currency:usd

  • Dedefensa.org | Journal dde.crisis de Philippe Grasset | Telerealite pour vomir
    http://www.dedefensa.org/article/telerealite-pour-vomir

    Raimondo a trouvé le mot juste pour qualifier la première grande tournée de Trump à l’étranger : “écœurante” ( « The-Donald d’Arabie : un spectacle écœurant »). Voir Trump se pavaner au milieu de la richissime pourriture du cloaque saoudien, avec ses deux ravissantes (Melania et Ivanka) célébrant la façon dont les femmes sont traités dans le royaume ; la facture du déplacement ($350 milliards de quincaillerie militaire) immédiatement signée, sinon payée ; puis la visite en Israël, avec le gros Donald devant le Mur des Lamentations ; tout cela, enfin, entrecoupé par un discours incroyablement haineux à l’encontre de l’Iran bien dans l’esprit trumpiste (encore des promesses de tension pour un conflit que l’esprit du temps avec sa tumeur maligne en guise d’esprit attend avec tant d’impatience), ce discours assorti de l’exaltation d’une coalition antiterroristes des pays musulmans notoirement soutiens financiers et logistiques du terrorisme...

    (...)
    (Rien que pour le goût, qui permettra de s’empêcher tout de même de vomir, on reverra avec intérêt et avec les intérêts, la séquence où The-Donald-candidat pulvérisait Hillary pour ses relations avec les Saoudiens et le fric qu’elle y récoltait. La séquence est en tête d’une interview de Ron Paul par John McAdams, où l’on voit l’inimitable Paul souriant d’une sidération presqu’amusée à force de grotesquerie, devant ce spectacle extraordinaire enfanté par ce qui n’est même pas de la démagogie au fond, mais qui est tout juste l’opportunité de dire ce que réclame l’apparence de l’instant présent, sans aucun souvenir de rien, sans aucun avenir de rien du tout

    https://www.youtube.com/watch?v=tiO_La3yuKc

  • Téléréalité pour vomir
    http://www.dedefensa.org/article/telerealite-pour-vomir

    Téléréalité pour vomir

    23 mai 2017 – Raimondo a trouvé le mot juste pour qualifier la première grande tournée de Trump à l’étranger : “écœurante” ( « The-Donald d’Arabie : un spectacle écœurant »). Voir Trump se pavaner au milieu de la richissime pourriture du cloaque saoudien, avec ses deux ravissantes (Melania et Ivanka) célébrant la façon dont les femmes sont traités dans le royaume ; la facture du déplacement ($350 milliards de quincaillerie militaire) immédiatement signée, sinon payée ; puis la visite en Israël, avec le gros Donald devant le Mur des Lamentations ; tout cela, enfin, entrecoupé par un discours incroyablement haineux à l’encontre de l’Iran bien dans l’esprit trumpiste (encore des promesses de tension pour un conflit que l’esprit du temps avec sa tumeur maligne en guise d’esprit attend avec tant (...)

  • 2015 : Le FMI : ’L’Arabie Saoudite pourrait épuiser ses réserves financières en moins de 5 ans’
    https://fr.express.live/2015/10/22/le-fmi-larabie-saoudite-pourrait-epuiser-ses-reserves-financieres-en-mo

    Mais ce n’est pas tout : un rapport du Fonds monétaire international (FMI) publié mercredi sur les perspectives économiques pour le Moyen-Orient affirme que si les conditions actuelles se maintiennent, Riyad aura épuisé ses réserves de trésorerie (actuellement, le pays dispose de 700 milliards de dollars de trésorerie en devises) dans les 5 prochaines années.

    Août 2016 : il resterait 562 milliards
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/11/14/97002-20161114FILWWW00161-arabie-saoudite-des-reserves-financieres-tres-con

    Selon des chiffres officiels, les réserves du royaume sont passées de 732 milliards de dollars fin 2014 à 562 milliards de dollars en août dernier.

    Et donc, mai 2017 :
    http://www.latribune.fr/economie/international/380-milliards-de-dollars-le-montant-hallucinant-des-accords-entre-ryad-et-

    Les Etats-Unis et l’Arabie saoudite ont signé samedi des accords d’une valeur de plus de 380 milliards de dollars, dont 110 milliards pour des ventes d’armements, au premier jour de la visite du président Donald Trump à Ryad, a annoncé le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir. Un responsable de la Maison Blanche a cité plus tôt des contrats de ventes d’armements d’une valeur de 110 milliards de dollars à l’Arabie saoudite.

    Il va rester quoi, des « réserves » saoudiennes, après ce voyage ?

    Alors je n’ai aucune sympathie pour Mohammed ben Salmane, mais la prochaine fois qu’il se fera mousser avec ses histoires de réformer l’économie du pays, d’instaurer une TVA, de privatiser des trucs… au moins on va pouvoir ouvertement ricaner.

  • L’OMS dépense plus en voyages que pour lutter contre la malaria et le sida RTS - vtom - 22 Mao 2017
    http://www.rts.ch/info/monde/8642134-l-oms-depense-plus-en-voyages-que-pour-lutter-contre-la-malaria-et-le-si

    L’Organisation mondiale de la santé (#OMS) dépense 200 millions de dollars en voyages par année, révèle lundi l’agence AP. C’est plus que les sommes investies dans la lutte contre le sida et la malaria.
    Vols première classe, déplacements en hélicoptère et hôtels 5 étoiles. Malgré de nouvelles règles, l’OMS rencontre des difficultés pour maîtriser les coûts engendrés par les voyages de ses employés, selon des documents internes obtenus par AP.

    Depuis 2013, l’OMS a dépensé 803 millions de dollars en voyages, soit environ 200 millions par an. Ces frais dépassent les investissements dans ses programmes de lutte contre de grands problèmes de santé publique.

    L’an passé, l’agence a ainsi investi 71 millions de dollars contre le #sida et l’#hépatite, 61 millions contre la #malaria ou encore 59 millions contre la #tuberculose. Le programme contre la #polio se monte lui à 450 millions.
    Pic avec Ebola

    Les frais en voyages ont atteint un pic en 2014 pendant la crise #Ebola, à un total de 234 millions pour les 7000 employés de l’OMS.
    En comparaison, les frais en voyages de Médecins sans frontière, qui compte 37’000 membres et interdit les vols en classe affaires, se sont montés la même année à 43 millions.

    Suite présidentielle à 900 euros la nuit
    En Guinée pour saluer les succès face au virus Ebola, la directrice générale de l’OMS Margaret Chan a récemment séjourné dans la suite présidentielle d’un grand hôtel de Conakry. Prix de la nuit : 900 euros.

    L’agence onusienne a refusé de dire si elle avait payé pour ce séjour, notant que parfois le pays hôte réglait la facture. Pour certains observateurs, ce type de séjour ne donne pas le bon exemple aux 7000 employés de l’organisation.

    Selon l’agence AP, qui cite des documents internes de l’OMS, les voyages de Margaret Chan sont parmi les plus chers de l’organisation. En 2014, ils ont coûté 370’00 dollars.

    Changement de tête à l’OMS
    Ces révélations interviennent alors que s’est ouvert lundi l’Assemblée générale de l’Organisation mondiale de la santé à Genève. Le successeur de Margaret Chan, qui a eu droit à une ovation debout des représentants des Etats membres pour ses 11 ans à la tête de l’OMS, sera connu mardi.

  • Les damnés de la Toile
    http://abonnes.lemonde.fr/pixels/article/2017/05/22/les-damnes-de-la-toile_5131443_4408996.html

    Sur MTurk, une plate-forme d’Amazon, ils effectuent des tâches répétitives pour quelques cents, bien en dessous du salaire minimum. Ces forçats du clic sont indispensables aux algorithmes des entreprises de la Silicon Valley.

    Il n’est pas encore 6 heures. Le visage de Marie Mento se dessine dans la ­lumière de l’écran de son ordinateur. Dans sa banlieue proprette du New ­Jersey, une tasse de café à la main, elle fait défiler les tâches qui lui sont proposées. Transcrire une vidéo de 35 secondes, 5 cents. Ecrire la description commerciale d’un produit, 12 cents. Noter des photos d’hommes pour un site de rencontres, 3 cents. Répondre à une étude scientifique, 10 cents.

    Un œil sur les forums, l’autre sur son objectif de la journée, Marie passera une heure sur Amazon Mechanical Turk (MTurk), un service du géant américain Amazon, avant de partir pour l’école où elle travaille comme bibliothécaire scolaire depuis près de quarante ans. « Chercher une bonne tâche m’a déjà mise en retard. C’est addictif. »

    Reste que dans le jargon typique de la Silicon Valley, Amazon Turk ne propose pas de travail, mais des « HIT », pour human intelligence tasks. Des tâches dites pour intelligence humaine ; un jeu de mots pour les différencier de celles réalisées par les intelligences artificielles. Car sur MTurk, il est surtout question d’aider des machines à accomplir leur besogne.

    Pour que YouTube propose automatiquement des vidéos pertinentes à la fin d’un sketch de Cyprien, par exemple, il faut que des milliers de personnes aient identifié puis classé des images à la chaîne. En clair, si perfectionnés soient-ils, les algorithmes élaborés par Facebook, Google et tant d’autres ont besoin d’être alimentés en données pour fonctionner correctement.

    Nettoyage de bases de données, « taggage » d’images ou de vidéos, modération, transcription… Un labeur souvent répétitif, monotone, ingrat et pourtant indispensable au développement de services sophistiqués, que les « turkers » accomplissent en tant qu’indépendants, sans protection sociale d’aucune sorte, pour une rétribution souvent dérisoire.

    « Notre travail fait tourner la planète. Nous organisons Internet. Nous aidons des multinationales à faire des profits immenses et nous gagnons un salaire d’esclave », résume ­ « Lucile », une « turkeuse » américaine de 29 ans. Marie Mento s’en amuse. « La première semaine, je me suis fait 1 dollar. Ces derniers temps, je parviens à gagner 60 à 70 dollars » pour environ 30 heures passées sur MTurk. Soit 2,30 dollars de l’heure, bien en deçà du salaire minimum fédéral américain, fixé à 7,25 dollars.

    #amazonologie #travail #digital_labour

  • 2017 ou va aller l’argent du budget militaire américain soit plus de 700 milliards de $ : https://www.newsbud.com/2017/05/18/newsbud-exclusive-report-a-distillation-of-dod-funding-priorities-for-april Bien entendu 50 millions de citoyens américains mangent avec des bons alimentaires et 90 millions sont sans emplois fixe...mais ou est l’indignation internationale ? Ce budget énorme, sert a faire les guerres de conquête décidées dès la fin de la guerre froide et surtout après le 11 septembre 2001 !

  • Five U.S. Presidents and First Ladies at the funeral of President Richard Nixon in 1994.
    http://historicaltimes.tumblr.com

    « L’armée et tout le #complexe_de_sécurité_US sont assujettis à un budget de 1000 milliards de dollars pompés sur les contribuables américains. En menaçant de normaliser les relations avec un ennemi créé uniquement pour justifier ce gigantesque budget, #Trump devenait la plus grosse menace pour le pouvoir et les intérêts des forces de l’American National Security State. »

    http://yetiblog.org/index.php?post/2454

    On pourrait rigoler devant ce piètre et grossier spectacle si ceux qui le donnaient étaient de simples rigolos. Mais rappelez-vous, s’écrit Paul Craig Roberts, quand en 2016 le président Obama tenta de négocier un accord de coopération militaire avec Poutine sur le problème syrien, le département de la Défense US refusa d’obtempérer et, quelques jours plus tard, tua sans façon quelques soldats syriens pour torpiller l’agreement conclu avec les Russes.

    Pire encore, rajoute Paul Craig Roberts, quand dans les années 60, le président Kennedy se mit en tête de bloquer un énième projet d’invasion de Cuba (“the Northwoods project”), refusa une attaque nucléaire “préventive” contre l’URSS, et évoqua l’idée de mettre fin à la Guerre froide, eh bien, ni une ni deux, le Deep State le liquida sans façon à Dallas.

    C’est dire si aujourd’hui la situation politique américaine est périlleuse, tendue à l’extrême, menacée d’embûches et de coups tordus. Mais ainsi va la fin de vie des empires finissants, qui passent inévitablement par des soubresauts aussi sanguinolents que ridicules. Carnage en vue !

    http://www.zerohedge.com/news/2017-05-19/paul-craig-roberts-laments-assault-trump

    In the 1970s President #Nixon was driven from office, because he thought he was in charge of foreign policy. Like Kennedy, Nixon was a threat to the national security state. Nixon pushed through SALT 1 and the anti-ABM Treaty, and he opened to China, defusing those tensions as well. The military/security complex saw its budget dwindling as the threat dwindled. Nixon also determined to withdraw from Vietnam, but was constrained by the national security state. Nixon, the most knowledgeable president about foreign affairs, was forced from office, because his efforts in behalf of peace constituted a threat to the power and profit of the military/security complex.

    #Presidents_US #FBI

  • Fonds de pension : la nouvelle crise qui menace les Etats-Unis
    https://www.crashdebug.fr/international/13619-fonds-de-pension-la-nouvelle-crise-qui-menace-les-etats-unis

    La ville de Détroit acculée à la faillite, un événement sans précédent dans l’histoire américaine. - Nicolaus

    Czarnecki 2010/ZUMA/REA

    Les régimes de retraites des fonctionnaires seraient sous-financés à hauteur de 3.850 milliards de dollars. Ils pourraient plonger le pays dans une nouvelle crise, à l’instar de celle des « subprimes » immobiliers.

    La faillite de Détroit avait mis le problème en lumière, celle de Porto Rico n’a fait que le confirmer : les collectivités locales américaines (villes, Etats, etc) ont développé des régimes de retraite qui les obligent à s’endetter massivement -au risque de faire parfois banqueroute. Une poignée de villes s’avèrent déjà incapables de payer les pensions promises à leurs retraités. Certaines les amputent de plus de moitié, à l’instar de la petite commune (...)

  • Ventes d’armements américains de 110 milliards de dollars à l’Arabie saoudite

    Un responsable de la Maison Blanche a annoncé samedi des contrats de ventes d’armements d’une valeur de 110 milliards de dollars à l’Arabie saoudite, un allié traditionnel des Etats-Unis.


    http://www.courrierinternational.com/depeche/ventes-darmements-americains-de-110-milliards-de-dollars-lara

    #armes #commerce_d'armes #armement #Arabie_Saoudite #USA #Etats-Unis

  • MacronLeaks : comment les réseaux de la finance mondiale ont lancé la campagne de Macron
    http://www.revolutionpermanente.fr/MacronLeaks-comment-les-reseaux-de-la-finance-mondiale-ont-lanc

    A voir la couverture qu’en font les grands médias, il n’y aura rien à se mettre sous la dent dans les documents internes révélés dans le cadre du MacronLeaks. Pourtant, s’il est vrai qu’il n’y a rien d’illégal et que les informations les plus scandaleuses se sont vus démenties rapidement, les documents passés à la moulinette par Libération laissent entrevoir un financement par les milieux financiers internationaux sans précédent.

    « Circulez, y’a rien à voir » : c’est le message délivré par l’ensemble des grands médias qui semblent s’être donnés rendez-vous pour préserver Macron, à quelques jours de son investiture. Il est vrai que cette fuite d’emails sensibles est loin de révéler des scandales du niveau de ce que disaient les milieux d’extrême droite qui l’ont relayée, Marine Le Pen en tête. Mais de là à dire qu’il n’y a rien…. Les documents passés à la moulinette par Libération laissent présager une gigantesque entreprise de financement par les milieux financiers internationaux qui flirte avec le conflit d’intérêt.

    Un financement exceptionnel de la part des milieux financiers internationaux

    15 millions d’euros, c’est la coquette somme qu’aura réussi à réunir Macron en moins d’un an pour financer sa campagne. C’est un record pour celui qui ne disposait d’aucun parti et d’aucune subvention publique. Pour cela, celui-ci a mené un travail de démarchage intense qu’il a commencé dès l’époque où il était encore ministre de l’Economie. Pour ce faire, il va largement utiliser le réseau d’HEC. Avec l’aide de Christian Dargnat, ex-patron de la filiale de gestion d’actifs de la banque BNP Paribas, mais aussi de Christian Deseglise, l’un des directeurs internationaux de la banque HSBC, celui-ci va rapidement se constituer un petit pactole...

    #MacronLeaks #Président_de_la_Finance

    • Comment En marche a résolu sa question de fonds
      http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/05/11/comment-en-marche-a-resolu-sa-question-de-fonds_1568975

      Lancée ex nihilo en avril 2016, la structure qui a porté au pouvoir le nouveau président s’est financée grâce aux dons des réseaux bancaires ou des patrons de start-up. Coulisses secrètes d’une collecte express et incroyablement efficace, aux racines de la blitzkrieg électorale macronienne.

      Treize mois. C’est le temps infiniment court dont a disposé la Ferrari En marche pour propulser son candidat, Emmanuel Macron, au sommet de l’Etat. Mais surtout pour trouver le carburant indispensable à cette folle aventure : l’argent. Jamais, en effet, une association politique n’était parvenue à se constituer un tel trésor de guerre - près de 15 millions d’euros - aussi rapidement. Faute de parti installé et de subventions publiques, le candidat d’En marche n’a eu d’autre choix que de se lancer dans une course de fonds sans précédent. Option premium.

      Libération, qui a pu consulter des milliers de documents issus des « MacronLeaks », a étudié au plus près cette stratégie de levée de fonds réalisée par le candidat et son équipe. Un travail qui s’est accompagné de multiples recoupements, afin d’identifier et d’interroger les acteurs majeurs de la « start-up Macron »...

      Fantastique courage de « Liberation » qui « raconte tout » après la bataille. Il est vrai qu’avant, il lui fallait parer au plus pressé en s’occupant du Venezuela et de moi. Pourquoi n’ai-je pas levé 15 dollars là-bas pour me comparer aux 15 millions de Macron ! On aurait encore fait la une.

      JLM

    • #LREM : le marketing 2.0 au service de la startup EM à l’Elysée
      https://reflets.info/lrem-le-marketing-2-0-au-service-de-la-startup-em-a-lelysee

      La République en Marche, parti politique issu de la transformation du mouvement En Marche ! d’Emmanuel Macron est un produit politique qui s’est assez bien vendu. Comme tout produit il est le fruit d’une réflexion marketing effectuée par des spécialistes du domaine, qui travaillent à augmenter sa valorisation, et le niveau d’acceptation-client. Cet aspect startup d’En Marche ! est très important à prendre en compte pour qui veut comprendre — au delà de l’emballage médiatique du produit — ce qu’est réellement la proposition politique du mouvement, devenu parti politique, d’Emmanuel Macron.

      Une startup, très souvent, est la réunion d’une équipe d’opportunistes spécialisés dans des domaines considérés comme innovants, qui lancent une idée avec l’objectif de la faire financer très rapidement. Le but d’une startup standard, une fois financée, est de créer dans des délais très courts une valorisation maximale du « nouveau produit », tirée de l’idée en question et répondant à des besoins plus ou moins existants, sans réponse commerciale connue, ou par des besoins purement fabriqués. En Californie, le règne des startups est tel, que l’on cherche tous les jours la nouvelle « idée » qui va « révolutionner » les vies, faire du monde « a better place », offrir un « nouveau service que personne n’avait imaginé » et dont — c’est là le but — personne ne pourra plus se passer dans un futur, annoncé comme toujours, plus « désirable » qu’auparavant. LREM est une startup politique, et comme c’est la règle dans ce monde là, elle tente d’enfumer les électeurs comme la plupart des jeunes pousses innovantes, leurs clients

      Un article de Libé — basé sur les Macron Leaks — explique avec moult détails le financement du projet En Marche ! C’est avant tout une base d’entrepreneurs qui jouent et parient sur le candidat, futur président, que l’article décrit. Un aréopage de banquiers, financiers, investisseurs et autres « capital risqueurs » va donc lâcher des millions à la petite startup de Macron, qui va finir par se lancer dans la vente finale du produit en décembre 2016 : Emmanuel for president !

  • Glossaire.dde : Le “Trou Noir” de la postmodernité
    http://www.dedefensa.org/article/glossairedde-le-trou-noir-de-la-postmodernite

    Glossaire.dde : Le “Trou Noir” de la postmodernité

    13 mai 2017 – On vient de “fêter” l’anniversaire d’un quart de siècle des fameuses émeutes de los Angeles, qui durèrent six-sept jours, du 29 avril au 5-6 mai 1992, qui firent 55 morts, des centaines de blessés, des milliers d’arrestations, etc., qui mirent certains quartiers de cette ville dans un état de siège proche de l’état de guerre, avec intervention de la Garde Nationale. Cet événement propose une marque symbolique essentielle d’une période qui constitue pour nous ce que nous nommerons “le Trou Noir de la postmodernité”, à mettre en regard avec le “Trou Noir du XXème Siècle“ figurant égaiement dans Glossaire.dde. à la date du 21 janvier 2016.

    C’est une marque symbolique mais c’est également bien plus que cela. Notre observation et l’interprétation que (...)

  • Un tunnel s’effondre dans la « poubelle » nucléaire des Etats-Unis - Le Point
    http://www.lepoint.fr/economie/un-tunnel-s-effondre-pres-d-un-site-nucleaire-americain-des-employes-evacues

    Des milliers d’employés ont été confinés mardi après l’effondrement d’un tunnel rempli de substances contaminées sur un site considéré comme la « poubelle » nucléaire des Etats-Unis, mais aucune fuite radioactive n’a été constatée.

    L’incident s’est produit sur le site de déchets nucléaires de Hanford, dans l’Etat de Washington (nord-ouest), situé à 275 km au sud-est de Seattle. La direction du site de 1.518 km2 a déclenché l’alerte mardi à 08H26 (15H26 GMT), demandant aux 5.000 employés présents de se confiner, de s’assurer que les ventilations étaient fermées et de « s’abstenir de manger et de boire ».

    « Il y a des inquiétudes à propos d’un affaissement dans le sol couvrant un tunnel ferré près d’une ancienne installation de produits chimiques », a indiqué le département américain de l’Energie dans un communiqué. « Les tunnels contiennent des substances contaminées ».

    Mais « il n’y a pas de signes de fuite pour le moment », a poursuivi le ministère.

    Selon les autorités, personne n’a été blessé.

    Et selon les syndicats ? :-)

    Le reste de l’article est juste effarant...

    Le site, vaste comme 15 fois Paris, est considéré comme la plus grande poubelle nucléaire du continent américain.

    En février 2013, des fuites y avaient été détectées sur au moins six cuves de stockage souterraines contenant des déchets nucléaires.

    Et en 2016, une énorme cuve contenant des déchets nucléaires avait également eu une fuite décrite comme « catastrophique » par un ex-employé. Le département de l’Energie avait alors minimisé l’incident, assurant que la fuite avait été « anticipée » et que les efforts se poursuivaient pour vider la cuve.

    Jusque dans les années 1960, Hanford relâchait directement ses déchets dans la nature : les pouvoirs publics ont reconnu que plus de 3,8 millions de litres de boues radioactives avaient fui, une partie entrant dans le sol.

    L’estimation, pour de rire, toujours de la Direction j’imagine :

    Le coût du nettoyage du site est estimé à plus de 100 millions de dollars d’ici à 2060.

  • Le traitement des rebelles syriens dans les hôpitaux israéliens.

    النائب السابق زكّور : “إسرائيل تربح على علاج الجرحى السوريين كثيرًا”.. خلافات حادّة بين الوزارات حول التمويل والحكومة مُدانة للمُستشفيات بمئات ملايين الشواقل | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=669440

    Rai al-yom reprend un article de Haaretz mais sans doute vaudrait-il mieux revenir directement à la source en hébreu. En tout cas, cela confirme ce que l’on sait déjà, à savoir que c’est très organisé depuis 2013 et que cela coûte environ 10 millions de dollars par mois. A l’évidence, il y a un Etat arabe qui paie, mais l’article semble se taire sur cette question.

    Il est précisé, ce qui semble assez logique, que ce sont des traitements lourds et donc plus coûteux que la moyenne. Visiblement, il y a des statistiques précises, tenues par les Israéliens, pour justifier la facture qui suit (on a ainsi la durée de traitement moyenne, 23 jours si je me rappelle bien).

    Il y a également des enfants, ce qui pose un problème juridique lorsqu’il faut une autorisation parentale pour les opéréer. Les Israéliens ont imaginé de demander à des Palestiniens de se portant garants, mais avec des résultats assez moyens comme on s’en doute, la population palestinienne dans sa grande majorité soutenant "le régime" - les autorités légales officielles si vous préférez.

    Autre avantage pour les Israéliens, ils ont de la chair fraiche pour faire de grands progrès dans la médecine d’urgence.

    En Israël, pays où il y a tout plein de correspondants occidentaux pour le "Moyen-Orient", ce serait bien que l’un d’eux se décide à faire son travail sur cette question qui a l’air moyennement secrète...

    #syrie #israël

    • L’article du Haaretz est accessible en anglais ici

      How an Israeli Hospital Took in Syrians and Became the World Leader in Treating War Wounds
      ’There’s nobody to help us but God and Israel’ is a familiar refrain at the hospital near the Lebanese border. But the patients are eager to return home
      http://www.haaretz.com/middle-east-news/syria/.premium-1.787053
      (c’est #paywall /Premium, il faut s’inscrire pour avoir accès à 6 articles par mois)

      • tous les patients sont des « gentils » : un passant, une maman, un enfant (20% des admissions)
      • mais on ne voit pas le visage des 2 gaillards photographiés sur leur lit d’hôpital, dont l’un se cache visiblement le visage…


      Wounded Syrians at Western Galilee Hospital, Nahariya, April 2017
      credit : Rami Shllush

      In the last four years it has treated 1,600 Syrians − 70 percent of the Syrian wounded who have entered Israel. Their average stay is 23 days.
      After Russia joined the war in September 2015, the pace of incoming patients doubled and the type of wounds became much worse, Barhoum says.
      […]
      There’s a storeroom full of clothes and everybody leaving goes with a package. All the kibbutzim in the area donate clothes and toys. We tape episodes of the popular Syrian soap opera ‘Bab Al-Hara’ and show them here, so they have something to watch.

      Emotional ties are created. And upon their arrival, wounded people from Syria cease to be the enemy. “Their stories make us cry,” Barhoum says.

      Human ties, humanitarian help and security considerations are only part of the story. The hospital admits that these horribly complicated cases are a huge opportunity for it to gain experience. All trauma victims will benefit.

      I’m preparing the hospital for the third Lebanon war, which I believe will come,” Barhoum adds.

      Raji is housed in a relatively isolated ward where most of the Syrian patients lie. The ward has been secured 24/7 ever since Druze civilians attacked an ambulance carrying wounded Syrians in June 2015, thinking they belonged to the Nusra Front.

      … et on ne cause pas du tout finances…

  • Enorme dilemme pour Apple : Que faire de tout cet argent ?
    http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/enorme-dilemme-pour-apple-que-faire-de-tout-cet-argent-59096c60cd7002254297b

    Le succès d’Apple et de l’iPhone ont permis au groupe de Cupertino (Californie) de se retrouver assis sur une montagne de plus de 250 milliards de dollars de cash. Mais tout son problème est maintenant de savoir qu’en faire. Selon ses résultats trimestriels publiés mardi soir, Apple avait au 31 mars 258,8 milliards de liquidités disponibles dont la vaste majorité stockée à l’étranger. Cela représente l’équivalent du Produit intérieur brut d’un pays comme le Chili. De tels moyens lui permettraient de (...)

    #Apple #bénéfices

  • Polémique autour du prix des médicaments contre la myopathie de Duchenne aux Etats-Unis
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/polemique-autour-du-prix-des-medicaments-contre-la-maladie-de-duchenne-aux

    Deux traitements contre cette maladie rare, qui entraîne des dystrophies musculaires, ont été lancés aux Etats-Unis ces derniers mois. Leurs prix vont de 89.000 euros à plusieurs centaines de milliers d’euros par patient et par an. Leur efficacité est contestée.

    Nouvelle polémique sur le prix des médicaments outre-Atlantique. Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’anticancéreux ou de médicament contre l’hépatite C, mais de traitements contre une maladie rare : la myopathie de Duchenne. Cette maladie génétique, qui entraîne une dégénérescence de l’ensemble des muscles, touche 9.000 Américains.

    En septembre 2016, l’#eteplirsen, produit développé par Sarepta Therapeutics est approuvé. Sur le papier, c’est une petite révolution puisqu’il s’agit du premier vrai traitement contre la myopathie de Duchenne. Mais des scientifiques doutent de sa réelle efficacité. Plusieurs experts de l’Agence américaine des médicaments (FDA) estimaient en avril 2016 que le médicament n’apportait pas de bénéfice significatif. La direction de la FDA a tranché en faveur d’une autorisation, et suivi l’avis de l’Association des patients touchés par la myopathie de Duchenne, qui avait vivement critiqué l’avis négatif rendu par les experts de l’autorité de santé quelques mois plus tôt. Ce traitement est utilisable pour 13% des patients atteints d’une forme particulière de l’affection, et son prix est onéreux : 300.000 dollars par patient et par an.

    En février, nouvelle polémique. Marathon Therapeutics obtient le feu vert l’Agence américaine des médicaments (FDA) pour le #deflazacort. Ce traitement à base de cortisone, qui existe depuis 30 ans, est devenu un générique. « Marathon Therapeutics n’a rien modifié et a juste déposé une demande de mise sur le marché », explique à La Tribune Serge Braun, directeur scientifique de l’AFM-Téléthon. Le laboratoire pharmaceutique a eu la bonne idée de le tester pour les patients atteints de la myopathie de Duchenne. Il fixe le prix du traitement à 89.000 dollars par an et par patient, contre 1000 dollars pour la même dose auparavant...

    Le deflazacort avait été pointé par @fil
    https://seenthis.net/messages/569173

    • Contre la myopathie de Duchenne, il y a eu depuis plus de trente ans des « modes médicales » parce que c’est épouvantable de voir un enfant, mois après mois, par étapes, perdre la marche, puis perdre sa capacité motrice sur ses membres supérieurs, puis sur tous les muscles. Le cœur est aussi un muscle.

      Je veux croire que personne ne songe à se faire du fric sur cette horrible maladie.

  • #CopyrightMadness : Apple, Marvin Gaye, Oscar Pistorius, Australie... - Pop culture - Numerama
    http://www.numerama.com/pop-culture/253436-copyrightmadness-apple-marvin-gaye-oscar-pistorius-australie.html

    Rends l’argent ! Nous n’allons pas parler de François Fillon dans cette brève, mais on va bien rester dans le registre de la magouille. En Australie, la Copyright Agency est une sorte de super-Sacem qui gère tout ce qui a trait au droit d’auteur. Elle se retrouve au cœur d’un gros scandale, car elle aurait détourné 15 millions de dollars versés par des écoles pour pouvoir réaliser des copies de livres. Prétextant qu’elle n’était pas en mesure d’identifier les auteurs à qui devait revenir cet argent, la Copyright Agency l’a utilisé pour faire du lobbying contre la réforme du droit d’auteur, et notamment pour éviter l’introduction de mesures en faveur des usages pédagogiques ! Avouez que c’est machiavélique…

  • Donald #Trump enjoint Séoul de payer le bouclier THAAD | Euronews
    http://fr.euronews.com/2017/04/28/donald-trump-enjoint-seoul-de-payer-le-bouclier-thaad

    “Donc j’ai informé la #Corée du Sud qu’il serait approprié qu’ils payent. Pourquoi payons-nous un milliard de dollars ? C’est un système qui les vaut. C’est phénoménal”, a quant à lui déclaré Donald Trump.

    Séoul a répliqué qu’aux termes de l’accord sur la présence militaire américaine dans le pays, le Sud fournit le terrain du système THAAD et les infrastructures, tandis que Washington doit payer pour le déployer et le faire fonctionner.

    #Etats-Unis

  • Marissa Mayer , CEO de Yahoo !, sa carrière résumée en une page. (c’est comme ça que je perçois l’article).
    Mon partage n’est pas une ode au capitalisme, plus, un intérêt pour une personne déconsidérée en plein cœur de l’économie de marché. Elle n’est sûrement pas à plaindre.
    En plus, un article du monde, d’habitude, je partage avec des pincettes (sur le nez). Mais la rubrique Pixel semble mieux travaillée.


    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/04/28/le-lent-declin-de-la-toute-puissante-patronne-de-yahoo_5119598_4408996.html
    Extrait à ma sauce :

    Elle a étudié la psychologie cognitive. Elle arrive chez Google en 1999 comme la vingtième employée de l’entreprise, nommée responsable de la page d’accueil. Marissa Mayer participe à de très nombreux projets-clefs, dont la création d’AdWords, Gmail, Google Maps.
    À partir de 2010, lorsque Larry Page reprend le poste de PDG, Marissa Mayer, perd une partie de son pouvoir et est partiellement écartée des grandes décisions stratégiques.
    En juillet 2012, elle quitte Google pour diriger Yahoo ! dans une situation catastrophique. Elle met en place une vaste réorganisation. Alors que les actionnaires la pressent de licencier des milliers d’employés pour redresser les comptes, elle les convainc de lancer plutôt de nouveaux projets.
    Elle met en place un nouveau système d’évaluation des performances des salariés, censé les rendre plus productifs et pousser vers la sortie les moins impliqués, baptisé « Quarterly Performance Reviews ». Structurellement injuste, le système bloque l’avancement et les augmentations des employés, est critiqué à la fois par les salariés du bas de l’échelle et par les managers.
    Les révélations d’Edward Snowden sur l’espionnage de masse de la NSA révèlent que l’agence américaine espionne les données des utilisateurs de Yahoo !
    Le magazine Fortune, qui l’a placée plusieurs années dans son classement des plus puissants patrons au monde, la fait passer en 2016 dans sa liste des chefs d’entreprise les plus décevants.
    Les départs de personnes clefs se multiplient chez Yahoo !
    Elle part avec un parachute doré de 190 millions de dollars.

    #people #femmes #historicisation #silicon_valley

    • Commentaire trouvé dans la suite de l’article :

      La valeur boursière de Yahoo a été multipliée par 3 depuis son arrivée. Passant de 15 milliards à 45 milliards de dollars. Pas si mal pour quelqu’un qui a échoué .

      Les $190 Millions ne sont pas un cheque fait par Yahoo mais le benefice qu’elle tirera de la vente de ses actions.

      C’est vrai que l’article prend un ton d’échec ? Je ne l’ai pas lu ainsi.

    • J’inclus l’article complet si jamais il venait à cacher derrière un #paywal

      Elle part avec un parachute doré de 190 millions de dollars, mais en quittant Yahoo ! après le rachat de l’entreprise par Verizon, Marissa Mayer a cependant laissé beaucoup de son image. En cinq ans, depuis son arrivée en 2012 à la tête du géant du Web américain, Mme Mayer a multiplié les déceptions.

      Longtemps considérée comme la femme la plus puissante de la Silicon Valley, avec Sheryl Sandberg de Facebook, Marissa Mayer a eu une trajectoire stratosphérique. Née en 1975, elle a étudié la psychologie cognitive et l’informatique à Stanford (Californie), où elle se spécialise dans l’intelligence artificielle avant de rejoindre Google en 1999 comme la vingtième employée de l’entreprise – refusant au passage des offres prestigieuses, dont un poste d’enseignante à Carnegie Mellon (Pennsylvanie).

      Au sein de Google, qui croit à une très grande vitesse au début des années 2000, elle occupe rapidement des postes à responsabilité – elle est notamment nommée responsable de la page d’accueil de Google, à une époque où cette page est non seulement la vitrine mais aussi l’unique produit de ce qui n’est encore qu’un moteur de recherche. Elle a laissé dans l’entreprise l’image d’une travailleuse compulsive, obsessionnelle du détail – elle systématise les « tests A/B », consistant à présenter à deux échantillons de visiteurs des versions légèrement différentes du site pour voir laquelle est la plus efficace. Sous la direction de Marissa Mayer, chaque élément de la spartiate page d’accueil de Google est testé, depuis les nuances de couleur du logo jusqu’à la taille des éléments, au pixel près.

      Chez Google, Marissa Mayer participe à de très nombreux projets-clefs, dont la création d’AdWords, celles de Gmail, Google Maps ou encore Google News, tout en enseignant à temps partiel à Stanford. Nommée vice-présidente à la recherche et à l’expérience utilisateur en 2005, elle fait partie des « poids lourds » de l’entreprise, a l’oreille des deux fondateurs de Google (Larry Page et Sergueï Brin), et tout semble lui réussir.

      Mais à partir de 2010, lorsque Larry Page reprend le poste de PDG détenu par Eric Schmidt, les équilibres politiques se modifient : Marissa Mayer, qui a aussi son lot de critiques en interne, change de titre, perd une partie de son pouvoir, et est partiellement écartée des grandes décisions stratégiques.

      La sauveuse annoncée de Yahoo !

      En juillet 2012, elle quitte Google pour diriger Yahoo !, qui est à l’époque au creux de la vague ; l’entreprise, longtemps leader, est dans une situation catastrophique. Marissa Mayer est chargée de la redresser, et pour ce faire, elle lance un grand plan ambitieux, qui commence par la revente d’une partie de la participation de Yahoo ! dans le groupe de vente en ligne chinois Alibaba, en plein essor. L’argent dégagé lui permet de lancer une série d’acquisitions spectaculaires, dont Tumblr en 2013, la plate-forme de microblogs qui connaît alors un succès spectaculaire – mais que Yahoo ! a dû payer au prix fort, 1,1 milliard de dollars, et dont la valorisation est aujourd’hui estimée à 700 millions de dollars.

      En parallèle, elle met en place une vaste réorganisation de Yahoo !. Alors que les actionnaires la pressent de licencier des milliers d’employés pour redresser les comptes, elle les convainc de lancer plutôt de nouveaux projets, et s’engage à trouver d’autres sources d’économies. Elle instaure un système de vote interne, qui permet aux employés de soumettre des questions à la direction, organise de rencontres régulières sur le campus de l’entreprise… Surtout, elle met en place un nouveau système d’évaluation des performances des salariés, censé les rendre plus productifs et pousser vers la sortie les moins impliqués.

      Baptisé « Quarterly Performance Reviews », le système, inspiré de celui en vigueur à Google, est particulièrement byzantin : tous les managers doivent noter, chaque trimestre, tous leurs subordonnés, mais ils doivent le faire en respectant des pourcentages de notes. En pratique, seuls 10 % des employés d’une équipe peuvent obtenir la meilleure note, et 5 % de chaque équipe doit recevoir la pire notation. Structurellement injuste, notamment dans les plus petites équipes, le système bloque l’avancement et les augmentations des employés, est critiqué à la fois par les salariés du bas de l’échelle et par les managers, et provoque en 2013 une vaste fronde au moment où l’entreprise a pourtant réussi à redevenir « cool » depuis l’extérieur.

      S’y ajoutent de vives critiques contre l’interdiction, instaurée par Marissa Mayer, du télétravail, qui pénalise principalement les femmes ; le recrutement de plusieurs anciens « googlers », perçu comme du favoritisme ; et des procès pour licenciements abusifs intentés par d’ex-employés mis à la porte par la nouvelle direction.
      Piratages, problèmes juridiques…

      En un an, Marissa Mayer, accueillie en sauveuse par Yahoo !, est confrontée à des difficultés importantes en interne, tandis que Yahoo ! ne parvient pas à redresser la barre sur le plan financier. Les problèmes s’enchaînent aussi pour l’entreprise sur le plan de la vie privée des utilisateurs : les révélations d’Edward Snowden sur l’espionnage de masse de la NSA révèlent que l’agence américaine espionne les données des utilisateurs de Yahoo !, qui dément toute coopération.

      Plusieurs autres scandales se succèdent. En 2014, l’entreprise est victime d’un piratage de masse, concernant les données personnelles de près d’un milliard d’utilisateurs : c’est le plus important vol de données de l’histoire, qui ne sera rendu public que deux ans plus tard – et dont l’annonce viendra plomber les négociations de rachat par Verizon, qui obtiendra un rabais substantiel dans les discussions. Un autre revers majeur pour Marissa Mayer intervient en 2015, lorsque des incertitudes juridiques conduisent à l’abandon du projet de scission de la participation dans Alibaba, un projet majeur ardemment défendu par la PDG de Yahoo !.

      Marissa Mayer a finalement suivi la longue descente aux enfers de Yahoo !, alors que l’entreprise continue de perdre des parts de marché. Le magazine Fortune, qui l’a placée plusieurs années dans son classement des plus puissants patrons au monde, la fait passer en 2016 dans sa liste des chefs d’entreprise les plus décevants – au dernier trimestre 2015, son entreprise a perdu la somme astronomique de 4,4 milliards de dollars.

      Les départs de personnes clefs se multiplient chez Yahoo ! – dont celui du responsable de la sécurité du groupe, le très respecté Alex Stamos, à qui Marissa Mayer avait caché un accord secret avec le gouvernement américain pour détecter en temps réel des mots-clefs dans les e-mails des utilisateurs de Yahoo !.

      Malgré ces multiples échecs, avant que son départ de Yahoo ! ne soit officialisé, Marissa Mayer avait laissé entendre à plusieurs reprises qu’elle souhaitait continuer à diriger l’entreprise après son rapprochement avec AOL, décidé par Verizon. Mais cette option était jugée très peu crédible par tous les observateurs.

      L’article dit aussi de lire :
      http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2017/04/28/marissa-mayer-va-quitter-yahoo-avec-190-millions-de-dolla
      http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/03/15/yahoo-quatre-inculpations-prevues-dans-le-cadre-de-la-cyberattaque-de-2014_5
      http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/02/16/de-faux-cookies-ont-ete-utilises-pour-pirater-des-comptes-e-mail-yahoo_50805

    • Elle n’hérite que d’une seul livre et un brûlot
      Olivier Wurlod, « La patronne de Yahoo ! déçoit de plus en plus » , 24 heures,‎ 24 avril 2015, p. 13 (ISSN 1661-2256)
      Moi qui pensait trouver une autobiographie ou un bouquin de techniques cognitives.
      En fait, il y en a plein en anglais. Bizarre qu’ils n’apparaissent pas sur Wikipédia Fr.

    • Pour ta question d’il y a 3 mois : « C’est vrai que l’article prend un ton d’échec ? Je ne l’ai pas lu ainsi. »
      Le titre de l’article que tu linkais est quant même très dépréciatifs :

      Le lent déclin de la toute-puissante patronne de Yahoo !

      Marissa Mayer, intellectuelle brillante, passée par les plus hautes responsabilités à Google, a enchaîné échecs et mauvaises décisions à la tête de Yahoo !.

      Même si le contenu n’est pas conforme au titre (et le contenu détail pas mal de problèmes) et que le titre et l’accroche n’est pas fait par les mêmes personnes que le contenu de l’article, le résultat est que l’impression général qui se dégage est à base de « déclin, échecs et mauvaises décisions »

      Après ce qui est bon ou pas change selon les point de vue, pour les actionnaires ca semble de bonnes décisions, si comme le dit le commentaire que tu relève il y a un triplement de la valeur boursière.
      Si on parle de bonnes décisions du point de vue sociale, ca m’étonnerais qu’on puisse tripler la valeur en bourse de Yahoo dans faire des choses nuisibles aux populations du style évasion fiscale et ce genre de choses.

  • Yoav Galant lance un projet immobilier à Jérusalem et au-delà de la Ligne verte
    Le ministre du Logement planifie la construction de 25 000 unités d’habitation dans différents quartiers de Jérusalem
    Times of Israel Staff 28 avril 2017, 13:02
    http://fr.timesofisrael.com/yoav-galant-lance-un-projet-immobilier-a-jerusalem-et-au-dela-de-l

    Le ministère du Logement et de la Construction a planifié un important projet de développement d’appartements englobant différents quartiers à travers Jérusalem, à la fois au-delà de la Ligne verte et dans les lignes d’avant-1967 d’Israël.

    Selon un reportage de la Deuxième chaîne, le projet comprend 10 000 unités d’habitation dans la ville et 15 000 unités supplémentaires au-delà de la Ligne verte, dont 10 000 dans le quartier autour de l’ancien aéroport de Jérusalem à Atarot, au nord de la ville.

    Le ministre du Logement, Yoav Galant, est derrière le projet immobilier et cherche à obtenir le soutien de la municipalité et du gouvernement avant la visite du président américain Donald Trump qui aura lieu à la fin du mois de mai.

    Le coût global, selon la Deuxième chaîne, est estimé à environ 4 milliards de shekels, soit un peu plus d’un milliard de dollars.

  • La tentation d’un « mur virtuel » de drones à la frontière mexicaine
    http://www.lemonde.fr/la-foire-du-drone/article/2017/04/26/la-tentation-d-un-mur-virtuel-de-drones-a-la-frontiere-mexicaine_5118045_503

    Les propositions affluent pour renforcer - ou remplacer - le mur de béton voulu par Donald Trump à la frontière américano-mexicaine avec un système de surveillance réalisé par des drones. Plutôt que de construire, pour un budget évalué à 22 milliards de dollars, un mur anticlandestins à la frontière américano-mexicaine, pourquoi ne pas compter sur un mur virtuel, plus souple et surtout beaucoup moins cher en mettant à contribution des drones ? L’idée excite de nombreuses sociétés américaines high-tech et (...)

    #drone #facial #frontières #surveillance #migration