country:pakistan

  • EASO publishes a Country of Origin Information (COI) report on the security situation in Pakistan.

    The main findings of the report include the continuation of airstrikes and ground operations by the Pakistani military forces against militant groups in different provinces in 2016. The military operation in #Khyber-Pakhtunkhwa and #FATA, #Zarb-e-Azb, which started in 2014, ended early 2017. A new operation, called #Radd-Ul-Fasaad, was launched in different regions of the country. At the same time, militant or terrorist attacks continued to occur, as well as targeted killings. The situation at Pakistan’s borders with India and Afghanistan was tense. Overall, sources report a decrease in total numbers of violent incidents and casualties throughout 2016 and 2017.

    https://www.easo.europa.eu/news-events/press-release-pakistan-security-situation

    #Pakistan #COI #sécurité #asile #migrations #réfugiés

  • Le HCR se félicite de l’#enregistrement d’un million d’Afghans sans-papiers au Pakistan

    Dans le cadre de ce projet, des milliers d’Afghans recevront une carte de citoyen afghan, ou AC, leur assurant une protection légale contre l’arrestation, la détention ou l’expulsion arbitraire en vertu du #Foreigner’s_Act du Pakistan. L’initiative apportera un grand soulagement à de nombreuses familles afghanes où certains étaient des réfugiés enregistrés, tandis que d’autres n’avaient aucun statut juridique.

    http://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2017/7/59720dfb133/hcr-felicite-lenregistrement-dun-million-dafghans-sans-papiers-pakistan.html

    #sans-papiers #régularisation #migrations #Pakistan #réfugiés #Afghanistan #réfugiés_afghans #asile

  • Le Qatar n’aime pas que la pierre de taille, aussi le terrorisme Le Grand Soir - Jacques-Marie BOURGET - 18 Juillet 2017

    La stratégie suicidaire de l’Arabie Saoudite qui, croyant réduire le Qatar l’a élevé au statut abusif de victime, a un effet sur ce monstre dont Bourdieu disait qu’il n’existe pas : l’opinion publique. Dans les chaumières certains esprits contrits imaginent le Qatar ravalé en Somalie ou Yémen où, pour survivre, il faut manger de l’herbe. Non, qu’on se rassure, inutile de lancer une quête pour un « SOS Qatar ». Si les choses de l’argent sont un peu plus difficiles, tout va bien. Mieux Erdogan et le Pakistan ont expédié des troupes pour défendre Doha… d’une offensive saoudienne qui restera imaginaire. Ne pleurez plus, le Qatar reste le bastion de l’islam le plus obscurantiste et radical, le wahhabisme, et son apparence de victime va conforter son activité messianique. Le 19 juin dernier, à Paris, le Centre International de Géopolitique et de Prospective Analytique (CIGPA) a tenu une cession consacrée aux différents aspects géopolitiques du Qatar. L’aide de Doha au terrorisme était au programme…


    Le premier indice donné par le Qatar, afin de démontrer sa volonté politique majeure, celle de jouer un rôle décisif au Moyen Orient et même au-delà, dans une vision qui se voulait mondial, a été de donner refuge à tous les mouvements terroristes de la planète. A partir du moment où ils étaient d’essence sunnite et non hostiles aux Frères Musulmans.

    Ainsi Doha est devenu un lieu étrange, un peu comparable -mais à rebours- à ce que fût Alger dans les années 60 qui servait alors de base pour l’organisation et l’expression de tous les mouvements marxistes de libérations de peuples. La comparaison s’arrête ici, mais le Qatar a ouvert à Doha des bureaux, avec le statut virtuel d’ambassade, à tous les prêcheurs de djihad, à ceux qui rêvent d’Etat islamique ou de Califat. Cet outil diplomatique, si atypique, est surveillé à la fois par le bureau de l’émir et par les Frères Musulmans qui, au Qatar, sont un état bis.

    La suite . . . . . . .
    https://www.legrandsoir.info/le-qatar-n-aime-pas-que-la-pierre-de-taille-aussi-le-terrorisme.html

    https://www.youtube.com/watch?v=r0fzgGv_sIc

    #Qatar #Arabie_Saoudite #obscurantisme #djihad

  • How Iran Recruited Afghan Refugees to Fight Assad’s War

    BAMIAN, Afghanistan — War and poverty have scattered Afghans across the globe like pieces of shrapnel. Millions of Afghans came of age in refugee camps in Pakistan and Iran or as workers in the Persian Gulf nations. The migration continues. The past few years have added a new lethal geography to the Afghan diaspora: the battlefields of President Bashar al-Assad’s Syria.

    https://www.nytimes.com/2017/06/30/opinion/sunday/iran-afghanistan-refugees-assad-syria.html?smid=tw-share
    #iran #guerre #syrie #conflit #réfugiés #réfugiés_afghans #Afghanistan

  • Le mystère de l’amulette
    https://lejournal.cnrs.fr/videos/le-mystere-de-lamulette

    Découverte au Pakistan en 1985, l’amulette de Mehrgarh, âgée de 6000 ans, est longtemps restée une énigme. Grâce à de nouvelles techniques d’analyse, une équipe de chercheurs a réussi à percer les secrets de fabrication de cette amulette en cuivre, le premier objet connu façonné à la cire perdue – une technique à l’origine de la fonderie d’art. 

  • Tweeting Hatred: The Hounding of Afghan Refugees in Pakistan

    As hundreds of thousands of Afghans are coerced into returning to Afghanistan from Pakistan, journalist Umer Ali examines the online hatred that has helped poison attitudes to refugees.


    https://www.newsdeeply.com/refugees/articles/2017/07/04/tweeting-hatred-the-hounding-of-afghan-refugees-in-pakistan
    #préjugés #médias #asile #migrations #réfugiés #propagande #Pakistan #réfugiés_afghans #Afghanistan #presse

  • Le coût humain du capitalisme : l’incendie de la Tour Grenfell et l’empoisonnement de Flint
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/jul2017/capi-j01.shtml

    Grenfell Tower et Flint ne sont pas des catastrophes naturelles. Ce sont des crimes causés par l’Homme qui sont le résultat de décennies de déréglementation, d’austérité et d’autres mesures politiques libérales qui ont entraîné un transfert massif de richesses et une concentration oligarchique du pouvoir politique que l’on n’avait pas observée dans ces pays depuis « l’Âge du Toc » (La période de prospérité et de reconstruction qui suivit la fin de la Guerre de sécession. NDT).

    De tels événements deviennent monnaie courante dans le monde entier. Au Pakistan, dimanche dernier, plus de 150 villageois appauvris ont péri après qu’ils se sont précipités pour collecter du carburant qui s’écoulait d’un camion-citerne qui a explosé soudainement. À New York, de nombreux passagers de transports en commun ont échappé de justesse à des blessures mortelles après que leur métro a déraillé. Le système de signalisation obsolète remonte à 1904, dans une ville qui abrite le plus grand nombre de milliardaires au monde, bien qu’elle en ait perdue un l’année dernière lorsqu’il a déménagé à la Maison Blanche.

    Dans son livre de 1845, La situation de la classe ouvrière en Angleterre, Friedrich Engels a condamné la classe dirigeante britannique pour « meurtre social » en raison de l’approvisionnement en eau fétide, des logements étroits et des maladies qui affligeaient les quartiers ouvriers de Manchester et d’autres villes :

    « Mais lorsque la société met des centaines de prolétaires dans une situation telle qu’ils sont nécessairement exposés à une mort prématurée et anormale, à une mort aussi violente que la mort par l’épée ou par balle ; lorsqu’elle ôte à des milliers d’êtres les moyens d’existence indispensables, leur imposant d’autres conditions de vie, telles qu’il leur est impossible de subsister, lorsqu’elle les contraint par le bras puissant de la loi, à de­meu­rer dans cette situation jusqu’à ce que mort s’ensuive, ce qui en est la conséquence inévi­table ; lorsqu’elle sait, lorsqu’elle ne sait que trop, que ces milliers d’êtres seront victimes de ces conditions d’existence, et que cependant elle les laisse subsister, alors c’est bien un meur­tre, tout pareil à celui commis par un individu ».

    Sous le système capitaliste moderne du XXIᵉ siècle, tous les aspects de la vie, y compris l’eau, ont été « monétisés » et ont constitué le véhicule de la spéculation financière. C’est devenu une question de santé et de sécurité publique urgente d’exproprier les gains mal acquis de ces meurtriers sociaux et d’empêcher le gaspillage des ressources de la société dans leurs manoirs, leurs avions et leurs îles tropicales privés.

  • Greece: Strasbourg Court halts return of rejected asylum seeker to Turkey

    Last week the European Court of Human Rights (ECtHR) granted interim measures under Rule 39 of the Rules of the Court to prevent the return of a rejected asylum seeker to Turkey under the EU-Turkey deal.

    The applicant, a national of Pakistan and member of the Ahmadi minority, has had his asylum application rejected as unfounded at both first and second instance and is currently on the island of Lesvos. An application for interim measures has been filed before the Administrative Court of Mytilene against his readmission to Turkey, although such measures have no suspensive effect under national law. The ECtHR requested the Greek authorities to suspend the return of the individual to Turkey until the Administrative Court of Mytilene issues its decision. The Strasbourg Court also ordered the case to be prioritised.

    Since the adoption of the EU-Turkey deal on 18 March 2016, more than 1,200 people have been returned from Greece to Turkey. The majority of those returned are nationals of Pakistan.

    https://www.ecre.org/greece-strasbourg-court-halts-return-of-rejected-asylum-seeker-to-turkey
    #asile #migrations #réfugiés #Turquie #accord_UE-Turquie #Grèce #renvoi #expulsion #CourEDH #Cour_européenne_des_droits_de_l'homme #CEDH #jurisprudence #suspension

  • Designating ‘Vulnerability’: The asylum claims of women and sexual minorities

    The Refugee Convention was not designed with the persecution of women and sexual minorities in mind. But times change and today most would agree that women at risk of Female Genital Mutilation and LGBT people threatened with the death penalty in their countries of origin should be granted asylum. The problem is these individuals do not obviously fit the Convention definition of a refugee based on persecution due to race, religion, nationality or political opinion, leaving identification as members of a ‘particular social group’ the only option available. Advocates then struggle to define the parameters of that group. Is it as broad as women in Pakistan or as narrow as gay men who frequent a certain park in the centre of Tirana?

    https://rli.blogs.sas.ac.uk/2017/06/19/designating-vulnerability-the-asylum-claims-of-women-and-sexual-min
    #vulnérabilité #genre #minorité_sexuelles #LGBT #homosexualité #asile #migrations #réfugiés #mutilations_génitales #femmes

    • Migrating with Special Needs? Projections of Flows of Migrant Women with Female Genital Mutilation/Cutting Toward Europe 2016–2030

      Female genital mutilation/cutting (FGM/C) is a rising issue in western societies as a consequence of international migration. Our paper presents demography-driven projections of female flows with FGM/C from each practicing country to each EU28 member state for the 3 sub-periods 2016–2020, 2021–2025, and 2026–2030, with the aim of supporting resource planning and policy making. According to our projections, the EU28 countries will receive a flow of around 400,000 female migrants between 2016 and 2020, and around 1.3 million female migrants between 2016 and 2030 from FGM/C practicing countries. About one-third of them, corresponding to an estimated 127,000 between 2016 and 2020, and more than 400,000 between 2016 and 2030 will have undergone FGM/C before migration. Among these female flows, slightly more than 20% is expected to be made up of girls aged 0–14. According to the expected age at arrival, 20% of these girls are expected to have already undergone FGM/C, while slightly less than 10% are to be considered potentially at risk of undergoing FGM/C after migration. As the number of women with FGM/C in Europe is expected to rise at quite a fast rate, it is important to act timely by designing targeted interventions and policies at the national and at the European level to assist cut women and protect children. Such measures are particularly compelling in France, Italy, Spain, UK, and Sweden that are expected to be the most affected countries by migration from FGM/C practicing countries.

      https://link.springer.com/article/10.1007/s10680-017-9426-4

  • Report: Western Balkans route not closed, just diverted via Bulgaria

    A report by a German think tank reveals the deficiencies of the deal with Turkey to stem the flow of refugees to Europe. Migration is on the menu of the two-day summit starting today (22 June).

    https://www.euractiv.com/section/justice-home-affairs/news/report-western-balkans-route-not-closed-just-diverted-via-bulgaria
    #route_des_balkans #asile #migrations #réfugiés #routes_migratoires #Bulgarie #rapport #refoulements #push-back #statistiques #chiffres

    Lien vers le rapport:
    The EU-Turkey Refugee Deal and the Not Quite Closed Balkan Route


    http://library.fes.de/pdf-files/bueros/sarajevo/13436.pdf
    #accord_UE-Turquie #Turquie #Grèce #nouvelle_route_des_balkans
    cc @i_s_

    • Bloqués en Serbie : les réfugiés perdus de la « route des Balkans »

      Malgré sa fermeture officielle, il y a bientôt deux ans, la « route des Balkans » est toujours active. Environ 5 000 réfugiés sont bloqués en Serbie qui, de pays de transit, s’est brutalement transformée en cul-de-sac. D’autres exilés continuent d’arriver, via la Turquie, la Grèce, puis la Macédoine ou la Bulgarie.

      Certains ont déjà essayé dix fois, quinze fois, de passer en #Hongrie, la porte d’entrée de l’espace Schengen. « La nuit, nous jetons des tissus sur les barrières de barbelés », poursuit Rauf. Ces tentatives répétées, les migrants ont fini par leur donner un nom : « #le_jeu ». Celui du chat et de la souris avec les forces de police qui patrouillent nuit et jour de l’autre côté de l’immense mur qui ceinture la frontière. La plupart se font vite rattraper. Au programme : prise d’identité et renvoi en Serbie, non sans un tabassage quasi systématique.
      #murs #barrières_frontalières #frontières

      C’est une ferme abandonnée, cachée derrière un bois touffu, au milieu de la plaine de Voïvodine, tout au nord de la Serbie, à quelques centaines de mètres de la frontière hongroise. Une cinquantaine de jeunes hommes vivent ici, s’entassant dans des pièces aux fenêtres depuis longtemps disparues. L’hiver, les températures descendent la nuit sous les – 10 °C.
      Pour se réchauffer, les migrants font brûler du bois et de vieux plastiques et entassent autant de couvertures qu’ils le peuvent. Rauf, originaire du Pendjab, n’a que 15 ans, mais cela fait plus d’un an qu’il est sur la route. « J’ai traversé le Pakistan, l’Iran, la Turquie, la Grèce, la Macédoine, la Serbie », explique-t-il. Son objectif ? Rejoindre Paris, où son père est installé.

      « Depuis plus d’un an, nos médecins et nos infirmières entendent les mêmes histoires décrivant des hommes battus et humiliés », détaille Stéphane Moissaing, le directeur de la mission de Médecins sans frontières (MSF) en Serbie. « La Hongrie, la Croatie, mais aussi la Bulgarie utilisent intentionnellement la #violence pour dissuader les migrants de demander l’asile dans l’Union européenne. Cela ne les décourage pas, mais cela leur cause de sérieux dégâts physiques, les rendant plus vulnérables encore », s’indigne-t-il.
      #vulnérabilité

      Une équipe mobile de MSF passe une fois par semaine dans les bois proches de la frontière. « Nous soignons des grippes, des infections respiratoires et intestinales, des maladies de peau dues aux mauvaises conditions d’hygiène, mais aussi les blessures provoquées par les coups et les morsures des chiens et des policiers », explique Iva, la doctoresse serbe de l’équipe. Autour de #Subotica, entre #Horgoš et #Bački_Vinogradi, ils sont plusieurs centaines à survivre dans les carcasses d’anciennes fermes, se regroupant par nationalités.
      Ce matin ensoleillé de janvier, l’ambiance est pourtant détendue. L’ONG allemande Rigardu a installé un camion-douche et un « salon de beauté », permettant aux migrants de se raser ou de se couper les cheveux. Au sol, des téléphones sont en train de se recharger, branchés sur le groupe électrogène apporté par les volontaires. Pour franchir la frontière, il est essentiel de compter sur les #passeurs : deux sont présents, négociant sans se cacher leurs services avec ceux qui ont un peu d’argent. Ils demandent 300 à 400 euros par personne, largement redistribués en pourboire à des policiers hongrois de connivence. En revanche, la police serbe est invisible et tolère le campement de migrants, à l’écart des villes.
      #violences_policières

      Selon Stéphane Moissaing, 1 000 à 1 500 migrants pénétreraient chaque mois en Serbie, majoritairement depuis la Macédoine et la Bulgarie, et autant en sortiraient. Depuis la fermeture officielle de la « route des Balkans », en mars 2016, les voies de passage demeurent globalement les mêmes, malgré le renforcement des moyens des polices locales et de ceux de #Frontex. En 2015 et 2017, le budget de l’agence européenne a été multiplié par deux, passant de 143 à plus de 280 millions d’euros.
      Pour déjouer ces mesures de sécurité, certains migrants tentent alors d’ouvrir de nouvelles routes. En 2017, 735 personnes en situation irrégulière ont été interpellées en #Bosnie-Herzégovine, huit fois plus que l’année précédente, dont la moitié à proximité de la frontière avec la Serbie. Et la tendance semble s’accélérer : plus du quart de ces arrestations ont eu lieu en décembre. « Ce sont les plus pauvres, ceux qui n’ont plus les moyens de se payer des passeurs, qui essaient de contourner l’obstacle hongrois par le sud, continue Stéphane Moissaing. Le phénomène reste pour l’instant marginal, mais l’on ne sait pas ce qu’il adviendra au printemps, quand les flux repartiront à la hausse. »
      Selon les données du Haut-Commissariat aux réfugiés, 4000 autres personnes sont hébergées dans des camps gérés par le gouvernement serbe, un chiffre stable depuis des mois. Celui d’#Obrenovac, dans la grande banlieue de Belgrade, n’accueille que des hommes seuls, dont 17 mineurs. Au dernier comptage, ils étaient 737, dont 235 Afghans et 395 Pakistanais, suivis par un impressionnant patchwork de nationalités : Algériens, Marocains, Népalais, Indiens, Somaliens, etc.
      À Obrenovac, les responsables du centre font visiter la salle de sport, le foyer, la petite école, qui offre des cours d’anglais, de serbe et de mathématiques aux mineurs. Les résidents peuvent circuler librement, se rendre en ville en déclarant leur sortie. Les conditions sont correctes, mais la promiscuité qui se prolonge finit par exaspérer. En novembre dernier, le camp a été le théâtre d’une bataille rangée impliquant plusieurs centaines de personnes, principalement des Afghans et des Pakistanais. Une autre bagarre a éclaté le 23 janvier. Miloš, un employé du Commissariat serbe aux réfugiés, résume le problème à une histoire « d’excès d’hormones entre jeunes adultes ». La très grande majorité de ces hommes ont entre 20 et 30 ans.
      Certains sont bloqués depuis plus de deux ans.
      #attente

      Beaucoup de migrants refusent de loger dans le centre, par peur d’être identifiés et de devoir donner leurs empreintes digitales. « Ceux-là, s’ils veulent bénéficier des services du centre, il faut qu’ils s’enregistrent », poursuit le jeune homme, qui a déjà travaillé dans d’autres camps, « plus calmes, où il y a des familles ». C’est aux abords du centre que les passeurs concluent leurs affaires, et la police s’accommode des allers-retours fréquents avec les squats permettant le passage clandestin de la frontière.
      Milica, également employée par le Commissariat serbe, s’occupe surtout des mineurs. « Certains restent prostrés. Ils ont tous essayé de franchir la frontière de nombreuses fois, ils ont été battus, refoulés. Beaucoup ont été renvoyés de Hongrie ou de Croatie. Ils ont perdu tout #espoir, et la perspective d’un retour au pays serait la fin de leur rêve, la reconnaissance de leur échec. » Pour les volontaires des ONG, le principal problème reste le désœuvrement. « Ils reçoivent trois repas par jour et prennent des douches chaudes, mais ne font rien de leur journée. Comment vivre comme cela durant des mois ? », s’interroge l’un d’eux.
      Idriss, 23 ans, étudiait le droit à Alger. Il a décidé de prendre la route voilà 18 mois à cause de « problèmes » qu’il ne préfère pas détailler. Il a d’abord gagné la Turquie, où il a brièvement travaillé, avant de s’engager sur la route des Balkans. Le jeune homme passe l’hiver à Obrenovac pour reprendre des forces. La poursuite du voyage dépendra de sa capacité de rassembler assez d’argent pour traiter avec les passeurs.
      À la frontière avec la Croatie, près de #Šid, environ 150 personnes vivent dans les bois qui jouxtent le Centre d’accueil, certaines depuis plus d’un an. Ils sont algériens pour la plupart, mais il y a aussi des Afghans et des Marocains. Ces jeunes hommes préfèrent rester dans la « #jungle », considérant que faute d’être syriens ou irakiens, ils n’ont aucune chance d’obtenir l’asile en Serbie et qu’un séjour dans un camp officiel ne ferait que retarder leur objectif : rejoindre un pays riche de l’Union européenne.
      #campement

      Sava, un autre employé du Commissariat, lui-même réfugié serbe chassé de la Krajina croate en 1995, lance : « Nous, les Serbes, savons ce qu’être réfugié veut dire. Nous considérons les migrants comme des êtres humains, ils sont bien mieux traités chez nous que chez vous, à Calais. » Sa supérieure surenchérit : « Tous les problèmes viennent des camps sauvages que dressent des anarchistes payés par l’Union européenne… Ils manipulent les migrants, alors que leur seul but est de récupérer des subventions ! » Les 25 et 26 décembre dernier, plusieurs dizaines de migrants ont entrepris un sit-in dans les champs qui séparent Serbie et Croatie, aux abords de la localité de #Tovarnik, avant d’être évacués par la police serbe, qui les a conduits vers des camps, comme celui d’Obrenovac.

      En 2018, la Serbie devrait toucher 16 millions d’euros de l’Union européenne pour financer les centres d’accueil. En ajoutant les moyens mis à disposition par les ONG, cela représente un budget annuel de près de 4 000 euros par réfugié, plus élevé que les revenus de nombreux Serbes. « La route des Balkans fonctionne toujours », explique Stéphane Moissaing. « L’UE s’accommode de ces flux, pourvu qu’ils restent discrets. » Les chiffres restent en effet bien éloignés de ceux de 2015. « Pour sa part, ajoute l’humanitaire, Belgrade essaie de concentrer les gens dans les #camps, alors que certaines familles sont bloquées dans le pays depuis deux ans. »

      En ce moment, MSF tente de mettre sur pied un programme de relogement dans des appartements vides, mais les autorités serbes ne cachent pas leurs réticences. L’inscription de quelques enfants de réfugiés dans des écoles de la banlieue de Belgrade à l’automne dernier relevait avant tout d’une bonne opération de communication. Et deux demandes d’asile seulement ont été acceptées par les autorités serbes en 2017. Même les migrants employés par les ONG présentes en Serbie ne parviennent pas à l’obtenir.
      Pour les autorités serbes, le calcul est gagnant de tout point de vue. Belgrade démontre son empressement à jouer le rôle de gardien des frontières européennes. Cela sert de monnaie d’échange au président Aleksandar Vučić, tout en lui assurant un joli pactole. Quant au flux minime de ceux que les passeurs parviennent à faire pénétrer en Hongrie ou en Croatie, il ne sert qu’à faire tenir l’ensemble du système.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/260218/bloques-en-serbie-les-refugies-perdus-de-la-route-des-balkans

      Je copie-colle ici un passage de l’article, qui met en avant le #business de l’#accueil des réfugiés :

      En 2018, la Serbie devrait toucher 16 millions d’euros de l’Union européenne pour financer les centres d’accueil. En ajoutant les moyens mis à disposition par les ONG, cela représente un budget annuel de près de 4 000 euros par réfugié, plus élevé que les revenus de nombreux Serbes.

    • ON THE BALKAN ROUTE : PERNICIOUS EFFECTS OF E.U. ANTI-MIGRATION POLICIES

      The “Balkan route” refers to a migration route that links Turkey to Western Europe. In 2015, Hungary, Macedonia and Croatia unilaterally closed their borders, while in 2016 the EU signed an agreement with Turkey aimed at putting an end to migrant crossings of the Aegean Sea. These uncoordinated migration and containment policies led to an encampment situation in Greece and Serbia.


      http://www.noria-research.com/balkan-route-pernicious-effects-e-u-anti-migration-policies
      #encampement

      Et le reportage photo :


      http://www.noria-research.com/on-the-balkan-route
      #photographie

    • Réfugiés : la Bulgarie veut fermer les frontières des Balkans

      Le projet a été révélé mardi par Reuters. En pleine préparation du sommet européen des 28-29 juin, l’UE envisagerait la création de « hotspots » installés dans les pays à ses frontières. Les Balkans, qui font face à une forte hausse des arrivées, sont en première ligne, et le Premier ministre bulgare, Boïko Borissov, réclame la fermeture des frontières.

      Une semaine après la polémique de l’Aquarius, voilà qui risque de susciter de vifs débats, d’autant que le nombre de passes irréguliers est en forte hausse depuis le printemps. Cette information qui a fuité vient en tout cas confirmer les propos tenus un peu plus tôt par le Premier ministre bulgare, dont le pays tient la présidence tournante de l’UE jusqu’au 30 juin. Boïko Borissov a appelé les États membres à « fermer [leurs] frontières » à tous ceux qui ne passent pas par les postes de contrôle autorisés.

      « La Bulgarie a traversé (la crise des réfugiés, NDLR) ; sans trop parler, sans trop se plaindre. Nous avons sécurisé notre frontière avec la Turquie en posant (dès la fin 2013, NDLR) des grillages (https://www.courrierdesbalkans.fr/bulgarie-des-grillages-et-des-barbeles-pour-arreter-les-migrants), en déployant des forces de police supplémentaires et des gardes-côtes. Je vais donc recommander un compromis au Conseil européen : de la prévention, incluant la fermeture de toutes les frontières de l’UE », a-t-il déclaré. « Pourquoi l’Europe doit-elle être un terrain sans clôture ? », a-t-il ajouté, prenant les États-Unis comme exemple.

      Si Boïko Borissov vante sa politique vis-à-vis des migrants, Amnesty International rappelle dans son dernier rapport de février 2018 qu’elle a été mise en œuvre au prix de « nombreux recours excessifs à la force et de vols par la police aux frontières ».

      La déclaration du Premier ministre bulgare s’inscrit dans la lignée de la position du Chancelier autrichien Sebastian Kurz, dont le pays va reprendre la présidence tournante de l’UE après la Bulgarie le 1er juillet prochain. Il a fait du « combat contre l’immigration illégale » sa priorité.

      Elle s’inscrit également dans le contexte où la route des migrants jusqu’à l’UE passe de plus en plus par les Balkans, via l’Albanie, la Bosnie et le Monténégro, qui s’apprête à demander un « accord de statut » auprès de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) pour bénéficier de son aide dans la gestion de ses frontières.

      Mais c’est en Bosnie-Herzégovine que la situation est particulièrement tendue. Lundi après-midi, plus de 200 migrants qui étaient basés à Velika Kladuša ont tenté collectivement de franchir la frontière croate. Ils ont été bloqués par la police au poste de Maljevac. Cet épisode fait suite à l’agression au couteau qui a provoqué la mort d’un ressortissant marocain vendredi 15 juin à Velika Kladuša. Les migrants s’estiment en danger et demandent à pouvoir passer en Croatie.

      Depuis janvier 2018, plus de 6000 personnes ont traversé la Bosnie-Herzégovine. La semaine dernière, le directeur du Service des étrangers de Bosnie, Slobodan Ujić, a mis en garde que si l’Autriche et la Slovénie fermaient leurs frontières aux migrants, la Bosnie-Herzégovine serait forcée de fermer ses propres frontières avec la Serbie et le Monténégro.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/Migrants-Pourquoi-l-Europe-doit-elle-etre-un-terrain-sans-cloture

  • China Pushes U.S. Aside in Pakistan - WSJ
    https://www.wsj.com/articles/china-pushes-u-s-aside-in-pakistan-1497783600

    China is now staking a claim to supplanting the U.S. with tens of billions of dollars of investment, an embrace that promises Pakistan economic benefits and saddles it with debt—ensuring the relationship will last.

    Chinese President Xi Jinping has made #Pakistan his flagship partner in a program to spread Chinese-built infrastructure—and Beijing’s sway—across Asia and beyond. Pakistan has so far signed on to $55 billion in Chinese projects, many of them guaranteeing China a high return on its investments and granting tax breaks to Chinese companies.

    Former President Barack Obama’s “Asia pivot” is giving way to Mr. Xi’s infrastructure juggernaut, in a model that could be replicated across the region.

    “China came in when no one else was willing to invest,” said Commerce Minister Khurram Dastagir. The U.S. missed its chance, he said.

    #etats-unis #Chine

  • A Rift Opens in the Kashmir Valley

    Insurgent group #Hizbul_Mujahideen, with support from #Pakistan, will seek to subvert former commander #Zakir_Musa’s breakaway faction in Kashmir.
    The factionalization of the Kashmiri insurgency could benefit India’s counterinsurgency operations.
    Musa’s hard-line Islamist vision and disinterest in secession will constrain his appeal in the progressive Kashmir.


    https://worldview.stratfor.com/article/rift-opens-kashmir-valley
    #Cachemire #Kachmir #Inde #conflits #guerre #disputes_territoriales

  • Why #Iran approaches #Qatar crisis with caution | Middle East | DW | 14.06.2017
    http://www.dw.com/en/why-iran-approaches-qatar-crisis-with-caution/a-39255825

    Despite their supposed rapprochement, there is still little trust between Qatar and Iran. The two countries share a 250-kilometer-long sea border, where they share the world’s largest natural gas field, South Pars. This has already led to conflict. When Iran was under wide-reaching sanctions over its controversial nuclear program, making it unable to act as an exporter, Qatar alone profited from the gas field.

    Both states have different ideas about gas transport: Qatar wants a pipeline running through Saudi Arabia, Jordan and Syria into Turkey, where the gas could be delivered to Europe. Iran however, has plans for a pipeline from Iran through Iraq and Syria leading to the Mediterranean Sea. Five years ago, Iran had such an agreement with Syrian leader Assad, but the war in Syria put an end to that billion-dollar project.

    Further involvement by Iran in the current Qatar crisis could prove to be counterproductive - which is why the leadership in Doha would rather go without support from Tehran.

    “Qatar will not turn to Iran in this crisis,” said political scientist Sadegh Zibakalam of the University of Tehran. “They do not want to further provoke Saudi Arabia. Qatar is trying to manage this crisis with the help of Turkey and Pakistan.”

    The Iranian leadership will likely also gladly take a back seat for domestic reasons; otherwise, powerful conservative circles in Iran - such as the Revolutionary Guard - who would like to go head to head with Saudi Arabia could receive fresh support.

  • Officials Investigating ’Potential Threat’ Aboard Maersk Containership in Port of Charleston,Terminal Evacuated – gCaptain
    http://gcaptain.com/potential-threat-aboard-maersk-memphis-port-of-charleston

    Officials are investigating a ‘potential threat’ aboard a U.S.-flagged Maersk Line containership at the Port of Charleston in South Carolina.

    The Coast Guard said at approximately 8 p.m. Wednesday authorities were made aware of a potential threat in a container aboard the vessel Maersk Memphis in the Port of Charleston.

    The Maersk Memphis is moored at Charleston’s Wando terminal, which has been evacuated while law enforcement units from federal, state and local law enforcement agencies investigate the threat.

    A 1 nautical mile safety zone has been established around the vessel while law enforcement authorities investigate the threat.

    Federal, state and local law enforcement agencies are currently investigating the type of the potential threat,” the Coast Guard said on Twitter.

    Coast Guard officials described the threat as a possible “dirty bomb”, according to Reuters and other media outlets. A #dirty_bomb is a combination of radioactive and conventional explosives. 

    An unified command has been established to oversee the coordinated response, which the Coast Guard described as ‘active and ongoing’ as of 2 a.m. ET. 

    According to Maersk Lines website Maersk Memphis last called the port of Newark on June 12 after sailing from Middle East via the Suez Canal and Algeciras.

  • The Death of a Sanitary Worker in Pakistan · Global Voices
    https://globalvoices.org/2017/06/13/the-death-of-a-sanitary-worker-in-pakistan

    Earlier this month Irfan Masih died after doctors refused to treat him at a small rural government hospital in Umerkot, Pakistan.

    Irfan Masih was a sanitary worker who had been brought to the hospital after falling unconscious while cleaning his town’s central sewer. Allegedly, the doctors on duty refused to treat him because he was drenched in sewer sludge and hence “unclean”. Irfan’s mother explained to news outlets in Pakistan that the doctors were fasting for the Islamic holy month of Ramazan and they believed that even touching, let alone treating, the dying man would break their fasts. So they let him die.

    #pakistan #santé #discrimination

  • ’Facebook blasphemer’ given death penalty
    http://www.bbc.com/news/technology-40246754

    A man accused of posting blasphemous content to Facebook has been sentenced to death by a court in Pakistan. Taimoor Raza was convicted after allegedly posting remarks about the Prophet Muhammad, his wives and companions within the site’s comments. The public prosecutor involved said he believed it was the first time the death penalty had been awarded in a case related to social media. Human rights campaigners have expressed concern. Facebook itself has yet to comment on the case. The (...)

    #Facebook #Islam #web #surveillance

  • Pour un commentaire jugé blasphématoire sur Facebook, un Pakistanais est condamné à mort
    http://www.numerama.com/politique/266126-pour-un-commentaire-juge-blasphematoire-sur-facebook-un-pakistanais

    Un jeune pakistanais a été condamné à mort pour un commentaire jugé blasphématoire sur Facebook. Le premier ministre du pays a déclaré qu’il s’agit d’une « insulte impardonnable ». Au Pakistan, l’un des principaux combats du gouvernement sur les réseaux sociaux consiste à chasser activement les blasphèmes. Pour la ligue musulmane du Pakistan, au pouvoir — pour la deuxième fois — depuis 2013, ces blasphémateurs en ligne doivent être lourdement sanctionnés. Défendant cette politique depuis quelques années, le (...)

    #Facebook #Islam #web #surveillance

    • Toutefois, aujourd’hui, Facebook semble pris dans la tourmente à ses dépens. Contactée par Numerama, l’entreprise explique suivre les demandes faites par le gouvernement dans la mesure de leur légalité sur le territoire, sans toutefois livrer de données sur l’identité des blasphémateurs, nous précise une porte-parole française.

      C’est pas devenu obligatoire de donner son identité sur fesse-bouc ? Si c’est le cas pad besoin que fb donne l’identité.

  • Riad se aleja de su aliado ; Paquistán envía 20.000 fuerzas a Catar - HispanTV, Nexo Latino
    http://www.hispantv.com/noticias/paquistan/344069/qatar-tensiones-arabia-saudita-cortar-relaciones

    suites #nuit-torride
    – certaines infos disent que le Pakistan enverrait des troupes pour soutenir le Qatar, très mauvais pour ’Arabie saoudite et sa grande coalition
    – pour Angry Arab et d’autres, l’opinion dans le Golfe ne suit pas le bourrage de crâne saoudien et exprime sa solidarité avec les Qataris (du genre hashtag « la fête de rupture du jeûne à Qatar »)
    – dans le même temps, Doha lâche un peu de lest et demande aux cadres du Hamas de se trouver un autre exil (Téhéran possible direction pour Hanniyé).

  • Quelques #chiffres pour comprendre comment les routes migratoires se déplacent...
    Voici les chiffres 2015-2017 de l’OIM concernant les arrivées via la #mer_Méditerranée :


    –-> une diminution importante en ce début 2017
    http://migration.iom.int/docs/MMP/Mediterranean_Update_170428.pdf

    Or, au même temps, les arrivées en Italie augmentent drastiquement, 36’884 de janvier à avril 2017, ils n’étaient « que » 27’295 pour la même période, mais en 2016. Augmentation de 35% donc :

    Migranti : 36.884 sbarcati nel 2017

    ROMA, 30 APR - Sono 36.884 i migranti sbarcati in Italia dal primo gennaio 2017 ad oggi secondo gli ultimi rilevamenti del ministero dell’Interno. I dati, confrontanti con quelli relativi al 2016, dimostrano un aumento degli arrivi via mare del 35,13%. Lo scorso anno, infatti, nei primi 4 mesi gli sbarchi furono 27.295. Tra i porti maggiormente interessati dagli sbarchi resta al primo posto quello di Augusta con 9.294 arrivi, seguito da Catania 5.518 e Pozzallo 3.512. Tra le nazionalità dichiarate al momento dello sbarco resta al primo posto quella nigeriana. Il numero dei minori non accompagnati giunti in Italia è di 5.551 persone.

    http://www.ansa.it/sito/notizie/topnews/2017/04/30/migranti-36.884-sbarcati-nel-2017_f0b77d7a-e10f-4490-8a08-daadd2f00821.html

    #statistiques #Méditerranée #Italie #asile #migrations #Italie #réfugiés

    J’imagine que ces chiffres montrent :
    1. Beaucoup de migrants quittent la Libye (pour les raisons qu’on sait)
    2. Report des départs de la Grèce sur l’Italie, comme conséquence des accords UE-Turquie ?

    cc @reka

  • La France interdit un pesticide… mais l’exporte vers des pays en développement
    http://www.novethic.fr/empreinte-terre/sante-environnementale/isr-rse/quand-la-france-interdit-un-pesticide-et-l-exporte-dans-des-pays-en-voie-de

    Je ne sais plus si on l’a déjà signalé

    Il s’appelle l’#atrazine. Cet #herbicide est interdit depuis 2001 en France et depuis 2004 en Europe. Il est classé par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) comme « très #toxique pour la vie aquatique avec des effets à long terme. Il peut endommager des organes suite à une exposition prolongée ou répétée ».

    Risque de #cancer

    Et pourtant, selon les données de l’ECHA, relevées par Le Monde, la France a autorisé, depuis le mois de janvier, l’#exportation de sept cargaisons de ce pesticide vers la Chine, la Suisse, le Pakistan, le Soudan, l’Ukraine et l’Azerbaïdjan. « Ce sont des intentions d’exportation », précise l’ECHA à Novethic, « les exportations réelles sont déclarées à l’ECHA à la fin de l’année ». La France n’est pas le seul pays à vouloir exporter ce produit. L’Italie, la Suisse (déjà importatrice), les Pays-Bas, la Belgique et l’Espagne suivent eux aussi le mouvement.

    Pour l’association helvétique Public Eye, pas de doute, l’usage de cet herbicide est la signature du géant bâlois Syngenta. « La firme domine les ventes d’atrazine (50% de parts de marché) », explique l’association. « L’atrazine est un perturbateur endocrinien qui affecte le système reproducteur et augmente les risques de cancer », ajoute Public Eye.

  • La France exporte un pesticide interdit vers les pays en développement

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/05/29/la-france-exporte-un-pesticide-interdit-vers-les-pays-en-developpement_51351

    Cet herbicide puissant fabriqué par Syngenta, l’atrazine, a été banni en Europe en 2004.

    Depuis le mois de janvier, la France a autorisé l’exportation de sept cargaisons d’atrazine vers la Chine, la Suisse, le Pakistan, le Soudan, l’Ukraine et l’Azerbaïdjan, selon les données de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). La quantité de produit exporté n’est pas publique. Mais cet herbicide, fabriqué majoritairement par la firme suisse Syngenta, est interdit en France depuis 2001 et en Europe depuis 2004 car il polluait les nappes phréatiques.

    L’ONG helvétique Public Eye vient de lancer une campagne contre ces exportations, particulièrement celles à destination des Etats signataires de la convention de Bamako, qui applique en Afrique la convention de Bâle sur le transport des déchets dangereux. Ces pays en développement considèrent qu’ils ne devraient pas recevoir un produit si celui-ci est interdit dans son pays d’origine en raison de sa toxicité.
    Depuis 2004, la France a autorisé 142 exportations d’atrazine au total, dont 33 vers des pays africains signataires de cette convention : le Soudan, le Mali, le Burkina Faso, l’Ethiopie, le Bénin et la Côte d’Ivoire. « Ces exportations constituent à nos yeux une violation de la convention de Bâle, estime Laurent Gaberell, spécialiste du dossier au sein de Public Eye. La France aurait dû interdire ces exportations ».

    Un produit « très toxique » pouvant « endommager des organes »

    Sur le site de l’ECHA, c’est le ministère de l’environnement qui est mentionné comme responsable de ces autorisations. Celui-ci n’a pas répondu aux questions du Monde. « Nous pointons du doigt la responsabilité des Etats qui permettent l’exportation de pesticides interdits, estime Laurent Gaberell. Mais les entreprises ont aussi un devoir de diligence ». La convention de Bâle ne prévoit pas de sanctions à l’égard des pays membres qui ne respectent pas leurs engagements, mais les soutient afin qu’ils modifient leurs pratiques.

    La France n’est pas le seul Etat mis en cause par l’ONG helvétique. L’Italie, les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne et la Suisse exportent également ce pesticide controversé, utilisé pour désherber les champs de maïs ou de canne à sucre.

    En 2011, une étude de l’Institut national de la recherche et de la santé médicale (Inserm) publiée dans la revue médicale Environmental Health Perspectives estimait que l’atrazine pouvait avoir des effets néfastes sur le développement des fœtus et sur le système neurologique des enfants.

    L’Agence européenne des produits chimiques estime qu’il s’agit d’un produit « très toxique pour la vie aquatique avec des effets de longue durée, qui peut endommager des organes suite à une exposition prolongée ou répétée et provoquer des réactions allergiques de l’épiderme ».

    Plusieurs usines Syngenta sur le sol français

    Syngenta est le principal producteur d’atrazine au niveau mondial. Le groupe bâlois ne donne pas d’indications sur les quantités exportées ni sur l’emplacement de ses usines, dont plusieurs se trouvent sur le sol français. Mais Xavier Thévenot, porte-parole de Syngenta en France, s’oppose fermement aux accusations de l’ONG Public Eye. « L’atrazine est autorisée dans 60 pays, dont les Etats-Unis, explique-t-il. Nous avons tout à fait le droit de l’exporter. »

    En 2010, plusieurs villes des Etats-Unis avaient porté plainte contre Syngenta en l’accusant de polluer leurs eaux souterraines avec l’atrazine. La procédure s’est soldée à l’automne 2012 par un accord, le groupe suisse acceptant de payer 105 millions de dollars afin que les communes en question se dotent d’un meilleur système d’épuration.
    « L’atrazine joue un rôle important dans l’alimentation mondiale », note Syngenta sur son site, qualifiant ce produit d’« efficace et sûr ». L’entreprise conteste fermement les recherches menées sur des grenouilles par le professeur américain Tyron Hayes, biologiste à l’université de Berkeley, en Californie, qui établissent un lien entre l’atrazine et la formation de cancers de la prostate et du sein.

    Le problème des exportations toxiques a été récemment abordé par les rapporteurs spéciaux des Nations unies sur le droit à l’alimentation et sur les déchets toxiques. Ceux-ci estiment que « le fait d’exposer la population d’autres pays à des toxines dont il est avéré qu’elles provoquent de graves problèmes de santé et peuvent même entraîner la mort, constitue de toute évidence une violation des droits de l’homme ».

  • Archive 2003: Conspiracy of Silence - The New York Times
    http://www.nytimes.com/2003/10/12/books/conspiracy-of-silence.html

    The theory of ’’Why America Slept,’’ saved for the provocative final chapter of this smart and evocatively written book: the Saudis were in on it.

    The basis for this charge, Posner writes, is the C.I.A.’s interrogation of one of America’s biggest catches in the campaign against Al Qaeda — a senior aide to Osama bin Laden named Abu Zubaydah, who was captured in March 2002 in western Pakistan by American and Pakistani forces. Relying on two unnamed government sources to provide new information about the intelligence gleaned from the interrogation, Posner writes that C.I.A. interrogators manipulated the injured Zubaydah’s pain medication to wear down his defenses. They tricked him into believing he was in Saudi custody — and were then shocked to hear what a relieved Zubaydah finally had to tell them. He instructed them to call a senior member of the ruling Saudi family, Posner writes, and gave them a phone number from memory. ’’He will tell you what to do,’’ Zubaydah said. He went on to tell his interrogators that bin Laden had struck a deal in the late 1990’s to gain the blessing and support of top Saudi leaders in exchange for assurances that his holy war would spare the Saudi kingdom. This testimony, an American investigator says, was ’’the Rosetta stone of 9/11.’’ Still more intriguing, three of the Saudi leaders whom the prisoner named as allies (including Prince Ahmed bin Salman, probably best known to Americans as the owner of the Kentucky Derby winner War Emblem) wound up dead within a week of one another in three separate incidents; a Pakistani military official also named by Zubaydah was killed seven months later in a plane crash.

    The allegations will no doubt provide grist for those eager to link the Saudis to the Sept. 11 attacks. But as with all conspiracy theories — as Posner himself has shown in his past work — there is reason for skepticism. Qaeda prisoners like Zubaydah have become notorious for providing misinformation to their captors, American officials have not rushed to broadcast the information prisoners have given them and the Saudis have vigorously denied any links to bin Laden, despite the fact that 15 of the 19 hijackers hailed from the kingdom. (Last month, in fact, Saudi officials asserted that bin Laden intentionally recruited Saudis for the Sept. 11 mission in order to strain relations between the United States and the kingdom.) Still, Posner’s reputation for sober, exhaustive journalism and his access to classified intelligence signal that his theory should not be dismissed out of hand.

  • Déclaration de Ryad : Comment l’Arabie a leurré la délégation libanaise… et les autres ?
    http://french.almanar.com.lb/413686

    Selon le journal libanais al-Akhbar, le ministre libanais des AE, Joubrane Bassil s’était informé bien avant le départ de la délégation libanaise vers la capitale saoudienne s’il y aurait un communiqué final, pour décider d’avancer s’il allait y participer. La réponse des responsables saoudiens qui lui a été donnée est qu’ils s’en tiendraient exclusivement au communiqué publié au terme de la rencontre qui a réuni les pays du Golfe aux Etats-Unis.

    Le Premier ministre Libanais Saad Hariri lui aussi donnait la même réponse à ceux qui le lui demandaient à Beyrouth.

    Toujours est-il, indique al-Akhbar, dès son arrivée à Ryad, M. Bassil a de nouveau interrogé son homologue saoudien Adel al-Jubeir et obtenu la même réponse.

    Ce n’est qu’au terme du sommet et après le départ de la délégation libanaise que des flashs d’information ont commencé à rendre compte d’une Déclaration de Ryad.

    « Il s’avère aussi que les responsables saoudiens ne l’ont publié qu’après le départ de toutes les délégations qui étaient conviées », au sommet, estime un membre de la délégation libanaise. Selon lui certains pays arabes ou islamiques n’auraient pu admettre laisser passer un texte pareil qui s’en prend nommément contre la République islamique d’Iran et en appelle à l’isoler, à l’instar de l’Algérie, du Pakistan, du Sénégal, et de l’Irak lesquels entretiennent de bonnes relations avec l’Iran.

    Si quelqu’un veut trouver la référence exacte du Akhbar…

  • Voluntary and Forced Returns to Afghanistan in 2016/17: Trends, statistics and experiences

    While hundreds of thousands of Afghans sought protection in Europe throughout 2015/16, an increasing number have been returning to Afghanistan, both voluntarily and involuntarily. The number of voluntary returnees from Europe picked up significantly throughout 2016, with additional returns in the first four months of 2017, reaching a total figure of over 8,000. By contrast, the number of deportations has been significantly lower, at only around 350 over the same period. AAN’s Jelena Bjelica and Thomas Ruttig examine the trends, policies and practices relevant to those who have returned. They found that services available to those returning – in both categories – are patchy.

    https://www.afghanistan-analysts.org/voluntary-and-forced-returns-to-afghanistan-in-201617-trends-s
    #renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés #réfugiés_afghans #statistiques #chiffres #2016 #retours_volontaires #renvois_forcés


    –-> avec cette légende: Anti-migration graffiti on the wall of the Ministry of Telecommunication in Kabul, Afghanistan. The caption on the left reads: "There is no rest in flight.” The caption on the right reads: "The real face of a smuggler” – whatever picture had been stencilled on the wall below looks to have been scrubbed out. (Photo: Fazal Muzhary, AAN 2017)