• China warns Taiwan independence ’means war’ as US pledges support - BBC News
    https://www.bbc.com/news/world-asia-55851052

    The warning comes days after China stepped up its military activities and flew warplanes near the island.

    It also comes as new US president Joe Biden reaffirmed his commitment to Taiwan, and set out his stance in Asia.

    Responding on Thursday, the US called China’s statements “unfortunate” adding that “tensions over Taiwan did not need to lead to confrontation”.

    China sees democratic Taiwan as a breakaway province, but Taiwan sees itself as a sovereign state.

    #chine #taiwan #différend_territorial #frontières

  • Trump intrudes in China-India border standoff - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2020/05/29/inch-m29.html

    US President Donald Trump intruded into the tense border standoff between China and India Wednesday with a spurious offer to mediate and even “arbitrate” “their now raging border dispute.”

    Announced in a tweet, Trump’s “offer” was a provocation meant to signal to Beijing that Washington is involving itself ever more directly in Sino-Indian relations, and doing so as part of an across-the-board ratcheting up of its strategic offensive against China.

    Hundreds of Chinese and Indian troops are currently arrayed against each other “eyeball to eyeball” in at least four places along their disputed border. Beijing and New Delhi have also deployed additional forces and war materiel to forward bases near the border, both to signal their resolve and to acclimatize their troops to the high-altitude Himalayan terrain.

    #mais_de_quoi_je_me_mêle

    #trump #inde #chine #frontières #différend_frontalier #différend_territorial #territoire #dragons #cartoexperiment

  • Des #pêcheurs pris dans un étau

    « La mer c’est la liberté. Aujourd’hui nous sommes emprisonnés à même l’eau » déplore Slah Eddine Mcharek, président de l’Association Le Pêcheur pour le développement et l’environnement[1] à #Zarzis. Leurs projets sont ambitieux : protection des ressources aquatiques, développement d’une pêche durable et responsable et défense de la pêche artisanale. Mais les obstacles sont de taille : pris entre la raréfaction des ressources halieutiques, les menaces à leur sécurité, la réduction de leur zone de pêche et la criminalisation du sauvetage des migrants en mer, les pêcheurs se retrouvent enserrés dans un véritable étau.

    Au-delà de la petite ville de Zarzis et de ses plages où se côtoient hôtels de luxe, corps de naufragés et pêcheurs en lutte, le récit de Slah Eddine rappelle l’importance de la justice migratoire et environnementale.

    La mer, déchetterie nationale

    Depuis quelques années, un phénomène prend de l’ampleur : les rejets de déchets plastiques envahissent les rives et encombrent les zones où travaillent les pêcheurs. Faute d’un système opérationnel de collecte des ordures ménagères et de sensibilisation aux risques liés à la pollution des eaux par le plastique, ces déchets s’entassent dans les canaux de la ville avant de se disperser dans la mer, au point que les pêcheurs réclament l’interdiction des sacs plastiques.

    Aux déchets ménagers s’ajoute le problème des rejets industriels. Slah Eddine déploie une carte du bassin méditerranéen et pointe du doigt le sebkhet el melah (marais salant) des côtes de Zarzis. Le salin appartient à Cotusal, vestige colonial d’une filiale française qui a exploité pendant longtemps les ressources salines de la Tunisie, dans le cadre de concessions avantageuses qui n’ont pas été renégociées depuis l’indépendance[2]. L’exploitation du sel dans cette région, en plus de saliniser les terres agricoles, rejette des produits de traitement du sel dans la mer. Surtout, les eaux zarzisiennes sont polluées par les rejets du Groupe Chimique Tunisien, notamment le phosphogypse, et par les eaux usées non traitées par l’ONAS (Office National de l’Assainissement). Cette dernière ne remplit pas sa mission de traitement des eaux industrielles et ménagères, notamment sur l’île de Djerba. Une partie des eaux est traitée de manière inefficace et insuffisante, l’autre non traitée du tout.

    Un équilibre écologique rompu

    Pour les êtres vivants qui habitent ces eaux, les rejets industriels mêlés aux déchets et eaux usées ne peuvent faire que mauvais mélange. « La mer est devenue des toilettes à ciel ouvert » s’indigne Slah Eddine, pointant cette fois du doigt deux poissons dessinés sur une affiche. L’un est le loup de mer et l’autre la dorade. « Là où les usines rejettent leurs eaux, ces poissons n’y vivent plus » explique-t-il. La contamination de ces eaux rompt un équilibre essentiel à la survie de la faune et la flore maritimes.

    Dans ces eaux, la reproduction marine est difficile sinon impossible, entraînant la disparition de plusieurs espèces de poissons et notamment les espèces cartilagineuses. Les éponges souffrent quant à elles du réchauffement climatique et présentent depuis quelques années des signes de maladies, au désespoir des familles qui vivent de leur commerce. Ainsi, en 2017, suite à la montée des températures (24°C à 67m de profondeur !), de nombreuses éponges sont mortes, par leur fragilité aux changements du milieu ou par une épidémie favorisée par cette augmentation de température[3].

    L’accumulation des pollutions a fini par asphyxier toute forme de vie dans les eaux proches de Djerba et Zarzis et notamment dans le golfe quasi fermé de Boughrara. Les pêcheurs estiment que 90 % des poissons et mollusques auraient disparu en dix ou vingt ans, privant beaucoup de personnes, notamment des jeunes et des femmes, d’un revenu stable. Mais alors que les pêcheurs de Gabès reçoivent des compensations à cause de la pollution et viennent pêcher sur les côtes de Zarzis, les pêcheurs zarzisiens ne reçoivent rien alors qu’ils sont aussi affectés.

    Plus au nord, sur les côtes sfaxiennes, c’est un autre phénomène qui s’est produit deux fois cette année, en juin puis en novembre, notamment à Jbeniana : la mer est devenue rouge, entrainant une forte mortalité de poissons. Le phénomène a été expliqué par la présence de microalgues eutrophisant la mer, c’est-à-dire la privant de son oxygène. Mais la version officielle s’arrête là[4], la prolifération de ces microalgues n’a pas été expliquée. Or, des phénomènes similaires sont connus à d’autres endroits de la planète, notamment dans le golfe du Mexique où la prolifération des algues est due à l’excès d’engrais phosphaté et azoté qui se retrouve dans la mer, ou du rejet d’eaux usées, qui produisent des concentrations trop importantes de matières organiques[5]. Il est donc fort probable que les rejets concentrés en phosphate du Groupe Chimique Tunisien à Gabès et Sfax, d’autres rejets industriels et ménagers et/ou des rejets d’engrais agricoles par les oueds soient à l’origine du phénomène.

    Le coût de Daesh

    Alors que certaines espèces disparaissent, d’autres se multiplient en trop grand nombre. Le crabe bleu, surnommé « Daesh » par les pêcheurs de la région du fait de son potentiel invasif et destructeur, en est le meilleur exemple. Cette espèce, apparue fin 2014 dans le golfe de Gabès[6], a rapidement proliféré au large des côtes, se nourrissant des poissons qui jusque-là constituaient le gagne-pain des pêcheurs du coin. « Daesh détruit tout : les dorades, les crevettes, les seiches …. Tous les bons poissons ! » s’exclame-t-il. La voracité du crabe bleu a aggravé les problèmes économiques de bien des pêcheurs. Si la chair de cette espèce invasive fait le bonheur de certains palais et qu’un marché à l’export est en plein développement en direction de l’Asie et du Golfe, les habitants de Zarzis qui vivent de la pêche artisanale, eux, ne s’y retrouvent pas. « Un kilo de loup ou de dorade se vend 40 dinars. Un kilo de crabe bleu, c’est seulement 2 dinars ! » affirme un pêcheur de l’association.

    Le calcul est vite fait, d’autant plus que les crabes bleus font assumer aux pêcheurs un coût du renouvellement du matériel beaucoup plus important, leurs pinces ayant tendance à cisailler les filets. « Avant l’arrivée de Daesh, nous changions les filets environ deux fois par an, maintenant c’est quatre à cinq fois par ans ! » se désole l’un d’entre eux.

    Bloqués dans un Sahara marin

    Comme le martèlent les pêcheurs, « la zone de pêche de Zarzis est devenue un Sahara, un véritable désert ». Suite au partage international de la Méditerranée, les pêcheurs zarzisiens sont cantonnés dans des eaux côtières, qui se vident de poisson suite aux désastres écologiques et à la surpêche.

    « Avant 2005 et le dialogue 5+5[7] on pouvait accéder à des zones de pêche intéressantes, mais depuis les autres pays ont agrandi leur territoire marin ». En effet, c’est en 2005 que la Libye met en place sa zone de pêche exclusive, interdisant ainsi l’accès aux pêcheurs tunisiens. La Tunisie met elle aussi en place sa zone économique exclusive[8], mais, à la différence de la zone libyenne[9], elle autorise des navires étrangers à y pêcher. Les chalutiers égyptiens sont particulièrement présents, et s’ajoutent aux chalutiers tunisiens (de Sfax notamment) qui ne peuvent plus pêcher dans les eaux poissonneuses libyennes. Il arrive même que ces chalutiers pénètrent dans les eaux territoriales, en toute impunité. En plus des désastres écologiques, les eaux du sud tunisien se vident ainsi de leurs poissons à cause de la surpêche.

    Limites des différentes zones maritimes tunisiennes[10] :

    Or, les frontières officielles ne semblent pas délimiter la zone où les pêcheurs tunisiens peuvent réellement travailler, cette dernière étant manifestement beaucoup plus restreinte et empiétée par la zone libyenne. Sur la carte maritime qu’il a déployée devant lui, Slah Eddine matérialise la zone où les pêcheurs de Zarzis peuvent pêcher de manière effective et montre en resserrant ses doigts l’évolution de la zone de pêche libyenne au détriment de la zone tunisienne. Mais alors, pourquoi ce déplacement de frontière maritime n’apparaît dans aucun texte ou accord international[11] ? Y a-t-il des accords cachés ? Les garde-côtes libyens s’arrogent-ils le droit de pénétrer les eaux tunisiennes ? Ou les pêcheurs tunisiens auraient-ils intégré l’obligation de ne pas pénétrer une zone tampon pour ne pas craindre pour leur sécurité ?

    Les pêcheurs sous les feux des groupes armés libyens

    Au-delà des problèmes économiques auxquels ils doivent faire face, les pêcheurs de Zarzis sont confrontés à de graves problèmes de sécurité dans les eaux où ils naviguent. Alors que les bateaux de pêche libyens ne se gênent pas, selon Slah Eddine, pour venir exploiter les eaux tunisiennes, il n’existe aucune tolérance pour les pêcheurs tunisiens qui s’aventurent en dehors de leur zone. Ces dernières années, le pêcheur ne compte plus les cas d’agressions, de saisies de bateaux, de menaces et prises d’otages, par les groupes armés, et parmi eux les gardes côtes officiels libyens, équipés par les programmes européens de lutte contre la migration non réglementaire.

    En 2012, un pêcheur tunisien mourrait ainsi sous les balles tirées d’une vedette côtière libyenne tandis que les 18 autres membres de l’équipage étaient faits prisonniers à Tripoli[12]. En 2015, quatre bateaux de pêche tunisiens qui avaient pénétré les eaux libyennes étaient également pris en otage par des groupes armés libyens et acheminés au port d’El Zaouira[13]. Les attaques ont eu lieu jusque dans les eaux tunisiennes, comme en février 2016 lorsque treize chalutiers tunisiens avec soixante-dix marins à bord ont été arraisonnés et emmenés dans le même port, la partie libyenne exigeant alors une rançon contre leur libération[14]. L’année suivante, en 2017, des pêcheurs libyens de Zaouira menaçaient de kidnapper tous les marins tunisiens qu’ils rencontreraient en mer en représailles au contrôle d’un chalutier libyen dans le port de Sfax par la garde maritime tunisienne. Depuis, les prises d’otage se multiplient. Enième épisode d’une saga sans fin, la dernière attaque libyenne date de septembre dernier.

    L’insécurité ne touche pas que les pêcheurs de Zarzis, mais tous les pêcheurs tunisiens qui naviguent à proximité des zones frontalières : au Sud-Est, ce sont les feux des groupes libyens qui les menacent ; au Nord-Ouest, ceux de la garde côtière algérienne. Le 31 janvier de cette année, un pêcheur originaire de Tabarka et âgé de 33 ans a été tué par les autorités algériennes alors que son bateau avait pénétré les eaux territoriales de l’Algérie[15]. « Le danger est partout ! », « on se fait tirer dessus ! », s’exclament les pêcheurs de l’Association. Entre deuil et colère, ils dénoncent l’absence de réponse ferme des autorités tunisiennes contre ces agressions et se font difficilement à l’idée qu’à chaque départ en mer leur vie puisse être menacée.

    Les autres damnés de la mer

    Comme tout marin, les pêcheurs de Zarzis doivent porter assistance aux bateaux en détresse qu’ils croisent sur leur chemin. Et des bateaux en détresse, ce n’est pas ce qui manque au large de Zarzis. Le hasard a fait que leur zone de pêche se trouve sur la route des migrants qui fuient la Libye sur des embarcations de fortune et les accidents sont fréquents dans ces eaux dangereuses. Porter secours aux survivants, prendre contact avec le Centre de Coordination des Sauvetages en Mer, ramener les corps de ceux pour lesquels ils arrivent trop tard afin de leur offrir une sépulture digne, c’est aussi cela, le quotidien des pêcheurs de Zarzis. L’effroi et la colère de l’impuissance lorsque des cadavres se prennent dans les filets pêche, l’inquiétude et le soulagement lorsque le pire est évité et que tout le monde arrive à bon port.

    Sauver des vies lorsqu’il est encore temps, c’est avant tout un devoir d’humanité pour ces hommes et ces femmes de la mer. La question ne se pose même pas, malgré les heures de travail et l’argent perdus. Pour être plus efficaces dans leurs gestes et secourir le plus grand nombre, plus d’une centaine de pêcheurs de Zarzis ont suivi en 2015 une formation de 6 jours sur le secours en mer organisée par Médecins sans frontières[16]. Alors que les politiques européennes de criminalisation des ONG menant des opérations de recherche et de secours en mer ont laissé un grand vide en Méditerranée, les pêcheurs tunisiens se retrouvent en première ligne pour les opérations de sauvetage. Aussi, quand ils partent en mer, prévoient-ils toujours de l’eau et de la nourriture en plus, des fois qu’un bateau à la dérive croise leur chemin.

    Des sauveurs que l’Europe veut faire passer pour des criminels

    Au-delà d’un devoir d’humanité, porter secours aux embarcations en détresse est une obligation inscrite dans le droit international maritime et en particulier dans la Convention internationale sur la Sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS), qui s’applique à tous les navires. Le texte prévoit l’obligation pour tous les Etats de coordonner leurs secours et de coopérer pour acheminer les personnes dans un lieu sûr[17], où la vie des survivants n’est plus menacée et où l’on peut subvenir à leurs besoins fondamentaux.

    Aussi, lorsque l’équipage de Chameseddine Bourrasine croise lors l’été 2018 une embarcation avec 14 migrants à la dérive, c’est sans hésitation qu’il décide de leur porter secours. Mais alors que les rescapés menacent de se suicider s’ils sont ramenés en Tunisie et qu’il ne saurait être question de les livrer aux garde-côtes de Libye où c’est l’enfer des geôles qui les attend, le capitaine décide d’appeler la garde côtière du pays sûr le plus proche, à savoir l’Italie. Après plusieurs tentatives de contact restées sans réponse, il décide alors de remorquer le bateau vers l’Italie pour débarquer les migrants dans un lieu où ils seront en sécurité[18]. Accusé avec son équipage de s’être rendu coupable d’aide à l’immigration dite « clandestine », ce sauvetage coûtera aux 7 marins-pêcheurs 22 jours d’incarcération en Sicile.

    Si le procès s’est résolu par un non-lieu, les pêcheurs de Zarzis restent dans le collimateur des autorités italiennes. « Nous les pêcheurs tunisiens, l’Italie voudrait nous contrôler et encore limiter la zone dans laquelle nous pouvons pêcher » se désole Slah Eddine, « les Italiens nous surveillent ! ». Il évoque aussi la surveillance d’EUNAVFOR Med, également appelée Sophia, opération militaire lancée par l’Union européenne en 2015 en Méditerranée pour, selon les mots de la Commission « démanteler le modèle économique des passeurs et des trafiquants d’êtres humains »[19]. Si l’opération militaire les surveille de près lorsqu’il s’agit du secours en mer, lorsqu’il est question d’attaques par des milices libyennes, Sophia détourne le regard et abandonne les pêcheurs tunisiens à leur sort.

    Les harraga de demain ? [20]

    « On ne peut plus, ce n’est plus possible, il n’y a plus rien », répètent les pêcheurs, acquiesçant les paroles par lesquelles Slah Eddine vient de présenter leur situation. Entre les eaux polluées, les problèmes économiques, le fléau de Daesh, les poissons qui ne se reproduisent plus, les éponges malades, les attaques libyennes, les pressions italiennes et européennes, être un pêcheur en Tunisie, « ce n’est plus une vie ». Leurs fils à eux sont partis pour la plupart, en Europe, après avoir « brûlé » la mer. Ils savent que dans cette région qui vit surtout de la pêche, il n’y a pas d’avenir pour eux.

    Et puis il y a ceux qui, privés de toute autre source de revenus, sont contraints à se reconvertir dans des activités de passeurs. Nés dans des familles où la pêche se transmet de père en fils, ils connaissent la mer, ses vents, tempêtes, marées et courants. Ils savent où se procurer des bateaux. Lorsque ces loups de mer sont à la barre, le voyage est plus sûr pour celles et ceux risquent la traversée vers l’Europe à bord d’un rafiot. Alors que les harragas tunisiens sont de plus en plus systématiquement déportés lorsqu’ils sont arrêtés par les autorités italiennes[21], certains passeurs ont troqué leur clientèle tunisienne pour une clientèle subsaharienne, de plus en plus nombreuse à mesure que leur situation en Libye se dégrade. Faute de voies régulières pour les migrants, la demande de passage vers l’Europe augmente. Et faute de ressources alternatives pour les pêcheurs, l’offre se développe.

    Or ce n’est ni la « main invisible » ni une quelconque fatalité qui poussent ces pêcheurs au départ ou à la diversification de leurs activités, mais le mélange entre le modèle de développement polluant et incontrôlé, l’inaction des autorités tunisiennes en matière de protection de l’environnement, et le cynisme des politiques migratoires sécuritaires et meurtrières de l’Union européenne.

    https://ftdes.net/des-pecheurs-pris-dans-un-etau
    #environnement #sauvetage #Méditerranée #pêche #développement #émigration #Cotusal #pollution #plastique #colonialisme #sel #salines #phosphogypse #Groupe_Chimique_Tunisien #eaux_usées #reproduction_marine #poissons #éponges #Djerba #mollusques #Gabès #Jbeniana #microalgues #phosphate #crabe_bleu #Libye #différend_territorial #zone_économique_exclusive #surpêche #asile #migrations #réfugiés #criminalisation #Chameseddine_Bourrasine #EUNAVFOR_Med #Operation_Sophia #harraga

    #ressources_pédagogiques #dynamiques_des_suds

  • Journal articles ‘tacitly support China territory grab’

    The role of academic journals in adjudicating on fiercely disputed territorial claims in the South China Sea has come under scrutiny as Chinese scholars use maps endorsing China’s position.

    Papers by Chinese researchers, often co-authored with Western collaborators, have been illustrated with maps that include the “nine-dash line” – a U-shaped borderline stretching south from China and Taiwan to Borneo. It envelopes islands and reefs claimed by Brunei, Malaysia, the Philippines, Taiwan and Vietnam, including Scarborough Shoal and the Spratly Islands.

    An international tribunal convened in The Hague in 2016 under the United Nations Convention on the Law of the Sea ruled against the line. China disputes the ruling.

    Clive Hamilton, professor of public ethics at Charles Sturt University in Canberra, claimed that the issue echoed moves in 2017 by Springer Nature and Cambridge University Press to appease China by removing politically sensitive articles from their Chinese websites.

    “Here’s another example of Beijing asserting its claims through international scientific journals,” said Professor Hamilton, a high-profile critic of Chinese foreign policy.

    “A very big, economically powerful authoritarian power [is] engaged in a political struggle over territory, and wants the international scientific community to in effect endorse its claim by publishing maps that have no validity under international law.”

    He said Chinese researchers “would undoubtedly suffer if they were authors of an article in an international journal that included the South China Sea but did not show the nine-dash line”.

    However, one influential journal said that it was “not unusual” for scientific publishers to remain neutral on jurisdictional claims, while a China expert warned of the difficulty of requiring peer reviewers to be aware of and enforce geopolitical issues.

    Times Higher Education has found nine-dash line representations in nine journal articles by Chinese researchers. Most have been published since early last year, and none is about maritime issues. The papers’ subject matter includes bamboo, butterflies and Tibetan vegetation. Five boast co-authors from Australia, Germany, Scotland, Singapore and the US.

    An Australian geneticist based in Japan said maps depicting Chinese ownership of South China Sea islands appeared in about half the Chinese-authored papers he came across. Their frequency was increasing, the scientist continued, and they now appeared in high-ranking international journals as well as in smaller publications favoured by Chinese authors.

    The researcher, who asked not to be named, said he had objected to such a map’s inclusion in a forthcoming paper he wrote with Chinese collaborators. “I was told that they cannot do anything because it is a requirement of the Chinese Communist Party. They are provided with official maps that they have to use.

    “Most [foreign co-authors] choose to ignore it, perhaps because they think it is not worth the trouble to say anything. Journals do not give guidelines on how to deal with the issue when reviewing papers.”

    THE sought comment from the journals Cells, Diversity and Distributions, Molecular Ecology, New Phytologist and Plos One. The last was the only one to respond, saying that a policy introduced last year required territorial descriptions in submitted manuscripts to “follow international treaties and conventions”.

    “Otherwise, Plos remains neutral on any jurisdictional claims expressed,” it added. “This policy is not unusual in scientific publishing.”

    Professor Hamilton said journals that failed to enforce such policies “implicitly endorsed a claim that violated the rights of poor Filipino fishermen. My guess is editors have probably not had it drawn to their attention,” he added.

    University of Melbourne entomologist Nancy Endersby co-authored a 2019 Cells paper that contains representations of the nine-dash line. “If I had been aware of this inclusion and its significance, I would not have allowed my name to be on the paper,” she said. “I focused on the molecular aspect of the paper and trusted [the] map was accurate.”

    Co-author Ary Hoffman said: “Now that we’re aware of it, we’ll certainly look for it in any future collaborative efforts. As biologists, it is not something that was on our radar.”

    James Laurenceson, head of the Australia-China Relations Institute at the University of Technology Sydney, supported Professor Hamilton in raising the issue. He said Chinese academics were likely to assume that Beijing would “look approvingly” on their reproduction of the nine-dash line.

    “But I wouldn’t necessarily take it as evidence that they’ve been directed to do so,” he said. “I’m not sure the Chinese bureaucracy is that organised.”

    Professor Laurenceson said peer review had failed to pick up the offending maps. “Finding peer reviewers of journals is tough enough already,” he said. “If we insist that they’re also aware of geopolitical issues, many academics are just not going to have the time to be abreast of it.”

    https://www.timeshighereducation.com/news/journal-articles-tacitly-support-china-territory-grab

    #manipulation #cartographie #visualisation #Chine #Philippines #différend_territorial #revues_scientifiques #recherche #nine-dash_line #Mer_de_Chine_méridionale #responsabilité

    ping @simplicissimus @reka

  • Russia-Japan dispute over Kurils reflects mounting tensions in North East Asia - World Socialist Web Site

    https://www.wsws.org/en/articles/2018/04/05/kuri-a05.html

    Russia-Japan dispute over Kurils reflects mounting tensions in North East Asia

    By Gary Alvernia
    5 April 2018

    In the midst of acute tensions on the Korean Peninsula, Russia announced in January that it intended to base military aircraft in the Kuril Islands, which are claimed by Japan as its Northern Territories. While portrayed by Western media as an aggressive Russian provocation, the decision is in response to the military threats by the US, backed by Japan, to attack North Korea if it does not bow to Washington’s demands to denuclearise.

    The Kuril Islands, situated between the northern Japanese island of Hokkaido and the Kamchatka Peninsula on the eastern coast of Russia, are currently controlled by the latter nation. Japan responded angrily to the Russian plan to base military aircraft in a newly-constructed civilian airport on Iturup, one of the more populated islands. The aircraft will bolster existing missile defence systems on Iturup, following a decision last November to build a naval base on Matua, another island.

    #kouriles #russie #japon #frontières #différend_territorial

  • Kosovo : Ramush Haradinaj veut redéfinir au plus vite la frontière avec le #Monténégro

    Depuis sa signature en 2015, l’accord de délimitation de la frontière avec le Monténégro ne cesse de diviser le Kosovo. Le nouveau Premier ministre Ramush Haradinaj, qui l’a longtemps combattu quand il était dans l’opposition, a nommé une commission pour tout remettre à plat. Mais L’UE met la pression sur Pristina.

    https://www.courrierdesbalkans.fr/La-Commission-pour-la-delimitation-attend-les-directives-du-Gouve

    #frontières #disputes_territoriales #différend_territorial #Kosovo #mobile_borders #frontières_mobiles

  • German conservative newspaper threatens Poland with territorial demands - World Socialist Web Site

    https://www.wsws.org/en/articles/2017/09/16/pola-s16.html

    German conservative newspaper threatens Poland with territorial demands
    By Peter Schwarz
    16 September 2017

    The Polish government is demanding reparations from Germany for the war crimes committed during the Second World War. The demand is not new, but has never before been raised so persistently.

    The chairman of the governing right-wing nationalist Law and Justice Party (PiS), Jaroslav Kaczynski, breathed new life into the reparations debate in late June. Ever since, Prime Minister Beata Szydlo has issued repeated demands on the issue. She told the RNFFM radio station on September 7, “Poland has a right to reparations, and the Polish state has the right to demand them.” Polish Foreign Minister Witold Waszczykowski stated that Poland’s demand amounted to €840 billion.

    The Bureau of Research of the Polish parliament published a 40-page report on Monday justifying the Polish demand. According to this, an official 1953 statement in which the Polish government relinquished its right to claim reparations from Germany is not legally valid because it was made under pressure from the Soviet Union and only applied to the German Democratic Republic (GDR), not Germany.

    Allemagne #pologne #extrême-droite #frontières #territoires #différend_frontalier #différend_territorial

  • Éthiopie : « des centaines » de morts dans des violences interethniques

    De violents affrontements liés à un #différend_territorial en Éthiopie entre deux des principaux groupes ethniques du pays ont fait « des centaines de morts » et des milliers de déplacés, depuis début septembre, a annoncé lundi le gouvernement.


    http://www.courrierinternational.com/depeche/ethiopie-des-centaines-de-morts-dans-des-violences-interethni
    #conflit #Ethiopie #dispute_territoriale

  • Une ancienne carte retrouvée au Japon indique que les îlots de Dokdo sont coréens | Agence de presse Yonhap

    http://french.yonhapnews.co.kr/news/2017/08/02/0200000000AFR20170802001700884.HTML

    SEOUL, 02 août (Yonhap) — Une carte de la Corée datant du XIXe siècle et indiquant que les îlots de Dokdo font partie du territoire coréen a été récemment retrouvée au Japon, ont fait savoir des chercheurs des deux pays.

    Un professeur de l’université nationale de Kyungpook, Nam Kwon-hee, a déclaré qu’il a confirmé l’existence de ce qui semble être Dokdo sur la partie droite de l’île d’Ulleung en mer de l’Est sur une version dessinée à la main et colorée de Daedongyeojido, une carte coréenne réalisée par le cartographe et géologue Kim Jeong-ho en 1861.

    La découverte est intervenue dans un contexte de revendication continue de la part du Japon sur sa souveraineté sur les îlots de Dokdo.

    Le document appartenant à un Japonais aurait été créé entre 1864 et 1869, a dit Nam. Il appartenait à une bibliothèque de Pyongyang, capitale nord-coréenne, et personne ne sait comment il a été emmené au Japon, a ajouté Nam. Sur la carte, il y a un numéro de série de la bibliothèque et la date d’obtention, le 30 août 1932.

    #japon #corée_du_sud #frontières #différend_frontalier #différend_territorial

  • India-Pakistan cross-border barrages heighten South Asia’s war crisis - World Socialist Web Site
    http://www.wsws.org/en/articles/2016/11/01/inpk-n01.html

    India-Pakistan cross-border barrages heighten South Asia’s war crisis
    By Keith Jones
    1 November 2016

    India and Pakistan have intensified cross-border artillery and gunfire in recent days, causing mounting casualties among soldiers and villagers on both sides and bringing South Asia’s rival nuclear-armed states still closer to all-out war.

    Indian authorities said that an Indian soldier and a female civilian were killed yesterday afternoon when Pakistani troops fired waves of mortar shells across the Line of Control (LoC) that separates Indian- and Pakistani-held Kashmir.

    According to Indian sources, the latest deaths bring to seven the number of Indian security personnel killed in Kashmir during the past 10 days. Most of the deaths were due to cross-border firing, but two were the result of confrontations with anti-Indian Islamist insurgents whom New Delhi charges were infiltrating across the LoC under cover of Pakistani artillery barrages.

    #pakistan #inde #frontière #conflit #différend_territorial

  • Entre Kosovo et #Monténégro, une frontière qui ne passe pas

    Le Parlement du Kosovo devait entériner ce jeudi l’accord signé il y a un an avec le Monténégro sur la #délimitation de la frontière entre les deux pays. Des milliers de manifestants sont rassemblés dans le centre de Pristina et, à Haxhaj, dans les montagnes de la Rugova, on ne digère pas cette « trahison ». Reportage.


    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/les-montagnes-de-la-dispute.html
    #frontière #dispute_frontalière #dispute_territoriale #Kosovo #frontières

  • Okinotori: An Odd Place for a Maritime Dispute | Stratfor
    https://www.stratfor.com/analysis/okinotori-odd-place-maritime-dispute
    https://www.stratfor.com/sites/default/files/styles/stratfor_full/public/main/images/okinotori-atoll+%281%29.jpg?itok=_EriM_of

    Resource-poor Japan sees that Okinotori has crucial economic and strategic value if it is deemed an EEZ, but this will depend on whether the bodies can be considered islands. Since 1987, Japan has invested over $600 million to protect the atoll from further erosion, encasing its remaining rock outcroppings in 82 feet of concrete. Slits are cut into the barriers to allow seawater through to meet the technical definition of an island set by international law: “naturally formed area[s] of land, surrounded by water, which [are] above water at high tide.” In addition, the smaller of the two islands is covered with a net of titanium. While $600 million may seem excessive, Tokyo considers the potential payoff well worth it.

    #japon #eez #différend_territorial #espace_maritime

  • The Map Precedes the Territory | Geography Directions

    http://blog.geographydirections.com/2012/12/10/the-map-precedes-the-territory

    http://media.washtimes.com/media/image/2012/11/25/20121125-165501-pic-165156268_s800x873.jpg?28f034c9edebb7489c9bba92

    Geographers and critical cartographers have long acknowledged that maps do not simply and unproblematically represent the territory depicted by their lines, symbols and shading. Rather, maps participate in the very construction of such territories in the first place. Historical studies have shown the production of maps to be central to the space-claiming activities of European colonial powers, and have highlighted how maps function as tools of political power and even oppression. The representational and world-constructing power of maps does not originate in their accuracy or precision, but in their positioning within webs of practices which at once reflect and produce the cultures and societies in which maps are situated.

    #chine #frontières #différend_territorial #cartographie #représentation #manipulation #propagande

  • It took just one little map to create a regional diplomatic dispute

    Chinese passport map causes diplomatic dispute | World news | theguardian.com

    Experts warn that China’s apparent claims to other territories could have a long-term impact on relations with its neighbours

    http://www.theguardian.com/world/2012/nov/27/chinese-passport-row-diplomatic-dispute?INTCMP=SRCH

    The map, in China’s newly designed passport, claims ownership of the entire South China Sea – parts of which are also claimed by Taiwan, the Philippines, Vietnam, Brunei and Malaysia – as well as disputed areas on the China-India border and two Taiwanese tourist destinations.


    Indian troops patrol the Bumla Pass on the India-China border. India is stamping its map on visas given to Chinese visitors. Photograph: Biju Boro/AFP/Getty Images

    The Philippines, Vietnam, India and Taiwan have all vehemently protested against the new microchip-equipped passport, which essentially forces neighbouring countries to validate China’s position on contested regions.

    #chine #frontières #différend_territorial #cartographie #représentation #manipulation #propagande

  • China Policy Institute Blog » ‘Takeshima’ and ‘Northern Territories’ in Japan’s Nationalism

    http://blogs.nottingham.ac.uk/chinapolicyinstitute/2014/10/16/takeshima-and-northern-territories-in-japans-nationalism

    In 2005, Japan’s Shimane Prefecture adopted the ‘Takeshima Day’ ordinance that designated the 22nd of February, the day Liancourt Rocks (Dokdo in Korean, Takeshima in Japanese) were incorporated into Japan in 1905, as a prefectural memorial day. The passage of the ordinance, the Korean reaction and the wide domestic coverage propelled ‘Takeshima’ to the fore of Japan’s domestic debates on South Korea. It transformed the previously obscure dispute, unknown to most Japanese, into one of the main symbols in Japan’s nationalistic debate.

    #japon #russie #kouriles #frontières #différend_territorial

  • Biden-Xi meeting fails to resolve ADIZ crisis - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2013/12/05/adiz-d05.html

    Biden-Xi meeting fails to resolve ADIZ crisis
    By John Chan and Peter Symonds

    5 December 2013

    US Vice President Joe Biden held talks with Chinese President Xi Jinping yesterday in Beijing, but failed to resolve the highly volatile situation in the East China Sea since Beijing declared an air defence identification zone (ADIZ) on November 23 that included the Diaoyu/Senkaku islands, disputed with Japan.

    Washington immediately sided with Tokyo, flying nuclear-capable B-52 bombers into the zone to challenge Beijing’s authority. Biden met Japanese Prime Minister Shinzo Abe yesterday and reaffirmed the US commitment to its alliance with Japan in the event of a war with China. The US and Japan continued to fly military planes into the Chinese ADIZ over the past week. China has responded by scrambling fighters, heightening the danger of an accident or miscalculation that could precipitate a wider conflict.

    #chine #japon #états-unis #différend_territorial #senkaku

  • China announces “air defence identification zone” in East China Sea - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2013/11/25/chin-n25.html

    In a move that has heightened tensions with Japan and the United States, the Chinese Defence Ministry announced over the weekend the creation of an “air defence identification zone” (ADIZ), covering much of the East China Sea, including the Diaoyu/Senkaku islands that have been at the center of a bitter dispute between Beijing and Tokyo.

    The air defence zone announced by China overlaps Japan’s own ADIZ. The Obama administration immediately criticised the Chinese move and indicated that the US would ignore the Chinese zone. Washington reiterated that the US-Japan Security Treaty will apply if war breaks out between China and Japan over the disputed East China Sea islands.

    #chine #asie #géopolitique #différend_territorial #japon #senkaku

  • Britain and Spain escalate dispute over Gibraltar - World Socialist Web
    Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2013/08/22/gibr-a22.html

    Britain and Spain escalate dispute over Gibraltar

    By Paul Mitchell
    22 August 2013

    The Conservative/Liberal-Democrat coalition government in Britain and the Popular Party (PP) government in Spain are escalating the dispute over Gibraltar as part of an effort to whip up nationalist sentiment and deflect attention away from the social crisis in both countries. In addition the PP and the Spanish monarchy are embroiled in corruption scandals, which have seen support for the two institutions plummeting.

    #gibraltar #espagne #royaume_uni #frontière #différend_territorial