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  • A l’encontre » Histoire. En 1961, « Monsieur H » n’est pas mort dans un accident
    le 30 - avril - 2019, Par Colette Braeckman, source : le soir
    http://alencontre.org/societe/histoire/histoire-en-1961-monsieur-h-nest-pas-mort-dans-un-accident.html

    Voilà un livre qui démarre lentement. Qui ressemble, en ses premières pages, au rapport d’un contrôleur aérien. D’ailleurs, c’est bien de cela qu’il s’agit : d’une histoire d’avion, d’un crash comme il s’en produit si souvent sur les pistes peu balisées des brousses africaines. Bref un accident, un coup du sort.

    A l’époque, il était question d’une erreur de pilotage, où un équipage peu familier de l’Afrique aurait confondu Ndola en Zambie avec Ndolo, qui était à l’époque l’aéroport de Léopoldville (Kinshasa aujourd’hui). A ceux qui doutaient de cette confusion qui se jouait sur une seule lettre, on ajoutait que, volant trop bas, le DC-6 avait percuté une colline, ou une termitière. Bref, il fallait circuler, il n’y avait rien à voir.

    L’ennui, c’est que le crash du 17 septembre 1961 allait secouer la planète entière et que, près de soixante ans plus tard, alors que disparaissent les derniers témoins, les enquêtes ne sont pas terminées à propos de l’un des plus graves crimes politiques de l’après-guerre.

    Car à bord de l’Albertina, piloté par un équipage suédois, se trouvait le Secrétaire général des Nations unies Dag Hammarskjöld, un homme politique vénéré en Suède comme un héros national. Celui que l’on appelait alors « Monsieur H » – et qui a donné ce titre au livre que vient de publier notre correspondant aux Etats-Unis, Maurin Picard – était un homme engagé.

    En ces temps de guerre froide, le diplomate voulait que l’ONU soit un instrument de paix ; et que lui-même en soit plus le général que le secrétaire.

    C’est pour cela qu’un dimanche de septembre, neuf mois après l’assassinat de Patrice Lumumba [le 17 janvier 1961, à Lumumbashi], Dag Hammarskjöld avait embarqué à Léopoldville pour une mission en principe secrète. Désireux de préserver l’unité du Congo, qui faisait face à la sécession du Katanga et du Kasaï, le Suédois souhaitait s’entretenir personnellement avec le leader katangais Moïse Tshombe dans la petite ville de Ndola, en Rhodésie du Nord (Zambie aujourd’hui), espérant le convaincre de mettre fin à une sécession condamnée par l’opinion internationale et lui permettant d’annoncer que le Congo avait retrouvé son unité. (...)

    https://plus.lesoir.be/221381/article/2019-04-30/congo-la-mort-de-monsieur-h-netait-pas-un-accident

  • Le #cuivre de #Zambie au gré des négociants suisses

    La Suisse est la plaque tournante mondiale du négoce des matières premières. Pourtant, elle refuse d’imposer plus de transparence au secteur. Un projet de recherche financé par SNIS (Swiss Network for International Studies) s’est penché sur la chaîne de valeur du cuivre zambien et le rôle de la Suisse. Débat le 10 décembre au Graduate Institute de Genève.

    A Lusaka, le 10 novembre, le ministre des Mines de Zambie révélait que #Konkola_Copper_Mines (#KCM), une filiale de #Vedanta_Resources, devait 80 millions USD à 400 fournisseurs, dont 7 millions USD à 91 fournisseurs locaux. En relayant l’information, le Zambia Business Times soulignait que seuls 12,5% des travaux de la compagnie minière étaient confiés à des sous-traitants locaux. « Une situation qui doit être améliorée urgemment », continuait le magazine économique, regrettant que le pays « ait été incapable de réguler l’industrie d’extraction du cuivre, alors même qu’elle représente 70% des recettes d’exportation. » Une mauvaise passe de plus, pourrait-on ajouter, pour la multinationale indienne, qui doit faire face à une plainte collective devant les tribunaux britanniques, où 1’826 habitants de Zambie l’accusent d’avoir pollué les eaux et les sols.

    A Berne, le 7 novembre, une commission parlementaire n’a pas délibéré dans un sens favorable au peuple zambien. Elle a certes préconisé d’intégrer dans le droit suisse une disposition obligeant les sociétés qui extraient les matières premières à publier les paiements effectués aux Etats producteurs, pour améliorer la transparence et lutter contre la corruption. Mais cette disposition ne s’adresse qu’aux sociétés extractives et non aux sociétés de négoce (traders), si bien qu’elle ne touche de fait que… 4 des 544 multinationales présentes en Suisse ! Bien qu’elle soit la principale plaque tournante du négoce (trading) de matières premières, la Suisse n’est prête à imposer plus de transparence aux négociants qu’après qu’un autre pays l’ait fait avant elle – et encore, cela reste à voir. Or, comme le montre le cas zambien, les pays producteurs n’ont ni les moyens, ni la capacité de réguler le secteur.

    Les mines de cuivre de Zambie entre les mains de 4 multinationales

    Pourtant, selon une étude du McKinsey Global Institute, si les populations des pays producteurs de ressources naturelles bénéficiaient davantage de la rente des matières premières, plus de 540 millions de personnes pourraient sortir de la pauvreté. Mais quoi faire ? Comment réguler ? Quel rôle peut jouer la Suisse, à l’exemple de la chaîne de valeur du cuivre de Zambie ? C’est le sujet d’un débat sur Life Along the Copper Value Chain : The Swiss Commodity Trading Hub and its Impact on the Global South, organisé le 10 décembre, au Graduate Institute de Genève parl’UNRISD et le projet de recherche Valueworks : Effects of Financialisation along the Copper Value Chain.

    Ladite recherche arrive à des conclusions édifiantes : les mines de cuivre de Zambie sont entre les mains de quatre multinationales, dont #Glencore – la plus importante entreprise de matières premières au monde (et la première société suisse du point de vue du chiffre d’affaires). L’un des problèmes majeurs posés par Glencore, comme par toutes les entreprises minières, est la pollution. L’autre est qu’elles paient très peu d’impôts sur place. Dans le budget 2019, le gouvernement zambien prévoit d’augmenter les taxes minières et les royalties, afin de réduire son déficit colossal. Sans surprise, les entreprises minières refusent.

    Le transport du cuivre entre les mains des entreprises suisses

    Les multinationales helvétiques pratiquent l’optimisation fiscale vers la Suisse, où la pression fiscale est notoirement très basse, en s’adonnant notamment au transfer pricing, un mécanisme par lequel, par exemple, la division mines de Glencore vend le cuivre à la division négoce de Glencore. Est-ce illégal ? Cela dépend, cela peut l’être, ou pas, mais il n’a jamais été prouvé que Glencore employait des moyens illégaux en Zambie. Cependant, la perte de revenus pour les pays producteurs est très importante.

    Les matières premières sont achetées et revendues depuis la Suisse, sans jamais y transiter (à l’exception de l’or). Les entreprises suisses sont parmi les acteurs qui déterminent le transport du cuivre en Afrique sub-saharienne. A côté de Glencore, la genevoise Trafigura joue un rôle de premier plan dans le transport et la logistique du cuivre de Zambie, tout comme la société navale MSC et, pour la surveillance, la SGS. Ces trois sociétés sont basées à Genève, un canton dont 20% du PIB provient du négoce des matières premières. Il y a aussi beaucoup d’autres négociants, comme les branches de négoce des banques, des assurances et des fonds d’investissement.

    Si Trafigura est, depuis 2014, l’une des deux ou trois sociétés qui publient les paiements effectués aux Etats, le secteur manque cruellement de transparence. « Il est impossible de suivre l’entièreté de la route du cuivre. Les contrats ne sont pas transparents, on ne sait pas à quelles conditions les négociants achètent et vendent le minerai », dénoncent les chercheurs. Une seule chose est sûre : la population ne profite pas assez de la manne des matières premières. Par contre, elle paie de ses impôts les infrastructures nécessaires à la réalisation de ces affaires.

    Les travailleurs ont payé le prix des privatisations

    En 2000, la Zambie a privatisé la société nationale des mines de cuivre. Depuis, 13 milliards USD ont été investis dans le secteur, permettant d’ouvrir de nouvelles mines, de transférer la technologie et d’acheter des machines. La production de cuivre et cobalt a augmenté exponentiellement, faisant de la Zambie le 2ème producteur de cuivre d’Afrique, après la République démocratique du Congo (RDC).

    Les exportations de minerais ont explosé, passant de 670 millions USD en 2002 à 4 milliards en 2008, ce qui équivaut à une augmentation de 500%. Les revenus du cuivre par rapport à l’aide internationale sont passés à 7 :1. Depuis 2004, le PIB a crû de 5% – 7% par an. Malgré cela, l’optimisation fiscale des multinationales a fait perdre au pays 3 milliards USD de recettes.

    Qui a payé le prix de ce boom économique et des dividendes exorbitants versés aux actionnaires des multinationales ? Les travailleurs des mines. Avec la privatisation, leur nombre a chuté de 60% entre 1991 et 2015. Les emplois précaires ont augmenté : à court terme, mal payés, sans assurances sociales et peu syndiqués. Aujourd’hui plus de 75% des travailleurs du secteur minier ont des dettes bancaires, avec des taux d’intérêt exorbitants à 40%. Le pays est étranglé par la corruption, la mauvaise gouvernance et la restriction de l’espace démocratique.

    Plus du tiers des matières premières dans le monde sont vendues, acheminées et achetées en Suisse. Les chercheurs pensent qu’elle a un rôle à jouer pour améliorer la transparence et la redevabilité du secteur.

    https://blogs.letemps.ch/isolda-agazzi/2018/11/26/le-cuivre-de-zambie-au-gre-des-negociants-suisses
    #extractivisme #Suisse #matières_premières #mines
    ping @albertocampiphoto @daphne

    • #Ignazio_Cassis et Glencore : le ministre, la mine de cuivre et le tweet

      En allant visiter une exploitation appartenant à Glencore, Ignazio Cassis a déchaîné la fureur des ONG suisses. Le comité d’initiative sur les multinationales responsables se frotte les mains.

      Ignazio Cassis suscite à nouveau la polémique. En déplacement en Afrique australe, plus précisément en #Zambie, il tweetait ce lundi : « Visite des installations de #Mopani_Copper_Mines. Impressionné par les efforts en faveur de la #modernisation des installations et de la formation des jeunes. » Son partage donne immédiatement lieu à une levée de boucliers.

      La raison : le filon de #cuivre est exploité par le géant anglo-suisse Glencore, dont les activités sont fortement critiquées par les défenseurs des droits de l’homme et de l’environnement. L’entreprise partage également en ligne sa joie de recevoir le conseiller fédéral, ce qui ne fait qu’enfler la controverse. Mais cette visite à une firme helvétique est-elle vraiment surprenante de la part du chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) ?

      Une des mines les plus décriées du monde

      « Non, c’est parfaitement normal », répond Jean-Marc Crevoisier, porte-parole du département. « Ignazio Cassis a pris la décision d’aller en Zambie. Une fois là-bas, il paraît logique de se rendre sur le site de Glencore, qui emploie 16 000 personnes sur place et dont le siège est en Suisse. » Il cite en outre les 4,4 milliards d’investissements de l’entreprise dans cette mine depuis l’an 2000 et souligne que les émissions nocives de l’exploitation sont aux limites imposées par l’Organisation mondiale de la santé (OMC).

      « Je ne remets pas en question le fait qu’un ministre voyage et qu’il rende visite à des firmes helvétiques lors de ses déplacements », rétorque Manon Schick, directrice d’Amnesty International Suisse. « Mais la mine de Mopani est l’une des plus décriées du monde, tout comme l’est son exploitant. Comme toute première visite sur le continent, la symbolique me reste en travers de la gorge. » Régulièrement accusé d’atteinte à l’environnement, d’#évasion_fiscale ou encore de #corruption, le groupe basé à Zoug a remporté un #Public_Eye_Award de l’entreprise « la plus irresponsable » en 2008.

      La communication d’Ignazio Cassis en question

      « Se rendre en Afrique, visiter cette mine et ramener des informations sur le sujet est une bonne chose, cela montre que c’est à l’agenda », tempère un politicien de gauche proche du sujet. Le problème avec Ignazio Cassis réside plutôt dans le manque de distance de sa communication. » Le premier tweet du ministre, lors de son premier voyage en Afrique, aurait pu s’orienter davantage vers la coopération internationale, résume-t-il.

      Cette polémique montre une chose, se réjouit le comité d’initiative pour des multinationales responsables, « la sensibilité sur le sujet va crescendo ». Déposée en 2016, l’initiative qui exige que les entreprises domiciliées en suisses respectent également les droits de l’homme à l’étranger a été catégoriquement refusée par le Conseil fédéral. Le Conseil national a toutefois accepté un contre-projet en juin. « La pression augmente et les soutiens aussi », commente le comité. Les chiffres parlent pour lui : 14 000 drapeaux aux couleurs de l’initiative ont été vendus en Suisse au cours de ces six derniers mois.

      https://www.letemps.ch/suisse/ignazio-cassis-glencore-ministre-cuivre-tweet

  • Reçu via email de la part Zinahad Patrice Boucar via la mailing-list Migreurop, le 22.05.2018 :

    Juste vous informer de la suite de ce qu’est devenu les bureaux de l’#aracem ce jour. Il a été saccagé par les migrants revenus et que l’#OIM à refusé prendre en charge sous prétexte que c’est nous qui avons les moyens de les aider. Nous avons l’extrait de vidéo de la coordinatrice les tenant ce discours.

    Photos jointes au message :

    #association #renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés #Mali #réintégration

    @sinehebdo : nouveau mot ?
    #migrants_revenus

    • Association qui fait aussi un travail de réintégration des réfugiés renvoyés depuis l’Europe :
      #Association_malienne_des_expulsés
      Notre association a été créée le 6 octobre 1996 suite à des expulsions massives de Maliens immigrés dans le monde entier (France, Angola, Arabie Saoudite, Libéria, Zambie, etc.). A cette époque, nos compatriotes, démunis et humiliés par leur mésaventure, se réunissaient au Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME). Ousmane Diarra, expulsé d’Angola, prit l’initiative de les réunir pour tenter de leur venir en aide en créant l’Association des Maliens Expulsés (AME). Un collectif de soutien mobilisant plusieurs organisations et individus se mit en place pour mener des actions communes.

      Une des premières actions significatives de l’AME fut d’organiser, en 1997 , une marche de soutien dans Bamako pour faire libérer 77 Maliens expulsés de France par le « 36e charter Debré » et emprisonnés par le gouvernement malien de l’époque. Deux semaines après cette marche, les expulsés emprisonnés étaient remis en liberté.

      Grâce à un financement d’Emmaus France, un local a été loué pour accueillir les expulsés et leur permettre d’avoir un suivi médical et des soins. Certains expulsés avaient des séquelles consécutives à une grève de la faim, d’autres avaient subi des brutalités policières lors des expulsions. Nous déplorons le décès de deux personnes par manque de moyens financiers.


      http://www.expulsesmaliens.info
      #association #AME

  • La mise en politique des circulations commerciales transfrontalières en #Zambie : infrastructures et moment néolibéral

    Le présent article étudie la mise en politique des flux et des circulations, dans la période récente marquée par la néolibéralisation de la vie économique et politique. Grâce à une étude de cas sur l’Afrique Australe et un travail ethnographique de terrain en Zambie, l’article met en évidence les changements que les programmes néolibéraux ont entraînés pour la gestion des flux et des infrastructures : l’introduction de nouveaux acteurs issus des sphères privée et internationale (grandes entreprises, institutions financières internationales, marchés communs) a contribué à transformer les rationalités qui légitiment la gestion des infrastructures et des flux. Ces dernières, qui font part belle aux logiques de #profit, se traduisent par un classement des flux suivant le critère de leur #rentabilité et de leur insertion dans l’#économie globalisée, et s’hybrident de façon originale avec les anciens schémas infrastructurels datant de la #colonisation.


    http://journals.openedition.org/geocarrefour/10342
    #frontières #commerce_transfrontalier #néolibéralisme

  • Enquête sur le mystérieux crash d’un DC-6 suédois

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/12/21/le-mystere-du-dc-6-suedois_5232751_3212.html

    En 1961, le secrétaire général de l’ONU, le Suédois Dag Hammarskjöld, meurt dans un crash aérien en Zambie. Accident ou attentat ? Cinquante-six ans plus tard, Stockholm veut relancer l’enquête.

    C’est une affaire d’un autre temps, une énigme de plus de cinquante ans : qu’est-il arrivé au DC-6 ­Albertina de la compagnie suédoise Transair, le 18 septembre 1961, en Zambie ? L’appareil, transportant seize passagers, aurait dû atterrir un peu après minuit à Ndola, une petite ville du nord du pays, mais il n’est jamais parvenu à destination. A 3 heures du matin, le ­directeur de l’aéroport a fini par éteindre les lumières de la piste d’atterrissage puis il est parti se coucher. Etrangement, il a fallu attendre 7 heures pour que les recherches soient lancées. Les secours ne sont arrivés sur les lieux du crash, à 18 km de là, qu’un peu après 15 heures. A côté de la carcasse de l’avion ­gisait le corps d’une personnalité majeure de la diplomatie mondiale : Dag Hammarskjöld, secrétaire général des Nations unies depuis 1953.

    De fait, l’hypothèse d’un attentat contre Dag Hammarskjöld a été évoquée dès l’automne 1961. « Il était sur le point d’accomplir quelque chose quand ils l’ont tué », lâchel’ex-président des Etats-Unis, Harry Truman, à des journalistes, le lendemain du drame.

    Des charbonniers zambiens, qui furent les premiers à donner l’alerte le 18 au matin, ainsi que Mama Chibesa Kankasa, figure de la lutte pour l’indépendance en Zambie, assurent avoir aperçu plusieurs avions dans le ciel cette nuit-là : l’Albertina, mais aussi un ou deux appareils plus petits. Ils se souviennent également d’un éclair frappant le DC-6 peu avant qu’il ne s’écrase. Ces descriptions concordent avec le récit du seul survivant : le sergent Harold Julien, un Américain, chef de la sécurité de l’ONU. Avant de mourir à l’hôpital six jours plus tard, il aurait évoqué, selon son infirmière, une « explosion » à bord.

  • Donald Trump recule sur les importations de trophées d’éléphants

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/11/18/donald-trump-recule-sur-les-importations-de-trophees-d-elephants_5216769_322

    Sous la pression d’organisations de protection de l’environnement mais aussi de son parti, le président américain a gelé une mesure très controversée.

    La Maison Blanche n’a pas mis beaucoup de temps pour battre en retraite. Le président Donald Trump a annoncé sur son compte Twitter, vendredi 17 novembre en début de soirée, qu’il gelait jusqu’à nouvel ordre la décision publiée le jour même sur le Federal Register, l’équivalent américain du Journal officiel d’autoriser à nouveau l’importation de trophées de chasse à l’éléphant tués au Zimbawe et en Zambie.

    L’USFWS assurait pour se justifier que l’importation de trophées de pachydermes tués au Zimbabwe et en Zambie entre le 21 janvier 2016 et le 31 décembre 2018 « améliorera la survie de l’éléphant d’Afrique », en se fiant dans le premier cas aux assurances données par les autorités locales.

    Sous la pression, M. Trump a décidé de ne pas attendre. Le secrétaire à l’intérieur, Ryan Zinke, un fervent défenseur de la chasse, a soudainement jugé « essentielle » la protection des animaux.

    Une photo du fils aîné du président, réputé, tout comme son frère cadet, pour sa passion de la chasse, était revenue avec insistance après l’annonce du revirement américain. Sur le cliché, Donald Trump Jr. posait fièrement en 2011 à côté du cadavre d’un pachyderme. Un souvenir devenu encombrant.

  • Le sommet Israël-Afrique repoussé face au boycott | Agence Media Palestine
    Par Ali Abunimah, le 11 septembre 2017, Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine , Source : The Electronic Intifada
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/09/12/le-sommet-israel-afrique-repousse-face-au-boycott

    Le président du Togo Fauré Gnassingbé, photographié avec Sara et Benjamin Netanyanahu, devait accueillir un sommet Israël-Afrique le mois prochain. Celui-ci a été repoussé dans le cadre d’un boycott grandissant (via Facebook)

    Il semble qu’un sommet Israël-Afrique de haute notoriété prévu pour le mois prochain se soit effondré devant l’opposition croissante des gouvernements africains.

    The Jerusalem Post racontait lundi que le sommet, qui devait se tenir dans la capitale togolaise Lomé, « a été annulé à la suite de menaces de boycott de la part d’un bon nombre de pays, et de pressions contre l’événement venues des Palestiniens et des pays arabes ».

    Le ministère israélien des Affaires étrangères a annoncé que le sommet avait été « remis » mais, comme le faisait remarquer le journal, aucune date alternative n’a été annoncée.

    De plus, i24 News d’Israël a évoqué comme une inquiétude l’instabilité politique au Togo, où les forces de sécurité ont essayé de violemment réprimer les manifestations contre 50 ans de pouvoir de la famille du président autocrate de l’État ouest-africain Fauré Gnassingbé.

    Ce sommet devait être le couronnement de l’offensive de charme du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en Afrique.

    #Israfrique

    • Avant que le sommet ne soit annulé, cet entretien édifiant avec l’ambassadrice d’Israël en France, Aliza Bin-Noun :

      « Il existe aujourd’hui un momentum dans les relations entre Israël et l’Afrique »
      Cyril Bensimon, Le Monde, le 1er septembre 2017
      http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/09/01/il-existe-aujourd-hui-un-momentum-dans-les-relations-entre-israel-et-l-afriq

      Quelles ont été les retombées de la visite il y a un an du premier ministre dans quatre pays africains ?

      Depuis 2016, de nombreux dirigeants africains ont visité Israël. Des leaders africains comme le président Kagamé du Rwanda ou le président Kenyatta du Kenya ont eu des déclarations très favorables à Israël. Beaucoup d’autres se sont exprimés de manière très positive par rapport à Israël. Cela n’était pas le cas avant. Nous avions des amis africains mais ceux-ci subissaient des pressions qui pouvaient venir de l’extérieur du continent. Cette visite a permis un rapprochement significatif. Quatre pays ont renouvelé ou ouvert des relations avec Israël : la Guinée, la Zambie, le Soudan du Sud, le Rwanda, et la Tanzanie est en train de le faire. Nous avons également de plus en plus d’ambassadeurs africains, de politiques qui visitent Israël. Il existe aujourd’hui un momentum dans les relations entre Israël et l’Afrique et la visite du premier ministre y a contribué de manière significative.

      Ce rapprochement suscite cependant des tensions. Le Maroc a annulé sa participation au dernier sommet de la Cédéao au Liberia, en raison de la présence d’officiels israéliens…

      Bien sûr, il y a de fortes résistances. Par exemple, Israël essaie de retrouver son statut d’observateur à l’Union africaine, mais il y a des pays africains qui sont influencés par des pays arabes ou par d’autres nations qui ne sont pas favorables à Israël. L’Algérie, par exemple, joue un rôle négatif. L’Afrique du Sud, même si nous avons des relations diplomatiques, poursuit une politique très critique à l’égard d’Israël. L’Iran, qui joue un rôle en Afrique, promeut elle aussi une politique anti-israélienne sur le continent.

      (...)

      Ne craignez-vous pas que les manifestations contre les immigrés africains, puis celles des juifs d’origine éthiopienne dénonçant un racisme anti-Noirs puissent ternir votre image en Afrique ?

      Tout d’abord, les manifestations n’ont pas été nombreuses récemment. Nous contrôlons la situation et nous avons tenté d’améliorer la situation des immigrés africains en Israël. Bien sûr, nous ne pouvons pas dire que nous avons résolu tous les problèmes, mais c’est une question qui préoccupe le gouvernement.

      Enfin, il ne faut pas oublier qu’il y a des millions de chrétiens sur le continent africain et que pour eux Israël joue un rôle religieux important. Cela va au-delà des relations classiques qui donnent à Israël une image très particulière sur le continent du fait du lien entre le judaïsme et la chrétienté.

      Compile #Israfrique :
      https://seenthis.net/messages/685758

  • L’agriculture industrielle et l’accaparement des terres en Afrique - RFI
    http://www.rfi.fr/emission/20170715-agriculture-industrielle-accaparement-terres-afrique

    L’#accaparement des #terres par l’agriculture industrielle au détriment de l’agriculture familiale est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur, avec des conséquences sociales et économiques de plus en plus marquées. Quelques chiffres : en Zambie 194 513 ha, au Burkina Faso 1 527 000 ha et une superficie additionnelle de 750 000 ha, au Congo 660 000 ha, au Mali 819 567 ha, en Côte-d’Ivoire 730 400 ha, au Liberia 1 737 000 ha (67 % des terres agricoles) sont entre les mains de compagnies internationales d’agriculture industrielle. Encore qu’il n’y a aucune certitude sur les chiffres, parce que ça relève presque du secret d’État.

  • Réfugiés écologiques : comment le climat façonne les migrations - Le Labo des Savoirs
    http://labodessavoirs.fr/emissions-du-labo/refugies-ecologiques-comment-le-climat-faconne-les-migrations

    Selon la définition de l’Organisation internationale des migrations, un migrant environnemental est une personne qui « pour des raisons contraignantes de changement soudain ou progressif de l’environnement (…) est obligée de quitter sa résidence habituelle ». Ce statut, récemment défini par l’ONU, n’offre pour autant aucune reconnaissance juridique, et empêche donc de dresser des statistiques précises. On a beau parler du réchauffement climatique depuis quarante ans, cela fait vingt ans seulement que les gouvernements de ce monde s’y intéressent – plus exactement depuis la conférence de Kyoto en 1997 – et encore moins que la question des éco-réfugiés est débattue… Pourtant, force est de constater que ces déplacements contraints par Dame Nature ne sont pas nouveaux… Entre 1992 et 1993 par exemple, les agriculteurs du Mozambique, en Afrique de l’Est, ont migré en nombre vers la Zambie voisine car leurs terres n’étaient plus fertiles… À l’époque, on parlait de famine, mais c’est bien la sécheresse causée par l’avancée du désert de Namibie qui a, en définitive, contraint ces cultivateurs à quitter leur pays… La nature… Et l’homme dans tout ça ? « En transformant son environnement physique, ne le rend-il pas plus vulnérable aux désastres ? » se demande la géographe Véronique Lassailly-Jacob dans un article publié dans la Revue européenne des migrations internationales… C’est ainsi que la pression démographique et le contexte politique ont joué un rôle majeur dans l’étendue des dévastations provoquées par les inondations du fleuve Yangtsé Jiang en Chine, pendant l’été 1998… Ces catastrophes ont été imputées aux pluies de mousson, mais très peu de personnes ont mentionné le rôle de la déforestation massive du bassin du fleuve : 85 % des forêts avaient été rasées… Comment le climat façonne les migrations ? C’est le thème de cette émission…

  • Israël et l’Afrique
    Hicham Mourad | 13-07-2016
    http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/0/4/132/16684/Isra%C3%ABl-et-l%E2%80%99Afrique.aspx

    Pour la première fois depuis 29 ans, un pre­mier ministre israélien se rend en Afrique. Benyamin Netanyahu vient d’effectuer, du 4 au 8 juillet, sa première tournée dans quatre Etats de l’Afrique de l’Est : l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda et l’Ethiopie. Il a également rencontré à Kampala, la capitale ougandaise, trois autres chefs d’Etat africains, ceux de Tanzanie, du Soudan du Sud et de Zambie.
    (...)
    La tournée de Netanyahu avait deux objectifs majeurs : Obtenir le statut d’observateur au sein de l’Union Africaine (UA) et gagner un soutien diplomatique afin de limiter les condamnations régulières d’Israël, liées à la question palesti­nienne, aux Nations-Unies et dans les forums internationaux. Pour y parvenir, la formule propo­sée par Netanyahu aux Etats africains est simple : Israël apportera aux gouvernements concernés de multiples formes d’assistance et d’aide dont ils ont besoin. En contrepartie, ces derniers promet­tent de soutenir Israël dans les organisations internationales et d’appuyer sa quête d’accéder au statut d’observateur à l’UA, comme c’est le cas de la Palestine. Pour le moment, seuls Addis-Abeba et Nairobi ont annoncé publiquement, lors de la visite de Netanyahu, leur soutien à un statut d’observateur pour Israël. Celui-ci avait bénéficié de ce statut au sein de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), le prédécesseur de l’UA. Mais il l’avait perdu au moment de la création de cette dernière en juillet 2002, sous la pression de l’ex-dirigeant libyen, Muammar Kadhafi, qui était le principal financier de l’organisation naissante.

    Etre observateur permet à Israël de participer à des réunions de l’UA et de rencontrer régulière­ment ses membres, dans le but évident de contrer les positions défendues par l’Autorité palesti­nienne au sein d’une organisation régionale forte de 54 Etats. Ceux-ci forment plus que le quart des membres de l’Onu. Un poids politique non négli­geable lorsqu’il s’agit notamment de voter une résolution liée au conflit palestino-israélien ou aux autres contentieux arabo-israéliens. En décembre 2014, l’abstention du Nigeria et du Rwanda a contribué à mettre en échec une résolu­tion du Conseil de sécurité de l’Onu appelant Israël à se retirer des territoires palestiniens dans un délai de trois ans et à conclure un accord de paix avec les Palestiniens dans un an. En sep­tembre dernier, le vote de pays africains a contri­bué à l’échec de l’adoption d’une résolution par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) appelant Israël à ouvrir ses installations nucléaires aux inspections de l’AIEA. Quatre Etats africains (Kenya, Rwanda, Burundi et Togo) ont voté contre, 17 se sont abstenus et 8 étaient absents. Seuls sept Etats d’Afrique subsaharienne ont soutenu la résolution.

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    Le discours approximatif du président Ougandais Yoweri Museveni face à Benyamin Nétanyahou :
    http://www.lemonde.fr/afrique/video/2016/07/18/le-discours-absurde-du-president-ougandais-face-a-benyamin-netanyahou_497145

  • Algérie : Avram Grant n’est pas le bienvenu - Afrik-foot.com : l’actualité du football africain
    http://www.afrik-foot.com/algerie-avram-grant-n-est-pas-le-bienvenu

    Quand la géopolitique s’invite dans le football… Confrontée à un groupe éliminatoire pour le Mondial 2018 très relevé avec le Cameroun, le Nigeria et la Zambie au menu, l’Algérie comptait au départ se préparer au mieux en affrontant le Ghana, vice-champion d’Afrique, en match amical. La rencontre était même envisagée pour le 6 septembre prochain, soit un mois avant la première journée.

    Problème : La Fédération algérienne (FAF) a réalisé que le sélectionneur des Black Stars, Avram Grant, et son staff, sont israéliens, indique Le Buteur. Or, les autorités algériennes refusent de délivrer des visas aux ressortissants de l’Etat hébreux, ce qui risquait de poser des problèmes insolubles concernant l’organisation de la rencontre.

    Ci-dessous la version (fautes comprises) donnée par JSS News, qui se définit ainsi : « JSSNews revendique un engagement sans être partisan, grâce à une rédaction totalement indépendante. Un traitement éditorial qui laisse le lecteur libre d’interprétation. JSSNews n’est politiquement ni à droite, ni à gauche, c’est d’ailleurs pour cela que des intervenants de tout le spectre politique prennent la parole sur nos médias. JSSNews est un média sioniste. » (sur ce dernier point, on leur donne raison, mais ils sont aussi un peu racistes apparemment !)

    « Par peur d’une déculottée par des joueurs noirs entraînés par un juif, l’Algérie annule un match de foot !
    L’équipe de football d’Algérie a décidé d’annuler un match amical contre le Ghana. La raison : le sélectionneur national est un juif d’Israël.
    Bien entendu, s’il avait été musulman, il n’y aurait pas eu de problème.
    C’est ce que l’on appel de l’antisémitisme. »

  • L’Unicef teste le conseil médical par intelligence artificielle - Sciences - Numerama
    http://www.numerama.com/sciences/160698-lunicef-teste-conseil-medical-intelligence-artificielle.html

    "Dans des pays qui manquent de docteurs, l’intelligence artificielle peut-elle être un recours ? Le New Scientist rapporte qu’en Zambie, l’Unicef teste un service qui permet aux Zambiens de poser leurs questions médicales par SMS, et d’obtenir une réponse envoyée automatiquement par ordinateur. L’objectif est d’aider à lutter contre la propagation du Sida dans un pays qui compte 27 000 nouvelles contractions du VIH tous les ans, dont 40 % chez les jeunes de 15 à 24 ans. L’initiative s’appuie sur l’application open-source U-Report, lancée initialement en 2011 en Ouganda pour faciliter le journalisme citoyen en permettant aux utilisateurs de faire remonter des informations par SMS. Le service permet aussi aux très nombreux utilisateurs de l’application en Zambie de poser des questions d’ordre médical, (...)

    #veille

  • L’Internet pour tous, c’est fini !

    http://www.lemonde.fr/economie-mondiale/article/2016/03/27/l-internet-pour-tous-c-est-fini_4890854_1656941.html

    Facebook a été pris sur le fait. L’affaire s’est déroulée en Inde il y a moins d’un mois. Le réseau social voulait généreusement offrir aux populations déshéritées un accès « basique » et gratuit à Internet, mais limité à quelques sites Web triés sur le volet : l’encyclopédie Wikipédia, la BBC, le moteur de recherche Bing de Microsoft, et bien sûr Facebook.

    Les autres contenus, eux, ne sont pas compris dans ce bouquet « Free Basics ». Le gendarme indien des télécommunications n’a pas apprécié. En février, il a interdit au réseau américain et à tous les fournisseurs d’accès à Internet du pays de pratiquer des tarifs différenciés en fonction des services et contenus offerts sur le Web.

    Pourquoi ? Parce que cette pratique bat en brèche l’un des principes cardinaux de l’Internet : sa neutralité. Un opérateur peut offrir des débits différents, mais n’a pas le droit de choisir les contenus. C’est ce que l’on appelle la neutralité du Net. Et pourtant, la violation caractérisée de cette règle d’airain par un acteur majeur du numérique n’a fait que jeter la lumière sur une réalité : la balkanisation de l’Internet est en marche.

    Car ce service Free Basics si controversé a déjà été lancé dans trente-cinq pays émergents depuis 2014, en partenariat avec des opérateurs mobile tels que Airtel, MTN ou Digicel, dans le cadre du programme Internet.org. La Zambie, le Ghana ou encore le Malawi n’ont rien trouvé à redire. Le Kenya a même réagi fin février à la décision de l’Inde en déclarant que donner un accès à Internet aux Africains était plus important que de défendre la neutralité du Net ! (...)

    Attaques en règles

    Mais Facebook n’est pas le seul à en vouloir à l’universalité du Net. Les opérateurs télécoms sont en première ligne dans ce combat. Avec d’autres motivations. Face à l’appétit des géants de la Silicon Valley, qui menacent de les ravaler au rang de simple fournisseur de « tuyaux », à l’instar des sociétés d’eau ou d’électricité, ils veulent proposer des contenus exclusifs afin de fidéliser leurs clients.

    Les Orange, Deutsche Telekom, Verizon, Comcast, AT&T et autres SFR se diversifient dans la télévision, la vidéo sur Internet, les portails média ou même la production de films. Les services pour tous laissent progressivement la place à des services spécialisés, des exclusivités ou des contenus premium. Netflix, le service en ligne de films et séries par abonnement, n’a-t-il pas préféré aller sur les box fermées des opérateurs plutôt que d’être proposé sur l’Internet ouvert ?

    Face à ces attaques en règles, la résistance tente de s’organiser. Avec neuf autres organisations de défense du Net en Europe, La Quadrature du Net (https://www.laquadrature.net/fr) , association de citoyens militant pour la neutralité des réseaux, a lancé le site Web RespectMyNet.eu (https://respectmynet.eu) pour que les internautes dénoncent les comportements abusifs de leurs opérateurs télécoms (blocages, ralentissements, filtrages...). SaveTheInternet.eu (https://savetheinternet.eu/fr) , un autre site Web, arrive en renfort.
    RespectMyNet a recensé quelque 570 problèmes signalés depuis 2011 par des internautes d’une dizaine de pays européens.

    D’après La Quadrature du Net (https://www.laquadrature.net/fr) , l’incident le plus sérieux a eu lieu en France : ce fut le bridage de YouTube constaté par nombre d’abonnés de Free en 2012. Le visionnage des vidéos devenait quasiment impossible. Certains ont soupçonné la mésentente commerciale. L’association de consommateurs UFC-Que choisir avait alors porté plainte auprès du régulateur des télécoms, l’Arcep (http://www.arcep.fr) , qui avait finalement classé l’affaire l’année suivante, confirmant une congestion de Free mais pas de discrimination envers YouTube.

    « Concurrence déloyale »

    Des ralentissements de ce même site de vidéo avaient également été dénoncés par des abonnés de Deutsche Telekom outre-Rhin. Toujours dans l’Hexagone, certains ont aussi signalé le blocage de Spotify sur Free Mobile, tandis que d’autres se sont plaints de restrictions dans l’usage de réseaux « peer-to-peer » [de gré à gré] utilisés pour télécharger de la musique ou des films, lorsque ce n’était pas des blocages de téléphonie sur Internet sur des forfaits Nomad de Bouygues Telecom.

    Aux Etats-Unis, le régulateur américain FCC s’interroge sur la multiplication d’offres dites « zero- rating », notamment celles de T-Mobile. L’abonné peut consommer certaines vidéo sans qu’elles soient décomptées dans sa consommation de données. Colère de Youtube, qui ne faisait pas partie de l’offre et s’estimait discriminé... avant de conclure un accord avec l’opérateur.

    Jusqu’en octobre 2014 Orange pratiquait de même avec la plate-forme de musique en ligne Deezer, comprise dans certains abonnements mobile, avant d’en faire une option payante. Cette alliance est d’ailleurs toujours dénoncée comme « concurrence déloyale » par le fondateur du site de musique concurrent Qobuz, Yves Riesel. Hormis ce cas, en France, le zero-rating reste encore peu pratiqué.

    « A ce jour, l’Autorité de la concurrence n’a pas eu à connaître et n’est pas saisie de telles pratiques mais demeure, naturellement, attentive aux évolutions du marché, indique au Monde Bruno Lasserre, son président. Selon lui, « le débat autour de l’interdiction du ‘zero-rating’consiste à étendre le principe de neutralité des réseaux, qui porte sur la qualité d’acheminement du trafic, en lui adjoignant un principe de neutralité commerciale vis-à-vis du consommateur final ».

    Des plaintes d’utilisateurs

    Pour l’instant, les opérateurs télécoms et les acteurs du Net pratiquent le zero-rating dans des pays émergents au prétexte de lutter contre la fracture numérique. « Wikipédia Zéro » a ainsi été mis en place dès 2012 pour donner accès gratuitement à la cyberencyclopédie mondiale dans des forfaits mobile-contenus. Free Basics n’est autre que du « Facebook Zéro ». A ce train-là, rien n’empêchera de voir apparaître « YouTube Zéro », « Dailymotion Zéro », « Netflix Zéro », voire « TF1 Zéro »...

    « Nous sommes réticents à la sacralisation du zero-rating qui, par définition, pousse les consommateurs de smartphone à s’orienter vers un service – généralement le leader capable de payer le plus – au détriment de ses concurrents, au risque de les faire disparaître », met en garde Antoine Autier, chargé de mission à UFC-Que choisir.
    L’association de consommateurs, qui ne cesse de recueillir des plaintes d’utilisateurs sur la qualité dégradée d’Internet, compte sur l’Europe pour instaurer des garde-fous au règlement « Internet ouvert » que les eurodéputés ont adopté le 25 novembre 2015.

    Bien qu’il ne soit pas question explicitement dans ce texte de « neutralité de l’Internet », les pays européens sont tenus de mettre en œuvre « au plus tard le 30 avril 2016 » le régime des sanctions applicables en cas de violation de ce principe. « Le règlement européen a instauré une définition générale de la neutralité du Net et permet quelques entorses à ce principe telles que les services gérés. Ces exceptions doivent être clairement encadrées afin qu’elles ne deviennent pas la règle », prévient Antoine Autier.

    Intense lobbying à Bruxelles

    Or les opérateurs télécoms font, eux, un intense lobbying à Bruxelles pour limiter le plus possible l’Internet pour tous. Ils ont obtenu des eurodéputés de pouvoir proposer des « services spécifiques », des « niveaux de qualité », des contenus « optimisés » et de continuer à faire de la « gestion de trafic ».

    Cette dernière doit être « raisonnable » – notion très subjective – et « ne pas être fondée sur des considérations commerciales ». La Quadrature du Net pointe elle aussi l’imprécision du texte. « Le règlement européen est censé éviter cet Internet à deux vitesses. Mais en ne définissant pas assez la neutralité du Net et les services spécialisés autorisés, il y a ce risque qui demeure », s’inquiète Adrienne Charmet-Alix, sa coordinatrice de campagnes.

    Si le grand public est exposé aux entorses à la neutralité du Net, les entreprises ne sont pas épargnées. Le 20 janvier, le tribunal de commerce de Paris a ordonné à Free de débloquer les adresses e-mails de clients de la société Buzzee, spécialisée dans la gestion de campagnes d’emailing. « Le juge a réaffirmé que l’accès à un réseau et la transmission de messages par Internet est un droit qui s’impose aux opérateurs télécoms », souligne Christiane Féral-Schuhl, laquelle fut coprésidente à l’Assemblée nationale de la commission de réflexion et de propositions sur le droit et les libertés à l’âge du numérique.

    L’Autorité de la concurrence a eu, elle, à arbitrer en 2012 en faveur d’Orange un différend avec l’aiguilleur de contenus Cogent, lequel accusait l’ex-France Télécom de limiter le trafic Internet de ses clients – dont MegaUpload à l’époque. « A notre connaissance, il n’y a pas eu depuis d’intervention d’autres autorités de concurrence dans le monde en lien avec la neutralité du Net », assure Bruno Lasser.

    Loi « République numérique » en France

    La neutralité de l’Internet est un principe fondateur théorisé en 2003 par Tim Wu, un universitaire américain. Il s’agit de traiter de la même manière tous les contenus, sites Web et plates-formes numériques sur le réseau : « Internet n’est pas parfait mais son architecture d’origine tend vers ce but. Sa nature décentralisée et essentiellement neutre est la raison de son succès à la fois économique et social », expliquait-il alors. Treize ans après, ce principe est plus que jamais en péril.

    Maintenant, tous les regards se tournent vers l’Organe des régulateurs européens des communications électroniques (Orece (http://berec.europa.eu) ) chargé d’élaborer d’ici à fin août des lignes directrices pour mettre en musique le règlement « Internet ouvert ». En France, la loi pour une « République numérique » (http://www.assemblee-nationale.fr/14/projets/pl3318.asp) , dont le vote devrait avoir lieu le 3 mai au Sénat, va charger l’Arcep de veiller au respect de la neutralité du Net et au caractère « raisonnable » de certaines exceptions. Une manière de fixer des bornes au développement irrépressible de l’Internet à plusieurs vitesses.

  • ---- #Exploitation ----------------------
    Mare de la profitation

    Chaque humain doit avoir l’accès inconditionnel à tout ce dont il a besoin pour vivre. Accéder ne veut pas dire posséder et encore moins abuser ou détériorer. Or notre société permet à quelques humains de s’approprier ces biens communs et d’en faire supporter l’usage aux autres habitants. Cette appropriation est un vol qui conduit au viol, à la souillure et à la mort de la nature.

    La destruction des terres commence déjà avec le jardinier du dimanche qui emploie massivement pesticides et engrais. Le paysan professionnel y ajoute hormones et antibiotiques, dont les animaux sont farcis. L’héritier transforme «  sa propriété  » en terrain de quad qui ravine les terres ou en terrain de golf, ruineux en eau. Les constructeurs bétonnent à-tout-va. Les marchands d’énergie, qui occasionnent déjà tant de dégâts avec les hydrocarbures, veulent imposer le gaz de schiste, etc.

    Les propriétaires de terres, s’estimant également possesseurs du sous-sol et des nappes phréatiques, creusent des puits et se livrent à des pompages trop importants. Même si certaines régies accordent la gratuité pour les premiers mètres cubes d’eau consommés, il n’en reste pas moins que, plus vous êtes gros consommateur d’eau, moins vous payez cher le litre. Lorsque la gestion de l’eau est confiée aux sociétés privées, il n’est pas difficile de comprendre qu’elles ne lutteront jamais contre le gaspillage ou la pollution, puisqu’elles tirent des bénéfices gigantesques du traitement des eaux usées. Chacun doit avoir droit à la quantité nécessaire à sa consommation (boisson, hygiène). Personne ne devrait pouvoir dépasser cette quantité. Et pourtant…

    Un touriste, dans un hôtel en Afrique, utilise pour son «  bien-être  » 7 à 10 fois plus d’eau qu’un habitant local n’en a pour arroser son champ et nourrir sa famille. Dans la réserve de Shaba, au Kenya, des pâturages ont été remplacés par une réserve de gibier autour de l’hôtel Savora Shaba. L’eau qui servait à abreuver les troupeaux est désormais détournée pour remplir l’énorme piscine de l’hôtel. Un parcours de golf dans un pays tropical engloutit chaque année une tonne et demie de pesticides et d’engrais et consomme autant d’eau que 60 000 habitants d’une zone rurale de ce même pays.

    Revenons ici. Depuis l’Etat jusqu’aux communes, les institutions délèguent une partie de leurs tâches à des prestataires de services. Il en est ainsi pour les déchets. Des camions remplis traversent parfois la France entière pour acheminer les déchets vers les recycleries. Où est la logique ? Essayez, pour tester, de comprendre le budget du traitement des déchets de votre commune, vous verrez que, généralement, il manque totalement de clarté.

    Le tri des déchets complique encore plus la vie des plus pauvres : si vous habitez dans un très petit logement, à l’étage parfois sans ascenseur, il vous faut trouver de la place pour 3 ou 4 poubelles. Puis descendre ces poubelles si vous êtes seule, avec un bébé - que vous ne pouvez laisser seul - dans les bras, si vous êtes handicapé ou simplement âgé et physiquement limité… dans chaque détail du quotidien, la vie des pauvres est un parcours du combattant.

    A l’heure ou l’énergie devient si chère, les pauvres sont, là encore, bien lésés. Comment payer isolation et système de chauffage performant ? Le mal-logement n’est pas un phénomène rare en France. Pourtant le gouvernement remet en cause le financement du logement par mutualisation et préfère défiscaliser le privé. Les fonds du «  livret A  » sont maintenant ponctionnés par Bercy au lieu de revenir au financement du logement social comme cela était prévu.

    Cependant l’énergie ne semble pas manquer aux services de renseignements et de marketing qui utilisent des supercalculateurs pouvant dépasser la barre du pétaflop (capables de calculer un million de milliards d’opérations par seconde). Les plus gros d’entre eux dévorent entre 5 et 10 mégawatts par heure, soit la consommation d’une ville moyenne.

    Le PAUVRE, lui, subit toutes les souffrances infligées par le régime des possédants. C’est un cercle vicieux qui commence par l’éducation : plus on est pauvre, moins l’école vous aide à vous en sortir. Moins vous avez bénéficié d’années d’études qualifiantes, plus votre travail est pénible et mal payé. Moins vous êtes payé, moins vous avez accès à la santé et moins vous pouvez jouir de temps de retraite.

    Le pauvre ne coûte pas cher à la société mais enrichit les patrons et les banques. Ces dernières ont récolté l’année dernière 27 milliards d’euros en «  frais de découvert  ». 27 milliards d’euros volés à des personnes qui manquaient déjà du nécessaire.

    La vie du pauvre n’a aucune valeur face au marché. Pour le commerce, les dirigeants déclarent des guerres que les médias essaient de nous présenter comme justes. Les morts sous les bombes - ou pour cause de misère - n’ont aucune importance. Les morts au travail pour le profit des patrons et spéculateurs n’ont pas non plus les honneurs de la presse et les 1 277 morts annuels d’accident du travail ou de maladie professionnelle (plus de trois travailleurs par jour) ne pèsent pas bien lourd.

    Aujourd’hui, les plus riches financent sans compter des recherches… pour «  bien vieillir  » , «  bien baiser  » , rester beau et en forme longtemps, longtemps… mais on n’éradique pas des maladies, aussi horribles que la lèpre (pourtant parfaitement guérissables), ni la faim.

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    Espérance de vie

    Angola : 38, 2 ans
    Zambie : 38,63 ans
    Lesotho : 40,38 ans

    Monaco : 89,57 ans

    En France, un cadre a 6 ans de plus d’espérance de vie qu’un ouvrier.
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    Article d’@anarchosyndicalisme ! n°147 /// Décembre 2015 - Janvier 2016

  • Chipata (Zambie) : l’expulsion de squatteur-euse-s est retardée par des blocages et des affrontements
    https://fr.squat.net/2015/12/05/chipata-zambie-expulsion-emeute

    Mardi 1er décembre 2015, à Chipata, ville de l’est de la Zambie, l’expulsion de squatteur-euse-s a commencé sur des terrains occupés où des logements avaient été « auto-construits » illégalement. L’expulsion a continué le lendemain, mais cette fois elle a été ralentie voire repoussée par des blocages de (...) — , ,

  • Ushahidi, une technologie africaine qui a conquis la planète
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/11/10/ushahidi-une-technologie-africaine-qui-a-conquis-la-planete_4806913_3212.htm

    « la cartographie en ligne est une porte vers une nouvelle communication. Certaines communautés affichent des revendications politiques et utilisent la carte pour acquérir des données peu accessibles afin de faire avancer une cause. Mais ces actions collaboratives sociétales sont difficiles à mettre en place, et notamment à maintenir dans la durée. »

    Premier article d’une série du Monde Afrique consacrée à la cartographie.

    Le Monde a voulu en savoir plus sur ces projets, enfants inattendus d’Ushahidi. Qui sont-ils ? Quelles nouvelles questions sur la place et le rôle de la société civile font-ils surgir ? Surveillance électorale, défense des droits des femmes, aide aux migrants mais aussi participation citoyenne pour améliorer la vie en ville… Tour du monde de ces utilisations protéiformes du programme kényan en dix exemples, dix actions sur quatre continents.

    https://www.ushahidi.com/blog

    #cartographie_d'urgence #carte #cartographie #open_source

    • A sa création, en décembre 2007, Ushahidi est imaginé en urgence à Nairobi pour que des habitants de la capitale kényane puissent indiquer sur une carte numérique les rues à éviter lors des émeutes post-électorales. Un acte civique réalisable par le seul envoi d’un SMS.

      Depuis cette date, tout s’est accéléré et de nouveaux usages se sont inventés. Au Nigeria, en Zambie, mais aussi en Colombie ou en Albanie, des associations ou collectifs ont utilisé la plate-forme participative pour tenter de détecter les fraudes électorales ; en Egypte et en Inde, pour dénoncer les violences sexuelles faites aux femmes. En Libye, en Syrie ou en Afghanistan, ce sont des agences internationales, telle l’Unocha (United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs), qui s’en sont servies pour un usage privatif afin de coordonner leurs actions sur le terrain.

  • Tournée des potes et des popotes
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/250-octobre-2015-716/article/tournee-des-potes-et-des-popotes-5025

    « Depuis plusieurs mois, le président de la République et plusieurs ministres se sont rendus dans le "pré carré" de la France en Afrique afin de s’assurer du soutien de plusieurs pays pour la conférence climat », remarque Médiapart (23/09). Hollande, Royal, Fabius, Girardin, Hidalgo se sont ainsi rendus au Burkina, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Congo, au #Gabon, et même en Angola, au Botswana, au Ghana, en Namibie ou en Zambie pour y parler COP 21. Objectif : assurer le succès et le financement de (...)

    #250_-_octobre_2015

    / Gabon, #Congo_Brazzaville, Dictateurs (Amis de la France), #Environnement,_écologie, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs, #Ségolène_Royal, François (...)

    #Dictateurs_Amis_de_la_France_ #François_Hollande

    • En reportant à la fin du mois le paiement de 300 millions d’euros dus au FMI ce vendredi, Athènes n’a pas flanché mais a montré au contraire une habileté inattendue, en s’appuyant sur un règlement interne au FMI et appliqué une seule fois, en Zambie dans les années 80, qui permet de regrouper en fin de mois plusieurs tranches d’un même remboursement. Même Christine Lagarde, l’intransigeante présidente du FMI, semble avoir été prise de court.

      Reste à savoir quel économiste ou spécialiste a déniché cet obscur règlement qui a permis au gouvernement Syriza de court-circuiter des partenaires qui se comportent comme des adversaires…

  • Éducation : lancement d’un système de prêt pour les étudiants en #Zambie
    http://grigrinews.com/education-lancement-systeme-de-pret-pour-les-etudiants-en-zambie/3094

    Actualités Afrique « 10/04/2015, Lusaka, Zambie : Le gouvernement zambien introduira un système de prêt pour les étudiants des universités publics pour réduire la dépendance vis-à-vis des financements publics. »(c) 2015 - Grigrinews.com

  • Agriculture et économie : Levée de l’embargo sur les importations de blé en #Zambie
    http://grigrinews.com/agriculture-et-economie-levee-embargo-sur-les-importations-de-ble-en-zambie/3003

    Actualités Afrique « 18/03/2015, Lusaka, Gambie : Le gouvernement zambien a levé l’embargo sur les importations de blé afin de permettre l’importation de cette céréale et ainsi éviter une pénurie, a annoncé mercredi un haut responsable. »(c) 2015 - Grigrinews.com

  • Envoi de cinq cent militaires zambien pour le maintien de la paix en Centrafrique
    http://grigrinews.com/envoi-de-cinq-cent-militaires-zambien-pour-le-maintien-de-la-paix-en-centrafrique/3004

    Actualités Afrique « 19/03/2015, Lusaka : La Zambie a annoncé qu’elle allait envoyer 500 militaires pour des opérations de maintien de la paix en République centrafricaine, a déclaré mercredi un officiel. »(c) 2015 - Grigrinews.com

    #Zimbabwe

  • Magouille africaine

    Après la révélation de l’évasion fiscale organisée par HSBC, le site Guinée Conakry Info (11 février) estime que l’Afrique n’échappe pas à « la magouille » dans les affaires d’argent sale :

    L’Egypte, la Tunisie, le Sénégal, la Zambie, l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, la Guinée ont plongé à des degrés divers dans la vaste magouille internationale de blanchiment d’argent, au grand dam des populations africaines, qui se mouraient dans la « mouise » quand leurs chefs jubilaient ou festoyaient dans les plus grands palaces de ce monde. (...) Les révélations de SwissLeaks nous ramènent au cœur de la problématique du développement de l’Afrique, outrancièrement spoliée de ses richesses au profit de l’étranger par des réseaux sinon mafieux, du moins terriblement déséquilibrés.

    http://www.guineeconakry.info/article/detail/swiss-leaks-ou-est-passee-la-transparence-dans-la-gouvernance-africa

  • #Afrique : un nouveau rapport appelle à accélérer les efforts pour protéger les #enfants de la violence
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=34250


    D’autres seraient bien inspirés d’en faire autant

    Malgré les mesures juridiques et politiques prises par les pays d’Afrique pour les protéger, les enfants africains subissent des niveaux élevés de violence physique, sexuelle et psychologique à tous les niveaux de la société, selon un nouveau rapport de l’ONU et de l’Union africaine publié mercredi.

    Ce rapport intitulé ’Le rapport africain sur la violence à l’encontre des enfants’ a été présenté au siège de l’ONU à New York, lors d’une manifestation conjointe organisée par l’Union africaine, le Bureau du Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU sur la violence contre les enfants, la Mission permanente de Zambie et l’African Child Policy Forum (ACPF).

    « Ce rapport complet est le premier de la sorte dans la région et s’appuie sur l’engagement des Etats membres de l’Union africaine à promouvoir une ’Afrique digne des enfants’ », a souligné la Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence à l’encontre des enfants, Marta Santos Pais.

  • Pourparlers et réunion pour les réformes de l’ONU prochainement en #Zambie
    http://grigrinews.com/pourparlers-et-reunion-pour-les-reformes-de-onu-prochainement-en-zambie/2719

    « 10/02/2015, Lusaka : La Zambie a été désignée pour accueillir une réunion de 10 dirigeants africains pour discuter des réformes du Conseil de sécurité des Nations Unies, a rapporté lundi le radiodiffuseur national. »