• Chevaux de course à Churchill Downs Arthur FIRSTENBERG - revue3emillenaire

    Les chevaux de course font partie des créatures les plus finement réglées et les plus délicatement sensibles de la planète. Que se passe-t-il lorsque vous leur donnez à tous des téléphones portables à porter pendant une course ? Ils commencent à tomber comme... des chevaux.

    C ’est exactement ce qui s’est passé ce printemps à Churchill Downs, à Louisville, où se déroule le célèbre Derby du Kentucky. Churchill Downs organise chaque année trois « rencontres » au cours desquels des courses de chevaux ont lieu quatre à cinq jours par semaine : une rencontre de printemps qui dure tout le mois de mai et le mois de juin, une rencontre de septembre et une rencontre d’automne qui dure tout le mois de novembre. Cette année, la rencontre de printemps a commencé le 29 avril et devait se poursuivre jusqu’au 3 juillet. À partir du 29 avril, et lors de chaque course, chaque jour, tous les chevaux ont été équipés d’un dispositif qu’ils n’avaient jamais porté auparavant. Il s’agit d’un appareil sans fil, de la forme d’un iPhone, qui s’insère dans le tissu situé sous la selle, sur le dos du cheval. Les chevaux ont également commencé à porter ces dispositifs au printemps lors des entraînements matinaux.


    Le cheval Lost in Limbo meurt à Churchill Downs

    Ce dispositif STRIDESafe surveille les mouvements du cheval 2 400 fois par seconde tout au long de la course, en envoyant 2 400 impulsions de radiofréquences (RF) chaque seconde à travers le corps du cheval. Il contient également un composant GPS qui communique avec les satellites de positionnement global. Il communique également avec la puce RFID implantée sur le côté gauche du cou de chaque cheval, en veillant à ce que la puce émette également des rayonnements tout au long de la course. Et comme chaque cheval de course porte des fers à cheval en aluminium, qui est l’un des meilleurs conducteurs, les fréquences émises par le dispositif STRIDESafe et la puce RFID à travers le corps du cheval sont absorbées et rediffusées par ses quatre fers. Chaque cheval porte donc non pas une, mais six antennes rayonnant en permanence tout au long de chaque course à Churchill Downs. Ainsi, avec 14 chevaux participant normalement à chaque course, il y a 84 antennes parmi les animaux qui courent à proximité les uns des autres sur l’hippodrome.


    Et le 29 avril 2023, les chevaux qui courent à Churchill Downs ont commencé à mourir pendant les courses ou à subir des blessures si graves qu’ils ont été euthanasiés. Le nombre de chevaux morts ce printemps est tel que le 2 juin, il a été annoncé que la rencontre de printemps à Churchill Downs serait suspendue à partir du 10 juin. Les responsables de Churchill Downs sont paniqués parce que les chevaux qui y courent sont morts en bien plus grand nombre ce printemps que jamais auparavant. En 2022, dans l’ensemble du pays, on a enregistré environ 1,25 décès pour 1 000 chevaux prenant le départ. Mais depuis le 29 avril 2023, 12 décès sont survenus pour seulement 1 600 départs à Churchill Downs, soit une multiplication soudaine et sans précédent par 8 de la mortalité des chevaux de course.

    Les responsables ont soigneusement inspecté la piste et chaque partie du terrain de course et n’ont constaté aucun changement par rapport aux rencontres précédentes ni aucune raison pour que les chevaux soient plus susceptibles de se blesser ou de s’effondrer. Mais ils ont le même angle mort que le reste de la société : ils traitent les appareils sans fil et les rayonnements qu’ils émettent comme s’ils n’existaient pas.

    Le cheval nommé Parents Pride s’est simplement effondré et est mort sans raison apparente lors d’une course le 29 avril. Aucune drogue n’a été trouvée dans son système ni aucun poison. Il courait normalement avant la course. Aucune anomalie n’a été décelée dans son cœur, son cerveau ou ses poumons.

    Code of Kings s’est cassé le cou au paddock (enclos) juste avant une course et a été euthanasié, également le 29 avril. Le paddock, également appelé l’anneau de parade, est l’endroit où les chevaux sont présentés avant une course afin que les spectateurs puissent les voir de près.

    Take Charge Briana a subi des dommages catastrophiques à sa patte avant droite lors d’une course le 2 mai et a été euthanasiée.

    Chasing Artie a terminé sa course le 2 mai, puis s’est effondré et est mort sur le chemin de l’aire de desselage, sans raison apparente.

    Chloe’s Dream a subi une « blessure catastrophique » au genou droit lors d’une course le jour du Derby, le 6 mai, et a été euthanasié.

    Freezing Point s’est fracturé le membre antérieur gauche lors d’une course le jour du Derby, le 6 mai, et a été euthanasié. Son jockey a déclaré qu’il n’avait pas été secoué pendant la course et que la piste était en bon état.

    Bosque Redondo a terminé sa course le 13 mai, mais a été emmené dans une ambulance pour chevaux et a été euthanasié en raison de blessures non spécifiées.

    Rio Moon se trouvait sur la ligne d’arrivée d’une course le 14 mai lorsqu’il a subi une « blessure catastrophique » à la patte avant gauche et a été euthanasié.

    Swanson Lake a terminé sa course le 20 mai, mais a été immédiatement emmené chez un vétérinaire où il a été euthanasié en raison d’une « blessure importante » à la patte arrière gauche.

    Lost in Limbo, le cheval photographié en haut de cette lettre d’information, a été retiré de la piste vers la fin d’une course le 26 mai. Il s’était écrasé le nez le premier sur la piste et gisait dans la terre. Il était si nerveux avant même la course qu’il a jeté son jockey avant qu’elle ne commence et s’est enfui. Après la course, un vétérinaire a constaté une « blessure importante » à sa patte avant gauche et il a été euthanasié.

    Kimberley Dream s’est rompu un ligament de la patte avant gauche lors d’une course le 27 mai et a été euthanasiée.

    Et deux jours avant le début du meeting de printemps, alors qu’il s’entraînait sur l’hippodrome le 27 avril, Wild on Ice s’est cassé la patte arrière gauche et a été euthanasié.

    Nous savons depuis des décennies que la vie des chevaux est brisée par les ondes radio. Des auditions ont eu lieu à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, et l’entraîneuse de chevaux de course, Penny Hargreaves s’est exprimée dans une interview publiée en 1998. Une tour de radio FM à Ouruhia avait eu des effets si dévastateurs sur ses 90 chevaux qu’elle avait été obligée de les déplacer dans une autre région de Canterbury. Tous ses chevaux ont été touchés, certains plus que d’autres, et deux sont morts.

    « Ils étaient très nerveux et instables », a-t-elle déclaré. « Ils semblaient tous avoir mal aux pieds. Les chevaux qui avaient voyagé en remorque pendant des années perdaient l’équilibre pendant le voyage. Nous avons plusieurs zones sensibles autour de notre cour où les chevaux deviennent très instables et se blessent eux-mêmes et nous blessent.

    « Notre très précieux poulain avait de graves problèmes de santé et marchait comme s’il avait mal aux pieds. Il ne supportait pas d’être ferré. Nous avons fait appel à de nombreux vétérinaires pour tenter de résoudre ses problèmes, mais sans obtenir de réponse satisfaisante. Nous l’avons finalement mis dans un paddock avec une grande grange à foin et des arbres entre lui et la tour. Au bout d’un mois, il n’avait plus aucun problème. De retour dans son ancienne cour, le problème est réapparu.

    « Le maréchal-ferrant a témoigné lors de notre audition de l’effet des ondes radio sur les pieds de nos chevaux. L’aluminium conduit l’électricité et leurs pieds avaient changé de forme, présentaient d’énormes fissures à l’emplacement des clous et étaient très sensibles à l’intérieur.

    « Nous avons eu des problèmes hebdomadaires avec des infections que nous n’avions jamais eues auparavant, nos factures de vétérinaire étaient horribles ».

    Des chevaux de course nerveux et instables, avec des pieds douloureux et un manque de coordination. C’est exactement ce qui s’est passé à Churchill Downs lors de la réunion de printemps de cette année.

    Lorsque j’ai appris ce qui se passait à Churchill Downs ce printemps, j’ai envoyé un courriel au Dr Jennifer Durenberger, lui suggérant que les dispositifs STRIDESafe, qui ont été déployés à Churchill Downs pour la sécurité des chevaux, sont au contraire en train de les tuer. Elle n’a pas répondu. Le Dr Durenberger, vétérinaire, est directrice de la sécurité et du bien-être des équidés à la Horseracing Integrity and Safety Authority (HISA). Elle a dirigé l’examen des dossiers des chevaux décédés.

    Si vous êtes vétérinaire ou avez de l’expérience avec les chevaux et souhaitez apporter votre aide, envoyez-moi un courriel à arthur@cellphonetaskforce.org. Si nous parvenons à convaincre Churchill Downs, la HISA et les propriétaires des chevaux de course qui participent au Kentucky Derby de reconnaître ce qui se passe et de se débarrasser de ces nouveaux appareils sans fil, nous aurons l’occasion d’éduquer le reste du monde et de catalyser un changement de direction pour nous tous.

    Quelques sites sur les CEM en France : https://www.robindestoits.orghttps://www.criirem.orghttp://www.priartem.fr/accueil.htmlhttp://www.next-up.org/intro3.php
    https://www.echoearth.org/engagement

    #Chevaux #animaux #cruauté #gsm #rf #radiofréquence #RFID #expériences #expérimentations #CEM #Angleterre #FM

    Source : https://www.revue3emillenaire.com/blog/chevaux-de-course-a-churchill-downs-par-arthur-firstenberg

  • Les Russes ne peuvent pas se permettre de ne pas gagner cette guerre.
    https://www.legrandsoir.info/document-les-russes-ne-peuvent-pas-se-permettre-de-ne-pas-gagner-cette

    Mike Billington avec Executive Intelligence Review et l’Institut Schiller. (Interview) Extraits /

    Billington : Salut, c’est Mike Billington avec Executive Intelligence Review et l’Institut Schiller.
    Je suis ici aujourd’hui avec le colonel Richard Black, le sénateur Richard Black, qui, après avoir servi 31 ans dans les Marines et dans l’armée, a ensuite servi à la Chambre des délégués de Virginie de 1998 à 2006, et au Sénat de Virginie de 2012 à 2020. J’autoriserai également le colonel Black à décrire lui-même son service militaire.


    Alors, colonel Black, bienvenue. Avec la guerre de substitution entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’OTAN avec la Russie, qui se déroule en Ukraine, et la guerre économique menée directement contre la Russie, cela s’est accompagné d’une guerre de l’information qui vise à diaboliser la Russie et en particulier le président Vladimir Poutine. Un thème récurrent est que l’armée russe mène des campagnes impitoyables de meurtres contre des civils et de destruction de zones résidentielles, faisant souvent référence aux opérations militaires russes en Syrie, affirmant qu’elles avaient fait la même chose en Syrie, en particulier contre Alep. Ce sont soi-disant des exemples de leurs crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

    Vous avez été un porte-parole international de premier plan pendant de nombreuses années, exposant les mensonges sur ce qui s’est passé en Syrie et sur la guerre contre la Syrie. Alors d’abord, permettez-moi de demander : comment et pourquoi la Russie s’est-elle impliquée militairement en Syrie ? Et comment cela contraste-t-il avec la justification supposée des États-Unis et de l’OTAN pour leur intervention militaire en Syrie ? 



    Black : Eh bien, permettez-moi de commencer, si je peux, en disant à nos auditeurs que je suis très patriote : je me suis porté volontaire pour rejoindre les Marines et je me suis porté volontaire pour aller au Vietnam. J’ai combattu dans la campagne la plus sanglante de toute la guerre. Et j’étais un pilote d’hélicoptère qui a effectué 269 missions de combat. Mon avion a été touché par des tirs au sol lors de quatre missions. J’ai alors combattu sur le terrain avec la First Marine Division, et pendant l’une des 70 patrouilles de combat que j’ai faites, mon opérateur radio a été tué et j’ai été blessé alors que nous attaquions et essayions de sauver un avant-poste de Marine encerclé.

    Je suis donc très pro-américain. En fait, je faisais partie de l’OTAN et j’étais prêt à mourir en Allemagne, pour me défendre contre une attaque de l’Union soviétique.

    Mais la Russie n’est pas du tout l’Union soviétique.

    Les gens ne comprennent pas cela parce que les médias ne l’ont pas dit clairement. Mais la Russie n’est pas un État communiste ; l’Union Soviétique était un État communiste.

    Maintenant, une des choses que j’ai vues prétendre, qui m’a particulièrement irrité à cause de mon expérience avec la Syrie : j’ai été dans la ville d’Alep. La ville d’Alep est la plus grande ville de Syrie, du moins avant le début de la guerre. Et il y a eu une bataille formidable. Certains l’appellent le « Stalingrad de la guerre syrienne », ce qui n’est pas une mauvaise comparaison. Ce fut une bataille terriblement amère qui s’est déroulée de 2012 à 2016. Au cours d’un combat urbain, toutes les forces qui se battent sont obligées de détruire des bâtiments. Les bâtiments sont abattus à grande échelle. Et cela se produit à chaque fois que vous avez un combat urbain. J’ai donc arpenté les rues d’Alep, alors que les combats étaient encore en cours. J’ai regardé à travers, à travers une fente dans les sacs de sable, le territoire contrôlé par l’ennemi ; Je me suis tenu sur des réservoirs qui ont été soufflés et ce genre de choses.

    Ce que je sais, et je peux vous dire à propos d’Alep, c’est que la Russie était extrêmement réticente à s’engager dans des combats en Syrie. La guerre a commencé en 2011, lorsque les États-Unis ont débarqué des agents du renseignement central pour commencer à se coordonner avec Al-Qaïda et d’autres groupes terroristes. Et nous avions été des partisans indéfectibles d’Al-Qaïda, bien avant le début officiel de la guerre. Nous sommes des partisans d’Al-Qaïda aujourd’hui, où ils sont embouteillés dans la province d’Idlib. La CIA les a équipés dans le cadre de l’opération secrète Timber Sycamore. Nous leur avons donné toutes leurs armes antichars, tous leurs missiles anti-aériens. Et Al-Qaïda a toujours été notre force par procuration sur le terrain. Avec ISIS, ils ont mené à bien la mission des États-Unis, avec un grand nombre d’affiliés qui sont en quelque sorte interchangeables. Vous avez les soldats de l’Armée syrienne libre qui passent de l’Etat islamique à Al-Qaïda puis à l’Armée syrienne libre, de manière plutôt fluide. Et donc nous avons commencé cette guerre.

    Mais les États-Unis ont une politique stratégique consistant à utiliser des mandataires pour s’engager dans la guerre. Et notre objectif était de renverser le gouvernement légitime de la Syrie, et pour ce faire, nous avons employé des soldats par procuration qui étaient les plus vils de tous les terroristes. Quelque chose de très similaire se produit actuellement en Ukraine.

    Mais pour revenir à Alep, l’armée syrienne, avec le Hezbollah, qui a été très efficace ; il y avait aussi des troupes qui étaient organisées par l’Iran, mais c’était plutôt un spectacle syrien, certainement dirigé par des généraux syriens. Et ils avaient mené cet âpre combat urbain, très brutal, très meurtrier. Et ils l’avaient combattu pendant quatre ans, avant que la Russie ne rejoigne la bataille. Ainsi, après quatre ans, la ville d’Alep a subi d’énormes destructions. Et à ce moment-là, les Russes, à l’invitation du gouvernement légitime de la Syrie, sont entrés en guerre. Mais contrairement à de nombreux reportages dans les médias, ils ne sont pas entrés en guerre en tant que force terrestre. Maintenant, ils avaient quelques petites forces terrestres. Ils avaient la police militaire, ils avaient quelques unités d’artillerie, quelques agents d’opérations spéciales, et pas mal de conseillers et ce genre de choses mais ce n’était pas significatif.

    D’autre part, ils constituaient une force aérienne importante et très efficace, qui complétait l’armée de l’air syrienne. Mais ce n’est vraiment que la dernière année de la guerre, la bataille d’Alep, juste la dernière année, qu’ils sont entrés en force et leur puissance aérienne a été très efficace. Et à ce moment-là, les Syriens avaient assez bien épuisé les forces terroristes. Et l’aide russe a pu faire pencher la balance, et Alep a été la grande victoire de toute la guerre syrienne.

    Mais blâmer les Russes pour la destruction massive qui a eu lieu à Alep, c’est bizarre : parce qu’ils n’étaient pas là, ils n’étaient même pas présents quand cela s’est produit. Il s’agit donc simplement d’une autre partie du récit de propagande, qui a été très efficace pour l’Occident, diabolisant la Russie et faisant des affirmations sans fondement. Mais les gens ne se souviennent pas de l’histoire de ces choses – elles sont plutôt complexes. Donc, non : la Russie n’est en aucun cas responsable de la destruction massive de la ville d’Alep.

    Billington : Comment compareriez-vous les méthodes de guerre suivies par la Russie, par opposition aux forces américaines et alliées en Syrie ?

    

 Black : Eh bien, tout d’abord, l’implication américaine, la guerre des États-Unis contre la Syrie est une guerre d’agression. Nous avons mis en place un centre d’activités spéciales de la CIA très secret – ce sont des types de James Bond de la Central Intelligence Agency, totalement machiavéliques ; ils feront n’importe quoi, il n’y a pas de limite avec ces gars. Nous les avons envoyés et nous avons déclenché la guerre en Syrie. La guerre n’existait pas jusqu’à ce que nous envoyions la CIA pour se coordonner avec les éléments d’Al-Qaïda. Nous avons donc commencé la guerre et nous n’avons pas été invités en Syrie.

    En fait, les États-Unis se sont emparés de deux parties importantes de la Syrie.

    L’une est une partie très importante, le fleuve Euphrate, qui découpe environ un tiers de la partie nord de la Syrie : les États-Unis ont envahi cette partie. Nous avons en fait mis des troupes sur le terrain, illégalement – contre toute loi internationale standard de la guerre – c’était juste une saisie. Et c’est quelque chose auquel John Kerry, qui était alors secrétaire d’État, a fait référence, et il était frustré par la formidable victoire des forces armées syriennes contre Al-Qaïda et ISIS. Et il a dit, eh bien, nous devons probablement passer au plan B.

    Il n’a pas annoncé ce qu’était le plan B, mais il l’avait déployé au fil du temps : le plan B était la saisie américaine de cette partie nord de la Syrie. L’importance de prendre cette partie de la Syrie est que c’est le grenier à blé de tout le peuple syrien. La Syrie avait en fait un excédent de blé important et les gens étaient très bien nourris en Syrie, avant la guerre. Nous voulions enlever le blé, provoquer la famine parmi le peuple syrien.

    L’autre chose que nous avons pu faire, c’est de nous emparer de la majeure partie des gisements de pétrole et de gaz naturel. Ceux-ci ont également été produits dans cette partie nord au-delà de l’Euphrate. Et l’idée était qu’en volant le pétrole puis le gaz, on pourrait fermer le système de transport, et en même temps, pendant les hivers syriens, on pourrait geler à mort la population civile syrienne, qui dans de nombreux des cas vivaient dans des décombres, où ces armées terroristes, avec des divisions mécanisées, avaient attaqué et totalement détruit ces villes, et laissé les gens vivre dans de petites poches de décombres.

    Nous voulions affamer et nous voulions geler à mort le peuple syrien, et c’était le plan B.

    Maintenant, nous sommes devenus frustrés à un certain point que d’une manière ou d’une autre ces Syriens, ces maudits Syriens – c’est un tout petit pays, et pourquoi ces gens sont-ils résilients ? Ils se battent contre les deux tiers de toute la force militaire et industrielle du monde. Comment une nation de 23 millions d’habitants peut-elle résister à cela pendant plus d’une décennie ? Et donc nous avons décidé que nous devions agir ou nous allions perdre totalement la Syrie. Et c’est ainsi que le Congrès américain a imposé les sanctions de César. Les sanctions de César étaient les sanctions les plus brutales jamais imposées à une nation. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les sanctions n’étaient pas aussi strictes qu’elles l’étaient contre la Syrie.

    Nous n’étions pas en guerre avec la Syrie ! Et pourtant, nous avions un blocus naval autour du pays. Nous avons dévalué leur monnaie par le biais du système SWIFT pour les paiements internationaux, les empêchant d’acheter des médicaments. Il y avait donc des femmes syriennes qui contractaient un cancer du sein, tout comme nous en avons ici dans ce pays. Mais au lieu de cela, là où dans ce pays où le cancer du sein est devenu relativement traitable, nous avons coupé les fournitures médicales afin que les femmes en Syrie meurent du cancer du sein parce qu’elles ne pouvaient pas obtenir les médicaments, parce que nous claquons leurs dollars via le système SWIFT.

    L’une des dernières choses que nous avons faites et les preuves sont vagues à ce sujet, mais il y a eu une mystérieuse explosion dans le port au Liban, et c’était une explosion massive d’un chargement d’engrais au nitrate d’ammonium. Il a tué des centaines de Libanais. Il a blessé des milliers et des milliers, détruit l’économie du Liban. Et, plus important encore, il a détruit le système bancaire du Liban, qui était l’une des rares bouées de sauvetage restantes pour la Syrie. Je ne pense pas que cette explosion était accidentelle. Je pense que cela a été orchestré, et je soupçonne que la Central Intelligence Agency était au courant de la nation qui a mené cette action pour détruire le port de Beyrouth.

    Mais partout, vous voyez cette approche machiavélique, où nous utilisons une force et une violence illimitées. Et en même temps, nous contrôlons les médias mondiaux, où nous effaçons toutes les discussions sur ce qui se passe vraiment. Donc, à l’homme ou à la femme dans la rue, ils pensent que tout va bien. Tout est fait pour des raisons altruistes, mais ce n’est pas le cas.

    Billington : Une partie de votre service militaire a été en tant qu’officier du JAG, et pendant un certain temps, vous avez été le chef de la division du droit pénal de l’armée au Pentagone. Et dans cette optique, que voyez-vous de la façon dont ces sanctions de César – comment les considéreriez-vous du point de vue du droit international et du droit militaire ?

    Black : Eh bien, maintenant, je n’étais pas l’expert en droit international. J’étais l’expert en droit pénal. Mais je dirais que faire la guerre à une population civile est un crime d’une grande importance dans le droit de la guerre.

    L’une des choses que nous avons faites lorsque nous nous sommes alliés à Al-Qaïda, et par intermittence avec ISIS ; Je veux dire, nous avons combattu ISIS de manière très sérieuse, mais en même temps, nous les avons souvent employés pour les utiliser contre le gouvernement syrien. C’est donc une sorte d’amour-haine. Mais nous avons toujours travaillé avec les terroristes. Ils étaient le noyau.

    L’une des politiques qui a été suivie était que sous cette version extrême de l’islam, ce wahhabisme, il y avait cette notion que vous pouvez possédez une femme si vous la saisissez avec votre bras droit, celui qui est fort au combat. Et cela remonte au VIIe siècle. Et donc nous avons facilité le mouvement des terroristes islamiques de 100 pays, et ils sont venus et ils ont rejoint ISIS, ils ont rejoint Al-Qaïda, ils ont rejoint l’Armée syrienne libre, tous ces différents. Et l’une des choses qu’ilss savaient quand ilss sont arrivées, c’est qu’ilss avaient légalement le droit d’assassiner les maris – je ne parle pas de militaires, je parle de civils – ils pouvaient assassiner les maris, ilss pouvaient les tuer, et alors ils pourraient posséder et posséder leurs femmes et leurs enfants. Et ils l’ont fait en grand nombre.

    Et donc il y a eu une campagne de viols, c’était une campagne organisée de viols à travers la nation syrienne. Et il y avait en fait des marchés d’esclaves qui ont surgi dans certaines de ces zones rebelles où ils avaient en fait des listes de prix des différentes femmes. Et curieusement, les prix les plus élevés sont allés aux plus jeunes enfants, car il y avait un grand nombre de pédophiles. Et les pédophiles voulaient posséder des enfants en bas âge, car en vertu des lois qui étaient appliquées, ils étaient autorisés à violer ces enfants à plusieurs reprises. Ils ont pu violer les veuves des soldats ou des civils tués, les posséder, les acheter et les revendre entre eux. Cela a continué.

    Je ne dis pas que la CIA a créé cette politique, mais ils ont compris que c’était une politique répandue, et ils l’ont tolérée. Ils ne l’ont jamais critiqué d’aucune façon.

    C’était si grave que j’en ai parlé avec le président Assad, qui m’a dit qu’ils étaient en train de le faire – lors de ma visite en 2016 ; J’étais dans un certain nombre de zones de combat et dans la capitale. Et j’ai rencontré le président, et il a dit qu’à ce moment-là, ils travaillaient sur une législation au parlement, pour changer la loi sur la citoyenneté. Ils avaient toujours suivi la loi islamique, qui était celle selon laquelle la citoyenneté d’un enfant découlait du père. Mais il y avait tellement de dizaines, de centaines de milliers de femmes syriennes engrossées par ces terroristes qui ont été importées en Syrie, qu’il a fallu changer la loi, pour qu’elles aient la nationalité syrienne et qu’elles n’aient pas à être renvoyées chez leur père d’ISIS en Arabie saoudite, ou en Tunisie. Ils pourraient être retenus en Syrie. Et j’ai vérifié plus tard et cette loi a été adoptée et mise en œuvre.

    Mais cela montre juste la cruauté totale. Lorsque nous menons ces guerres, nous n’avons aucune limite à la cruauté et à l’inhumanité que nous sommes prêts à imposer à la population, à la faire souffrir, de sorte que cela se traduira d’une manière ou d’une autre par le renversement du gouvernement, et peut-être la prise de son pétrole, la prise de ses Ressources.

    Billington : Clairement, c’est la politique contre la Russie aujourd’hui, par l’administration actuelle.

    Black : Oui. Oui. Vous savez, la Russie est peut-être plus dotée de ressources naturelles que toute autre nation sur Terre. Ils sont un important producteur de céréales, de pétrole, d’aluminium, d’engrais, d’un nombre immense de choses qui sont liées à l’ensemble de l’économie mondiale. Et sans aucun doute, il y a des gens qui regardent cela et disent : « Si nous pouvions d’une manière ou d’une autre briser la Russie elle-même, il y aurait des fortunes faites, où des milliards de milliards seront faits par dizaines ». Et il y a une certaine attraction à cela. Vous avez certainement déjà vu cela se produire, avec des intérêts étrangers prenant le contrôle de l’Ukraine et s’emparant de ses vastes ressources.

    Mais, nous avons commencé une marche vers la Russie, presque immédiatement après la dissolution de l’Union soviétique en 1991. L’Union soviétique s’est dissoute, le Pacte de Varsovie s’est dissous. Et malheureusement, l’une des grandes tragédies de l’histoire est que nous n’avons pas réussi à dissoudre l’OTAN. Le seul but de l’OTAN était de se défendre contre l’Union soviétique. L’Union soviétique n’existait plus. L’OTAN est allée de pair avec le Pacte de Varsovie. Le Pacte de Varsovie avait disparu ; il n’existait plus. Il n’y avait aucun but à ce que l’OTAN continue d’exister. Cependant, nous l’avons retenu, et il ne pouvait exister que s’il avait un ennemi.

    La Russie cherchait désespérément à faire partie de l’Occident.

    J’ai rencontré le chef de Gazprom, la plus grande entreprise de Russie, et c’était peu de temps après la disparition de l’Union soviétique, et il m’a décrit comment ils luttaient pour que leurs médias soient aussi libres qu’ils l’étaient en Occident. Et ils nous percevaient comme étant beaucoup plus libres et ouverts que nous ne l’étions. Et il a dit, vous savez, nous avons ce problème parce que nous avons ce soulèvement en Tchétchénie, qui fait partie de la Russie. Et il a dit que les rebelles tchétchènes envoyaient des vidéos à la télévision russe et que nous les diffusions à la télévision russe, parce que c’est ainsi que fonctionne la liberté d’expression.

    Et j’ai dit : « Tu te moques de moi ? » J’ai dit : « Vous publiez les films de propagande ennemie ? Il a dit : « Oui. » Il a dit : « N’est-ce pas ainsi que vous procédez aux États-Unis ? J’ai dit non. Pendant la Seconde Guerre mondiale, nous avons pris la tête de l’Associated Press et nous l’avons chargé de la censure en temps de guerre, et c’était très strict.

    Donc, mais ce n’est qu’un exemple de la façon dont ils luttaient. Ils sont passés d’un pays officiellement athée à un pays où ils sont devenus de loin la grande nation la plus christianisée d’Europe.

    Non seulement le peuple, le peuple le plus christianisé de tous les grands pays d’Europe, mais le gouvernement lui-même était très favorable à l’église, à la foi chrétienne. Ils ont modifié leur Constitution pour dire que le mariage était l’union d’un homme et d’une femme. Ils sont devenus très restrictifs sur la pratique de l’avortement. Ils ont mis fin à la pratique des adoptions à l’étranger, où certaines personnes allaient en Russie et adoptaient des petits garçons à des fins immorales. Ils sont donc devenus une culture totalement différente et.

    En tout état de cause, les États-Unis ont cette stratégie de longue date, cette stratégie politico-militaire, d’expansion de l’empire. Nous l’avons fait au Moyen-Orient, où nous avons tenté de créer un empire néocolonial massif. C’est devenu plutôt effiloché. Les gens n’en ont pas voulu. Et il semble être voué à l’extinction un jour, mais cela peut durer encore 100 ans. Mais en tout cas, nous essayons de faire quelque chose de similaire, alors que nous roulons vers l’Est, pratiquement jusqu’à la frontière russe.

    Billington : Ainsi, la position des États-Unis et du Royaume-Uni sur la guerre en Ukraine, au cours de ces dernières semaines, est devenue non seulement un soutien à la guerre, mais une victoire à tout prix. Cela a été déclaré par le secrétaire à la Défense Austin et d’autres. Et ils injectent d’énormes quantités d’armes non seulement défensives mais offensives au régime de Kiev. Que voyez-vous comme conséquence de cette politique ?

    Black : Je pense qu’une chose qu’il fera, c’est de garantir qu’un nombre considérable de soldats ukrainiens innocents mourront inutilement. Beaucoup de soldats russes mourront inutilement. Ce sont des enfants. Vous savez, les enfants partent à la guerre. Je suis parti à la guerre quand j’étais petit. Vous pensez que votre pays, à tort ou à raison, tout ce qu’il fait est bien. Cela me brise le cœur, quand je regarde les visages de jeunes garçons russes, qui ont été abattus, dans certains cas très criminellement par les forces ukrainiennes. Et de même, je vois de jeunes hommes ukrainiens, qui sont massacrés sur le champ de bataille.

    On s’en fout ! Les États-Unis et l’OTAN, peu importe combien d’Ukrainiens meurent. Pas des civils, pas des femmes, pas des enfants, pas des soldats. Nous ne nous soucions pas. C’est devenu un grand match de football. Vous savez, nous avons notre équipe. Ils ont leur équipe, rah rah. Nous voulons obtenir le plus gros score et le faire monter. Et, vous savez, nous nous moquons du nombre de nos joueurs qui sont paralysés sur le terrain de jeu, tant que nous gagnons.

    Maintenant, nous expédions des quantités fantastiques d’armes, et cela a causé les actions de Raytheon, qui crée des missiles, et de Northrop Grumman, qui crée des avions et des missiles, toutes ces industries de la défense sont devenues extrêmement gonflées par l’argent des contribuables. Je ne pense pas que cela va finalement changer le résultat.

    Je pense que la Russie l’emportera. Les Ukrainiens sont dans une position stratégique très délicate à l’Est.

    Mais si vous regardez la façon dont cela s’est déroulé, le président Poutine a fait un effort désespéré pour arrêter la marche vers la guerre en décembre 2021. Il est allé jusqu’à mettre des propositions écrites spécifiques sur la table avec l’OTAN, des propositions de paix pour désamorcer ce arrivait. Car à ce stade, l’Ukraine massait déja des troupes pour attaquer le Donbass. Et donc, il essayait d’éviter cela. Il ne voulait pas la guerre. Et l’OTAN l’a simplement rejeté, l’a simplement rejeté ; ne l’a jamais pris au sérieux, n’est jamais entré dans des négociations sérieuses.

    À ce moment-là, Poutine voyant que des Ukrainiens armés, avec des armes pour tuer les troupes russes, étaient littéralement à leurs frontières, a décidé qu’il devait frapper en premier. Maintenant, vous pouviez voir que ce n’était pas ce n’était pas une attaque pré-planifiée. Ce n’était pas comme l’attaque d’Hitler en Pologne, où la règle générale est que vous avez toujours un avantage de 3 contre 1 lorsque vous êtes l’attaquant. Vous devez masser trois fois plus de chars, d’artillerie, d’avions et d’hommes que l’autre côté. En fait, lorsque la Russie est entrée, elle est entrée avec ce qu’elle avait, ce qu’elle pouvait bricoler à court préavis. Et ils étaient moins nombreux que les forces ukrainiennes. Les forces ukrainiennes en avaient environ 250 000. Les Russes en avaient peut-être 160 000. Ainsi, au lieu d’en avoir trois fois plus, ils avaient en fait moins de troupes que les Ukrainiens. Mais ils ont été contraints d’attaquer, pour tenter d’anticiper la bataille qui se profilait, où les Ukrainiens avaient massé ces forces contre le Donbass.

    Maintenant, le Donbass est adjacent à la Russie. C’est une partie de l’Ukraine qui n’a pas rejoint le gouvernement révolutionnaire qui a mené le coup d’État en 2014 et renversé le gouvernement ukrainien. Ils ont refusé de faire partie du nouveau gouvernement révolutionnaire d’Ukraine. Et ainsi ils ont déclaré leur indépendance. Et l’Ukraine avait massé cette énorme armée pour attaquer le Donbass. Et donc la Russie a été forcée d’intervenir pour anticiper cette attaque planifiée par l’Ukraine.

    Vous pouviez voir que la Russie espérait vivement pouvoir mener cette opération spéciale sans faire indûment de victimes aux Ukrainiens, parce qu’elle pense aux Ukrainiens, ou du moins qu’elle considérait les Ukrainiens comme des frères slaves ; qu’ils voulaient avoir de bonnes relations. Mais il y a une photo célèbre avec un char russe, cela avait été stoppé par un rassemblement de peut-être 40 civils qui ont juste marché sur la route et ont bloqué la route et le char s’est arrêté.

    Mais ce que je dis, c’est que les règles d’engagement des Russes étaient très, très prudentes. Ils ne voulaient pas créer beaucoup de haine et d’animosité. Les Russes ne sont pas entrés – ils n’ont pas bombardé le système électrique, les systèmes de médias, les systèmes d’approvisionnement en eau, les ponts, etc. Ils ont essayé de maintenir l’infrastructure de l’Ukraine en bon état parce qu’ils voulaient qu’elle se rétablisse. Ils voulaient juste que ça se termine et que ça revienne à la normale.

    Cela n’a pas fonctionné.

    Les Ukrainiens, la résistance était étonnamment dure. Les soldats ukrainiens se sont battus avec une grande, grande bravoure, un grand héroïsme. Et. Et maintenant, le jeu a été amélioré et c’est devenu beaucoup plus sérieux.

    Mais c’est incroyable de regarder et de voir que la Russie domine l’airmais qu’elle n’a pas détruit les systèmes ferroviaires. Ils n’ont pas détruit les centrales électriques. Ils n’ont pas éliminé tant de choses. Ils n’ont jamais bombardé les immeubles du centre de Kiev, la capitale de l’Ukraine ; ils n’ont pas bombardé les bâtiments où se réunit le parlement. Ils ont été incroyablement réservés à propos de ces choses, espérant contre tout espoir que la paix pourrait être atteinte.

    Mais je ne pense pas que l’Ukraine ait quoi que ce soit à voir avec la décision de paix ou de guerre. Je pense que la décision de paix ou de guerre est prise à Washington, DC Tant que nous voulons que la guerre continue, nous mènerons cette guerre, en utilisant les Ukrainiens comme mandataires, et nous la combattrons jusqu’à la dernière mort ukrainienne.

    Billington : Comment projetez-vous le potentiel d’une guerre éclatant directement entre les États-Unis et la Russie ? Et à quoi cela ressemblerait-il ?

    Black : Vous savez, si vous remontez à la Première Guerre mondiale en 1914, vous avez eu l’assassinat de l’archiduc d’Autriche-Hongrie. Lui et sa femme ont été tués. À la suite de la mort de ces deux personnes, vous avez eu un effet domino de toutes ces alliances, de la colère et de l’hystérie médiatique. Et avant que ce soit fini, je pense que 14 millions de personnes avaient été tuées. Il est toujours difficile d’obtenir de vrais chiffres, mais de toute façon, c’est un nombre énorme de millions de personnes qui sont mortes à cause de cela.

    Nous devons reconnaître le risque de jouer à ces « jeux de poulet ». Où, par exemple, les médias turcs viennent de publier un article disant qu’à Marioupol, où il y a eu un grand siège, que les Russes ont finalement gagné. Le seul domaine qu’ils n’ont pas pris en charge est cette formidable aciérie. Il y a beaucoup de soldats ukrainiens qui sont retranchés là-bas.

    Maintenant, il est apparu qu’il y aurait apparemment 50 officiers supérieurs français, qui sont piégés dans cette aciérie avec les Ukrainiens. Les soldats français ont combattu au sol, dirigé la bataille. Et cela a été tenu secret, ultra-secret, à cause des élections françaises qui viennent d’avoir lieu. Si le peuple français avait su qu’il y avait un grand nombre d’officiers français piégés et probablement sur le point de mourir dans cette aciérie, les élections se seraient déroulées dans l’autre sens : Marine Le Pen aurait gagné. Et donc il était très important que pour l’ensemble de l’état profond, il ne soit pas révélé que ces officiers français étaient là.

    Nous savons qu’il y a des officiers de l’OTAN qui sont présents sur le terrain en Ukraine à titre de conseillers, etc. Nous courons le risque. Maintenant, je suppose – et c’est une supposition, je peux me tromper – mais le navire amiral de la flotte russe de la mer Noire, le Moskva, a été coulé après avoir été touché par des missiles anti-navires. Je suppose que ces missiles, je pense qu’il y a de fortes chances qu’ils aient été tirés par les Français. Maintenant, je peux me tromper, mais ces missiles sont si ultra-sensibles et si dangereux pour nos navires, que je ne pense pas que l’OTAN confierait les missiles aux Ukrainiens, ou à qui que ce soit d’autre. Je pense qu’ils doivent être maintenus sous le contrôle et les opérations de l’OTAN. Je pense donc que ce sont probablement les forces de l’OTAN qui ont en fait coulé le Moskva .

    Et vous pouvez voir que nous prenons ces mesures très imprudentes, et chaque fois que nous montons la barre – il se trouve que je suis républicain – mais nous avons deux sénateurs américains républicains qui ont dit : « eh bien, nous pourrions juste avoir besoin de utiliser des armes nucléaires contre la Russie ». C’est fou. Je pense qu’il est important que les gens commencent à discuter de ce que signifierait une guerre thermonucléaire.

    Maintenant, nous devons comprendre. La Russie est à peu près comparable aux États-Unis en matière de nucléaire. Ils ont des missiles hypersoniques, que nous n’avons pas. Ils peuvent absolument échapper à toute détection opportune, et ils peuvent tirer des missiles depuis la Russie et atteindre San Francisco, Los Angeles, Chicago, Detroit, Baltimore, Washington, DC, New York.

    Et si vous ne pensez qu’à la Virginie, où je vis, s’il y avait une guerre nucléaire – et gardez à l’esprit qu’ils ont également une flotte très importante et efficace de sous-marins nucléaires au large des côtes des États-Unis. Ils ont un grand nombre de missiles à pointe nucléaire, et ils peuvent échapper à toutes les défenses que nous avons. Donc rien qu’en Virginie, si vous regardez bien, toute la Virginie du Nord serait pratiquement anéantie. Il ne resterait presque plus de vie humaine dans le comté de Loudoun, le comté de Prince William, le comté de Fairfax, Arlington, Alexandria.

    Le Pentagone se trouve dans le comté d’Arlington : Le Pentagone serait simplement une masse incandescente de sable en fusion. Il n’y aurait pas de vie humaine là-bas. Et il n’y aurait pas de vie humaine à des kilomètres à la ronde. Juste de l’autre côté du Potomac, la capitale nationale, il n’y aurait plus de vie dans la capitale nationale. Le bâtiment du Capitole disparaîtrait à jamais. Tous les monuments, toutes ces choses glorieuses – rien ne resterait.

    Si vous allez sur la côte de Virginie, vous avez le chantier naval de Norfolk, vous avez le port de Norfolk. Vous avez la plus grande accumulation de puissance navale sur la face de la Terre. C’est là que nous garons tous nos porte-avions, nos sous-marins nucléaires, toutes ces choses. Il ne resterait plus rien. Il ne resterait plus rien de ces industries maritimes là-bas.

    Et vous pouvez continuer ainsi. Vous parlez de New York, probablement de New York elle-même, non seulement tout le monde serait tué, mais il serait probablement impossible pour les gens d’habiter New York pendant des centaines d’années après. Mais non seulement il cesserait d’être un lieu de vie humaine vibrante, mais en s’éteignant probablement pendant peut-être un demi-millénaire, il ne retrouverait aucune sorte de civilisation.

    Nous devons comprendre la gravité de ce que nous faisons.

    Peut-être que si c’était une question de vie ou de mort pour les États-Unis, ce qui se passe en Ukraine, ce serait une chose. Certes, lorsque l’Union soviétique a placé des missiles à Cuba, qui visaient les États-Unis, cela valait la peine de prendre le risque, car c’était juste à notre frontière et cela nous menaçait. Et c’était une bataille pour laquelle il valait la peine de se battre et un risque qui valait la peine d’être pris.

    Les Russes sont exactement dans l’image miroir de cette situation, car pour eux, la vie de la Russie implique que l’OTAN arrête d’avancer plus loin en Ukraine, jusqu’à leurs frontières. Ils ne peuvent pas se permettre de ne pas mener cette guerre. Ils ne peuvent pas se permettre de ne pas gagner cette guerre.

    Donc je pense, jouer avec cette escalade constante dans une guerre qui, vraiment, dans un endroit qui n’a aucune importance pour les Américains, l’Ukraine n’a aucun sens pour les Américains ; cela n’a aucun impact sur notre vie de tous les jours. Et pourtant, nous jouons à ce jeu téméraire qui risque la vie de tous les habitants des États-Unis et d’Europe de l’Ouest pour rien ! Juste absolument pour rien !

    Billington : Beaucoup d’officiers comprennent certainement les conséquences que vous venez de décrire d’une manière plutôt horrifiante. Pourquoi, alors qu’il y a des généraux qui s’expriment en Italie, en France, en Allemagne, avertissant que nous suivons une voie qui pourrait conduire à la guerre nucléaire, pourquoi n’y a-t-il pas de telles voix d’officiers gradés militaire – peut-être à la retraite – dire ce que vous dites ici aujourd’hui ?

    Black : Vous savez, il y a eu une énorme détérioration de la qualité des officiers, remontant, eh bien, certainement aux années 1990. Nous avions de très, très bons officiers de pavillon, pendant la période où j’étais en service actif – je suis parti en 1994 – juste des gens de qualité supérieure. Mais ce qui s’est passé, c’est que par la suite, nous avons eu le président Clinton, plus tard, nous avons eu Obama. Nous avons Biden maintenant. Et ils appliquent un écran politique très strict à leurs officiers militaires.

    Et nous avons maintenant des « yes men ». Ce ne sont pas des gens dont la principale dévotion est envers les États-Unis et son peuple. Leur dévouement principal est leur carrière et leur capacité à réseauter avec d’autres officiers militaires à la retraite. Il existe un réseau très solide qui peut placer des généraux militaires dans des groupes de réflexion, où ils promeuvent la guerre, dans des organisations comme Raytheon et Northrop Grumman, et toutes ces opérations de défense, où ils peuvent monter à bord et des choses comme ça. Il y a donc un prix assez personnel à payer pour dire : « Hé, arrête. La guerre n’est pas dans l’intérêt du peuple américain ». Si nous avions une meilleure qualité d’individu, nous aurions des gens courageux qui diraient : « Je me fiche de ce que cela me coûte personnellement ». Mais il est très difficile d’accéder aux rangs supérieurs, si vous êtes un individu guidé par des principes, le patriotisme et le dévouement envers le peuple de cette nation.

    Ce n’est pas comme ça que ça marche. Nous avons besoin d’un président qui entrera et secouera l’arbre, et fera tomber beaucoup de ces gens, parce qu’ils sont dangereux. Ils sont très dangereux pour l’Amérique. La guerre n’est pas dans l’intérêt du peuple américain.

    Vous savez, voici quelque chose d’intéressant qui s’est passé. Ici, dans ce pays, on pourrait penser que le monde entier est contre la Russie. Ce n’est pas le cas. En fait, il y a de grands pays du monde qui penchent vers la Russie dans cette guerre, à commencer par la Chine, mais ensuite le Brésil, vous avez l’Afrique du Sud, l’Arabie saoudite, un large éventail de pays, l’Inde. L’Inde soutient énormément la Russie. L’idée que d’une manière ou d’une autre nous avons cette cause extrêmement juste, cela ne frappe pas une grande partie du monde que c’est juste, et une grande partie du monde n’accepte pas la dernière propagande sur les crimes de guerre : cette chose à propos de Boutcha. C’est probablement la plus importante de toutes les discussions sur les crimes de guerre.

    Et qu’était Boutcha ? Il y avait un film tourné d’un véhicule roulant sur la route à Boutcha, qui avait été repris aux Russes. Et tous les 100 mètres environ, il y avait une personne avec les mains, une fermeture éclair attachée derrière le dos, et il avait été tué. Il n’a été annoncé que quatre jours après que les Ukrainiens eurent repris Boutcha.

    Maintenant, nous n’en savions presque rien. En fait, nous n’avions même pas la preuve que des personnes avaient été tuées. Mais en supposant qu’ils l’aient fait, nous ne savions pas où ils avaient été tués. Nous ne savions pas qui ils étaient. Nous ne savions pas qui les avait tués. Nous ne savions pas pourquoi ils avaient été tués. Personne ne pouvait fournir un motif suffisant pour que les Russes les aient tués. Les Russes ont retenu Boutcha pendant un mois. S’ils allaient les tuer, pourquoi ne les ont-ils pas tués pendant ce mois ? Et si vous allez massacrer un tas de gens, ne seraient-ils pas tous au même endroit et ne les tueriez-vous pas tous là-bas ? Pourquoi seraient-ils distribués le long d’une route, un mile le long du chemin ? Cela n’a aucun sens !

    Ce que nous savons, c’est que quatre jours après que le maire de Boutcha ait joyeusement annoncé que la ville était libérée, quatre jours après que l’armée ukrainienne était arrivée et que leur bras de propagande spécial de l’armée ukrainienne était là, tout d’un coup, il y avait ces des morts sur la route. Comment se fait-il qu’ils n’étaient pas là quand les Russes étaient là ? Comment se fait-il qu’ils ne soient apparus qu’après le départ des Russes ?

    Si je considérais cela comme une simple affaire criminelle standard, et que je parlais à la Division des enquêtes criminelles ou au FBI, ou à la police militaire ou quelque chose comme ça, je dirais : « OK, la première chose, jetons un coup d’œil aux Ukrainiens ». Je suppose que, et vous commencez par une intuition lorsque vous enquêtez sur un crime – mon intuition est que les Ukrainiens ont tué ces personnes après qu’ils ont emménagé, et après qu’ils aient regardé autour d’eux et aient dit : « OK, qui était amical envers les troupes russes pendant que les Russes étaient ici ? Nous allons les exécuter ». C’est ce que je présume. Parce que je ne vois aucune raison pour que les Russes viennent de tuer quelques personnes en sortant de la ville.

    Et personne ne remet cela en question, car les médias du business sont tellement monolithiques.

    Nous savons pertinemment, de la bouche du chef d’un hôpital ukrainien, le gars qui dirigeait l’hôpital, il se vantait d’avoir donné des ordres stricts à tous ses médecins, que lorsque des prisonniers de guerre russes blessés, lorsque des blessés étaient amenés, ils devaient être castrés. Maintenant, c’est un horrible crime de guerre, admis de la bouche de l’administrateur de l’hôpital, et le gouvernement ukrainien a dit, « nous allons en quelque sorte examiner ça », comme si ce n’était pas grand chose. Je ne peux pas penser à un crime de guerre plus horrible, plus horrible, jamais. Où en avez-vous entendu parler, sur ABC et MSNBC et CNN et FOX News ? Pas un murmure. Et pourtant la preuve est indéniable.

    Nous avons eu un autre clip où il y avait un point de rassemblement de prisonniers de guerre, où les Ukrainiens amenaient les prisonniers de guerre à un point central pour le traitement – et c’est une vidéo d’environ sept minutes – et les soldats ukrainiens les ont tout simplement abattus. Et ils avaient probablement 30 de ces soldats russes blessés allongés sur le sol, certains d’entre eux mourant clairement de leurs blessures. Certains d’entre eux, ils ont mis des sacs en plastique sur la tête. Maintenant, ce sont des gars qui sont allongés là, parfois mortellement blessés, les mains attachées derrière le dos, et ils ont des sacs en plastique sur la tête, ce qui les empêche de respirer. Et parce qu’ils ne peuvent pas lever les mains, ils ne peuvent pas enlever les sacs, pour pouvoir respirer. À la fin de la vidéo, les Ukrainiens amènent une camionnette et il y a trois prisonniers de guerre russes non blessés. Sans la moindre pensée ou hésitation, alors que les trois se détachent et que leurs mains sont liées derrière le dos, ils en ont abattu deux, directement devant la caméra et ils tombent. Et le troisième se met à genoux et supplie de ne pas lui faire de mal. Et puis ils l’ont abattu ! Ce sont des délits. Et ceux-ci n’ont pas été réfutés par le gouvernement ukrainien. Mais vous ne sauriez même jamais qu’ils se sont produits ! Je ne dis pas qu’il n’y a pas de crimes de guerre des deux côtés. Je vous dis juste, que les seuls où j’ai vu, des preuves assez irréfutables de crimes de guerre, ont été du côté ukrainien.

    Maintenant, on entend souvent dire, eh bien, les Russes ont détruit ceci ou détruit cela. Eh bien, je dois vous dire, vous revenez aux guerres que nous avons menées lorsque nous avons envahi l’Irak, le « Shock and Awe », nous avons pratiquement tout détruit en Irak, tout ce qui avait de l’importance. Nous avons bombardé des cibles militaires et civiles sans grande discrimination. La coalition a effectué 100 000 sorties en 42 jours. Vous comparez cela aux Russes, qui n’ont effectué que 8000 sorties dans à peu près la même période. 100 000 sorties américaines contre 8000, à peu près au même moment. Je pense que les Russes ont eu tendance à être plus sélectifs. Alors que nous sommes sortis – la philosophie de Shock and Awe est que vous détruisez tout ce qui est nécessaire pour maintenir la vie humaine et pour qu’une ville fonctionne. Vous coupez l’eau, l’électricité, le chauffage, l’huile, l’essence ; pour que vous assommiez tous les ponts principaux. Et puis vous continuez à tout détruire.

    Alors c’est vraiment ironique. Et gardez à l’esprit que l’Irak est un pays relativement petit. L’Ukraine est un pays immense. 100 000 sorties en 42 jours, 8000 sorties pendant le même laps de temps. Une énorme différence de violence entre ce que nous avons fait en Irak et ce qu’ils ont fait en Ukraine. Il n’y a donc tout simplement aucune crédibilité lorsque vous vous penchez sur les faits et que vous examinez la manière dont la guerre a été menée.
    Source originelle : https://brunobertez.com/2022/04/29/document-les-russes-ne-peuvent-pas-se-permettre-de-ne-pas-gagner-cette-
    #usa #guerres #cruauté #Syrie #Alep #Ukraine #Femmes #viols #enfants #pédophilie #lois_islamiques #al-qaïda #OTAN #Russie #royaume-uni #Donbass #Boutcha #SWIFT #propagande

  • Les Juifs d’Arizona veulent empêcher l’État d’utiliser Zyklon B dans les exécutions Par Nicole Raz et Mala Blomquist - Time of Israel
    https://fr.timesofisrael.com/les-juifs-darizona-veulent-empecher-letat-dutiliser-zyklon-b-dans-

    Interdit par l’État en 1992, le gaz employé par les nazis peut encore être utilisé sur ceux qui ont été condamnés avant cette date, une pratique jugée "cruelle et barbare"


    Jewish News of Greater Phoenix via JTA — Les dirigeants de la communauté juive d’Arizona ont intenté un procès contre l’État pour l’empêcher d’utiliser le cyanure d’hydrogène, ce gaz mortel utilisé à Auschwitz, pour exécuter la peine de mort.

    Pendant la Shoah, les nazis ont utilisé des pastilles de Zyklon B, une formulation de cyanure d’hydrogène, dans les chambres à gaz d’Auschwitz et d’autres camps de la mort. Au plus fort des opérations d’Auschwitz en 1943 et 1944, en moyenne 6 000 Juifs y étaient gazés à mort chaque jour.

    L’utilisation du gaz dans les exécutions aux États-Unis équivaut « à approuver ce que les nazis ont fait », a déclaré Janice Friebaum, ancienne vice-présidente et porte-parole de la Phoenix Holocaust Association.

    « C’est une façon très douloureuse de tuer une personne, et c’est fondamentalement inhumain », a dit Janice Friebaum. « Penser que cela a été infligé à des millions de personnes pendant la Shoah est déjà en soi une horreur sans nom, mais penser que 70 à 80 ans plus tard nous pensons l’utiliser comme méthode d’exécution de la peine capitale est ahurissant. »

    L’Arizona a mis fin à l’utilisation du gaz mortel en 1992, mais a autorisé l’utilisation du gaz pour les personnes qui avaient déjà été condamnées à l’époque. Dix sept personnes sont donc potentiellement soumises à cette forme d’exécution. L’État cherche actuellement à obtenir des mandats d’exécution pour deux condamnés à mort, Frank Atwood et Clarence Dixon, qui seraient tous deux admissibles à être exécutés par le gaz.


    Walter LaGrand s’adresse à l’Arizona Board of Executive Clemency à la prison d’État de Florence, Arizona, le 2 mars 1999. LaGrand a été exécuté dans la chambre à gaz le lendemain. (Crédit : AP Photo/Ken Levine, Archive)

    L’état d’Arizona n’a pas réalisé d’exécution capitale depuis 2014, et la dernière fois qu’elle l’a fait avec du cyanure d’hydrogène, c’était pour Walter LaGrand en 1999.

    LaGrand a éprouvé « suffocations et étouffements angoissants » et a mis 18 longues minutes à mourir, selon un témoignage publié par le Tucson Citizen à l’époque. (LaGrand, citoyen allemand, aurait choisi cette méthode d’exécution en raison du lien avec la Shoah.)

    Le journal The Guardian a annoncé l’an dernier que l’Arizona rénovait sa chambre à gaz en vue de procéder à des exécutions, dont la dernière a eu lieu en 2014. Le journal a également rapporté que l’État achetait des produits chimiques qui pourraient former du Zyklon B.

    Cette nouvelle a provoqué un tollé immédiat à l’échelle locale et au-delà. Le plainte déposée récemment par l’American Civil Liberties Union of Arizona au nom du Conseil des relations communautaires juives du Grand Phoenix et de deux membres de la communauté juive locale, représente une nouvelle étape pour annuler le plan de l’État.

    La poursuite allègue que la législation de l’État qui permet au gaz cyanure d’être utilisé pour une forme d’exécution viole l’interdiction de la constitution de l’État de l’Arizona sur les peines cruelles et inhabituelles. Les plaignants précisent que leur but n’est pas de s’opposer à l’application de la peine capitale, ni de défendre les condamnés à la peine capitale.

    « Nous ne discutons pas du bien-fondé de la peine de mort, ni de la culpabilité ou l’innocence des accusés, mais simplement en raison de notre histoire tragique, nous sommes aptes à déclarer que l’utilisation du Zyklon B est une pratique cruelle et barbare dont l’usage n’a pas sa place dans la société moderne. » a déclaré Paul Rockower, l’un des plaignants individuels, directeur exécutif du JCRC à Phoenix. L’autre plaignant individuel, Alan Zeichick, est membre du conseil d’administration du JCRC.

    « En aucun cas, la méthode d’exécution utilisée pour assassiner plus d’un million de personnes, y compris des Juifs, pendant la Shoah ne doit être utilisée pour l’exécution de personnes dans le couloir de la mort », a déclaré Jared Keenan, avocat principal à l’ACLU de l’Arizona.

    « L’Arizona a reconnu les horreurs du gaz cyanure comme méthode d’exécution et l’a éliminé dans tous les cas, sauf dans un ensemble restreint de cas. Il est temps que le tribunal élimine l’utilisation du gaz cyanure pour l’exécution à la peine capitale une fois pour toutes. Peu importe la position des gens sur la question de la peine capitale, il est clair que le recours à cette pratique barbare est cruel et doit être aboli. »

    La prochaine étape de la plainte qui vient d’être déposée, est une audience le 7 mars, où les accusés dans l’affaire,- l’État de l’Arizona, le Département des services correctionnels de la réadaptation et de la réinsertion de l’Arizona, le procureur général de l’Arizona Mark Brnovich et d’autres – pourront faire valoir leurs arguments en faveur du maintien de l’exécution par le gaz dans l’État.

    « Ce que nous demandons au tribunal, c’est essentiellement d’ordonner aux prévenus de nous dire, à nous et au tribunal, s’il y a des faits ou si quelque chose a changé depuis le protocole qui est en place depuis la fin des années 1990 », a déclaré l’avocat Jared Keenan.

    « Nous voulons simplement savoir s’il y a quoi que ce soit de nouveau qui pourrait permettre au gouvernement de soutenir que l’utilisation actuelle de gaz cyanure, ou les plans d’utilisation de gaz cyanure, ne contrevient pas à l’interdiction de peines cruelles et inusitées. »

    La tradition juive prescrit la peine de mort dans certaines situations, mais dans la pratique, les tribunaux juifs l’ont rarement, voire jamais, exécutée, et de nombreux dirigeants juifs aux États-Unis ont longtemps plaidé contre la peine capitale. (Israël a aboli la peine de mort en 1954.)

    Tim Eckstein, président du conseil du JCRC, a déclaré que la plainte trouve ces racines dans cette tradition.

    « Il y a des milliers d’années, les Juifs ont rejeté les pratiques barbares de mutilations, et bûchers ou étaient brulés vifs les condamnés, ces pratiques étaient courantes dans d’autres cultures », a-t-il dit.

    « Aujourd’hui, ces mêmes valeurs morales et éthiques nous obligent à prendre position contre une pratique que nous savons, d’après l’histoire très récente, être cruelle, inhumaine et qui causera très probablement de graves souffrances. »
    Une version de cet article a été initialement publiée dans le Jewish News of Greater Phoenix et est republiée avec autorisation.

    #zyklon_b #nazis #fachosphere #shoa #USA #histoire #génocide #nazisme #peine_de_mort #solution_finale #holocauste #rénovation #chambre_à_gaz #cruauté #gaz

  • Bolsonaro in hospital as hiccups persist for more than 10 days | Jair Bolsonaro | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/jul/14/bolsonaro-brazil-hospital-hiccups
    https://i.guim.co.uk/img/media/d4916e5001a32d5cbbcc9b8c3a00780a7812ee79/0_117_3500_2100/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    The Brazilian president Jair Bolsonaro has been admitted to hospital complaining of abdominal pain after being struck down by an unremitting bout of the hiccups which has lasted for more than 10 days.

    10 jours de #hoquet, je n’y avais jamais pensé comme punition divine, mais il a bien mérité ça non ? #justice #estomac #abdominal #cruauté

  • #JeudiPhoto : ici des personnes s’abrittaient du vent et de froid la nuit. La ville de #Nantes en a décidé autrement.
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/50835798166

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    Promenade le long de l’Erdre, Nantes, le 11 janvier 2021.
    .
    #photo : ValK.
    Ø série [presque riens] : frama.link/valk-presqueriens
    | autres photos : frama.link/valk
    | infos / audios : frama.link/karacole
    | oripeaux : frama.link/kolavalk
    | me soutenir : liberapay.com/ValK

  • Thread by LouisWitter on Thread Reader App – Thread Reader App
    29 Dec 2020
    https://threadreaderapp.com/thread/1343833651667206145.html

    8H45 à Grande Synthe où une expulsion de réfugiés a lieu en ce moment.

    Deux contrôles d’identité, impossible d’entrer dans la forêt où une vingtaine de policiers sont entrés.

    Ils sont accompagnés d’équipes de nettoyage, qui lacèrent les tentes pour empêcher leur réutilisation.

    Il a beaucoup plus ces derniers jours, le sol est trempé, spongieux. Une à une, les policiers détruisent les tentes où dorment encore des exilés.

    Un homme kurde est sorti à la hâte, paquet d’affaires en main, pour repartir plus loin dans la forêt. Image
    Actuellement il pleut, il fait deux degrés. Certains filent vite, emportant sur des caddies ce qu’ils peuvent sauver des coups de cutter.

    Des policiers tentent de les convaincre de prendre les bus, sans savoir eux-mêmes où ces bus emmèneront les réfugiés. Image

    Toutes les tentes et bâches sont une à une coupées, lacérées, comme ici au loin (désolé pour la quali du zoom) Image

    Un jeune Kurde d’Erbil, dépité et riant nerveusement, fait un snap de sa grande tente orange en train d’être détruite, « oh no, man, don’t touch my house, no, no » silence, puis « OH. I’m homeless now ».


    Pour vous faire une idée des conditions de vie des réfugiés à Grande Synthe, voilà l’état du sol, près des tentes. Image
    11H28, ceux qui n’ont pas pu ou pas voulu partir dans les bus brûlent leurs couvertures qui, jetées dans la boue lors de la saisie des tentes par les forces de l’ordre, sont trempées, salies et inutilisables. Image

    Tous les jours, ce sont les scènes de la Place de la République qui se rejouent dans le Nord sous la flotte et dans une routine terriblement révoltante. On a finalement pu zigzaguer et faire notre travail, publié bientôt je l’espère.

    Fin de l’expulsion à Grande Synthe.
    Voici une photo des membres des équipes de nettoyage qui accompagnent les policiers lors des expulsions de réfugiés à Grande-Synthe.


    Cagoule deux trous, couteau à la main pour lacérer les tentes. Imaginez deux seconde la stupeur des exilés réveillés par ça à 8H ce matin. Image

    "Comment lacérer à coups de couteau une tente de réfugié à neuf heures du matin par trois degrés celsius", mode d’emploi offert par @prefet59 ce matin à Grande-Synthe.

    Et j’aimerais bien interviewer les gens qui s’indignent du squat d’un resto à Paris parce que "LA PROPRIETE PRIVÉE C’EST SACRÉ" mais qui gilbermontagnent le fait qu’on détruit quotidiennement le dernier bien et le dernier toit de centaines de personnes chaque jour. Allez bonsoir.

    https://twitter.com/LouisWitter/status/1343833651667206145
    #migrants #expulsions #Grande_Synthe

  • Ils adorent prendre les gens pour des cons | PrototypeKblog
    https://prototypekblog.wordpress.com/2020/10/15/ils-adorent-prendre-les-gens-pour-des-cons

    Le niveau de détail des prescriptions du régime Macron pour les lieux de vies sociales, personnelles et familiales m’a frappé. Il y mettait même une certaine délectation. Son enthousiasme à se mêler de la vie personnelle des gens contraste singulièrement avec son refus de s’interférer avec leur vie dans le monde du travail. Le régime Macron n’en finit pas de rendre impénétrable le monde merveilleux de l’entreprise, à coups de lois sur le « secret des affaires » (typiquement la « loi ASAP » actuellement soumise au Parlement), à coups de canifs dans la liberté de la presse et dans les statuts type « lanceur d’alerte » ou « délégué syndical », à coup de sabre dans le code du travail, ou encore à force de désarmement et de démantèlement de l’inspection du travail et autres institutions de l’Etat.

    Ce qui se passe dans les entreprises : de plus en plus opaque ! Vous comprenez, n’est-ce pas, il faut faire confiance aux entrepreneurs, il ne faut pas parler de ce qui peut les gêner, il faut libérer les énergies, il faut protéger les investissements.

    Ce qui se passe dans les logements : de plus en plus transparent ! Vous comprenez, n’est-ce pas, on ne peut pas faire confiance aux gens, ils sont trop cons les gens, c’est à cause d’eux l’épidémie de Covid-19 !

  • Des Éthiopiens meurent dans un centre de détention en #Arabie_saoudite - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/region-54402939

    Au moins trois personnes sont mortes dans des centres de détention abritant des milliers de #migrants éthiopiens en Arabie saoudite, selon le groupe de défense des droits de l’homme Amnesty International.

    Les migrants étaient confrontés à une « #cruauté inimaginable », notamment en étant enchaînés par deux et en utilisant le sol de leur cellule comme toilettes, a déclaré le groupe de défense des droits de l’homme.

  • Les coups portés contre un manifestant âgé face à des journalistes provoque un tollé international
    Mondoweiss, le 3 septembre 2020
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/09/06/les-coups-portes-contre-un-manifestant-age-face-a-des-journalis

    Une nouvelle atrocité israélienne en Cisjordanie occupée provoque un tollé international : les coups contre un manifestant non armé de 65 ans qui essaie d’empêcher Israël de construire une zone industrielle sur les terres d’un village palestinien. Mardi, Khary Hanoun a été jeté au sol par un soldat israélien et maintenu par un genou cuirassé sur son cou, dans une vidéo et des photos qui ont largement circulé sur les réseaux sociaux.

    Le plus étonnant c’est que les soldats ont agi ainsi entourés de caméras de la presse officielle, les soldats se sentant évidemment en totale impunité. Les autorités israéliennes ont justifié l’attaque comme étant une réponse à une émeute, mais ont ajouté qu’ils regardent de plus près.

    Al Jazeera l’a comparé à l’étouffement de George Floyd.

    #Palestine #manifestation #répression #cruauté #impunité #George_Floyd #journalisme

  • L’armée israélienne a arrêté un jeune Palestinien de 16 ans. Le lendemain, elle a informé sa famille qu’il était mort. Mais elle en détient toujours le corps...

    Un jeune Palestinien de 16 ans meurt après avoir été abattu et arrêté par les forces israéliennes
    Defense for Children International Palestine, le 21 Août 2020
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/08/25/un-jeune-palestinien-de-16-ans-meurt-apres-avoir-ete-abattu-et-

    Alors qu’on ne sait pas clairement si les autorités israéliennes détiennent le corps de Matar, celles-ci ont mis en œuvre une politique de confiscation et de rétention de corps palestiniens, en violation du droit international humanitaire et du droit international des droits humains. Pour des familles endeuillées, la politique israélienne de confiscation et de rétention de corps palestiniens s’apparente à de la punition collective.

    En septembre 2019, la Cour Suprême israélienne a approuvé la pratique de confiscation de restes humains, après plusieurs contestations judiciaires de cette politique. Le 27 novembre 2019, Naftali Bennett, le ministre israélien de la défense a ordonné que tous les corps de Palestiniens supposés avoir attaqué des citoyens ou des soldats israéliens soient gardés et non remis à leur famille. Israël est le seul pays au monde à avoir une telle politique de confiscation de restes humains, selon Adalah.

    Depuis 2018, DCIP a documenté cinq cas, sans compter celui de Matar, dans lesquels les autorités israéliennes ont confisqué et retenu des corps d’enfants dont ils privent les membres de leur famille. Dans deux cas, les restes humains ont finalement été rendus, mais dans les trois autres, les corps restent sous garde israélienne, dérobés à leur famille.

    #Mohammad_Damer_Hamdan_Matar

    #Palestine #Palestine_assassinée #confiscation_de_corps #cruauté_sans_répit

  • Israel demolishes Palestinian coronavirus testing centre in Hebron
    By Akram Al-Waara, Mustafa Abu Sneineh | 21 July 2020 | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/israel-demolish-palestinian-coronavirus-test-centre-hebron

    Palestinian engineer Raed Maswade inspects the rubble of the testing centre after it was demolished by Israeli authorities in Hebron (AFP)

    Israeli authorities have demolished a Palestinian drive-through coronavirus testing centre in the city of Hebron, south of the occupied West Bank.

    The West Bank is struggling to contain a second wave of coronavirus infections, after appearing to successfully ward off the pandemic with a strict weeks-long lockdown implemented in March.

    Hebron, the territory’s largest city and powerhouse of the Palestinian Authority’s (PA) economy, has been hit particularly hard. The PA recorded 65 coronavirus-related deaths in the Palestinian territories on Tuesday.

    Hebron municipality has set up a coronavirus crisis centre, but social stigma and the difficulties caused by the Israeli occupation have hindered its response.

    Raed Maswadeh, a 35-year-old engineer whose family owns the land in which the drive-through test service was being built, told Middle East Eye that three months ago the municipality had appealed to Palestinians to raise funds to build the facility.

    “My family decided to donate our land at the northern entrance of Hebron for the purpose of constructing a Covid-19 test clinic,” Maswadeh said. (...)

  • Palestinian tribes in #Hebron asked to help stem the spike in COVID-19 cases
    https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2020/07/hebron-covid19-westbank-palestine-cases.html

    Nayef Hashlamoun considers himself a true believer in nonviolence. He worked with Palestine’s leading nonviolent leader, Mubarak Awad, during the period preceding the first intifada, and he later initiated the Watan Center for Culture in his hometown of Hebron. Hashlamoun told Al-Monitor that he credits what he learned about nonviolence in his latest effort to lead and encourage Hebronites to avoid public gatherings as a way to stem the sudden spike in the spread of the coronavirus in the Hebron district.

    The Palestinian Ministry of Health had announced July 4 that 2,576 out of the 4,013 Palestinians who had tested positive for the coronavirus come from the Hebron district. During the same period, nine out of the 16 deaths from the coronavirus also came from Hebron. Palestinian Prime Minister Mohammad Shtayyeh sent four Cabinet ministers to Hebron to assess the situation.

    #israël #Palestine #colonisation #annexion

  • Israël bloque la construction d’un hôpital de campagne COVID-19 en Cisjordanie, et menace de le démolir
    Par Yumna Patel, le 16 juillet 2020 | Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/07/17/israel-bloque-la-construction-dun-hopital-de-campagne-covid-19-

    (...) Aussi, lorsqu’un habitant d’Hébron s’est adressé au maire pour lui donner une parcelle de terre afin d’y construire un hôpital de campagne local, Abu Sneineh s’est immédiatement mis au travail.

    « Nous avons réuni des fonds reçus de donateurs locaux et nous avons immédiatement commencé les travaux pour l’hôpital de campagne » dit Abu Sneineh, ajoutant que la parcelle de terre était située juste à l’extérieur de l’entrée de la ville d’Hébron, près d’une intersection qui conduit à la Route 60, une route coloniale importante de la Cisjordanie.

    « Nos hôpitaux sont submergés par les personnes atteintes du COVID-19 » dit Abu Sneineh. « Nous avons pensé qu’à l’entrée de la ville, ce serait parfait, car il sera accessible aux habitants de la ville comme à ceux de ses environs ».

    Mais au début de cette semaine, quelques jours seulement après le début des travaux de construction de l’hôpital de campagne, plusieurs jeeps de l’armée israélienne se sont arrêtées à côté de la structure de la charpente de l’hôpital.

    « Les soldats ont remis un avis aux ouvriers, disant que le propriétaire du terrain avait quatre jours pour apporter la preuve qu’il possédait bien le permis de construire, et que, sinon, il nous faudrait démolir la structure » dit Abu Sneineh, ajoutant qu’il sera presque impossible d’obtenir un permis de construire auprès d’Israël dans un délai aussi court.

    « Ils nous ont dit que nous construisions illégalement, alors qu’il s’agit d’un terrain palestinien privé » dit Abu Sneineh.

    « Nous sommes en pleine crise mondiale » continue-t-il. « C’est une situation d’urgence, vous pourriez penser qu’ils montreraient quelque empathie, ou qu’ils donneraient aux gens une certaine liberté de manœuvre, mais ça ne les intéresse pas ». (...)

    • De : The Villages Group [mailto:villagesgroup1@gmail.com]
      Envoyé : vendredi 17 juillet 2020 08:53
      À : Ehud Krinis <ksehud@gmail.com>
      Objet : Demolition Order to COVID-19 Testing Center in Hebron - Letter to Israeli Representatives

      July 16th, 2020
      Your Excellency,
      I write to protest in the strongest possible turns at an attempt by the Israel authorities to demolish the COVID 19 testing center at the City of Hebron. After careful inquiry, it has been established that the piece of land was donated to the Hebron Municipality, Hebron Governor Office and the Ministry of Health, by the owner, to set up a testing center for Palestinian workers coming from Israel back to Hebron.
      I add the following information: the location is ideal for testing for Covid 19 before entering the City of Hebron, since it is at the northern entrance of the City of Hebron and on the main road used by workers, Palestinian workers, tourists and Israeli Arabs entering the city. I have also been informed that the work on the testing facility has been going on since March 2020 with signs being placed at the location indicating that it would be for COVID-19 related relief; moreover, Israeli soldiers and jeeps have apparently been going back and forth, passing next to the location for months without doing anything against the on-going work. According to the owner, it would have taken only two more days before the testing facility would have been operational.
      Furthermore, the owner has said that should the work have been stopped beforehand or at the beginning of the pandemic, he would have placed his monies into other COVID19 relief work (such as buying ventilators or providing testing kits). It looks very much as if the Army waited until all of the investment was “wasted” and then stopped the work, thus preventing any other potential relief interventions. It is to be noted that the Municipality provided water and electricity connections while the Ministry of Health have accepted to run the testing after the completion of the building process.
      You may know that there are record numbers of infections in Hebron, and there are a number of private and governmental initiatives to combat the spread of the virus. The testing facility at the entrance of the City is a major initiative that will save lives (if it is allowed to continue to exist).
      I am in despair at the lack of foresight that has permitted this destruction. You are as aware as I that this virus respects neither Jew nor Muslim nor Christian. A major outbreak in Hebron will not be containable and will inevitably affect Israel. Hoping otherwise is pure hubris, pure illusion. For the sake of ALL living in this area, I ask you to intervene and to allow this action of the army to be made good by permitting the rebuilding of the testing station.

      Yours respectfully,
      Marian Hobson Jeanneret CBE,
      Fellow of the British Academy
      His Excellency the Ambassador of Israel,
      Embassy of Israel,
      2 Palace Green,
      Kensington W8 4QB.
      Cc. His excellency Reuben Rivlin, President of Israel.

  • » Slain Palestinian’s Home, Mourning Tents Invaded by Israeli Police in Jerusalem
    June 6, 2020 6:35 AM Ali Salam – IMEMC News
    https://imemc.org/article/slain-palestinians-home-mourning-tents-invaded-by-israeli-police-in-jerusalem

    Israeli police, on Thursday evening, invaded the home and mourning tent of Palestinian martyr, Eyad al-Hallaq, in Wad al-Jouz neighborhood in Occupied Jerusalem, the Palestinian Information Center reported.

    Local sources said that the Israeli police searched the family home and mourning tent, showing grave disrespect, and provoking confrontations with locals, which resulted in the arrest of two Palestinian civilians.

    Eyad al-Hallaq, a 32-year-old Palestinian with autism, was shot and killed by Israeli police forces, in Jerusalem’s Old City, while he was on his way to his special education school.

    https://seenthis.net/messages/857321
    #sans_vergogne

  • Israeli police executes intellectually disabled man for holding toy - QudsN May 30, 2020 - Quds News Network
    https://qudsnen.co/israeli-police-executes-intellectually-disabled-man-for-holding-toy

    Occupied Jerusalem (QNN)- Israeli police on Saturday shot dead a Palestinian intellectually disabled man near Al Asbat gate in occupied Jerusalem only because he was holding a toy.

    Israeli media confirmed the victim is Iyad Khairi Hallaq (32 years old), an intellectually disabled student, who was on his way to school.

    The Israeli police claimed in a statement that police officers who were stationed near Jerusalem’s Al Asbat Gate noticed a young man holding a “suspicious object,” that they claim looked like a gun, and told him to stop in his tracks, after which the man began to flee, so they executed him immediately.

    UltraPal quoted a member of his family, who said that Hallaq’s disability makes him with the capacity of a 7-year-old. He also has hearing and speech troubles, which is probably why he didn’t stop when he was ordered to.

    Hallaq used to study in a school, specialized for people with intellectual disabilities, near Al Asbat gate. He was executed while on his way to school.

    Israeli Police chased the man on foot, during which they fired at him, resulting in his death, admitted Israeli police.

    Following the crime, the gates to the old city have been closed by police, fearing of protests.

    #Palestine_assassinée

    • Un jeune homme souffrant de handicap mental a été tué par la police israélienne ce samedi 30 mai engendrant l’émoi et la colère des palestiniens à Jérusalem-Est. Sa mort a provoqué un regain de tension à la veille de la réouverture de l’esplanade des Mosquées
      Publié le : 30/05/2020 -
      De notre correspondant à Jérusalem, Texte par : Michel Paul
      http://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20200530-jeune-palestinien-tu%C3%A9-la-police-isra%C3%A9lienne-%C3%A0-j%C3%A9rus

      À proximité de la Porte des Lions, une des sept portes de la vieille ville de Jérusalem et à deux pas seulement de l’esplanade des Mosquées, un jeune homme a été tué par la police israélienne.

      Ce samedi 30 mai, Iyad Elhalak, un palestinien de 32 ans a été interpellé par des policiers qui pensaient qu’il portait un pistolet. Le jeune homme a pris la fuite donc les policiers ont tiré. Il est mort sur le coup.

      Finalement, aucune arme n’a été découverte sur le corps du jeune homme qui s’avérait souffrir d’autisme. Selon sa famille, Iyad Elhalak n’a probablement pas compris ce que les policiers lui demandaient. Il a été tout simplement exécuté, affirme-t-on dans son entourage. De son côté, le Hamas affirme que sa mort démontre l’aspect sadique des forces israéliennes. (...)

    •  » Israeli Forces Kill Autistic Palestinian Man in Jerusalem– IMEMC News
      https://imemc.org/article/israeli-forces-kill-autistic-palestinian-man-in-jerusalem

      On Saturday, Israeli police in Jerusalem shot and killed an unarmed, autistic Palestinian man, then left him lying on the ground with multiple gunshot wounds for over an hour until he bled to death.

      Eyad Khairi al-Hallaq, 32, was on his way to an institution for people with special needs, where he would go each day, in Wad al-Jouz neighborhood in occupied East Jerusalem.

      The police who killed Hallak claimed that they thought he had a suspicious object in his hand. But Israeli police spokesman Mickey Rosenfeld confirmed to reporters that no weapon was found. (...)

    • In Under 15 Hours IOF Kills Two Palestinians, Including a Person with Disability, in Ramallah and East Jerusalem
      Posted by PCHR - Date: 30 May 2020
      https://www.pchrgaza.org/en/?p=14613

      (...) According to information obtained by the Palestinian Centre for Human Rights (PCHR), at approximately 06:15 on Saturday, 30 May 2020, Israeli police at al-Mujahideen Street, near Bab al-Asbat area, fired live bullets at disabled man, Iyad Khairy al-Hallaq (32), killing him immediately. Al-Hallaq was en route to a special education school for persons over the age of 18, near the King Faisal Gate, one of al-Aqsa Mosque’s gates in the occupied East Jerusalem’s Old City.

      Israeli police claimed that they noticed “a Palestinian carrying a suspicious object that they thought was a gun and ordered him to stop. After the man refused and started fleeing the scene, the officers started chasing him on foot and opened fire, ultimately killing him.” In a subsequent statement, the Israeli Police announced that the victim was unarmed, and that he had been shot with 8 bullets.

      According to al-Hallaq family, the victim was slim-built, suffered a mental disability; as well as hearing and sight deficiencies. Al-Hallaq resided in Wadi al-Jooz neighborhood, close to al-Asbat Gate, and had been attending “Bacrieh B Occupational School for Special Education” every morning for several years. (...)

    • Israel apologies after police kill unarmed Palestinian in Jerusalem’s Old City
      Jun 1, 2020
      https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2020/06/idf-chief-israel-police-shooting-autistic-jerusalem.html

      Israeli Defense Minister Benny Gantz apologized for the shooting death of an unarmed autistic Palestinian man by Israeli police in Jerusalem’s Old City on Saturday.

      Thirty-two-year-old Iyad Halak was shot by Israeli police near a school for people with special needs where he studied and worked. Israeli police said they suspected Halak may have had a pistol and ran when he was ordered to stop near the Lion’s Gate. He was later found to have been unarmed.

      “We are really sorry about the incident in which Iyad Halak was shot to death and we share in the family’s grief,” Gantz said, according to the Associated Press. “I am sure this subject will be investigated swiftly and conclusions will be reached.”

      Hundreds of mourners called for revenge during processions in East Jerusalem on Sunday. At least one Israeli police officer was placed on house arrest over the weekend during an investigation into the shooting, The Times of Israel reported.

      A lawyer for Halak’s family called the incident “murder,” saying that that eight rounds had been fired at him, according to the Jerusalem Post. (...)

    • WAFA: UN High Commissioner “Israel Must Investigate” Killing of Eyad al-Hallaq
      June 3, 2020 7:57 AM
      https://imemc.org/article/wafa-un-high-commissioner-israeli-must-investigate-killing-of-eyad-al-hallaq

      The Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights (OHCHR), on Tuesday, stressed that Israel must swiftly develop to a full, independent, impartial, competent and transparent investigation into Israeli forces’ killing of a Palestinian man with a mental disability in Jerusalem, stating that: “those responsible must be held to account.”

      A press statement issued by OHCHR said that the United Nations has for years documented and publicly reported on the routine use of lethal force by Israeli Security Forces against Palestinians, in Gaza and in the West Bank.

    • Eyad al-Halak: Another cruel killing of a Palestinian whitewashed by Israel
      Gideon Levy
      5 June 2020
      https://www.middleeasteye.net/opinion/iyad-al-halak-case-how-israeli-state-and-media-conspire-dehumanise-pa

      The fatal police shooting of an autistic Palestinian man highlights - yet again - the grotesque inequalities that have come to define the Israeli state
      (...)
      Halak never reached his destination last Saturday. Israeli border police began chasing him, shouting: “Terrorist! terrorist!” The reason is unclear. They fired on him, evidently hitting him in the leg. Panicked, he ran into a garbage room alongside the road in an attempt to hide.

      His counsellor from the Elwyn center, Warda Abu Hadid, likewise on her way to the centre, also tried to hide in the garbage room from the police and their gunfire.

      Three border police officers quickly arrived at the doorway to the garbage room. Halak was lying on his back on the filthy floor. His counsellor saw that his leg was bleeding. The three policemen stood there, guns drawn, and screamed at Halak: “Where’s the rifle? Where’s the rifle?”

      Abu Hadid, his counsellor, was yelling back at them, in both Arabic and Hebrew: “He is disabled! He is disabled!” Halak was yelling: “I am with her! I am with her!” This went on for about five minutes, until one of the police officers fired his M-16 towards Halak at close range. A bullet hit him near the waist and struck his spine, damaging various internal organs on the way - killing him on the spot.

      Thus ended the short life of Iyad al-Halak, a Palestinian young man with autism whose face was that of an angel. He was 32 and the apple of his parents’ eye. They cared for him with utmost devotion all those years, and now their entire world is in ruins. (...)

    • ’He’s disabled,’ the caregiver screamed. ’I’m with her,’ Eyad cried. The cop opened fire anyway
      Gideon Levy, Alex Levac | Jun. 5, 2020 | 5:42 PM
      https://www.haaretz.com/israel-news/.premium.MAGAZINE-he-s-disabled-the-aide-yelled-i-m-with-her-eyad-cried-the

      Eyad Hallaq was shot to death in a roofless garbage room. According to the testimony of his caregiver, who was by his side and tried to protect him, he was executed. For long minutes she stood next to him and pleaded for his life, trying to explain to the police officers, in Hebrew and in Arabic, that he suffered from a disability. They shot him three times from close range with a rifle, directly into the center of his body, as he lay on his back, wounded and terrified, on the floor of the room.

      The garbage room is located in a narrow courtyard in Jerusalem’s Old City, inside Lions Gate, exactly at the start of the Via Dolorosa, where Jesus walked from the site of his trial to the place of his crucifixion, on what’s now called King Faisal Street. It’s just a few dozen meters from the entrance to the Al-Aqsa Mosque compound. The sanctity of the area did not help Hallaq. Nor did the fact that he was someone with special needs, a 32-year-old autistic person, the apple of the eye of his parents, who devoted their lives to looking after him.

      Hallaq was afraid of blood: His mother shaved him in the morning, for fear he would cut himself. Every scratch threw him into a panic, she says. He was also afraid of the armed police officers who stood along the route to the special needs center he went to, where participated in a vocational training program. His instructor taught him how to make his way there alone on foot – it took a month before he dared walk the route by himself – a little more than a kilometer from his home in the Wadi Joz neighborhood into the Old City.

      On his first days at the center the teacher stopped with Hallaq next to the police guard post at Lions Gate. She tried to explain to him that he had nothing to fear; they wouldn’t do him any harm, she promised. She also explained to the police officers that he was disabled and was attending the therapeutic institution where she worked – the El Quds center run by the Elwyn Israel organization, as part of its network of facilities for special-needs children and adults.

      Hallaq passed the police post every day for six years, apparently without any problems. In his pocket he carried a certificate issued by the center, stating in Hebrew and in Arabic that he was a person with special needs, as well as a National Insurance Institute card confirming that he had a 100-percent disability. But nothing saved the young man from the hands of Border Policemen, quick on the draw, unrestrained, bloodthirsty.

      Last Saturday, Hallaq left home a little after 6 A.M. The day at Elwyn El Quds, located at the entrance to the Al-Aqsa compound, begins at 7:30, but he always arrived early in order to prepare the kitchen for the cooking classes. Last week, for the first time in his life, he made a vegetable salad for his parents, slicing tomatoes and an onion, and dressing the result with olive oil. His father, Khairy, says it was the tastiest salad he’d ever eaten.

      Eyad liked going to the special needs center. When the institution shut down for a month and a half during the coronavirus lockdown, his mother had to take him there a few times to prove to him that it was closed. Last Saturday, on the last day of his life, he set out tranquilly and in good spirits. He had a cup of tea, ate a sandwich his mother made for him, showered, dressed and left. Security camera footage shows him walking along the street, a garbage bag in his hands. Every morning on the way to school he threw out the garbage from home.

      A little before 6 A.M., Warda Abu Hadid, Eyad’s caregiver, also set out from her home in the Jabal Mukkaber neighborhood, headed for the Elwyn center. At about 6:10, Abu Hadid, 47, passed by the Border Policemen who were manning the security post at Lions Gate and entered the Old City. She had not walked much more than 100 meters before she heard shouts behind her: “Terrorist! Terrorist!” Immediately afterward she heard three shots. She rushed to the garbage room nearby, taking shelter behind the iron closet on its right side. Just then her ward, Hallaq, ran into the room in a panic and collapsed on the floor. A sanitation worker was sitting there, drinking tea.

      The garbage room is an open space, not very big, with a few chairs for sanitation workers and a large container that reeked unmercifully this week when we visited the site. On the iron closet is a metal plaque with verses from the Koran, which has been here a long time. There were three bullet holes in the tin wall.

      Abu Hadid noticed that Hallaq, lying on the floor, was bleeding, apparently from being shot in the leg by the Border Policemen as he fled. She later told Amer Aruri, of the Israeli human rights organization B’Tselem, that Hallaq lay there for between three and five minutes, wounded, before he was shot and killed.

      The whole time she shouted, “He is disabled, he is disabled!” in Hebrew, and Hallaq shouted, “Ana ma’aha!” – Arabic for “I am with her” – as he attempted to cling to his caregiver for protection. It’s not hard to imagine what went through his mind in those last terrified minutes, as three officers ran into the room screaming, “Where is the rifle? Where is the rifle?”

      The officers aimed their weapons at Hallaq. They were at point-blank range, standing over him at the entrance to the garbage room. Abu Hadid kept trying to explain that Hallaq didn’t have any sort of gun – he was only holding the surgical face mask that is required these days at the center, and rubber gloves – when one of the officers fired three shots with his M-16 into the center of the young man’s body, killing him instantly.

      Suddenly the area was filled with Border Police, among them an officer who aimed her weapon at Abu Hadid’s head, ordering her to stand still while she subjected her to a body search. The caregiver, whose ward had just been killed before her eyes, was utterly distraught. She was then taken to the police position next to Lions Gate, stripped almost naked in a search for the nonexistent firearm, and then interrogated for three hours.

      The officers wanted to know about Hallaq and the institution he attended. They then informed Abu Hadid that she would be taken for questioning to the notorious room No. 4 in the police station in the Russian Compound, in downtown Jerusalem. She balked, telling the police that she first had to call her director, which they allowed her to do.

      The director of the center joined her, and Abu Hadid was interrogated for an additional three hours in the Russian Compound, until her family arrived. They took her to a clinic in her neighborhood, to calm her down and tend to her mental state. Later on this week she was summoned to the offices of the Justice Ministry unit that investigates police actions to give testimony.

      In the meantime, the Elwyn center had called Hallaq’s father and told him his son had been shot in the leg. Khairy says now that he had a bad feeling: He knows that the regular police and the Border Police don’t injure people – they shoot to kill. He and his wife Rana rushed to Elwyn El Quds. A large group of officers blocked their way and told them that they were going to search their home. No one told the couple what had happened to their son. It was only when the officers raided their house and carried out a short search that one of them asked Khairy, “When do you intend to hold the funeral?”

      That is how Eyad’s father learned that his beloved son was dead. That’s the way of police officers when it comes to Palestinians. Khairy says that the commander of the force acted humanely, but that one officer was vulgar and violent, telling Eyad’s bereaved sister, “If you were a man I would have already smashed you,” after she tried to grab his arm during the search.

      Khairy Hallaq is a thin, gentle man of 64 who this week was living on tranquilizer injections, not eating or sleeping. His eyes, red from crying and exhaustion alike, said everything. He is disabled as a result of a work accident about 15 years ago in a marble factory he owned in Anata, near the Old City. He has been unemployed ever since. When Eyad was a boy he sometimes took him to work with him.

      The couple has two daughters, Diana, 35, and Joanna, 34. When we visit, the latter, a special-education teacher, is sitting next to her weeping mother and looks no less tormented. Eyad’s parents devoted their lives to his care. This week Khairy and Rana, who is 58 and in poor health, mourned separately, as is the custom – he in the mourning tent that was erected at the end of their road; she in their home on Yakut al-Hamawi Street.

      Eyad Hallaq’s small room is tidy and spotless. A wide bed covered with a brown velvet blanket, a television mounted on the wall, and a row of the cheap bottles of aftershave and other grooming products that he loved are on the chest of drawers, along with the de rigueur bottle of hand sanitizer. He was meticulous about his appearance.

      “I don’t wear fine clothes like my son and I don’t have the kind of cellphone he does,” his father says. The mourning poster hanging at the top of the street shows a handsome young man. His mother tells us that she is convinced he will return.

      “They took Eyad. I want Eyad. When will Eyad come back? When? When? When? All day long I am at the door – maybe he will come back,” she says. “Thirty-two years I raised him, step by step. I put so much into him. My health suffered. Everyone who took care of him said there was no Palestinian who was looked after like him. But your people think he was garbage. That’s why he was murdered.”

      Both parents speak Hebrew. Their initial fears about their son first arose when he was 2. For two more years they made the rounds of doctors and clinics, until he was diagnosed as autistic. At first he was sent to a regular private school, but couldn’t integrate there; up until about six years ago he was home, not enrolled in any educational framework. The years at Elwyn El Quds were apparently the best years of his life. His parents are sorry that they only heard about the center when he was in his 20s. On Fridays, when it was closed, he would go out in the morning to buy his parents Jerusalem-style sesame-seed pretzels.

      Hallaq never spoke to strangers, only to people he knew well. Once he got used to people, he liked to laugh with them. Walking on the street, his head was usually hung low. If he passed someone he knew he might wave hello but wouldn’t stop to speak. He spoke only with his close family and his friends, and with the caregivers at Elwyn.

      “If you sat next to him, he would move away. He needed a lot of time to get used to you,” his father says. When he was not in the center he didn’t hang out with friends. In his room he liked to watch cartoons – Mickey Mouse, and Tom and Jerry on MBC3, the Arabic children’s channel. Rana says he didn’t always focus on the cartoons, only stared at them. “He was a baby,” she says, “a 2-year-old baby.”

      Her husband adds later, “He was 32 but had the intelligence of an 8-year-old.”

      Hallaq’s dream was to work as an assistant cook. In the meantime, he and others at the center would prepare food and go to the Beit Hanina neighborhood to give it to children with special needs there.

      Sitting in the mourning tent is one of Eyad’s friends from Elwyn, wrapped in a black winter coat and a thick sweater. Pointing the friend out, the bereaved father says to us: “You asked me a lot of questions and now I want to ask you a question. Look at that person. Could you wear what he is wearing in this heat? What do you see in this person who dressed like that in the summer? What can you see? I will bring you a little boy, what will you see? A boy. A sick boy. That is what the officer who killed Eyad saw.”

      Back at home, Rana says, “He was an angel while he was on the earth, and now he is an angel when he is under the earth” – and again bursts into tears.

      The day before her son was killed, she says, she asked him not to go to the center the next day, but he insisted. As often happens with bereaved parents, Rana says she had a feeling that something bad was liable to happen to her son. “We saw in the United States the policeman who killed. He is under arrest. And in Israel? He should get at least 25 years. They killed him like he was a fly. My son was a fly.”

      A sign at the entrance to the Hallaqs’ house requests people not to kiss or shake hands, because of the coronavirus, but no one pays any heed to it here. A delegation from the Hadash party, led by MKs Aida Touma-Sliman and Yousef Jabareen, arrives to pay condolences. The police haven’t yet returned Eyad’s disability card and his clothes. A cousin, Tareq Akash, an electrical engineer who was in high-tech and is now a doctoral student at the Hebrew University of Jerusalem, asks, “Can we go and demonstrate now? Burn police stations like in the United States? We don’t want to burn anything. But are we allowed to express anger? You know, they’ll open fire at us.”

      We follow Hallaq’s route on his last day. Leaving the house, we turn right and walk up the street to Jericho Road. At the traffic lights we cross the busy street, above which is a poster: “Look drivers in the eye.” Behind us is the university’s Mount Scopus campus, in front of us is the Old City. After the young man crossed the street, he walked along the renovated stone path that follows the Old City wall to Lions Gate, next to the Yeusefiya Cemetery. Three cute puppies are hiding next to the wall. Here Hallaq walked down the slope, between the graves and the wall, moments before his death. Steps lead up to Lions Gate. Four Border Policemen armed and armored from head to foot, truncheons and rifles in their slings, stand at the entrance in a threatening posture as we pass by.

      Here is where Warda Abu Hadid heard the shots, here is the garbage room, near the sign to the Via Dolorosa. Here she tried to take shelter from the shooting and here lay Eyad, her ward, until his death.

      Elwyn El Quds is only a few dozen meters from here. An electric glass door protects the wards at the facility; there’s no entry to strangers during the coronavirus crisis. Young people emerge from the stone courtyard, it’s midday and the school day will soon be over. The director, Manar Zamamiri, says that about 100 people get training and therapy at this center, all of them 21 and above, but this is just one branch of the Elwyn network – there are several other centers with schools and other programs in the city, serving hundreds of disabled children and adults. The main effort here is invested in vocational training.

      The Dome of the Rock glitters golden behind the entrance, where armed Israeli police officers are poised. The director breaks into a broad smile, visible even through her face mask, when we ask about Eyad. “He was so sweet. We loved him so much. And his mother is such a strong woman – mekudeshet” – holy – she says in Hebrew. This week she tried to explain to her wards what happened to Eyad.

    • Un témoin aurait confirmé qu’Iyad Halak a été abattu au sol
      Le témoignage corrobore celui de l’aide-soignante, qui avait averti les policiers que l’homme était handicapé, en hébreu et en arabe, avant sa mort
      Par Times of Israel Staff 8 juin 2020,
      https://fr.timesofisrael.com/un-temoin-aurait-confirme-quiyad-halak-a-ete-abattu-au-sol

      « J’ai vu un type, un jeune, qui courait de manière bizarre, comme s’il ne savait pas comment courir ou comme s’il était handicapé », a déclaré le témoin. « Il est arrivé dans ma direction et il est tombé sur le dos, à quelques mètres de moi ».

      « Des agents de la police des frontières couraient après lui et ils se sont arrêtés à quelques mètres du jeune, qui portait un pantalon noir et une chemise blanche et qui ne tenait rien à la main », a continué le témoin.

      « J’ai entendu l’agent de la police des frontières demander au jeune, en arabe : ‘Où est l’arme ?’ Mais il était évident que le jeune ne pouvait pas parler parce qu’il était incapable de répondre », a-t-il ajouté.

      Toujours selon le témoin, c’est à ce moment-là qu’est arrivée l’aide-soignante de Halak, Warda Abu Hadid. Cette dernière avait dit qu’elle était arrivée sur les lieux après avoir entendu les tirs initiaux et avant Halak, qui avait couru et qui s’était effondré dans un coin.

      Le témoin a raconté qu’Abu Hadid avait crié à l’attention des agents de police, s’exprimant en hébreu : « Il est handicapé », des propos qu’elle avait ensuite répétés en arabe.

      « Je suis resté immobile et glacé, je ne pouvais pas bouger tellement j’avais peur. C’était la première fois que j’assistais à une telle poursuite. J’ai regardé le jeune, qui était couché par terre et qui tremblait, et j’ai entendu d’autres tirs. L’un des agents m’a dit de partir et je suis parti en vitesse », a continué le témoin.

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      Eyewitness: Caretaker shouted ’he’s disabled’ before soldier shot autistic Palestinian
      The testimony matches that of Eyad Hallaq’s caregiver. Meanwhile, the version of events recounted by two officers involved in the incident is inconsistent
      Nir Hasson | Jun. 8, 2020 | 2:46 AM | 3
      https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-eyewitness-teacher-yelled-he-s-disabled-before-soldier-shot-autist

      New eyewitness testimony in the shooting and killing of Eyad Hallaq, a 32-year-old autistic Palestinian man, in Jerusalem’s Old City last Saturday, strengthens the suspicion that police shot him while he was lying on the ground, and after his counselor yelled that he was disabled.

      The witness, A.R., a laborer, was in the garbage-bin space where Hallaq fled to get away from the police. According to his testimony, which was taken by B’Tselem investigator Amer Aruri on the day Hallaq was shot, A.R. was sitting in the garbage room ‒ a small, roofless structure used by sanitation workers on Sha’ar Ha’arayot Street.

      “I saw a young man running strangely, as if he didn’t know how to walk normally or was disabled. He came in my direction and fell on his back, only a few meters from me,” A.R. said. “A few border policemen ran after him and stopped a few meters from the young man, who was wearing a white shirt and black pants, and didn’t have anything in his hand. I heard the police officer ask the young man in Arabic, ’where’s the pistol?’ But it was clear the young man didn’t know how to speak, because he wasn’t able to respond.”

      At this point Warda Abu Hadid, a counselor from the Elwyn El Quds center for people with special needs that Hallaq attended, also ran into the garbage room. She said she had rushed there to hide after she heard the first shots.

      “Meanwhile a woman wearing a kerchief came in and yelled at the policeman in Hebrew, ‘he’s disabled, he’s disabled,’ and then repeated the word ‘disabled’ in Arabic’” said A.R. “I froze on the spot and didn’t move I was so terrified. That’s the first time I’ve seen a chase like that. I was mainly looking at the young man, who was on the ground, trembling, and then I heard a few more shots. One of the policemen told me to get out of there and I fled.”

      His testimony dovetails with that of Abu Hadid, who said she fled to the garbage room to hide after she heard the first shots. In her testimony to Aruri, she said that Hallaq was already wounded when he collapsed in a corner of the room. She said she yelled at the policemen, “He’s disabled, he’s disabled,” and Hallaq shouted, "I’m with her.’” She added that the policeman continued to yell at him, asking “where’s the rifle? Where’s the rifle?” before shooting him several times.

      The version of events the police gave to the Justice Ministry’s department for the investigation of police officers, known by its Hebrew acronym Mahash, was that they were summoned to the site after another police unit saw Hallaq carrying what looked to them like a gun (according to family members it was a telephone). Two policemen said they heard on the radio, “a terrorist armed with a live weapon is en-route to the Lion’s Gate.”

      When he ran into the garbage room the younger of the two border policemen, a recent recruit, fired at Hallaq because “he made a movement that looked like his was preparing to draw [a weapon].”

      Mahash has yet to reconcile the two policemen’s versions of events, even though they differ. While the older border policemen who was in command during the incident claims that he called “hold fire,” after Hallaq ran into the garbage room, the younger policeman claims he never heard such an order and shot after he saw the Palestinian man making a suspicious move.

      Attorneys for the senior policeman, Oron Schwartz and Yogev Narkis, said in a joint statement, “The completion of the investigation, including a confrontation between the two and a reenactment of the events, is required because our client insists that he ordered a halt to the shooting before the fatal shots.”

      Attorneys Efrat Nahmani Bar and Alon Porat, who represent the recruit, who is the main suspect, said, “Our client fired because he felt his life was in danger, based on information that had been given to him by the competent authorities, the behavior of his commander, suspicious indications in the field and a movement that looked like preparation for drawing a weapon.”

      On Sunday night, Mahash investigators planned to conduct a reenactment of the incident with the suspected policemen, but the reenactment was canceled because journalists were present.

      Results of the forensic autopsy on Hallaq’s body revealed that he died from two bullet wounds to his torso, a source involved in the investigation said.

      Earlier Sunday, Prime Minister Benjamin Netanyahu addressed the killing of Hallaq for the first time, calling it “a tragedy.”

      “This is a person with disabilities, autism, who was suspected – as we know, mistakenly – of being a terrorist in a very sensitive place. We all share in the grief of the family,” Netanyahu told the ministers. “I expect your complete examinations into this matter.”

      Noa Landau and Josh Breiner contributed to this report.

    • Al-Haq Sends Urgent Appeal to UN Special Procedures on the Extrajudicial Execution and Wilful Killing of Palestinian Person with Disability Iyad Al-Hallaq
      09 Jun 2020
      http://www.alhaq.org/advocacy/16963.html

      On 8 June 2020, Al-Haq sent a detailed 17-page urgent appeal to several United Nations (UN) Special Procedures mandates on the extrajudicial execution and wilful killing of Palestinian person with disability, Iyad Khayri Al-Hallaq, a 31-year-old Palestinian resident of East Jerusalem. Iyad was shot and killed on his way to Elwyn Centre, a day centre for youth and adults with disabilities in the Old City of Jerusalem on Saturday, 30 May 2020, in violation of international human rights law, international humanitarian law, and in what amounts to the commission of a war crime. (...)

      Between 30 March 2018 and the end of 2019, the Israeli occupying forces killed seven persons with disabilities during the Great Return March demonstrations in the Gaza Strip. In February 2019, the UN Commission of Inquiry on the 2018 protests in the occupied Palestinian territory found, that of the 189 Palestinians killed by the Israeli occupying forces during the Great Return March in 2018, only two incidents may have justified the use of lethal force. Notably, the Commission of Inquiry “found reasonable grounds to believe that Israeli snipers shot at journalists, health workers, children and persons with disabilities, knowing they were clearly recognizable as such.” The Commission also found that Israel’s rules of engagement for the use of live fire were in violation of international human rights law and recommended that the Israeli government ensure these rules of engagement permit lethal force “only as a last resort, where the person targeted poses an imminent threat to life or directly participates in hostilities.”

      On 22 March 2019, the UN Human Rights Council adopted the recommendations of the Commission of Inquiry in accountability resolution 40/13 and called on all duty bearers and UN bodies to pursue their implementation. Over a year since, the Commission’s recommendations remain unimplemented, while Israel’s institutionalised impunity for widespread and systematic human rights violations committed against the Palestinian people has prevailed.

    • https://www.chroniquepalestine.com/pour-israel-tuer-palestinien-handicape-est-pas-exception-mais-no

      via rezo.net
      Pour Israël, tuer un Palestinien handicapé n’est pas l’exception mais la norme
      Par Ramzy Baroud - Chronique de Palestine, 17 juin 2020

      Un homme de 32 ans ayant l’âge mental d’un enfant de 8 ans a été tué par les soldats israéliens le 30 mai, alors qu’il était accroupi derrière son professeur près de son école spécialisée dans la vieille ville de Jérusalem.

      Le meurtre de sang-froid d’Iyad Hallaq n’aurait peut-être pas reçu beaucoup d’attention s’il n’avait pas eu lieu cinq jours après le meurtre tout aussi déchirant d’un homme noir de 46 ans, George Floyd, à Minneapolis, aux mains de la police américaine.

      Les deux crimes convergent, non seulement par leur ignominie et la décadence morale de leurs auteurs, mais aussi parce que d’innombrables policiers américains ont été formés en Israël, par les mêmes « forces de sécurité » israéliennes qui ont tué M. Hallaq. La pratique consistant à tuer des civils, avec efficacité et cruauté, est aujourd’hui un marché en plein essor. Israël est le plus gros contributeur de ce marché ; les États-Unis en sont le plus gros client au monde.

      Lorsque des milliers de personnes se sont précipitées dans les rues de Palestine, dont des centaines de militants palestiniens et israéliens juifs à Jérusalem, scandant « justice pour Iyad, justice pour George », leur appel à la justice était une réaction spontanée et sincère à une si grande et si flagrante injustice.

    • Israeli investigators: No footage of shooting of Palestinian
      https://apnews.com/7c3c742a874e7aadc8bf97940e357244

      Parents of Eyah Hallaq, an autistic Palestinian man who was fatally shot by Israeli police, Khiri and mother Rana, talk during an interview In Jerusalem, Wednesday, June 3, 2020. The family says it is hopeful the officers will be prosecuted after finally confirming the existence of security-camera footage of the incident.(AP Photo/Mahmoud Illean)

      JERUSALEM (AP) — Israel’s Justice Ministry on Tuesday announced there is no footage of the shooting of an autistic Palestinian man who was killed by Israeli police, saying that security cameras in the closely monitored area were not operating properly at the time.

      The admission drew deep skepticism from the family and human rights workers. It raised concerns about the credibility of the investigation due to the large number of security cameras in Jerusalem’s volatile Old City.

      Eyad Hallaq, who was 32, was fatally shot just inside the Old City’s Lion’s Gate on May 30 as he was on his way to the special-needs institution that he attended. The area is a frequent site of clashes between local Palestinians and Israeli security forces, and the Old City’s narrow streets are lined with hundreds of security cameras that are monitored by police.

    • Israeli cop who shot dead autistic Palestinian faces trial: ’He posed no danger’
      Josh Breiner | Oct. 21, 2020 | 1:48 PM - Haaretz.com
      https://www.haaretz.com/israel-news/israeli-cop-who-shot-dead-autistic-palestinian-faces-trial-1.9251419

      Eyad al-Hallaq, 32, was shot in Jerusalem by Border Police who mistook him for a terrorist near his special needs school in May ■ Case against commanding officer was closed out of lack of guilt

      A border policeman who killed an autistic Palestinian in May could stand trial for reckless homicide pending a hearing, the Justice Ministry announced Wednesday.

      Eyad al-Hallaq, a 32-year-old resident of the East Jerusalem neighborhood of Wadi Joz, was shot dead on his way to the special needs school that he attended and worked at.

      A case against the border policeman’s commanding officer was closed out of lack of guilt.

      >> ’He’s disabled,’ the caregiver screamed. ’I’m with her,’ Eyad cried. The cop opened fire anyway

      A statement from the Justice Ministry unit that investigated the affair said that “The deceased posed no danger to police and civilians in the area,” and that the officer who shot him did so against orders.

      A description of the incident written by the Justice Ministry unit said that the officers suspected Hallaq was a terrorist “in light of certain characteristics of his behavior.” Following a chase, the Border Police officer who may be charged shot Hallaq, despite the fact that his commanding officer told him to stop. According to the statement, he shot Hallaq again after speaking with him. Hallaq’s counselor was also at the scene.

      The statement said that “one of the policemen asked Iyad in Arabic, ’where is the gun?’ and Iyad, who was wounded from the first shot, got up and pointed towards the woman he knew and mumbled something. In response to that, the policeman turned to the woman and asked her in Arabic, ’where is the gun?’ and she responded, ’what gun?’ At this stage, the suspected policeman fired another shot at Iyad.”

      Eyewitnesses said after the killing that Hallaq’s counselor from the school ran into garbage room where he was shot and yelled “he’s disabled, he’s disabled,” at the police in Hebrew and Arabic.

      Hallaq’s parents have petitioned the High Court of Justice to conclude the investigation of the case and put the two police officers involved on trial.

      The suspect’s lawyers said on Wednesday that they were certain he would not stand trial after the hearing, arguing that the case was “a tragedy, but not a criminal offense.”

      Following news of the suspect’s possible trial, Justice Minister Avi Nissenkorn said the killing was “a terrible tragedy,” and that alongside support for law enforcement, “we must ensure that there is no deviation from basic moral standards.”

      Lawmaker Youself Jabareen, a member of the Joint List alliance of predominately Arab parties, meanwhile said that “shooting a person in cold blood in a garbage room is not ’reckless homicide.’ It’s murder. Justice for Eyad al-Hallaq.”

      In July, the Justice Ministry unit investigating the case said there was no security camera footage from the shooting as the cameras in the garbage room where Hallaq was shot were not working.

    • Commander Says Autistic Palestinian Man Whom His Officer Shot and Killed ’Was Not a Threat to Me’
      Josh Breiner | Jan 2, 2023 | Haaretz
      https://www.haaretz.com/israel-news/2023-01-02/ty-article/.premium/commander-says-autistic-palestinian-man-whom-his-officer-killed-was-not-a-threat-to-me/00000185-6de7-da1b-aff7-7fe727ee0000

      The commander of a Border Police officer indicted for reckless homicide in the May 2020 shooting death of an autistic Palestinian man, Eyad al-Hallaq, 32, told the Jerusalem District Court on Sunday that he and other police officers began to chase him near Lions Gate in the Old City because he looked like a terrorist.

      The commander also said that once the chase was over, he did not shoot since al-Hallaq, who attended a special needs school and required a very substantial level of support, did not seem to be an immediate threat to him.

      The commander says he initially thought al-Hallaq was a terrorist was because he stopped walking to look around several times. He said he then fired in the air during the chase. But when al-Hallaq entered a garbage room, and the commander stood opposite him with his gun drawn, he did not fire. When he was asked why he didn’t fire, he responded that he decided that al-Hallaq posed no risk to him. At this point, one of his subordinates fired at al-Hallaq, although the commander had told him to cease fire.

      All charges have been dropped against the commander. (...)

  • Malgré la pandémie, l’armée israélienne tire sur les citernes d’eau dans un village palestinien | Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/05/28/malgre-la-pandemie-larmee-israelienne-tire-sur-les-citernes-dea
    B’Tselem arrive à la conclusion que le tir est délibéré et qu’il constitue « un acte illégal de punition collective ».

    Par Yumna Patel, le 27 mai 2020

    Les habitants de Kafr Qaddum subissent depuis longtemps les incursions militaires des Israéliens dans leur village, lequel se situe au nord-ouest de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie occupée.

    Depuis neuf ans, les habitants du village organisent des manifestations, chaque semaine, contre la confiscation des terres de leur village qui permet d’agrandir les colonies de peuplement, et contre la fermeture permanente de la route principale qui relie leur village à Naplouse.

    Presque à chaque fois, ils sont confrontés à la violence des forces israéliennes, une violence qui, au fil des années, a entraîné des blessures graves, des handicaps, et même la mort.

    Au cours de ces dernières semaines cependant, les forces israéliennes ont mis en pratique une nouvelle technique de répression dans le village, une technique que le groupe israélien des droits de l’homme B’Tselem a critiquée, dans un nouveau rapport publié ce mercredi, comme étant une « punition collective »,.

    Depuis le début d’avril, il est rapporté que les forces israéliennes ont transpercé par des tirs les citernes d’eau qui se trouvent sur les terrasses des maisons des habitants du village, causant des centaines de dollars de dégâts, et une perte importante de ressources en eau pour la communauté.

    Selon B’Tselem, les soldats ont mitraillé et endommagé 24 citernes d’eau dans le village, dans certains cas en endommageant plusieurs fois les mêmes citernes au cours d’un même mois. (...)

  • Dr. Yara Hawari د. يارا هواري
    @yarahawari 27 mai 2020
    https://twitter.com/yarahawari/status/1265714597467697152

    1/6 Ayman Safiah, a Palestinian artist, dancer & beautiful soul from the Galilean town of Kufir Yassif went missing in the sea south of Haifa earlier this week. When his friends reported his disappearance in the water the Israeli authorities asked if he was Arab or Jewish.

    2/6 After some time a helicopter was sent and his body was spotted but they did not attempt a rescue because they said the waves and wind were too strong. It left soon after and the authorities did not continue with the search.

    3/6 His friends organised volunteers to continue the search with private boats, drones & scuba dive equipment. But the Israeli police prevented the boats from going in the sea & even fined volunteers for gathering. Eventually Ayman’s body was found by his friends earlier today.

    4/6 This is the reality of the Zionist regime. Palestinian lives do not matter from the river to the sea. Even in the most intimate space of death and grief, the Zionist regime still penetrates, Ayman’s friends in the West Bank will be prevented from attending his funeral.

    5/6 However his friends have shown that they are stronger than the Zionist regime & it’s violent ethnic supremacy. They displayed their strength on Palestine’s shore, continuing the search & never giving up & they displayed it on social media coming together in their 1000s.

    6/6 No matter how they to choose to erase our identity, by calling us Israeli Arabs, refugees, Gazans etc. it is clear that being Palestinian is political, in life or death. Rest in power Ayman.

  • Les travailleurs palestiniens sont les plus durement touchés par la pandémie
    Par Riya Al’sanah et Rafeef Ziadah | Traduction : MUV pour l’Agence Media Palestine | Jacobinmag.com
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/05/27/les-travailleurs-palestiniens-sont-les-plus-durement-touches-pa

    (...) La diminution du nombre de travailleurs palestiniens a porté un coup dur au secteur israélien de la construction. Fin avril, seuls 15 à 17 000 ouvriers palestiniens restaient sur les chantiers, ce qui a entraîné l’arrêt des travaux sur 9 000 des 22 000 chantiers en activité.

    Les pertes financières israéliennes, couplées à l’incapacité de l’AP à soutenir ces travailleurs, ont conduit les deux parties à conclure un accord permettant à 67 000 ouvriers, principalement dans la construction, de retourner en Israël et dans ses colonies illégales en Cisjordanie. Cet accord était soumis à la condition qu’ils ne rentrent pas chez eux entre le moment de leur entrée le 3 mai et la fin du Ramadan.

    L’accord restreint la circulation des travailleurs et confie à des entrepreneurs israéliens le soin de surveiller leur localisation. Profitant pleinement de la situation, Israël a étendu l’utilisation d’une application pour téléphone portable appelée Al-Monasiq (« Le Coordinateur »), qui donne à l’armée israélienne l’accès à l’emplacement d’une personne, au micro et à la caméra de son téléphone, ainsi qu’à toutes ses données stockées.

    Bien qu’en théorie il ne soit pas obligatoire d’utiliser l’application, en pratique les travailleurs n’ont guère le choix, car elle est devenue le principal outil utilisé pour demander des permis et vérifier leur validité. (...)

    #stopcovid #traçage

  • » Israel Cuts Palestinian Water Supply in West Bank
    May 22, 2020 9:08 AM Ali Salam – IMEMC News
    https://imemc.org/article/israel-cuts-palestinian-water-supply-in-west-bank

    The Palestinian Water Authority (PWA) stated, on Thursday, that Israeli authorities drastically cut the amount of water allocated to the West Bank districts of Jenin, Nablus, Ramallah and Hebron, in recent days, Palestinian WAFA News Agency reported.

    The sudden drop interrupted the water supply to the public, and caused irregular water pressure, adding that the PWA had difficulty managing and distributing the decreased amount of water in a fair and efficient manner.

    #eau

  • » Israeli Troops Erect Settler-only Bypass Road in Southern Nablus
    May 19, 2020 11:16 PM IMEMC & Agencies
    https://imemc.org/article/israeli-troops-erect-settler-only-bypass-road-in-southern-nablus

    Israeli troops reportedly embarked on erecting a bypass road, on Tuesday, in the Huwara village, south of Nablus city in the northern occupied West Bank.

    Local Palestinian media sources said that the road is seven kilometers-long and that it will be located on about 100 acres of Palestinian farm lands.

    Ghassan Daghlas, chief of the file of Israeli colonial settlements, across the West Bank, told media outlets that Israeli army bulldozers have been bulldozing and razing Palestinian farm lands, for the second day consecutively.

    Daghlas noted that the bulldozing will cause the destruction of a total of 2800 olive trees owned by Palestinians in the villages of Burin, Huwara Beta, Ourta, Yatma, Sawiya and Yasouf, located in southern Nablus city.

    Noteworthy, the Israeli occupation government released, in April of 2019, footage of a new Israeli scheme for creating a road in Nablus city. The scheme involved 44 plans, many of which have reportedly been executed.

    Such a scheme is believed to serve only the nearby Israeli colonial settlements, constructed illegally on Palestinian-owned lands.

    #Apartheid

  • » Israeli Hospital Guards Kill Epileptic Palestinian Man
    May 16, 2020 11:49 AM Ali Salam – IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-hospital-guards-kill-epileptic-palestinian-man

    Security guards at a Tel Aviv hospital on Wednesday killed an epileptic Palestinian man in front of his mother. He was killed at the entrance to the hospital where he frequently received treatment for his epilepsy.

    Mustafa Younis , from Aara town, was killed by the guards after an argument at the entrance to the hospital. A video shows three security guards shooting Younis, who has his hands up and is standing near the driver’s side of his car.

    The attack took place at Sheba hospital in Tel Aviv, where Younis had gone with his mother to seek treatment.

    The three security guards all shot at him, with seven bullets hitting him at close range, killing him while his mother looked on, horrified but unable to stop the killing of her son.

    Israeli sources claimed that the Mustafa tried to stab the guards, but that claim contradicts the video evidence — and there was no evidence presented to back the absurd claim. (...)

    #Palestine_assassinée