• A Yverdon-les-Bains, des arbres connectés pour mieux les protéger Le Temps avec ATS

    https://www.letemps.ch/suisse/yverdonlesbains-arbres-connectes-mieux-proteger

    La ville du Nord vaudois va installer des dispositifs pour surveiller la santé de ses arbres, pour prévenir tant leur dépérissement que leur chute

    La ville d’Yverdon-les-Bains a présenté jeudi un nouveau dispositif « Arbres connectés, alerter pour protéger », dont l’objectif est de surveiller la santé des arbres. Ce véritable kit accroché à l’arbre vise à signaler et renseigner sur la vitalité et les risques que présentent les arbres équipés, en ville et dans les parcs et jardins, publics ou privés.


    « La ville a développé une ambitieuse stratégie de densification de sa végétation sur son territoire urbain afin de lutter contre les îlots de chaleur. Or, les arbres sont des êtres vivants qui, à ce titre, présentent des risques de dépérissement et de chute, pouvant représenter une menace pour la sécurité des citoyens », indique-t-elle dans un communiqué.

    Fort de ce constat, à l’initiative de l’entreprise Krebs Paysagistes SA, l’institut de recherche inPACT (paysage, architecture, construction et territoire) de la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève a développé ce dispositif « Arbres connectés, alerter pour protéger ». Il l’a réalisé avec le soutien de l’Agence suisse pour l’encouragement de l’innovation (Innosuisse) et plusieurs partenaires institutionnels dont la Ville d’Yverdon-les-Bains.

    Et direct et en continu
    A terme, grâce à la visualisation en direct et en continu sur smartphone et aux alertes qui s’activent en cas de risque de chute, ce dispositif permettra de poser un diagnostic précoce et d’anticiper afin de prévenir et soigner avec rapidité les arbres. Il permettra également de mesurer la statique des arbres pour pronostiquer leur chute et alerter pour mieux protéger.

    Hormis l’objectif de surveiller la santé des arbres et de rallonger leur espérance de vie, celui d’éviter les accidents et les dégâts consécutifs aux chutes d’arbres est aussi mis en avant.

    La phase de lancement de l’appareillage des arbres est en cours, avec déjà une dizaine de communes partenaires, prélude d’un déploiement à grande échelle dans toute la Suisse romande, annonce encore la Ville, partenaire donc du projet-pilote. Dans un premier temps, trois arbres seront monitorés sur son territoire, ce qui permettra de fournir son expertise et ses retours.

    #arbres #des_grands_projets..._inutiles_ #environnement #bêtise #copinage #délire #connectés #Suisse

  • Nantes sacrifie son « Arbre aux Hérons » à la con sur l’autel des économies… et de l’écologie Frédéric Thual - La Tribune -19 Sept 2022

    Dix jours après avoir lancé un train de mesures pour accélérer la transition écologique et répondre aux exigences de sobriété énergétique, la maire de Nantes, Johanna Rolland vient d’annoncer l’abandon de la construction de l’Arbre aux Hérons. En question depuis vingt ans, cette attraction touristico-culturelle, dont l’investissement serait monté à 80 millions d’euros est, aujourd’hui, jugé incompatible avec les engagements sociaux et écologiques de la métropole nantaise.


    Structure de bois et d’acier de 1.500 tonnes, de 35 mètres de haut et 55 mètres de diamètre l’Arbre aux hérons aurait nécessité un surcoût de 28 millions d’euros, "dont près de la moitié en raison de la hausse des matières premières", justifie la Métropole nantaise. (Crédits : ©Compagnie La Machine)

    Ce devait être le digne successeur du Grand Éléphant et du Carrousel des mondes marins, imaginés par Pierre Oréfice et François Delarozière, fondateur de la compagnie La Machine, pour réveiller la ville de Nantes et favoriser son attractivité nationale et internationale, drainer un million de visiteurs...

    Vingt ans après les premières esquisses et de nombreuses polémiques, la maire de Nantes et présidente de la métropole, Johanna Rolland, a tranché et décidé « de mettre un terme au projet d’Arbre aux hérons ». « Après l’été que nous venons de traverser, je crois qu’il n’est pas utile de rappeler à quel point l’urgence écologique et l’urgence sociale sont prégnantes. Être maire, c’est gouverner, c’est choisir. C’est assumer des décisions. C’est ce que nous faisons aujourd’hui » , a-t-elle justifié, au grand dam des protagonistes du projet qui, dès le lendemain, dénonçaient les arguments écologique et budgétaire avancés par l’élue.

    Une enveloppe gonflant de 35 millions à 80 millions d’euros
    Pour mémoire, l’Arbre aux hérons, c’est, dans sa dernière version, une structure de bois et d’acier de 1.500 tonnes, de 35 mètres de haut, 55 mètres de diamètre, comprenant une vingtaine de branches, des jardins suspendus, un bestiaire mécanique installé à une vingtaine de mètres de hauteur, au-dessus desquels "vole" un héron de 16,50 mètres d’envergure où pourraient prendre place des passagers. En 2015, le projet, qui devait initialement être implanté sur l’île de Nantes, était estimé à 35 millions d’euros.

    À l’époque, à la veille des élections municipales, Johanna Rolland prévenait déjà que « l’Arbre aux hérons ne se réalisera pas dans ce mandat, mais [que] le projet doit se poursuivre. Au moment où nous devons faire des efforts budgétaires considérables, le montant de l’investissement est trop élevé. Ce projet ne pourrait, en tout état de cause, voir le jour qu’à la condition de recueillir a minima un tiers de financements privés. »

    Un an plus tard, décision était prise d’implanter le projet, non plus sur l’île de Nantes, mais dans la carrière Misery, dans le quartier du Bas-Chantenay, un espace de trois hectares aujourd’hui en cours de réhabilitation pour devenir « un jardin extraordinaire, cœur de la nouvelle centralité métropolitaine. »

    En 2017, le principe du financement est acté autour d’une répartition par tiers, entre un fonds de dotation réunissant des acteurs privés (CCI de Nantes-Saint-Nazaire, Medef, Crédit Mutuel de Loire-Atlantique, 45 entreprises, près de 6.000 particuliers sollicités par un campagne de crowdfunding...), Nantes Métropole et des partenaires publics (région, département, Europe...). Au fil des années et des études techniques, le projet évolue et l’enveloppe budgétaire enfle pour atteindre 52,4 millions d’euros HT en 2020.

    À partir de là, les polémiques vont se multiplier contre ce projet clivant, imaginé sous les mandats de Jean-Marc Ayrault. Les écologistes, entrés à la mairie de Nantes dans une liste commune avec le PS lors des dernières élections municipales n’auront de cesse de torpiller le projet. L’association anticorruption Anticor pointera quelques irrégularités dans le montage financier et l’attribution des marchés publics, dont les protagonistes du projet voulaient se passer, etc. Jusqu’à ce que la guerre en Ukraine, la hausse des matières premières, la crise de l’énergie et les circonstances climatiques deviennent fatals au héron et consorts.

    Trop, c’est trop... selon Johanna Rolland
    La hausse du budget, réévalué à 80,4 millions d’euros en 2022, est expliquée, selon la métropole et la préfecture, par l’obligation de passer plusieurs marchés de construction, le renchérissement du projet et les complexités techniques (soit 13 millions d’euros HT), d’une part, et par l’inflation des matières premières, dont l’acier (en hausse de 56%), qui aurait engendré un surcoût de 15 millions HT, d’autre part.

    « C’est trop ! Trop, parce que ce montant ne permet à l’évidence pas de respecter le principe fondamental d’un financement en trois tiers... Trop, parce que cette augmentation [...] doit aussi être regardée à l’aune des urgences écologiques et sociales... » , justifie la présidente de la métropole Johanna Rolland.

    Amère déception du côté des concepteurs
    Pierre Oréfice et François Delarozière, qui se disent « tristes et déçus » , ont le sentiment d’avoir été trahis dans ce qui était considéré comme une œuvre collective.

    « Le chiffre de 80 millions d’euros est avancé aujourd’hui sans avoir été concerté, sans recherche d’alternatives. L’inflation ajoutera un coût supplémentaire, c’est vrai. C’est le cas pour toutes les opérations de la métropole et sur le territoire national. En 2021, Johanna Rolland expliquait qu’avec la règle des tiers, le financement représentait 0,45 % des 2,5 milliards d’investissement global sur 6 ans [pour la métropole]. Bien que le phénomène se soit accéléré, l’investissement pour l’Arbre aux hérons n’aurait même pas atteint les 1%. Il s’agit donc d’un choix politique, non budgétaire » , estiment-ils.

    Tous deux dénoncent une décision prise au profit d’un autre chantier touristico-culturel, Cap 44-La cité des Imaginaires qui accueillera le nouveau Musée Jules Verne. Un projet chiffré à 52 millions d’euros dont les travaux ont démarré cet été. « Le choix de la sagesse et du raisonnable au détriment du rêve et de la création » , regrettent les artistes, dont l’évaluation du bilan carbone de « l’œuvre inachevée » serait « comparable à celui de la construction d’un immeuble de 6 étages comme il s’en construit plusieurs chaque année à Nantes » , répondent-ils aux écologistes.

    Des retombées économiques pourtant estimées à 30 millions d’euros par an
    Tandis que l’association Anticor s’interroge sur l’avenir des fonds récoltés par le fond de dotation et sur les conséquences d’une décision où 8,4 millions d’euros financés par l’État, la région, le département ont déjà été engagés pour les études techniques, Yann Trichard, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Loire-Atlantique, et membre fondateur du fonds de dotation, a fait savoir sur les réseaux sociaux qu’il cherchait une solution alternative pour ressusciter un Arbre aux hérons dont les retombées économiques attendues étaient chiffrées, elles, à 30 millions d’euros par an.

    Source : https://www.latribune.fr/regions/pays-de-la-loire/nantes-sacrifie-son-arbre-aux-herons-sur-l-autel-des-economies-et-de-l-eco

    #Pays_de_la_Loire #Nantes #Jean-Marc_Ayrault #Anticor #des_grands_projets..._inutiles_ #gaspillage insensé #bobos #connerie #touristico-culturel #art_contemporien

  • Raoul Vaneigem : « Contre le capitalisme, une révolution maraîchère » Par Catherine Marin - Reporterre - Entretien — Séries d’été
    https://reporterre.net/Raoul-Vaneigem-Contre-le-capitalisme-une-revolution-maraichere

    Écrivain engagé, acteur essentiel de l’Internationale situationniste, avec Guy Debord, médiéviste, Raoul Vaneigem a publié une cinquantaine de livres https://wikimonde.com/article/Raoul_Vaneigem depuis son Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations, qui participa à l’embrasement des universités en Mai 68. Un passionnant livre d’entretiens avec Gérard Berréby, Rien n’est fini, tout commence , paru en 2014 aux éditions Allia https://www.editions-allia.com/fr/livre/695/rien-n-est-fini-tout-commence , permet de mieux comprendre sa trajectoire, des milieux ouvriers du Hainaut belge à la défense du socialisme autogestionnaire.
    Parmi ses dernières publications, Rien ne résiste à la joie de vivre (éd. Grevis, 2022) et Retour à la vie (éd. L’insomniaque, à paraître en octobre). Un essai, d’Adeline Baldacchino, lui a récemment été consacré : Raoul Vaneigem — Une politique de la joie (éd. Michalon, 2022).

    Reporterre — Le 10 mai dernier https://reporterre.net/Desertons-des-jeunes-ingenieurs-appellent-a-refuser-les-jobs-destructeur , des étudiants d’AgroParisTech dénonçaient publiquement l’enseignement reçu, complices à leurs yeux des « ravages sociaux et écologiques en cours ». Après d’autres, ils appelaient à bifurquer https://reporterre.net/Comment-la-desertion-gagne-la-France pour des « vies moins cyniques », notamment à la campagne. Sont-ce là les germes d’une rébellion que vous appelez depuis longtemps de vos vœux contre le capitalisme et son mépris de la vie ?

    Raoul Vaneigem  — Quitter les centres urbains pour reprendre contact avec la nature n’est plus comparable au repli champêtre qui motiva les hippies, dans la retombée du Mouvement des occupations de Mai 68. Aux rêveurs bucoliques, les pesticides auraient tôt fait de rappeler que le profit répand ses remugles en tous lieux. Le choix de la campagne va bien au-delà d’une réaction d’autodéfense de la vie en proie à la pollution urbaine.

    L’ironie de l’histoire nous remet ici en mémoire les luttes communalistes qui, aux XIIe et XIIIe siècles, voient les villes naissantes se soulever, en Catalogne, en Italie du Nord, en Allemagne, en France occitane et picarde, contre la tyrannie des seigneurs féodaux. L’importance croissante du libre-échange, qui inaugure la lutte du capitalisme contre un immobilisme agraire, cadenassé par l’aristocratie, est alors l’élément moteur d’une lutte dressant la bourgeoisie des villes contre la puissance oppressive des féodaux https://www.mollat.com/livres/660017/raoul-vaneigem-le-mouvement-du-libre-esprit-generalites-et-temoignages-sur-l . Cependant, ce projet d’émancipation révèle très vite son ambiguïté. Dans sa Complainte des tisserandes https://www.chants-de-lutte.com/la-complainte-des-tisserandes , Chrétien de Troyes se fera l’écho de la nouvelle oppression. Pour avoir nourri les luttes communalistes, le slogan « l’air des villes rend libre » servira de tremplin à l’idéologie d’un bonheur terrestre débarrassé des dieux et de leur tutelle.

    L’attrait de la campagne tient à ce qu’elle offre de nouvelles assises aux luttes qui s’esquissent aujourd’hui, inséparablement existentielles et sociales. Car, en dehors de l’obstination des Gilets jaunes, la stagnation des combats revendicatifs est atterrante. La révolte aspire à se frayer d’autres voies. La campagne offre à la perspective d’un bouleversement collectif et individuel ce que l’on pourrait qualifier de « champ de bataille démilitarisé » , un lieu des possibles, ouvert aux gageures de la poésie créative.

    Une évidence se fait jour : le mouvement d’émancipation universelle naîtra de petites entités fédérées, de microsociétés mues par la volonté de défendre et de développer le sens humain. C’en est fini de miser sur le grand nombre des protestataires, sur les foules trop aisément manipulables, sur les nations, les ensembles surpeuplés. Si la ville peut parer à l’étouffement du surnombre, c’est en ravivant ses anciennes structures villageoises, en recréant ces solidarités de quartiers qui ont toujours été propices aux émeutes et aux insurrections — Haussmann ne s’y trompait pas, qui les quadrilla et les éventra de grandes avenues.

    En 1967 https://www.babelio.com/livres/Vaneigem-Traite-de-savoir-vivre-a-lusage-des-jeunes-genera/15798 , votre « Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations » appelait à sortir des déterminismes sociaux pour « se créer en recréant la société ». Aujourd’hui, ces jeunes adultes déserteurs qui cherchent à se réancrer dans une existence matérielle https://reporterre.net/Lola-Keraron-A-24-ans-j-ai-deserte-AgroParisTech en lien avec le vivant (boulangerie, apiculture, etc.) répondent-ils à ce mouvement ?

    Du haut de leur bureaucratie politique et syndicale, où ils gèrent les impuissances de la subversion, les rhéteurs de l’anticapitalisme ont toujours traité avec mépris ceux qui souhaitaient atténuer par des réformes une inhumanité dont ils réprouvaient viscéralement la cruauté. Les réformistes n’étaient pas révolutionnaires. Les grandes idéologies prolétariennes ne l’étaient pas davantage, si l’on en juge par le démembrement de la conscience ouvrière, dont nous leur sommes redevables. À vrai dire, il ne faut pas se leurrer, la plupart des prétendues organisations à but humanitaire — du style Kouchner https://books.openedition.org/iheid/2943?lang=fr — sont une imposture. Elles relèvent de la philanthropie, du marché caritatif, bref des bonnes œuvres du capitalisme. Mais, là comme partout, c’est à nous de poser sans relâche la question « Cui prodest ? À qui cela profite-t-il ? » Il n’est pas d’autres moyens de départager, en les passant au crible, les entreprises délétères et les initiatives salutaires.

    Ce qu’il y a d’attractif dans le projet de « se créer en recréant le monde » découvre sa pratique par l’entremise de groupes solidaires dont l’autonomie individuelle est l’élément central. Tandis que l’État et ses commanditaires multiplient les zones à détruire, un nombre croissant de collectivités lui opposent le rachat, à titre privé, de terrains qu’ils dédient à la permaculture, à l’agriculture renaturée, au maraîchage, à l’artisanat, à la recherche d’énergies non polluantes ; tout en excluant l’écologie marchande. De telles initiatives favorisent des révoltes inattendues, comme celle d’ingénieurs agronomes refusant de collaborer davantage à l’empoisonnement agro-alimentaire, de chercheurs ne supportant plus les technologies de l’inhumain, de techniciens devenus hostiles aux industries de la pollution climatique qui les emploient. Imaginez, dans la foulée, un sabotage des taxes et des impôts par les fonctionnaires devenus malgré eux les collecteurs de l’injustice !

    « La planète entière frémit du même désir d’une vie libre. »

    Sous les couleurs de l’humour et de la bonne humeur, une « révolution maraîchère » s’emploie à récupérer une terre qui est la nôtre, il faut le rappeler. Les coups qui aboliront la tutelle des États et des intérêts privés jailliront de l’existentiel et de son tissu social. Il est de la plus haute importance qu’en ces lieux de fraternité retrouvée se redécouvrent la joie de vivre ensemble, l’efflorescence des passions, le désir sans fin. Que l’apiculteur se sente au sein de ses abeilles comme au sein d’un milieu naturel et de relations véritablement humaines, c’est toute la différence avec la même occupation exercée dans le monde marchand. Ce qui s’opère sous nos yeux est un basculement radical. La résurgence de l’entraide et de l’individu autonome annonce la fin du règne de l’individualiste, de l’esclave prédateur, du petit homme au calcul égoïste. C’est le déracinement de la servitude volontaire.

    Réduire ces solidarités nouvelles à un folklore associatif, c’est oublier qu’elles peuvent être le ferment de plus amples développements. Le rejet de la barbarie a donné naissance à des zones à défendre tels le Chiapas zapatiste https://reporterre.net/Declaration-pour-la-vie-les-zapatistes-annoncent-leur-venue-en-Europe et le Rojava. La France l’illustre avec une revendication galactique d’une spécificité insolite et insolente. Si la présence imperturbable des Gilets jaunes rayonne humblement de résonances poétiques qui troublent le monde entier, ce n’est ni hasard ni magie, mais parce que la planète entière frémit du même désir d’une vie libre. Parce que partout, du Chili au Sri Lanka, le rêve d’une société radicalement nouvelle se conjugue avec l’histoire et se concrétise.

    Ces gestes forts sont l’écho d’une conscience écologique qui s’affirme. Pensez-vous que l’écologie politique, avec ses luttes contre les grands projets inutiles https://reporterre.net/La-carte-des-luttes-contre-les-grands-projets-inutiles (routiers, aériens, etc.), sa dénonciation du productivisme et du travail contraint (chez les pionniers), sa défense du vivant, peut être une chance de renaissance politique ? Dans quelle mesure ?

    Si sympathiques qu’elles soient, les manifestations en faveur du climat servent d’exutoires au sentiment d’impuissance qu’éprouvent intimement les protestataires. Comment imaginer que des mesures pratiques et un tant soit peu conséquentes contre la pollution puissent être adoptées par des États et des monopoles qui en sont la cause et les bénéficiaires ? Ce n’est pas dans les capitales que la colère est requise, c’est aux côtés des zadistes en lutte contre la propagation des nuisances, des pesticides, des inutilités rentables — on n’a même pas obtenu l’interdiction des produits qui tuent les abeilles et nous empoisonnent https://reporterre.net/Neonicotinoides-tueurs-d-abeilles-le-passage-en-force-du-gouvernement !

    De quelles vertus voulez-vous créditer la politique et le parlementarisme ? Les marchandises électorales sont interchangeables. L’envers vaut l’endroit. Le populisme fascisant réclame la liberté de ne pas se faire vacciner et le populisme gauchiste appelle à la vaccination obligatoire. Avons-nous jamais connu une telle disette de l’intelligence sensible et du sens humain ? Pendant que les pitreries médiatiques captent l’attention, les lobbies du nucléaire, du pétrole, de la pharmacie, de la 5G, du gaz de schiste, des malversations bancaires, triomphent avec le soutien d’une corruption et d’un parasitisme étatiques exhibés sans scrupules. Ce beau monde s’en donnerait à cœur joie s’il en avait un. En l’occurrence, la « totale » assurance de poursuivre son entreprise de destruction lucrative lui suffit.

    Comment passer de la désertion individuelle à l’insurrection collective ?
    L’État et ses commanditaires auraient intérêt à nous entraîner dans une guerre civile, ou du moins dans sa parodie. Ils en tireraient un double avantage. Ils nous acculeraient sur un terrain qu’ils connaissent assez pour nous écraser. Plus déplorable encore, ils nous militariseraient, ils nous mécaniseraient, nous engageant à contresens de la conscience humaine pour laquelle nous luttons. Libre à qui le souhaite de recourir à une de ces guérillas sans armes, selon le principe « ne jamais détruire un être humain, mais détruire les machines qui nous déshumanisent » .

    Néanmoins, compte tenu de l’effondrement programmé par l’écart croissant entre l’économie réelle et l’économie spéculative, mieux vaut miser sur une insurrection pacifique comme celle qu’illustrent à leur façon les zapatistes, les Gilets jaunes et ces insurgés improbables qui surgissent de partout.

    Le peuple avait fini par s’aviser que ses exploiteurs étaient des malades. Il lui apparaît maintenant que le pouvoir n’est plus assumé par des égrotants mais qu’il est géré par la terreur épidémique et l’épidémie de terreur. Le capitalisme moribond érige la morbidité en mode de gouvernement. La peur de la maladie est l’instrument d’une oppression automatisée. Une fois mise en branle, la machine fonctionne seule, elle s’accommode de dirigeants décérébrés, de créatures acéphales trébuchant de sottises en incompétences. L’État et ses commanditaires sont déchargés de toute responsabilité. Et nous, de tout devoir envers eux ! L’autodéfense sanitaire devient pour chacune et chacun la substance d’une autodéfense généralisée. Sous cet angle, l’autogestion — autrement dit l’organisation du peuple par lui-même — n’a plus rien de subversif, c’est une cure de santé parfaitement légitime !

    #raoul_vaneigem #vaneigem #gilets_jaunes #capitalisme #autogestion #état #zad #coronavirus #mai68 #zapatistes #autodéfense #anarchisme #travail #capitalisme #oppression #exploitation #effondrement #des_grands_projets..._inutiles_

    l’Internationale situationniste
    https://www.youtube.com/watch?v=jc38K2JFLDA

  • Bulldozer contre têtes de pioches : les jardins familiaux de Tourcoing sèment la tourmente Brianne Cousin
    Malgré une pétition qui a recueilli plus de 36 000 signatures, les jardins familiaux de la rue des Martyrs, à Tourcoing, restent inaccessibles depuis septembre 2021. Dans un rétropédalage en règle, la mairie de la ville vient de renoncer à la vente du terrain. Entre guéguerre associative et histoire de gros sous, le sort des 14 000 mètres carrés de parcelles semble pourtant loin d’être scellé.


    En septembre 2021, les jardiniers de la rue des Martyrs ont vu un bulldozer débarquer sur leur terrain. Ils ont été priés de quitter les lieux. Photo : N.K

    « Ça fait 48 ans que je vis ici », raconte Fatma d’une voix calme, enfoncée dans son fauteuil, un mug à la main. Dans sa petite maison, au nord de Tourcoing, flotte une odeur de café chaud. Sur le canapé, un gros chat sommeille. On aperçoit un petit coin d’herbe par la fenêtre, et quelques arbres. « Ce sont des figuiers, sourit-t-elle, pas peu fière. J’ai aussi un abricotier et un noyer ! »
    Lorsqu’elle a emménagé avec son mari Slimane, il y a 48 ans, « c’était la campagne. Il y avait des champs de pommes de terres, de betteraves, de maïs. On avait deux fermes près de chez nous. Et c’est tout. » Puis, la promenade de Flandres et sa flopée de magasins ont débarqué au coin de sa rue, en 2017. « Ça nous a fait un coup, on ne pouvait rien y faire ! Avant, on avait la nature, aujourd’hui, on a Kiabi et Leroy Merlin ». Seule consolation pour Fatma et Slimane, les jardins familiaux de la rue des Martyrs, situés juste en face de leur maison. « Mon mari a eu un jardin pendant 30 ans, se remémore-t-elle, avec nostalgie. C’est le patrimoine du quartier. » 
     
    Quand nous rencontrons Fatma, en janvier 2022, les 14 000 mètres carrés de jardins familiaux de la rue des Martyrs sont inaccessibles. Un gros cadenas et de larges chaînes enserrent l’entrée.Certains en ont profité pour jeter leurs déchets par-dessus les grilles. Un matelas a pris possession d’une parcelle de terrain et gît, inerte, sous la pluie.

    Quelques mois plus tôt, début septembre 2021, Fatma et la cinquantaine de jardiniers amateurs qui cultivaient des légumes rue des Martyrs ont assisté, impuissants, à l’arrivée d’un bulldozer. Les grilles ont été scellées ; les habitants priés de quitter les lieux. « Ça faisait bientôt neuf ans que j’avais mes jardins. Au début du mois d’août, on a appris qu’on devait partir », se désole Cathy Vandamme, ancienne jardinière. « C’est vraiment dégueulasse !, renchérit son compagnon Guy Lemaire. Ils nous ont vraiment pris de court ! Ils nous ont virés comme des malpropres… » À l’origine de l’expulsion : un conflit vieux de dix ans, où s’entremêlent guéguerre associative et histoires de gros sous.


    Une cinquantaine de jardiniers amateurs cultivaient fruits et légumes dans les jardins familiaux de la rue des Martyrs. Photo : L.K

    La suite en activant le mode lecture de Firefox  : https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2022/03/11/bulldozer-contre-tetes-de-pioches-les-jardins-familiaux-de-tourcoing-seme

    #Tourcoing #jardins_familiaux #associations #jardin #écologie #agriculture #france #jardinage #potager #urbanisme #agriculture_urbaine

    • #Lille Bois-Blancs : 400 familles de la cité des Aviateurs de nouveau poussées au départ Brianne Cousin
      Le documentaire Derrière les arbres donne la parole aux habitants de la cité des Aviateurs, implantée dans le quartier de Bois-Blancs, à Lille. Transportées depuis Saint-Sauveur dans les années 1960, 400 familles sont de nouveau poussées à l’exode par un vaste programme de renouvellement urbain.

      « C’est un quartier vachement vivant, convivial. » Brigitte Sulkowski habite la cité des Aviateurs, à Bois-Blancs, dans l’ouest lillois, depuis 1963. En décembre 2019, quelques jours avant Noël, elle apprend que son logement va être détruit. « On a tous nos souvenirs dans ce quartier. C’est une île dans Lille », confie-t-elle quelques mois plus tard. Ce coup de massue affecte aussi Fatima El Mizmizi, François Coliche ou encore Myriam Tigroudja, tous habitants du même quartier, qui ont accepté de livrer leur témoignage dans le documentaire Derrière les arbres https://auxboisblancs.fr/derriere-les-arbres , co-réalisé par Marc Duport et Christophe Giffard et diffusé mardi 8 mars au cinéma l’Univers, à Lille.


      Portrait d’une résidente de la cité des Aviateurs, dans le quartier Bois-Blancs, à Lille. Photo : Guillaume Cortade

      « Ce qui m’a donné envie de faire ce documentaire, ce sont les mots de Martine Aubry dans “Martine Aubry, la dame de Lille”www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/58548_1 , explique Marc Duport. C’est une réponse du peuple à la maire de la ville. » Dans cet autre documentaire, dont un extrait est d’ailleurs repris dans Derrière les arbres, la maire de Lille s’exprime sur la transformation du quartier de Bois-Blancs après l’implantation de l’incubateur de start-ups EuraTechnologies, en 2009 : « Il reste un micro-quartier qui pose problème, c’est le quartier des Aviateurs, un quartier d’habitat social. Et donc nous avons acquis le bout de cette presqu’île avec un promoteur social, et on va refaire du privé dans ce qui est aujourd’hui uniquement social. »

      « On fait tâche avec EuraTechnologies »
      Les 352 logements de la cité des Aviateurs ont vu le jour en 1960, pour reloger les habitants des anciennes courées de Saint-Sauveur, devenues insalubres. À l’époque, le quartier de Bois-Blancs abrite des ouvriers d’anciennes filatures — fermées depuis. Aujourd’hui, les habitants du quartier vivent la même histoire. « Tous les bâtiments des Aviateurs qui ne seront pas déconstruits feront l’objet d’une rénovation complète. L’ensemble des locataires actuels seront relogés avant le démarrage des travaux », explique la Métropole européenne de Lille (MEL) dans son dossier de concertation https://participation.lillemetropole.fr/uploads/decidim/attachment/file/1320/220308_Dossier_concertation-VERSION_COMPLETE.pdf . Soit 387 familles, selon les réalisateurs du documentaire.
      Demain, . . . . .


      Vue d’une rue entre deux barres HLM de la cité des Aviateurs, à Bois-Blancs (Lille). Photo : Guillaume Cortade

      La suite en activant le mode lecture de Firefox  : https://www.mediacites.fr/mediacites-a-vu-pour-vous/lille/2022/03/09/bois-blancs-400-familles-de-la-cite-des-aviateurs-de-nouveau-poussees-a-l

      #logement #inégalités #gentrification #urbanisme #expulsion #france #racisme #bobos #ps #lille #martine_aubry #MEL

    • Condamnation à l’unanimité pour le nouveau Palais de Justice de Lille Jacques Trentesaux
      Magistrats, avocats, greffiers crient à la catastrophe lorsqu’ils évoquent le futur bâtiment du tribunal judiciaire de Lille. En pointe dans ce combat, la bâtonnière du Barreau de Lille, Marie-Christine Dutat, nous explique les raisons de cette fronde.


      Marie-Christine Dutat, bâtonnière de l’Ordre des avocats de Lille, est vent debout contre le nouveau Palais de Justice. Image : OMA / ArtefactoryLab
      Les protestations prennent une ampleur inédite à propos du nouveau Palais de justice qui doit être construit à la lisière entre Lille et La Madeleine. Celles-ci sont sont très anciennes, mais on a l’impression que rien ne bouge alors que les travaux doivent normalement débuter en mai.
      Ce n’est pas qu’une impression ! En 2017, déjà, une pétition circulait pour critiquer le sous-dimensionnement du bâtiment. On nous avait alors promis une concertation mais rien n’est venu jusqu’en 2021. Et puis, on s’est aperçu qu’en plus du problème de la trop petite taille, le bâtiment prévoyait une séparation entre les magistrats et les justiciables. Ces derniers seraient reçus dans des salles d’audience partagées et anonymes. Ceci déshumanise la justice. Tous les professionnels de justice sont unis pour s’opposer au nouveau Palais de justice tel qu’il a été conçu. 

      Comment expliquer cette inadéquation architecturale ?
      Le souci est qu’on donne aux architectes le soin de concevoir des bâtiments alors qu’ils ne connaissent pas la réalité de nos métiers. Il y a aussi une recherche d’économies : le nouveau bâtiment prévoit par exemple 60 postes de magistrats supplémentaires, alors qu’on sait qu’il en manque beaucoup plus . Pour ce qui est des avocats, on nous a tout d’abord attribué 80 m2, puis 110 m2, alors qu’on dispose de 395 m2 aujourd’hui… C’est nettement insuffisant, ne serait-ce que parce que nous jouons un rôle d’auxiliaires de justice en tenant des permanences gratuites d’accès au droit. 
       


      Vue extérieure du nouveau Palais de justice de Lille. Image : OMA / ArtefactoryLab

      Pourtant, le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, est avocat. Il devrait être sensible aux conditions de travail de ses pairs…
      Je l’ai eu au téléphone et il nous a accordé 30 m2 de plus. Cela montre un degré de sensibilité très relat
      . . . . .

      La suite en activant le mode lecture de Firefox : https://www.mediacites.fr/interview/lille/2022/03/10/condamnation-a-lunanimite-pour-le-nouveau-palais-de-justice-de-lille

      #privatisation de la #justice en cours #travaux_inutiles #gaspillages #des_grands_projets..._inutiles_ #france

  • #belgique Mons : la SNCB va rénover… du provisoire
    https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_mons-la-sncb-va-renover-du-provisoire?id=10858505

    Rénover du provisoire… C’est ce que va devoir faire la SNCB. La passerelle de la gare provisoire de Mons va devoir être rénovée : les utilisateurs ne se sentent plus en sécurité sur cette rampe d’accès métallique. Ils s’inquiètent de craquements qu’ils entendent quand ils franchissent cette passerelle qui mène aux quais.

    Depuis le nombre d’années que les navetteurs l’empruntent, en attendant la fin des travaux de la gare Calatrava, elle est devenue peu rassurante aux yeux de certains qui ont un peu l’impression, en hiver, de franchir une patinoire. La SNCB a entendu ces inquiétudes. Elle programme donc une rénovation de la rampe d’accès de la gare provisoire, fin octobre. C’est sans doute plus prudent puisque la nouvelle gare, ne sera pas opérationnelle tout de suite. Dernier délai annoncé : 2023.

    #des_grands_projets..._inutiles_ #destruction #ps #elio_di_rupo #calatrava #transport #train #transports #france #gares #urbanisme

    • Le budget a explosé.
      De 37 millions à la base, il a gonflé pour atteindre à 324 millions d’euros aujourd’hui.
      Le budget initial a donc été multiplié par dix.
      Tout cela sans refaire de marché public.

      Pour rappel, l’ancienne gare était superbe, et en excellent état.

  • Les Jeux olympiques sans public pourraient faire perdre jusqu’à 23 milliards de dollars au Japon François Thys
    https://www.lalibre.be/economie/conjoncture/la-colere-grandissante-de-la-population-japonaise-face-a-la-facture-astronom

    Ce n’est plus un secret pour personne : organiser les JO coûte cher, très cher. Et la facture pour les Japonais, qui ne cesse de grimper, va déjà être des plus salées. “Les JO de Tokyo se tiennent dans un climat particulièrement difficile”, se défendait Toshiro Muto, CEO du comité organisateur. Un sondage mené en décembre 2020 ne laissait planer aucun doute : plus de 60 % des Japonais étaient en faveur d’un report, voire d’une annulation pure et simple des JO. Et pourtant… Contre vents et marées, les JO ont été maintenus. En février 2021, la facture était cette fois estimée aux alentours des 26 milliards de dollars.

    La suite de l’article payante

    #jeux_olympiques #jo #sport #cio #des_grands_projets..._inutiles_ #corruption #fric

  • 2024 : Les Jeux olympiques n’ont pas eu lieu - Par Marc Perelman
    http://marcperelman.com/ouvrages/ouvrage.php?id_ouvrage=23

    La France devrait accueillir les Jeux olympiques et paralympiques en 2024. Ce sera un été de fête. Et pour qu’il soit réussi, des milliers de travaux seront engagés, des fonds énormes seront dépensés. Paris deviendra un parc olympique écoresponsable et les Français seront « tous citoyens du sport ». Même la Covid-19 sera endiguée pour l’occasion.

    Pourtant nous ne voulons pas de ces Jeux. Pas seulement parce que cette débauche de moyens nous inquiète, pas seulement à cause de ses e ets collatéraux de corruption, de dopage, de pollution, pas seulement à cause du risque pandémique, mais aussi parce que nous refusons la société olympisée qu’ils nous construisent.

    Marc Perelman décortique les documents liant le Comité international olympique à ses partenaires, ainsi que la Charte olympique, et les met à l’épreuve de l’organisation de « Paris 2024 ». Et non, l’olympisme n’est pas écologique, il ne fait pas œuvre sociale, n’éduque pas, n’agit pas pour la santé publique, ne respecte pas les territoires qu’il occupe. Il n’a pour horizon que la « croissance » : plus de records, plus de spectateurs, plus d’argent.

    Nous ne sommes pas obligés de lui dérouler le tapis rouge.

    jeux_olympiques #jo #sport #football #france #cio #des_grands_projets..._inutiles_ #urbanisme #corruption évènementiel #politique #saccage #jeux_olympig

  • Dans l’Est lyonnais, le « tramway Aulas » roule à vide Par Brianne Cousin - 27 avril 2021 - mediacites

    Dix passagers en moyenne dans des rames qui pourraient en accueillir 200… Inauguré en février dernier, le tramway T7 qui dessert l’OL Vallée peine à démontrer son utilité et celle de son investissement à 1,6 million d’euros.


    En service depuis trois mois, le tramway dessert « le pôle économique et de loisirs » développé par Jean-Michel Aulas toutes les 15 minutes. Photo : N.Barriquand/Mediacités.

    Il arpente l’Est lyonnais depuis le 1er février dernier. Le nouveau tramway T7 relie en dix minutes les arrêts « Vaulx-en-Velin La Soie » et « Décines OL Vallée ». Soit quatre stations (avec « Décines Centre » et « Décines Grand Large ») pour un départ toutes les quinze minutes. De quoi désengorger, aux heures de pointe, le tram T3, dont il emprunte en grande partie l’itinéraire. C’est en tout cas . . . .

    La suite payante  : https://www.mediacites.fr/enquete/lyon/2021/04/27/dans-lest-lyonnais-le-tramway-aulas-roule-a-vide

    #Lyon #tramway #Transports #des_grands_projets..._inutiles_ #infos_locales

  • Tropicalia, un non-sens écologique - Etait le thème de l’émission d’Angle d’ATTAC sur Radio-Campus -

    Avec pour invitée, Martine Minne - Présidente du Comité local ATTAC-Flandres https://france.attac.org/auteur/comite-local-attac-flandres

    Pour écouter l’émission  : https://www.campuslille.com/index.php/entry/tropicalia-un-non-sens-ecologique

    Le projet tropicalia : un véritable zoo tropical sous cloche plastique, un « rêve d’enfant » !

    Près de #Berck-Sur-Mer dans le Pas-de-Calais (62), deux promoteurs, Cédric Guérin et Nicolas Fourcroy, rêvent de construire la plus grande serre du monde : 20.000m2, 10 hectares de terrain, avec un dôme transparent dont le sommet culminerait à 60 mètres de hauteur, et qui permettrait de reconstituer avec animaux d’élevage et plantes élevées en pépinière un environnement tropical où la température avoisinerait les 28 degrés toute l’année.

    #Tropicalia, c’est le nom de ce projet pharaonique, serait « une porte ouverte vers la compréhension et le respect d’un #écosystème fragile » où les visiteurs entreraient « dans un monde animal et végétal en parfait équilibre pour le plaisir des sens ». L’infrastructure serait en autonomie énergétique, « l’intégralité de la chaleur produite par l’effet de serre sera recyclée et stockée », et l’énergie excédentaire permettrait d’alimenter un réseau de chaleur urbain proche, dont un hôpital.

    Malgré ses atours verts, Tropicalia est bien un #des_grands_projets..._inutiles_ et imposé, la folie des grandeurs estampillé « #écoresponsable » ! . . . . . .

    La réalisation de Tropicalia est estimée à 73 millions d’euros, c’est un projet privé financé aux deux tiers par l’emprunt. Il bénéficie également d’un apport d’argent public, notamment un prêt de 2 millions d’euros de la région des #Hauts-de-France, et une subvention de 400.000 euros de la Communauté d’agglomération des Deux Baies en Montreuillois. Plus inquiétant, le projet Tropicalia postule à une aide de 10 millions d’euros de l’#ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et du fonds européen #Feder. Le tout pour la création de ... 50 emplois directs. . . .

    • Non à Tropicalia (la plus grande serre tropicale du monde) sur la magnifique Côte d’Opale, pour signer la pétition : https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/tropicalia-grande-serre-tropicale-monde-magnifique/41521

      Le cabinet Coldefy & Associés Architectes Urbanistes https://coldefy.fr/news en partenariat avec Dalkia https://www.dalkia.fr/fr (groupe #EDF) ont imaginé Tropicalia, la plus grande serre tropicale au monde construite sous un seul dôme. D’un montant de 50 millions d’euros, le projet d’une surface de 20 000m² sera réalisé à Rang-du-Fliers dans le Pas-de-Calais.

Ce projet complètement fou pose de nombreux problèmes : 


      ◦ La Côte d’Opale est régulièrement sujette à des pollutions accidentelles sur son littoral, mettant en danger la faune, la flore mais aussi l’ensemble des activités culturelles et traditionnelles de la région (dernier exemple en date : les boulettes de paraffine en juillet 2017 https://www.lasemainedansleboulonnais.fr/art/fait-divers/pollutio n-des-plages-sur-la-cote-d-opale-pas-de-danger-ia680b0n216095 ). 

      ◦ Jours après jours, les habitants constatent  un déclin spectaculaire de nombreuses espèces. Ce déclin lié à la #surpêche industrielle, au réchauffement climatique globale, à la pollution des grands sites sauvages et à la fréquentation croissante de ses nombreux sites d’intérêt touristique, a des répercussions directes sur les métiers et les loisirs traditionnels de ses habitants. Aujourd’hui, c’est eux qui pâtissent directement de ce déclin.

      ◦ La baie d’Authie située tout proche de Berck/mer est  un trésor inestimable très préservé, une incroyable mosaïque de couleurs avec une #diversité faunique exceptionnelle. Personne ne peut croire que l’entreprise d’une gigantesque serre tropicale n’aura pas d’impact sur l’intégrité des paysages et la richesse de ses habitants, qu’ils soient humains ou pas.(quelques clichés magnifiques de la baie d’Authie http://papyrazzienvoyage.blogspot.com/2014/04/escapade-entre-baie-dauthie-et-baie-de.html ).


      La baie de l’Authie et les plans d’eau.

      ◦ A l’heure où 20 % des espèces sont en danger direct d’extinction (26 000 espèces disparaissent chaque année dans le monde) et où la plupart des autres se raréfient, certains hommes d’affaires préfèrent pousser encore plus loin  le paroxysme de la surconsommation  en construisant des écosystèmes artificiels en rupture totale avec l’environnement dans lequel ils sont implantés. Cet #environnement est pourtant en danger, et il semblerait plus judicieux de tout mettre en œuvre pour le préserver et le transmettre dans le meilleur état possible à nos enfants et nos petits-enfants.

      
Pour défendre le projet, ses concepteurs et ses partenaires parlent d’«  un voyage stimulant pour l’esprit et les sens  ». Pourtant, tous les amoureux de la Côte d’Opale vous le diront :  tous les ingrédients sont déjà là pour s’émerveiller des paysages, de la biodiversité, de l’écosystème unique et de la culture locale. Mais pour combien de temps encore ?



      Réagissons ! La création d’#emplois potentiels (par ailleurs de plus en plus dénués de sens et déconnectés des savoirs traditionnels) ne doit pas justifier tous les projets ! Non à l’artificialisation de la "nature" !



      Collectif Monsieur Renard https://www.facebook.com/MonsieurRenard.fr - www.monsieurrenard.fr

  • Le projet de Center Parks à Roybon est abandonné, face aux mobilisations
    https://www.bastamag.net/abandon-projet-center-parks-roybon-groupe-pierre-et-vacances-isere-victoir

    Les différentes procédures judiciaires combinées à l’occupation du chantier par une « zone à défendre » ont finalement eu raison du projet de Center Parks à Roybon en Isère et à la bétonisation des terres qu’il engendrait. C’est une victoire pour les opposants au projet de Center Parcs de Roybon, en Isère, dans la lutte qui les oppose depuis plus de dix ans au groupe Pierre et Vacances. Ce dernier a annoncé, le 8 juillet, l’abandon de son projet, bloqué par de multiples recours et procédures judiciaires (...) En bref

    / Des grands projets... inutiles ?, #Accès_à_l'eau, #ZAD, Biodiversité

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ? #Biodiversité

  • En Vendée, une #ZAD contre un projet de nouveau port, imposé contre vents et marées
    https://www.bastamag.net/ZAD-Bretignolles-port-de-plaisance-loi-littoral-risque-submersion-tempete

    À Brétignolles-sur-Mer, en Vendée, un projet de port de plaisance suscite une forte opposition. Le littoral, pourtant censé être protégé, a été fracturé par les premiers travaux. Une nouvelle « zone à défendre » s’organise. Le somptueux pin parasol, qui dominait le rond point à l’entrée de la plage, a disparu. Les haies de chênes verts qui ombrageaient le parking aussi. Ne restent que des trous béants et des fagots de bois. En face, sur le sable, les restes de grands cyprès sont renversés, entremêlés, (...) #Résister

    / A la une, ZAD, Des grands projets... inutiles ?, #Reportages, #Climat, Biodiversité

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ? #Biodiversité

  • En Vendée, la « #ZAD de la Dune » contre un projet d’artificialisation du littoral
    https://www.bastamag.net/ZAD-littoral-Bretignolles-sur-Mer-zone-humide-Vendee-port-de-plaisance-sur

    Cet été, le préfet de Vendée a déclaré d’utilité publique un projet de port de plaisance au sein d’une zone naturelle classée... La « ZAD de la Dune » bloque les pelleteuses depuis le début de la semaine. Ils refusent le déboisement massif de la végétation du littoral et l’aplanissement de la dune à coup de bulldozers. Depuis le 6 octobre, une zone à défendre (ZAD) s’est établie à Brétignolles-sur-Mer, une commune de 4500 habitants en Vendée, pour bloquer les travaux. En ligne de mire : un projet de port de (...) En bref

    / Des grands projets... inutiles ?, Biodiversité, #Accès_à_l'eau, ZAD, Eviter le dépôt de bilan (...)

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ? #Biodiversité #Eviter_le_dépôt_de_bilan_planétaire

  • Bure : la Cour de cassation valide la mise sous surveillance des opposants
    https://www.bastamag.net/Bure-la-Cour-de-cassation-valide-la-mise-sous-surveillance-des-opposants

    Les militants antinucléaire de Bure, qui s’opposent au projet d’enfouissement des déchets radioactifs (Cigéo), font face depuis des mois à une répression toujours plus forte. Plusieurs d’entre eux sont mis en examen pour « association de malfaiteurs », un chef d’accusation qui leur fait encourir jusqu’à dix ans d’emprisonnement. Ils sont encore plus nombreux à faire l’objet de procès pour des faits mineurs d’accusations de dégradations, d’outrages à agents, d’entrave aux travaux publics. Les opposants ont (...)

    En bref

    / #Luttes_sociales, #Le_risque_nucléaire, Des grands projets... inutiles ?, #Nucléaire, Droits (...)

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ? #Droits_fondamentaux

  • En grève de la faim contre le projet d’une nouvelle autoroute en Alsace
    https://www.bastamag.net/En-greve-de-la-faim-contre-le-projet-de-contournement-autoroutier-de-Stras

    Depuis le 22 octobre, dix femmes et hommes ont entamé une grève de la faim pour demander un moratoire sur le Grand contournement ouest de Strasbourg (GCO) et la remise à plat du dossier. « Quand on en est à s’affamer pour une cause, c’est qu’on ne défend pas simplement un pré carré, affirme Maurice Wintz, vice-président de l’association Alsace Nature et gréviste de la faim. Ça va plus loin. C’est pour le futur. D’ici 2050, il fera 50° en Alsace, il faut éviter cela. Le GCO est un symbole du combat que l’on (...)

    En bref

    / Démocratie !, #Transports, Des grands projets... inutiles ?

    #Démocratie_ ! #Des_grands_projets..._inutiles_ ?

  • Un journaliste engagé, collaborateur de Basta !, jugé à son insu : « À Bure, le #Nucléaire entrave la parole »
    https://www.bastamag.net/Un-journaliste-engage-collaborateur-de-Basta-juge-a-son-insu-A-Bure-le

    Un collaborateur de Basta !, Gaspard d’Allens, co-auteur de l’ouvrage Bure, la bataille du nucléaire, paru au Seuil l’an dernier, a été jugé mardi 16 octobre, pour « entrave à travaux publics », sans même avoir été mis au courant de sa mise en examen. Les faits qui lui sont reprochés remontent à janvier 2017. D’autres opposants au projet d’enfouissement de déchets radioactifs de Bure sont sous le coup d’une mise en examen pour association de malfaiteurs. En juin, l’avocat du mouvement avait été (...)

    #Témoignages

    / A la une, Démocratie !, #Le_risque_nucléaire, #Droits_fondamentaux, Nucléaire, Des grands projets... inutiles (...)

    #Démocratie_ ! #Des_grands_projets..._inutiles_ ?

  • La Plaine : une « zone à défendre » au coeur de Marseille résiste à la mairie et aux promoteurs immobiliers
    https://www.bastamag.net/La-Plaine-une-zone-a-defendre-au-coeur-de-Marseille-resiste-a-la-mairie-et

    Sous prétexte de « rénovation », la mairie de Marseille a lancé tronçonneuses et engins de chantier, escortés des forces de l’ordre, à l’assaut de La Plaine. Objectif : transformer ce quartier au coeur de de la cité, qui accueille pourtant un marché populaire, des espaces de jeux et de sortie prisés des habitants, toute classe sociale et génération confondues, en zone « attractive ». Comprenez : sans ses habitants pauvres et son ambiance un peu trop « populo ». Mais la municipalité est tombée sur un os : la (...)

    #Résister

    / A la une, #Luttes_sociales, #Garantir_l'accès_au_logement, Des grands projets... inutiles ?, #Reportages, Classes (...)

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ? #Classes_populaires

  • Chute mortelle lors de l’évacuation de la Zad anti-charbon de la forêt d’Hambach
    https://www.bastamag.net/Chute-mortelle-lors-de-l-evacuation-de-la-Zad-anti-charbon-de-la-foret-d

    Depuis une semaine, la police allemande évacue les zadistes présents depuis plusieurs années dans la forêt d’Hambach, dans l’Ouest de l’Allemagne. Le groupe énergétique allemand RWE veut détruire la forêt pour y étendre une de ses mines de charbon à ciel ouvert. Les militants anti-charbon y ont construit une cinquantaine d’habitations, dont certaines juchées dans les arbres, pour occuper la zone afin d’en empêcher la destruction prochaine. Le 19 septembre, vers 16 h, un homme est mort lors de cette (...)

    En bref

    / #Luttes_sociales, #Europe, Des grands projets... inutiles ?, #Le_défi_du_réchauffement_climatique, #Climat, (...)

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ? #Multinationales

  • Mobilisation contre le projet de seconde autoroute entre Lyon et Saint-Etienne
    https://www.bastamag.net/Mobilisation-contre-le-projet-de-seconde-autoroute-entre-Lyon-et-Saint-Eti

    Un projet de décret pour construire une deuxième autoroute entre Lyon et Saint-Etienne, parallèle à l’A47 qui relie déjà les deux villes, est sur la table de la ministre chargée des #Transports, Elisabeth Borne. Face aux mobilisations contestant ce projet, les autorités commencent à évoquer un plan B. Localement, les collectifs citoyens en appellent à un véritable débat public : « Nos territoires méritent mieux qu’aligner des kilomètres de bitume pour des projets définis à l’abri des regards. » Ils (...)

    ça bouge !

    / #Politique, Transports, Des grands projets... inutiles ?

    #ça_bouge_ ! #Des_grands_projets..._inutiles_ ?

  • Projet d’autoroute à Strasbourg : le gouvernement expulse les opposants
    https://www.bastamag.net/Projet-d-autoroute-a-Strasbourg-le-gouvernement-expulse-les-opposants

    Deux jours après le succès des marches pour le #Climat qui ont réuni plus de 100 000 manifestants dans toute la France, le gouvernement envoie les forces de l’ordre pour déloger des protecteurs de l’environnement près de Strasbourg. 515 gendarmes ont été mobilisés par la préfecture du Grand-Est depuis ce matin, 10 septembre, pour évacuer la « zone à défendre » de Kolbsheim. « Cette opération intervient en exécution de la décision rendue par le tribunal administratif de Strasbourg le 20 juin 2018 ordonnant aux (...)

    En bref

    / Des grands projets... inutiles ?, Biodiversité, #Politique, Climat

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ? #Biodiversité
    https://www.bastamag.net/IMG/pdf/le-communique-du-ministere-de-la-transition-ecologique-qui-annonce-le-feu-

  • EuropaCity : « C’est le projet tout entier qui débloque » | Marie Desplechin
    https://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20180730.OBS0332/europacity-c-est-le-projet-tout-entier-qui-debloque-par-marie-de

    En ces temps de feu, le « Grand Paris » n’a rien de plus pressé que de donner son feu vert à la bétonisation de 300 hectares de terres agricoles, situées au nord de l’agglomération, à proximité de l’aéroport de Roissy, pour y faire du commerce des choses, du commerce des loisirs, et du commerce de la culture. Du commerce, quoi. Il est vrai que nous manquions cruellement de magasins où nous procurer des vêtements, des objets, des entrecôtes saignantes. Et d’une piste de ski artificielle. Investisseurs et pouvoirs publics, merci ! Source : BibliObs

  • « Avec Bure, nous sommes tous et toutes des malfaiteurs »
    https://www.bastamag.net/Avec-Bure-nous-sommes-tous-et-toutes-des-malfaiteurs

    Dénonçant une opération d’intimidation contre les opposants au projet d’enfouissement #Nucléaire, des intellectuels affirment leur solidarité avec les militants antinucléaire : « Si les chouettes et les hiboux de Bure devaient constituer une association de malfaiteurs, nous en ferions partie. » Basta ! publie ici leur tribune. Les opposant·e·s au projet d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure ont récemment fait l’objet d’une vague de perquisitions et d’arrestations sans précédent. Dans le cadre (...)

    #Débattre

    / #Luttes_sociales, Nucléaire, Des grands projets... inutiles ?

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ?

  • Vianney Mulliez : « J’ai la certitude qu’EuropaCity se fera » Grégoire Allix - 9 Juin 2018 - le monde
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/06/09/vianney-mulliez-j-ai-la-certitude-qu-europacity-se-fera_5312175_3244.html

    Dans un entretien au « Monde », l’actionnaire du mégaprojet du Triangle de Gonesse, qui souhaite y faire venir une annexe du Centre Pompidou, répond aux critiques de ses opposants.

    Un Centre Pompidou à EuropaCity ? Le mégacomplexe de culture, de loisirs et de commerces, qui prévoit de s’implanter sur 80 hectares dans le Triangle de Gonesse (Val-d’Oise), est candidat à l’accueil d’une annexe du musée parisien. Celui-ci cherche un point de chute pour installer ses futures réserves ouvertes au public. Porté à parité par Ceetrus – ex-Immochan, la branche immobilière du groupe Auchan – et le groupe chinois Wanda, le mastodonte EuropaCity, un investissement à 3,1 milliards d’euros, pourrait offrir cet écrin.


    Le président de Ceetrus, Vianney Mulliez, a défendu son dossier, jeudi 7 juin à Beaubourg, aux côtés de la star danoise de l’architecture Bjarke Ingels, maître d’œuvre du projet. Les incertitudes qui pèsent sur l’opération restent le principal handicap de cette candidature, alors que le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé en mars la création de la zone d’aménagement concerté (ZAC) du Triangle de Gonesse et qu’EuropaCity continue de faire face à une vive opposition. Dans un entretien au Monde, M. Mulliez assure que le projet se fera.

    Quels sont les atouts d’EuropaCity pour attirer le Centre Pompidou ?
    L’architecture de Bjarke Ingels est un élément important pour l’emporter, mais surtout nous répondons à leurs besoins. Les réserves ouvertes du Centre Pompidou seraient situées dans la grande halle d’exposition d’EuropaCity, conçue comme une porte d’entrée de l’ensemble du site. Tous les visiteurs qui arriveront par la gare de métro du Grand Paris Express la traverseront. Cela représente 15 millions de personnes par an ! Nous avons une ambition pour les espaces d’exposition qui va au-delà du cahier des charges du Centre Pompidou et qui correspond à leur envie d’attirer de nouveaux publics.

    Etes-vous optimiste quant à votre capacité à faire venir de grands opérateurs ?
    Nous avons beaucoup de discussions et des protocoles d’accord . . . . . . .

    Le reste de l’article payant, mais après tout on en a pas besoin.

    #europacity #auchan #grand_paris #france #centre_pompidou #agriculture #urbanisme #triangle_de_gonesse #terres #gonesse #ecologie #des_grands_projets..._inutiles_ #climat #centre_commercial #mulliez #Ceetrus #immobilier

  • Immobilier commercial : Immochan devient Ceetrus et diversifie ses activités - 5 Juin 2018 - Le Moniteur _
    https://www.lemoniteur.fr/article/immobilier-commercial-immochan-devient-ceetrus-et-diversifie-ses-activite

    En changeant de nom, la branche immobilière du Groupe Auchan entend incarner sa transformation de filiale commerciale en « développeur immobilier mixte ». Elle compte ainsi investir d’autres activités telles que la production de logements ou encore de bureaux.


    Nouveau nom pour une nouvelle vie ? Le fameux adage pourrait s’appliquer pour Immochan, qui devient Ceetrus. « Ce nouveau nom combine à la fois le mot « city » (ville), mais aussi le mot « see » (je vois). Enfin la deuxième partie du nom fait référence à « trust » (confiance) et « us », le nous », présente Benoît Lheureux, directeur général de Ceetrus. Un changement, dévoilé ce 5 mai 2018, qui se veut le signe d’une transformation opérée en 2016 par la filiale du Groupe Auchan spécialisée dans l’immobilier.

    La foncière commerciale compte ainsi devenir un « développeur immobilier mixte ». « Il s’agit d’intervenir en réponse aux besoins des habitants et des territoires », décrypte Benoît Lheureux. « Nous voulons faire évoluer notre patrimoine, composé de 400 centres commerciaux [dont 93 en France et d’une valeur totale de 8 milliards d’euros – NDLR], en ajoutant éventuellement d’autres activités telles que le logement, le bureau, le coworking, ou encore des espaces de santé ou de culture. »

    Pour Ceetrus, le changement de nom témoigne d’une vision à horizon 2030. « Nous nous proposons d’être des acteurs pour des villes qui souhaitent remettre en cause ou questionner des anciens quartiers industriels », continue le directeur général de Ceetrus. La filiale d’Auchan, qui avec ce changement de nom a voulu prendre son indépendance vis-à-vis de la société mère, compte travailler avec d’ « autres partenaires qui sont des sachants sur les domaines du logement ou des bureaux », complète Benoît Lheureux. Sa société a pour objectif de doubler la valeur de son patrimoine d’ici 12 ans.
     

    750 millions d’euros d’investissements par an  
    Ceetrus fait ainsi partie des finalistes, avec Altarea-Cogedim et Apsys, de l’appel à projet sur la rénovation de la gare du Nord à Paris. Le lauréat de ce partenariat public privé sera connu en juillet. La filiale participe également à des appels à projets tels que Réinventer Paris, mais également Reinventing cities. « Nous nous positionnons notamment sur les « Passerelles » [un appel à projets qui comprend trois sites dans Paris et dont le but est d’améliorer le lien entre les berges de la capitale – NDLR] », complète Benoît Lheureux.

    Au total, Ceetrus prévoit 750 millions d’euros d’investissement par an sur les 4 prochaines années, soit le double d’aujourd’hui. La société travaille aussi sur l’aménagement d’un quartier de logements et de bureaux (80 000 m²) à Saint-André-Lez-Lille, dans le Nord. Elle pilote également le projet très controversé d’Europacity, au nord de Paris, qui doit accueillir un gigantesque complexe en 2024. Entre autres opérations, l’ex-Immochan prévoit, en outre, l’extension du centre commercial Auchan de Lyon Saint-Priest, pour en faire un lieu de commerce, de culture et de loisirs, complété d’un projet de ferme urbaine.

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  • Marcq-en-Baroeul. Des clowns militants perturbent une réunion de la famille Mulliez Nicolas Demollien - 26 Mai 2018 - Lille Actu

    https://actu.fr/hauts-de-france/marcq-en-baroeul_59378/marcq-baroeul-clowns-militants-perturbent-une-reunion-la-famille-mulliez_169786

    Drôle de surprise pour la famille Mulliez vendredi 25 mai 2018 à Marcq-en-Baroeul (Nord). Alors qu’ils devaient se réunir en assemblée générale de leur association familiale, ils ont été accueillis par des… clowns ! Des militants pour le climat en réalité, venus manifester contre le projet Europa City, prévu en région parisienne.


    Alors que l’État relance le projet Europacity en faisant appel de la décision du tribunal administratif annulant la ZAC, ils souhaitaient interpeller les Mulliez, principaux actionnaires du Groupe Auchan.

    Les Mulliez ont signé en 2015 le Manifeste pour le climat , s’engageant à réduire les émissions de CO2 du Groupe Auchan. Or, Europacity conduirait à doubler l’impact climat des activités françaises qu’ils détiennent », lancent les manifestants.

    « Qu’ils abandonnent le projet »
    Conclusion pour ces militants, l’abandon du projet est la seule solution. 

    Olivier Saint-Léger, porte-parole d’inCOPruptibles, commente :

    « Ce projet d’un autre âge, qui rappelle le pire des années 1970, aurait l’impact climat d’une ville de 250 000 habitants. Nous espérons que, grâce à l’aide de nos amis clowns, une majorité des Mulliez se prononcera pour l’abandon d’Europacity. »

    #europacity #auchan #grand_paris #france #agriculture #urbanisme #triangle_de_gonesse #terres #gonesse #ecologie #des_grands_projets..._inutiles_ #climat #centre_commercial #mulliez #résistance

  • Blessé grave sur la #ZAD : nouvelle controverse sur le recours aux grenades par les gendarmes
    https://www.bastamag.net/Blesse-grave-sur-la-Zad-nouvelle-controverse-sur-le-recours-aux-grenades-p

    Que s’est-il passé le 22 mai sur la Zad de Notre-dame-des-Landes avant que Maxime, 21 ans, ne perde sa main, arrachée par l’explosion d’une grenade « GLI-F4 » à triple effet (lacrymogène, assourdissante, et explosive) ? Dans un communiqué publié le jour même, le ministère de l’Intérieur affirme qu’une « une cinquantaine d’opposants radicaux cagoulés se sont attaqués aux forces de l’ordre (présentes pour « sécuriser » les travaux de déblaiement des habitations détruites, ndlr) en leur jetant notamment des (...)

    En bref

    / #Luttes_sociales, Des grands projets... inutiles ?, ZAD

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ?