country:yémen

  • Derrière le nouvel homme fort du #Soudan, Mohamed Hamdan Daglo, l’#Arabie_Saoudite ?
    https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/yemen/derriere-le-nouvel-homme-fort-du-soudan-mohamed-hamdan-daglo-l-arabie-s

    Le chef des RSF (Forces de soutien rapide), « une unité paramilitaire formée à partir des vestiges des redoutables milices à cheval Janjawid au Darfour » s’est ainsi rendu en Arabie Saoudite. Il a construit une véritable relation avec l’Arabie en s’occupant, sous le règne d’Omar el-Béchir, le président déchu, du déploiement des forces soudanaises au Yémen dans la coalition dirigée par Riyad. "En retour, le général Hamdan a gagné d’importants nouveaux amis, dont le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, en plus d’une rémunération généreuse pour ses troupes. Les salaires saoudiens ont contribué à redorer le blason du général Hamdan dans son Darfour natal, où certains habitants des communautés qu’il avait terrorisées ont constaté des avantages lors de son accession au pouvoir", écrit le Financial Times.

    Le général au passé sulfureux (il est accusé de massacres au Darfour) a réussi son ascension. Selon le New York Times, "la guerre a enrichi le général Hamdan, qui possède des intérêts dans les mines d’or, la construction et même une société de location de limousines. Parmi ses clients, Mohammed ben Salmane, prince héritier de l’Arabie Saoudite."

    C’est ce même homme qui a mené la sanglante repression le 3 juin contre les manifestants à Khartoum. Le responsable des RSF "conserve un soutien régional, voire international. [...]

    Dans ce conflit yéménite qui concrétise toutes les divisions du Proche-Orient, le Soudan, frontalier de l’Egypte, est devenu un élément important que l’Arabie n’entend pas perdre. Tout comme le président Sissi au Caire, allié de l’Arabie. Dans un article du 15 juin, Le Monde prête à Mohamed Hamdan Daglo « Hemetti » l’intention d’envoyer certains de ses ex-miliciens en Libye… aux côtés des forces du maréchal Haftar, grand allié du maréchal Sissi… et donc de l’Arabie Saoudite.

    • Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent. L’ex-inspecteur des Finances de Bercy, Emmanuel Macron est arrivé au château en mai 2017, précédé de « la promesse de l’aube » avec des idées à contre-temps, pour ne pas dire de fausses idées sur la diplomatie. Ses prétendus conseillers diplomatiques, une sorte de « dream team » (Philippe Etienne, Aurélien Lechevallier, Clément Beaune, Etienne de Gonneville, Alice Rufo, Franck Paris, Jean-Marc Berthon, Alexandre Adam, Marie Audouard, Pascal Confavreux, Marie Philippe, Nicolas Jegou, Jennifer Moreau1) n’entendent rien à la diplomatie tant ils chevauchent en permanence des chimères. En fait de conseillers, il s’agirait plutôt de vulgaires courtisans2.

      Deux ans après la prise de fonctions d’Emmanuel Macron à la tête d’un État en faillite, le moins que l’on soit autorisé à dire est que la diplomatie d’Austerlitz ressemble comme deux gouttes d’eau à la diplomatie de Waterloo. Le navire France prend l’eau de toutes parts. Une sorte de Titanic diplomatique… Une diplomatie qui conjugue harmonieusement vrais échecs et fausses valeurs pour celui qui prend le temps d’analyser la pratique jupitéro-pinocchienne extérieure au-delà de l’écume médiatico-bling-bling.
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      DIPLOMATIE DES VRAIS ÉCHECS

      Libye ou la déflagration qui n’en finit toujours pas
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      Syrie ou l’étrange défaite des crânes d’œuf
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      Mali ou les prémisses d’un Afghanistan de proximité
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      Brexit ou le bal des somnambules invétérés

      Nous n’en finissons pas de payer, intérêt et principal, l’addition de l’opération « crétin des Alpes ». Ce dernier qui a pour nom, Michel Barnier a amplement démontré les limites de ses compétences diplomatiques, pour ne pas dire l’étendue de son incompétence (notoire pour tous ceux qui ont eu l’immense privilège d’approcher de près ce grand benêt). Aujourd’hui, les Britanniques nous mènent en bateau21. Alors que Theresa May demande un nouveau report jusqu’à la fin juin – enjambant au passage l’obstacle des élections européennes -, Donald Tusk propose un an de plus et Emmanuel Macron s’impatiente (les 27 transigent sur six mois après un psychodrame franco-allemand22). Drôle de diplomatie qui ignore la vertu cardinale de la patience dans la négociation internationale. La négociation sur le nucléaire iranien, autrement plus facile, aura duré plus d’une décennie.

      C’est à n’y rien comprendre alors que l’on nous claironnait, il y a quelques semaines encore que la Perfide Albion passerait immanquablement sous les fourches caudines du plus grand négociateur de tous les temps, émissaire de la Commission européenne (celle qui n’avait rien anticipé), le farceur, Michel Barnier23. C’est la fable de l’arroseur arrosé. Comme dirait l’autre, les Anglais nous ont fait « chier » pour entrer dans l’Europe et nous font « chier » pour en sortir. « Le pourrissement du Brexit contamine désormais l’Union européenne »24. Telle est la triste réalité pour l’homme qui n’a toujours pas compris que gouverner, c’est prévoir, y compris et surtout, le pire, l’impensable, en particulier le « no deal » (l’absence d’accord). Et ceci intervient dans un contexte de grande défiance des citoyens français à l’égard de la construction européenne (Cf. les élections au Parlement européen du 26 mai 2019)25.

      Grâce au ciel, le Quai d’Orsay hérite d’une femme parfaite pour prendre en charge les affaires européennes, Amélie de Montchalin, la « Sœur Sourire de la start-up nation » qui parle « cash » et ne « lâche rien »26. Cela va décoiffer dans les chaumières. La France est de retour après le tsunami de Nathalie Loiseau de mauvais augure.

      Aussi vrais que sont les multiples échecs que nous subissons – la liste n’est malheureusement pas exhaustive -, les valeurs que nous défendons sont aussi fausses que la monnaie de singe. Et cela commence sérieusement à se voir comme le nez au milieu de la figure en France, mais surtout à l’étranger où notre crédit diplomatique est au plus bas.

      DIPLOMATIE DES FAUSSES VALEURS
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      Arabie saoudite ou le triomphe des droits-de-l’hommiste aveugles
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      Yémen ou la complicité de multiples crimes horribles
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      Japon ou le triomphe de la présomption de culpabilité
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      Afghanistan ou une véritable honte pour la France des Lumières

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  • Exclusive: Overruling his experts, Pompeo keeps Saudis off U.S. child soldiers list - Reuters
    https://uk.reuters.com/article/uk-usa-saudi-childsoldiers-exclusive-idUKKCN1TJ25Y

    Secretary of State Mike Pompeo has blocked the inclusion of Saudi Arabia on a U.S. list of countries that recruit child soldiers, dismissing his experts’ findings that a Saudi-led coalition has been using under-age fighters in Yemen’s civil war, according to four people familiar with the matter.

    #Arabie_saoudite #enfants_soldats #états-unis

  • L’entreprise française Egis accusée de corruption au Yémen
    https://www.mediapart.fr/journal/international/180619/l-entreprise-francaise-egis-accusee-de-corruption-au-yemen

    La corruption généralisée au Yémen est un des facteurs d’explication du déclenchement de la guerre qui ravage le pays. L’entreprise française est accusée du versement de commissions à des intermédiaires, selon des témoignages et des documents recueillis par Mediapart. Egis dément. La plainte déposée en France a été classée sans suite.

    #MOYEN-ORIENT #Egis,_Corruption,_Yémen,_guerre,_A_la_Une

  • Oman attack: Iran is the immediate, but unlikely, suspect - Iran - Haaretz.com

    Oman attack: Iran is the immediate, but unlikely, suspect
    U.S. officials rushed to point to Tehran, but somehow the world’s leading intelligence services failed to discover who is actually behind the strike. And even if they knew, what could be done without risking all-out war?
    Zvi Bar’el | Jun. 14, 2019 | 8:36 AM | 3
    https://www.haaretz.com/middle-east-news/iran/.premium-oman-attack-iran-is-the-immediate-but-unlikely-suspect-1.7368134


    A unnamed senior U.S. Defense Department official was quick to tell CBS that Iran was “apparently” behind the Thursday attack on two oil tankers in the Gulf of Oman, followed by State Secretary Mike Pompeo who later told reported that it was his government’s assessment. There’s nothing new about that, but neither is it a decisive proof.

    Who, then, struck the tankers? Whom does this strike serve and what can be done against such attacks?

    In all previous attacks in the Gulf in recent weeks Iran was naturally taken to be the immediate suspect. After all, Iran had threatened that if it could now sell its oil in the Gulf, other countries would not be able to ship oil through it; Tehran threatened to block the Strait of Hormuz, and in any case it’s in the sights of the United States, Saudi Arabia and Israel. But this explanation is too easy.

    The Iranian regime is in the thrones of a major diplomatic struggle to persuade Europe and its allies, Russia and China, not to take the path of pulling out of the 2015 nuclear agreement. At the same time, Iran is sure that the United States is only looking for an excuse to attack it. Any violent initiative on Tehran’s part could only make things worse and bring it close to a military conflict, which it must avoid.

    Iran has announced it would scale back its commitments under the nuclear deal by expanding its low-level uranium enrichment and not transferring the remainder of its enriched uranium and heavy water to another country, as the agreement requires. The International Atomic Energy Agency’s reports reveal that it has indeed stepped up enrichment, but not in a way that could support a military nuclear program.

    It seems that alongside its diplomatic efforts, Iran prefers to threaten to harm the nuclear deal itself, responding to Washington with the same token, rather than escalate the situation to a military clash.

    Other possible suspects are the Iran-backed Houthi rebels in Yemen, who continue to pound Saudi targets with medium-range missiles, as was the case last week with strikes on the Abha and Jizan airports, near the Yemeni border, which wounded 26 people. The Houthis have also fired missiles at Riyadh and hit targets in the Gulf. In response, Saudi Arabia launched a massive missile strike on Houthi-controlled areas in northern Yemen.

    The strike on the oil tankers may have been a response to the response, but if this is the case, it goes against Iran’s policy, which seeks to neutralize any pretexts for a military clash in the Gulf. The question, therefore, is whether Iran has full control over all the actions the Houthis take, and whether the aid it gives them commits them fully to its policies, or whether they see assaults on Saudi targets as a separate, local battle, cut off from Iran’s considerations.

    The Houthis have claimed responsibility for some of their actions in Saudi territory in the past, and at times even took the trouble of explaining the reasons behind this assault or the other. But not this time.

    Yemen also hosts large Al-Qaida cells and Islamic State outposts, with both groups having a running account with Saudi Arabia and apparently the capabilities to carry out strikes on vessels moving through the Gulf.

    In the absence of confirmed and reliable information on the source of the fire, we may meanwhile discount the possibility of a Saudi or American provocation at which Iran has hinted, but such things have happened before. However, we may also wonder why some of the most sophisticated intelligence services in the world are having so much trouble discovering who actually carried out these attacks.

    Thwarting such attacks with no precise intelligence is an almost impossible task, but even if the identity of those responsible for it is known, the question of how to respond to the threat would still arise.

    If it turns out that Iran initiated or even carried out these attacks, American and Saudi military forces could attack its Revolutionary Guards’ marine bases along the Gulf coast, block Iranian shipping in the Gulf and persuade European countries to withdraw from the nuclear deal, claiming that continuing relations with Iran would mean supporting terrorism in general, and maritime terrorism in particular.

    The concern is that such a military response would lead Iran to escalate its own and openly strike American and Saudi targets in the name of self-defense and protecting its sovereignty. In that case, a large-scale war would be inevitable. But there’s no certainty that U.S. President Donald Trump, who wants to extricate his forces from military involvement in the Middle East, truly seeks such a conflict, which could suck more and more American forces into this sensitive arena.

    An escape route from this scenario would require intensive mediation efforts between Iran and the United States, but therein lies one major difficulty – finding an authoritative mediator that could pressure both parties. Russia or China are not suitable candidates, and ties between Washington and the European Union are acrimonious.

    It seems that all sides would be satisfied if they could place responsibility for the attacks on the Houthis or other terror groups. That is not to say that the United States or Saudi Arabia have any magic solutions when it comes to the Houthis; far from it. The war in Yemen has been going on for five years now with no military resolution, and increased bombardment of concentrations of Houthi forces could only expand their efforts to show their strength. But the United States would pay none of the diplomatic or military price for assaults on the Houthis it would for a forceful violent response against Iran itself.

    If sporadic, small-scale attacks raise such complex dilemmas, one can perhaps dream of an all-out war with Iran, but it is enough to look at the chaos in Iraq and Afghanistan to grow extremely cautious of the trajectory in which such dreams become a nightmare that lasts for decades.❞
    #Oman #Iran
    https://seenthis.net/messages/786937

    • UPDATE 1-"Flying objects" damaged Japanese tanker during attack in Gulf of Oman
      Junko Fujita – June 14, 2019
      (Adds comments from company president)
      By Junko Fujita
      https://www.reuters.com/article/mideast-tanker-japan-damage/update-1-flying-objects-damaged-japanese-tanker-during-attack-in-gulf-of-om

      TOKYO, June 14 (Reuters) - Two “flying objects” damaged a Japanese tanker owned by Kokuka Sangyo Co in an attack on Thursday in the Gulf of Oman, but there was no damage to the cargo of methanol, the company president said on Friday.

      The Kokuka Courageous is now sailing toward the port of Khor Fakkan in the United Arab Emirates, with the crew having returned to the ship after evacuating because of the incident, Kokuka President Yutaka Katada told a press conference. It was being escorted by the U.S. Navy, he said.

      “The crew told us something came flying at the ship, and they found a hole,” Katada said. “Then some crew witnessed the second shot.”

      Katada said there was no possibility that the ship, carrying 25,000 tons of methanol, was hit by a torpedo.

      The United States has blamed Iran for attacking the Kokuka Courageous and another tanker, the Norwegian-owned Front Altair, on Thursday, but Tehran has denied the allegations.

      The ship’s crew saw an Iranian military ship in the vicinity on Thursday night Japan time, Katada said.

      Katada said he did not believe Kokuka Courageous was targetted because it was owned by a Japanese firm. The tanker is registered in Panama and was flying a Panamanian flag, he said.

      “Unless very carefully examined, it would be hard to tell the tanker was operated or owned by Japanese,” he said. (...)

  • ’Bigger box ships mean bigger risks for everyone’ - The Loadstar
    https://theloadstar.com/bigger-box-ships-mean-bigger-risks-for-everyone
    https://theloadstar.com/wp-content/uploads/ulcv--eyewave--680x0-c-default.jpg_
    ©Eyewave_

    It seems the ultra-large container vessels (ULCVs) that have become the ‘new normal’ on the Asia-Europe tradelane have not proved as popular as the lines that operate them hoped.

    Several shippers The Loadstar spoke to at Transport Logistic in Munich last week could not hide their aversion to the ocean behemoths – and it appears the insurance industry also has concerns. 

    In its 2019 Safety and Shipping review, Allianz says ULCVs “are of particular concern” for the insurance industry, given that bigger vessels mean bigger risks, with a potential for a loss as big as $4bn. 

    Insurers have been warning for years that the increasing size of vessels is leading to a higher accumulation of risk,” it said. “These fears are now being realised, potentially offsetting improvements in safety and risk management.

    Larger vessels mean far greater accumulations of risks, and therefore larger values and exposures, both on board vessels and in ports,” said the insurer.

    Noting that containerships have almost doubled in capacity in the past decade, “which brings issues as well as benefits”, the review says fires and explosions on board continue to generate large losses, with 174 reported incidents last year – and a new incident occurring every 60 days, on average.

    Such incidents can easily result in large claims in the hundreds of millions of dollars, if not more,” says the review. “A worse-case loss scenario involving the collision and grounding of two large container vessels could result in a $4bn loss, when the costs of salvage, wreck removal and environmental claims are included.

    It adds that misdeclared cargo, including incorrect labelling and packaging of goods, “is believed to be the root cause of a number of fires and is a problem exacerbated by larger vessels, which can make issues more difficult to detect, locate and combat”.

    And it notes that onboard firefighting capability “continues to challenge larger vessels”, with the need for “considerable outside assistance to control a blaze” and that “significant damage to the vessel is likely to occur” due to the time required to get fire-fighting vessels to the scene.

    But it is not only losses resulting from damage to the vessels that insurers are concerned about: the loss of some 300 containers in the North Sea in heavy weather from the 19,224 teu MSC Zoe in January resulted in substantial claims, and the report reminds readers that “inadequate stowing and lashing” of containers “poses a serious risk in bad weather”.

    The biggest container vessel casualty to date was the 15,262 teu Maersk Honam, which caught fire on 6 March last year in the Arabian Sea, claiming the lives of five crew members.

    Indeed, even for the small-by-comparison, 8,110 teu MOL Comfort, which broke its back and sank off the coast of Yemen in 2008, resulting in a total loss of the ship and its 4,380 Europe-bound containers, the insured cargo loss alone was reported at some $300m.

    Marine insurers typically calculate their average exposure at $50,000-$100,000 per box, but due to the higher value of the MOL Comfort’s electronics and consumer goods cargo, the loss was considerably higher.

    Moreover, there have been instances recorded by marine insurers where the value of a single packed container has exceeded $1m.

    It is very clear that in some shipping segments, loss prevention measures have not kept pace with the upscaling of vessels,” said Chris Turberville, head of marine hull & liabilities in the UK for Allianz.

    This is something that needs to be addressed from the design stage onwards.

  • Emirats Arabes Unis : et un nouveau contrat important à l’export pour Naval Group
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/emirats-arabes-unis-et-un-nouveau-contrat-important-a-l-export-pour-naval-

    Selon des sources concordantes, qui confirment les informations publiées dans la lettre « Intelligence Online », les Emirats arabes unis (EAU) ont finalisé l’acquisition de deux corvettes Gowind de 2.700 tonnes, construites à Lorient par Naval Group. Estimé autour de 750 millions d’euros, le contrat avait été signé très discrètement le 25 mars par Abu Dhabi, selon ces mêmes sources. Dotées du système de gestion de combat (CMS) de Naval Group le SETIS, ces corvettes seront en outre armées par le missile américain anti-aérien à guidage radar (ESSM) de Raytheon et par le missile mer-mer Exocet de MBDA. Ce contrat est susceptible d’être bloqué par l’Allemagne, qui a prolongé fin mars son embargo sur les ventes d’armes vers l’Arabie Saoudite mais aussi les EAU, les corvettes Gowind étant propulsées par des moteurs MTU. Interrogé par La Tribune, Naval Group n’a souhaité faire aucun commentaire.

    Pour rappel, les Emirats participent au blocus maritime du #Yémen...

  • Le Fonds européen de la défense, qui a été voté le 18 avril, aggravera les conflits
    http://obsarm.org/spip.php?article323

    Voté par le précédent Parlement européen, ce fonds de 13 milliards d’euros laisse les exportations d’armes « sans aucun contrôle commun sur leur future exportation », déplorent, dans une tribune au « Monde », Laetitia Sedou (Réseau européen contre le commerce des armes - ENAAT) et Tony Fortin (Observatoire des armements). Les ventes d’armes françaises et européennes à l’Arabie saoudite font controverse dans le contexte du conflit au Yémen. Les élections européennes ont eu lieu. Aucun lien entre ces deux (...)

    #Transferts_d'armes

    / Recherche & développement, PESD (Politique européenne de sécurité et de défense)

    #Recherche_&_développement #PESD_Politique_européenne_de_sécurité_et_de_défense_

  • Monde arabe : des révolutions qui se suivent et ne se ressemblent pas
    https://www.mediapart.fr/journal/international/310519/monde-arabe-des-revolutions-qui-se-suivent-et-ne-se-ressemblent-pas

    Les actuels soulèvements populaires en Algérie et au Soudan sont l’occasion de revisiter les six révolutions, en Tunisie, en Égypte, en Libye, au Yémen, à Bahreïn et en Syrie, qui ont bouleversé le monde arabe à partir de 2011. Et de comprendre ce qui les rapproche et les distingue.

    #Analyse #Egypte,_Bahreïn,_Tunisie,_libye,_Syrie,_Yémen,_Algérie,_Soudan

  • The #Houthis March South - Carnegie Endowment for International Peace
    https://carnegieendowment.org/sada/79228

    However, the Houthi advance in the cities of central and southern Yemen is not only a result of own capability. Their advance has been aided by Riyadh and Abu Dhabi’s conflicting objectives and agendas, and their relationships with some of the groups backing the internationally recognized government. Notably, the coalition did not allow pro-government fighters to open up new fronts, such as in Qaniya (on the border between Bayda and Marib provinces) and in the Nihm district (northeast of Sanaa), which would have alleviated the pressure on forces in Bayda and Dalea. Instead, they only allowed some skirmishes in Saada province near the Saudi border.

    [...]

    Escalating tensions between the Yemeni government and Abu Dhabi also played a significant role in the Houthis’ military victories. The UAE apparently viewed the new parliament (which convened in Hadramout under the protection of Saudi troops), and its announcement of the National Alliance of Yemeni Political Forces, and the creation of the Southern National Coalition as a threat to its proxy forces—and even to the legitimacy of its intervention in #Yemen. In addition, several government ministers have recently been critical of the coalition’s actions. On May 5, Minister of Interior Ahmed al-Maysari (a member of the new SNC) described the Arab coalition as a partner in the war against the Houthi “revolutionaries,” but not a partner in administering liberated areas. Minister of Transportation Saleh al-Gabwani (likewise a top-ranking leader of the SNC) tweeted that the Arab coalition was refusing to grant permission to increase the number of flights from India to Yemen, even though all seats are being reserved by international organizations, saying, “What is left for us, coalition of brothers?”

  • Ventes d’armes à l’Arabie saoudite : les renseignements multiplient les convocations de journalistes
    https://www.bastamag.net/Ventes-d-armes-a-l-Arabie-saoudite-les-services-de-renseignement-multiplie

    En violation de ces engagements européens et internationaux, le gouvernement français continue de livrer des armes à l’Arabie Saoudite pour sa sale guerre au Yémen. Il a choisi d’intimider les journalistes qui travaillent sur le sujet par des convocations à s’expliquer devant la Direction générale de la sécurité intérieure. Alors que les révélations s’accumulent sur les ventes d’armes françaises à l’Arabie saoudite, la politique de déni du gouvernement prend une tournure plus menaçante. Trois journalistes (...)

    #surveillance #journalisme

  • Congo Ebola response must be elevated to maximum level, UN told | Global development | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global-development/2019/may/29/congo-ebola-response-must-be-elevated-to-maximum-level-un-told

    The UN has been urged by charities to ramp up Ebola prevention work in the Democratic Republic of the Congo to the highest level of emergency response.

    Only three crises – Yemen, Syria and Mozambique – are treated as the equivalent of a level-three response, activated when agencies are unable to meet needs on the ground.

    Charities including Mercy Corps and Oxfam said the same declaration should also be made in DRC, following a recent acceleration in the spread of Ebola.

    Almost 2,000 cases of Ebola have been recorded since the outbreak began in August. As of Monday, 1,287 people have died from the disease.

    #santé #ebola #rdc

  • La Commission européenne prévoit de multiplier par 22 ses financements à l’industrie de l’armement par Eléonore Hughes - 24 mai 2019 - Bastamag

    Les nouveaux députés européens auront la responsabilité de se prononcer sur une augmentation sans précédent des subventions européennes à l’industrie de l’armement. La Commission souhaite consacrer 13 milliards d’euros jusqu’à 2027 pour financer des technologies militaires « de rupture ». Cette politique pose de nombreuses questions sur les exportations futures de ces armes vers les zones de conflit et sur le respect des engagements internationaux de l’Union et de ses Etats membres.

    Les industries de l’armement ne se sont jamais aussi bien portées en Europe. Le « Fonds européen pour la défense » pourrait être multiplié par 22 pour la période 2021-2027, pour atteindre 13 milliards d’euros. Et ce, malgré les scandales liés aux exportations d’armes européennes vers des zones de conflits, comme le Yémen. Les futurs députés européens seront amenés à valider, ou pas, cette impressionnante explosion budgétaire.

    Ces 13 milliards serviront à poursuivre des recherches sur des « technologies de rupture » militaires, comme les drones ou des armes incendiaires, « dont l’application peut radicalement changer les concepts dans le domaine de la défense et la manière de conduire des opérations de défense » [1]. Et financeront les entreprises fabricantes d’armes pour développer ces projets « pilotes ».

    Une victoire des lobbies de l’armement
    la suite : https://www.bastamag.net/La-Commission-europeenne-prevoit-de-multiplier-par-22-ses-financements-a-l

    #ue #union_européenne #armes #guerre #armée #lobbies

  • TRIBUNE. Les Émirats, maîtres de la contre-révolution arabe - Le Point
    https://www.lepoint.fr/monde/tribune-les-emirats-maitres-de-la-contre-revolution-arabe-23-05-2019-2314718

    Larges extraits d’une bonne tribune.

    La perception que l’on a des Émirats arabes unis (EAU) comme un îlot libéral au milieu de l’archipel de monarchies conservatrices du Golfe est un mythe. Dans l’ombre des gratte-ciel clinquants et d’une image soigneusement travaillée, les EAU se sont transformés ces dernières années en un État policier – un État autoritaire qui ne cherche pas seulement à renverser les acquis des révolutions arabes, mais encore plus d’imposer son idéologie en réalité plus intransigeante et machiavélique que celle du royaume saoudien sur laquelle on a tendance à se focaliser. Les Émirats ne font pas que préparer le lancement d’une sonde sur Mars : ils s’acharnent également à étendre leur influence dans le monde et à mener une campagne contre-révolutionnaire de plus en plus active et radicale. C’est le plan mis en place par Mohamed Ben Zayed, prince héritier d’Abu Dhabi, pour externaliser et « glocaliser » sa doctrine sécuritaire dans tous les pays qui ont espéré la démocratisation. Cette « doctrine MBZ » a déjà transformé en partie le pays en « petite Sparte » du Golfe, certes puissante sous l’Antiquité, mais bien peu réputée pour son pacifisme.
    Soutien ou ingérence ?

    Abu Dhabi est omniprésente dans la vie politique de l’ensemble des pays en crise de la région, de sorte que chacun des pays du Printemps arabe a quasi réglé la situation de déstabilisation qu’il a pu connaître en 2011. La Tunisie s’est stabilisée et a entamé sa transition démocratique par une nouvelle Constitution, une vie politique active et des élections fin 2019. Mais dans ce pays, Abu Dhabi soutient clairement la présidence actuelle bien mal en point et largement critiquée à l’intérieur, contre le premier parti du pays, la formation islamiste Ennahda. Quant à la Syrie, après des années de guerre, elle est revenue à l’autoritarisme stable avec le maintien de Bachar el-Assad au pouvoir et la défaite de Daech : l’accord du 15 mars 2019 entre la Russie et les Émirats ouvre les portes de ce pays détruit à Abu Dhabi, qui est désormais son premier partenaire. L’Égypte, elle, après une révolution du 25 janvier 2011 pleine d’espoir a tout perdu avec le putsch contre le président Mohamed Morsi en 2013 et l’installation du nouveau raïs, le maréchal Abdelfattah Sissi, jusqu’à au moins… 2030. Le pays doit son retour à la dictature au soutien des Émirats arabes unis.

    En Algérie, pays qui a enfin entamé son nouveau printemps algérien, après celui de 1988, elle voit son chef d’état-major Gaïd Salah – un général qui effraie les Algériens en quête de démocratie – être en contact permanente avec le puissant Mohammed Ben Zayed. Et le militaire algérien ne cache même plus ses nombreux allers-retours à Abu Dhabi. Quid du Yémen et de la politique « humaniste » qu’Abu Dhabi prétend mener sur place depuis cinq ans avec le concours de Riyad ? Cette guerre a provoqué la pire catastrophe humanitaire du monde avec près de 100 000 enfants morts et des millions de déplacés : tout cela pour venir à bout de la « rébellion » houthiste, soutenue par l’Iran.

    Et nous arrivons enfin à la Libye, pour laquelle les Émirats arabes unis prétendent détenir la solution. Ce pays, dans lequel le renversement de Muammar Khadafi a provoqué un chaos quasi régional, n’est arrivé à rien en huit ans de conflit. À la décharge des Émirats, personne d’autre n’a trouvé de solution à ce jour. La guerre comme la lutte de clans et de gouvernements entre Tripoli et Benghazi n’en finit pas et la communauté internationale gère l’ingérable : l’intrusion de tous dans une histoire politique qui devrait être réglée par les Libyens en premier et en dernier ressort. Les dernières révélations de la BBC sur les crimes de guerre pratiqués par Abu Dhabi en Libye, après celles il y a deux ans des prisons émiriennes au Yémen où seraient pratiquées la torture, n’ont pas fini de faire des remous.

  • ضابط إسرائيلي : قمنا باغتيال سمير القنطار في سوريا بمساعدة أحد قادة فصائل المعارضة السورية | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%d8%b6%d8%a7%d8%a8%d8%b7-%d8%a5%d8%b3%d8%b1%d8%a7%d8%a6%d9%8a%d9%84%d9%8a

    Un officier israélien à la retraite déclare sur une chaîne israélienne que l’assassinat de Samir Kountar, proche du Hezbollah, en 2015 à Damas a été rendu possible grâce à des informations d’un « membre de l’opposition syrienne »... On apprend aussi que des commandos israéliens se seraient infiltrés en Syrie en prétextant apporter des soins aux blessés syriens [de l’opposition on suppose].

    #syrie #israël

    • L’original du Jerusalem Post en anglais

      Mossad, Saudi intel officials get along well, says former chief - Arab-Israeli Conflict - Jerusalem Post
      https://www.jpost.com/Arab-Israeli-Conflict/Mossad-Saudi-intel-officials-get-along-well-says-former-chief-590531

      “You can be an enemy when you are walking from the room, but when you are sitting together, you can share your experience, you can talk a lot, and you can deal with many obstacles,” he continued.

      Mossad and Saudi Arabian intelligence agents communicate well, the agency’s former chief indirectly revealed in an interview with Intelligence Matters podcast host and former CIA director Michael Morell Wednesday.

      Discussing the strength of cooperation between agents of different countries’ intelligence agencies, Tamir Pardo started rattling off many of the usual suspects with whom the Mossad cooperates, and then unexpectedly tossed in the Saudis.

      Before talking about the relationship between the CIA and Israel and the United States, even to speak to Arab countries that you don’t have any kind of relation, when you meet people from your profession, it’s so easy, okay?” Pardo said.

      You can be an enemy when you are walking from the room, but when you are sitting together, you can share your experience, you can talk a lot, and you can deal with many obstacles,” he continued.

      Finally, Pardo said that when intelligence agencies “are looking for certain qualities, and whether you’re serving in the CIA, the MI6, or one of any other country, France, Italy, Saudi Arabia, you need the same people, the same qualities. So it’s quite easy… They can fight each other very well, but they can talk and communicate very well.

      In November and December 2017, there was a flurry of rare public confirmation of contacts between Israel and the Saudis by former IDF chief Gadi Eisenkot, minister Yuval Steinitz and then-CIA director Mike Pompeo.

      However, Pardo’s statement dated the Israeli-Saudi intelligence cooperation back to an earlier period, since he served as Mossad director from 2011 until March 2016.

      Furthermore, Pardo’s statement was a much more personal reflection about his dealings with intelligence agents from Saudi Arabia and other countries – implying that Mossad-Saudi dealings are often similar to dealings with traditional allied intelligence agencies.

      Besides cooperation, Pardo reflected on the current tensions between Iran, Israel and the US.

      Asked by Morell if Iran sought “the elimination of the State of Israel,” he replied: “Look, that’s what they are stating, okay? I think that they know that that’s an illusion. Maybe it’s good for their own propaganda, and it might serve us if we want to do a few things, but it’s – come on. When they are facing reality, they will never be able to do it. It doesn’t matter which kind of weapon they’re going to hold.

      The reason, he said, is “because I believe that we know how to defend ourselves. We showed it when we were a very young country, against, let’s say, combined forces from all Arab countries. Now we have peace with some of them, and quite good relations with others. So I think that maybe for them, it’s a dream, but it’s more an illusion than a dream.

      Despite Pardo’s confidence that Iran does not endanger Israel’s existence, he did warn of multiple threats from the Islamic Republic.

      One is the nuclear program,” said the former Mossad chief. “The other [is] their vision that they’re going to have a corridor between Tehran and the Mediterranean Sea. And the third thing is [to] be dominant in many other countries by supporting minorities like they’re doing in Yemen, like they did in South America, in certain places in Africa.

      Pardo also told Morell that cyberattacks pose a major concern.

      I believe it’s the biggest threat that the free world, our planet, is dealing with these days,” the spy chief said. “You can compare it to a nuclear threat that we used to see during the Cold War days.

  • [vidéo] Ventes d’armes : “Plus ils ferment de portes, plus ils créent des fantasmes”
    https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/ventes-darmes-plus-ils-ferment-de-portes-plus-ils-creent-des-fantasm

    Enquêter sur les ventes d’armes avec des mots, avec des cartes, avec des images : c’est le sujet de notre émission d’aujourd’hui, avec trois invités : la journaliste Anne Poiret, réalisatrice du documentaire “Mon pays fabrique des armes” et auteure du livre “Mon pays vend des armes” ; le journaliste Geoffrey Livolsi, co-fondateur du média Disclose qui a enquêté sur l’implication d’armes françaises dans la guerre au Yemen ; et enfin Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialisé dans les questions de défense depuis 25 ans, actuellement à L’Opinion. Durée : 1h. Source : Arrêt sur images

  • L’inquiétante convocation d’une journaliste du « Monde » pour des articles sur l’affaire Benalla (Le Monde)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16053-l-inquietante-convocation-d-une-journaliste-du-monde-pour-des-artic

    Update 23.05.2019 : Une journaliste de "Quotidien" dit avoir été convoquée par la DGSI pour "compromission du secret de la défense nationale" (Francetvinfo.fr)

    Rappel : Armes françaises au Yémen : des journalistes convoqués par la justice (Arte)

    Ariane Chemin

    Ariane Chemin est convoquée par la DGSI pour ses articles. Nous maintenons évidemment nos informations.

    Une journaliste du Monde, Ariane Chemin, est convoquée, mercredi 29 mai, par les policiers de la section des atteintes au secret de la défense nationale de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Cette enquête vise nos articles sur les affaires d’Alexandre Benalla, notamment nos informations sur le profil d’un sous-officier de l’armée de l’air, Chokri Wakrim, compagnon de l’ex-cheffe de la sécurité de (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Un procureur contre l’information, un pouvoir contre le journalisme
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220519/un-procureur-contre-l-information-un-pouvoir-contre-le-journalisme

    Une journaliste du "Monde "est convoquée comme suspecte par la DGSI en marge de l’affaire Benalla. Cela fait suite à la tentative de perquisition de Mediapart dans le même dossier et aux auditions comme suspects de journalistes dans le dossier des armes françaises au Yémen. À chaque fois, les enquêtes sont dirigées par le même homme : le procureur Rémy Heitz.

    #Analyse #Liberté_de_la_presse,_Liberté_d’informer,_Ventes_d’armes,_Disclose,_benalla,_Ariane_Chemin,_Le_Monde,_Yémen,_Rémy_Heitz,_A_la_Une

  • L’inquiétante convocation d’une journaliste du « Monde » pour des articles sur l’affaire Benalla
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/22/affaire-benalla-la-convocation-inquietante-d-une-journaliste-du-monde_546550

    Cette convocation, sous le statut d’une audition libre, est d’autant plus préoccupante qu’elle suit une procédure similaire, utilisée très récemment à l’encontre d’autres journalistes à l’origine de révélations d’intérêt public sur l’utilisation d’armes françaises au Yémen.

    #France #intimidation

  • Guerre au Yémen : Paris dans l’embarras pour sa politique de vente d’armes
    http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/guerre-au-yemen-paris-dans-lembarras-pour-sa-politique-de-vente-darmes

    Élus, ONG, médias… les critiques contre les ventes d’armes de la France à l’Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis, dont certaines utilisées dans la guerre au Yémen, pleuvent sur le gouvernement, dont le discours officiel est mis à mal.Dessin de Cambon pour Urtikan.net

    http://zinc.mondediplo.net/messages/126262 via Partage Noir

  • Exclusive: Insurer says Iran’s Guards likely to have organized tanker attacks - Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-usa-iran-oil-tankers-exclusive-idUSKCN1SN1P7


    Port officials take a photo of the damaged tanker Andrea Victory at the Port of Fujairah, United Arab Emirates, May 13, 2019.
    REUTERS/Satish Kumar/File Photo

    LONDON/OSLO (Reuters) - Iran’s elite Revolutionary Guards (IRGC) are “highly likely” to have facilitated attacks last Sunday on four tankers including two Saudi ships off Fujairah in the United Arab Emirates, according to a Norwegian insurers’ report seen by Reuters.

    The UAE, Saudi Arabia and Norway are investigating the attacks, which also hit a UAE- and a Norwegian-flagged vessel.

    A confidential assessment issued this week by the Norwegian Shipowners’ Mutual War Risks Insurance Association (DNK) concluded that the attack was likely to have been carried out by a surface vessel operating close by that despatched underwater drones carrying 30-50 kg (65-110 lb) of high-grade explosives to detonate on impact.

    The attacks took place against a backdrop of U.S.-Iranian tension following Washington’s decision this month to try to cut Tehran’s oil exports to zero and beef up its military presence in the Gulf in response to what it called Iranian threats.

    The DNK based its assessment that the IRGC was likely to have orchestrated the attacks on a number of factors, including:
    • A high likelihood that the IRGC had previously supplied its allies, the Houthi militia fighting a Saudi-backed government in Yemen, with explosive-laden surface drone boats capable of homing in on GPS navigational positions for accuracy.
    • The similarity of shrapnel found on the Norwegian tanker to shrapnel from drone boats used off Yemen by Houthis, even though the craft previously used by the Houthis were surface boats rather than the underwater drones likely to have been deployed in Fujairah.
    • The fact that Iran and particularly the IRGC had recently threatened to use military force and that, against a militarily stronger foe, they were highly likely to choose “asymmetric measures with plausible deniability”. DNK noted that the Fujairah attack had caused “relatively limited damage” and had been carried out at a time when U.S. Navy ships were still en route to the Gulf.

    Both the Saudi-flagged crude oil tanker Amjad and the UAE-flagged bunker vessel A.Michel sustained damage in the area of their engine rooms, while the Saudi tanker Al Marzoqah was damaged in the aft section and the Norwegian tanker Andrea Victory suffered extensive damage to the stern, DNK said.

    The DNK report said the attacks had been carried out between six and 10 nautical miles off Fujairah, which lies close to the Strait of Hormuz.