• Des startups bien décidées à relever le défi de la mixité - Les Echos Start
    https://start.lesechos.fr/startups/actu-startups/des-startups-bien-decidees-a-relever-le-defi-de-la-mixite-15053.php

    Avant on se disait qu’il n’y avait pas de femmes parce qu’elles ne postulaient pas ou qu’elles n’étaient pas au niveau, avoue Grégoire Gambatto, le cofondateur. C’est tellement plus facile de se dire que ce n’est pas notre faute.

    #sexisme #CultureGeek #SexismeGeek

  • Focaliser sur les femmes évite de voir le problème - romy.tetue.net
    http://romy.tetue.net/932

    Pourquoi si peu de femmes dans les métiers du numérique ? Mais pourquoi ne pose-t-on pas les bonnes questions ?

    […]

    Outre leur récurrence, ces questions ont en commun d’être focalisées sur les femmes — et non le milieu —, comme si c’était là le problème. C’est mal énoncer le problème et donc se donner peu de chance de le résoudre. Pour un peu, ce serait de leur faute : pas attirées, manquant de confiance en elles, voire de capacités cérébrales… Tant que vous continuez de vous demander pourquoi il y a si peu de femmes dans les métiers du numérique, vous ne prenez pas le risque d’y changer quoique ce soit, et ces questions peuvent continuer de tourner en boucle longtemps dans les débats et tables rondes sur le sujet qui me donnent l’impression de tourner autour du pot, sans trop y toucher, juste pour se donner bonne conscience…

    Ce ne sont pas les femmes qu’il faut encourager, attirer, rendre visibles, etc. mais la mixité et la diversité qu’il faut développer. Autrement dit, c’est moins sur les individus, ici les femmes, qu’il faut agir, que sur le milieu, le groupe social, le système. Car le problème, n’y est pas le manque de femmes, de noirs ou de pingouins de la mer baltique, mais la perpétuation d’un stéréotype, celui du geek mâle blanc hétéro, etc. et les codes sociaux qui l’entretiennent. N’est-il pas temps de se tourner vers le milieu pour demander : « bon alors les gars, c’est quoi votre problème ? Si on en causait ? »

    #sexisme #CultureGeek #SexismeGeek

  • Ne pas voir le sexisme
    http://imagesociale.fr/706

    L’aveuglement est un terrible aveu de défaite. Je ne me résous pas encore à abandonner ce qui a très largement participé à construire mon identité d’adulte. Mais déjà le cœur n’y est plus. Je ne peux plus être fier de ma culture, que je croyais avancée – la culture geek, c’était l’alternative à la culture distinguée, l’amour des formes populaires, de la technologie, de la science et de la modernité. Elle m’apparaît maintenant comme un moment de l’histoire, et plus comme mon environnement naturel.

    #CultureGeek #SexismeGeek #ShirtStorm

  • Machisme de l’open space
    http://romy.tetue.net/machisme-openspace

    Chaque soir, lorsque je quitte le plateau, j’ai l’impression d’avoir le cerveau engoncé entre deux oreilles bouchées de merde. J’ai mal. Je n’arrive plus à penser. Je me surprends à dire des grossièretés, moi aussi, mais toujours après coup, paradoxalement : ce n’est pas sur le plateau, avec les collègues, par mimétisme, que je prononce ces mots gros, non, jamais. Mais après coup, comme par décompensation, ça me sort d’un coup avec des ami·e·s — pardonnez-moi ! —, sans motif valable, malgré moi, me (...)

    #sexisme #machisme #OpenSpace #CultureGeek #SexismeGeek

    • Tu as du courage @tetue de poursuivre dans de telles conditions !
      D’autant que les rapports sexistes ne sont pas faciles à distinguer : une nana peut te plomber aussi quand en te remettant le chèque du mois elle refuse de reconnaitre la valeur de ton travail même si tu viens de passer un mois à faire tourner 5 machines en même temps et de nuit pour permettre de sortir le film à temps, mais elle ne trouve qu’à s’étouffer de méchanceté en disant que tu n’as pas décompté ton temps devant la machine à café. Là aussi, t’as intérêt à te boucher les oreilles, parce que tu sais bien que le contrat ne sera signé qu’à la fin « ah mais non jamais avant, tu savais pas, c’est comme ça ici » mais ça dégoute grandement.
      Il y a aussi bien incrusté, la #culture_d'entreprise, cette obligation de jouer à être ensemble, à boire un verre le vendredi soir, et quand tu commences à ne plus supporter les critiques injustes, la morgue des stagiaires nouvellement salariés envers les plus jeunes, le silence qui entoure les petites insultes, tu te répètes qu’il faut résister, se taire, que t’es là pour bouffer jusqu’à ce que ça craque. Le jour où j’ai trop ressenti mon incapacité à me plier et à trouver ça drôle, j’ai arrêté de travailler comme salarié dans des boites ou chacun devient un numéro qui doit faire sa place pour exister en tant que numéro un peu plus gras… la discrétion ne paie pas, et le travail bien fait, pour une femme, vaut rarement (dans la tête de ceux qui payent) celui d’un homme.
      Ces espaces ouverts pour gagner en performance obligent à retrouver l’instinct grégaire, faut aimer s’adapter au darwinisme de l’entreprise, au plus fort la meilleure place. « La majorité est méchante » dit bien que la collectivité obligatoire qui ne reconnait pas l’individu comme personne transforme les êtres en stéréotypes agressifs et stupides.
      Alors je pense que le mélange : course au profit+ culture d’entreprise + open space fabrique du sexisme si les termes du contrat de départ de chacun ne stipulent pas clairement que les propos sexistes sont fortement déconseillés …

  • La violence quotidienne du milieu IT - Carnets Web de La Grange
    http://www.la-grange.net/2013/12/09/macho

    Les problèmes, dont je parle ici, sont la violence ordinaire du quotidien du milieu informatique, le comportement guerrier, l’interdiction d’être sensible, avoir une « tough skin » pour pouvoir débattre d’un point technique, devoir se battre plutôt que de discuter. Tout devient territoire de lutte et de violence. Une discussion à propos d’une spécification, une erreur commise dans un programme, le comportement d’une organisation, tout devient un objet de lutte et de propos violents.

    […]

    Si nous exposons, ce que certains appellent une sensibilité que je préfère appeler humanité, nous ne sommes plus à notre place. Si c’est « trop dur » il faut choisir une autre activité. Je trouve cela terriblement destructeur pour une activité qui justement devrait être plutôt intellectuelle et sur la promotion des échanges entre les humains. On le retrouve partout dans le vocabulaire. Il faut être un ninja, un combattant, un héro. On tue les bugs et on aligne les lignes de code comme si on partait en campagne militaire.

    Je suis moins d’accord avec la négation du sexisme : un comportement n’est pas moins sexiste si c’est un homme qu’il fait souffrir et les hommes peuvent aussi dénoncer les stéréotypes de genre et ces comportements idiots de « mâle en groupe » pour ce qu’ils sont.

    #Sexisme #CultureGeek #SexismeGeek

    • @tetue, tu parles de cette phrase ?

      Il existe cependant un comportement pernicieux que l’on interprète pour du sexisme mais qui tient beaucoup plus de la crasse idiotie du mâle en groupe.

      Je ne suis pas sûr que l’intention de l’auteur soit de nier ou d’évacuer le sexisme. Étant un homme, j’ai l’impression qu’il reste réservé (par manque ressenti de légitimité ?). Ce serait en tout cas mon cas si je devais écrire sur le sujet (ou sur celui du racisme), car je suis du coté « dominant » (mâle, blanc, européen).

      En tout cas, son témoignage sur la veulerie bête et macho du milieu IT me parle beaucoup.

    • C’est vrai que si on prend la définition de wikipedia, ce dont l’article parle relève bien du sexisme.

      Ce mot, calqué sur « racisme », a pour vocation de dénoncer les croyances, valeurs et attitudes fondées sur des modèles stéréotypés et intériorisés, bref, la construction genrée de la société. Le sexisme divise les rôles, habiletés, intérêts et comportements selon le sexe.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Sexisme

  • La revanche des geeks - romy.tetue.net
    http://romy.tetue.net/la-revanche-des-geeks

    Autrefois exclus, puis revanchards, [les geeks] dominent aujourd’hui le monde, avec des idoles (masculines) comme Bill Gates, Steve Jobs et Mark Zuckerberg. Rien de révolutionnaire, dans cette passation de pouvoir d’une forme de virilité, physique, à une autre, plus intellectuelle. Il y manque toujours une moitié d’humanité, les femmes. Ce documentaire n’en montre qu’une seule. Les autres ne sont mentionnées que comme objet de convoitise du geek. Bref, tout change, rien ne change.

    #revanche #sexisme #CultureGeek #RevancheGeek #patriarcat #MachoLand #SexismeGeek

    • #femmes #femme
      interessant domage que ca soit si court, j’en aurais bien ecouté une heure de plus ^^

      Je relève ceci qui me semble interessant.

      Isabelle Collet émet une hypothèse sans doute à creuser. Elle observe que les deux grands penseurs de l’informatique moderne, Alan Turing et John Von Neumann étaient deux grands génies, mais très misogynes chacun à sa manière, et surtout qu’ils avaient imaginé l’informatique comme le moyen de dupliquer l’intelligence, leur intelligence, sans l’intermédiaire du corps des femmes (c’est la machine étant le lieu de cette duplication). Une sorte de pécher originel de l’informatique qu’il s’agirait depuis de racheter et dont nous serions encore aujourd’hui les victimes (ou les agents, dans Place de la toile, li y a trop d’hommes). L’hypothèse d’Isabelle Collet n’exonère personne mais donne une idée de l’ampleur du travail.

      ca me fait pensé à ceci « Les hommes sont les organes sexuels des machines »
      http://fkaplan.wordpress.com/2011/09/22/les-hommes-sont-les-organes-sexuels-des-machines
      et ceci « le principe de la marmite »
      http://seenthis.net/messages/132696
      en fait l’informatique serait la nouvelle marmite qui permettrai aux hommes de se reproduire sans femmes en attendant la mise au point de l’uterus artificiel.

      Tout ca me fait fortement pensé au #transhumanisme et leur idée d’#immortalité.

    • Et le titre de l’émission est

      Le problème des femmes en informatique

      avéletexte :
      http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile-le-probleme-des-femmes-en-inf
      Concernant ce que souligne @mad_meg

      l’informatique comme le moyen de dupliquer l’intelligence, leur intelligence, sans l’intermédiaire du corps des femmes

      je note la relation avec #bigmother, la rassurante société de surveillance et de consommation qui vise à prendre la place maternante.
      #labarbe

    • @touti c’est quelquechose que j’ai vu plusieurs fois dans les articles du site @le_cinema_est
      Le fait que l’on combatte l’aspect symboliquement féminin dans l’informatique.
      Par exemple la terrible #matrice de Matrix
      Dans le dernier James Bond, c’est expliqué ici
      http://www.lecinemaestpolitique.fr/skyfall-2012-pour-que-bond-rebande
      Dans Elysum que j’ai vu hier (ne pas lire la suite si vous ne l’avez pas encore vu) , il y a le personnage jouée par Judy Foster qui orchestre son coup d’état grâce à une manipulation de l’ordinateur central. On retrouve aussi cette idée de superordinateur maternant, qui protégè et soigne.
      Ca me rappel aussi Shirka dans Ulysse 31 avec sa belle voix féminine et sa fonction de supermère qui veille sur l’équipage endormi.

      Ca ressemble aussi a la philosophie des drones lorsque qu’il est question de virilisé l’usage de ces machines :

      « Le drone apparaît comme l’arme du lâche, celui qui refuse de s’exposer. Il ne requiert aucun courage, il désactive le combat. Cela provoque des crises profondes dans les valeurs guerrières » (…)

      « La guerre devient un télétravail, accompli par des employés de bureau, très loin des images à la Top Gun. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que les premières contestations du drone aient été le fait de pilotes de l’Air Force. Ils refusaient la déqualification de leur travail, mais ils luttaient aussi pour le maintien de leur prestige viril…(…)

      [Les noms techniques donnés aux drones] sont révélateurs. Predator, c’est le prédateur, Reaper, la faucheuse. Ce sont des images de bêtes de proie. Il y a aussi ce tee-shirt à la gloire du Predator sur lequel on peut lire : « Vous pouvez toujours courir, mais vous mourrez fatigué. » En anglais, drone se dit unmanned vehicle, ce qui signifie littéralement « des-hommé », mais on pourrait dire aussi « dévirilisé ». Il est en effet cocasse qu’une catégorie de drones ait été baptisée « Male », pour Medium Altitude Long Endurance en anglais (moyenne altitude et longue endurance en français). »

      http://www.lecinemaestpolitique.fr/after-earth-2013-drones-et-terroristes

      Je me dit que l’industrie culturelle n’y est pas pour rien dans cette masculinisation de l’informatique et des machines, tellement l’aspect symboliquement féminin de cet technique est méthodiquement diabolisé dans les fictions.

  • Destinations : être un monde ou ne pas être - Emakina
    http://ht.ly/rvH8Z

    Alexis Mons revient sur le #tourisme nouvelle génération, ces destinations où les gens souhaitent désormais vivre des expériences, bien loin des formes institutionnelles... Le grand concurrent du tourisme, désormais, c’est le jeu vidéo, le bricolage, les évènements sportifs... le vécu ! Le tourisme entre dans la culture #geek, c’est-à-dire « dépasser le récit et l’oeuvre pour le traiter comme un monde ». Soyons mémorables ! Tags : internetactu2net fing internetactu geek #culturedunivers #culturegeek (...)

  • Aux sources du mai 68 numérique : le grille-pain fasciste ? - par Pierre Mounier sur Homo Numericus
    http://www.homo-numericus.net/article313.html

    Formellement et à l’échelle de l’individu, le code source ouvert du logiciel libre, les pratiques des hackers, la structure distribuée d’Internet doivent permettre à chacun, pour peu qu’il le veuille, de conquérir sa propre autonomie et de prendre une place sur le réseau et dans les communautés de pratique proportionnelle à son investissement et son degré de maîtrise technique. Dans la réalité, nous sommes majoritairement réduits au rang de consommateurs de services informatiques, devenus dépendants de boîtes noires, sous licence libre ou non, qui nous contrôlent plutôt que nous les contrôlons. Dans les deux cas, c’est une ignorance des logiques sociales qui conduit à un résultat pratique inverse du principe théorique affiché.

    C’est bien en ignorant les logiques sociales réelles que le mai 68 numérique se transforme en grille-pain numérique et il ne faut pas attendre des hackers qu’ils viennent nous en sauver. Les hackers nous éblouiront toujours par les « exploits » qu’il continueront d’effectuer au firmament de la matrice. Ils susciteront notre admiration et alimenteront notre sentiment de culpabilité de ne pas être aussi libres qu’eux. Ils recevrons notre reconnaissance pour nous avoir aidé à neutraliser tel ou tel vilain dans les ruelles sombres de notre Gotham numérique. Mais si nous voulons inverser le cours de cette histoire qui prend des allures de cauchemar technologique, c’est nous seulement qui le pouvons, et seulement en recourant à des méthodes éprouvées par tous les peuples du monde depuis des millénaires : la pensée critique et la mobilisation politique.

    #internet
    #facebook
    #hacking
    #pirate
    #logiciel_libre

  • Pourquoi les geeks devraient tous être féministes | boum box
    http://boumbox.wordpress.com/2013/03/19/pourquoi-les-geeks-devraient-tous-etre-feministes

    Le fait de susciter une telle lever de bouclier quand on parle de sexisme chez les geeks n’est pas anodin. On se rappelle tous la première communauté geek qu’on a rejoint et ce sentiment d’avoir enfin trouvé des semblables après avoir grandit dans l’ostracisme. Toute communauté se définit autant par qui elle inclue que par qui elle exclue, et les communauté geeks excluent généralement sur la base de la connaissance de Star Wars/des jeux vidéo/des langages de programmation (rayez la mention inutile). Ça leur donne l’impression d’être une méritocratie. Mais ce sentiment de rejet ressenti par les geeks lorsqu’ils sont confrontés à la société « normale » est presque aussi essentiel. Il renforce le sentiment d’appartenance.

    Quand quelqu’un se plaint du sexisme chez les geeks, ça remet en cause ces deux mythes : celui de la pure méritocratie et celui du geek martyre. Apparemment pour certains geeks, l’idée que quelqu’un d’autre souffre viendrait réduire la gravité de leur propre souffrance .

    #CultureGeek #geek #exclusion #méritocratie #sexisme #communauté #communautarisme

  • Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier | Genre !
    http://cafaitgenre.org/2013/03/16/sexisme-chez-les-geeks-pourquoi-notre-communaute-est-malade-et-comment-

    « Je crois que […] à propos de la culture geek, mais il y a un aspect important qu’elle a oublié : manque d’éducation à propos de la société. Les mecs sur Reddit viennent typiquement de domaines scientifiques — beaucoup d’ingénieurs, beaucoup de programmeurs. Je crois vraiment que le manque complet de compréhension basique de la justice sociale sur Reddit, le manque de compréhension de la façon dont des oppressions passées continuent à exercer leur force sur le présent, reflète un échec plus large dans l’éducation aux humanités. […] Leurs cursus scientifiques ne nécessitent pas beaucoup de bases en humanités ou en sciences sociales, alors ils grandissent complètement non-équipés d’outils pour penser la société de façon critique, et complètement inconscients de la façon dont les structures sociales influencent la vie de tout le monde — et ça leur est particulièrement invisible en tant qu’hommes majoritairement blancs, de classe moyenne, hétérosexuels, à qui l’ont dit que leur expérience et leur identité représente la norme. Beaucoup de Redditeurs pensent que si tu ne peux pas en écrire une équation, c’est de la merde sans valeur. Donc malgré leur peu de connaissances sur la question, ils ont confiance en leur propre jugement « éduqué », et ignorent la sociologie, la littérature, l’anthropologie etc en tant que « simples opinions » et rejettent tout ce qui ne correspond pas à ce qu’il leur est immédiatement intuitif — ce qu’ils ne feraient jamais pour des sciences dures. »

    #education #geek #humanités #ingénieurs #CultureGeek #SexismeGeek