country:tadjikistan

  • #Géographie_féministe

    GeoAgenda 2019/1 est dédié à la géographie
    féministe. Les Guest Editors Sara Landolt
    et Marina Richter proposent en introduction
    un état de l’art de la géographie féministe
    en Suisse.

    Jasmine Truong et Carolin Schurr présentent ensuite le nouveau groupe de recherche « Geographies of the global intimate » de l’institut de géographie de l’Université de Berne. Isabella Stingl offre une contribution sur la production de connaissances scientifiques féministes au sein de la recherche sur les #migrations. Jennifer Steiner, Karin Schwiter et Anahi Villalba introduisent le projet de « Live-in care », liant le travail de #soins à domicile et la #migration_internationale. Susan Thieme et Marina Richter proposent, quant à elles, une analyse intersectionnelle des compétences du #personnel_médical dans les #hôpitaux au prisme du #genre et du #parcours_migratoire. Kathrin Naegeli et Marlene Kronenberger présentent le programme « #Girls_on_Ice ». Enfin, Karine Duplan et Elisabeth Militz font un résumé du workshop « Bodies, space and difference in the global intimate » qui s’est tenu lors du Swissgeosciences Meeting 2018.
    Dans la rubrique « Autres Contributions », Suzy Blondin nous emmène dans la vallée du #Bartang au #Tadjikistan. Juliane Krenz présente un guide pratique de l’étude du sol, en tant qu’expérience d’enseignement de la géographie. La contribution de Itta Bauer propose de penser au-delà des frontières disciplinaires de la géographie et de la didactique. Finalement, Stephanie Summermatter et Peter Stucki discutent des enjeux liés aux inondations en Suisse, à partir d’une perspective historique remontant à 1868.


    https://sciencesnaturelles.ch/uuid/dfabd5da-19c7-5496-b075-6a3cbad19e0c?r=20190205110021_1557134729_

  • Regards sur l’Eurasie - L’année politique 2018
    Les Etudes du CERI | Sciences Po CERI

    https://www.sciencespo.fr/ceri/sites/sciencespo.fr.ceri/files/Etude%20241_242.pdf

    Une livraison très intéressante avec notamment un article de Julien Thorez sur les évolutions politiques récentes en Ouzbékistan après la mort de Karimov.

    Des nouvelles d’Arménie et d’Ukraine aussi.

    http://sciencespo.fr/ceri/fr/papier/etude

    Anne de Tinguy (dir.)

    Regards sur l’Eurasie - L’année politique 2018
    N°241-242b Février 2019

    Arménie, Asie centrale/Caucase, Azerbaïdjan, Conflits/guerres, Démocratisation, Echanges économiques, Energies/ressources naturelles, Etat, Européanisation, Fédération de Russie, Intégration régionale, Kazakhstan, Kirghizistan, Lutte contre la criminalité et la corruption, Mobilisations collectives, Multilatéralisme, Ouzbékistan, Politiques de défense, Politiques sociales, Puissance, Russie, Santé, Science politique, Sécurité internationale, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine, Les études du CERI

    Regards sur l’Eurasie. L’année politique est une publication annuelle du Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI) dirigée par Anne de Tinguy. Elle propose des clefs de compréhension des événements et des phénomènes qui marquent de leur empreinte les évolutions d’une région, l’espace postsoviétique, en profonde mutation depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1991. Forte d’une approche transversale qui ne prétend nullement à l’exhaustivité, elle vise à identifier les grands facteurs explicatifs, les dynamiques régionales et les enjeux sous-jacents.
    Comment citer ce volume :

    Anne de Tinguy (dir.), Regards sur l’Eurasie - L’année politique 2018 / Les Études du CERI, N°241-242, Février 2019, [en ligne, www.sciencespo.fr/ceri/fr/papier/etude].

    AVec une carte d’Ukraine avec une légende marrante :

    Crimée : ... Territoire « temporairement occupé » - on informe Poutine alors.

  • Lausanne : Le Petit Prince sous le coup de sanctions internationales

    https://www.24heures.ch/vaud-regions/lausanne-region/petit-prince-coup-sanctions-internationales/story/14117420

    Pour 76 euros, l’achat d’une édition perse du livre Saint-Exupéry tombe dans les affres des relations entre l’Iran et les USA.

    Pour Jean-Marc Probst, c’est une situation « ridicule ». Son aventure en dit un peu sur l’état des relations internationales et du fonctionnement des banques. Client de Credit Suisse, il attendait un paiement pour la revente d’un livre, mais ce dernier a été bloqué par sa banque. La raison ? Son libellé, mentionnant « 2 LPP (ndlr : « Le Petit Prince ») Persian Farsi Cyrillic scripts ». Même pour un montant de 76 euros, cette référence à l’Iran – sous le coup de sanctions économiques des États-Unis – a déclenché une alarme. « Ce n’est pourtant pas pour ce prix-là qu’on peut acheter une ogive nucléaire », grince le Lausannois, agacé par sa pointilleuse banque.

    Jean-Marc Probst est très éloigné du profil qu’on se fait d’un trafiquant d’armes. À la tête d’une entreprise de machines et d’équipements pour la construction, le patron est également consul honoraire d’Allemagne. Dans cette histoire, il est surtout le fondateur de la plus grande collection mondiale d’éditions du « Petit Prince ».

    Cette passion l’amène à faire du shopping bien loin des rues de Lausanne. C’est au Tadjikistan qu’il a déniché plusieurs exemplaires d’une édition rare de l’ouvrage de Saint-Exupéry : « Le Petit Prince » écrit en langue perse mais avec un alphabet cyrillique. Une spécialité de plus pour ce livre traduit dans plus de 300 langues et dialectes.

    C’est lors de la revente de deux exemplaires à un collectionneur espagnol que la machine s’est grippée. « Les banques suisses sont-elles à ce point à genoux devant les USA pour se méfier d’une transaction de 76 euros provenant d’Espagne ? » questionne Jean-Marc Probst. Pour se faire une idée de la situation, il a tenté un achat en ligne dans une librairie iranienne. La transaction par carte de crédit n’a posé aucun problème.

  • La Russie met en garde les US au sujet de l’Afghanistan – Le Saker Francophone
    Par M.K. Bhadrakumar – Le 22 août 2017 – Source Russia Insider - Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone.
    http://lesakerfrancophone.fr/la-russie-met-en-garde-les-us-au-sujet-de-lafghanistan

    (...) À partir de ce qui précède, il apparaît que des sections des forces armées afghanes et le commandement de l’OTAN – qui contrôle l’espace aérien afghan – agissent main dans la main dans ces opérations secrètes. Sans aucun doute, c’est une allégation très sérieuse. L’attaque contre les chiites Hazara doit être considérée comme un message destiné à Téhéran.

    Historiquement et culturellement, l’Iran a des affinités avec la communauté chiite Hazara en Afghanistan. Peut-être, l’administration Trump, qui a juré de renverser le régime iranien, ouvre-t-elle un « deuxième front » par État islamique contre l’Iran sur sa frontière de l’est.

    Fait intéressant, le ministère russe des Affaires étrangères a également publié vendredi une déclaration sur la situation alarmante en matière de drogue en Afghanistan. Il a souligné que :

    Une forte augmentation de la production de drogues est prévue en Afghanistan cette année et un tiers de la population du pays est actuellement impliqué dans la culture du pavot pour l’opium.
    La géographie du trafic de drogue afghan s’est élargie et atteint maintenant le continent africain.
    Des tonnes de produits chimiques pour le traitement des stupéfiants sont importées illégalement en Afghanistan – avec l’Italie, la France et les Pays-Bas « parmi les principaux fournisseurs ».
    Les États-Unis et l’OTAN ne veulent pas ou sont incapables de freiner l’activité illégale.

    La Russie et l’Iran ne peuvent pas fermer les yeux sur les activités hostiles des États-Unis (et de l’OTAN) dans leur arrière-cour, transformant la guerre anti-Taliban en une guerre par procuration. Ils ne peuvent que voir le conflit afghan à travers le prisme de leurs tensions approfondies avec les États-Unis.

    Quelles sont les options de la Russie ? Le ministre russe de la Défense, Serguei Shoigu, a déclaré lors d’une réunion avec la crème des militaires à Moscou, le 18 août, que le conflit afghan constitue une menace pour la stabilité de l’Asie centrale. Il a déclaré que la Russie envisageait d’organiser des exercices militaires conjoints, en fin d’année, avec le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. La Russie a des bases militaires au Tadjikistan et au Kirghizistan.

    Encore une fois, l’ambassadeur Zamir Kabulov, envoyé présidentiel russe en Afghanistan, a récemment déclaré que si le gouvernement afghan et les États-Unis ne pouvaient pas contrer la menace de État islamique, la Russie recourrait à la force militaire.

    Kabulov a révélé que la Russie a dévoilé au Conseil de sécurité de l’ONU le parachutage de fournitures pour les combattants d’État islamique dans au moins trois provinces du nord de l’Afghanistan par des aéronefs non identifiés.

    Bien sûr, il est inconcevable que la Russie mette des « bottes sur le terrain » en Afghanistan. Mais si État islamique franchit les frontières des États d’Asie centrale, il s’agira d’une « ligne rouge », et la Russie répliquera.(...)

    #Afghanistan

  • Résultat du premier tour de l’élection présidentielle française de 2017 à l’étranger :
    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/services-aux-citoyens/actualites/article/election-presidentielle-retrouvez-les-resultats-du-premier-tour-pour

    Il y a quelques cas spéciaux :

    Au Tadjikistan et au Yémen : aucun suffrage exprimé !
    En Libye : il n’y a eu que 7 voix d’exprimées, 1 pour Mélenchon, 3 pour Hamon, et 3 pour Fillon !
    En Syrie : il n’y a eu que 43 voix d’exprimées, 1 pour Hamon, 2 pour Mélenchon, 2 pour Le Pen, 6 pour Macron, et 32 pour Fillon !
    A part ces pays, le pays où la participation est la plus faible est israel (entre 10 et 20%).

    En israel : 60% pour Fillon ; 31% pour Macron ; 3.7% pour Le Pen ; 1.6% pour Mélenchon
    Au Liban : 61% pour Fillon ; 16% pour Macron ; 12% pour Le Pen ; 7% pour Mélenchon
    Le Maroc se distingue avec de très forts scores (plus de 30%) pour Mélenchon à Fes, Rabat et Tanger, mais de très fort scores (plus de 35%) pour Fillon à Agadir et Marrakech

    Sinon, Le Pen fait 27% en Biélorussie et à Djibouti, et 32% à Assomption, en Argentine
    Mélenchon fait plus de 30% au Laos, en Mongolie, au Mozambique, au Soudan et en Tunisie, mais aussi 32% à Reykjavik en Islande, et frôle les 30% à Ouagadougou, Montréal, Calcutta et Kyoto
    Sans compter israel, le Liban et la Syrie où il explose les scores, Fillon fait plus de 40% en Arménie, en Côte d’Ivoire, aux Émirats Arabes Unis, au Kazakhstan, à Maurice, Monaco, Panama et en Russie
    et Macron est élu des le premier tour en Algérie, Allemagne, Danemark, États-Unis, Pays Bas, Royaume Uni, Suède, Zimbabwe, et il fait même 64% à Djouba en Éthiopie (9 des 14 suffrages exprimés !)

    Déjà discuté là :
    https://seenthis.net/messages/595080

    #France #Elections_présidentielles_2017

    • Résultat du second tour de l’élection présidentielle française de 2017 à l’étranger :
      http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/services-aux-citoyens/actualites/article/election-presidentielle-retrouvez-les-resultats-du-second-tour-pour-

      Au second tour, à l’international, Macron frôle les 90%, donc il n’y a pas grand chose à regarder : dans certaines circonscriptions en Afrique du Sud, en Irak, en Libye, au Pakistan ou au Sénégal, il fait même 100% !

      Marine Le Pen est quand même majoritaire dans quelques circonscriptions, comme Ekaterinbourg en Russie (4 voix pour elle, 3 pour Macron !) et Damas en Syrie (9 pour elle, 5 pour Macron, 1 vote blanc).

      Il faut donc regarder l’abstention, les blancs et nuls. Israel a le record de l’abstention (83%), avec aussi la Libye, Sainte Lucie, le Sénégal et la Syrie (98% d’abstention, 15 votants sur 807 inscrits), mais ce sont à peu près les mêmes pays qui se sont abstenus au premier tour.

      Il n’est pas facile de regarder les blancs et nuls dont les chiffres sont donnés en brut, mais à première vue les taux ne sont pas extraordinaires, sauf pour quelques villes : Genève a le record des blancs et nuls (plus de 3000 au second tour contre 600 au premier tour), suivis par Bruxelles (près de 2000 contre 300 au premier tour), Londres et Montréal (plus de 1000 contre respectivement 400 et 200 au premier tour), Beyrouth (plus de 400 contre 90 au premier tour) et, dans une moindre mesure, Ouagadougou et Calcutta. Dans toutes ces villes, Marine Le Pen fait un score minable, sauf à Beyrouth où elle fait plus de 31% des voix !

      Evolution entre les deux tours :

      Bruxelles : 2000 contre 321 au premier tour
      Beyrouth : 432 contre 87 au premier tour
      Genève : 3229 contre 636 au premier tour
      Montréal : 1084 contre 225 au premier tour
      Londres : 1033 contre 375 au premier tour

      Bruxelles : Participation : -3% ; Blancs et Nuls : +500%
      Beyrouth : Participation : -13% ; Blancs et Nuls : +400%
      Genève : Participation : +0.2% ; Blancs et Nuls : +400%
      Montréal : Participation : +6% ; Blancs et Nuls : +400%
      Londres : Participation : +7% ; Blancs et Nuls : +200%

      Aussi signalé ici :
      https://seenthis.net/messages/597307

  • Au Liban, Fillon a fait 61%, suivi par Macron à 16%. Mélanchon et Hamon, au total, atteignent tout juste 9%.

    Premier tour de la présidentielle française : les résultats au Liban
    https://www.lorientlejour.com/article/1048185/premier-tour-de-la-presidentielle-francaise-les-resultats-au-liban.ht

    Au Liban, où le taux de participation était de 50,62% (soit 9.028 votants, dont 8.941 bulletins valides, sur 17.664 inscrits), c’est François Fillon qui est arrivé premier avec 60,97% des voix, soit 5.451 voix, devant Emmanuel Macron qui a recueilli 16,02% des suffrages, soit 1.432 voix, a annoncé l’ambassade de France à Beyrouth.

    Marine Le Pen a, elle, obtenu 12,29% des suffrages,soit 1.099 voix, Jean-Luc Mélenchon 6,60% des suffrages, soit 590 voix, et Benoît Hamon 2,46% des suffrages, soit 220 voix.

    • Je serais curieux de savoir s’il y a une étude pour tenter de savoir pour qui votent les franco-libanais aux élections françaises selon leur affiliation politique au Liban. (Bon, en même temps, avec 90% de votes à droite, c’est pas super-mystérieux non plus…)

    • Élection présidentielle : le vote en France et dans le monde arabe
      http://www.middleeasteye.net/fr/news/live-blog-l-lection-pr-sidentielle-fran-aise-873875422
      Algérie/Tunisie/Maroc : Macron fait de meilleurs scores qu’en France !
      Middle East Eye s’est procuré les résultats des votes de la communauté française en Algérie, en Tunisie et au Maroc. Dans les trois pays, Emmanuel Macron arrive en tête des sondages avec un score supérieur à celui réalisé en France et c’est en Algérie – où il s’est rendu en février dernier – qu’il réalise son meilleur résultat avec 51,9 % de voix.
      En Algérie toujours et en Tunisie, il est suivi par Jean-Luc Mélenchon alors qu’au Maroc, c’est François Fillon qui se hisse à la deuxième place avec 28,8 % des votes, un bon résultat dû, selon des sources locales, à la forte présence de chefs d’entreprise et de retraités français, qui votent traditionnellement à droite. François Fillon réalise également un bon score en Algérie et en Tunisie où il arrive en troisième position.
      Loin derrière suivent Benoît Hamon – avec moins de 6 % des voix – et surtout Marine Le Pen (moins de 5 %).
      Enfin, c’est au Maroc que la participation a été la plus élevée (53,2 %). (...)

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      RESULTATS OFFICIELS TRANSMIS PAR LE CONSULAT GENERAL DE FRANCE –
      http://jssnews.com/2017/04/24/resultat-des-elections-presidentielles-francaise-les-resultats-en-israel
      RESULTATS DANS TOUT ISRAEL A L’EXCEPTION DE LA CAPITALE JERUSALEM :
      Nombre d’électeurs inscrits à la clôture du scrutin : 57738
      Nombre de votants : 8434
      Nombre de suffrages exprimés : 8370
      NOM ET PRENOMS DES CANDIDATS (dans l’ordre figurant sur la liste arrêtée par le conseil constitutionnel)
      M. Nicolas DUPONT-AIGNAN 1,08 %
      Mme Marine LE PEN 3,72 %
      M. Emmanuel MACRON 30,93 %
      M. Benoît HAMON 0,98 %
      Mme Nathalie ARTHAUD 0,10 %
      M. Philippe POUTOU 0,25 %
      M. Jacques CHEMINADE 0,10 %
      M. Jean LASSALLE 0,51 %
      M. Jean-Luc MÉLENCHON 1,60 %
      M. François ASSELINEAU 0,33 %
      M. François FILLON 60,41 %

      RESULTATS A JERUSALEM (en suffrages)
      Inscrits : 16483
      Votants : 3156
      Suffrages exprimés : 3118
      Nicolas DUPONT-AIGNAN : 30
      Marine LE PEN : 117
      Emmanuel MACRON : 989
      Benoît HAMON : 56
      Nathalie ARTHAUD : 4
      Philippe POUTOU : 17
      Jacques CHEMINADE : 4
      Jean LASALLE : 22
      Jean-Luc MELENCHON : 77
      François ASSELINEAU : 21
      François FILLON : 1781

    • Un rapide examen (le plus long, c’est d’importer proprement le pdf dans mon tableur…)
      (total 148 pays)

      E. Macron en tête dans 110 pays (plus de 50% des suffrages exprimés dans 8 pays, Allemagne 55,92%, puis Zimbabwe, Pays-Bas, Algérie, Suède, États-Unis, Royaume-Uni et Danemark)

      F.Fillon en tête dans 32 pays (max. 74,72% en Syrie, suivi loin derrière par le Liban, 60,97%, Israël, 60,41% et Jérusalem, 57,12% puis moins de 50%)

      les pays où la première place n’est pas occupée par F. Fillon ou E. Macron

      Djibouti : M. Le Pen, 27,21% des 1415 suffrages exprimés

      Laos, Mongolie et Mozambique : J.-L. Mélenchon avec 31,61%, 32,50% et 33,66% des 560, 40 et 202 suffrages exprimés

      Libye : où B. Hamon et F. Fillon sont ex æquo avec 3 votes chacunsur les 7 exprimés

      Tadjikistan et Yemen : pas de suffrages exprimés

    • Berlin avec macron à 40%...
      Je suis parti depuis 4 ans, suis je encore français dans la mesure ou je totalement déconnecté d’un quotidien et d’une réalité de vie.
      Il y a fort longtemps un article sur la communauté turc de Paris, c’était peut dans le Diplo ou le Monde ou il étai dit en substance que la diaspora avait 10 ans de retard sur leur compatriotes restés au pays et la pour eux la Turquie était un pays fantasmé.
      Voire peut être le résultat du référendum ou Erdogan a explosé tous les pronostics.
      L’éloignement est deep conservateur.

    • @loutre « RESULTATS DANS TOUT ISRAEL A L’EXCEPTION DE LA CAPITALE JERUSALEM » : comment ça la capitale ?! OK, c’est jssnews qui parle...

      Je me demande en fait si Jérusalem n’est pas séparée du reste parce que, au contraire, les Palestiniens binationaux peuvent y voter (mais se mobilisent encore moins que les israéliens binationaux)

  • 13 Novembre : l’épopée du commando raté - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/01/18/13-novembre-l-epopee-du-commando-rate_1542484

    L’Algérien Adel Haddadi et le Pakistanais Muhammad Usman devaient vraisemblablement participer aux attentats de Paris. Ils ont été arrêtés en Grèce un mois avant. De leur pays d’origine à Raqqa, en passant par la mer Egée et l’Autriche, récit de leur surprenant parcours.

    L’un vient d’une banlieue pauvre d’Alger, l’autre d’un village pakistanais. L’un parle l’arabe dialectal et le berbère, l’autre ourdou. Les deux vont se rencontrer dans un immeuble de Raqqa, la capitale syrienne de l’Etat islamique (EI), où ils seront missionnés pour participer aux attentats du 13 novembre 2015. Ils feront même un bout de chemin avec les deux kamikazes irakiens du Stade du France, avant qu’une première arrestation en Grèce ne vienne contrecarrer les plans de ce qui ressemblait alors à une seule et même équipe. Libération, qui a pu consulter le dossier d’instruction, retrace la surprenante épopée d’Adel Haddadi et de Muhammad Usman, aujourd’hui en détention provisoire en France.
    Aux origines d’un commando

    Adel Haddadi, sorti sans diplôme de l’école, enchaîne les petits boulots en Algérie. Il a une vie rangée, quelques copines. Il pratique peu, va à la mosquée pendant le ramadan, boit occasionnellement de l’alcool, mais ne trouve pas son compte dans cette vie. C’est du moins comme ça qu’il explique, devant le juge français, sa décision de rejoindre la Syrie : « J’ai quitté l’Algérie pour deux raisons : la première est que je détestais le quartier dans lequel je vivais, la seconde est que je voulais trouver une issue à ma vie. »

    Un avion le dépose le 15 février 2015 à Istanbul. Le jour même, un autre terroriste du 13 Novembre, Bilal Hadfi, arrive lui aussi en Turquie. Les enquêteurs ne croient pas à une coïncidence : « Cela constitue un indice fort quant aux préparations, à leur très bonne coordination et élaboration, réalisées déjà de nombreux mois avant les attentats à Paris et en Belgique par l’EI. »

    D’Istanbul, l’Algérien redécolle quelques jours plus tard pour le sud de la Turquie. Un contact, rencontré via Facebook, l’attend à Urfa et l’aide à passer clandestinement la frontière syrienne. Trois combattants le réceptionnent et l’interrogent. Convaincus, ils l’amènent jusqu’à un camp d’entraînement de l’EI près d’Al-Raï, juste derrière la frontière. Là, ils lui donnent un « uniforme » ainsi qu’une « chemise verte allant jusqu’aux genoux et un pantalon bleu ». Les jihadistes qui l’entourent alors viennent principalement de Russie et du Tadjikistan. Pendant deux mois, Haddadi apprend à manier des armes, suivant un quotidien rythmé par les prières, les cours de religion, les exercices physiques et les tirs à la kalachnikov.

  • NOS SOCIÉTÉS D’EMMURÉS, par François Leclerc Blog de Paul Jorion
    http://www.pauljorion.com/blog/2016/09/03/nos-societes-demmures-par-francois-leclerc/#more-88841

    ❞ Dans la foulée de la mondialisation, où prévaut la libre circulation de la monnaie et des marchandises, un nouvel épisode de la marche triomphale de nos sociétés vers toujours plus de progrès est en cours de concrétisation avec le développement de sociétés d’emmurés. Certaines pour se protéger, d’autres pour être enfermé.

    Pour un Mur historique de tombé, combien ont été construits ? Pour mémoire, revenons sans l’épuiser sur l’inventaire des murs-frontières. Nulle région du monde n’est épargnée. De longue date, une zone démilitarisée sépare la Corée du Nord de celle du Sud, et il y a moins longtemps une ligne de démarcation a partagé Chypre. Gaza n’est pas en reste, ainsi que la Cisjordanie, où Israël a fait dans le gigantisme en construisant un mur de béton atteignant neuf mètres de haut pour contenir dans leurs réduits les Palestiniens. D’autres murs zèbrent la carte de l’Asie, ou s’y préparent. L’Inde s’est séparée du Bangladesh par le plus long mur du monde, ainsi que du Pakistan par une autre barrière de séparation. Ce dernier pays en a édifié une avec l’Afghanistan, afin d’empêcher les islamistes armés d’y entrer. Et la Thaïlande veut par ce moyen rendre infranchissable une partie de sa frontière avec la Malaisie, tandis que l’Ouzbékistan poursuit le même objectif pour prendre ses distances avec le Tadjikistan.

    Ces derniers temps, les pays arabes ont multiplié la mise en service de barrières électroniques. Les Marocains avaient commencé dès 1980, en édifiant avec l’aide d’experts israéliens et américains le « mur des sables ». L’Irak implante une telle clôture pour détecter les infiltrations d’insurgés et d’armes provenant de la Syrie et de l’Iran. L’Arabie Saoudite s’en paye une autre destinée à prévenir les infiltrations provenant d’Irak, première étape d’un projet visant à ceindre les 9.000 Km de frontières du royaume d’un système sophistiqué de radars, caméras infra-rouge et tours de surveillance. Les Émirats mettent en place une barrière avec Oman, afin de dissuader l’immigration clandestine, et le Koweït renforce la sienne avec l’Irak faite d’une clôture électrifiée et d’une tranchée. Disposant de moins de moyens, la Tunisie a engagé la construction d’un simple mur de sable à la frontière avec la Libye. ❞
    . . . . .

  • Les kurdes dans les peuples iraniens/ Perse
    http://vilistia.org/archives/11652

    Liste des peuples iraniens Les locuteurs de langues iraniennes contemporaines incluent : Peuples Régions Population Persans Aimaqs hazarar [réf. souhaitée] Farsiwans Hazaras Tadjiks Tats Ajams Iran, Afghanistan, Tadjikistan, Ouzbékistan, Azerbaïdjan, Russie (Daghestan), Bahreïn, Koweït, Qatar, Émirats arabes unis 50 à 70 M Pashtouns … Lire la suite →

    #KURDISTAN_HISTOIRE

    • https://vimeo.com/151992131

      #Baïkal #Olkhon
      #Nicolas_Pernot
      sortie automne 2017

      LCDR : Qu’est ce qui t’a amené à t’installer au bord du Baïkal, dans le sud sibérien ?
      N.P. : Je voyage depuis onze ans, et toujours d’une seule et même façon : je cherche non à collectionner les destinations mais, au contraire, à m’imprégner de chaque lieu, en m’y installant pour plus ou moins longtemps. Ainsi, j’ai été professeur de français en Lettonie pendant un an, j’ai enseigné l’informatique à des enfants d’expatriés au Tadjikistan pendant un an et demi, puis j’ai fini par arriver sur le Baïkal au terme d’un voyage à bord du Transsibérien, en 2012.

      Depuis, je suis ici, chez un ami, Nikita, qui tient une auberge de jeunesse sur l’île d’Olkhon. Je ne paye pas de loyer mais je rends divers services dans la maison en échange.

      Outre la beauté époustouflante des paysages et le calme qui règne, bien sûr, j’apprécie particulièrement une chose, ici : un certain équilibre que je trouve entre les locaux, avec qui je m’entends à merveille, et tous les gens de passage, tous ces voyageurs venus d’un peu partout dans le monde, que je croise à l’auberge.

      LCDR : Tu vis donc ici depuis deux ans et demi – comment te considèrent les locaux, aujourd’hui ?
      N.P. : Pour eux, je suis et je resterai cet étranger qui a décidé d’échanger le confort de sa vie contre les conditions extrêmes de la Sibérie. Les habitants du Baïkal ne réalisent toujours pas à quel point le lieu où ils vivent est exceptionnel. La France et l’Europe les font rêver, et ils se demandent bien ce qui a pu passer par la tête d’un Français pour qu’il veuille acheter une capricieuse UAZ et se balader en voiture sur le lac !

  • Le #coton, fierté et fléau du #Tadjikistan

    Culture traditionnelle du Tadjikistan, le coton couvre encore aujourd’hui une majorité des terres agricoles du pays. Mais depuis la chute de l’URSS, les paysans n’arrivent plus à subvenir à leurs besoins. Des réformes sont en cours et des ONG suisses y participent.

    http://www.swissinfo.ch/fre/sortir-de-la-monoculture_le-coton--fiert%C3%A9-et-fl%C3%A9au-du-tadjikistan/41673086

    coton = culture traditionnelle du Tadjikistan ?

  • Alors que la presse occidentale persiste à discuter d’un “possible soutien militaire russe” au président Bachar el-Assad, et nous sert des pseudos analyses telles François Heisbourg, éminent géopoliticien – “indépendant” ? on ne sait pas trop : voir l’épisode sur ses affirmations quant à l’existence d’ ADM en Irak où sa responsabilité est sérieusement engagée - hier soir sur France Inter http://www.franceinter.fr/emission-un-jour-dans-le-monde, bien “aiguillé” par le serveur de soupe Nicolas Demorand.

    Bref : Il semble que les Occidentaux n’ont toujours pas compris les conséquences de leur politique, et ne soient prêts à reconnaitre leur responsabilité criminelle.

    Mais voilà tout de même notre MAE qui nous apprend que maintenant, le président syrien ( élu démocratiquement, et soutenu d’après les enquêtes par 70% du peuple) aurait, le droit de vivre encore !!!!!
    On admire la formulation :
    “La question qui se pose est la suivante : quelles sont les perspectives ? Doit-on dire au peuple syrien que M. Bachar al-Assad détiendra le pouvoir exécutif au cours des quinze prochaines années ? Si on dit cela, il n’y a pas de solution possible. Entre dire cela et exiger le départ immédiat de M. Bachar al-Assad, il y a une marge. Cela s’appelle la diplomatie.” - Audition de Laurent Fabius au sénat, 9 septembre 2015.
    La diplomatie ! Comme ça,...tout d’un coup !!!
    Rien à voir avec l’infléchissement de la position des USA et son approbation implicite del’initiative de l’OTSC ‘’(toujours à appelée : “l’initiative russe”)
    ..... Non non...!!!
    L’analyse emberlificotée de Denis Sieffert, dans son édito de jeudi dernier, semble faire écho au propos officiel, et nous montre à quel point – je ne mettrai pas une seconde en doute l’indépendance du journaliste- même les plus éminents peuvent se faire embarquer, proprement dindonner, par cette propagande de guerre, de type néo-coloniale. (Et malheureusement : plus on se laisse bercer par le courant, plus on s’approche des rapides qui nous mènent au pire).
    Les leçons de Lénine et Jaurès sont pourtant restées terriblement actuelles, mais la peur de l’opprobre à vouloir y faire référence, ou s’y replonger même timidement, semble la plus forte.
    Pourtant en relisant : “ L’impérialisme stade suprême du capitalisme” on est saisi par la modernité, et l’actualité, du texte de Lénine, pourtant écrit dans un contexte beaucoup plus difficile qu’aujourd’hui !. (Voir Ici, c’est gratuit : http://marxiste.fr/lenine/imp.pdf)

    Pour aujourd’hui, Le ou les faits essentiels sont que :
    l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) a décidé de lutter contre le terrorisme en Irak et en Syrie

    l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC)

    Regroupe :
    La Biélorussie, la Russie, l’Arménie, le Tadjikistan, le Kazakhstan, le Kirghizistan. À la différence de l’Otan et du Pacte de Varsovie, dans lesquels les États membres perdent leur souveraineté (au profit des États-Unis et du Royaume-Uni dans l’Otan, de l’URSS dans le Pacte de Varsovie —ce qui contrevient à la Charte des Nations unies—), les États membres de l’OTSC conservent leur pleine souveraineté, ne placent pas leurs armées sous le commandement de la principale puissance de leur alliance, et peuvent se désolidariser à tout moment de cette alliance [1]. L’Azerbaïdjan, la Géorgie et l’Ouzbékistan se sont ainsi retirés librement de cette organisation pour se tourner vers le Guam [2] et l’Otan.

    Donc :

    L’OTSC interviendra à partir d’octobre 2015 , à la fois en Irak et en Syrie, contre les individus classés comme « terroristes » par l’Onu, à savoir al-Qaïda, Daesh et tous les groupes qui se sont alliés à eux.

    L’OTSC ne cherche pas à venir en aide à Haïder al-Abadi ou à Bachar el-Assad, mais est directement menacée par les jihadistes.

    Les jihadistes ne sont pas en mesure de résister longuement à une alliance internationale si celle-ci inclut l’Irak et la Syrie.

    Les États-Unis, qui ont déjà mené secrètement une vaste opération conjointe avec l’Armée arabe syrienne à Hassaké, sont prêts à un accord avec l’OTSC.
    Leurs alliés britanniques et français sont prêts à renoncer à renverser la République arabe syrienne.

    • We must compromise with evil in Syria
      Gideon Rachman
      http://www.ft.com/intl/cms/s/0/96bf7e48-6041-11e5-a28b-50226830d644.html

      Establishing such a process is obviously fiendishly difficult. But there are some promising signs. The Americans have stopped insisting on the immediate removal of Mr Assad. And despite their military build-up in Syria, the Russians must surely understand the long-term risks of “boots on the ground” in Syria. They too need a diplomatic option.

      It would clearly be best if Mr Assad stepped aside early on, as part of a Syrian peace process. But diplomacy cannot be held hostage by the question of Mr Assad’s future. Too many people have already died in Syria to make the search for peace dependent on the fate of one man, however evil.

    • L’extrait ci-dessous de la bio de Heibourg sur Wikipedia donne une idée de son « indépendance » ! membre du Centre d’analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères (1978-79), premier secrétaire à la représentation permanente de la France à l’ONU (1979-1981), conseiller pour les affaires internationales au cabinet du ministre de la Défense (1981-1984), directeur-attaché à Thomson-CSF (1984-1987), directeur de l’IISS (1987-1992), directeur désigné de l’Institut universitaire de hautes études internationales de Genève, directeur du développement stratégique de Matra Défense Espace (1992-1997), responsable d’une mission interministérielle sur la recherche et l’enseignement sur les questions internationales et de défense (1998-2000) et directeur de la Fondation pour la recherche stratégique (2001-2005). Il a fait partie du groupe des personnalités chargé par la Commission européenne de créer le programme européen de recherche de sécurité (PERS)

  • Visite de Vladimir Poutine au Tadjikistan sur fond de menace jihadiste - Europe - RFI

    http://www.rfi.fr/europe/20150913-visite-vladimir-poutine-tadjikistan-fond-menace-jihadiste-rakhmon-russie-nazarzoda-k/?ns_mchannel=fidelisation&ns_source=newsletter_rfi_fr_monde&ns_campaign=email&ns

    Vladimir Poutine se rend au Tadjikistan ce lundi 14 septembre pour un sommet du traité de sécurité collective, une structure regroupant plusieurs pays de l’ex-URSS restés alliés de la Russie : la Biélorussie, l’Arménie, le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan. Cette rencontre a lieu alors qu’une opération antiterroriste d’envergure est organisée dans le pays.

    #moscou #Poutine #russie #tadjikistan #djihadisme

  • L’Inde salue la position de l’OCS sur l’Ukraine | International | RIA Novosti
    http://fr.ria.ru/world/20140913/202423381.html
    NEW DELHI, 13 septembre - RIA Novosti

    L’Inde salue la décision des pays membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) de modifier les critères d’adhésion et approuve leur position sur les événements en Ukraine, a déclaré samedi à RIA Novosti l’ancien ministre indien des Affaires étrangères et ancien ambassadeur d’Inde en Russie Kanwal Sibal.

    Lors du sommet de l’OCS qui s’est achevé vendredi à Douchanbé (Tadjikistan), le chef de l’Etat russe Vladimir Poutine a fait savoir que durant sa présidence tournante en 2015, la Russie œuvrerait à l’adoption de nouveaux membres, dont l’Inde et le Pakistan.

    « Ouvrir l’OCS à de nouveaux membres est une décision juste. L’Inde envisage d’adhérer à cette organisation, car New Delhi a des intérêts en Asie centrale. Nous entretenons de bonnes relations avec certains pays de cette région », a souligné le diplomate. Selon lui, l’OCS est une « organisation digne de confiance ».

    La situation en Ukraine et en Afghanistan a également été évoquée au sommet.

    « Comme toutes les personnes sensées, les Indiens soutiennent les efforts visant à rétablir la paix en Ukraine. L’Inde appuie le processus censé mettre un terme aux violences et satisfaire les revendications légitimes des habitants de l’est du pays », a affirmé M. Sibal.

  • Modi conduit l’Inde sur la Route de la Soie
    Par M. K. Bhadrakumar, rediffNEWS, le 08 août 2014 Traduction [JFG-QuestionsCritiques]
    http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/M_K_Bhadrakumar/Inde_Modi_Route_de_la_Soie_Chine_Etats-Unis_Russie_070814.ht

    A première vue, la Chine a été jusqu’à présent réticente à l’admission de l’Inde en tant que membre à part entière de l’Organisation de la Coopération de Shanghai (OCS) [=Chine, Russie, Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizistan et Tadjikistan].

    Selon les dernières informations, Pékin aurait revu sa position de fond en comble.

    Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OCS, jeudi dernier à Douchanbe, au Tadjikistan, il a été décidé que le groupe invitera officiellement l’Inde, le Pakistan, l’Iran et la Mongolie, en tant que membres, lors du prochain sommet de l’OCS en septembre prochain.

    On peut être sûr que la Russie s’en réjouira. Un expert à Moscou a rapidement estimé que l’admission de l’Inde dans l’OCS ouvrira la voie au groupe pour qu’il tienne bon en tant que « centre de pouvoir de la politique mondiale ».

    Ne vous y trompez pas, ces plaques tectoniques de la géopolitique d’un pan immense de la planète, s’étendant de l’Asie-Pacifique à l’Asie occidentale, se déplacent de façon spectaculaire, et ce crissement dans les steppes d’Asie Centrale se fera entendre très fort dans le lointain - jusqu’en Amérique du Nord.

    Une grande question reste en suspens : Qu’est-ce qui a poussé la Chine à revoir sa position ?

    Nous savons que lors de la rencontre d’une heure et demie entre le Premier ministre (indien) Narendra Modi et le Président chinois Xi Jinping, à Fortaleza au Brésil, en marge du récent sommet des BRICS, la question du rôle de l’Inde dans l’OCS a été abordée.

    Plusieurs raisons pourraient être attribuées à la « nouvelle réflexion » de Pékin. Avant tout, la Chine a peut-être le sentiment que sous la direction de Modi, l’Inde est prête à poursuivre une politique étrangère véritablement indépendante.

    L’idée d’une « politique étrangère indépendante » a été un cliché dans le discours indien, que les gouvernements successifs ont fait circuler de façon cavalière.

    Mais la vérité crue est que depuis que l’Inde s’est embarquée dans des réformes économiques, il y a une vingtaine d’années, le monde occidental industrialisé - les Etats-Unis en particulier - s’est arrogé la situation centrale dans le calcul indien.
    (...)

    John Kerry à gauche sur la photo, en compagnie du Premier ministre Modi et de sa ministre des Affaires Sushma Swaraj
    (...)
    L’adhésion de l’Inde à l’OCS avance à grand pas avant la toute première rencontre entre Modi et Obama [en septembre prochain]. Le point important est que l’OCS prend également une décision calculée d’inviter l’Inde à devenir membre à part entière.

    La toile de fond de cette décision de l’OCS est extrêmement pertinente. Les Etats-Unis poursuivent une double politique d’endiguement vis-à-vis de la Russie et de la Chine, les deux principaux acteurs de l’OCS. Les Etats-Unis, d’un autre côté, ont courtisé assidûment l’Inde en tant qu’alliée stratégique.

    Du point de vue des Américains, l’adhésion de l’Inde à l’OCS impactera inévitablement la trajectoire future du partenariat stratégique indo-américain, alors même que l’Inde sera indisponible comme « contrepoids » contre la Chine ou comme complice pour « isoler » la Russie.

    L’inde étant une puissance majeure en Asie, sa politique de « non-alignement » fait grincer la stratégie de rééquilibrage des Etats-Unis.

    Sur un plan plus fondamental, il faut comprendre que si l’OCS a souvent été appelée « l’Otan de l’Est », ce n’est pas sans raison - bien que ce regroupement soit loin d’être une alliance militaire au sens classique du terme.

    L’OCS a refusé le vide de sécurité apparaissant en Asie Centrale, que l’OTAN a peut-être saisi comme alibi pour y mettre les pieds. Formulé différemment, tant que l’OCS est là, l’expansion de l’OTAN vers l’Est au-delà du Caucase reste bloquée.

    En attendant, il faut aussi prendre en compte que l’OCS et l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC) travaillent main dans la main sur la sécurité régionale.

    Ces deux organisations défient la stratégie des Etats-Unis de projeter l’Otan comme une organisation mondiale de sécurité.

    L’admission de l’Inde, du Pakistan, de l’Iran et de la Mongolie constitue un revers majeur pour les stratégies des Etats-Unis dans cette région.

    Pour une bonne raison, une OCS élargie apporte une « profondeur stratégique » à la Russie. Les sanctions des Etats-Unis et de l’Union européenne contre la Russie seront rendues encore plus impuissantes.

    L’OCS affaiblit l’emprise américaine dans les négociations sur l’Iran, alors que le régime de sanctions destiné à isoler l’Iran devient non viable.

    Elle paralyse la stratégie américaine de « pivot » en Asie et réduit la capacité des USA à dicter ses conditions à l’Afghanistan (ou au Pakistan).

    En termes stratégiques, la réalité frappante est que d’ici la fin de l’année, l’OCS comptera parmi ses membres quatre puissances nucléaires plus une « puissance au seuil du nucléaire ».

    En termes géopolitiques, l’OCS sortira d’Asie Centrale et ira tremper ses orteils dans l’Océan Indien et le Golfe Persique.(...)

    #OCS #Narendra_Modi #Inde #non-alignement #multipolarité

  • Un extraordinaire travail de cartographie des concessions minières en norvège (plusieurs milliers) référencées avec des informations confidentielles « leakées »

    par Bente Bjercke

    Fusion table leterettigheter mineraler august 2013 - Google Fusion Tables

    Source et crédit : Google/Kartdata/Dirmin/Bjercke

    https://www.google.com/fusiontables/embedviz?q=select+col10+from+11tfp6PIRBx9euSa9pBwHGxU_7laMDCW2-FachwM+where+

    https://dl.dropbox.com/s/icmkyvg8fs7udxf/mines%20norv%C3%A8ge.png

    #norvège #mines #fennoscandie #finmark

    • Comme j’ai assisté à la conférence de Bente Bjorcke, je vous en fait une synthèse, car j’ai pris des notes...

      C’était lumineux, et enthousiasmant. Un travail de recherche minutieux, sur le temps long. On est transporté par l’histoire qu’elle raconte et impressionné par la force de ses convictions.

      https://dl.dropbox.com/s/lqx88j4rfwcg5yc/bente.jpg
      Bente Bjercke, Tromsø (Norvège) septembre 2013.

      Un peu moins de la moitié des concessions minières norvégiennes sont situées dans le nord, dans le FInmark (1200 sur 2900). Certaines sont déjà exploitées, d’autre toujours en prospection, mais pour l’essentiel la localisation et la distribution de ces concessions se fait avec une belle ignorance de la culture sami, et de la manière dont les samis utilisent ce territoire.

      La mine de fer de Sydvaranger près de Kirkenes appartient à une compagnie connue sous le nom de « Northern Iron Limited » enregistré à la bourse de... Sidney en Australie. La plupart des actionnaires sont australiens ou asiatiques. Le principal actionnaire norvégien, Félix Tschudi, est un ami proche de Jonas Gahr Støre, l’ancien ministre des affaires étrangères norvégien. Il a acheté cette mine pour 102 millions de couronnes norvégienne en 2007, le potentiel ’exploitable’ est estimé à plus de 100 milliards de couronnes norvégiennes.

      La production de déchets miniers est énorme, ils ne savent pas trop quoi en faire. Mais heureusement la Norvège est bourrée de fjords, la plupart sont très profonds...

      Les politiciens norvégiens depuis 2007 ont accepté que les fonds de fjords soient utilisés comme sitew de dépôt pour ces déchets, en violation avec la loi norvégienne sur l’eau et la directive européenne sur l’eau ainsi que l’article 27 de la déclaration des Nations unies pour les droits humains (ça fait beaucoup).

      Les deux fjords victimes sont le Reppafjord et le magnifique Førdefjorden. Ils pourraient bien devenir la poubelle de l’industrie minière norvégienne. Deux autres fjords sont déjà très endommagés car utilisé depuis longtemps par l’industrie minière comme lieu de dépôt pour les déchets miniers : Bøkfjorden et Ranfjorden.

      En juillet 2013, Les deux principales agences environnementales norvégiennes qui étaient relativement indépendantes ont été regroupées en une seule institution placée sous l’autorité du ministère de l’environnement : la direction pour l’aménagement du milieu naturel et l’agence norvégienne pour le climat et la pollution.

      La mine de Sydvaranger a été autorisé par les autorités à utiliser du magnafloc 107 (toxique), et la mine de Rana du Lilaflot (encore plus toxique) pendant plus de 25 ans.

      Malgré la loi sur la transparence et l’accès aux documents administratifs publics, beaucoup de documents officiels concernant l’activité minière sont inaccessibles, en particuliers ceux qui traitent de la questions des produits chimiques utilisés pour le traitement...

      Les autorités restent très silencieuses sur la pollution chimique de certaines rivières. La rivière Folla est totalement morte, plus aucun poisson sur 12 km. Le gouvernement est bien obligé d’admettre qu’il y a un problème mais refuse de faire le lien avec l’activité minière en amont.

      Trond Giske, le ministre du commerce a déclaré en 2011 à la chaine de télévision norvégienne NRK : "les fjords norvégiens sont très profonds, plusieurs centaines de mètres de profondeur, il y a donc beaucoup de place pour y déverser les déchets miniers" . Puis un peu plus tard, il avoue "l’industrie minière norvégienne a très mauvaise réputation, et je pense que c’est amplement mérité !"

      La compagnie minière Nussir a réussi à fédérer les soutiens de beaucoup de politiciens, particulièrement du parti travailliste qui souhaite développer l’industrie pétrolière et minière dans le nord du pays.

      Les mesures prises dans l’eau et les sédiments à Nussir montrent que la mine déverse des substances ultra-toxiques. Nussir prévoit de déverser plus de deux millions de tonnes de déchets provenant de la mine de cuivre dans le Reppafjorden... On reste sans voix parce qu’on est pas en Papouasie Nouvelle-Guinée, mais en Norvège...

      Les résultats des analyses (officielles) pour Nussir sont désastreux :

      https://dl.dropbox.com/s/3ievg2udb6sk1gq/nussir.JPG

      Comparaison des résultats des prélèvements de Nussir avec le tableau des classes de gravité pour la contamination des fonds marins :

      Backgrunn = état naturel
      God = dose acceptable
      Moderat = présence modérée du contaminant
      Dårlig = présence importante du contaminant (mauvais ou toxique)
      Svært dårlig = présence très importante du contaminant (très mauvais ou très toxique)

      Nussir avgang = échantillons pris à Nussir

      La suite bientôt ...

    • Oui, il y a des similitudes aussi avec nos études environnement et sécutrité sur les mines en Asie centrale (Kirghizstan et Tadjikistan) ainsi que celle qui est au centre de notre documentaire (Voyage au centre de l carte) en Géorgie dans le Caucase (Madneouli). C’était il y a presque 10 ans maintenant. Je serai curieux d’y retourner pour voir où cela en st maintenant.

      Mêmes systèmes de traitement, même mensonges, même impunité finalement

  • Gazoduc Turkménistan-Tadjikistan-Chine: un accord signé à Bichkek | Économie | RIA Novosti

    http://fr.rian.ru/business/20130912/199290324.html

    Le Tadjikistan et la Chine ont signé jeudi un accord sur la construction d’un gazoduc qui transportera du gaz turkmène en Chine par le territoire tadjik, à l’issue d’entretiens entre les présidents tadjik et chinois, Emomali Rakhmon et Xi Jinping, à Bichkek, au Kirghizstan.

    « Un accord intergouvernemental sur la pose d’un gazoduc reliant le Turkménistan à la Chine via le territoire tadjik a été signé en présence des présidents tadjik et chinois », a indiqué le service de presse du président tadjik.

    #énergie #asie_centrale #turkménistan #russie #chine #europe #gaz #tadjikistan

  • Ferghana : les étapes d’une matérialisation frontalière entre intention et réalité

    http://espacepolitique.revues.org/2651

    Ferghana : les étapes d’une matérialisation frontalière entre intention et réalité
    Fergana : the border materialisation between intention and reality
    Isabella Damiani

    La vallée du Ferghana partagée entre l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizstan, est l’une des régions les plus peuplées et disputées d’Asie centrale. Dans cette région transfrontalière, les frontières ont fait l’objet d’une lente matérialisation au cours de l’ère post-soviétique. Cet article vise à dresser un bilan actualisé de leur évolution, entre matérialisation effective et simples démonstrations de force de la part d’acteurs nationaux en quête de stabilité et de légitimité, dans un territoire dont l’unité historique a longtemps reposé sur la multi-ethnicité et le multilinguisme.

    #asie_centrale #ferghana #frontières

  • Que font les anciens pays socialistes des statues des Lénines ou des stalines ?

    Certains les gardent et les bichonnent, comme au Tadjikistan
    ou au Kirghizstan

    https://dl.dropbox.com/s/int15q7wh18x0a7/lenine_t2.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/8op92do8uoxhkar/lenine_t1.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/xcv6ce94mm2wq0e/lenine_t4.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/y9hu5clmh9buo6k/lenine_t3.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/l9hxuvmshpzkv7a/lenine_t5.jpg

    D’autres les ont fait disparaître comme en Lettonie (où toutefois certains bustes sont réapparus comme par miracle pour une exposition sur le réalisme socialiste au musée de Riga en 2008. Et certains peuvent toujours frimer, mais il y a trois générations seulement, cet affront aurait aurait valu à son auteur de mourir dans d’atroces souffrances dans un camps en Sibérie)

    https://dl.dropbox.com/s/8zdypo4um12c1lh/staline_l2.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/x69v4fsii2rs3op/staline_l1.jpg

    D’autres encore les rassemblent dans des parcs à thème comme en Lituanie au parc Grutas où on trouve même l’affreux, le terrible Dzerjinski !

    http://www.grutoparkas.lt

    En Albanie, les statues ont été rassemblées à la galerie nationale où l’on s’est essayé à une expérimentation d’art conceptuel assez réussie : Staline et Lénine ont simplement été recouvert d’une bâche blanche en plastique. Mais les statues du dictateur local, Enve Hoxha, ont disparues, elles ont été détruites et refondues...

    Cette dernière image est issue d’un reportage en Albanie de Trude Lorentzen (texte) et de Adrian Øhrn Johansen (photos) pour le compte du quotidien Dagbladet en Norvège (Samedi 1er juin 2013).

    https://dl.dropbox.com/s/647ci461a0v8ouk/albanie.jpg

    #ex-urss #démocraties_populaires #socialisme #communisme #monuments_soviétiques #staline #lénine

    A propos de « démocraties populaires », à l’époque, la blague préférée en Europe de l’Est était de dire que dans le nom de ces pays il y avait deux mensonges : d’une part, ce n’était pas des démocraties, et d’autre part, elles n’étaient pas du tout populaires !

  • L’Asie centrale à l’aune de la mondialisation – Une approche géoéconomique

    http://www.diploweb.com/L-Asie-centrale-a-l-aune-de-la.html

    Les États qui composent l’Asie centrale - le Kazakhstan, le Kirghizstan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan - forment un espace en pleine recomposition, trop souvent abordé dans une perspective strictement géopolitique. Or, la question du développement et de l’exploitation des ressources est rarement corrélée avec la dimension géopolitique, si ce n’est pour l’exportation des hydrocarbures. Pourtant, déplacer le regard vers les réalités économiques premières de l’Asie centrale (prédominance du secteur agricole, surspécialisation en matières premières, difficulté à gérer l’accès à l’énergie, enclavement excessif) permet de mieux appréhender les mécanismes par lesquels ces États se construisent une place dans la mondialisation et tentent de s’imposer comme des acteurs internationaux à part entière.

    #bibliographie #livre #asie-centrale

  • RUSSIE-ASIE CENTRALE • Moscou met la main à la poche pour réarmer la région | Courrier international

    http://www.courrierinternational.com/breve/2012/11/13/moscou-met-la-main-a-la-poche-pour-rearmer-la-region

    13 novembre 2012

    La Russie envisage d’octroyer 1,1 milliards de dollars pour réarmer le Kirghizistan, et 200 millions de dollars pour moderniser les forces armées du Tadjikistan. Selon le quotidien russe Kommersant, “il ne s’agit pas de crédits”, mais bel et bien “d’un soutien militaire”, dans le cadre duquel la Russie fournira à ces deux pays centrasiatiques équipements, véhicules, hélicoptères, hôpitaux mobiles, armes et munitions russes, en particulier pour l’armée kirghize qui manque de tout.

    Moscou “veut ainsi renforcer ses positions en Asie centrale face aux tentatives des Etats-Unis de l’en évincer, et renforcer le potentiel de l’Organisation du Traité de sécurité collective, compte tenu des menaces qui pourraient surgir après le retrait des troupes américaines d’Afghanistan en 2014”, analyse le journal. Par sa générosité, Moscou entend aussi “détourner l’intérêt de Bichkek et Douchanbé pour les armements américains, que Washington envisage de donner aux pays d’Asie centrale après 2014”.

  • Poutine signe au Tadjikistan le maintien d’une base pour 30 ans | Moyen Orient et Monde | L’Orient-Le Jour

    http://www.lorientlejour.com/numero/5044/article/781486/_Poutine_signe_au_Tadjikistan_le_maintien_d%27une_base_pour_30_ans.ht

    06/10/2012

    À l’occasion de la visite du président russe Vladimir Poutine, la Russie et le Tadjikistan ont annoncé hier avoir signé un accord sur le maintien d’une base militaire russe dans cette ex-république soviétique d’Asie centrale, voisine de l’Afghanistan, jusqu’en 2042. « Nous allons ainsi assurer la défense de nos intérêts stratégiques, renforcer la sécurité et la stabilisation dans toute l’Asie centrale », a déclaré M. Poutine lors d’une conférence de presse à Douchanbé.

    #asie-centrale #tadjikistan #russie