Enfermées dans un contrat engagement jeune (via Yann Gaudin)
▻https://twitter.com/yanngaudin/status/1728337305717387373
Un autre témoignage sur une autre situation avec #Pôle_emploi :
« Je suis maman de 2 jumelles de 22 ans qui ont été en décrochage scolaire et qui n’ont donc pas de diplômes.
Depuis l’âge de 18 ans elles vivotent de petites missions d’#intérim essentiellement dans la #grande_distribution ou en #usine. Lassées de ne pouvoir prétendre à mieux, je les ai encouragées à suivre une #formation. Je travaille dans la fonction publique d’état, au service d’impôts des entreprises et suis en contact avec des comptables qui toute la journée se plaignent de ne pas avoir suffisamment de personnel. Je propose donc à mes filles de voir si ce métier pourrait leur correspondre. Elles se lancent dans des recherches sur le métier et ce qu’il pourrait leur offrir ainsi que les nombreux débouchés.
C’est donc gonflées à bloc qu’elles se tournent vers Pôle emploi après avoir trouvé une formation d’#assistante_comptable ET plusieurs cabinets qui sont prêts à les prendre en #stage avec la possibilité d’un #emploi par la suite. Elles ont trouvé également le #centre_de_formation qui les prennent après avoir passé un #entretien. Reste plus qu’à obtenir une prescription de Pôle emploi pour finaliser le tout.
Sauf que lors de leur premier entretien, chacune des conseillères qui les ont reçues individuellement les ont orientées vers un contrat engagement jeune (#CEJ). Elles ont dû suivre des formations d’une journée totalement farfelues : stage de cuisine, de judo, atelier pour apprendre à écrire (chose qu’elles savent parfaitement faire) et j’en passe. Le CEJ impose de nombreux ateliers notamment faire son #CV, sa #lettre_de_motivation, l’apprentissage des outils bureautiques, ateliers qu’elles avaient déjà suivis auparavant dans un autre dispositif à la Mission locale. Elles ont une espèce de #livret qui valide tous ces ateliers. L’une des deux conseillères, plus virulente que l’autre, a commencé à menacer mes deux filles de #radiation si elles ne faisaient pas d’efforts. Mes filles ont commencé leurs démarches en décembre 2022, la formation débutait en avril 2023. Durant ces quelques mois, tout a été prétexte pour ne pas fournir cette prescription et les forcer à suivre les ateliers qui au final permettaient j’imagine à leurs conseillères d’obtenir des primes. [et/ou simplement de remplir leur quota, ndc]
Et devinez quoi ? Nous sommes en novembre 2023 et elles n’ont pas eu la prescription. Elles sont #captives de leur contrat engagement jeune et totalement abattues moralement. Une des deux est retournée vers l’intérim, l’autre cherche désespérément n’importe quel emploi pour fuir ce contrat. A chacun des entretiens qu’elles ont pu avoir avec leur conseillère, elles se sont vues infantilisées, dévalorisées et culpabilisées. Elles voulaient simplement obtenir une formation qualifiante pour prétendre à des emplois moins précaires dans un secteur qui offre de larges possibilités. Aujourd’hui, elles économisent l’argent qu’elles gagnent en intérim pour se payer ladite formation et ne plus dépendre de Pôle emploi. »
edit : une réunion de demandeurs de salaire dans une agence Policemploi : menacer pour être obéi
▻https://seenthis.net/messages/1028421
Generic Drugs Should Be Cheap, But Insurers Are Charging Patients Thousands of Dollars For Them - WSJ
▻https://archive.ph/2023.09.13-083848/https://www.wsj.com/health/healthcare/generic-drugs-should-be-cheap-but-insurers-are-charging-thousands-of-dollars
The reason, health researchers and industry officials say, is the very companies that are supposed to keep a lid on drug spending can maximize their profits by marking up the prices. Other companies in the drug-supply chain won’t stop them, because consolidation has swept many of the businesses under the same parent.
#Cigna, #CVS and #UnitedHealth said that the prices they charge for drugs varies by pharmacy and location, and that most patients end up paying less out-of-pocket through their insurance than they would buying the drugs at lower cash prices offered by low-cost pharmacies.
The companies own the three largest #pharmacy-benefit_managers in the U.S. PBMs manage drug spending for employers as well as government programs.
In the name of keeping down drug costs, PBMs decide which medicines a patient’s health plan will pay for and how much the patient will have to contribute to the cost, in the form of out-of-pocket expenses like #deductibles and coinsurance.
PBMs also often direct patients to take lower-priced, generic versions of expensive brand-name medicines to limit the spending.
Generics are a cornerstone of American efforts to tackle high drug costs. Once patents on the branded drugs expire, generic manufacturers can jump in. The competition usually causes prices to plummet.
Yet the prices don’t always fall when PBMs own their own pharmacies. And for specialty drugs like generic Gleevec, the PBMs frequently steer patients to use their in-house pharmacies to fill prescriptions.
PBMs try to pay as little as possible for drugs distributed through independent retail pharmacies. But when their own pharmacies dispense prescriptions, PBMs profit from the higher prices.
“The incentive is there for the PBMs and the specialty pharmacies to keep prices as high as possible,” said Shannon Ambrose, co-founder and chief operating officer at Archimedes, a company that competes with PBMs to manage specialty drug spending.
Even when their health insurance picks up most of the cost of a drug, patients can face a larger expense from higher priced generics if they have an out-of-pocket contribution like a deductible or coinsurance pegged to the price.
#états-unis #arnaques_légales #leadership #prix #médicaments #dépenses_de_santé
]]>Opioïdes : La famille Sackler paiera 6 milliards de $ pour éviter des poursuites civiles JTA - Time of israel
Une décision de la cour d’appel fédérale américaine protège la famille juive propriétaire de Purdue Pharma et permet à l’entreprise d’indemniser les victimes et leurs familles
La famille Sackler, les milliardaires juifs dont la commercialisation de l’antidouleur OxyContin a alimenté le phénomène de l’épidémie d’opioïdes aux États-Unis, bénéficiera d’une immunité totale contre Purdue Pharma, leur société, en échange d’allocation de fonds, pouvant aller jusqu’à 6 milliards de dollars, à des programmes de traitement et de prévention de la toxicomanie.
La décision d’une cour d’appel fédérale mardi d’accorder l’immunité met effectivement fin aux milliers de poursuites civiles qui ont été intentées contre Purdue Pharma en raison des décès dus aux opioïdes.
Selon le plan approuvé mardi par la deuxième cour d’appel fédérale de New York, les membres de la riche famille Sackler céderaient la propriété de Purdue, basée à Stamford, dans le Connecticut, qui deviendrait une nouvelle société connue sous le nom de Knoa, dont les bénéfices seraient versés à un fonds destiné à prévenir et à traiter les dépendances.
Les membres de la famille contribueraient également à hauteur de 5,5 à 6 milliards de dollars en espèces au fil du temps, soit environ la moitié de ce que le tribunal a estimé être leur fortune collective, dont une grande partie est détenue à l’étranger. Une grande partie de cet argent – au moins 750 millions de dollars – ira aux victimes individuelles de la crise des opioïdes et à leurs survivants. Les paiements devraient s’échelonner entre 3 500 et 48 000 dollars.
La décision de mardi protège également les membres de la famille Sackler contre les poursuites judiciaires liées aux effets des opioïdes, même s’ils n’ont pas déposé le bilan.

Ces protections sont au cœur de l’accord proposé qui mettrait fin aux plaintes déposées par des milliers d’États, de collectivités locales, de gouvernements tribaux amérindiens et d’autres entités. Les membres de la famille Sackler ont clairement indiqué que sans ces protections, ils ne respecteraient pas leur part de l’accord.
L’accord n’accorde pas aux membres de la famille Sackler l’immunité contre d’éventuelles poursuites pénales.
« C’est un grand jour pour les victimes, dont certaines ont désespérément besoin d’argent et attendent ce jour depuis longtemps », a déclaré Ed Neiger, un avocat représentant des victimes individuelles.
Cheryl Juaire, une femme du Massachusetts qui a perdu deux fils à la suite d’overdoses, a déclaré qu’elle ne savait pas à quel montant s’attendre. « Mes enfants sont partis et il n’y a rien que je puisse faire pour les ramener », a-t-elle déclaré, mais elle a ajouté que les fonds aideraient les enfants de ses fils. « Ils auront des appareils dentaires, des lunettes, des choses dont ils ont besoin et qu’ils n’auraient pas pu avoir autrement. »
Les membres de la famille Sackler et Purdue ont également salué la décision.
« Les membres de la famille Sackler estiment que la mise en œuvre tant attendue de cette résolution est essentielle pour fournir des ressources substantielles aux personnes et aux communautés dans le besoin », ont déclaré les membres de la famille propriétaire de Purdue dans un communiqué mardi. « Nous sommes heureux de la décision de la Cour de permettre à l’accord d’aller de l’avant et nous attendons avec impatience qu’il prenne effet dès que possible. »

Les fondateurs de Purdue, Arthur, Mortimer et Raymond Sackler, sont les fils d’immigrants juifs de Brooklyn qui ont suivi des études de médecine en Écosse parce que les écoles américaines n’admettaient pas les juifs à l’époque. Mortimer et Raymond ont lancé l’OxyContin en 1996, après qu’Arthur a quitté l’entreprise ; la famille a ensuite gagné des milliards en commercialisant agressivement le médicament pendant plus de deux décennies, alors même que des signes montraient qu’il entraînait les utilisateurs dans la dépendance aux opiacés.
Les trois frères sont décédés, mais d’autres membres de la famille ont conservé le contrôle de Purdue Pharma et leur fortune, estimée à environ 11 milliards de dollars il y a deux ans.
Le nom Sackler était régulièrement présent dans les cercles philanthropiques jusqu’à ce que les poursuites contre les opioïdes commencent à s’accumuler en 2019, date à laquelle de nombreuses institutions culturelles ont commencé à refuser les dons de la famille et à retirer leur nom des bâtiments. L’artiste et activiste juive Nan Goldin a été le fer de lance d’un mouvement populaire s’opposant à la famille pendant des années.

L’un des bénéficiaires notables des Sackler, l’université de Tel Aviv, a résisté aux pressions visant à supprimer le nom Sackler de son école de médecine – bien que l’aile de son école de médecine tournée vers les États-Unis ait discrètement supprimé le nom Sackler de son matériel de marketing l’année dernière.
Purdue est peut-être l’acteur le plus médiatisé de l’industrie des opioïdes. Mais plusieurs autres fabricants de médicaments, sociétés de distribution et pharmacies ont également été poursuivis par les États et les collectivités locales. Si une poignée d’affaires ont été portées devant les tribunaux, beaucoup sont en cours de règlement.
La valeur totale des règlements proposés et finalisés au cours des dernières années s’élève à plus de 50 milliards de dollars. Parmi les entreprises qui ont conclu des accords figurent les fabricants de médicaments Johnson & Johnson et Teva, les géants de la distribution AmerisourceBergen, Cardinal Health et McKesson, ainsi que les chaînes de pharmacies CVS, Walgreens et Walmart.
Un seul autre grand règlement de procès concernant les opioïdes prévoyait des paiements pour les victimes.

Un militant installant des pierres tombales en carton avec les noms des victimes d’overdose d’opioïdes devant le palais de justice où se déroule le procès de la faillite de Purdue Pharma à White Plains, à New York, le 9 août 2021. (Crédit : AP Photo/Seth Wenig/Dossier)
Ces dernières années, la plupart des décès ont été liés au fentanyl et à d’autres opioïdes synthétiques illicites, et non à des analgésiques délivrés sur ordonnance.
#Sackler #purdue_pharma #big_pharma #santé #oxycontin #fentanyl #opioïdes #McKinsey #Johnson_&_Johnson #Teva #AmerisourceBergen #Cardinal_Health #McKesson #CVS #Walgreens #Walmart #oxycodone #naloxone #opiacés #addiction #opioïdes #drogues #drogue #pharma #usa #santé_publique #etats-unis #purdue_pharma #carfentanil #overdose
Source ▻https://fr.timesofisrael.com/opioides-la-famille-sackler-paiera-6-mds-de-pour-eviter-des-poursu
]]>« Le #Canada accorde un #dédommagement historique aux peuples autochtones ».
Excuses, repentir et dédommagements tardifs, mais l’occasion de rappeler le rôle criminel joué par les Églises dans la mise aux pas des peuples.
Pendant près de cent ans, 150.000 enfants autochtones ont été retirés de leurs familles, envoyés dans une centaine de pensionnats majoritairement catholiques, et coupés de leur langue et de leur culture. Parmi eux, plusieurs milliers sont morts sous l’effet de maladies, d’#abus_sexuels, et de #malnutrition.
(Les Échos)
#peuples_autochtones #génicide_culturel #crime #pensionnat #église_catholique #maladie #maltraitance #amérindiens #Commission_de_vérité_et_réconciliation_du_Canada (#CVR) #Premier_ministre #Justin_Trudeau
]]>Réforme des retraites : ce bien triste avenir économique que nous promet le gouvernement
▻https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/130123/reforme-des-retraites-ce-bien-triste-avenir-economique-que-nous-promet-le-
De manière à peine voilée, il assume que l’objectif principal de sa réforme est de faire des économies. Et pas qu’un peu : la première ministre s’attend à 10,3 milliards de gains financiers en 2027.
Rarement aura-t-on vu une baisse de dépense publique aussi rude du fait d’une seule réforme. Baisse de dépense qui, mécaniquement, reposera sur les travailleuses et travailleurs « les moins qualifiés » qui ont commencé à travailler tôt, expliquait l’économiste atterré Benjamin Coriat dans l’émission « C Politique », « car les gens qui sont entrés tard sur le marché du travail, c’est-à-dire les plus diplômés » partent déjà au-delà de 64 ans.
Si le gouvernement s’aventure sur un tel terrain miné, c’est que ce projet de réforme des #retraites occupe une place centrale dans son plan de réduction du déficit public de 5 % en 2022 à 3 % du PIB en 2027, comme il s’y est engagé auprès de la Commission européenne. Cette réforme des retraites lui permettra concrètement de « financer » les baisses d’#impôts promises de 15 milliards d’euros sur le second quinquennat d’Emmanuel Macron, dont plus de la moitié est liée à la seule suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (#CVAE).
L’exécutif ne disait pas autre chose dans l’exposé général des motifs du projet de loi de finances 2023. Dans la partie où est détaillée sa stratégie budgétaire pluriannuelle, il est écrit que « les administrations de sécurité sociale participeront à la maîtrise de l’évolution des dépenses, permise notamment par la réforme des retraites ».
Et que « cette maîtrise de la dépense permettra, sans remettre en cause l’objectif de normalisation des comptes publics, de poursuivre la stratégie de baisses des prélèvements obligatoires engagée sous le mandat précédent [...] notamment avec la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) sur deux ans, portée par le projet de loi de finances pour 2023 ».
Pour un exécutif à la recherche d’économies, s’attaquer aux retraites est en fait un moyen efficace de réduire vite et significativement la dépense publique. Elles constituent en effet l’un des postes budgétaires les plus importants : elles représentaient, en 2019, 14,6 % des dépenses publiques, selon Fipeco.
Aussi, en France, les dépenses publiques dédiées aux retraites pèsent pour 3,4 points de PIB de plus en moyenne que dans les principales économies européennes, selon une étude datant de 2019 de France Stratégie. Le gouvernement estime donc qu’il y a là du gras à aller grignoter. Et peu importe si notre généreux système par répartition permet de maintenir un taux de pauvreté des retraité·es parmi les plus bas de l’Union européenne...
Dans l’absolu, le gouvernement aurait pu faire un choix politique différent. Car il n’y a pas que dans son système de retraites que la France dépense plus que ses voisins européens. La même note de France Stratégie précise que la France se démarque aussi par un montant plus élevé que la moyenne (1,9 point de PIB) de dépenses publiques consacré aux « subventions et aides diverses à l’économie marchande ».
Un constat corroboré par une étude économique plus récente de chercheurs lillois qui chiffrent à au moins 157 milliards d’euros par an les aides publiques à destination des entreprises. Une sacrée manne ! Mais pour le gouvernement, il n’est pas question de s’y attaquer en profondeur. Mieux vaut sabrer dans le modèle social et miser sur sa politique de l’offre.
]]>L’indécente rémunération versée à la ministre des sports par la Fédération française de tennis | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/051222/l-indecente-remuneration-versee-la-ministre-des-sports-par-la-federation-f
Dans sa déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, #Amélie_Oudéa-Castéra révèle qu’elle percevait plus de 35 000 euros nets par mois du temps où elle était directrice générale de la FFT. Un salaire digne du CAC 40 qui est révélateur du basculement de cette fédération dans le tennis business.
]]>OpenSSL 3.0.7 Fixes Two High-CVEs with Buffer Overflow
▻https://debugpointnews.com/openssl-3-0-7
Opioïdes aux Etats-Unis : Walmart, Walgreens et CVS condamnés à verser 650 millions de dollars Le Temps
▻https://www.letemps.ch/monde/opioides-aux-etatsunis-walmart-walgreens-cvs-condamnes-verser-650-millions-d
Les pharmacies de Walmart, Walgreens et CVS ont été condamnées mercredi par un juge fédéral en Ohio, dans le nord des Etats-Unis, à verser 650,6 millions de dollars à deux comtés de cet Etat, Lake et Trumbull, a annoncé le cabinet d’avocats qui a défendu les deux comtés, The Lanier Law Firm.
Cette somme permettra de « financer des programmes d’éducation et de prévention et de rembourser les agences et organisations pour les frais encourus pour gérer la crise », a-t-il ajouté. Walmart a annoncé dans un communiqué son intention de faire appel, dénonçant un procès « truffé d’erreurs juridiques et factuelles ».
Les trois géants de la distribution aux Etats-Unis, qui avaient distribué massivement des antidouleurs dans ces deux comtés, avaient été jugés coupables en novembre.
« Une épidémie de drogue soutenue par la cupidité des entreprises »
Les avocats des deux comtés dans l’Ohio étaient parvenus à convaincre le jury que la présence massive d’opiacés constituait bien une nuisance publique et que les pharmacies y avaient participé en ignorant pendant des années des signaux d’alarme sur des prescriptions suspectes.
Les responsables des comtés « voulaient simplement être dédommagés du fardeau d’une épidémie de drogue soutenue par la cupidité des entreprises, la négligence et le manque de responsabilité de ces chaînes pharmaceutiques », a commenté leur avocat, Mark Lanier, cité dans le communiqué.
Les chaînes de pharmacies estiment que les pharmaciens ne font que respecter des ordonnances légales rédigées par des médecins, qui prescrivent des substances approuvées par les autorités sanitaires. Certaines parties avaient conclu des accords avec les comtés de Lake et Trumbull pour mettre fin aux poursuites en échange de versements financiers. C’est le cas des chaînes de pharmacies Rite Aid et Giant Eagle.
Des distributeurs jugés responsables pour la première fois
C’était la première fois que des distributeurs de médicaments, et non pas des producteurs, étaient jugés responsables dans cette crise sanitaire à l’origine de plus de 500 000 morts par overdose en 20 ans aux Etats-Unis, et qui a donné lieu à une myriade de procédures lancées par des collectivités.
La condamnation de producteurs d’opiacés sur la base de lois sur les nuisances publiques a cependant connu des revers, en Californie et en Oklahoma. L’été dernier CVS, Walgreens, Rite Aid et Walmart avaient accepté de verser 26 millions de dollars au total à deux comtés de l’Etat de New York.
Lire aussi : Crise des opioïdes aux Etats-Unis : l’indécent ballet des groupes pharma ▻https://www.letemps.ch/opinions/crise-opioides-aux-etatsunis-lindecent-ballet-groupes-pharma
#McKinsey #oxycodone #naloxone #opioides #sackler #big_pharma #santé #fentanyl #opiacés #addiction #opioïdes #drogues #drogue #pharma #usa #santé_publique #etats-unis #purdue_pharma #oxycontin #carfentanil #overdose #Walmart #Walgreens #CVS
]]>Sandrine Rousseau : un CV de technocrate
▻https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1567
Sandrine Rousseau vient d’échouer à la primaire des Verts pour candidature à la présidentielle, à 2 % de voix près derrière Yannick Jadot. C’est dommage, cela aurait été l’occasion d’examiner ce que signifie « l’écologie radicale » selon elle et selon Le Monde, Reporterre, Valeurs actuelles, Radio France et tous les médias. Qu’à cela ne tienne, Renart (voir ici) qui est lillois comme Sandrine Rousseau, nous dévoile son CV. C’est ça, les Verts. (Pour lire le CV de Sandrine Rousseau, ouvrir le document ci-dessous.) #Faits_divers
►https://chez.renart.info
▻https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/sandrine_rousseau_un_c.v.pdf
Debsecan – Trouvez les paquets vulnérables de votre distribution Linux – Korben
▻https://korben.info/debsecan-cve.html
un outil capable de lister les vulnérabilités présentes dans les paquets en place sur votre machine, à partir des CVE disponibles (rapports de vulnérabilités découvertes)
Le repo Gitlab : ▻https://gitlab.com/fweimer/debsecan
]]>Pôle emploi permet à n’importe qui d’obtenir les CV de Français [et pas qu’eux] beaucoup trop facilement
►https://www.numerama.com/politique/676640-pole-emploi-permet-a-nimporte-qui-dobtenir-les-cv-de-francais-beauc
Supposées épauler le retour à l’emploi, les petites annonces de #Pôle_emploi sont sclérosées d’annonces fallacieuses. Des escrocs exploitent la faible sécurisation de la #plateforme pour récolter les #données_personnelles des candidats et leur proposer directement des emplois frauduleux. Notre enquête montre combien il est beaucoup trop facile pour n’importe qui d’avoir accès aux informations personnelles de nombreux demandeurs d’emploi en France.
Furieuse, Fiona claque la porte d’un appartement lillois. La jeune femme pensait passer un entretien pour un poste d’hôtesse d’accueil dans un hôtel au Touquet. Elle s’est vu proposer une position d‘escort-girl. L’annonce à laquelle elle répondait provient pourtant du site de Pôle emploi, et possédait les caractéristiques d’une offre classique émise par une agence d’événementiel. Interloquée, Fiona en fait part à son conseiller Pôle emploi. « Il m’a dit que c’était trop compliqué de tout gérer, qu’ils ne peuvent pas forcément déceler les fausses annonces », se remémore la jeune femme avec dépit.
L’expérience de Fiona n’est pas isolée : les offres frauduleuses abondent sur le site de Pôle emploi. Désormais, de nombreux « recruteurs » ne s’embarrassent plus de poster leurs offres sur la plateforme, et expédient directement des propositions douteuses dans les boîtes mails des demandeurs d’emploi. Au choix parmi les postes proposés : collecte de loyers impayés, mise sous pli d’enveloppe de publicités, chargé d’accueil en magasin ou chauffeurs d’un jour. Les offres varient, mais toutes sont des escroqueries. « Dans l’ensemble, les offres se ressemblent, outre les fautes d’orthographe : un travail simple et bien rémunéré », explique Mélanie, jeune femme inscrite sur la plateforme. « Quasiment tous les mois je recevais des mails comme ceux-ci, pour des ‘missions’ diverses et variées », abonde Edouard, dans la même situation.
Un exemple de message envoyé aux demandeurs d’emploiDES DONNÉES BEAUCOUP TROP FACILES D’ACCÈS
Le site de Pôle emploi démontre-t-il des failles dans la vérification des offres d’embauches et la protection des informations personnelles des postulants ? Pour le vérifier, nous nous sommes inscrits sur la plateforme pour tester la difficulté de récolter des informations personnelles. Son maniement est aisé. Du côté des futurs employés, la plateforme incite à remplir un curriculum en ligne indiquant ses précédentes expériences professionnelles, ses aspirations en termes d’emploi, de prétentions salariales… Et surtout ses informations de contact pour être joint rapidement : numéro de téléphone et adresse e-mail. Pôle emploi incite également à y joindre un CV très renseigné pour optimiser les chances de décrocher un emploi.
Côté employeurs, deux solutions existent pour consulter les profils des demandeurs d’emploi avant de les contacter. La première consiste à se déclarer « particulier employeur ». Les procédures sont alors facilitées : l’inscription ne prend que quelques minutes et nécessite nom, prénom, date et lieu de naissance, ainsi que l’adresse de résidence. Des éléments faciles à se procurer. Puis le numéro de carte vitale, moins aisé à falsifier. Mais un numéro personnel suffit : aucune vérification complémentaire ne sera effectuée en aval de nos recherches. (...)
N’importe qui peut très facilement avoir accès à de nombreux CV en passant par la plateforme Pôle emploi, en moins de 10 minutes. Il y a tout : nom, numéro, mail, adresse
Le mot #chômeur est absent de l’article qui préfère #demandeur_d'emploi
#recherche_d'emploi #emploi #dématérialisation #données #CV #emploi #précarité #escroquerie #offres_d'emploi_illégales
CVJR : « Le Mali vous entend, le monde vous regarde »
▻https://www.justiceinfo.net/fr/commissions-verite/46223-cvjr-le-mali-vous-entend-le-monde-vous-regarde.html
La Commission vérité justice et réconciliation (CVJR) a tenu sa deuxième audience publique sous le thème « Atteintes au droit à la vie et à l’intégrité physique », le 5 décembre à Bamako, la capitale du Mali. Une tribune offerte à douze victimes qui ont témoigné des violences subies lors des crises successives qu’a connu le Mali. Récit.
La lumière et l’atmosphère sont théâtrales au centre international de conférence de Bamako. Isac Dara, 42 ans, témoigne et raconte, face à cinq commissaires de la Commission vérité justice et réconciliation (CVJR), ce jour du 9 juin 2019 qui a bien failli être son dernier. Vers 17 h, le crépitement des armes vint déchirer l’habituelle quiétude dominicale. Des hommes armés pénètrent dans son village du centre du Mali, Sobane Da, et tirent à vue. De loin, Isac voit des amis et (...)
]]>Qui est complice de qui ? Les #libertés_académiques en péril
Professeur, me voici aujourd’hui menacé de décapitation. L’offensive contre les musulmans se prolonge par des attaques contre la #pensée_critique, taxée d’islamo-gauchisme. Celles-ci se répandent, des réseaux sociaux au ministre de l’Éducation, des magazines au Président de la République, pour déboucher aujourd’hui sur une remise en cause des libertés académiques… au nom de la #liberté_d’expression !
Je suis professeur. Le 16 octobre, un professeur est décapité. Le lendemain, je reçois cette menace sur Twitter : « Je vous ai mis sur ma liste des connards à décapiter pour le jour où ça pétera. Cette liste est longue mais patience : vous y passerez. »
C’est en réponse à mon tweet (▻https://twitter.com/EricFassin/status/1317246862093680640) reprenant un billet de blog publié après les attentats de novembre 2015 (▻https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/161115/nous-ne-saurions-vouloir-ce-que-veulent-nos-ennemis) : « Pour combattre le #terrorisme, il ne suffit pas (même s’il est nécessaire) de lutter contre les terroristes. Il faut surtout démontrer que leurs actes sont inefficaces, et donc qu’ils ne parviennent pas à nous imposer une politique en réaction. » Bref, « nous ne saurions vouloir ce que veulent nos ennemis » : si les terroristes cherchent à provoquer un « conflit des civilisations », nous devons à tout prix éviter de tomber dans leur piège.
Ce n’est pas la première fois que je reçois des #menaces_de_mort. Sur les réseaux sociaux, depuis des années, des trolls me harcèlent : les #insultes sont quotidiennes ; les menaces, occasionnelles. En 2013, pour Noël, j’ai reçu chez moi une #lettre_anonyme. Elle recopiait des articles islamophobes accusant la gauche de « trahison » et reproduisaient un tract de la Résistance ; sous une potence, ces mots : « où qu’ils soient, quoi qu’ils fassent, les traîtres seront châtiés. » Je l’analysais dans Libération (▻https://www.liberation.fr/societe/2014/01/17/le-nom-et-l-adresse_973667) : « Voilà ce que me signifie le courrier reçu à la maison : on sait où tu habites et, le moment venu, on saura te trouver. » J’ajoutais toutefois : « l’#extrême_droite continue d’avancer masquée, elle n’ose pas encore dire son nom. » Or ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, les menaces sont signées d’une figure connue de la mouvance néonazie. J’ai donc porté #plainte. C’est en tant qu’#universitaire que je suis visé ; mon #université m’accorde d’ailleurs la #protection_fonctionnelle.
Ainsi, les extrêmes droites s’enhardissent. Le 29 octobre, l’#Action_française déploie impunément une banderole place de la Concorde : « Décapitons la République ! »
C’est quelques heures après un nouvel attentat islamiste à Nice, mais aussi après une tentative néofasciste avortée en Avignon. Avant d’être abattu, l’homme a menacé d’une arme de poing un commerçant maghrébin. Il se réclamait de #Génération_identitaire, dont il portait la veste avec le logo « #Defend_Europe », justifiant les actions du groupe en Méditerranée ou à la frontière franco-italienne ; un témoin a même parlé de #salut_nazi (▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/vaucluse/avignon/avignon-homme-arme-couteau-abattu-policiers-1889172.htm). Le procureur de la République se veut pourtant rassurant : « c’est un Français, né en France, qui n’a rien à voir avec la religion musulmane ». Et de conclure : « nous avons plus affaire à un #déséquilibré, qui semble proche de l’extrême droite et a fait des séjours en psychiatrie. Il n’y a pas de revendication ». « Comme dans le cas de l’attentat de la mosquée de Bayonne perpétré par un ancien candidat FN en octobre 2019 » (▻https://www.mediapart.fr/journal/france/281019/attentat-bayonne-l-ex-candidat-fn-en-garde-vue?onglet=full), note Mediapart, « le parquet national antiterroriste n’a pas voulu se saisir de l’affaire ». Ce fasciste était un fou, nous dit-on, pas un terroriste islamiste : l’attaque d’Avignon est donc passée presque inaperçue.
Si les #Identitaires se pensent aux portes du pouvoir, c’est aussi que certains médias ont préparé le terrain. En une, l’#islamophobie y alterne avec la dénonciation des universitaires antiracistes (j’y suis régulièrement pointé du doigt) (▻https://www.lepoint.fr/politique/ces-ideologues-qui-poussent-a-la-guerre-civile-29-11-2018-2275275_20.php). Plus grave encore, l’extrême droite se sent encouragée par nos gouvernants. Le président de la République lui-même, qui a choisi il y a un an de parler #communautarisme, #islam et #immigration dans #Valeurs_actuelles, s’inspire des réseaux sociaux et des magazines. « Le monde universitaire a été coupable. Il a encouragé l’#ethnicisation de la question sociale en pensant que c’était un bon filon. Or, le débouché ne peut être que sécessionniste. » Selon Le Monde du 10 juin 2020, Emmanuel Macron vise ici les « discours racisés (sic) ou sur l’intersectionnalité. » Dans Les Inrocks (►https://www.lesinrocks.com/2020/06/12/idees/idees/eric-fassin-le-president-de-la-republique-attise-lanti-intellectualisme), je m’inquiétais alors de cet #anti-intellectualisme : « Des sophistes qui corrompent la jeunesse : à quand la ciguë ? » Nous y sommes peut-être.
Car du #séparatisme, on passe aujourd’hui au #terrorisme. En effet, c’est au tour du ministre de l’Éducation nationale de s’attaquer le 22 octobre, sur Europe 1, à « l’islamo-gauchisme » qui « fait des ravages à l’Université » : il dénonce « les #complices_intellectuels du terrorisme. » « Qui visez-vous ? », l’interroge Le JDD (►https://www.lejdd.fr/Politique/hommage-a-samuel-paty-lutte-contre-lislamisme-blanquer-precise-au-jdd-ses-mesu). Pour le ministre, « il y a un combat à mener contre une matrice intellectuelle venue des universités américaines et des #thèses_intersectionnelles, qui veulent essentialiser les communautés et les identités, aux antipodes de notre #modèle_républicain ». Cette idéologie aurait « gangrené une partie non négligeable des #sciences_sociales françaises » : « certains font ça consciemment, d’autres sont les idiots utiles de cette cause. » En réalité, l’intersectionnalité permet d’analyser, dans leur pluralité, des logiques discriminatoires qui contredisent la rhétorique universaliste. La critique de cette assignation à des places racialisées est donc fondée sur un principe d’#égalité. Or, à en croire le ministre, il s’agirait « d’une vision du monde qui converge avec les intérêts des islamistes. » Ce qui produit le séparatisme, ce serait donc, non la #ségrégation, mais sa dénonciation…
Si #Jean-Michel_Blanquer juge « complices » celles et ceux qui, avec le concept d’intersectionnalité, analysent la #racialisation de notre société pour mieux la combattre, les néofascistes parlent plutôt de « #collabos » ; mais les trolls qui me harcèlent commencent à emprunter son mot. En France, si le ministre de l’Intérieur prend systématiquement le parti des policiers, celui de l’Éducation nationale fait de la politique aux dépens des universitaires. #Marion_Maréchal peut s’en féliciter : ce dernier « reprend notre analyse sur le danger des idéologies “intersectionnelles” de gauche à l’Université. »
▻https://twitter.com/MarionMarechal/status/1321008502291255300
D’ailleurs, « l’islamo-gauchisme » n’est autre que la version actuelle du « #judéo-bolchévisme » agité par l’extrême droite entre les deux guerres. On ne connaît pourtant aucun lien entre #Abdelhakim_Sefrioui, mis en examen pour « complicité d’assassinat » dans l’enquête sur l’attentat de #Conflans, et la gauche. En revanche, le ministre ne dit pas un mot sur l’extrême droite, malgré les révélations de La Horde (►https://lahorde.samizdat.net/2020/10/20/a-propos-dabdelhakim-sefrioui-et-du-collectif-cheikh-yassine) et de Mediapart (▻https://www.mediapart.fr/journal/france/221020/attentat-de-conflans-revelations-sur-l-imam-sefrioui?onglet=full) sur les liens de l’imam avec des proches de #Marine_Le_Pen. Dans le débat public, jamais il n’est question d’#islamo-lepénisme, alors même que l’extrême droite et les islamistes ont en commun une politique du « #conflit_des_civilisations ».Sans doute, pour nos gouvernants, attaquer des universitaires est-il le moyen de détourner l’attention de leurs propres manquements : un professeur est mort, et on en fait porter la #responsabilité à d’autres professeurs… De plus, c’est l’occasion d’affaiblir les résistances contre une Loi de programmation de la recherche qui précarise davantage l’Université. D’ailleurs, le 28 octobre, le Sénat vient d’adopter un amendement à son article premier (►https://www.senat.fr/amendements/2020-2021/52/Amdt_234.html) : « Les libertés académiques s’exercent dans le respect des #valeurs_de_la_République », « au premier rang desquelles la #laïcité ». Autrement dit, ce n’est plus seulement le code pénal qui définirait les limites de la liberté d’expression des universitaires. Des collègues, désireux de régler ainsi des différends scientifiques et politiques, appuient cette offensive en réclamant dans Le Monde la création d’une « instance chargée de faire remonter directement les cas d’atteinte aux #principes _épublicains et à la liberté académique »… et c’est au nom de « la #liberté_de_parole » (►https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/31/une-centaine-d-universitaires-alertent-sur-l-islamisme-ce-qui-nous-menace-c-) ! Bref, comme l’annonce sombrement le blog Academia (►https://academia.hypotheses.org/27401), c’est « le début de la fin. » #Frédérique_Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le confirme sans ambages : « Les #valeurs de la laïcité, de la République, ça ne se discute pas. »
▻https://twitter.com/publicsenat/status/1322076232918487040
Pourtant, en démocratie, débattre du sens qu’on veut donner à ces mots, n’est-ce pas l’enjeu politique par excellence ? Qui en imposera la définition ? Aura-t-on encore le droit de critiquer « les faux dévots de la laïcité » (▻https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/101217/les-faux-devots-de-la-laicite-islamophobie-et-racisme-anti-musulmans) ?Mais ce n’est pas tout. Pourquoi s’en prendre aux alliés blancs des minorités discriminées, sinon pour empêcher une solidarité qui dément les accusations de séparatisme ? C’est exactement ce que les terroristes recherchent : un monde binaire, en noir et blanc, sans « zone grise » (▻https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/260716/terrorisme-la-zone-grise-de-la-sexualite), où les musulmans feraient front avec les islamistes contre un bloc majoritaire islamophobe. Je l’écrivais dans ce texte qui m’a valu des menaces de décapitation : nos dirigeants « s’emploient à donner aux terroristes toutes les raisons de recommencer. » Le but de ces derniers, c’est en effet la #guerre_civile. Qui sont donc les « #complices_intellectuels » du terrorisme islamiste ? Et qui sont les « idiots utiles » du #néofascisme ?
En France, aujourd’hui, les #droits_des_minorités, religieuses ou pas, des réfugiés et des manifestants sont régulièrement bafoués ; et quand des ministres s’attaquent, en même temps qu’à une association de lutte contre l’islamophobie, à des universitaires, mais aussi à l’Unef (après SUD Éducation), à La France Insoumise et à son leader, ou bien à Mediapart et à son directeur, tous coupables de s’engager « pour les musulmans », il faut bien se rendre à l’évidence : la #démocratie est amputée de ses #libertés_fondamentales. Paradoxalement, la France républicaine d’Emmanuel #Macron ressemble de plus en plus, en dépit des gesticulations, à la Turquie islamiste de Recep Tayyip Erdogan, qui persécute, en même temps que la minorité kurde, des universitaires, des syndicalistes, des médias libres et des partis d’opposition.
Pour revendiquer la liberté d’expression, il ne suffit pas d’afficher des caricatures ; l’esprit critique doit pouvoir se faire entendre dans les médias et dans la rue, et partout dans la société. Sinon, l’hommage à #Samuel_Paty serait pure #hypocrisie. Il faut se battre pour la #liberté_de_la_pensée, de l’engagement et de la recherche. Il importe donc de défendre les libertés académiques, à la fois contre les menaces des réseaux sociaux et contre l’#intimidation_gouvernementale. À l’heure où nos dirigeants répondent à la terreur par une #politique_de_la_peur, il y a de quoi trembler pour la démocratie.
►https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/011120/qui-est-complice-de-qui-les-libertes-academiques-en-peril
#Eric_Fassin #intersectionnalité #SHS #universalisme #Blanquer #complicité
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Pour compléter le fil de discussion commencé par @gonzo autour de :
Jean-François Bayart : « Que le terme plaise ou non, il y a bien une islamophobie d’Etat en France »
►https://seenthis.net/messages/883974
#Etats-Unis : ce que l’on sait de Derek Chauvin, le policier mis en examen après la mort de George Floyd
▻https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/mort-de-george-floyd/etats-unis-ce-que-l-on-sait-de-derek-chauvin-le-policier-mis-en-examen-
L’acte d’accusation cite également les résultats préliminaires de l’autopsie de George Floyd, qui conclut que sa mort est "probablement" le résultat d’"une combinaison" de facteurs, dont le fait qu’il ait été retenu par la police, mais aussi ses "pathologies sous-jacentes" (le document affirme qu’il souffrait d’hypertension et d’une maladie des artères coronaires) et la "potentielle" présence de stupéfiants dans son organisme. Le médecin légiste affirme qu’aucune constatation physique ne soutient l’hypothèse d’une mort par étranglement ou asphyxie traumatique.
Il a été licencié puis arrêté
Mardi, le chef de la police de Minneapolis avait annoncé le licenciement des quatre policiers présents lors de la mort de George Floyd. Leur identité n’avait alors pas encore été révélée. Les autorités locales et fédérales ont ouvert des enquêtes.
]]>After the ’migration crisis’: how Europe works to keep Africans in Africa | openDemocracy
#Cvoid-19#migrant#migration#Europe#Afrique#politique_migratoire
▻https://www.opendemocracy.net/en/beyond-trafficking-and-slavery/after-migration-crisis-how-europe-works-keep-africans-africa
Since 2016 the EU has intervened massively into African affairs in order to prevent further migration. But has it been effective, and how have Africans perceived this onslaught?
]]>COVID-19 : un premier lot d’aide médicale de la Chine distribué en Tanzanie - CGTN
#Cvoid-19#migrant#migration#Chine#Afrique#Solidarité#Tanwzanie
La Tanzanie a signalé son premier cas de COVID-19 le 16 mars, et la Chine a été le premier pays à contribuer à sa lutte contre l’épidémie...
▻https://francais.cgtn.com/n/BfJAA-BEA-EEA/CBIbAA/index.html
La Tanzanie a signalé son premier cas de COVID-19 le 16 mars, et la Chine a été le premier pays à contribuer à sa lutte contre l’épidémie.
]]>Researchers Tape Speed Limit Sign to Make Teslas Accelerate to 85 M...
▻https://diasp.eu/p/10471540
Researchers Tape Speed Limit Sign to Make Teslas Accelerate to 85 MPH | #CV #hacking #limit #roadsigns #selfdriving #speed
]]>#une_brique_dans_la_gueule
▻http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/une-brique-dans-la-gueule
Ce matin, dans les Promesses de l’aube volantes, nous avons reçu Maud du #cvb et Barbara de la #febul pour parler d’un sujet qui concerne tout le monde : le #logement.
Le micro-festival « Une brique dans la gueule », ce vendredi 22 mars à la Tour à plomb, sera à la fois un aboutissement et le point de départ de synergies entre habitant·es et asbl concrétisées par des actions toute l’année. En point de mire : réinventer nos luttes pour le droit au logement.
Alors la brique, vous la préférez dans le ventre ou dans la gueule ?
Cliquez sur le fragment pour écouter l’entretien. Si vous voulez aussi l’ambiance de la rue, les bruits de tasses de la brasserie Verschueren, la revue de presse du Monde diplo et la chronique de Pierre et Laszlo, vous pouvez podcaster l’émission (...)
#bruxelles #festival #logement,bruxelles,festival,febul,une_brique_dans_la_gueule,cvb
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/une-brique-dans-la-gueule_06407__1.mp3
Pourquoi il faudrait raser les écoles de commerce par #Martin_Parker - 27 avril 2018 - © The Guardia ▻https://www.theguardian.com/news/2018/apr/27/bulldoze-the-business-school?CMP=share_btn_tw
Un article du Guardian. Merci à Frédéric Durand pour la traduction !
►https://www.pauljorion.com/blog/2018/05/07/pourquoi-il-faudrait-raser-les-ecoles-de-commerce-par-martin-parker
Il existe 13.000 écoles de commerce dans le monde, c’est 13.000 de trop. Je sais de quoi je parle puisque j’ai enseigné dans ces écoles pendant 20 ans.
Si vous vous rendez sur le campus d’une #université ordinaire il y a des chances que le bâtiment le plus récent et le plus tape à l’œil soit l’#école-de-commerce. C’est elle qui occupe le meilleur bâtiment parce qu’elle dégage les plus gros profits (par euphémisme « contribution » ou « surplus ») ce qui n’est pas surprenant de la part d’une forme de savoir qui enseigne à réaliser des bénéfices.
Les écoles de commerces exercent une grande influence mais elles sont aussi considérées par beaucoup comme étant des lieux où la #supercherie intellectuelle règne, encourageant la culture du court-termisme et la #cupidité. (On trouve un tas de blague sur la réelle signification de Maîtrise en administration des entreprises-MBA en anglais- : « #Médiocre et #arrogant », Maitrise et accidents », « Mauvais avis et #duperies », « Maîtrise en #art_foireux » et ainsi de suite. Les critiques des écoles de commerces, sous toutes ses formes, ne manquent pas : les employeurs déplorent le manque d’expérience des diplômés, les conservateurs raillent les #arrivistes, les européens se plaignent de l’américanisation, les radicaux protestent contre la concentration du pouvoir entre les mains des tenants du capitalisme de meute. Beaucoup depuis 2008 ont avancé l’idée selon laquelle les écoles de commerces sont responsables dans l’avènement de la crise.
Pour avoir enseigné pendant 20 ans dans les écoles de commerce j’en suis venu à la conclusion que la meilleure solution pour faire face à ces problèmes consiste à fermer définitivement ces écoles, une position peu répandue parmi mes collègues. Toutefois depuis ces dix dernières années il est remarquable de constater que la masse de critiques formulées à l’encontre des écoles de commerces proviennent de ces écoles mêmes. De nombreux professeurs des écoles de commerce, notamment en Amérique du Nord, affirment que leurs établissements se sont terriblement détournée du droit chemin. Selon eux les écoles de commerce sont corrompues par les #doyens guidés par l’argent, les #professeurs qui se plient aux attentes des clients, des chercheurs qui débitent des #poncifs dans des revues que personne ne lit et des étudiants qui espèrent obtenir un diplôme à la hauteur de leur investissement (ou plutôt celui de leurs parents). A la fin des fins la plupart des diplômés de toute manière ne deviendront pas des cadres de haut niveau mais occuperons des postes #précaires de petits soldats travaillant dans des boxes à l’intérieur d’une tour aseptisée.
Ces critiques ne proviennent pas de professeurs de sociologie, de responsables politiques ou même d’activistes anticapitalistes indignés mais de livres écrits par des gens bien informés, des employés d’école de commerce qui eux même ressentent un malaise voire du dégout par rapport à ce qu’ils font. Bien sur ces vues divergentes appartiennent à une minorité. La plupart des écoles de commerce restent complètement indifférentes aux manifestations de doutes, les acteurs étant trop occupés à huiler les rouages pour s’inquiéter de la direction que prend la locomotive. Malgré tout la critique interne résonne de manière importante.
Le problème c’est que cette contestation des initiés est tellement institutionnalisée dans l’épais velours des couloirs qu’elle passe désormais inaperçue comme simple contrepoint au « #business as usual ». Certains par le truchement de livres ou de journaux font carrière en déplorant vigoureusement les problèmes liés aux écoles de commerce. Deux personnes appartenant au milieu ont décrit l’école de commerce comme « une machine cancérigène produisant des #déchets inutiles et toxiques ». Même des titres tels que : Contre le management, #Management-de-merde et Le guide des salauds #cupides pour les affaires, ne semblent pas exposer leurs auteurs à quelque problème que ce soit. J’en sais quelque chose puisque je suis l’auteur des deux premiers. Franchement qu’on m’ait laissé écrire cela en toute impunité en dit long sur la totale innocuité de ce genre de critiques. En vérité c’est gratifiant car le fait de publier est plus important que ce qui est publié.
Dans la réponse aux problèmes posées par les écoles de commerce on évite d’avoir recours à des restructurations radicales pour leur préférer un retour à de prétendues pratiques commerciales plus traditionnelles ou alors à une forme de réarmement moral enjolivé de termes comme « #responsabilité » ou « #éthique ». Toutes ces idées n’abordent pas le vrai problème à savoir que les écoles de commerce n’enseignent qu’une forme d’organisation : l’encadrement gestionnaire du marché.
C’est pourquoi je pense que l’on devrait en appeler aux bulldozers et exiger une toute autre manière de penser le management, les affaires et les marchés. Si nous voulons que les gens du pouvoir deviennent plus responsables alors nous devons arrêter d’apprendre aux étudiants que les dirigeant héroïques dédiés aux œuvres de la transformation sont la réponse à tous les problèmes ou que le but de connaître la #fiscalité est d’échapper à l’impôts ou que la visée de la #stratégie_commerciale est de créer des nouveaux désirs Dans tous les cas l’école de commerce agit par la #propagande en vendant une #idéologie sous les habits de la #science.
Les universités existent depuis un millénaire mais la grande majorité des écoles de commerce n’est apparue qu’au siècle précédent de commerce. En dépit de la vive et persistante affirmation qu’elles ont été inventé par les Etats-Unis il semble que la première fut L’Ecole Supérieure de Commerce créée en 1819 afin de tenter de façonner une grande école commerciale financée par des fonds privés. Un siècle plus tard des centaines d’écoles de commerces ont émergé dans toute l’Europe et les Etats-Unis pour se répandre rapidement partout ailleurs à partir de 1950.
En 2011 « Association to Advance Collegiate Schools of Business » estimait à 13000 le nombre d’écoles de commerce dans le monde. L’#Inde à elle seule compterait 3000 écoles de commerces privées. Arrêtons-nous un moment pour se pencher sur ce chiffre. Imaginez le nombre considérable de personnes employées par ces établissements, l’armée de jeunes qui en sortent avec un diplôme en commerce, des sommes gigantesques qui circulent au nom de l’enseignement du monde des affaires. (En 2013, les vingt meilleures écoles de commerce coûtaient an moins 100 000$ (80 000€). En ce moment la #London_Business_School fait campagne en proposant une inscription à 84 5000£ (96 000€) pour son #MBA Pas étonnant dans ces conditions que la tendance continue à gagner du terrain.
La plupart des écoles de commerces adopte des formes identiques. L’#architecture est moderne sans originalité composée de verre, de panneaux et de briques. A l’extérieur on trouve un affichage dispendieux présentant un #logo anodin, il y a des chances qu’il soit bleu et qu’il comporte un carré. Les portes sont automatiques, à l’intérieur on trouve une réceptionniste bien mise dans un code habit de bureau. Quelques créations d’art abstrait sont accrochées aux murs et il y a un bandeau comportant un ou deux slogans au contenu prometteur “We mean business”, “Teaching and Research for Impact.” On trouvera quelque part au-dessus du hall d’entrée un grand écran diffusant un téléscripteur #Bloomberg, la promotion de conférenciers de passage et des discussions sur la manière de bien formuler son #CV. Des dépliants publicitaires en papier glacé sont à disposition sur des présentoirs, on y voit sur la couverture toutes sorte de visages innocents d’étudiants. Shiny marketing leaflets sit in dispensing racks, with images of a diverse tableau of open-faced students on the cover. Sur les prospectus on trouve la liste des diplômes : MBA, MSc Management, MSc Accounting, MSc Management and Accounting, MSc Marketing, MSc International Business, MSc Operations Management.
On y trouvera une somptueuse salle de conférence à la moquette épaisse, qui tirera peut-être son nom d’une société ou de donateurs privés. De fait on retrouve empreinte du logo imprimé presque partout comme quelqu’un qui marquerait de son nom ses affaires de peur qu’elles soient volées. Contrairement aux bâtiments défraichis des autres parties de l’université l’école de commerce s’efforce de donner une image d’efficacité et de confiance. L’école de commerce sait ce qu’elle fait et son visage bien poli est fermement tournée vers le futur plein de promesse. Il lui importe de savoir ce que les gens pensent d’elle.
Même si la réalité n’est pas toujours aussi reluisante, un toit qui fuit des toilettes bloquées, c’est ce que les doyens aiment à penser à quoi ressemble leur école ou telle qu’ils voudraient qu’elle soit. Une rutilante machine qui transforme l’argent des étudiants en bénéfices.
Mais qu’enseignent réellement les écoles de commerce ? C’est une question plus compliquée qu’il n’y parait. On a beaucoup écrit sur la façon dont « un programme dissimulée » serait dispensé aux étudiants de manière implicite. A partir des années 70 les chercheurs ont étudié la manière dont les catégories comme la classe sociale, le genre, les origines ethniques, la sexualité et d’autres encore étaient enseignées implicitement dans les salles de classes. Cela peut se traduire par la différenciation des étudiants comme mettre les #filles à l’économie domestique et les garçons à la métallurgie d’où découle par la suite une #norme qui’ s’impose aux différents groupes de la population. Ce programme dissimulé peut être aussi dispensé par d’autres manières, par la façon d’enseigner et d’évaluer ou par le contenu même du programme. Il nous dit également ce qui importe, quelles sont les #personnalités importantes, quels sont les lieux les plus influents et quels sont les sujets qui peuvent être écartés.
Il y a eu de nombreux travaux sur ces sujets dans beaucoup de pays. La documentation est désormais très répandue sur l’histoire des noirs, la place de la femme dans le monde scientifique ou de la chanson populaire et la poésie. Cela ne signifie pas que le programme dissimulé ne pose plus de problème mais qu’au moins dans les systèmes d’éducation les plus progressistes il est communément admis qu’il existe un récit, un groupe d’acteurs, une manière de raconter l’histoire.
Mais dans les écoles de commerce le programme implicite et explicite ne font qu’un. Le contenu et la forme des enseignements sont telles qu’ils riment avec la #pensée qui tient pour acquis que les vertus de l’encadrement du marché capitaliste représentent la seule vision du monde possible.
Si l’on enseigne à nos étudiants que le caractère prédateur du #capitalisme est incontournable il ne faut pas s’étonner que l’on finisse par justifier les #salaires démesurés de ceux qui prennent des risques importants avec l’argent des autres. Si l’on enseigne que seul le résultat compte alors des notions comme la viabilité, la #diversité, la responsabilité et autres ne deviennent plus que de simples ornements. Le message souvent dispensé par la recherche en management et l’enseignement sous-tend que le capitalisme soit incontournable et que les techniques financières et légales qui dirigent le capitalisme fassent parties d’une science. Cette conjonction d’idéologie et de technocratie explique le fait que l’école de commerce soit devenue une institution si efficace et dangereuse.
On peut analyser son fonctionnement en s’intéressant de près à son programme et la façon dont il est enseigné. Prenons la finance par exemple, ce champ qui s’intéresse à la manière dont les gens qui ont du capital investissent leur argent. Elle repose sur le principe que les détenteurs d’argent ou de capitaux peuvent être utilisés comme garantie et suppose donc des différences importantes de revenus ou de richesses. Plus les #inégalités sont importantes dans un pays donné plus les #opportunités s’ouvrent pour la finance comme pour le marché de luxe des yachts. Les universitaires enseignant la finance considèrent que le retour sur le capital (sans se soucier de son acquisition) est une activité légitime et même louable au point d’aduler les investisseurs pour leurs compétences techniques et succès. La forme de ce savoir consiste à maximiser la #rente d’un capital, le plus souvent en développant les mathématiques ou des mécanismes légaux qui permettent de le multiplier. Les stratégies performantes en finances sont celles qui fournissent un retour maximal sur investissement en un temps le plus court, et qui du même coup aggrave d’autant plus les inégalités qui les rendaient au préalable possibles.
Ou penchons-nous sur le management des #ressources_humains. Ce champ met en mouvement les théories de l’égoïsme rationnel- c’est-à-dire en gros l’idée selon laquelle les hommes agissent en fonction de calculs rationnels qui maximiseront leurs propres intérêts- pour l’appliquer à l’organisation des êtres humains. Le nom de ce champ est en lui-même révélateur en ce sens qu’il laisse entendre que les êtres humains sont semblables à des ressources technologiques ou financières dans la mesure où ils sont utilisés en tant que paramètre par le mangement dans le but de produire une organisation efficace. Malgré l’utilisation du mot humain, les ressources humaines font très peu de cas de ce que signifie être humain. Son intérêt se fixe sur les catégories comme les femmes, les minorités ethniques, les employés qui n’atteignent pas les objectifs, et leur rapport avec le fonctionnement de l’organisation. Cela rentre souvent dans les attributions des écoles de commerces que de s’intéresser aux formes d’organisations, incarnées habituellement par les syndicats, qui s’opposent aux stratégies du management. Et s’il était nécessaire de le rappeler le management des ressources humaines n’est pas du côté des syndicats, ce serait être partisan. Sa fonction, sous sa manifestation la plus ambitieuse, cherche à être stratégique dans le but d’aider les responsables du management à l’élaboration de l’ouverture d’une usine ici ou de la fermeture d’un bureau là.
On pourrait appliquer la même analyse sur les autres modules d’enseignement que l’on trouve dans la plupart des écoles de commerce, la comptabilité, la mercatique, le commerce international, l’#innovation, la #logistique. Mais je finirai par l’éthique dans les affaires et la responsabilité social de l’entreprise, ce sont pratiquement les seuls domaines dans lesquels s’est développé une critique constante des conséquences de l’enseignement du management et de ses pratiques. Ces domaines se targuent d’être la mouche du coche des écoles de commerce et insistent sur la nécessité à réformer les formes dominantes de l’enseignement et de la recherche. Les griefs qui motivent les écrits et les enseignements de ces spécialités sont prévisibles mais n’en demeurent pas moins importantes, il s’agit du développement durable, les inégalités, la fabrique d’étudiants à qui l’on enseigne que la cupidité est bénéfique.
Le problème c’est que l’éthique des affaires et la responsabilité sont des sujets de façades pour la promotion des écoles de commerce semblable à une feuille de figuier qui recouvrerait la conscience du doyen de l’école de commerce, comme si évoquer l’éthique et la responsabilité équivalait à agir. Ils ne s’attaquent pratiquement jamais à la simple idée que si les relations économiques et sociales actuelles produisent les problèmes qui sont traités par les cours d’éthique et de responsabilités sociale des entreprises alors ce sont ces mêmes relations sociales et économiques qui doivent être changées.
Vous pourriez penser que chacune de ces spécialités d’enseignement et de recherche sont en elles même inoffensives et qu’ensemble ils ne font que traiter des différents aspects du monde des affaires, de l’argent, de la population, de la technologie, du transport, de la vente et ainsi de suite. Mais il est indispensable d’exposer les présupposés partagés par chacun des sujets étudiés en école de commerce.
Tous ces champs partagent d’abord l’idée profondément ancrée que les formes managériales du marché qui organisent l’ordre sociale sont requises. L’accélération de commerce mondialisé, l’utilisation des mécanismes de marché et des techniques managériales, le développement des technologies comme dans la comptabilité, la finances et son fonctionnement ne sont jamais remis en cause. Il s’agit du récit progressif du monde moderne fondé sur la promesse technologique, le choix, l’opulence et la richesse.
Au sein de l’école de commerce, le capitalisme est considéré comme marquant la fin de l’histoire, un modèle économique qui a pris le pas sur tous les autres, et qui est maintenant enseigné en tant que science, plutôt que comme une idéologie.
La seconde est l’hypothèse selon laquelle le comportement humain, des employés, des clients, des gestionnaires et ainsi de suite, est mieux compris si nous considérons que nous sommes tous des égoïstes rationnels. Cela fournit un ensemble d’hypothèses de base qui permettent de développer des modèles qui conçoivent la façon dont les êtres humains pourraient être dirigés dans l’intérêt de l’organisation de l’entreprise. Motiver les employés, corriger les défaillances du marché, concevoir des systèmes de gestion allégée ou persuader les consommateurs de dépenser de l’argent sont tous des cas qui font partie de la même problématique. L’intérêt majeur réside ici pour celui qui cherche le contrôle, et ceux qui sont objets de cet intérêt, deviennent alors des personnes qui peuvent être manipulées.
La dernière similitude que je voudrais souligner concerne la nature des connaissances produites et diffusées par l’école de commerce elle-même. Parce qu’il emprunte la robe et le mortier de l’université, et qu’il cache ses connaissances dans l’attirail de la science – revues, professeurs, jargon – il est relativement facile d’imaginer que le savoir prôné par l’école de commerce et la façon dont elle le vend apparaît en quelque sorte moins vulgaire et stupide qu’il ne l’est réellement
Pour résumer simplement ce qui précède, et qui permettrait à la plupart des gens de comprendre ce qui se passe à l’école de commerce, c’est de les appréhender comme des lieux qui enseignent les méthodes pour prendre de l’argent aux gens ordinaires et de le s’approprier. Dans un certain sens, c’est une description du capitalisme, mais il y a aussi le sentiment que les écoles de commerce enseignent que « l’avidité est bonne ». Comme Joel M Podolny, ancien doyen de la Yale School of Management, a pu déclarer un jour : « La façon dont les écoles de commerce sont aujourd’hui en concurrence amène les étudiants à se demander : » Que puis-je faire pour gagner le plus d’argent ? et la forme de l’enseignement prodigué par les professeurs conduit les étudiants à ne considérer qu’après coup les conséquences morales de leurs actions.
Cette image est, dans une certaine mesure, étayée par la #recherche, bien qu’une partie soit d’une qualité douteuse. Il existe diverses enquêtes auprès des étudiants des écoles de commerce qui suggèrent qu’ils ont une approche instrumentale de l’éducation, c’est-à-dire qu’ils veulent ce que le marketing et le #branding leur disent qu’ils veulent. En ce qui concerne les cours, ils attendent de l’enseignement des concepts et des outils simples et pratiques qu’ils jugent utiles pour leur future carrière. La philosophie c’est pour les imbéciles.
Comme j’ai enseigné dans des écoles de commerce pendant des décennies, ce genre de constatation ne me surprend pas, bien que d’autres proposent des constats plus virulents. Une enquête américaine a comparé des étudiants en MBA à des personnes emprisonnées dans des prisons de basse sécurité et a constaté que ces dernières étaient plus éthiques. Un autre a laissé entendre que la probabilité de commettre une forme quelconque de délit d’entreprise augmentait si la personne concernée avait fait des études supérieures en administration des affaires ou si elle avait servi dans l’armée. (Les deux carrières impliquent probablement la dissolution de la responsabilité au sein d’une organisation). D’autres sondages montrent que les étudiants arrivent en croyant au bien-être des employés et à la satisfaction de la clientèle et qu’ils partent en pensant que la valeur actionnariale est la question la plus importante, et également que les étudiants des écoles de commerce sont plus susceptibles de tricher que les étudiants des autres disciplines.
Je doute que les causes et les effets (ou même les résultats) soient aussi nets que le suggèrent des enquêtes comme celle-ci, mais il serait tout aussi stupide de suggérer que l’école de commerce n’a pas d’effet sur ses diplômés. Avoir un MBA peut ne pas rendre un étudiant cupide, impatient ou contraire à l’éthique, mais les programmes explicites et cachés de l’école de commerce enseignent des leçons. Non pas que ces leçons sont reconnues quand quelque chose ne va pas bien, parce qu’alors l’école de commerce nie habituellement toute responsabilité. C’est une position délicate, car, comme le dit un éditorial d’Economist de 2009, » Vous ne pouvez pas prétendre que votre mission est d’éduquer les leaders qui changent le monde » et de vous laver les mains des actes de vos anciens élèves lorsque leur changement a un impact nuisible. »
Après la crise de 2007, il y avait comme un jeu à se renvoyer la balle, Il n’est donc pas surprenant que la plupart des doyens des écoles de commerce essayaient aussi de blâmer les consommateurs d’avoir trop emprunté, les banquiers d’avoir un comportement si risqué, les #brebis_galeuses d’être si mauvaises et le système d’être, eh bien, le système. Qui, après tout, voudrait prétendre qu’ils n’ont fait qu’enseigner la cupidité ?
Dans les universités les sortes de portes qui ouvrent sur le savoir sont basées sur des exclusions. Un sujet est constitué par l’enseignement de ceci et non pas de cela, de l’espace (géographie) et non du temps (histoire), des collectifs (sociologie) et non des individus (psychologie), etc. Bien sûr, il y a des fuites et c’est souvent là que se produisent les pensées les plus intéressantes, mais cette partition du monde est constitutive de toute discipline universitaire. On ne peut pas tout étudier, tout le temps, c’est pourquoi il y a des noms de départements au-dessus des portes des immeubles et des couloirs.
Cependant, l’école de commerce est un cas encore plus extrême. Elle est bâtie sur le principe qui isole la vie commerciale du reste de la vie, mais subit ensuite une spécialisation supplémentaire. L’école de commerce assume le capitalisme, les entreprises et les managers comme forme d’organisation par défaut, et tout le reste comme histoire, anomalie, exception, alternative. Du point de vue du programmes d’études et de recherche, tout le reste est périphérique.
La plupart des écoles de commerce sont intégrées dans des universités, et celles-ci sont généralement appréhendées comme des institutions ayant des responsabilités envers les sociétés qu’elles servent. Pourquoi, dans ce cas, supposons-nous que les filières d’études commerciales ne devraient enseigner qu’une seule forme d’organisation – le capitalisme – comme si c’était la seule façon d’organiser la vie humaine ?
Ce n’est pas un monde agréable celui qui est produit par la gestion de marché et que l’école de commerce professe. C’est une sorte d’#utopie pour les riches et les puissants, un groupe que les étudiants sont encouragés à s’imaginer rejoindre, mais ce privilège est acheté à un coût très élevé, entraînant des catastrophes environnementales, des #guerres de ressources et des migrations forcées, des inégalités à l’intérieur et entre les pays, l’encouragement de l’#hyperconsommation ainsi que des pratiques #antidémocratiques persistantes au travail.
Promouvoir l’école de commerce fonctionne en passant outre de ces problèmes, ou en les mentionnant comme des défis et ne pas les prendre en considération ensuite dans les pratiques d’enseignement et de recherche. Si nous voulons être capables de répondre aux défis auxquels est confrontée la vie humaine sur cette planète, nous devons faire des recherches et enseigner autant de formes d’organisation différentes que nous sommes capables d’imaginer collectivement. Pour nous, supposer que le capitalisme mondial peut continuer tel qu’il est c’est prendre la responsabilité d’emprunter la voie qui mène à la destruction. Donc, si nous voulons nous écarter du business as usual, nous devons également ré-imaginer radicalement l’école de commerce telle qu’elle est. Et cela signifie plus que des murmures pieux sur la responsabilité sociale des entreprises. Cela signifie en finir avec ce que nous avons érigé, et reconstruire.
]]>CVs are broken, there is a new model for accessing potential
▻https://hackernoon.com/cvs-are-broken-there-is-a-new-model-for-accessing-potential-44fca1a454d4
UKBlackTechMeet Scott Lydon, he is a good friend of mine who got his first job in the city because of commonalities he shared with an interviewer who went to the same private school he did and spotted it on his CV.I grew up in a low income community in north London and always felt like two worlds collided went I started working in tech. One the one hand there is this world where I see people creating the world we live in. On the other hand I lived in a community where they lived in a world they had barriers to opportunities to create this world. However, I have always known that there are others like me from my neighbourhood who have high potential to be high performers in tech.We take such pride at times of the fact that tech startups are so different from traditional industries in (...)
]]>Je recolle un article donné par @mad_meg en commentaires
Quel look adopter pour éviter la reconnaissance faciale ?
►http://www.numerama.com/magazine/27414-quel-look-adopter-pour-eviter-la-reconnaissance-faciale.html
Avec son projet CV Dazzle, l’artiste américain Adam Harvey travaille sur les coiffures et maquillages qui permettront à ceux et celles qui veulent protéger leur #vie_privée de rendre indétectable leur visage, à l’heure des procédés automatiques de reconnaissance faciale. L’#art contre la #biométrie.
Comment l’#employabilité a-t-elle tué le temps libre ? | InternetActu.net
►http://www.internetactu.net/2016/11/02/comment-lemployabilite-a-t-elle-tue-le-temps-libre
En plus de la tendance du #travail à coloniser notre #vie de tous les jours, les individus ont maintenant la responsabilité d’améliorer leurs perspectives professionnelles en acquérant de nouvelles #compétences, en se faisant de nouveaux réseaux, en apprenant de nouvelles #expériences de vie… L’incertitude du #marché du travail, l’absence de #sécurité de l’#emploi ou l’amoindrissement des filets de sécurité en cas de période d’inactivité (notamment pour les travailleurs de l’économie des plateformes ou dans certains pays moins dotés en protections sociales) font que l’individu doit sans cesse travailler à son employabilité : regarder des séries en VO permet de travailler son anglais, faire un tour du monde en vélo montre que l’on est débrouillard et curieux, contribuer à Wikipédia, faire du bénévolat ou participer à un Hackathon fait toujours bien sur un #CV. Cette expression (« ça fera bien sur mon CV ») a d’ailleurs été utilisée par un enfant de 12 ans à qui David Frayne avait demandé s’il avait apprécié assister à un programme contre le tabac. Ce qui lui fait dire que l’employabilité occupe même l’esprit des enfants… Dans un climat « d’insécurité généralisée » qu’évoquait le philosophe André Gorz, la culture de l’employabilité devient une réponse des individus à la #précarité instituée.
]]>Avec ou sans décolleté ? Devinez quelle photo va convaincre les recruteurs | Slate.fr
▻http://www.slate.fr/story/120289/decollete-photo-profil-convainc-recruteurs
C’est déprimant mais pas franchement surprenant : quand une femme postule pour un job, plus sa tenue est décolletée sur la photo de son CV, plus elle aura de chances d’être contactée par les recruteurs. C’est ce qu’a conclu un test réalisé par Sevag Kertechian, doctorant en sciences de gestion à l’université de la Sorbonne, relayé par le Telegraph.
]]>Pourquoi le #cv est-il en train de mourir ?
▻http://www.leportagesalarial.com/pourquoi-le-cv-est-il-en-train-de-mourir
Le CV, comme tout outil, doit s’adapter aux avancées technologiques et à ses utilisateurs. Le CV traditionnel ne suffit plus : voyez le comme le Minitel de cette décennie. Cet outil est menacé et la concurrence des candidatures numériques et d’autres outils digitaux est de plus en plus présente ! Pourquoi le CV traditionnel ne … Read more →
]]>#Discrimination_à_l'embauche : une cadre demande une intégration d’office
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/070316/discrimination-lembauche-une-cadre-demande-une-integration-doffice
En matière de discrimination à l’embauche, tout a été dit, rien (d’efficace) n’a été fait. Yasmina, une cadre bardée de diplômes, qui s’est fait refouler sans raison apparente chez #EDF, a décidé de frapper fort. Devant les prud’hommes, elle demande à l’entreprise, non pas une indemnisation, mais une intégration d’office. Ce qui constituerait un tournant historique.
#France #CV_anonyme #discriminations #Menway_Talents #Slim_Ben_Achour
]]>Mélissa et Alison en #service_civique à Pôle emploi, la parole au directeur de l’antenne.
▻http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-forbach/2015/11/03/forbach-melissa-et-alison-en-service-civique-a-pole-emploi
Vêtues de leur gilet bleu, siglé "service civique", les deux jeunes filles se repèrent facilement à l’#accueil de #Pôle_emploi. Mélissa Bekka, 19 ans, de Petite-Rosselle, et Alison Cokovic, 19 ans, de Henriville, ont démarré leur mission lundi à 9 h à l’agence de la Ville-Haute à Forbach. « Elles ne sont ni salariées, ni stagiaires, ni bénévoles », indique Pascal Thuillier, directeur, qui accueille, pour la première fois, des volontaires du service civique. « Une nouveauté chez nous. Pôle emploi de Lorraine a décidé d’ouvrir ses portes au service civique. » A Forbach, les deux agences accueillent chacune deux jeunes filles pour une mission de huit mois. « C’est une très bonne #expérience pour elles comme pour nous » , se réjouit Pascal Thuillier, mettant en avant la notion d’#intérêt_général et d’engagement de ce dispositif destiné aux 16-25 ans, « cela a un parfum de #cohésion_sociale. »
Facilitateurs d’inclusion numérique
Plongées dans le grand bain dès leur arrivée, Alison et Mélissa se sont immédiatement retrouvées en contact avec le public. « Leur mission consiste à aider les #usagers [9alors, il disent ni D.E ni candidats, ndc] qui arrivent en zone d’accueil, en particulier ceux qui rencontrent le plus de difficultés à utiliser nos nouveaux #services_numériques , détaille le responsable. Elles sont là, en renfort des animateurs de Pôle emploi, pour accompagner les gens un peu perdus dans l’utilisation des services digitaux, pour leur permettre de gagner en #autonomie. »
D’ici juin, les jeunes volontaires seront également appelées à coanimer les ateliers de Pôle emploi sur les #services_à_distance. « Comme notre emploi store que nous avons mis en place récemment », souligne Pascal Thuillier, souhaitant que les deux recrues soient avant tout « des facilitateurs d’inclusion numérique. »
Le directeur de l’agence insiste sur l’impact du numérique dans la recherche d’emploi : « Aujourd’hui, 89 % des #DRH utilisent internet. Un recrutement par ce biais dure trois semaines contre trois mois par la voie traditionnelle. Un demandeur d’emploi qui n’a pas de #CV_en_ligne et qui ne dispose pas de boîte mail va être pénalisé. »
« Une vraie valeur ajoutée »
Suivies par un tuteur durant toute leur mission Mélissa et Alison ont un statut spécifique. « Elles ont signé un contrat d’engagement du service civique, elles travaillent 24 heures par semaine chez nous et touchent des indemnités » [#467€34/mois, soit un peu plus que le montant du RSA, ce minimum que la classe politique a en 1988 interdit aux moins de 25 ans à l’initiative du PS, ndc], explique le directeur de Pôle emploi.
Très heureux d‘accueillir les jeunes filles, Pascal Thuillier compte sur leur maîtrise de l’outil numérique pour développer le portail digital et améliorer les services rendus aux usagers.
« Nos agences de Forbach sont particulièrement visitées dans un bassin d’emploi compliqué , note-t-il. Pour l’instant, nous n’avons qu’un CV sur trois en ligne, un niveau assez faible. Nous allons essayer de passer un cap avec nos volontaires, qui représentent une vraie valeur ajoutée. »
Depuis les #stages Barre en 1976, le « manque d’expérience » des #entrants_sur_le_marché_du_travail a servi le prétexte pour les sous payer au nom de l’insertion dans le monde de l’entreprise et de l’emploi. Un phénomène dont l’ampleur a explosé durant le premier septennat socialiste (Travaux d’utilité collective, stage d’insertion à la vie professionnelle, etc.). On note que ces deux femmes sont en première ligne dans le travail de l’agence (accueil), quelles effectuent un travail de formation à partir d’une #qualification_gratuite (une maîtrise des outils informatiques, ici faiblement indemnisé par l’état, Pôle n’ayant rien à dépenser). L’#échelle_des_salaires comporte désormais une myriade de niveaux, une stratification accrue accompagnée d’une #individualisation, la destruction de ces valeurs collectives là a permis de faire exploser les #inégalités de salaires. It’smore fun to compete, et il n’y a pas d’alternative, sauf à rejoindre les casso’s, mais, la aussi, la #concurrence façonne fortement les moeurs.
#B-scale_partout_Reagan_Thatcher_itou
Le bénévolat est-il un atout sur un CV ?
▻http://www.loi1901.com/association-loi-1901/le-benevolat-est-il-un-atout-sur-un-cv.php
A un moment donné, il avait été décidé de glisser dans la conversation, le fait d’être bénévole dans une association.
Nous avons obtenu 3 réactions similaires de 3 recruteurs différents que l’on peut résumer par une seule et même question : « combien de temps passez-vous à travailler pour cette association ? ». Aucune autre marque d’intérêt pour cette activité. Aucun des entretiens n’a eu de suite...
]]>Partir ou ne pas partir : l’impasse d’un sans emploi - Échos du monde
▻http://steaves.mondoblog.org/societe/partir-ou-ne-pas-partir-limpasse-dun-sans-emploi
Un beau poste dans une bonne entreprise. Cadre de travail agréable. Salaire, logement, bureau… Tout est impeccable. On dirait que je suis en train de réaliser mon rêve. Tout le monde me félicite. Mais quand on me demande si je suis heureux, je réponds : « pas vraiment » !
]]>J’ai testé pour vous les Mooc de Pôle emploi - L’Express
▻http://www.lexpress.fr/emploi/formation/j-ai-teste-pour-vous-les-mooc-de-pole-emploi_1683490.html
Gratuits, sans contrainte horaire, sans contrôle et interactifs : Pôle Emploi a lancé en avril ses premiers Mooc, ces cours en ligne ouverts à tous. Nous les avons testés pour vous. Verdict : pas mal du tout !
« Construire son #projet professionnel », « organiser sa recherche d’#emploi », « réussir son #CV et sa lettre de candidature », « réussir l’entretien d’embauche et relancer l’employeur »... Depuis avril, #Pôle_emploi propose quatre « Mooc pour l’emploi » - de l’anglais Massive Open Online Courses - des formations en ligne gratuites, accessibles à tous 24 heures sur 24. A la date du 20 mai, 14 000 personnes s’étaient déjà inscrites sur la plate-forme, dont 7060 pour le seul Mooc « construire son projet professionnel ». Fort de ce succès, ce cours qui devait se terminer mi-mai a été prolongé jusqu’au 15 juin à 20h. De nouvelles sessions seront organisées début juillet. Il n’en fallait pas plus pour me convaincre d’y participer.
#publireportage #employabilité #apprendre_à_se_vendre #travail #management
]]>Quand on cherche un job et que l’on doit justifier d’une période « inactive » on peine parfois à trouver des arguments qui paraissent légitimes au recruteur que l’on a en face de soi. Pourtant ce « creux dans le CV » est souvent un moment où l’on s’est enrichi, loin des préoccupations professionnelles, pour finalement se nourrir en tant qu’humain. Mais comment présenter cela lors d’un entretien ?
▻https://www.cadre-dirigeant-magazine.com/trouver-emploi-cadre/reussir-recherche-emploi/comment-presenter-les-periodes-sans-emploi-dans-votre-cv
#recrutement #travail #cv #rh #embauche #entetien
Itinéraire d’un #chômeur (audio) - Sexion d’assaut
▻http://www.dailymotion.com/video/x2h080x_sexion-d-assaut-itineraire-d-un-chomeur-audio_music
Bon, y’a un bug d’affichage, j’ai peut-être loupé qq chose (#cybernouille)
]]>[ENQUÊTE] FAUT-IL TENTER DES CANDIDATURES ORIGINALES ? PARTIE 1 | BABORLELEFAN
▻http://baborlelefan.com/2013/12/07/enquete-faut-tenter-des-candidatures-originales
Si j’ai sorti mon costume aujourd’hui, c’est parce qu’on va parler d’un sujet sérieux. L’emploi. Et oui, c’est la crise, on nous rebat les oreilles toute la journée avec ça, et croyez-moi, vu la taille des miennes, je déteste qu’on les rebatte. Pour que votre maman soit fière de vous, il faut que vous réussissiez dans la vie, am I not right ? I think I am.
Mais comment faire la différence pour avoir le job/stage de vos RAIVE avec votre CV pourri ?
Et bien selon moi, il faut susciter des émotions forte chez votre recruteur potentiel. J’ai donc testé pour vous plusieurs styles de candidatures radicalement différentes, avec des profils radicalement différents, pour des résultats radicalement différents, pour des postes radicalement différents.
ir wi go
Le désespoir, une carte à jouer ?
Dans ce premier cas, le but est très clairement de faire chialer la personne à qui vous allez envoyer ce mail, misez tout sur l’empathie, si le recruteur a un cœur il vous rappellera pour un entretien. S’il n’en a pas, c’est pas grave, à quoi bon travailler avec des NAZIS après tout ?
Voici la lettre type que je vous propose :
Faites les choses bien en écrivant aussi une fausse lettre de recommandation de votre maman :
Voyons maintenant ce que donne cette méthode sur le terrain :
J’ai eu deux réponses positives pour des stages que j’ai du décliner ==> efficace donc.
]]>Crise des subprimes et visualisation
Ça date d’octobre 2010, mais les deux graphiques publiés par Dagen Næringsliv (DN) en octobre 2010 valent le coup d’oeil. C’est presque de l’art, dans les formes et les mouvements des courbes.
Le premier graphique donne l’impression que les courbes ont été heurtées par une météorite, ou que le graphique représente un sismographe au moment d’un violent tremblement de terre. Symboliquement c’est assez bien représentatif de ce qui s’est passé dans l’économie et la finance à cette époque. Le graphique représente l’évolution des cours de quatre grandes banques américaines... Toutes n’ont pas récupéré.
Le deuxième est assez génial aussi, c’est la comparaison de l’évolution de la population américaine (ligne verte) et les ventes dans l’immobilier (courbe orange). Le symbole, ici c’est la chute, la chute vertigineuse. Comme si l’économie américaine, comme un sale gosse mal élevé, trop gâté, qui avait l’habitude de tout avoir ce qu’il demandait, avait tout à coup reçu la correction du siècle. Sauf que ceux qui ont morflé, ce ne sont pas ceux qui ont spéculé mais ceux qui ont subit cette spéculation.
Belle exemple d’image pour illustrer le mouvement cyclique spéculatif.
Et, pour ceux qui se demandent pourquoi je ressors des trucs de 2010, oui, oui, je suis en train de classer mes archives, et y a du boulot.
Source : DN, Mandag 18. oktober 2010.
#représentation_visuelle #visualisation #cartographie #crise_économqiue #crise_des_supbrimes #crise_financière #cvrise_bancaire #banques #états-unis
]]>Un #CV de développeur #Web qui déchire trop la race de sa mère :
]]>La généralisation du #CV_anonyme divise associations, entreprises et chercheurs
C’est sans doute un savant exercice d’équilibrisme qui attend le gouvernement sur la question du CV anonyme à la rentrée. Alors que le 9 juillet, le Conseil d’Etat a, de façon inattendue, décidé d’imposer l’adoption « dans les six mois » du décret d’application d’une loi de 2006 rendant obligatoire cet outil de lutte contre les discriminations dans toutes les entreprises de plus de 50 salariés, la mesure divise associatifs, spécialistes et acteurs économiques.
Les réticences viennent de tous bords. La Maison des potes – à l’initiative, avec le MoDem Sciences Po, du recours auprès du Conseil d’Etat – défend ainsi à cor et à cri une généralisation stricte. Le Medef et la confédération des petites et moyennes entreprises (CGPME) sont, eux, sans surprise, beaucoup plus inquiets. Ils ne sont pas les seuls. Les centrales syndicales se sont bien gardées de se prononcer sur l’injonction de la plus haute juridiction administrative, tandis que les professionnels de la diversité se montrent également très frileux.
Lourde peine : Un trou dans le #CV. (semi-fiction) | Au Ras Du Sol
▻http://rasdusol.wordpress.com/2014/06/14/lourde-peine-un-trou-dans-le-cv-semi-fiction
Donc, pour postuler tu dois étaler ton parcours d’études, tes expériences professionnelles, tes références administratives, tes loisirs, ton compte FB, Twitter, ton orientation sexuelle, ta religion, ton engagement politique, la qualité de ton papier toilette, les points qu’il te reste sur ton permis, ton taux de Gamma Gt,… le tout accompagné d’une lettre dite de #motivation histoire de préciser que tu veux bosser pour CETTE boîte parce qu’elle est la meilleur de toute.
]]>Comment nous sommes recrutés par des robots
▻http://www.lefigaro.fr/vie-bureau/2014/05/19/09008-20140519ARTFIG00214-comment-nous-sommes-recrutes-par-des-robots.php
Aujourd’hui, 95 % des grosses entreprises sont équipées de robots qui filtrent les CV et les candidatures. Quelques pistes pour adapter votre CV.
#cv #recrutement #emploi #robot
]]>Un #magazine suédois dévoile les #CV de #SDF dans la rue
En #Suède, on ne rigole pas avec les températures, surtout quand l’hiver approche. Au cours de cette période, elles peuvent varier en moyenne de – 5 degré du côté de Stockholm à – 20 degré du côté de Kiruna, une petite ville de 20 000 habitants située au nord-est du pays, en Laponie suédoise.
Pour aider les #sans_domicile_fixe qui sont les plus touchés, le magazine suédois #Situation_Stockholm a confectionné en mai dernier une série de #panneaux_d’affichage comportant leur CV. L’idée : réussir, alors que les ventes du magazine diminuait de 22% en 2012 et que le nombre de SDF augmentait dans le même temps, à faire que les futurs acheteurs les connaissent mieux. Car ce sont près de 350 SDF qui vendent ce magazine culturel dans la rue pour réussir à joindre les deux bouts.
Les CV retracent ainsi leurs parcours parfois chaotiques, illustrant à la fois leurs origines comme le soutien dont ils ont besoin. Une manière de mettre en lumière ces vendeurs peu ordinaires. L’un a fait une école d’ingénieur pour se retrouver, pendant près de 20 ans, chômeur. Un autre a commencé à prendre de la drogue à 11 ans pour réussir à s’en détâcher en 2011, 40 ans plus tard. Un dernier est facteur puis a travaillé à la télévision. Il finit par être viré, ne “réussissant par à gérer son travail”.
▻http://www.konbini.com/fr/inspiration-2/situation-stockholm-cv-suede-sdf
]]>Ton #CV ? c’est ton #Github ! Et mon cul c’est du poulet ?
▻http://t37.net/ton-cv-c-est-ton-github-et-mon-cul-c-est-du-poulet.html
« La généralisation du ton Github, c’est ton CV c’est un nivellement par le bas programmé, une pensée unique qui sera catastrophique pour l’innovation » Tags : CV Github #logiciel_libre
]]>Quarante CV de Roms mis en ligne pour attirer les employeurs
En décembre dernier, Rue89 avait fait le porte-monnaie de Dragomir, un Rom de 25 ans installé dans le bidonville de Ris-Orangis. C’est Sébastien Thiéry, de l’association Perou, qui nous avait conduit sur ce terrain boueux pour rencontrer ses habitants.
Peu après la circulaire Valls censée assouplir les conditions d’embauche des Roumains et Bulgares, Dragomir travaillait toujours au noir, selon les missions qu’on voulait bien lui confier : de la ferraille, de la vente de journaux, de la peinture.
Mercredi, l’association Perou a mis en ligne 40 curriculum vitae de Roms chassés de Ris-Orangis et installés depuis sur un terrain de Grigny (Essonne) :
« Quarante pages recto, en noir et blanc, aisément reproductibles et conçues pour se représenter auprès d’un tiers, et signer enfin un contrat de travail. Autant de récits de vie rassemblés sur un site dédié et témoignant du désir de ces citoyens européens de vivre et travailler parmi nous. »
Le photographe #Jean-François_Joly a tiré le portrait à chacun, représenté au-dessus de son parcours et de ses #compétences.
▻http://www.rue89.com/2013/08/22/quarante-cv-roms-mis-ligne-attirer-les-employeurs-245118
#photo #CV #emploi #travail #discrimination #Roms #photographie