit. Mais je trouve que le résultat est visuellement pas bon. Il alimente le mythe de l’invasion de l’Europe et ne reflète pas la réalité

    cc @reka @simplicissimus @fil
    #cartographie #statistiques #asile #migration #réfugiés

  • Le Grand mufti de Syrie Ahmad Badreddine Hassoun aurait expliqué ici qu’il avait tenté, avant le soulèvement, de jouer les médiateurs entre le pouvoir et les Frères musulmans, mais que les Frères avaient refusé toute dialogue :
    https://wikileaks.org/saudi-cables/doc12436.html

    Si quelqu’un sur Seenthis trouve ça intéressant, est-ce que ça vaudrait le coup d’une petite traduction ?

    #saudileaks

    • Ca m’intéresse. Assad avait reconnu lui-même avoir tenté un dialogue avec les FM en 2011 :
      https://www.afrique-asie.fr/menu/actualite/318-253.html

      Qu’a dit le président syrien aux Ulémas musulmans du Liban ?

      Le quotidien libanais Al-Akhbar, proche de la résistance mais assez indépendant et très professionnel, lève le voile dans son édition du 2 décembre 2011, sur une partie des discussions que le président syrien avait eu une délégation du Rassemblement des Ulémas musulmans au Liban le 30 novembre dernier.

      Concernant la relation avec les Frères musulmans, le président Assad a révélé qu’à plusieurs reprises, le régime syrien ouvert la voie au dialogue avec cette confrérie, mais ce dialogue n’a pas donné de résultats parce que les Frères musulmans campaient sur leurs positions. « Aujourd’hui nous ne sommes pas prêts à dialoguer avec eux, à moins qu’ils renoncent à ce qu’ils sont en train de faire ». Assad fait la distinction entre les Frères musulmans en Syrie et le Hamas en Palestine (un mouvement issu des Frères musulmans palestiniens, lui-même très proche des Frères musulmans égyptiens), qui bénéficie du plein soutien de la Syrie.

  • La descente aux enfers d’un couple gay au Liban
    http://360.ch/blog/magazine/2015/07/la-descente-aux-enfers-dun-couple-gay-au-liban

    C’est un véritable cauchemar qu’ont vécu Omar et Samer (prénoms d’emprunt) un couple gay, début juin au Liban. Le premier, un ingénieur installé à Beyrouth, ramenait le second chez lui, au Liban-Sud, quand leur voiture a été stoppée à un barrage. En fouillant les bagages de Samer, les policiers des Forces de sécurité intérieure (FSI) y ont trouvé un demi-gramme de haschich. Après une première nuit en cellule, les deux jeunes hommes ont subi un interrogatoire très violent. Ils sont forcés de se soumettre (et de payer) un test de drogue, qui s’avère négatif pour Omar. « Mais ils ne me l’ont pas dit. Ils ont ensuite fouillé mon téléphone, mes photos, ma boîte e-mail et mes messages. Examinant mes conversations avec Samer, ils se sont attardés sur le fait que je l’appelais habibi (mon chéri, en arabe, ndlr.) », raconte-t-il à « L’Orient-Le Jour ».

    Les deux hommes sont alors roués de coups, « électrocutés » et sommés de révéler le noms de leurs dealers, de toxicomanes, ainsi que de livrer une « liste de noms de la communauté gay ». Ironie du sort, ces séances se déroulent dans un bureau où est accrochée une pancarte « Tout usage de la force est interdit durant les interrogatoires ».

    Dans la foulée, les parents sont convoqués par les policiers. « Ils leur ont dit que nous étions gay alors qu’ils n’en savaient rien », précise Omar. Quand le père de Samer arrive, il hurle des insultes à l’intention de son fils, qu’il ne peut pas voir. Défiguré par les coups, celui-ci reste dissimulé dans sa cellule.

    Suivent plus de trois semaines de détention et d’interrogatoires violents dans une promiscuité menaçante (les autres détenus sont au courant de leur homosexualité), avant une libération sous caution. « Le pire est arrivé, je n’ai plus rien à perdre », résume Omar. « Mon père ne m’adresse plus la parole depuis qu’il a su ce qui est arrivé, et je sais que j’ai été puni sans avoir fait le moindre mal à qui que ce soit. Cela ne m’empêchera pas de vivre ma vie comme bon me semble et je pense que j’ai, dorénavant, en horreur toutes les personnes en uniforme. »

  • L’ONU n’a plus assez d’argent pour nourrir les #réfugiés syriens

    Le Programme alimentaire mondial va réduire l’aide apportée aux réfugiés syriens exilés en Jordanie et au Liban. Il manque 80 % des financements nécessaires - 139 millions de dollars - pour couvrir les besoins du PAM jusqu’en septembre. Cette réduction de l’aide de l’agence onusienne intervient alors que l’insécurité alimentaire a explosé au sein de la population des réfugiés syriens. Et les premiers à en payer le prix seront les enfants.

    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150702-onu-plus-assez-argent-nourrir-refugies-syriens/?aef_campaign_date=2015-07-02&aef_campaign_ref=partage_aef&dlvrit=1448817&ns_cam
    #Syrie #ONU #aide_alimentaire #aide_humanitaire #PAM

  • Et maintenant, les takfiristes au Liban s’entretuent pour des queues de cerises. Les cerises à l’origine de l’accrochage entre les terroristes
    http://nna-leb.gov.lb/fr/show-news/46324

    Des accrochages violents dans le jurd de Ersal entre les terroristes ont lieu sur fond de partage des cerises de Ersal, rapporte notre correspondant.

    Notre source précise également que des armes moyennes et légères sont utilisées.

  • Liban. Les établissements vinicoles passent de 5 à 40 en 22 ans
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/12444-liban-les-%C3%A9tablissements-vinicoles-passent-de-5-%C3%A0-40-en

    L’industrie du vin au Liban a de beaux jours devant elle. Les chiffres sont plus éloquents que les mots pour le montrer. Depuis la fin de la guerre, les établissements vinicoles ont progressé à un rythme accéléré, passant de 5 à 40 en 2015. Treize de ces établissements sont installés à Zahlé en raison de la nature du terroir propice à la plantation de la vigne. Les vignobles couvrent une superficie totale de 2 000 hectares produisant 8 millions de bouteilles par an. D’après l’Union vinicole du Liban (UVL), Château Ksara produit près de 3 millions de bouteilles, suivi par Château Kefraya avec 1,5 million de bouteilles, Château Musar 600.000, Clos St. Thomas 400.000 et 300.000 bouteilles pour chacun de Château Ka et Château Massaya.

    Selon les données des douanes, le pays du Cèdre a été un exportateur de vin au cours des quatre dernières années avec un net surplus des échanges commerciaux de 4 millions de dollars en 2014. Sur les 8 millions de bouteilles produites par les établissements vinicoles domestiques, la moitié sont exportées, représentant une valeur totale de 16,6 millions $, avec un prix moyen de 4,2$/bouteille et un tonnage global de 2 229 tonnes (voir tableau). La consommation en rythme annuel du vin au Liban est de 6 millions de bouteilles, dont 2 millions sont importées avec un prix moyen de la bouteille de 6,3$.

    (Et avec ça, il est toujours impossible de trouver un bon vin libanais dans un restaurant libanais à Paris, en dehors de l’entrée de gamme de Ksara et Kefraya vendus beaucoup trop chers.)

  • Aujourd’hui, des millions de téléphones portables israéliens, quand tu les allumes, affichent « Orange ».

    Aujourd’hui, lorsque tu es au Liban, en Jordanie, en Syrie ou en Egypte et que tu te rapproches de la frontière israélienne, ton téléphone portable te dit « Welcome to the Orange Israel network ».

    Demain, ce ne sera plus le cas et c’est symboliquement très important.

    Je suis peut-être un peu naïf, mais il me semble que c’est une immense victoire de BDS et la première de cette envergure pour BDS France.

    Orange-Israel : victoire d’étape, on lâche rien !
    Campagne BDS France, le 1er juillet 2015
    http://bdsfrance.org/index.php?option=com_content&view=article&id=3763%3Acommunique-de-bds-fra

    Le communiqué d’Orange :
    http://www.orange.com/fr/presse/Communiques/communiques-2015/Orange-et-Partner-Communications-annoncent-un-nouveau-cadre-a-leur-relation

    Le communiqué de Collectif National :
    http://ccfd-terresolidaire.org/infos/rse/fin-du-contrat-entre-5108

    Le communiqué de SUD PTT :
    http://www.solidaires.org/article51382.html

    Un article du Monde :
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/30/orange-et-partner-ne-seront-bientot-plus-partenaires-en-israel_4664355_3234.

    #Orange #Palestine #BDS #Desinvestissement

  • L’évènement Mona Hatoum - Centre Pompidou
    https://www.centrepompidou.fr/cpv/ressource.action?param.id=FR_R-4334c786ae3f7f3f32d1832feebfd9&param.i


    Van Gogh’s Back 1995 de Mona Hatoum

    (...) Christine van Assche Vous avez passé vingt-trois ans au Liban où vous êtes née, et vous vivez depuis quarante ans entre la Grande-Bretagne et Berlin. Comment vous situez-vous entre ces différentes cultures, entre le Moyen-Orient et l’Occident, ou plutôt comment situez-vous votre travail ?
    Mona Hatoum - Je ne crois pas qu’il faille penser à mon travail en ces termes. Je trouve dommage que les gens approchent mon travail dans l’idée de le connecter à mes origines. Cela limite leur lecture et élude les subtilités formelles et l’expérience complète que peuvent offrir mes œuvres. Mon travail utilise la géométrie, l’abstraction et le langage formel de l’art. Les grandes installations que j’ai créées depuis le début des années 1990 font référence à l’architecture, aux structures du pouvoir et du contrôle que j’ai observées en Occident. Mes racines sont au Moyen-Orient. Toute ma scolarité s’est déroulée à Beyrouth, ville cosmopolite où j’ai étudié dans une école française avant de terminer mes études dans une école italienne, pour ensuite rejoindre une université américaine. Bien avant de quitter le Liban, j’étais donc déjà exposée à des influences très diverses et éclectiques. C’est une situation typique de la condition postcoloniale dans les régions arabes et nord-africaines, où la conjonction de multiples influences culturelles nourrit la psyché de sa complexité, de sa richesse. J’ai désormais passé les deux tiers de ma vie en Angleterre, et, depuis plus récemment, je partage mon temps entre Londres et Berlin. J’ai donc vécu une expérience culturelle hybride, une existence plurielle, et je pense que cela se reflète clairement dans la diversité formelle et les approches multiples qui se font jour dans mon travail.

    CVA - Qu’entendez-vous par la référence aux « structures du pouvoir occidentales » ?
    MH - La surveillance permanente exercée sur la société est une des premières choses qui m’a frappée lorsque je suis arrivée en Angleterre. À la fin des années 1970, mon engagement auprès de groupes féministes m’a conduite à examiner les relations de pouvoir qui existaient, d’abord à travers le prisme du fossé entre les genres, puis à travers celui des relations entre les races. J’ai également observé que l’institution bureaucratique dont je faisais partie à l’époque (University College London) était un microcosme de pouvoirs coloniaux. Cette observation m’a poussée à analyser la relation entre l’Occident et le tiers-monde. À l’époque, je lisais Foucault et Bataille et me suis intéressée de près aux concepts de Panopticon et de surveillance, ainsi qu’à d’autres mécanismes de contrôle étatique.


    #Palestine

  • Le ras-le-bol de Aïn el-Tiné : stop à la paralysie des institutions publiques ! - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/932174/le-ras-le-bol-de-ain-el-tine-stop-a-la-paralysie-des-institutions-pub

    Les milieux de Aïn el-Tiné sont catégoriques : la situation ne peut plus continuer ainsi. Le président de la Chambre a fait preuve d’une grande patience, mais le Liban est en train de perdre des aides considérables à cause de ce blocage. La Banque mondiale a ainsi accordé d’importants crédits pour la construction du barrage de Bisri qui devrait fournir de l’eau à la moitié du Liban. Mais il y a un délai et si le Parlement ne donne pas son accord, le crédit pourrait s’évaporer et avec lui bien d’autres projets du même genre. Il n’est donc plus possible d’attendre le bon vouloir de certaines parties, qui est en train de coûter cher à l’ensemble du pays. D’autant que, toujours selon les milieux de Aïn el-Tiné, le quorum de la séance parlementaire peut être assuré et l’esprit du pacte national respecté, puisqu’il y aura des représentants de toutes les confessions et de toutes les parties, sachant que le bloc parlementaire du courant des Marada compte assister à la séance, ainsi que les députés chrétiens du bloc du Futur. Même chose pour la réunion du Conseil des ministres, prévue pour jeudi, qui doit prendre des décisions urgentes sur plusieurs sujets importants pour les citoyens et dont la majorité des présents est assurée, puisque 16 ministres ont déjà promis d’y assister (pour rappel, le Premier ministre avait rencontré Berry pendant le week-end avant de décider de convoquer le Conseil des ministres à une réunion jeudi).

  • Les trois fronts syriens et leurs incidences sur le Liban - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/931020/les-trois-fronts-syriens-et-leurs-incidences-sur-le-liban.html

    Selon les rapports militaires, jusqu’à présent, les combattants de Daech installés à Palmyre n’ont pas encore dévoilé leur prochaine orientation. S’ils décident de descendre vers la Ghouta, c’est qu’ils auront opté pour une vaste offensive en direction de Damas. Mais déjà les combattants d’al-Nosra et de l’Armée de l’islam de Zahran Allouche qui ont fait de cette même Ghouta leur fief ne voient pas d’un très bon œil un débarquement chez eux des combattants de Daech. Ils perçoivent même cette éventualité comme une agression, non comme un renfort, et ils se préparent déjà à l’affronter. Par contre, si les combattants de Daech décident de se diriger vers Homs, ils devront affronter les forces du régime syrien et leurs alliés, notamment les forces de défense populaire et les combattants du Hezbollah qui avaient pris le contrôle de la région de Kousseir en 2013. L’objectif de cette tactique serait de contourner les forces du Hezbollah et de faire le lien avec le nord du Liban, essentiellement sunnite, où ils espèrent trouver un environnement favorable qui leur permettrait d’avoir un accès à la mer, devenu nécessaire si la Turquie commence à fermer plus ou moins ses frontières avec le nord syrien.

    • Une sorte de modus vivendi a donc été établie jusqu’à cette tuerie, qui a effrayé les druzes et leur a montré que les hommes de Daech et d’al-Nosra ne sont pas des interlocuteurs fiables. En dépit des assurances et des promesses, ils peuvent changer d’avis sans prévenir. Les druzes de Soueyda, qui, jusqu’alors étaient relativement neutres, ont commencé à solliciter l’aide de l’armée syrienne, avec laquelle ils avaient un contentieux dû au fait que 30 000 réservistes druzes avaient refusé de se présenter pour le service militaire. Lorsqu’ils ont réclamé des armes à l’armée syrienne, celle-ci a d’ailleurs ressorti ce grief et les habitants se sont déclarés prêts à permettre à leurs enfants de faire leur service militaire à condition d’être postés dans la région, et non sur des fronts éloignés. En réalité, la menace de Daech et d’al-Nosra devenant de plus en plus précise, les habitants ont compris qu’en dépit des manœuvres israéliennes, la seule aide effective peut venir de l’armée syrienne. Les différends ont donc été surmontés et le front du Sud s’est ainsi plus ou moins stabilisé, avec la contre-offensive de l’armée et de la population autour de l’aéroport militaire de Thaala.

  • #Cèdre du #Liban : #monument en danger

    Au Liban, le cèdre apparaît partout. Sur le drapeau, les uniformes de l’armée, les pièces de monnaie, les emblèmes des partis politiques. Alors symbole d’un pays jeune et fort, il était loué pour la qualité de son bois. Aujourd’hui, le cèdre du Liban est en voie de disparition.

    Reportage de Tripoli à Chouf, à 2’000 mètres d’altitude, dans les deux dernières forêts où quelques irréductibles tentent de préserver le patrimoine naturel du pays.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/detours/6779901-cedre-du-liban-monument-en-danger-02-06-2015.html
    #forêt

  • Comme d’habitude, certains médias se font un devoir de lire les câbles n’importe comment. Sur l’Arabie saoudite tu pouvais compter sur L’Orient Le Jour pour faire le boulot : Wikileaks s’attaque à l’Arabie saoudite, quelques révélations sur le Liban
    http://www.lorientlejour.com/article/930572/wikileaks-sattaque-a-larabie-saoudite-quelques-revelations-sur-le-lib

    Dans un câble diplomatique, on peut par exemple lire que l’ancien chef des SR syriens, Rustom Ghazalé, a transmis un mystérieux message à l’intention de l’ancien Premier ministre libanais Saad Hariri : « Ce qui était valable pour le père est aujourd’hui valable pour le fils ». Le câble en question n’est pas daté.

    Sur un autre câble, il est dit que des membres d’el-Qaëda en Iran et le Front-al Nosra ont conclu des arrangements sur le Liban.

    Évidemment qu’on trouve ce genre de choses dans les câbles séoudiens, on trouvait la même chose dans les câbles étatsuniens : ce ne sont jamais des témoignages directs, mais le résumé des élucubrations que viennent leur raconter leurs contacts sur place (ce que les américains appellent « hearsay »…), contacts qui au Liban ont des théories déjà parfaitement connues sur ces questions.

    La partie intéressante, en revanche, ce sont les témoignages directs : un policitien ou un journaliste qui vient tendre sa sébille aux généreux mécènes séoudiens. Dans l’article de l’OLJ, il n’y en a que deux :

    On apprend en outre que l’actuel ministre des Télécommunications Boutros Harb a demandé l’aide de l’Arabie saoudite pour « créer un rassemblement politique indépendant après les élections parlementaires en 2013 et que le chef du Parti national libéral (PNL) de Dory Chamoun a également sollicité l’aide de l’Arabie pour soutenir son parti ».

    #saudileaks

  • حق التشهير بـ« زوار السفارة » | الأخبار
    http://www.al-akhbar.com/node/236084

    ـ أن سلطة آل سعود قائمة بقوة الحديد والنار والمال. وأنها سلطة تريد كمّ الأفواه حيث أمكن، لا تقف عند حدود جغرافية ولا عند خصوصيات دول أو شعوب، ولا تهتم لثقافات أو تنوع. كل ما يهمها، هو أن تمنع أي نقد لحكامها أو سياساتها، أو لما تقوم به في السر أو العلن.
    ــ أن مؤسسات مملكة القهر لا تزال بدائية، ليس فيها من هيكلية واضحة، ولا أي نوع من المهنية؛ وليس فيها أولويات أو تنظيم إداري دقيق، وليس لها مرجعية ثابتة. وكل من يقع تحت نطاق عمل هذه المملكة يتصل أولاً وأخيراً بالعائلة الحاكمة. ولكن، ليس لأي موظف في مؤسسات هذه الدولة أن يأتي على ذكر أمير أو أميرة بغير المدح والحمد.
    ــ أن قوائم تضم المئات من المؤسسات والأشخاص الناشطين سياسياً وإعلامياً تظهر استعداداً كبيراً جداً للحصول على دعم هذه المملكة. وأن لديها جيشاً مستعداً للعمل لديها كمخبرين، وليس مهماً إن قال هؤلاء كلاماً صحيحاً أو مفبركاً، المهم أن يسمعوا المملكة الكلام الذي يناسبها. ولهم مقابل ذلك كيس من الدنانير.
    ــ أن مملكة القهر مهجوسة بمن قررت هي أنهم خصومها، داخل البلاد وقربها وفي المحيط والعالم البعيد. وثمة قاعدة طائفية ومذهبية مقيتة يلجأون في غالب الأحيان لاستخدامها في سياق التجنيد أو التحريض.
    ما ستنشره «الأخبار»، هو ما أمكن الوصول إليه كوثائق كاملة. وثمة بحث قائم في عشرات آلاف الوثائق غير المؤرشفة بطريقة سليمة. وسننشر ما نعتقد أنه مناسب للكشف عن عقل هذه السلطة، وعن نوعية المستفيدين منها، وسنتمنع، لأسباب تخصنا، عن نشر مئات الوثائق التي تطاول الجوانب الشخصية وحتى المالية والحميمية للكثير الكثير من الذين يمكن تسميتهم «زوار السفارة».

    Le pouvoir des Saoudiens repose sur le fer, le feu et l’agent. C’est un pouvoir qui veut réduire au silence, partout où c’est possible. Les frontières ne l’arrêtent pas, ni ce qui n’appartient aux Etats ou aux peuples. Peu lui importent les cultures, la diversité. La seule chose qui compte, c’est d’empêcher toute critique de ses dirigeants ou de sa politique, ou encore de ce qu’il trame en secret ou bien ouvertement.
    Les institutions du Royaume de la répression sont encore primitives, mal structurées, peu professionnelles, sans priorités clairement définies ni organisation administrative précise. [Ce pouvoir] n’a pas de référent stable, tout dans ce Royaume est lié, du début à la fin, à la famille gouvernante. Pas de ses fonctionnaires ne saurait parler d’un prince ou d’une princesse autrement que pour en faire l’éloge.
    Ces listes d’activistes et de journalistes [les personnes impliquées dans les « largesses » du Royaume via son ambassade] montrent combien ils étaient prêts à obtenir le soutien du Royaume, lequel a une armée d’informateurs prête à travailler pour lui, sans vraiment se soucier de savoir si ce qu’ils disent est vrai ou non. Ce qui compte, c’est de faire entendre au Royaume ce qui lui plaît, contre grasses rénumérations sonnantes et trébuchantes.
    Le Royaume de la répression est hanté par ceux qu’il estime être ses ennemis, à l’intérieur de ses frontières et au-delà, dans le voisinage ou au loin. Il suit la plupart du temps une règle de base confessionnelle et doctrinaire qui sert à mobiliser et à exciter la haine.
    Ce que Al-Akhbar publie, c’est ce qu’il a été possible de réunir comme documents complets, dans le cadre d’une recherche qui se poursuit au sein de dizaines de milliers de documents mal archivés. Nous publions ce que nous pensons utile pour comprendre comment ce pouvoir pense et qui en tire profit. Pour des raisons qui sont nôtres, nous nous abstiendrons de publier des centaines de documents qui touchent les aspects personnels ou financiers, intimes, de très nombreuses personnes qui appartiennent à ce que nous appelons les « visiteurs de l’ambassade ». (allusion à une polémique, ouverte il y a deux jours, à propos d’un activiste chiite Lokma Slim).
    Un numéro très attendu d’al-akhbar, dont le site est à cette heure facilement accessible. L’essentiel des infos concerne la manière dont les Saoudiens, surtout au Liban, pnt "acheté le silence" (le titre du dossier). De l’édito d’al-Amine, je donne la fin récapitulative :

    #saudileaks

  • Les développements du terrain syrien et les risques pour le Liban-Nord - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/929718/les-developpements-du-terrain-syrien-et-les-risques-pour-le-liban-nor

    Par contre, c’est vers la région de Homs et de Soueida que les efforts se concentrent actuellement. À Soueida, les combattants ont réussi, par le biais du massacre de 40 civils, à pousser les druzes jusque-là plus ou moins neutres à combattre aux côtés du régime. Mais les Israéliens se sont mobilisés, et désormais les Turcs cherchent à apaiser la situation. Par contre, c’est la région de Homs qui pose problème. Si les combattants de l’opposition parviennent à y effectuer quelques percées, ils pourraient bien être tentés de faire le lien avec le nord du Liban, pour relancer le fameux projet d’un émirat islamiste dans cet espace, sachant qu’en raison de l’aspect confessionnel du conflit, le Hezbollah n’est pas présent à la frontière nord. C’est l’armée libanaise qui sera aux premières lignes, alors qu’elle a déjà eu bien du mal à s’imposer à Tripoli et que le plan de sécurité dans la ville a été le fruit d’un accord politique...

  • Les développements du terrain syrien et les risques pour le #Liban-Nord
    http://www.lorientlejour.com/article/929718/les-developpements-du-terrain-syrien-et-les-risques-pour-le-liban-nor

    La situation est toutefois différente sur le front nord avec la #Turquie, ce pays envoyant les combattants par milliers et allant même jusqu’à les encadrer puisque, toujours selon les mêmes sources [pro régime syrien], 500 officiers turcs auraient participé à la bataille de Jisr el-Choughour, qui a constitué un tournant dans la guerre en menaçant directement le rif de Lattaquié. En donnant son feu vert et en appuyant directement les combattants dans la chute de Jisr el-Choughour, la Turquie a franchi un pas dans la confrontation et ce pas exige une réponse de la part de la Syrie et de ses alliés. Les sources proches du #Hezbollah et du régime syrien déclarent à cet effet qu’une réunion a eu lieu il y a quelques semaines entre des représentants russes, iraniens, syriens et du Hezbollah pour étudier les moyens de mener une contre-offensive. Il aurait été ainsi convenu de préparer une contre-attaque à Idleb et Jisr el-Choughour. Il faudrait donc attendre un peu avant de passer aux conclusions hâtives.

    [...]

    ... c’est vers la région de #Homs et de #Soueida que les efforts se concentrent actuellement. À Soueida, les combattants ont réussi, par le biais du massacre de 40 civils, à pousser les druzes jusque-là plus ou moins neutres à combattre aux côtés du régime. Mais les Israéliens se sont mobilisés, et désormais les Turcs cherchent à apaiser la situation. Par contre, c’est la région de Homs qui pose problème. Si les combattants de l’opposition parviennent à y effectuer quelques percées, ils pourraient bien être tentés de faire le lien avec le nord du Liban, pour relancer le fameux projet d’un émirat islamiste dans cet espace, sachant qu’en raison de l’aspect confessionnel du conflit, le Hezbollah n’est pas présent à la frontière nord. C’est l’armée libanaise qui sera aux premières lignes, alors qu’elle a déjà eu bien du mal à s’imposer à Tripoli et que le plan de sécurité dans la ville a été le fruit d’un accord politique...

  • L’Orient-Le Jour - Actualité Liban - Actualité locale et internationale - Information économique et culturelle - Journal quotidien libanais francophone - lorientlejour.com
    http://www.lorientlejour.com

    Joumblatt : « La tuerie d’Idleb est un acte isolé que je vais régler politiquement »

    Joumblatt encore plus fort que LOLJ dans le surréalisme involontaire : il pense les ressusciter ?

  • Habiter les camps de réfugiés et de migrants

    De la France au Kénya, du Liban au Myanmar, près de 500 à 1000 camps habités par des millions d’hommes, sont autant de formes urbaines d’un nouveau type. Qu’est ce qu’habiter en camp nous dit du monde contemporain ?


    http://www.franceculture.fr/emission-planete-terre-habiter-les-camps-de-refugies-et-de-migrants-20
    #camp_de_réfugiés #réfugiés #asile #migration #camps

  • Le Hezbollah combat le groupe EI à la frontière syro-libanaise - Moyen-Orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150610-syrie-liban-ei-etat-islamique-nasrallah-hezbollah

    Le secrétaire général du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a déclaré, mercredi 10 juin, que la bataille contre le groupe État islamique dans le Qalamoun syrien et la chaîne montagneuse de l’Anti-Liban a commencé. Cette annonce intervient alors que les troupes du Hezbollah combattent depuis près d’un mois les jihadistes du Front al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, dans la même région.

    Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

    La bataille fait rage depuis quatre semaines déjà dans le Qalamoun syrien et l’Anti-Liban, à la frontière libano-syrienne. Le Hezbollah déploie des milliers de combattants, dont des centaines de soldats d’élite, face à des milliers de jihadistes, et utilise des armes sophistiquées, y compris des drones d’attaque.

    L’offensive lancée début mai par le Hezbollah a visé les fiefs du Front al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, dans cette zone montagneuse difficile d’accès. Après de violents affrontements, les combattants libanais ont repris quelque 500 kilomètres carrés aux jihadistes, qui ne contrôlent plus qu’un petit territoire autour de la localité sunnite libanaise de Ersal.

    Conscient qu’il serait la prochaine cible, le groupe Etat islamique a lancé mardi une attaque surprise à partir du Nord du Qalamoun, qui est sous son contrôle. L’offensive a été stoppée par le Hezbollah et l’armée libanaise, déployée autour des villages chrétiens de Ras Baalbaak et Qaa, dans la région.

    La chaîne de télévision du Hezbollah al-Manar a montré les corps d’une douzaine de jihadistes et d’importantes quantités d’armes saisies. Le parti chiite a perdu au moins six hommes dans ces affrontements. Preuve du sérieux de cette bataille, les Etats-Unis ont livré, ce mercredi 10 juin, à l’armée libanaise, 200 missiles antichars et des lanceurs, pour affronter les jihadistes.

    http://seenthis.net/messages/379060#message379656

  • Comment les États-Unis ont alimenté l’émergence d’ISIS en #Syrie et en #Irak
    http://www.larevuedesressources.org/comment-les-etats-unis-ont-alimente-l-emergence-d-isis-en-syri

    Fractures de la Syrie, de l’Irak, du Liban. L’entêtement de vouloir destituer Assad offert aux forces de l’opposition syrienne par les puissances qui y trouvaient leur compte — et lequel — a fait long feu depuis 2011. La partie s’achève, la Syrie est en miettes, peuple et pierres, partitionnée de fait — plus de 50% occupée. Depuis le 3 juin, un haut militaire israélien annonce que les pertes humaines du Hezbollah, venu depuis plus d’un an renforcer les rangs décimés de l’armée du régime, sont plus (...)

    #Interventions

    / #USA, Irak, #Guerre_civile, #Journalisme, Syrie, #Guerre, #The_Guardian, Seumas Milne, #Guerre_de_Syrie, CIA , #Analyse_documentaire, #Pentagone, ISIS (Etat (...)

    #_Seumas_Milne #CIA_ #ISIS_Etat_islamique_

  • Classes et confessionnalisme au #Liban
    http://revueperiode.net/classes-et-confessionnalisme-au-liban

    Les luttes confessionnelles constituent l’un des axes centraux de la vie politique au Liban. Comment rendre compte de cette forme d’antagonisme en termes marxistes ? Fawwaz Traboulsi propose ici une reconstruction théorique qui fait un sort aux conception économicistes – pour lesquelles les #confessions appartiendraient à une dimension purement idéologique (de l’ordre de la superstructure) tandis que les classes existeraient par elles mêmes. Pour Traboulsi, à l’inverse, le défi posé par les confessions, leurs luttes, est précisément de comprendre en quoi ces conflits sont constitutifs de la formation des classes sociales au (...)

    #Uncategorized #composition_de_classe

  • Hassan Nasrallah : « En cas de guerre, le Hezbollah déplacera des millions d’Israéliens » (VOSTFR)
    http://sayed7asan.blogspot.fr/2015/06/hassan-nasrallah-en-cas-de-guerre-le.html

    Extrait du discours de Sayed Hassan Nasrallah, Secrétaire Général du Hezbollah, le 5 juin 2015

    Dans son dernier discours, Sayed Hassan Nasrallah a longuement évoqué la situation au Liban, ainsi que la Syrie et le Yémen, et il n’a accordé que quelques minutes à l’entité sioniste. En réponse aux dernières fanfaronnades israéliennes menaçant de déplacer 1.5 millions de Libanais en cas de guerre et de ravager le Liban, Sayed Hassan Nasrallah rappelle qu’il ne s’agit là que de guerre psychologique, et que du reste, Israël n’a vécu que par les massacres et la destruction depuis sa création et ne saurait se comporter autrement.

    https://www.youtube.com/watch?v=RR4Hs9ONLZs