country:liban

  • La bataille du jurd de Ersal pour protéger les arrières du Hezbollah - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/928300/la-bataille-du-jurd-de-ersal-pour-proteger-les-arrieres-du-hezbollah.

    e Hezbollah aurait pu laisser traîner les choses et fermer les yeux sur cette zone de non-droit qu’étaient devenus Ersal et son jurd. Mais les développements du terrain syrien au cours des dernières semaines et l’avancée des combattants du groupe État islamique (EI) dans plusieurs secteurs l’ont poussé à réagir rapidement. Face à l’offensive quasiment généralisée menée par les groupes de l’opposition, toutes tendances confondues, et avec la bénédiction et l’appui direct de la nouvelle alliance entre la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite, le Hezbollah est amené à augmenter ses effectifs en Syrie et surtout à se battre sur de nouveaux fronts, éloignés de la frontière avec le Liban. Pour cette raison, il ne peut pas accepter qu’un poignard soit planté dans son dos à partir de Ersal et de son jurd. Il ne s’agit donc pas d’une volonté délibérée de défier les autorités, mais de considérations purement militaires. Les milieux proches du Hezbollah précisent à cet égard que « l’axe de la Résistance » a fixé « des lignes rouges en Syrie », selon lesquelles il n’est pas question d’envisager la chute du régime syrien et donc de sa capitale Damas. Pour cette raison, il est impératif de sécuriser le jurd de Ersal, qui non seulement est important pour l’intérieur libanais parce qu’il coupe les cellules dormantes présentes au Liban de leur prolongement en Syrie, mais il est aussi stratégique pour l’intérieur syrien et notamment pour faire la jonction, par le biais de toute la région du Qalamoun, avec Homs, Damas et le sud du pays. Le Hezbollah qui a déjà réussi à chasser les combattants jihadistes de la région de Qousseir en 2013, qui fait le lien entre la région de Homs et le nord du Liban, et du Qalamoun en 2014, ne peut pas accepter que la poche du jurd de Ersal continue d’être une menace pour ses hommes. Il en a d’ailleurs clairement informé les responsables et ceux-ci en ont discuté pendant deux longues séances du Conseil des ministres... sans parvenir à s’entendre sur la nécessité de donner des instructions claires à l’armée pour qu’elle mène la bataille du jurd.

  • Centrale de Jbeil : un premier pas vers la privatisation de l’électricité dans la région ? - Philippe HAGE BOUTROS - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/928243/centrale-de-jbeil-un-premier-pas-vers-la-privatisation-de-lelectricit
    En l’absence d’Etat, les capitalistes de terrain poussent leur avantage à Zahlé, Jbeil, bientôt Aley et Bhamdoun surement. En arrière plan, les vieux projets de fédéralisation du Liban...

    « Cette centrale constitue la première étape d’un vaste projet d’infrastructure électrique estimé à plus de 200 millions de dollars et conçu pour alimenter en électricité tout ou partie du Kesrouan et du Liban-Nord », se réjouit M. Bassil. Selon les termes du projet, la production de la centrale de Jbeil doit, à terme, totalement être substituée à la fourniture d’électricité par EDL dans la région. Contrairement à la concession de Zahlé, dont les nouvelles unités de production mises en service au printemps ne fonctionnent que pendant les heures de rationnement, c’est donc une privatisation totale de la production et de la distribution d’électricité qui est ici envisagée.

  • Les #réfugiés #palestiniens au #Liban

    300 000 palestiniens originaires des territoires conquis par Israël en 1948 vivent au Liban dans des camps de réfugiés. L’historienne Jihane Sfeir retrace les premiers moments de cet exode et souligne que le contrôle et la mise à l’écart des réfugiés palestiniens furent des évènements déterminants dans la construction de l’État libanais.


    http://www.laviedesidees.fr/Les-refugies-palestiniens-au-Liban.html
    #asile #migration #livre

    • @rahil, j’ai aussi failli tomber de ma chaise en entendant ça, j’étais justement en train de retranscrire cet enthousiasme stupéfiant de Vidal pour le fait qu’un vieux féodal transmette directement le pouvoir à son fils, et que ce serait tout le contraire de la classe politique régionale (alors que ça en est précisément la forme la plus grossière et archaïque) :

      … puisqu’il vient de passer la main, officiellement, à son fils, Timur, ça aussi ça méritera peut-être une question, au moins une, hé hé… à Timur évidemment, mais à vous, parce que c’est… on dit toujours que la classe politique moyen-orientale et libanaise s’accroche à ses pouvoirs, quand ce n’est pas à ses privilèges, voilà un geste qui témoigne au contraire d’une passation…

      (Pour mémoire, Walid tient le pouvoir de son propre père, Kamal, dont il a revêtu symboliquement la abaya noire en 1977, devenant le « chef » des Druzes du Liban et le « chef » du parti socialiste progressiste, rôle qu’il tient donc sans aucune élection depuis… 38 ans.)

    • Noter la très belle retape pour l’analyse confessionnelle : on prend un vieux chef confessionnel, on prétend lui demander d’expliquer la situation libanaise, et évidemment il se met à expliquer ce que penseraient les libanais confession par confession. C’est la beauté avec le confessionnalisme : #ça_marche_à_tous_les_coups.

      Mais en roue libre à l’Iremmo, c’est pas glorieux.

  • Sur i24, on explicite de très belles menaces contre le Liban : Comment repousser la Troisième Guerre du Liban
    http://www.i24news.tv/fr/opinions/72933-150529-comment-repousser-la-troisieme-guerre-du-liban

    La conclusion est claire. Si on tire sur nous à partir du territoire libanais et qu’Israël décide de mener la bataille, il doit déclarer la guerre au Liban et concentrer ses efforts sur le Hezbollah, mais aussi et surtout contre l’armée libanaise, les infrastructures libanaises et les institutions étatiques libanaises.

    Comme il n’y a pas d’acteurs sur cette scène, ni la Syrie et l’Iran d’un côté, ni l’Arabie saoudite et les Occidentaux d’un autre côté, ni même le Hezbollah lui-même, les conséquences d’une attaque israélienne contre le Liban seront probablement un appel urgent à tous les belligérants de cesser le feu.

    Un cessez-le-feu au bout de 3 jours plutôt qu’après 33 jours est à la fois un moyen de gagner la prochaine guerre et de recréer une dissuasion efficace.

    Certains affirment que “le monde ne nous laissera pas faire cela”. C’est inexact. La communauté internationale ne nous dira pas d’arrêter les tirs tout en disant au Hezbollah qu’il peut continuer à nous attaquer. La communauté internationale lancera un appel à toutes les parties de cesser le feu simultanément et plus tôt cela se produira, plus positif ce sera pour Israël.

    En outre, le moyen le plus efficace pour repousser la troisième guerre du Liban est de déclarer à l’avance les règles du jeu : comment et contre qui elle sera menée.

  • Oui, tiens, « quelle différence y aurait-il entre la pensée takfiriste et la pensée iranienne » ? Et poussons le bouchon : « le Hezbollah et les Syriens ont une pensée takfiriste ». Khaled Zahraman, député du Akkar (Courant du futur). Le Hezbollah est responsable du phénomène takfiriste
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/12052-khaled-zahraman-député-du-akkar-courant-du-futur-le-hezbollah-est

    Mais nous nous demandons qui était derrière cette pensée et qui l’a nourrie ? Ce sont les tueries, les bombardements et les massacres aux côtés du Hezbollah en Syrie et la répression en Irak qui étaient derrière cette apparition des takfiristes. Le Hezbollah continue à nier que son incursion en Syrie nourrit cette idée qui trouve un écho auprès des jeunes, lesquels estiment être les seuls pouvant combattre le Hezbollah au Liban et ailleurs. Le Hezbollah assume cette responsabilité, ainsi que la communauté internationale qui n’a pas soutenu des peuples dans leur révolte contre les régimes dictatoriaux. Plus le Hezbollah s’implique en Syrie, plus il donne à la bataille le caractère d’une lutte entre sunnites et chiites. L’alternative serait son retrait et son retour au Liban pour étudier ensemble les moyens de protéger le pays des dangers takfiristes et de la menace israélienne. Si nous envisageons les choses sous un angle pratique, quelle différence y aurait-il entre la pensée takfiriste et la pensée iranienne ? Ils appliquent les mêmes principes et la même stratégie. La différence c’est que le Hezbollah et les Syriens ont une pensée takfiriste sous le patronage officiel de l’Iran et celle de Daech est sans parrainage officiel. En tant que mouvement du 14 mars, nous sommes exposés à un double danger : celui de la pensée takfiriste et celui du Hezbollah.

  • الجيش اللبناني يدخل بلدة عرسال لاول مرة منذ عامين ونيف حزب الله يحشد في جرودها لانهاء اخر معاقل المسلحين على الحدود السورية اللبنانية والحكومة تدرس اقتراحات التعامل مع الوضع هناك | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=264205

    Pour la première fois depuis deux ans et des poussières, l’armée libanaise entre à Ersal.

    Curieusement, L’Orient-Le Jour n’en fait pas un titre !

    • Faut dire que les 14 Mars du gouvernement racontent leurs fadaises habituelles :
      http://www.lorientlejour.com/article/927218/entre-larmee-et-le-hezbollah-un-duel-a-fleurets-mouchetes.html

      Selon le ministre de la Défense, l’armée tient fermement et hermétiquement une ligne allant de Ersal à Ras-Baalbeck assurant la sécurité de tous les villages limitrophes de la frontière.

      Il n’est pas raisonnable de perturber cet équilibre, pour des impératifs stratégiques qui ne sont pas ceux du Liban, mais ceux du régime syrien, notamment des voies de communication entre Damas et Homs, ajoute la source informée citée.

      Au demeurant, c’est avec des accents passionnés que le ministre de l’Intérieur a plaidé, une fois de plus, en Conseil des ministres, pour un retrait du Hezbollah de Syrie, assure une source ministérielle, en mettant en avant la dimension religieuse du conflit, avec la décision du Hezbollah de protéger le sanctuaire de Sitt Zeinab, près de Damas, alimentant ainsi un « brasier » qui pourrait tout dévaster.

      L’expression « impératifs stratégiques du régime syrien » est très parlante : c’est ainsi qu’on désignerait des dizaines (possiblement centaines) de jihadistes refluant du Qalamoun arrivant au Liban. (Le coup des « frontières » est pas mal non plus.)

    • On a dit qu’on n’en parlait pas :
      http://www.lorientlejour.com/article/927057/le-souci-pour-la-stabilite-pourrait-contribuer-au-deblocage-de-la-pre

      Or le Premier ministre Tammam Salam cherche à empêcher un tel débat afin de maintenir l’unité du gouvernement. Le président de la Chambre Nabih Berry n’est pas non plus favorable à l’ouverture de ce dossier comportant autant de dangers en Conseil des ministres. Il préfère que cette question soit abordée au sein du Conseil supérieur de défense, sous la présidence de M. Salam, dans la mesure où les décisions de cette instance restent secrètes et à l’abri des médias.

  • Parfois, les nouvelles de l’agence nationale libanaise sont parfaitement invraisemblables : La directrice de l’ANI reçoit l’ordre des orfèvres et des bijoutiers
    http://nna-leb.gov.lb/fr/show-news/44819

    L’ordre des orfèvres et des bijoutiers au Liban, présidé par Boghos Kurdian, s’est rendu jeudi au ministère de l’Information où il a tenu une réunion avec la directrice de l’Agence nationale de l’Information, Laure Sleiman Saab.


    Les discussions ont porté sur les affaires relatives à l’ordre.

    M. Kurdian a ensuite applaudi les efforts de Mme. Saab, signalant qu’elle a réussi à moderniser et à développer l’agence et soulignant l’importance de l’objectivité adoptée dans les nouvelles.

    « L’Agence est à égale distance de tous (...) et nous en sommes fiers, » a-t-il conclu.

    L’ordre des bijoutiers se réjouit de la modernisation et de l’objectivité de l’agence nationale d’information… seriously ?

  • De Téhéran à Aden, le « croissant de la résistance » et un même front, selon un diplomate iranien - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/926859/de-teheran-a-aden-le-croissant-de-la-resistance-et-un-meme-front-selo

    Un diplomate iranien au Liban précise ainsi que le front commence à Téhéran et se termine au Yémen. Certains l’appellent « le croissant chiite » mais, selon le diplomate iranien, c’est une appellation injuste qui vise à donner à ce « front » une coloration confessionnelle, alors qu’il s’agit d’une forte alliance unie sur la base d’une vision commune qui comporte des groupes de différentes religions et confessions, comme les sunnites du Hamas, et donc, une branche des Frères musulmans, celle qui appuie l’esprit de la résistance. Le diplomate iranien explique que si l’on veut comprendre la région, il faut la regarder dans son ensemble, et lorsqu’un coup est porté au Yémen, la riposte peut se faire au Qalamoun ou ailleurs. De même, si le coup est porté à Palmyre ou à Jisr el-Choughour, la riposte peut se faire à Aden ou à la frontière saoudo-yéménite. Ce front, ajoute le diplomate iranien, a peut-être la forme d’un croissant, mais il s’agit du « croissant de la résistance », et, s’il parvient à remporter une victoire au Yémen, c’est qu’il aura gagné ailleurs, puisque ce pays en constitue le dernier morceau.

  • Siniora de La Haye : « des pressions ont été exercées sur sa partie politique en 2006 ».
    http://nna-leb.gov.lb/fr/show-news/44764

    Il a en outre affirmé que des pressions ont été exercées sur sa partie politique en 2006, mais sans aucun résultat, puisque cette partie a résisté aux pressions.

    Il faut évidemment comprendre que par « des pressions ont été exercées sur le 14 Mars en 2006 », Siniora veut dire « les Israéliens sont venus massivement bombarder le pays pour tenter de nous débarrasser de nos ennemis politiques, mais ça a foiré » ; et par « nous avons résisté aux pressions » il faut comprendre « j’ai beaucoup pleuré ».

  • De Téhéran à Aden, le « croissant de la résistance » et un même front, selon un diplomate iranien - Scarlett Haddad
    http://www.lorientlejour.com/article/926859/de-teheran-a-aden-le-croissant-de-la-resistance-et-un-meme-front-selo

    Un diplomate iranien au Liban précise ainsi que le front commence à Téhéran et se termine au Yémen. Certains l’appellent « le croissant chiite » mais, selon le diplomate iranien, c’est une appellation injuste qui vise à donner à ce « front » une coloration confessionnelle, alors qu’il s’agit d’une forte alliance unie sur la base d’une vision commune qui comporte des groupes de différentes religions et confessions, comme les sunnites du Hamas, et donc, une branche des Frères musulmans, celle qui appuie l’esprit de la résistance. Le diplomate iranien explique que si l’on veut comprendre la région, il faut la regarder dans son ensemble, et lorsqu’un coup est porté au Yémen, la riposte peut se faire au Qalamoun ou ailleurs. De même, si le coup est porté à Palmyre ou à Jisr el-Choughour, la riposte peut se faire à Aden ou à la frontière saoudo-yéménite. Ce front, ajoute le diplomate iranien, a peut-être la forme d’un croissant, mais il s’agit du « croissant de la résistance », et, s’il parvient à remporter une victoire au Yémen, c’est qu’il aura gagné ailleurs, puisque ce pays en constitue le dernier morceau.

    Dans l’optique iranienne, la guerre du Yémen n’avait aucune raison d’éclater de cette manière. Ce ne sont pas les Iraniens qui ont demandé à Ansarullah de prendre Aden, ils l’ont fait d’eux-mêmes lorsqu’ils ont vu la volte-face de Mansour Hadi, à la demande des Saoudiens, contre l’accord qui avait été conclu sous l’égide de l’émissaire des Nations unies. Au contraire, et les sources américaines le confirment, les Iraniens ont plutôt conseillé à Ansarullah la prudence et la retenue, mais les Saoudiens n’ont rien voulu entendre et n’ont laissé aucune place à l’entente. Pourtant, ils n’en finissent pas d’essuyer les coups, le dernier en date étant l’utilisation par Ansarullah, deux mois après le début de l’offensive saoudienne, d’obus de missiles de moyenne portée (60 km) à la frontière avec l’Arabie. Plus encore, une brigade entière saoudienne s’est rendue aux troupes yéménites, il y a une semaine. Les militaires ont pris la fuite, laissant sur place leurs équipements et leurs armes.

  • Article 230 du Code pénal : La criminalisation anticonstitutionnelle | Inkyfada
    https://inkyfada.com/2015/05/article-230-code-penal-criminalisation-anticonstitutionnelle-homosexualite

    Wahid Ferchichi est juriste et Président de l’association des droits et libertés individuelles. Il a réalisé une étude comparative des articles pénalisant l’homosexualité dans le Code pénal de pays du monde arabe, et notamment en Tunisie et au Liban. Il nous offre une lecture de l’article 230 du Code pénal, au regard de la Constitution de 2014.

    Tiens tiens...

    Un dernier point que je souhaite souligner. L’article 230 date, comme le CP tunisien, de 1913. La criminalisation de l’homosexualité découle de l’influence de la doctrine et la jurisprudence française. Donc, face à l’argument que l’on entend régulièrement, qui est repris par des politiciens ou des citoyens et qui dit que l’homosexualité est un phénomène importé, il faut savoir expliquer qu’en réalité c’est sa sanction qui a été importée par le colonisateur.

    #Tunisie #Article230 #Homophobie #Homosexualité #LGBT #luttes

    • Le chef du Hezbollah appelle à l’union sacrée contre l’EI
      http://www.romandie.com/news/Le-chef-du-Hezbollah-appelle-a-lunion-sacree-contre-lEI_RP/596353.rom

      Pour Hassan Nasrallah, qui intervenait sur un écran géant à Nabatiyé (sud), lors d’un rassemblement pour le 15e anniversaire du retrait israélien du Liban, la bataille contre le projet takfiri est une bataille existentielle à laquelle sont confrontés notre pays et notre région ; et lorsqu’il s’agit d’une bataille existentielle, toutes les autres passent au second plan.

      Il a martelé : Aujourd’hui nous faisons face à un danger inédit dans l’histoire qui menace l’Humanité (...) Cette menace ne vise pas (spécifiquement) la résistance (le Hezbollah) au Liban, une confession particulière, le régime en Syrie, le gouvernement en Irak ou un groupe au Yémen. Le danger vise tout le monde. Personne ne doit faire la politique de l’autruche.

      M. Nasrallah a justifié tout au long de son discours la participation du Hezbollah aux côtés des forces du régime en Syrie contre la rébellion et les jihadistes dans un guerre qui a fait en quatre ans 220.000 morts.

      Notre combat en Syrie est passé par plusieurs phases. (Aujourd’hui) nous combattons aux côtés de nos frères syriens, de l’armée et du peuple et de la résistance populaire à Damas, à Alep, à Deir Ezzor, Qousseir, Hassaké et Idleb.

      Nous sommes présents aujourd’hui dans beaucoup d’endroits et nous serons présents partout en Syrie où notre présence est requise pour la bataille, a-t-il souligné, alors que jusqu’à présent il avait expliqué que ses forces agissaient seulement pour défendre la frontière libanaise et les lieux saint chiites.

      Présentant son mouvement comme l’avant-garde de la lutte contre les jihadistes, il a lancé : Ne soyez pas effrayés d’une victoire du Hezbollah, ayez peur d’une défaite de notre part.

      Il s’adressait à ses adversaires politiques au Liban, le mouvement du 14-Mars, hostiles au régime en Syrie et favorables aux rebelles.

    • En direction du Courant du futur. Le discours offensif de Nasrallah
      http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/12054-en-direction-du-courant-du-futur-le-discours-offensif-de-nasralla

      Mais le plus important dans ce discours du 24 mai 2015 est le fait que le secrétaire général du Hezbollah s’est directement adressé au 14 mars et au Courant du futur en particulier. Il leur a ainsi affirmé qu’en raison de ses relations avec le commandement syrien, le Hezbollah est en mesure de servir de garantie au peuple libanais pour éviter une nouvelle ingérence syrienne dans ses affaires internes et, éventuellement, des vengeances contre ceux qui ont aidé l’opposition syrienne. En revanche, si à Dieu ne plaise, le régime devait tomber et les différentes factions prendre le pouvoir, le 14 mars est-il en mesure de garantir pour le Liban une non-ingérence syrienne dans les affaires libanaises et la non-extension des groupes takfiristes à l’intérieur du pays ? Toujours dans le même contexte, sayyed Nasrallah a rappelé au 14 mars que ses amis syriens, à savoir la Coalition nationale et ses semblables, ne peuvent même pas se rendre en Syrie dans les zones contrôlées par Daech et al-Nosra. Il a déclaré que le Courant du futur et ses alliés seraient forcément les premières victimes de ces deux groupes terroristes si ces derniers devaient remporter la mise en Syrie et parvenir à faire chuter le régime d’Assad. Il a donc invité le 14 mars à revoir ses positions et à cesser d’appuyer indirectement ces groupes takfiristes qui sont une menace pour eux, avant d’être une menace pour les autres composantes de la société libanaise. En même temps, le secrétaire général du Hezbollah a brisé dans l’œuf les tentatives de certains pays régionaux de redorer actuellement le blason du Front al-Nosra en le présentant comme un groupe « modéré » et donc « fréquentable » et comme le futur interlocuteur dans d’éventuelles négociations politiques. Nasrallah a ainsi rappelé que le Front al-Nosra est la branche syrienne d’al-Qaïda, selon les propres termes du cheikh Ayman Zawahiri, qui a pris la tête de la mouvance après la mort d’Oussama Ben Laden.

  • Mobilisations téméraires des employées de maison au Liban - Orient XXI
    http://orientxxi.info/magazine/mobilisations-temeraires-des-employees-de-maison-au-liban,0901

    Elles sont des dizaines, voire des centaines de milliers à travailler au Liban comme domestiques. On peut les voir quelquefois accompagner des enfants à l’école, porter les courses de leurs employeurs. Soumises la plupart du temps à l’exploitation, en butte au mépris, elles ont commencé à s’organiser envers et contre tous, notamment contre le gouvernement qui refuse de reconnaître le syndicat qu’elles ont créé.

    #domestiques #Liban #syndicalisme

  • Le Hezbollah envisage la mobilisation générale - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/926414/le-hezbollah-envisage-la-mobilisation-generale.html

    Le secrétaire général du Hezbollah libanais a envisagé une mobilisation générale des combattants du parti face à la menace des jihadistes sunnites syriens, rapporte le quotidien al-Akhbar (proche du Hezbollah) dans son édition de samedi.

    « Le danger qui nous guette est existentiel et ressemble à celui de 1982 », a affirmé le chef du parti chiite lors d’une rencontre avec des blessés du Hezbollah, en référence à l’invasion israélienne du Liban cette année-là.

    Le Hezbollah affronte depuis 2012 les jihadistes sunnites qui combattent le régime syrien de Bachar el-Assad en Syrie. Depuis le début du mois de mai, il combat ces jihadistes dans la région frontalière du Qalamoun.

    « Il s’agit d’une nouvelle phase, au cours de laquelle nous aurons recours à toutes nos forces afin de faire face aux +takfiristes+(jihadistes sunnites), a ajouté Hassan Nasrallah. Nous allons combattre partout, sans avoir honte de quiconque, et ceux qui s’y opposent n’ont qu’à faire ce qu’ils croient être convenable ».

  • Panorama des médias en ligne | CFI
    http://www.cfi.fr/fr/actualites/panorama-des-medias-en-ligne

    L’analyse des données relatives à chacun des pays étudiés reflète la grande disparité de leurs situations respectives et de l’environnement dans lequel les médias en ligne se développent, notamment concernant le taux de pénétration d’internet (qui varie de 17 à 71% selon les pays étudiés), le dynamisme des médias en ligne, la liberté d’information et l’environnement économique.

    L’observation des taux de pénétration d’internet permet en particulier de remarquer un important écart entre les pays ayant depuis une décennie, ou plus, investi dans le développement des infrastructures internet, comme le Liban ou le Maroc, et les pays qui ont pris du retard, comme l’Algérie et la Syrie.

    Cette disparité régionale s’observe également au niveau du dynamisme du secteur des médias en ligne et de sa popularité auprès des audiences nationales. On constate en effet que le nombre de sites d’information (par opposition à des sites institutionnels ou des sites de e-commerce comme Amazon) parmi les 50 sites les plus visités de chaque pays, selon les statistiques proposées par Alexa, varie fortement d’un pays à l’autre, avec également des variations dans la portion de ces médias qui sont opérés depuis chacun des pays concernés.

    Alors que les pays du Levant ne sont que légèrement en avance sur ceux du Maghreb en matière de taux de pénétration d’internet, on note que le dynamisme et la popularité des médias en ligne, tels que reflétés par les statistiques Alexa, tournent nettement à l’avantage des premiers (notamment le Liban, la Jordanie et la Palestine) au détriment des seconds (notamment l’Algérie et le Maroc).

    Le rapport complet :
    http://www.cfi.fr/sites/default/files/Panorama%20des%20médias%20CFI-web_0.pdf

    Selon les chiffres de l’Union internationale des télécommunications, 71 % des Libanais utilisent internet en 2014, ce qui place le Liban loin devant les autres pays couverts par cet étude - le deuxième étant le Maroc avec un taux de pénétration de 56 %, selon la même source. Même si certains acteurs soulignent que ce chiffre cache un accès peu stable ou parfois lent138, cet environnement est néanmoins très favorable aux médias en ligne, d’autant que, comme le soulignent plusieurs experts interrogés, l’accès mobile, via la 3G et le wi-fi gratuit disponible dans de nombreux lieux, a joué un rôle clé pour démocratiser l’internet qui n’est plus réservé aux élites. Ainsi, 36% des Libanais posséderait un smartphone, et 40% de ces utilisateurs d’internet mobile se tournerait vers des applications proposant fils d’information et actualités – portion qui rejoint les 42 % de l’ensemble des internautes libanais consultant des sites d’informations.

    L’analyse des statistiques d’Alexa reflète la grande vigueur des médias en ligne libanais : parmi les cinquante sites les plus visités au Liban, vingt-neuf sont des médias en ligne (contre sept seulement en Algérie par exemple) ; si l’on se fie à cet indicateur de popularité et richesse des médias en ligne, le Liban est le pays le plus dynamique des huit pays couverts par la présente étude (talonné par la Jordanie et la Palestine, qui ont toutes deux vingt-huit médias en ligne dans le top 50 Alexa). Par ailleurs, les dix médias en ligne les plus visités du pays sont tous des médias locaux, ce qui est unique dans ces huit pays. Plusieurs experts expliquent la richesse de cette scène par la large diffusion d’internet, et plus encore par l’esprit entrepreneurial très caractéristique des Libanais.

    Et pour la fine bouche :

    En plus des publications déjà évoquées ou présentées dans le classement Alexa, le Liban compte de très nombreux sites d’information en ligne :
    > Al-Akhbar, www.al-akhbar.com, (23e au Liban selon Alexa), site du cinquième quotidien du pays du point de vue du tirage, qui représente selon Mapping Digital Media : Lebanon : « une exception notable à la domination des médias partisans, un cas unique d’indépendance et une belle réussite, notamment grâce à sa présence en ligne » ;

  • Tribunal spécial pour le Liban. Joumblatt déstabilisé par la défense (il y a une semaine)
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/11913-tribunal-spécial-pour-le-liban-joumblatt-déstabilisé-par-la-défen

    Reprenant son interrogatoire, Hassan affirme : « Vous avez dit que la décision 1559, introduite par la France et les Etats-Unis, était une condamnation à mort du Hezbollah, de la Syrie et des forces palestiniennes. Quelles sont les intentions de la France et des Etats-Unis pour adopter une telle décision ? ». Joumblatt répond : « Je n’ai pas d’analyse politique concernant leurs intentions », s’attirant un commentaire acerbe de Yasser Hassan : « Mais cela fait trois jours que vous vous livrez à des analyses ! ». Joumblatt a poursuivi, affirmant qu’il s’était dressé avec Hariri, contre la décision 1559, dès le départ, car elle n’était pas dans l’intérêt des Palestiniens, de la Syrie et du Hezbollah. C’est alors que l’avocat de la défense a entraîné Joumblatt à reconnaître que l’assassinat de Hariri avait changé l’équation en faveur de la décision 1559, affirmant que « sans cet assassinat, la résolution n’aurait pas été exécutée et le retrait syrien n’aurait pas eu lieu ». A la question magistralement assénée par Hassan : « Voyez-vous donc que l’assassinat était contre l’intérêt de la Syrie et du Hezbollah ? », Joumblatt a reconnu : « Oui, c’était contre l’intérêt de la Syrie ». Et c’est par un « merci merci » très satisfait que l’avocat de la défense a achevé son interrogatoire.

    Pour les arabisants, la vidéo :
    https://www.facebook.com/bintjbeil.org/videos/862658473801401

  • Israël menace de tuer de « très nombreux Libanais », selon le « New York Times » - L’Orient-Le Jour - 14/05/2015
    http://www.lorientlejour.com/article/924949/israel-menace-de-tuer-de-tres-nombreux-libanais-selon-le-new-york-tim

    Le Hezbollah aurait transféré une grande partie de son infrastructure militaire à l’intérieur des villages chiites du Liban-Sud, a rapporté hier le New York Times, qui s’appuie sur des cartes et des photographies aériennes produites par des officiels militaires israéliens. Cela a pour objectif, selon Israël, d’utiliser les civils comme bouclier humain, poursuit le quotidien.
    « Les Israéliens sont francs concernant les implications : ils n’hésiteront pas à attaquer ces cibles. Le Liban-Sud sera probablement ainsi le théâtre d’une vaste destruction », écrit le New York Times. Il précise qu’en réalité « les Israéliens avertissent qu’en cas d’un nouveau conflit avec le Hezbollah, de nombreux civils libanais seront tués, et cela ne doit pas être considéré comme étant de la faute d’Israël ».

    http://seenthis.net/messages/370594

  • La bataille du Qalamoun et le piège du jurd de Ersal - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/924744/la-bataille-du-qalamoun-et-le-piege-du-jurd-de-ersal.html

    Si, comme l’indique le début de l’offensive, les combattants du Hezbollah parviennent à repousser les combattants jihadistes dans leurs derniers retranchements, ils finiront par se heurter à « la barrière » que constitue le jurd de Ersal pour des raisons de politique confessionnelle interne. Et à partir de Ersal, le Liban continuera à être menacé face à l’impossibilité pour l’armée de mettre fin à ce danger, faute de feu vert politique. Dans ce contexte, les experts militaires rappellent que cette même logique avait été développée lors de la bataille de Qousseir, et on avait alors dit que le Hezbollah ne pourra pas vaincre les combattants dans cette région sunnite, grâce aussi à son prolongement vers des régions sunnites dans le nord du Liban. Mais cela n’avait pas empêché le Hezbollah de mener la bataille jusqu’au bout et de fermer le passage entre Qousseir et le nord du Liban, mettant ainsi en échec le projet de créer un émirat extrémiste entre Denniyé et Tripoli.

  • Pour mémoire, août 2013 c’était le bon temps, on pouvait faire croire qu’Israël et le Hezbollah avaient un « ennemi commun », le « djihad sunnite international » :
    http://seenthis.net/messages/167437

    Encore un tabou qui ne s’est finalement pas brisé : Liban : Attentats anti-sunnites à Tripoli après les attentats anti-chiites à Beyrouth : les tabous tombent...
    http://www.mesp.me/2013/08/23/liban-attentats-anti-sunnites-a-tripoli-apres-les-attentats-anti-chiites-a-beyr

    L’Armée israélienne, qui accuse le djihad international, entendre al-Qaëda et ses filiales régionales et locales, d’être derrière les tirs de roquettes contre Israël, a blanchi le Hezbollah, son ennemi supposé numéro un, et engagé des représailles contre le FPLP… Israël, qui doit gérer une autre problématique terroriste à l’intérieur, certes, mais aussi sur le front égyptien, et le Hezbollah, qui se retrouve, au Liban et en Syrie, devant une problématique similaire, se retrouvent devant un ennemi commun : le djihad sunnite international… Un deuxième tabou est en train de tomber.

    Oui, on a eu une assez belle période durant laquelle les fan-boys des « rebelles » syriens se sont allègrement lâchés sur la supposée « alliance objective » (voire alliance-tout-court chez les plus allumés) entre le Hezbollah et Israël. (Fabriquant au passage du ralliement sectaire particulièrement virulent par ici.)

  • L’un des exercices de style du moment (que je trouve particulièrement grotesque) consiste à t’expliquer longuement les évolutions de la politique régionale saoudienne en faisant comme si cette politique avait le droit d’être totalement déconnectée des impératifs sécuritaires américains, et surtout, comme si cette « évolution » était totalement déconnectée des fondamentaux de la politique régionale israélienne. L’alignement des séoudiens sur les pires lubies sionistes n’est tellement pas évoqué qu’on devrait supposer que cet alignement ne serait que le fruit d’une convergence d’intérêts totalement fortuite.

    Tu lis ces trucs, tu as l’impression que le roi défie carrément le grand protecteur américain (genre : pour de vrai) et, surtout surtout surtout, que l’Arabie séoudite intervient massivement en Égypte, intervient massivement au Liban, intervient massivement en Syrie, et qu’Israël et sa politique sécuritaire n’ont rigoureusement rien à voir là-dedans. C’est pas compliqué : le mot « Israël » n’est pas écrit.

    Dans ce genre, Nabil ne déçoit jamais :
    http://orientxxi.info/magazine/offensive-de-l-arabie-saoudite-dans-le-golfe-et-au-yemen,0900

  • Dans cette réalité alternative que fabrique jour après jour le bureau de presse Hariri, il faut à la fois suggérer que l’armée libanaise est inféodée au Hezbollah, et dans le même temps expliquer exactement l’inverse :
    http://nna-leb.gov.lb/fr/show-news/44016

    Moustakbal : Le public du Hezbollah mène une vaste campagne électronique d’insultes contre l’armée pour ne l’avoir pas soutenu dans la bataille du Qalamoun

    Sur l’armée inféodée au Hezbollah et la prétendue défiance sunnite :
    http://seenthis.net/messages/363685

    Message du Courant du Futur, donc : tu dois te convaincre qu’au Liban les sunnites détestent l’armée, et que les chiites détestent tout autant l’armée. Après, tu seras invité à croire que l’auto-destruction du pays est un mouvement parfaitement spontané, et non le fruit d’une longue campagne politique.