• [La Brique et le Pavé] 3ème épisode : #gentrification, j’écris ton nom
    https://www.radiopanik.org/emissions/la-brique-et-le-pave/3eme-episode-a-la-conquete-des-quartiers-populaires

    « Le contraire de la gentrification, ce n’est pas l’appauvrissement, la ghettoïsation ou la déglingue. Le contraire de la gentrification, c’est un projet d’amélioration et de renforcement de tout ce qui fait ressource pour les classes dominées dans les #quartiers_populaires (et au-delà), un #droit_à_la_ville populaire, en somme. »

    Ces mots, extraits de l’article « La ville est un champ de bataille », sont ceux de Mathieu Van Criekingen. Géographe, professeur à l’Université Libre de Bruxelles et auteur de nombreux articles aussi bien dans des revues scientifiques que grand public, Mathieu est aussi l’auteur d’un livre passionant intitulé « Contre la gentrification ».

    Dans ce nouvel épisode de La brique et le pavé, nous parlons donc de gentrification, et nous allons reconnecter ce terme à ses origines, (...)

    #résistance #promotion_immobilière #droit_au_logement #politiques_urbaines #dépossession #résistance,gentrification,droit_à_la_ville,promotion_immobilière,droit_au_logement,politiques_urbaines,dépossession,quartiers_populaires
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/la-brique-et-le-pave/3eme-episode-a-la-conquete-des-quartiers-populaires_17317__1.mp3

  • [La Brique et le Pavé] 2ème épisode : A qui appartient Bruxelles ?
    https://www.radiopanik.org/emissions/la-brique-et-le-pave/2eme-episode-a-qui-appartient-bruxelles

    « A Bruxelles, comme dans d’autres villes européennes, la question du niveau et de l’augmentation des loyers ainsi que de leurs conséquences sociales sont de plus en plus dénoncées. Pour cause (...) tous les dix ans depuis 1985, les loyers ont augmenté d’environ 20%. » ... La situation est telle qu’aujourd’hui « le niveau des loyers ne conduit pas seulement à bafouer le droit à un logement décent : il fait aussi obstacle à d’autres droits fondamentaux, comme le droit à la santé ».

    C’est par ces mots que commence la thèse d’Hugo Périlleux Sanchez consacrée, entre autre, à la #rente locative. Une thèse qui pose de front la question qui nous intéressera aujourd’hui : à qui profitent les loyers ? Et que peut-on y faire ?

    Avec cette thèse, intitulée "Extraction de la rente dans le secteur de la location de (...)

    #ville #droit_au_logement #propriétaire #loyer #bailleur #transfer_de_richesse #ville,droit_au_logement,propriétaire,loyer,rente,bailleur,transfer_de_richesse
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/la-brique-et-le-pave/2eme-episode-a-qui-appartient-bruxelles_17165__1.mp3

  • [La Brique et le Pavé] 2ème épisode : à qui appartient Bruxelles ?
    https://www.radiopanik.org/emissions/la-brique-et-le-pave/a-qui-appartient-bruxelles

    « A Bruxelles, comme dans d’autres villes européennes, la question du niveau et de l’augmentation des loyers ainsi que de leurs conséquences sociales sont de plus en plus dénoncées. Pour cause (...) tous les dix ans depuis 1985, les loyers ont augmenté d’environ 20%. » ... La situation est telle qu’aujourd’hui « le niveau des loyers ne conduit pas seulement à bafouer le droit à un logement décent : il fait aussi obstacle à d’autres droits fondamentaux, comme le droit à la santé ».

    C’est par ces mots que commence la thèse d’Hugo Périlleux Sanchez consacrée, entre autre, à la #rente locative. Une thèse qui pose de front la question qui nous intéressera aujourd’hui : à qui profitent les loyers ? Et que peut-on y faire ?

    Avec cette thèse, intitulée "Extraction de la rente dans le secteur de la location de (...)

    #ville #droit_au_logement #propriétaire #loyer #bailleur #transfer_de_richesse #ville,droit_au_logement,propriétaire,loyer,rente,bailleur,transfer_de_richesse
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/la-brique-et-le-pave/a-qui-appartient-bruxelles_17164__1.mp3

  • Politique du logement : Oxfam dénonce une fabrique des inégalités | Lucie Delaporte
    https://www.mediapart.fr/journal/france/041223/politique-du-logement-oxfam-denonce-une-fabrique-des-inegalites

    L’arrivée massive d’acteurs financiers dans le secteur du logement, encouragée par les pouvoirs publics, a renforcé la concentration du patrimoine immobilier. L’ONG dénonce une politique qui aggrave les inégalités sociales.

    La crise du logement qui sévit ne vient pas de nulle part et ne touche pas la population de manière égale. Si des millions de Français souffrent du mal-logement, une minorité s’est également fortement enrichie grâce à l’immobilier ces dernières années.

    Dans un rapport percutant https://oxfam.app.box.com/s/cjxltf26pr3965zcb7z3nd7y2fg5xdzn/file/1374828771976 , l’ONG Oxfam pointe la fabrique à inégalités qui s’est emparée du secteur.
    Au-delà des aspects conjoncturels liés à la hausse des taux d’intérêt, des coûts de l’énergie et des matériaux qui ont mis à l’arrêt la construction, les difficultés à se loger que rencontrent actuellement de plus en plus de ménages sont liées à une financiarisation du logement, encouragée par les pouvoirs publics.
    Ce mouvement mondial, qui a déjà fortement touché l’Union européenne – entre 2010 et 2023 les prix des logements y ont augmenté de 46 % et les loyers de 21 % –, touche aujourd’hui d’autant plus la France qu’elle a engagé un désinvestissement des politiques publiques sur le sujet.

    #logement #logement_social #fiscalité #niches_fiscales #financiarisation #loyers

    • Ces vingt dernières années, les prix de l’immobilier ont donc augmenté quatre fois plus vite que les revenus bruts des ménages (+ 125,6 % entre 2001 et 2020 contre 29 % pour le revenu disponible des Français).
      Sur ce point, le rapport d’Oxfam relève que le « désengagement » de l’État « a ouvert la voie au secteur privé et aux investisseurs financiers, jusqu’à la financiarisation du logement aidé ».
      La production de logements sociaux s’est par exemple effondrée, passant de 126 000 logements financés en 2016 à 96 000 en 2022 et l’État a tout misé sur le soutien à la production de logements intermédiaires financés par le secteur privé.
      Le chapitre rédigé par Thibault Le Corre et Renaud Le Goix sur la financiarisation du logement social et intermédiaire est à cet égard très éclairant. Pour les chercheurs, « ce processus transforme le logement en un produit financier, et aboutit à une gestion avant tout “financière” du logement ».

      Un mouvement de #concentration inédit

      Les auteurs rappellent que depuis la crise financière de 2008, les opérateurs financiers se sont intéressés au logement social et intermédiaire perçu comme « permettant aux investisseurs de percevoir des rendements stables et peu risqués ».
      Les effets de cet afflux de « propriétaires financiarisés », encouragés par d’avantageuses niches fiscales, ont des conséquences néfastes très documentées sur les #locataires : hausse des prix, accélération des #expulsions, moindre investissement dans l’entretien des bâtiments. Pris dans cette logique, le logement doit devenir pour ces investisseurs toujours plus rentable.

      Les niches fiscales conçues pour orienter l’épargne vers le logement locatif notamment intermédiaire ont largement contribué à ce mouvement de financiarisation et ont lourdement pesé sur le budget de l’État. Oxfam a calculé que trois niches fiscales (LMNP, SIIC et Censi-Bouvard) ont ainsi coûté 11 milliards d’euros en douze ans, ce qui aurait pourtant permis la construction sur cette période de 70 500 logements sociaux.
      Ces niches fiscales, qui ont profité aux ménages les plus aisés, ont aussi renforcé un mouvement de concentration du patrimoine immobilier inédit. « Début 2021, les 10 % les plus riches en patrimoine concentraient 44 % du patrimoine immobilier. Cette accumulation du #patrimoine_immobilier conduit au constat actuel qui est que 3,5 % des ménages détiennent plus de cinq logements soit 50 % des logements mis en location par des particuliers », note le rapport d’Oxfam s’appuyant sur les derniers chiffres de l’Insee.
      Des chiffres qui expliquent en grande partie le poids de la #rente et de l’#héritage dans la société française où « le patrimoine hérité représente 60 % du patrimoine des Français·es aujourd’hui contre 35 % au début des années 1970 ».
      L’État a-t-il intérêt à changer de braquet ? Pas vraiment s’il ne s’intéresse qu’aux recettes fiscales générées par le secteur. Comme cette fiscalité repose sur la valorisation du patrimoine, plus les revenus tirés de l’immobilier sont importants, plus les recettes augmentent. « La fiscalité aujourd’hui, qui ne prend pas en compte l’impact sur les inégalités de richesses et de patrimoine, n’a donc pas intérêt à changer pour la puissance publique. »
      Pour contrer cette tendance, Oxfam propose de limiter l’accès d’acteurs privés « financiarisés » au financement du logement, particulièrement le logement aidé.
      L’ONG défend aussi la constitutionnalisation du #droit_au_logement en le mettant au même niveau que le droit à la propriété.

      #propriété_privée #rente_foncière fiscalement assistée

    • Création de logements sociaux : un nombre record de communes sont « hors la loi »
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/06/creation-de-logements-sociaux-un-nombre-record-de-communes-sont-hors-la-loi_

      La Fondation Abbé Pierre publie, mercredi 6 décembre, son palmarès des mauvais élèves du logement social : 659 municipalités n’ont pas rempli leurs objectifs, soit 64 % des communes soumises à la loi Solidarité et renouvellement urbain.

      https://archive.is/nKpum

  • Nouveau site : Se loger n’est pas un crime
    contre la loi anti-logement

    https://www.selogernestpasuncrime.org

    Les profits tirés de la spéculation immobilière n’ont jamais été aussi importants, à mesure que la crise du logement s’aggrave : plus de 300 000 Sans Domicile Fixe dont 42 000 enfants, 2,2 millions de familles en attente d’une HLM, 14,8 millions de personnes fragilisées par la crise du logement1 dont 4,1millions de personnes mal logées, 130 000 jugement d’expulsion …

    Cette proposition de loi est faite pour les riches, les groupes financiers, les spéculateurs ; c’est une aubaine pour les marchands de sommeil et les profiteurs de crise ; elle nous fait revenir au 19e siècle avant l’abolition de la prison pour dette.

    La Loi Kasbarian-Bergé c’est la prison ou la rue ! Et la rue c’est la mort à petit feu …

    Sans-logis, Locataires, hébergé-e-s, squatteur.se.s, femmes et familles en précarité, salarié.e.s, chômeur.se.s, étudiant.e.s, précaires, et organisations qui les défendent, Unissons-nous et mobilisons-nous

    Pour le retrait de cette proposition de loi et pour un véritable droit au logement avec des logements abordables, stables, décents, et écologiques pour tou.te.s

    MANIFESTATION DANS TOUTE LA FRANCE
    Samedi 28 janvier 2023 A Paris/IdF : RV à 14h à Bastille

    • reçu par mel

      « Ce que nous ne défendons pas sera détruit » énonçait récemment une banderole de manifestation. C’est particulièrement le cas pour le droit au logement et la défense des espaces occupés. Comme les zapatistes nous ont
      invité à nous en rendre compte, sans espaces, sans endroit où habiter, sans territoires, nous sommes réduits à obéir et à mendier le droit de vivre.

      La loi Kasbarian-Bergé, qui devrait être discuté au sénat fin janvier, veut donner tout pouvoir à la propriété privée, transformant en délit pénal tout types d’occupation de locaux sans l’accord des propriétaires.
      La loi pourra s’abattre tout aussi bien sur les squatters que sur les locataires en impayé , les syndicalistes occupant des bureaux ou une usine, des zadistes occupant un chantier ou un champ...

      #logement #locataires #dette #droit_au_logement #squat #occupations

    • Le grand propriétaire, le fait du prince, c’est l’Etat, c’est lui qui décide infine qui meurt (covid & hopitaux), qui aura les yeux crevés (gilets jaunes), qui dormira dehors (loi anti habitat léger et loi anti squatt) qui sera abattu (violences policières).
      Je dois avoir dans mes archives la photo d’un gars avec un grand tatouage sur son ventre qu’il m’avait exhibé un jour que j’étais aux urgences : « Que crève l’Etat »

    • La proposition de loi « antisquat » adoptée par le Parlement
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/06/15/la-proposition-de-loi-antisquat-adoptee-par-le-parlement_6177686_823448.html

      Les sénateurs ont validé, mercredi soir, en deuxième lecture, la version du texte du député Renaissance Guillaume Kasbarian votée par l’Assemblée nationale début avril.
      [...]
      La proposition de loi accélère par ailleurs les procédures en cas de loyers impayés. Il est prévu notamment de manière systématique dans les contrats de bail une « clause de résiliation de plein droit ».

      c’est une bonne manière de faire des économies sur le fonds de solidarité logement (FSL) destiné à éponger en tout ou partie les dettes locatives en finançant les proprios.

      #crimminels

  • #Woluwe-Saint-Lambert CP/PB : Expulsion de l’IMMOC - histoire d’un scandale : Vue sur la scène du crime social Laurent d’Ursel, secrétaire du Syndicat des immenses - DROIT A UN TOIT / RECHT OP EEN DAK
    https://syndicatdesimmenses.be/wp-content/uploads/2022/03/CP-expulsion-IMMOC-du-SDI-1.pdf

    Résumé du scandale : Woluwe-Saint-Lambert
    1° rend insalubres des logements sociaux en les abandonnant pendant 10 ans,

    2° fait tout pour empêcher la signature d’une « convention d’occupation précaire » avec le Syndicat des immenses,

    3° tente d’intimider les occupants chapeautés par le Syndicat des immenses en portant l’affaire devant la Justice de paix, qui donne raison au Syndicat,

    4° refuse d’ouvrir le compteur d’eau de ville et condamne les occupants à vivre un an avec l’eau de pluie,

    5° envoie ses services sociaux constater qu’une occupante réside avec ses deux enfants dans le bâtiment rendu insalubre par la commune, provoquant la séparation temporaire de la mère de ses enfants... tout ça dans des logements parfaitement sains, qui nécessitent seulement une simple rénovation et que la commune va
    détruire-reconstruire avec l’argent du contribuable... et sans aucune sanction pour leur gestion du bien en très mauvais père de famille et pour leur part de responsabilité dans la longueur de la liste des personnes – aujourd’hui au nombre de 51.000 – en attente d’un logement social.

    • Détails chronologiques du scandale : https://syndicatdesimmenses.be/wp-content/uploads/2022/03/Chronologie-du-scandale.pdf

    #Belgique #logement #logement_social #expulsion #insalubrité provoquée #scandale #crime #sdf #précarité #droit_au_logement #guerre_aux_pauvres

    • Les champs maudits – n°1 (grippe aviaire) robindesbois.org

      La grippe aviaire progresse dans le Grand Ouest. 20 à 30 millions d’animaux contaminés par la grippe aviaire ou susceptibles de l’être ont déjà été tués. La Bretagne est menacée.


      La gestion des cadavres et de la nécromasse déclenche des risques sanitaires et environnementaux sur le long terme. La traçabilité des fosses communes est indispensable mais elle n’est pas codifiée. Comme d’habitude, la faune sauvage est accusée d’être responsable de la calamité. Mais en Vendée, le réseau spécialisé SAGIR (Surveiller pour Agir) n’a constaté aucune mortalité attribuable à la grippe aviaire parmi les oiseaux sauvages tandis que 500 élevages concentrationnaires sont touchés et sacrifiés.

      Robin des Bois, à titre conservatoire et aussi longtemps que le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation et les chambres d’agriculture n’auront pas trouvé les moyens de concilier la production et le bien-être des animaux, réclame que les préfets suspendent les demandes d’autorisation de création ou d’extension d’élevages industriels. Le 22 mars 2022, en pleine crise, le préfet de la Vendée a autorisé à Pouzauges un élevage de 309.000 dindes, poulets et cailles.

      Les canards en barbarie
      Hier, à Petosse en Vendée, au bord de l’autoroute A83, Route des Estuaires, sur réquisition des services de l’Etat et après l’avis favorable d’un hydrogéologue agréé, une fosse étanchéifiée dans l’urgence et pourvue de puits de récupération des jus de décomposition a commencé à recevoir des cadavres de canards, faisans, poules, dindes et cailles contaminés par la grippe aviaire ou susceptibles de l’être.

      La capacité de la fosse est de 25.000 tonnes soit 10 millions d’animaux gazés ou électrocutés (voir à ce sujet le communiqué « Pleins feux sur le sacrifice des canards », 12 janvier 2021). Un lugubre concours Lépine est à l’œuvre cette année. Pour donner la mort, il est suggéré (oralement) aux éleveurs de couper la ventilation des hangars d’élevage pendant 48h pour aboutir à l’asphyxie des oiseaux. . . . . . .
      La suite : https://robindesbois.org/les-champs-maudits-n1-grippe-aviaire

       #grippe_aviaire #santé #pandémie #virus #écologie #aviaire #sras #grippe #épidémie #agriculture #élevage #alimentation #poules #poulets #canards #fnsea

    • #Suisse : Julius Bär condamnée en France à 5 millions d’euros d’amende

      La banque Julius Bär a été condamnée mi-mars à Paris à une amende de 5 millions d’euros (à peine plus en francs) pour blanchiment aggravé en 2008, dans le cadre d’une affaire de fraude à la taxe carbone baptisée « Crépuscule »

      Le dossier « Crépuscule » constitue l’une des multiples branches de la gigantesque escroquerie à la TVA sur le marché du CO2, qui au total a coûté 1,6 milliard d’euros au fisc français. La combine était simple : acheter des droits à polluer hors taxe dans un pays européen, les revendre en France à un prix incluant la TVA, puis investir les fonds dans une nouvelle opération sans jamais reverser la TVA à l’État.

      Julius Bär a été condamné pour ne pas avoir réalisé les vérifications nécessaires sur un compte crée en février 2008 au sein de sa branche à Singapour, au nom d’une société immatriculée aux îles vierges britanniques, Montibely Investors, selon la décision consultée par l’AFP.

      Le compte avait été ouvert pour un client franco-israélien, via un apporteur d’affaires de Tel Aviv. Un montage « dénué de réalité économique distincte » qui n’avait « pour objet que de servir à décaisser les opérations de fraude à la TVA », souligne le tribunal. Jusqu’à sa clôture par son bénéficiaire en octobre 2008, ce compte a été crédité puis débité d’environ 1,9 million d’euros.
      La suite : https://www.letemps.ch/economie/julius-bar-condamnee-france-5-millions-deuros-damende

      #escroquerie #Suisse #banque #blanchiment #droit_à_polluer #climat #co2 #collapsologie #pollution #carbone #TVA #paradis_fiscaux

  • LES PROPRIÉTAIRES POURRIS NE PRENNENT PAS DE VACANCES !

    DAL 44 - Droit Au Logement Loire-Atlantique - Nantes, 6 août 2021

    D. est locataire depuis plus de dix ans d’une petite maison dans le quartier Chantenay, à Nantes, dont le propriétaire est décédé il y a peu. Son bien est alors légué en indivision à sa dizaine d’héritiers. Malheureusement, la présence de D. n’est pas du goût de ceux qui aimeraient jouir des bénéfices de ce bien, qui a pris de la valeur à mesure que le quartier s’est gentrifié, il lui est donc demandé de quitter les lieux - forcément, ça serait plus pratique pour vendre. Soutenu par le voisinage et par le DAL, D. ne se laisse pas impressionner : il cherche des solutions, à son rythme, et selon ses moyens. Il se revendique « Prolo-Bohème », et il aime son quartier.

    Mercredi 4 août , vers 13h, alors qu’il était absent, trois hommes viennent détruire son volet, sa porte d’entrée, couper les câbles électriques et arracher son compteur pour rendre son logement inhabitable. La voisine la plus proche essaie de s’interposer mais se fait menacer. Les voisins se mobilisent, s’occupent de l’urgence pratique pendant que D. va porter plainte, reposent une porte et une serrure et bricolent un volet afin que le domicile soit sécurisé.

    Cette solidarité n’est pas du goût des trois hommes. Ils reviennent le soir même, cagoulés, pour attaquer la porte réparée à la masse - elle tient. Vexés, ils reviennent une troisième fois et y mettent cette fois le feu. La police met du temps à se mobiliser, mais heureusement les voisins sont réactifs et forcent le commando à se carapater.
    Pas de blessés, pas trop de dégâts - mais le mal est fait : le domicile de D. est pour l’instant inhabitable. D. a emporté quelques affaires et va pouvoir dormir un temps chez des voisin.e.s et se mettre à l’abri. La police va faire son enquête, mais dans l’immédiat, notre ami a perdu son logement !
    https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.6435-9/232162835_4319734044738976_1560060594427253924_n.jpg

    Le DAL 44 condamne ces méthodes ultraviolentes. Pour les rentiers, le droit au logement n’est qu’un obstacle au droit de faire du fric, et apparemment respecter la loi n’est qu’une option quand les lois récentes les encouragent subliminalement à se faire justice eux-mêmes. A deux poids, deux mesures quand il s’agit d’expulser des squats et des locataires... Nous resterons en alerte face à ce climat qui devient de plus en plus complaisant pour les propriétaires aux méthodes fascistes et des réactions sont à prévoir.

    Un toit c’est un droit !
    DAL ANTIFA

    Source : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=4319739074738473&id=1066916336687446

    #logement #dal #droit_au_logement #proprite #milice #LesPropriosSontDesParasites

  • Lutter contre la #financiarisation du #logement à #New_York
    https://metropolitiques.eu/Lutter-contre-la-financiarisation-du-logement-a-New-York.html

    À New York, le parc des logements à loyer contrôlé subit depuis une trentaine d’années une dérégulation qui a conduit à son rachat par des investisseurs financiers. Benjamin Teresa analyse ici la lutte des associations de #locataires contre ces propriétaires qui ont laissé le parc se dégrader tout en augmentant considérablement les #loyers. Dossier : Les villes à l’ère de la financiarisation En juin 2019, la législature de l’État de New York a stupéfié le secteur immobilier en entérinant le Housing Stability #Terrains

    / New York, financiarisation, logement, #mobilisation, #droit_au_logement, #politiques_du_logement, #États-Unis, #politiques_publiques, locataires, #savoirs_urbains, loyers, contrôle des (...)

    #contrôle_des_loyers
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-teresa2-fr.pdf

  • Des #expulsions en Amérique. La production de la #pauvreté par le #logement

    Avis d’expulsion de Matthew Desmond met en lumière le rôle central du #marché_du_logement et des #expulsions_locatives dans la formation de la #pauvreté_urbaine à Milwaukee aux États-Unis.

    Parallèlement au coronavirus, une autre épidémie secoue depuis plusieurs années les États-Unis : les expulsions locatives. Ces dernières sont au cœur de l’ouvrage de Matthew Desmond, Avis d’expulsion, qui, paru initialement en 2016 et récemment traduit en français par Lux Éditeur, fait déjà figure de classique de la sociologie urbaine et de la pauvreté

    . L’étude porte sur Milwaukee, capitale du Wisconsin et ville emblématique de la désindustrialisation, de l’hyper-ségrégation économique et raciale et du démantèlement de l’État social aux États-Unis. Cette étude s’inscrit dans une vaste enquête, détaillée dans la postface du livre, qui mêle des analyses quantitatives (données du recensement, questionnaire et échantillon de jugements d’expulsion prononcés par les tribunaux du comté, etc.) et une enquête ethnographique de grande ampleur menée dans deux quartiers pauvres où l’auteur a séjourné plusieurs mois : le North Side, où se situe le ghetto africain-américain composé de logements privés dégradés, et un quartier de 131 mobile homes (trailer park), majoritairement blanc, situé au sud de la ville. Le cœur de l’ouvrage se focalise sur l’enquête de terrain et propose de suivre la vie quotidienne et la trajectoire d’une douzaine de locataires (Arleen, Lamar, Larraine, Doreen et Patrice, Pam et Ned, Scott, etc.) et de deux ménages propriétaires (Sherrena et Quentin, un couple africain-américain qui possède une quarantaine de logements dans le ghetto, et Tobin, un homme blanc qui possède le parc de mobile homes et en délègue la gestion à Lenny et Susie).

    La force du livre est soutenue par le choix d’une écriture narrative et documentaire, caractérisée par l’effacement du narrateur-ethnographe (choix inhabituel en ethnographie, mais justifié dans la postface du livre). Il privilégie ainsi la description minutieuse des trajectoires accidentées et des situations de pauvreté des locataires endetté·e·s, de leurs stratégies de débrouille et de leurs interactions avec les propriétaires et les institutions au cours de leur procédure d’expulsion. Accompagné d’un important appareil de notes (permettant de mettre en perspective historique et sociologique les scènes décrites), l’ouvrage met en lumière le rôle central du marché du logement et des expulsions locatives dans la production de la pauvreté urbaine, ainsi que la relation d’exploitation économique sur laquelle repose cette dernière.
    Un phénomène d’ampleur et inégalitaire

    L’ouvrage révèle tout d’abord l’ampleur des expulsions locatives à Milwaukee, où environ 16 000 adultes et enfants sont expulsés par les tribunaux en moyenne chaque année, soit 3,5 % des ménages locataires de la ville. Ce chiffre ne compte pas les nombreuses expulsions informelles qu’entreprennent les propriétaires à l’écart des institutions. La banalité des expulsions dans les quartiers pauvres et ségrégués, qui rappelle celle des saisies immobilières suite à la crise des subprimes, se constate dans d’autres villes, comme Cleveland ou Chicago (dont respectivement 11 % et 7 % des locataires ont par exemple été assignés en justice pour expulsion en 2012). À titre de comparaison, en France métropolitaine, près de 150 000 affaires d’expulsion pour dette sont instruites chaque année par les tribunaux d’instance (soit environ 1 % de l’ensemble des ménages locataires), et près de 15 500 ménages avaient été expulsés manu militari suite à l’intervention de la force publique en 2017

    .

    Malgré leur nombre, les expulsions ne frappent pas les quartiers et les ménages au hasard. Matthew Desmond montre que le taux d’expulsion est sensiblement plus élevé dans les quartiers à majorité africaine-américaine et hispanique, dont respectivement 7,5 % et 4 % des ménages locataires sont en moyenne expulsés chaque année (contre 1,5 % dans les quartiers à majorité blanche). L’auteur met notamment en lumière la très forte surreprésentation d’une catégorie de ménages parmi les locataires en proie à l’expulsion : les femmes africaines-américaines. Ces femmes vivant dans les quartiers noirs représentent seulement 9,6 % de la population de Milwaukee mais près de 30 % des locataires expulsés. Sur ce point, Matthew Desmond avance une thèse aussi forte qu’intéressante : dans le cadre du gouvernement néolibéral des quartiers pauvres et hyper-ségrégés, marqué par la substitution de l’État pénal à l’État social (Wacquant 2007), les expulsions locatives sont pour les femmes africaines-américaines l’équivalent structural de ce que représente l’incarcération de masse pour les jeunes hommes africains-américains, à savoir le mécanisme principal de leur entrée durable dans la pauvreté

    . Ces deux processus sont aussi liés en pratique, au sens où, comme le rappelle Desmond après d’autres travaux (Goffman 2014), la condamnation pénale des hommes noirs les empêche bien souvent de devenir titulaires d’un contrat de location et fait peser un risque accru d’expulsion sur les femmes les hébergeant.
    L’expulsion entre structure et interactions sociales

    Comment expliquer l’ampleur et le caractère inégalitaire des expulsions locatives ? L’auteur avance un premier ensemble de facteurs structurels, comme l’équation impossible entre la pénurie chronique de revenus des locataires (liée à un licenciement, un handicap, etc.) et l’augmentation tendancielle des loyers (la « première bouche à nourrir » du foyer, qui absorbe jusqu’à trois quarts des revenus domestique) et du coût des biens de première nécessité, pour lesquels de nombreux travaux statistiques montrent que les « pauvres paient plus » (Caplovitz 1967) (en raison par exemple de la rareté et de la segmentation de l’offre commerciale située dans le périmètre qui leur est accessible sans transport). Mais l’apport le plus original de l’ouvrage réside dans l’analyse de deux autres facteurs : les dynamiques interactionnelles (interactional patterns) entre propriétaires et locataires, et les effets pervers du recours aux institutions. À l’échelle des interactions, Matthew Desmond compare par exemple dans le chapitre 9 les cas de deux locataires blancs du parc à caravanes de Tobin : Larraine, une ancienne stripteaseuse de 54 ans au chômage qui vit avec ses deux filles adultes et son petit-fils, et Jerry, un homme blanc de 42 ans vivant dans le mobile home à proximité. L’auteur montre comment la distance et les normes de genre séparant Larraine de son propriétaire limitent ses possibilités de négocier ou de rembourser sa dette locative sous forme de travail informel, à la différence de son homologue de sexe masculin, Jerry – qui réalise des travaux de réparation pour Tobin, et privilégie les affinités ou l’explication viriles plutôt que l’évitement de ce dernier.

    Plutôt que l’offre de travail informel, les femmes tendent à privilégier les solidarités familiales ou le recours aux institutions publiques pour faire valoir leurs droits : services d’aide sociale, d’inspection et d’hygiène des logements, de police, etc. Or – et c’est là l’un des résultats majeurs de l’enquête – le recours aux institutions tend à se retourner contre les locataires, au sens où il précipite la décision des propriétaires de demander l’expulsion. L’auteur prend l’exemple du « choix douloureux » des femmes battues (chap. 15), pour qui la dénonciation des violences de leur conjoint auprès des services de police accroît leur risque d’expulsion. Ainsi, Sherrena décide de faire expulser Arleen (une mère célibataire noire vivant avec ses deux fils) et sa colocataire Crystal (une jeune fille noire de 18 ans souffrant de troubles bipolaires), après que la première a été agressée physiquement par son conjoint Chris et que la seconde a appelé les forces de police – l’intervention des forces de police étant synonyme de contravention (pour « propriété nuisible ») et faisant craindre à la propriétaire l’intervention d’autres services institutionnels auprès de son parc immobilier. Dans le même ordre d’idées, Matthew Desmond montre comment la présence d’enfants au domicile augmente à la fois les difficultés à trouver un logement et la probabilité individuelle des ménages d’être expulsés par le juge – la présence d’enfants suscitant la méfiance et la sévérité accrue des propriétaires en leur faisant craindre la visite des services de protection de l’enfance et de l’inspection des logements.
    Une théorie de la pauvreté

    Le cas des expulsions locatives permet plus largement de renouveler la sociologie de la pauvreté sur quatre aspects. L’auteur souligne tout d’abord la rationalité des comportements et des stratégies économiques des locataires pauvres, dont certaines dépenses apparaissent incohérentes et condamnables aux yeux de la majorité. Le chapitre 18, l’un des plus forts et emblématiques de l’ouvrage, relate par exemple comment Larraine, peu après avoir récupéré ses 80 dollars de bons alimentaires mensuels, décide de dépenser l’intégralité de ces derniers en achetant du homard et des pattes de crabe royal. Loin de constituer un acte insensé, Desmond montre que cet achat n’est pas la cause mais la conséquence de la pauvreté, et qu’il constitue un acte cohérent dans ce cadre : l’ampleur des dettes et de la pénurie d’argent annule en effet le bénéfice de toute forme d’épargne ou de privation supplémentaire, dont aucune ne permettrait aux pauvres de sortir de leur condition. « Alors ils choisissent de ne pas le faire. Ils essaient de survivre avec panache et d’agrémenter de plaisirs la souffrance. Ils se défoncent un petit peu, boivent un coup, jouent de temps en temps ou s’offrent une télévision. Ou ils achètent du homard avec des bons alimentaires » (p. 286).

    L’ouvrage rappelle, deuxièmement, l’hétérogénéité sociale des ménages pauvres, et notamment l’importance de la division et de la ségrégation raciales qui traversent ces derniers, en dépit de la proximité objective de leurs conditions de vie. Ce clivage racial est illustré par le cas de Pam et Ned, un couple d’ouvriers blancs expulsé par Tobin de leur mobile home, et qui, après avoir été hébergés par leurs voisins toxicomanes (Scott et Teddy) et en dépit de leurs difficultés à se reloger (près de quarante visites sans succès), refusent catégoriquement d’étendre leurs recherches d’appartement à proximité des quartiers noirs. Cette hétérogénéité n’exclut toutefois pas l’exercice de solidarités de famille, de voisinage ou d’églises. De ce point de vue, Desmond analyse dans le chapitre 12 un type particulier de ressources relationnelles que mobilisent les locataires pauvres : les « liens jetables » (disposable ties), liens éphémères noués à l’occasion d’une rencontre épisodique et qui jouent un rôle crucial dans les quartiers pauvres, à l’image de la proposition faite par Crystal à Arleen d’emménager ensemble suite à leur rencontre lors de la visite de l’appartement de cette dernière, alors en attente d’expulsion.

    L’enquête de Matthew Desmond montre, troisièmement, les effets néfastes et durables de l’expulsion sur l’ensemble de la trajectoire des ménages (perte d’emploi, mal-logement, suspension des aides sociales, santé mentale, scolarité des enfants, etc.), qui amènent l’auteur à inverser la causalité des phénomènes : les expulsions sont en vérité moins la conséquence que la cause de la pauvreté urbaine. Cette entrée durable dans la pauvreté apparaît tout au long de la troisième partie de l’ouvrage, qui est rythmée par les efforts et les difficultés des expulsé·e·s à retrouver un logement, à l’image des 86 candidatures déposées sans succès par Arleen, après son expulsion par Sherrena et sa colocation de fortune avec Crystal. Ce reclassement est notamment rendu difficile par une institution particulière : les agences de données personnelles (les « credit bureaus »), comme le Rent Recovery Service ou le Consolited Court Automation Programs, qui permettent aux propriétaires de se renseigner sur les antécédents de crédit, d’expulsion ou pénaux de n’importe quel ménage, et favorisent ainsi l’exclusion prolongée des locataires ayant connu une expulsion.

    En définitive, le cas des expulsions locatives conduit l’auteur à formuler une nouvelle théorie sociologique de la pauvreté, qui se distingue des conceptions habituelles de cette dernière (Duvoux et Papuchon 2018). À l’issue de l’ouvrage, la pauvreté apparaît moins comme une inégalité de revenus, comme une privation de consommation, comme une relation d’assistance, ou comme une culture spécifique, que comme le fruit d’une relation d’exploitation économique, dont la propriété et le marché du logement constituent un pilier. Cette relation d’exploitation apparaît tout d’abord à travers le contraste que met en scène l’ouvrage entre les situations des locataires et des propriétaires, que Matthew Desmond observe également de près. L’auteur suit par exemple Sherrena lors de ses tournées de collecte et de recouvrement des loyers, au tribunal, mais également lors des réceptions luxueuses et des conférences des associations de propriétaires (le Milwaukee Real Estate Investor Networking Group, le Landlord Training Program), ou lors de sa soirée du Nouvel An (pendant laquelle un incendie embrase l’immeuble où réside Lamar).

    L’exploitation se révèle ainsi dans les profits

    que tirent les propriétaires de la perception de loyers en moyenne plus élevés dans les quartiers pauvres et les logements dégradés et des bénéfices du travail informel de leurs locataires, deux facteurs qui font du ghetto « une affaire en or » (titre du chapitre 11). Elle apparaît également à travers les activités économiques indirectes que génère le délogement, qui forment un véritable marché de l’expulsion : entreprises de déménagement et de garde-meubles (comme la Eagle Moving and Storage, à laquelle Larraine et Arleen paient un loyer pour stocker leurs biens après leur expulsion), ou activités informelles de récupération des matériaux dans les logements vides (sur lesquelles les propriétaires perçoivent une commission, à l’image des 60 dollars que verse le ferrailleur Rufus à Tobin après l’expulsion de Théo). En conclusion, même s’il ne définit pas cette notion et n’en discute pas les usages en études urbaines (par exemple dans les travaux de David Harvey et de la géographie radicale), l’auteur déplore que le concept d’exploitation ait été « effacé du débat sur la pauvreté », alors que cette dernière « n’est pas uniquement le produit de faibles revenus, mais […] aussi un produit de marchés extractifs » (p. 399). Il plaide ainsi pour la mise en place de politiques publiques limitant cette logique en matière de logement et d’expulsion : encadrement des loyers, révision des règles d’attribution des logements sociaux dont sont exclus les plus pauvres, système de bons d’attribution et d’allocation pour le logement (housing vouchers), aide juridictionnelle permettant d’assurer une meilleure défense des locataires au tribunal.

    Bien qu’il ait été critiqué pour son usage « spontanéiste » de l’ethnographie – un usage hyper-descriptif et inductif laissant penser que les faits se présentent de manière exhaustive et univoque à un observateur extérieur et neutre, et ne sont pas filtrés par une théorisation préalable (Burawoy 2017) – l’ouvrage de Matthew Desmond souffre de peu de limites. Mon seul regret porte peut-être sur les acteurs régaliens de l’expulsion (les juges et les forces de police) dont l’auteur, focalisé sur les propriétaires et les locataires, ne décrit que brièvement les logiques d’action

    . Or, l’ampleur et l’augmentation des expulsions ne sont pas qu’une cause et une conséquence mécanique de la paupérisation et des dettes des locataires, ni des recours judiciaires des propriétaires : elles reposent également sur les contraintes spécifiques et le pouvoir discrétionnaire des institutions d’État décidant, en dernière instance, d’user ou non de la violence physique légitime à l’encontre des locataires. Cet argument éclaire également le cas français où, entre 2010 et 2017, le nombre d’affaires d’expulsion pour impayés portées devant les tribunaux par les propriétaires a augmenté (+4 %) moins fortement que les décisions de justice prononçant l’expulsion et que les interventions effectives de la force publique pour déloger manu militari les locataires (+11 % et +33 %). Un tel « durcissement de la réponse régalienne » (François 2017), sur lequel le livre reste muet, explique certainement une part significative de l’accroissement des expulsions aux États-Unis. Cette critique n’enlève rien à la force et à la rigueur de l’ouvrage de Matthew Desmond, ni à l’actualité de ses préconisations face à la crise économique et sociale que laisse déjà entrevoir la crise sanitaire actuelle.

    https://metropolitiques.eu/Des-expulsions-en-Amerique.html
    #USA #Etats-Unis #urban_matter

    signalé aussi par @monolecte
    https://seenthis.net/messages/898324

    • Avis d’expulsion. Enquête sur l’exploitation de la pauvreté urbaine

      Plongée dans le quotidien disloqué de huit foyers des quartiers pauvres de #Milwaukee, au #Wisconsin, où chaque jour, des dizaines de ménages sont expulsés de leurs maisons. Arleen élève ses garçons avec les 20 dollars qui lui restent pour tout le mois, après avoir payé le loyer. Lamar, amputé des jambes, s’occupe des gamins du quartier en plus d’éduquer ses deux fils. Scott, infirmier devenu toxicomane après une hernie discale, vit dans un mobile home insalubre. Tous sont pris dans l’engrenage de l’endettement et leur sort est entre les mains de leurs propriétaires, que l’on suit aussi au fil du récit.

      Fruit de longues années de terrain, ce livre montre comment la dégradation des #politiques_du_logement et la #déréglementation du marché de l’immobilier fabriquent et entretiennent l’#endettement chronique et la pauvreté, une violente épidémie qui s’avère très rentable pour certains et qui frappe surtout les plus vulnérables, en l’occurrence les #femmes_noires. Ouvrage magistral et captivant qui offre un regard précis et juste sur la pauvreté et un implacable plaidoyer pour le droit à un habitat digne pour tous.

      https://luxediteur.com/catalogue/avis-dexpulsion
      #droit_au_logement #TRUST #Master_TRUST

      #livre

  • European Action Coalition for the Right to Housing and to the City

    The #European_Action_Coalition_for_the_Right_to_Housing_and_to_the_City is a convergence process between movements from different cities in several european countries fighting for the respect of these fundamental rights. After having campaigned independently for years, those movements (groups and, social movements composed by tenants, slum/ self-built neighborhoods dwellers, squat residents, victims of inadequate housing, victims of eviction or affected by indebtedness, professionals and researchers) felt the need to gather in order to strengthen this fight to take common action and common positions on European Housing issues.

    https://www.youtube.com/watch?v=6Pbvn5F5r6A&feature=emb_logo

    https://housingnotprofit.org

    #logement #droit_au_logement #villes #urban_matter #résistance #luttes #Europe #expulsions #crise_du_logement #spéculation #droits_humains

    ping @karine4

    • Grenoble. CONFÉRENCE DE PRESSE :

      Aujourd’hui lundi 14 décembre à midi, les habitantEs du 7 place Laurent Bonnevay soutenuEs par le DAL 38 ont organisé une conférence de presse devant le bâtiment occupé.
      Les exigences des familles ont été clairement réaffirmées :
      • Un relogement décent, adapté et surtout pérenne pour toutes les personnes concernées.
      • Les familles resteront unies jusqu’au relogement de toutes et tous.
      • Application de la loi de réquisition sur les immeubles et logements vacants dont l’ordonnance du 11 octobre 1945.
      À travers cette conférence de presse, les habitantEs du 7 place Laurent Bonnevay ont aussi dénoncé la coupure du chauffage prévue dans 3 jours….Honte à l’EPFL, honte à ACTIS, honte aux éluEs de la ville de Grenoble, honte aux institutions….
      Compte-tenu de la présence de personnes fragiles avec enfants et des difficultés majeures pendant cette période de pandémie, le collectif EXIGE LE MAINTIEN DU CHAUFFAGE jusqu’au relogement de toutes et tous !
      SI BESOIN NOUS SAURONS NOUS FAIRE ENTENDRE….

      https://www.facebook.com/droitaulogement38/posts/1840913792738618
      #coupure #chauffage

    • Des militants soutenant les mal-logés à Grenoble ont manifesté et réquisitionné des logements vides

      Plus d’une centaine de soutiens aux mal-logés ont manifesté à Grenoble ce samedi 12 décembre 2020. Une initiative de l’Assemblée des mal-logés, soutenue par l’association Droit au logement. L’objectif ? Rendre visible la situation de ces personnes et défendre leurs droits, y compris par la réquisition de logements vides au titre du droit à disposer d’un toit.

      « Nous, sans-abri, locataires HLM, locataires du privé, hébergé.e.s, expulsé.e.s, squatteur.ses, unissons nos voix car nous sommes tous.tes mal-logés. » La phrase figurant en accroche du texte d’appel des personnes mal logées, distribué ce samedi 12 décembre place de Verdun, était on ne peut plus explicite.

      L’Assemblée des mal-logés, soutenue par l’association Droit au logement de L’Isère (Dal 38) avait appelé leurs soutiens à se rassembler pour exprimer leurs revendications. Avant de partir manifester sous la pluie jusqu’à la cité dite des “volets verts” du quartier de l’Abbaye. Un lieu où les militants avaient réquisitionné, le mercredi 9 décembre, plusieurs appartements vides d’un immeuble situé place Laurent-Bonnevay. Y vivent depuis, selon eux, des célibataires et des familles avec ou sans enfants, tous précédemment sans logement.

      (...)

      https://www.placegrenet.fr/2020/12/13/des-militants-soutenant-les-mal-loges-a-grenoble-ont-manifeste-et-requisitionne-des-logements-vides/407609
      #paywall

    • Grenoble : des sans-abris demandent à rester dans un immeuble du quartier de l’Abbaye

      Ils sont là depuis six jours. Des familles avec enfants et des célibataires ont trouvé refuge dans un immeuble inhabité quartier de l’Abbaye à Grenoble. Les associations qui les soutiennent demandent à la mairie et à la Préfecture de réquisitionner les lieux pour qu’ils restent sur place.

      L’endroit est inhabité depuis plus de dix ans. Situé place Bonnevay dans le quartier de l’Abbaye, il est insalubre. Mais il y a toujours l’eau et l’électricité.

      L’immeuble est occupé par des familles avec enfants et des célibataires, des personnes en attente de régularisation. L’association Droit au Logement leur a ouvert les portes le 9 décembre pour leur éviter la rue et le froid.

      Dans trois jours, le courant et l’eau vont être coupés par le bailleur social Actis, qui en a l’usufruit. Un projet de réhabilitation de cette résidence appelée Les Volets Verts va être mis en route.

      Ce 14 décembre ; Droit au Logement a donné une conférence de presse au pied du bâtiment. L’assocation demande à la ville et à la Préfecture de réquisitonner l’endroit pour maintenir ces personnes dans les lieux, en attendant des solutions pérennes. L’immeuble appartient à la Métro.

      D’après Droit au logement, il y aurait 250 logements vides dans Grenoble et son agglomération, et dans le même temps 5.000 personnes actuellement à la rue.

      Une grande manifestation est prévue jeudi 17 décembre sur le parvis de la mairie de Grenoble.

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/grenoble/abris-demandent-rester-immeuble-du-quartier-abbaye-gren

    • Grenoble : une manifestation pour le droit au logement se termine en occupation d’immeuble

      Samedi 12 décembre, à l’appel du DAL 38 (Droit au logement), une centaine de personnes ont manifesté dans les rues de Grenoble, avant de prendre la direction du quartier de l’Abbaye. Prenant de court les forces de l’ordre qui encadraient le cortège, les manifestants ont rejoint le n°7 de la place Laurent-Bonnevay où plusieurs personnes sont rentrées dans un bâtiment abandonné, afin de l’occuper. Des familles mais aussi des personnes isolées occupent désormais l’immeuble, qui est censé être détruit prochainement.

      https://www.ledauphine.com/social/2020/12/12/isere-grenoble-une-manifestation-pour-le-droit-au-logement-se-termine-en

    • Grenoble : bras de fer entre la Ville et le DAL 38

      Après la coupure d’énergie dans le bâtiment occupé à l’Abbaye, une #manifestation a eu lieu sur le parvis de l’hôtel de Ville.

      Une centaine de personnes se sont réunies ce mercredi matin 23 décembre sur le parvis de l’hôtel de Ville. Ils dénonçaient la coupure d’électricité, d’eau et de chauffage dans le bâtiment occupé par une cinquantaine de personnes en situation de précarité dans le quartier de l’Abbaye. Pour rappel, cet immeuble vacant – situé au 7 place Laurent-Bonnevay – avait été investi par le DAL 38 (Droit au logement) au cours d’une manifestation le 12 décembre.

      « Ça fait deux ans que je dors dehors. On demande seulement le minimum vital. On dort habillé mais on a très froid », lâche un jeune Malien immigré, qui occupe un de ces logements. Les militants du DAL s’offusquent de cette coupure d’énergies : « Quand nous sommes arrivés, ce bâtiment était chauffé alors qu’il était vide ! […] La Ville fait ça pour que les occupants s’en aillent ! Ils avaient pourtant promis qu’ils ne couperaient pas le chauffage. C’est une honte, surtout à la veille de Noël », clame l’un d’entre eux. Ils demandent des solutions de relogement, « durables et salubres, pas le 115 ! ».
      « Obstruction » du DAL 38

      Pour la municipalité, le DAL ne serait pas dans une démarche coopérative. « Il y avait un rendez-vous prévu entre les travailleurs du CCAS et les occupants. Les travailleurs sociaux ont finalement été accueillis par les militants du DAL. Ces derniers semblent refuser que nous rencontrions directement les occupants de l’Abbaye », explique Céline Deslattes, conseillère municipale à la grande précarité. « Le CCAS a pourtant besoin de les rencontrer, de discuter avec eux pour proposer des solutions de relogement. […] On parle de vies humaines ! Je ne comprends pas pourquoi les militants du DAL font obstruction à ces discussions. »

      Ce bâtiment fait partie d’un vaste plan de réhabilitation des logements du quartier de l’Abbaye. « Les coupures d’énergie étaient prévues pour la fin d’année », assure-t-elle. Ce que met en doute le DAL : « Cet immeuble était inoccupé depuis des années. Le chauffage tournait et comme par hasard ils le coupent quand nous arrivons », ironise Garance du DAL. En somme, chaque partie se renvoie la balle et les négociations semblent au point mort.

      https://www.ledauphine.com/social/2020/12/24/isere-grenoble-bras-de-fer-entre-la-ville-et-le-dal-38

    • Solidaires avec les occupant.e.s du 7 pl Bonnevay, la mairie de Grenoble doit ouvrir des négociations !

      Depuis le 9 décembre, 50 personnes dont des femmes seules et des parents avec enfants occupent un immeuble dans le quartier de l’Abbaye à Grenoble avec le soutien du DAL 38. Ces personnes étaient sans logis, alors que cet immeuble du bailleur social ACTIS était vide et chauffé depuis 4 ans.

      Alors que cet ensemble de 264 logements vides disposait de tous les fluides nécessaires [eau, électricité, chauffage] pendant toutes ces années d’inoccupation, la mairie de Grenoble – en charge de la gestion d’Actis – a ordonné la coupure des fluides sitôt que des personnes sans-logis ont occupé les appartements. Ces personnes ne peuvent plus s’éclairer, elles ne peuvent plus se laver ni user des commodités sanitaires, elles ont froid. Alors que nous sommes en pleine pandémie et que la température est terriblement basse, comment expliquer un tel manque d’humanité de la part de la mairie de Grenoble ?

      Comment expliquer qu’un bailleur social laisse dormir des personnes dans la rue alors qu’il dispose d’une quantité invraisemblable de logements vides ? Peut-on tolérer qu’un bailleur social, une institution publique, use inutilement des fluides et du chauffage de centaines de logements vides ? Ceci pour un inavouable projet de promotion immobilière ? Et en dépit de toutes règles sociales et environnementales ? Nous sommes en droit d’exiger des réponses de la part de la mairie de Grenoble puisqu’elle est responsable de la bonne gestion d’Actis.

      La loi permet au représentant de l’Etat dans le département, sur proposition du service municipal du logement et après avis du maire, de procéder par voie de réquisition, pour une durée maximum d’un an renouvelable, à la prise de possession partielle ou totale des locaux à usage d’habitation vacants, inoccupés ou insuffisamment occupés” pour les attribuer à des mal-logés. Pourquoi cette procédure n’a-t-elle jamais été mise en œuvre sur la ville ? Pourquoi n’a-t-elle jamais été envisagée ?

      Nous attendons de la mairie une politique sociale et environnementale ambitieuses et rigoureuses. En place des destructions de logements sociaux pour les remplacer en bétonnant et densifiant toujours plus, il serait plus judicieux d’engager une politique intensive de rénovation des bâtiments et de réhabilitation énergétique. Cela créerait une masse considérable d’emplois durables et utiles pour la transition énergétique et pour le progrès social. Mais quelle est donc cette triste comédie que nous présente notre mairie qui se réclame sociale et écologiste ? Mais où est donc l’orgueilleuse capitale “verte” européenne ? Où est le prétendu “arc humaniste” tant vanté par le maire de la ville ?

      Nous appelons le maire et tousTes les éluEs de la ville à se ressaisir. Nous pensons que la mairie peut sortir de sa posture inhumaine et vide de toute perspective.

      Nous invitons la mairie de Grenoble et la Métro à ouvrir des négociations avec les occupants du 7 pl Bonnevay pour trouver une solution durable et digne, pour :

      Le rétablissement immédiat des fluides
      L’obtention dans les meilleurs délais d’un logement décent et pérenne pour chaque occupant.e
      La création d’emplois afin de permettre, sur l’agglomération, la rénovation des bâtiments vétustes ou vides et la réhabilitation énergétique de l’ensemble du parc immobilier des bailleurs sociaux.

      https://solidaires-isere.fr/2020/12/30/solidaires-avec-les-occupant-e-s-du-7-pl-bonnevay-la-mairie-de-gren

      #solidarité

    • Occupation à l’Abbaye : « Même si le froid va nous tuer, on ne partira pas »

      Depuis trois semaines, un bâtiment du quartier de l’Abbaye à Grenoble est occupé par plusieurs dizaines de personnes, avec l’appui du DAL 38 (Droit au logement). Dans un immeuble (propriété de l’établissement public foncier local, #EPFL et dont la gestion est assurée par le bailleur social #Actis) destiné à être réhabilité, cette occupation provoque un bras de fer entre le collectif militant et les différentes collectivités, parmi lesquelles la mairie de Grenoble. Entre le quotidien des occupants, sans eau, ni chauffage ou électricité, et les discussions compliquées sur ce sujet, le point sur la situation.

      https://www.ledauphine.com/societe/2020/12/31/isere-grenoble-occupation-a-l-abbaye-meme-si-le-froid-va-nous-tuer-on-ne

    • Squat de l’Abbaye à Grenoble : le petit coup de griffe de #Christophe_Ferrari à la municipalité Piolle

      La lettre, dont nous avons obtenu copie, est signée par le président de la Métropole Christophe Ferrari. Elle a été envoyée à Élisa Martin, adjointe au maire de Grenoble et présidente du bailleur social Actis. Et, même si l’élu a pris le soin de rajouter à la main un « bien à toi », la missive ressemble davantage à un petit coup de griffe. Et son objet est : l’affaire du squat du quartier de l’Abbaye (https://www.ledauphine.com/social/2020/12/12/isere-grenoble-une-manifestation-pour-le-droit-au-logement-se-termine-en).

      Christophe Ferrari commence ainsi : « J‘ai été interpellé par voie de presse, et plus récemment par courrier, à la fois par des associations et par des élus métropolitains, concernant la situation des personnes qui se sont installées dans les logements vides du 7 place Laurent-Bonnevay à Grenoble. Propriété d‘Actis jusqu’en 2019, ces bâtiments font l’objet d’un portage par l’Établissement public foncier local du Dauphiné (EPFL), dans le cadre d’un projet de renouvellement urbain porté par la Ville de Grenoble, en lien avec la Métropole. Bien que n’étant désormais plus propriétaire, Actis assure un rôle de gestionnaire y compris s’agissant du relogement des locataires dans la perspective de libérer entièrement les lieux. Depuis début décembre, les logements vides sont occupés par l‘association Droit au Logement (DAL) et par des personnes sans-abri. »

      Il poursuit : « Dans ce contexte, j‘ai découvert par voie de presse, et à regret, a fortiori au regard de l’hiver rigoureux que nous traversons et compte tenu de la situation sanitaire, que l‘électricité, le chauffage urbain et l‘eau courante des logements squattés avaient été coupés entre le 18 et le 23 décembre, sans information ni concertation préalable avec la Métropole. Ces décisions me semblent mettre gravement en danger la santé des personnes présentes sur les lieux. Je vous invite, en ce sens, à reconsidérer ces décisions, et, à l‘avenir, à travailler en lien étroit avec la Métropole. »

      –---

      « Christophe Ferrari peut très bien m’appeler au lieu de m’écrire des lettres »

      Une heure après la publication des extraits de la lettre de Christophe Ferrari à #Élisa_Martin, celle-ci nous a contactés pour réagir « fort tranquillement » au courrier.

      L’élue nous dit : « Premièrement, Christophe Ferrari peut très bien m’appeler au lieu de m’écrire des lettres, il connaît bien mon numéro. D’ailleurs, je précise que je n’ai pas encore reçu cette lettre, que je la découvre à l’instant. Secundo, je me dis que c’est une bonne chose que le président de la Métropole s’intéresse vraiment à ce sujet du logement, qui sera à mon avis une des clés du mandat. D’ailleurs, je lui conseille de s’appuyer sur Nicolas Beron Perez (élu grenoblois et vice-président de Grenoble-Alpes Métropole chargé de l’habitat, du logement et de l’hébergement) pour faire avancer les choses. Ensuite, je précise que nous avons une réunion ce jeudi même au sujet de l’avenir d’Actis, qui doit évoluer pour coller notamment avec la loi Elan, et que je ne comprends pas pourquoi le président de la Métropole ouvre le feu juste avant cette réunion cruciale. Et j’aimerais aussi préciser qu’il était parfaitement au courant de la situation. Enfin, je pourrais dire que je trouve ce courrier est un peu grossier et déplacé, mais je préfère retenir que le sujet du logement a retenu son attention et que c’est très bien si la Métro se bouge sur ce point-là. »

      https://www.ledauphine.com/politique/2021/01/12/isere-squat-de-l-abbaye-a-grenoble-le-petit-coup-de-griffe-de-christophe

    • Envoyé ce jour des demandes de rendez-vous de la part des occupantEs et du DAL en courrier recommandé à :
      Eric Piolle maire de Grenoble
      Elisa Martin présidente d’Actis
      Nicolas Béron Perez conseiller métropolitain en charge du logement de habitat et de l’hébergement
      Christophe Ferrari président de la Métropole
      Lionel Beffre préfet de l’Isère
      Jean Pierre Barbier président du Conseil départemental de l’Isère
      Alan Confesson président de la compagnie de chauffage
      Vincent Fristot président de GEG
      Tous et toutes sont responsables a différents niveaux de la situation actuelle : mais qui aura le courage qui va avec les responsabilités ?

      Source : page FB du DAL 38, 14.01.2021

    • Grenoble : la mairie refuse de rétablir l’eau et le chauffage pour des mal-logés

      Pendant plus de quatre ans, près de 250 logements HLM du quartier de l’Abbaye, à Grenoble, sont restés inoccupés sous le prétexte de la future gentrification de cette zone. Bien que vacants, ces logements étaient malgré tout chauffés et alimentés en eau et en électricité durant ces années. Au début du mois de décembre, alors qu’une cinquantaine de sans-logis y ont trouvé refuge en pleine vague de froid, Actis, l’office public de l’habitat de la région grenobloise, a donné l’ordre de couper les fluides. C’est ainsi qu’avec l’aval de certains élus locaux et sous le regard du maire Eric Piolle, ce bailleur social a privé sans sourciller des familles entières d’eau, d’électricité et de chauffage, juste avant les fêtes de fin d’année, en pleine crise sanitaire. Des enfants d’à peine trois ans on ainsi été condamnés à passer Noël dans le noir, subissant les températures glaciales qui frappent la ville en cette période.
      L’association DAL 38 ainsi que des habitants de Grenoble se mobilisent aujourd’hui pour exiger notamment le rétablissement des fluides dans ces logements sociaux. Une pétition à destination d’Eric Piolle a été mise en ligne. Un appel aux dons a également été lancé.

      A Grenoble, 232 logements ont été progressivement vidés des familles qui les habitaient en vue d’une opération de gentrification du quartier de l’Abbaye. Selon le DAL, pendant 4 ans, ces habitations vacantes ont pourtant continué à être chauffées. Depuis le 12 décembre 2020, un de ces immeubles est occupé par 52 sans-logis (la mairie de Grenoble déclare toutefois que ce nombre est « non vérifiable »), sous l’égide de l’association DAL (Droit Au Logement) qui demande depuis à la mairie de réquisitionner ces habitations temporairement afin que ses occupants actuels puissent y rester jusqu’à être relogés dignement. Bien qu’insalubre, cette résidence des Volets Verts, située au 7 place Laurent Bonnevay, était jusque-là alimentée en eau, électricité et chauffage urbain. Pourtant, quelques jours suivant l’occupation des lieux par les sans-logis, le bailleur social Actis, qui détient l’usufruit de ces logements, a pris la décision de couper les fluides, avec l’approbation des élus locaux. De son côté, la mairie précise que la dernière famille vivant dans l’un des logements situés au 7 place Laurent Bonnevay a quitté les lieux le 10 décembre 2020 et que la distribution de chauffage via la sous-station étant commune à tous les logements, elle a été coupée en raison du départ de ces habitants afin que la gestion du bâtiment puisse être remise aux mains du EPFL-D (Etablissement Public Foncier Local du Dauphiné) qui en est le propriétaire.

      Le DAL qualifie toutefois cet acte de « cynique », ouvrant la voie à « une pratique jusqu’alors proscrite par de nombreux propriétaires institutionnels, que même le Préfet de police de Paris n’avait pas utilisé contre les occupants de l’ancien commissariat de la rue du Croissant dans le 2e arrondissement, occupé par des sans-logis le 1er janvier 2020, jusqu’à leur relogement. ». On peut également prendre l’exemple de l’occupation du 24 rue de la Banque, en sachant que ni la Lyonnaise de Banque, ni la Mairie de Paris n’y avaient suspendu les fluides. Ainsi, ce qui se passe aujourd’hui est d’une extrême gravité selon Mathis, un grenoblois mobilisé pour soutenir le DAL et les sans-logis, qui s’inquiète notamment de la santé de ces personnes vulnérables laissées sans chauffage en plein hiver (et en pleine crise sanitaire, précisons-le), alors que la ville connaît des températures en-dessous de zéro : « après plusieurs semaines sans fluides, les enfants commencent à tomber malades. Noël dans le noir, sans eau, depuis le 12 décembre 2020… Pas de remise de fluides si les habitants restent. Néanmoins la mobilisation continue et les habitants tiendront. »

      Le 12 janvier 2021 à 8h30, des travailleurs sociaux se sont rendus sur place et ont pu rencontrer huit occupants afin de leur proposer un accompagnement individuel en les dirigeant éventuellement vers des centres d’hébergement d’urgence. Cependant, pour le DAL et les personnes concernées, ces centres ne sont pas une solution étant donné qu’ils imposeraient des conditions de vie déplorables aux personnes hébergées et ce, sur tous les niveaux : suivi, alimentation, conditions sanitaires, accès aux services publics… Qui plus est, l’accueil dans ces logements d’urgence n’est que temporaire et certains d’entre eux risquent d’être fermés par l’association AJHIRALP (Association Régionale pour l’Insertion) dès le 31 mars 2021, rejetant les occupants dans la rue.

      La Ville et le CCAS admettent avoir eux-mêmes constaté d‘importants dysfonctionnements du dispositif hivernal d’hébergement d’urgence en Isère, en dépit de son renforcement annoncé, déclarant que « l’ensemble des places d’hébergement d’urgence semblent ne pas avoir été attribuées, des personnes appelant le 115 se voient refuser une prise en charge et restent à la rue » et « des personnes disent quitter ou renoncer aux lieux d’hébergement en raison de leur insalubrité ou d’un manque de sécurité. » Ces problèmes ont été listés dans un courrier envoyé un Préfet de l’Isère.

      La Ville de Grenoble déclare néanmoins être mobilisée, de même que le CCAS, pour l’hébergement des plus précaires, « en dehors de toute compétence obligatoire ». Depuis 2018, la Ville dispose d’une Equipe juridique Mobile « spécialement dédié à l’application du droit au logement et du droit à l’hébergement », coopérant notamment avec le DAL auquel des locaux ont été proposés, « à titre gracieux, à compter du 1er avril 2021 et en dehors de toute obligation à le faire. », admettant toutefois que les fluides des locaux seraient à la charge du DAL. Concernant la gentrification du quartier de l’Abbaye, la Ville se défend en parlant d’un « grand projet de renouvellement urbain » avec 30 à 40 % de logements sociaux prévus, précisant que les anciens locataires ont bénéficié d’un plan de relogement.

      « Eric Piolle, maire des riches »

      La crise du logement qui sévit actuellement sur le territoire français, due à l’appauvrissement graduel des populations modestes qui, aggravé par la crise de la Covid-19, aura d’autant plus creusé les inégalités, n’aura pas épargné la ville de Grenoble qui compte aujourd’hui « 1 800 sans abris, 16 000 ménages en attente de logements sociaux depuis plusieurs années et plus de 17 000 logements vacants… Un chiffre démesuré. » s’indigne Mathis. Pourtant, la mairie et la préfecture refusent d’avoir recours à la loi sur la réquisition des logements vacants, datant du 11 octobre 1945, même si celle-ci permettrait d’héberger de nombreux sans-abris ou mal-logés. Selon Mathis, le préfet de l’Isère, Lionel Beffre, et le maire de Grenoble, Eric Piolle, refusent de recourir à cette loi « pour des raisons politiques ».

      Plusieurs manifestations ont eu lieu à Grenoble depuis le mois dernier pour défendre les mal-logés du quartier de l’Abbaye, demandant aux élus de réagir. Les associations et les grenoblois mobilisés exigent le rétablissement de l’eau (en gardant à l’esprit que le droit à l’eau potable est un droit fondamental reconnu par l’Organisation des Nations Unies depuis le 28 juillet 2010), de l’électricité et du chauffage au 7 place Laurent Bonnevay, mais aussi le relogement de tous les occupants ainsi que l’application de la loi de réquisition des logements vides. Le temps dira s’il reste une part d’humanité à ces élus ou si le système aura fini de déshumaniser ceux qui le servent.

      Quid du droit au logement ?

      Le droit au logement en France ne date pourtant pas d’hier et découle du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 qui indique que « La Nation garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence ». La loi Quilliot du 22 juin 1982 indique également que « Le droit à l’habitat est un droit fondamental ». Ce même droit est cité dans deux autres lois : la loi Mermaz de 1989 et la loi Besson de 1990. En 1995, il est de nouveau mis en avant par le Conseil constitutionnel qui considère que : « La possibilité de disposer d’un logement décent est un objectif à valeur constitutionnelle ». Malgré cela, le droit au logement reste largement inappliqué sur le territoire français.

      En effet, selon un rapport publié en juin 2020 par six associations de solidarité pour le logement, dont la Fondation Abbé Pierre, plus un demandeur HLM est pauvre, moins il aura de chances d’obtenir un logement. Cette contradiction avec le droit au logement résulte, d’après le rapport inter-associatif, « de l’organisation d’un système économique, politique, juridique et financier, qui exclut de fait, pour cause de ressources insuffisantes, des catégories entières de la population. ». La recherche montre que pour l’immense majorité des demandeurs de logement social à faibles ressources, plus le revenu est élevé, plus le taux d’attribution augmente. Elle souligne également le fait que c’est lors de la sélection des candidats qui seront présentés à la commission d’attribution que ceux ayant les ressources les plus faibles seront, en grande partie, écartés de l’accès au parc social « à travers une série de mécanismes d’exclusion à la fois intentionnels et non-intentionnels. », ajoutant que « le motif de l’insuffisance des ressources constitue en effet un motif absolu de rejet d’un demandeur au moment de la désignation si celui-ci ne répond pas aux critères de solvabilisation fixés. »

      Le rapport indique que la moitié des ménages pauvres sont contraints de faire appel au parc privé, subissant ipso facto des taux d’effort colossaux et souvent, des conditions de logement indignes. Dans son communiqué de presse du 11 juin 2020, la Fondation Abbé Pierre souligne que bien qu’il n’y ait pas de minimum de ressources exigible par les commissions d’attribution, celles-ci « évaluent la capacité du demandeur à supporter le coût de son logement. Or ce coût n’a cessé d’augmenter. En parallèle, la précarité croissante des familles candidates au logement social conduit à une réduction des ressources stables « présentables » au bailleur. De fait, le « taux d’effort » du candidat dépasse de plus en plus souvent le seuil de 25 ou 30 %, synonyme d’exclusion. »

      Les obstacles pour accéder aux logements sociaux que doivent surmonter les personnes aux revenus les plus modestes sont nombreux : « pénurie de logements sociaux, loyers HLM trop élevés, attributions mal ciblées, défaut d’accompagnement, solvabilisation insuffisante par les aides publiques, méconnaissance de leurs obligations par les différents acteurs… à commencer par les préfets. » Les six associations à l’origine du rapport sur les Difficultés d’accès au parc social des ménages à faibles ressources ont également publié 15 propositions pour faciliter cet accès. Peut-être certains élus devraient-ils y jeter un coup d’œil ?

      https://mrmondialisation.org/grenoble-la-mairie-refuse-de-retablir-leau-et-le-chauffage-pour-de

  • The House is Ours: How Moms 4 Housing Challenged the Private-Property (...) - Metropolitics
    https://metropolitics.org/The-House-is-Ours-How-Moms-4-Housing-Challenged-the-Private-Property-

    The House is Ours: How Moms 4 Housing Challenged the Private-Property Paradigm
    Lauren Everett - 6 October 2020
    In the midst of a global housing affordability crisis that has been heightened by the Covid‑19 pandemic, it is time to reconsider how the right to profit from property ownership is privileged in policy, funding, and ideology in the United States. Oakland-based Moms 4 Housing’s bold direct action presented a concrete challenge to the status quo.
    housing / affordable housing / community land trusts / property ownership / property / homeownership / private property / real estate / speculation / California / United States / Oakland

    On November 18, 2019, in west Oakland, California, Dominique Walker and Sameerah Karim started moving their families into the vacant three-bedroom home at 2928 Magnolia Street (Holder and Mock 2020). They pressure-washed the exterior, patched the roof, installed a water heater, and added a refrigerator and stove. It was a new beginning for both women—single Black mothers who had experienced homelessness due to the cost of housing in Oakland, despite working full-time. The only problem was, they were neither leaseholders nor owners: The house was owned by Wedgewood Properties, described by its own CEO, Greg Geiser, as the largest “fix-and-flip” company in the United States (Dreier 2016). Historically Black neighborhoods are being gradually eroded in Oakland, with a roughly 50% decline in Black Oaklanders between the 1980s and today. One would have to earn $43.46 an hour, or $86,920 annually, to afford a two-bedroom home in the ZIP code where the Magnolia house is located, while Black women in the area earn an average of $49,369. The city also had more than 4,000 unhoused residents in late 2019, representing a 47% increase since 2017 (Holder and Mock 2020).

    #Oakland #Etats-Unis #logement #housing #homelessness #droitàlaville #droitaulogement

  • Exproprions tout ! | jef klak
    https://www.jefklak.org/exproprions-tout

    Les villes du monde entier étouffent sous l’effet d’un afflux massif de capitaux excédentaires lié à une baisse des investissements productifs. Les super-profits de la finance spéculative captés par les 0,000001 % de la population mondiale ne peuvent pas croupir dans des banques avec des taux d’intérêts proche de zéro, sinon ils meurent prématurément. Comme un cancer, le #capital doit circuler, se reproduire et se développer pour continuer à exister.

    Il le fait en trouvant de nouveaux investissements, en particulier en achetant, en négociant et en vendant des marchandises, de la main-d’œuvre et des moyens de production, puis en se muant en cours de route en devises, en actions, en biens, en titres, en salaires, en intérêts, en loyers et en profit. Mais avec l’assèchement mondial des taux de profit dans le secteur industriel, de nouveaux dépotoirs sont nécessaires pour rentabiliser les pétaoctets de capital arrachés sur le dos des travailleur·euses.

    Et c’est ici que la valeur des biens immobiliers privés réapparaît dans toute sa splendeur. « L’#immobilier mondial vaut maintenant 217 000 milliards de dollars, écrit le géographe urbain Samuel Stein. Trente-six fois la valeur de tout l’or jamais extrait. Il représente 60 % des actifs mondiaux, et la grande majorité de cette richesse – environ 75 % – se concentre dans le #logement 1. »

    Les retours sur investissement dans l’immobilier sont sûrs, stables et très juteux. Ainsi, lorsque les fonds spéculatifs, les sociétés de capitaux, les banques d’investissement et autres organisations perverses de la bourgeoisie mondiale ont besoin d’un cloaque pour y déféquer leur surplus de #richesse, ils peuvent toujours en dénicher un dans les maisons, les appartements, les bureaux, les immeubles et les terrains – bref, dans tous les espaces de vie et de travail des êtres humains.

    En retour, toutes celles et ceux qui ne peuvent suivre l’escalade des coûts d’achat ou de location de quatre murs sont méprisé·es, expulsé·es, abandonné·es, prié·es de rejoindre une population qui se déplace de plus en plus vers des endroits où le prix de l’immobilier leur permet encore de respirer.

    #exclusion #inégalités

  • Every house a sanctuary. Fighting displacement on all fronts in #Sunset_Park, #Brooklyn

    The right to housing has been a key focus for both immigrant rights and anti-gentrification activists in the United States. In this update, I highlight the ways in which these come together in the neighborhood of Sunset Park, Brooklyn, New York. In 2019, the neighborhood was specifically targeted in a series of raids by the United States Immigration and Customs Enforcement resulting in a rapid mobilization of existing anti-gentrification networks to protect those vulnerable. I argue that this mobilization and its success highlights contradictions in liberal, pro-immigrant rights discourses that ignore the increasing threat of gentrification in “sanctuary cities.” Recognizing and exploiting this contradiction provides a way forward for thinking about secure housing as a requirement for sanctuary.


    https://radicalhousingjournal.org/2020/every-house-a-sanctuary
    #sanctuary_city #logement #gentrification #résistance #luttes #migrations #villes-refuge #refuge #droit_au_logement #USA #convergence_des_luttes #Etats-Unis

    ping @isskein @karine4

  • Covid-19 and housing struggles: The (re)makings of austerity, disaster capitalism, and the no return to normal

    Seemingly overnight, the use value of #housing as a life-nurturing, safe place is at the center of political discourse, policy-making, and new governmentalities. The right to suitable and secure shelter has shifted from the “radical” margins to the object of unprecedented public policy interventions worldwide. Writing collectively from the relative privilege of our (often precarious) homes, we sketch out a space to reflect on the centrality of housing and home to the Covid-19 crisis, to disentangle the key nexus between housing, the aftermath of the 2008 crisis, austerity, and the current pandemic, and connect current responses to longer-term trajectories of dispossession and disposability, bordering, ethno-nationalism, financialization, imperialism, capitalism, patriarchy, and racism. We argue that much is to be learned from collective organizing and mutual aid in the context of previous moments of disaster capitalism.


    https://radicalhousingjournal.org/2020/covid-19-and-housing-struggles
    #logement #hébergement #home #droit_au_logement #covid-19 #coronavirus #austérité #pandémie #épidémie #capitalisme #racisme #patriarcat #solidarité

  • L’école ou la #rue : près de #Lyon, l’amère réalité des familles #Sans-abri
    https://lemediapresse.fr/social/lecole-ou-la-rue-pres-de-lyon-lamere-realite-des-familles-sans-abri

    Le collectif lyonnais Jamais Sans Toit tente coûte que coûte de trouver des solutions d’hébergement pour les familles sans-abris, au prix de frictions régulières avec les pouvoirs publics.

    #Social #Droit_au_Logement #Logement #Vaulx-en-Velin

  • #DAL, trois lettres pour vivre dignement
    https://lemediapresse.fr/social/dal-trois-lettres-pour-vivre-dignement

    Association de terrain, le « #Droit_au_Logement » accompagne les locataires en difficulté et lutte pour une politique du #Logement plus juste. Portrait d’un collectif en compagnie de Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de l’association, et de Mohamed Ragoubi, militant du DAL-HLM.

    #Social #Expulsion #Habitat #Mouvement_social #Occupation

    • Pas inclus dans le pdf, il y a un texte qui a été glissé dans la version papier —> un témoignage d’une personne sensible aux #ondes_électromagnétiques. Très beau texte du collectf #BOEM ("OEM vaut pour Ondes Electro-Magnétiques. Le B est resté à l’humeur du jour", peut-on lire...). Malheureusement, je ne le trouve pas en ligne.

  • [NUMÉRO ZÉRO] Squats et Loi Elan, une mise au point
    http://lenumerozero.lautre.net/Squats-et-Loi-Elan-une-mise-au-point

    L’article 58ter est celui qui nous concerne particulièrement : il prévoit la possibilité d’une sanction pénale, d’un an de prison, de 15 000 euros d’amende et l’expulsion administrative à l’encontre des personnes qui se sont introduites par voie de fait dans un local à usage d’habitation. Un amendement supprimant la trêve hivernale aux occupant.e.s sans titre est également envisageable, suite au dépôt de plainte des propriétaires.

    #squats #loi_elan #logement #droit_au_logement

  • Lille : rassemblement “pour ne pas oublier” Selom et Matisse, fauchés par un TER en décembre Jeanne Blanquart - france3-regions - 14 Juin 2018
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/lille-rassemblement-ne-pas-oublier-selom-matisse-fauche

    Une cinquantaine de personnes se sont réunies, mercredi soir, sur la Grand’place de Lille pour rendre hommage à Selom et Matisse, morts en décembre après avoir été percutés par un TER, à Fives. Ses proches se mobilisent « pour ne pas oublier » les deux garçons, tandis que l’enquête se poursuit. 

    Ce sont des membres de la famille, des proches, quelques anonymes aussi. Mercredi soir, sur la Grand’Place de Lille, une cinquantaine de personnes se sont réunies « pour ne pas oublier » Selom et Matisse, morts en décembre. 

    Le 15 décembre dernier, les deux garçons et leurs amis Aurélien et Ashraf sont percutés par un TER dans le quartier de Fives. Selom et Matisse ne survivront pas. Une enquête est bien entendue ouverte pour comprendre le drame. 

    La question des responsabilités est posée, notamment celle de la police. L’un des rescapés affirme en effet avoir fui un contrôle de police, lassé de se faire contrôler de manière systématique, explique-t-il. « Tout à coup, la police est venue à 6, matraque à la main », précise Aurélien. « Nous, comme on a l’habitude de se faire frapper par eux, on ne voulait pas se faire frapper. On était obligés de partir. »

    Au départ, le Parquet affirme que « personne n’est venu confirmer l’existence d’un tel contrôle », avant de faire marche arrière quelques jours plus tard. Une brigade de la BST se trouvait en effet sur les lieux, après avoir été appelée pour une « altercation ».

    Aujourd’hui, impossible de savoir où en est l’enquête. Fin mars, l’instruction pour recherches des causes de la mort était toujours ouverte. « Le magistrat instructeur a entendu les deux jeunes survivants en qualité de témoins, ainsi que l’une des parties civiles », précisait alors le Parquet de Lille. 

    Une plainte était également déposée par les deux rescapés pour mise en danger de la vie d’autrui, homicide involontaire et non-assistance à personne en danger. 

    « On a vampirisé nos enfants »

    « Je n’ai pas envie qu’on les oublie », soufflait jeudi soir la mère de Selom, Peggy Lereste. Autour d’elle, des grandes banderoles réclamant que la justice soit faite. « On a rencontré le juge en mars mais c’est tout. » 

    Elle tient particulièrement à alerter l’opinion publique car « Selom et Matisse n’avaient pas à mourir dans ces circonstances ». « Ils étaient constamment poursuivis par la police, c’était du pur contrôle au faciès. »

    Autre grief : le traitement médiatique de l’accident. « On a vampirisé nos enfants, on a biaisé l’opinion publique en les présentant comme des gamins déscolarisés, alors qu’ils étaient bons, scolarisés et pas du tout connus des services de police et justice », appuie Peggy Lereste. 

    Un jeune homme l’interrompt. Il a lu les articles et tient à lui apporter son soutien. « Bravo pour votre combat » , dit-il timidement avant de partir. Un combat a priori loin d’être fini. 

    #lille #police #violences #guerre-aux-pauvres #répressions #luttes_sociales #droit_au_logement #urbanisme #répression_policière #violence_policière #Lille #Lille_Fives #médias

  • Selom, Matisse, Fives : Un maximum de bruit - Témoignages
    http://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/1002-selom-matisse-fives-un-maximum-de-bruit-temoignages

    Ce témoignage a été enregistré le 6 avril 2018 dans un bistro de Fives. Pour l’écouter : cliquez-ici / Ou écoutez Radio Campus ce jour, mardi 15 mai, à 14 heures. Il est consacré aux circonstances de l’accident du TER qui a coûté la vie à deux personnes En décembre dernier dans le quartier de Lille Fives. Rappelons brièvement les faits : le 15 déc., en début de soirée, quatre amis, Selom, Matisse, Aurélien et Ashraf se trouvent à l’entrée de la cité Saint Maurice à Fives. Vers 21 h. une patrouille de la BST (brigade spécialisée de terrain) débarque, matraques à la main. Face à l’arrivée des condés, les jeunes prennent la fuite, escaladent un mur donnant sur les voies, et se font happés directement par un train sur la ligne Lille Calais Dunkerque. Sélom, 20 ans, et Matisse, 18 ans, vont succomber à leurs blessures, (...)

    #En_vedette #Répressions

  • Atelier populaire d’#urbanisme

    L’Atelier Populaire d’Urbanisme de la Villeneuve est une initiative lancée à l’automne 2012 pour construire une alternative au projet de rénovation urbaine de l’urbaniste Yves Lion et de la ville de Grenoble alors dirigé par M.Destot.

    Ce projet décidé "d’en haut avait suscité beaucoup des oppositions de la part d’habitants qui refusaient la logique qui a mené à la démolition du 50 galerie de l’Arlequin, la construction d’un nouveau parking et le redécoupage du réseau routier. Un collectif contre la démolition, ensuite surnommé Vivre à la Villeneuve a lancé la mobilisation, dénoncé la fausse concertation et a lancé un appel à la ministre du logement pour la remise en cause du projet de rénovation urbaine.

    En 2013, à l’occasion du 40ème anniversaire de la Villeneuve et à l’initiative du collectif interassocati Villeneuve Debout, une multitude d’ateliers ont aboutit à la formulation d’un projet urbain stratégique et démocratique. Ce projet a montré qu’une autre approche de l’urbanisme est possible, issue « d’en bas », basée sur les intérêts des habitants, et qui visent les logiques de pouvoir d’agir des habitants.

    http://www.assoplanning.org

    #association_planning #grenoble #droit_à_la_ville #logement #Villeneuve #droit_au_logement #activisme_urban #urban_matter #villes #méthodes_participatives #savoirs_citoyens #savoirs_pratiques #savoirs_théoriques #community_organizing #advocacy_planning #désorganisation_sociale #empowerment

    Les liens et documents qui suivent dans ce fil de discussion sont tirés d’informations que j’ai entendu dans un cours donné par David Gabriel, co-auteur du livret « Les tours d’en face » (https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01261860/document)

    • #Saul_Alinsky

      Saul David Alinsky, né le 30 janvier 1909 à Chicago et mort le 12 juin 1972 à Carmel (Californie), est un écrivain et sociologue américain, considéré comme le fondateur du groupement d’organisateurs de communauté (community organizing) et le maître à penser de la gauche radicale américaine.


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Saul_Alinsky

      Un livre de Saul Alinsky: «#Rules_for_radicals»
      –-> ici des extraits choisis

    • #Jane_Jacobs

      Jane Jacobs (née Jane Butzner 4 mai 1916 à Scranton, Pennsylvanie - 25 avril 2006 à Toronto) est une auteure, une militante et une philosophe de l’architecture et de l’urbanisme. Ses théories ont sensiblement modifié l’urbanisme nord-américain.

      Jane Jacobs a passé son existence à étudier l’urbanisme. Ses études sont basées sur l’observation : elle commença par observer les villes, reporter ce qu’elle observe, puis créa des théories pour décrire ses observations. Elle a changé le cours de l’urbanisme dans de nombreuses villes nord-américaines, y compris Toronto.

      En 1944, elle épouse Robert Hyde Jacobs, avec qui elle a eu deux fils, James Kedzie (né en 1948) et Edward Decker (né en 1950) et une fille, Mary. En 1968, durant la guerre du Viêt Nam, elle quitte les États-Unis avec ses fils afin de leur éviter le service militaire et trouve refuge au Canada.

      En 1980, elle offre une perspective « urbanistique » sur l’indépendance du Québec dans son livre The Question of Separatism : Quebec and the Struggle over Sovereignty.


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Jane_Jacobs

    • #Personnalisme

      Le personnalisme, ou #personnalisme_communautaire, est un courant d’idées fondé par #Emmanuel_Mounier autour de la revue Esprit et selon le fondateur, recherchant une troisième voie humaniste entre le capitalisme libéral et le marxisme. Le personnalisme « post-mounier » est une philosophie éthique dont la valeur fondamentale est le respect de la personne. Le principe moral fondamental du personnalisme peut se formuler ainsi : « Une action est bonne dans la mesure où elle respecte la personne humaine et contribue à son épanouissement ; dans le cas contraire, elle est mauvaise. »1

      Il a eu une influence importante sur les milieux intellectuels et politiques français des années 1930 aux années 1950. Il a influencé, entre autres, les milieux de l’éducation populaire et plus tard de l’éducation spécialisée2, et les libéraux-chrétiens notamment conservateurs dont Chantal Delsol.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Personnalisme

    • Forum social des quartiers populaires :

      Le #FSQP sera un lieu d’échanges et de confrontations autour des expériences militantes dans les quartiers.
      Pour dépasser les discours abstraits, l’ambition est de déboucher sur des perspectives de luttes communes, tant au niveau national que local, autour des questions suivantes :

      > Apartheid urbain
      La politique de rénovation urbaine brasse des milliards d’euros sans réelle participation des habitant-e-s des quartiers. Quel pouvoir des habitant-e-s pour le futur de leur quartier ?

      > Education au rabais
      L’école joue mal son rôle d’accès au savoir dans nos quartiers. Elle devient un lieu de discrimination, de gardiennage et de sélection programmée vers des voies de garage. Quelle relation entre l’école et le quartier (élèves, parents, etc.) ?

      > Police-Justice
      Les multiples révoltes populaires contre les crimes policiers depuis une trentaine d’années révèlent la gestion policière et judiciaire des banlieues. Trop de jeunes sont destinés au parcours piégé : échec scolaire - police - justice - prison. Comment s’organiser face aux violences policières, une justice de caste et des prisons hors-la-loi ?

      > Engagement politique et social
      Les quartiers ne sont pas des déserts politiques. Il est nécessaire de confronter les différentes formes d’engagement et d’en faire un bilan (les limites du milieu associatif, la participation aux élections, les associations musulmanes, etc.). Vers un mouvement autonome des quartiers populaires ?

      > Chômage et précarité
      Les taux de chômage et de précarité (intérim permanent) atteignent des « records » dans les banlieues. Le fossé entre les syndicats et les cités marque l’abandon des classes populaires par la gauche. Quelles relations entre les quartiers et le mouvement ouvrier ?

      > Les anciens dans la cité
      La question de la vieillesse dans les banlieues n’est pas prise en compte dans les grands plans de solidarité nationaux. Quelles formes de solidarité et de mobilisation pour les anciens ?

      > Histoire et mémoire
      Malgré l’occultation par les institutions et les problèmes de transmission de la mémoire, l’histoire des luttes des quartiers et de l’immigration est riche d’expériences et d’enseignements. Comment transmettre nous-mêmes cette Histoire aux plus jeunes ?

      > Les musulmans entre criminalisation et engagement dans la cité
      Les musulmans subissent un climat islamophobe et des lois d’exception. Comment y faire face ? Quelle implication des organisations musulmanes dans les luttes sociales et politiques des quartiers ?

      > Cultures des quartiers
      Les banlieues sont des lieux de brassage, de solidarités et d’invention culturelle. Comment défendre et mettre en valeur cette richesse ?

      Nous avons décidé que la question des femmes et de leurs luttes sera transversale à l’ensemble des thèmes.


      http://fsqp.free.fr/archives-2007-2012

    • William Foote Whyte

      William Foote Whyte (né le 27 juin 1914 et mort le 16 juillet 2000), était un sociologue américain surtout connu pour son étude ethnologique de sociologie urbaine, Street Corner Society.

      Pionnier de l’#observation_participante, il vécut quatre ans dans une communauté italienne de Boston alors qu’il étudiait par ailleurs à Harvard dans le but d’analyser l’organisation sociale des gangs du North End.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Foote_Whyte

    • Street Corner Society. La structure sociale d’un quartier italo-américain

      Street Corner Society fait partie du petit nombre des classiques de la sociologie mondiale. Mais si la description saisissante que fait William Foote Whyte de la vie d’un quartier italien de Boston dans les années trente a connu un succès durable aux États-Unis, ce n’est pas seulement parce qu’il s’agit d’un modèle pour les recherches d’ethnologie urbaine. Reconnu bien au-delà des cercles universitaires, Street Corner Society est en effet de ces livres qui font passer un souffle d’air frais dans le territoire austère des sciences sociales.
      À l’écoute des humeurs de la rue, écrit dans une langue exempte de tout jargon et proche de la meilleure prose journalistique, cette fascinante immersion dans la vie d’un quartier, de ses sous-cultures et de ses systèmes d’allégeance a bouleversé les images convenues de la pauvreté urbaine et de l’identité communautaire. Référence majeure pour quiconque affronte les problèmes de l’observation participante en sociologie, Street Corner Society constitue également une lecture délectable pour le profane et un portrait savoureux de la comédie humaine dans sa version italo-américaine.

      http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Street_Corner_Society-9782707152879.html

    • #Edward_Chambers

      Edward Thomas Chambers (April 2, 1930 – April 26, 2015) was the executive director of the Industrial Areas Foundation from 1972 to 2009, a community organizing group founded by Saul Alinsky.[1] Chambers was born in Clarion, Iowa to Thomas Chambers and Hazella Downing.[2] He is credited with developing systematic training of organizers and leaders of congregation-based community organizations, and establishing relational meetings (or “one-on-ones”) as a critical practice of organizers. He is the author of Roots for Radicals: Organizing for Power, Action, and Justice (Continuum International Publishing Group, 2003, ISBN 0-8264-1499-0.[3]). A memorial article in The New Yorker called him “community organizing’s unforgiving hero.” [4] He died of heart failure in Drimoleague, Ireland in 2015.[2]


      https://en.wikipedia.org/wiki/Edward_T._Chambers

      The Power of Relational Action

      In this booklet, Ed Chambers mulls about the building of relationships in public life that allow us to share our values, passions and interests with one another — what he calls “mixing human spirit.” He describes the art of the relational meeting or “one-to-one,” which he helped develop and which is now being used by clergy, leaders and organizers around the United States and in several other countries to build their congregations and community institutions and to take joint action for the common good.

      http://actapublications.com/the-power-of-relational-action

    • La production d’études comme instrument de mobilisation dans le cadre de la campagne pour un « revenu décent londonien » (London Living Wage)

      A recent campaign led by London Citizens - a coalition of churches, mosques, trade unions, schools and other associations - brought on the forefront the issue of low paid workers. The production of studies is the linchpin of this campaign for decent wages. It is more the process of making the studies, linked to the methods of community organizing, rather than the end product itself that has established the opportunity and feasibility of new wages policies. The urban study is here considered as a tool for mobilization. Its authors, its subjects and its addressees are the actors of the London Living Wage campaign.

      7Le travail des employés de London Citizens est basé sur la construction de relations avec les habitants membres des 160 groupes de l’alliance. Dans son contrat de travail, il est stipulé qu’un community organizer doit effectuer une moyenne hebdomadaire de quinze entretiens en face à face (appelés « #one_to_one »). Ces entretiens ne sont ni retranscris ni soumis à une analyse statistique mais ont pour but de construire une relation d’égal à égal avec chacun des membres de l’alliance. Ils permettent aux community organizers d’acquérir une connaissance des problèmes auxquels font face les citoyens de leur alliance. L’organisation a également pour but de former des leaders dans chaque groupe membre. Ces leaders sont encouragés à relayer ce travail de développement de relations au sein de leur institution. Ils sont par exemple invités à organiser des house meetings, des réunions dans leur domicile ou sur leur lieu de travail avec des amis, voisins ou collègues. Les leaders et les employés de London Citizens imaginent alors des idées de campagne en fonction des intérêts des personnes rencontrées. C’est toujours grâce à ces entretiens et réunions qu’ils peuvent ensuite tester ces idées avec d’autres personnes. Ce processus participatif est finalisé lors d’assemblées annuelles où les institutions membres votent, parmi les idées évaluées, les campagnes à mener dans l’année.

      http://journals.openedition.org/geocarrefour/8114?lang=en

    • #Theory_U

      Theory U is a change management method and the title of a book by #Otto_Scharmer.[1] During his doctoral studies at Witten/Herdecke University, Scharmer studied a similar method in classes taught by Friedrich (Fritz) Glasl, and he also interviewed Glasl.[2] Scharmer then took the basic principles of this method and extended it into a theory of learning and management, which he calls Theory U.[1] The principles of Theory U are suggested to help political leaders, civil servants, and managers break through past unproductive patterns of behavior that prevent them from empathizing with their clients’ perspectives and often lock them into ineffective patterns of decision making.[3][4]


      https://en.wikipedia.org/wiki/Theory_U

      La théorie U d’#Otto_Scharmer

      Ces 5 étapes visent à capter de nouveaux modes d’émergence et à rénover l’approche collaborative et la conduite de projet. La théorie U est donc un modèle de conduite du changement fondé sur la conscience de l’urgence pour la mise en place de solutions durables et globales. Les 9 environnements d’apprentisssage qu’il propose constituent une réponse concréte aux questions posées.

      http://4cristol.over-blog.com/article-la-theorie-u-d-otto-scharmer-98615598.html

    • L’ambition démocratique du community organizing

      La mise en place, depuis quelques années, des méthodes de community organizing peut-être envisagée comme une tentative de dépassement des limites du système représentatif. Par un rappel des ressorts de leur développement, aux États-Unis et en Grande-Bretagne, et par l’observation de leur mise en pratique au sein de l’Alliance citoyenne de l’agglomération grenobloise, cet article s’attache à montrer ce qui fait l’originalité de ces démarches : rapport pragmatique au pouvoir, mobilisation autour des « colères » des habitants, actions collectives centrées sur le conflit. Un regard sur l’objectif de prise d’autonomie des habitants, formulé par les fondateurs de l’alliance, permet d’inclure une analyse de la structure et des méthodes du community organizing sous l’angle des processus d’émancipation qu’elles sont susceptibles de favoriser.

      https://www.cairn.info/revue-mouvements-2015-3-p-168.htm

  • https://paris-luttes.info/radio-l-avenir-du-logement-social-9220

    Dans l’émission du 5 décembre, L’Actualité des luttes (FPP) s’interroge sur la place du logement social à l’aune des restructurations urbaines. Pour y voir plus clair, une réflexion est menée avec Marie, membre de L’association droit au logement et Mohammed, membre de l’association Spoutnik DAL-Spoutnik association de défense des intérêts des habitants de Gagarine DAL-HLM Cité Gagarine- à Romainville

    #logement_social #FPP #droit_au_logement

  • Bilan chiffré du #droit_au_logement_opposable 2008-2016 - Rapports publics - La Documentation française
    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/174000781-bilan-chiffre-du-droit-au-logement-opposable-2008

    Le comité de suivi de suivi de la #loi_Dalo présente son 11e rapport sur la mise en oeuvre du droit au logement opposable. Il dresse le bilan depuis 2008 de la mise en oeuvre du droit au logement opposable (plus de 124 000 ménages ont pu accéder à un logement depuis 2008). La mobilisation des logements au profit de ménages reconnus au titre du Dalo a continué de croître pour atteindre 20 170 logements en 2016.

    Mais le droit au logement opposable peine à être respecté. 55 000 ménages reconnus au titre du Dalo sont en attente d’une proposition de logement depuis 1 à 9 ans. Ces ménages se concentrent dans 18 départements ou une partie croissante de la population se trouve en situation de mal-logement, ou sans domicile : les départements d’Île-de-France, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Var, le Rhône, la Loire-Atlantique, le Nord, la Haute-Garonne, la Gironde, l’Hérault, la Guyane et la Réunion et la Haute-Savoie.

    Le bilan chiffré du Dalo met également en évidence la stagnation du nombre de ménages reconnus au titre du droit au logement opposable. Ils sont passés de 25 596 en 2015 à 25 202 en 2016. Le vote au mois de décembre 2016 de la loi Egalité et Citoyenneté a été une avancée positive pour le droit au logement opposable. Les obligations d’attribution d’un logement pesant sur l’État ainsi que sur Action Logement à travers leurs contingents de logements réservés ont été élargies aux collectivités et au patrimoine propre des bailleurs sociaux. Ceux-ci doivent désormais réaliser 25 % de leurs attributions à des publics prioritaires au premier rang duquel les ménages reconnus au titre du Dalo.

  • Logement et inégalités

    Ce dossier documente les dynamiques contemporaines de (re)production des #inégalités relatives au #logement et à l’#habitat. Il traite des limites du #droit_au_logement, des incidences des programmes de #renouvellement_urbain sur les #trajectoires_résidentielles, des effets sociaux des politiques de #mixité_sociale ou de réduction des coûts de l’#énergie, dans différents contextes nationaux. Sont mises en lumière les tensions et les contradictions, locales et nationales, qui structurent la mise en œuvre des #politiques_du_logement.


    http://www.cairn.info/revue-espaces-et-societes-2017-3.htm

    #revue #hébergement #urban_matter #villes #géographie_urbaine