• Le livre d’occasion en France : la grande étude
    https://actualitte.com/article/116682/economie/le-livre-d-occasion-en-france-la-grande-etude

    Pour rendre compte et comprendre les transformations du marché des livres d’occasion en France au cours de la dernière décennie, une vaste étude a été menée en 2022-2023 par le ministère de la Culture et la Sofia, sous la supervision du spécialiste du monde de l’édition, Bertrand Legendre. L’objectif : quantifier et comprendre ce secteur de la seconde main, en plein essor.

    #Livre #Edition #Occasion

    • Je ne lis pas beaucoup ces jours-ci, où l’on parle neuf et occasion, à quel point nous pourrions nous passer sans trop de dommages pour l’humanité de 90% de la production de livres...

    •  ??@roinu Si on commençait par se passer de l’armement avant les livres, ce serait nettement mieux.
      La grande baïne de l’ignorance et de la bêtise nous noie déjà avec surfant au premier rang nos dirigeantes, sur le dos de la survivance des intellectuelles et des artistes désormais inutiles, on la connait et on va pas se laisser faire.

  • Lecture d’un extrait du livre « Cent portraits vagues » de Milène Tournier, paru aux Éditions Lurlure en 2024.

    https://liminaire.fr/radio-marelle/article/cent-portraits-vagues-de-milene-tournier

    En une ou deux pages, parfois quelques lignes seulement, Milène Tournier parvient à dresser le portrait de femmes, d’hommes, d’âges et d’origines diverses, solitaires souvent, à un tournant de leur existence, avec une sensibilité bouleversante. Elle saisit l’essentielle d’une vie, d’un parcours, d’un moment, d’une personnalité, en allant droit au cœur de celle-ci, sans jamais les caricaturer, mais en rendant leur caractère au plus juste. On retrouve dans ce texte la maîtrise envoûtante de ses œuvres précédentes, entre poésie et théâtre, une voix singulière, un regard aiguisé sur le monde, à l’écoute de ses blessures, de son absurdité.

    (...) #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Sensation, #Biographie, #Littérature, #Édition, #Récit, #Portrait (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_cent_portraits_vagues_mile_ne_tournier.mp4

    https://lurlure.net/cent-portraits-vagues

  • La marge opérationnelle d’ #Elsevier a atteint les 38 % en 2023 !

    Elsevier, branche « Scientific, Technical & Medical » du groupe #RELX maintenant, a augmenté cette marge de 3 % entre 2022 et 2023 (à monnaie constante)

    https://piaille.fr/@mart1oeil/112212400218066703

    Source :
    RELX, the global provider of information-based analytics and decision tools, reports results for 2023.


    https://www.relx.com/media/press-releases/year-2024/relx-2023-results

    #édition_scientifique #business #recherche #marché #résultats

    Pour donner suite à la discussion sur sci-hub... ping @ericw @freakonometrics @ant1

  • Une collègue vient de m’annoncer que #SciHub n’est plus mis à jour... donc impossible de trouver via ce canal les #articles_scientifiques récents...
    C’est une très mauvaise nouvelle... est-ce que des @seenthis·ien·nes en savent quelque chose ? Des alternatives se dessinent ?

    Sur #Z-library et #Libgen plutôt #livres qu’articles...

    Announcement : Sci-Hub has been paused, NO NEW ARTICLES will be downloadable via Sci-Hub until further notice
    https://www.reddit.com/r/scihub/comments/lofj0r/announcement_scihub_has_been_paused_no_new

    #édition_scientifique #scihub

    • Non, pas plus de nouvelles que ça de mon côté sur le devenir de scihub. Et oui, zlib ça ne remplace pas. Et trop peu de collègues jouent le jeu de déposer leurs articles acceptés sur les plateformes du type HAL. Dans mon labo, un mail a encore été envoyé il y a peu pour rappeler qu’on avait parfaitement le droit de faire ces dépôts, et que les clauses d’exclusivité édictées par les revues étaient du bullshit.

    • Les collègues qui ne mettent pas leurs texte sur #HAL, je ne comprends pas non plus...
      Mais cela ne résoudrait pas le problème... et, de manière plus radicale, je ne comprends pas comment les collègues peuvent continuer à publier dans des revues prédatrices... mais ça... c’est un combat encore plus difficile à mener... surtout vu la tournure que prennent (et que beaucoup ont déjà pris depuis bien lurettes) les universités...

    • le bot télégram : scihubot est toujours dispo (mais nécessite l’installation de l’appli)

      il suffit de poster un message avec le lien du papier et il donne un pdf en réponse...

      après les papiers très récents sont toujours difficile à dégôter

    • merci à vous toustes... je comprends la « radicalité » de @freakonometrics, mais ceci dit il y a des articles qui méritent d’être lus, même si ils faut les trouver derrière paywall (et même quand les chercheur·es mettent sur HAL ou similaires, parfois iels ne mentionnent pas les numéros de page... ce qui fait que c’est plus compliqué de les citer)...
      @ant1 le problème n’est pas l’accès à sci-hub en tant que tel, mais que sci-hub a arrêter de mettre des nouveaux articles... mais je vais peut-être essayer le bot télégram (vu que j’ai l’appli déjà).
      Toujours aussi une alternative : écrire aux auteur·es... généralement ça marche bien :-)

    • @freakonometrics , j’entends bien ton point de vue, mais pour moi il y a un hic, et même deux : déjà utiliser la notion de « mérite » pour faire un tri dans les papiers, je m’en garderais bien, terrain glissant.

      Par ailleurs, si j’ai besoin d’utiliser un résultat existant dans un papier, genre un théorème démontré par bidule, publié dans une revue prédatrice et non partagé sur HAL ou autre, je fais quoi ? Si je ne cite pas, sûr que je vais me faire reprendre par les relecteur·ices du papier. Et là je leur dit quoi ? Non désolé je ne vais pas citer bidule car iel n’a pas mis son papier en open access ? Ça m’étonnerait que ça passe.

      Et oui @cdb_77 , on oublie souvent qu’il petit mail aux auteur·es suffit souvent (et peut permettre éventuellement d’engager la discussion sur le problème de l’accès aux articles).

  • Lecture d’un extrait du livre « Chambre distante » d’Emmanuel Laugier, paru aux Éditions Nous, en 2024.

    https://liminaire.fr/radio-marelle/article/chambre-distante-d-emmanuel-laugier

    Chambre distante se compose de 111 poèmes écrits à partir de 111 photographies. Le livre, qui offre une approche sensible de photographies très différentes, se présente également comme une histoire de la photographie du dix-neuvième siècle à aujourd’hui. Ces images ne sont pas visibles, ni décrites ni expliquées, parfois nous les reconnaissons, parfois le mystère reste entier. Ce sont les textes qui nous en révèlent l’essence, ce qui se dépose en nous. Leur auteur, leur titre, leur date figurent au recto de la page tandis que le poème se lit au verso. Les poèmes sont à la fois l’évocation et la trace d’un dialogue avec les œuvres et l’expérience d’une écriture.

    (...) #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Sensation, #Art, #Littérature, #Édition, #Récit, #Nuit, #Notabilia (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_chambre_distante_emmanuel_laugier.mp4

    http://www.editions-nous.com/laugier_chambredistante.html

  • Ketty Introduces AI Book Designer: Revolutionizing Book Production
    https://www.robotscooking.com/ketty-ai-designer

    Effortless Book Design with AI

    The AI Book Designer introduces a groundbreaking approach to book design by allowing users to style and format their books using simple, intuitive commands. Users can say “make the book look modern”, “make the text more readable” or click on a chapter title and instruct the AI to “add this to the header,” and the changes are applied instantly. This eliminates the need for knowing complex design software or coding, making professional-grade design accessible to everyone.

    Where we are headed

    As we look towards the future development of the AI Book Designer, there are several ideas we are currently thinking about:

    AI-Generated Cover Designs: Generate a range of cover options based on user input.
    Collaborative AI Design: Enable multiple users to work on the same book design simultaneously (concurrently). This feature could be particularly useful for larger publishing teams or co-authored projects.
    AI-Assisted Image Management: Automatically apply styles and optimize the placement of images within the book layout.

    Join the Movement

    Coko believes AI has the potential to transform book production, making it accessible and efficient for everyone. By combining open-source code and principles with cutting-edge technology, Coko is paving the way for a new era of automated typesetting and book design.

    #Typographie #Coko #Intelligence_artificielle

  • Lecture d’un extrait du livre « À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ? » de Gaëlle Josse, paru aux Éditions Noir sur blanc, collection Notabilia, 2024.

    https://liminaire.fr/radio-marelle/article/a-quoi-songent-ils-ceux-que-le-sommeil-fuit-de-gaelle-josse

    Dans la nuit, des silhouettes évasives. Des femmes, des hommes, des enfants, se croisent, s’évitent, se perdent. Ils espèrent, ils attendent dans la nuit, la fin de la nuit. Ils s’aiment, se séparent, se retrouvent. Sous les draps d’un lit, dans une chambre d’hôtel, dans une salle de concert, un hôpital, un aéroport, ou au hasard des rues. Derrière les vitres de la fenêtre de leur appartement, ils observent la ville, le regard distrait. Points de départ, rendez-vous ratés, enlacements et séparations. « La nuit des abandons, la nuit des corps qui jouissent et des corps qui désirent. »

    (...) #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Sensation, #Art, #Littérature, #Édition, #Récit, #Nuit, #Notabilia (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_a_quoi_songent-ils_gae_lle_josse.mp4

    https://www.leseditionsnoirsurblanc.fr/catalogue/a-quoi-songent-ils-ceux-que-le-sommeil-fuit

  • Intelligence artificielle et traduction, l’impossible dialogue ?
    https://actualitte.com/article/115941/auteurs/intelligence-artificielle-et-traduction-l-impossible-dialogue

    Le recours à ces outils par des éditeurs n’est pas si exceptionnel, si bien que les professionnels craignent d’être relégués au rang de relecteurs des travaux de la machine.

    L’Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) et l’Association pour la promotion de la traduction littéraire (ATLAS) rappelaient, en début d’année 2023 : « Tous ceux et celles qui pensent la traduction ou qui l’ont pratiquée le savent : on ne traduit pas des mots, mais une intention, des sous-entendus, l’équivoque, ce qui n’est pas dit et pourtant existe dans les plis d’un texte littéraire. »

    #Edition #Traduction #Intelligence_artificielle

  • Lecture d’un extrait du livre « Sous la menace » de Vincent Almendros, paru aux Éditions de Minuit, en 2024.

    https://liminaire.fr/radio-marelle/article/sous-la-menace-de-vincent-almendros

    Quentin, un adolescent obsédé par la mort de son père, disparu six ans plus tôt dans un mystérieux accident, accompagne sa mère et sa cousine de 11 ans, Chloé, chez ses grands-parents où il passe un week-end tendu et pesant. Exclu de son collège pour violence, mal dans sa peau, voyant son corps se transformer à cause de la puberté, le jeune garçon a l’impression de « devenir un monstre. » Dans cette réunion de famille qui paraît anodine, entre une mère tout le temps sur son dos, un grand-père amnésique, une grand-mère enfermée dans ses souvenirs et la petite Chloé que l’adolescent malmène, les tensions et les non-dits se révèlent peu à peu. La violence sourde et inquiétante de ce huis clos nous maintient sous la menace des secrets et des failles de cette famille.

    (...) #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Sensation, #Art, #Littérature, #Édition, #Parfums, #odeurs, #POL (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_sous_la_menace_vincent_almendros.mp4

    https://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Sous_la_menace-3422-1-1-0-1.html

  • Lecture d’un extrait du livre « L’appel des odeurs, » de Ryōko Sekiguchi, paru aux Éditions P.O.L., en 2024.

    https://liminaire.fr/radio-marelle/article/l-appel-des-odeurs-de-ry%C5%8Dko-sekiguchi

    La narratrice a une forme d’addiction pour les odeurs, elle les consigne depuis sa jeunesse dans un carnet, recopiant des extraits d’ouvrages ou des phrases entendues sur ce sujet, notant ses sensations sur les effluves, les émanations et les parfums tout autour d’elle, dans les jardins comme que dans les musées, dans les cuisines et les bibliothèques. Ses notes se transforment peu à peu en récits, au point où de se demander si elle n’invente pas toutes ces histoires. « Lorsqu’on dit sentir une présence, que sent-on en réalité ? » Les odeurs sont les personnages centraux du livre, dotées d’une présence, d’un langage. Elles se développent à travers différents lieux et des époques variées.

    (...) #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Sensation, #Art, #Littérature, #Édition, #Parfums, #odeurs, #POL (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_l_appel_des_odeurs_ryoko_sekiguchi.mp4

    https://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-6011-7

  • #Des_Livres_en_Communs lance son appel à publication 2024
    https://framablog.org/2024/02/09/des-livres-en-communs-lance-son-appel-a-publication-2024

    Rappelez-vous, il y a deux ans (déjà !) nous vous avions annoncé le lancement de notre maison d’édition version 2 qui succède à Framabook. #des_livres_en_communs avait alors lancé deux propositions : un modèle alternatif radical (et anticapitaliste) à l’édition, … Lire la suite­­

    #Communs_culturels #Commun #DLeC #édition #licence_libre #Livre #Projet

  • Lecture d’un extrait du livre « Transformation de la condition humaine dans toutes les branches de l’activité » de Frédéric Forte, paru aux Éditions P.O.L., en 2023.

    https://liminaire.fr/radio-marelle/article/transformation-de-la-condition-humaine-dans-toutes-les-branches-de-l-activ

    Dans ce livre, Frédéric Forte, membre de l’Oulipo, tente de donner un ordre lisible aux textes écrits dans cette forme de 99 notes préparatoires que l’auteur a inventé et qu’il produit depuis une dizaine d’années, des poèmes-essais explorant avec humour et sagacité, les potentialités d’un sujet par un jeu polyphonique, selon différents registres, à la fois sérieux et décalés. « Ce qui se rapproche le plus, en poésie, de la pensée. » Ces notes aux formes très variées se font écho, développant des motifs récurrents, s’entremêlant et se répondant à distance, produisant ainsi dans leur succession accélérée des effets de sens, poétique, narratif, réflexif.

    (...) #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Enfance, #Art, #Littérature, #Édition, #OULIPO, #jeu, #POL (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_transformation_dans_la_condition_humaine_fre_de_ric_forte.mp4

    https://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-5836-7

  • Iatrocratie sur la toile

    HERRSCHAFT DER ÄRZTE - Lösung mit 11 Buchstaben - Kreuzwortraetsel Hilfe
    https://kreuzwortraetsel-hilfe.com/f/herrschaft-der-aerzte

    Rätselfrage

    Wir haben 2 Lösungen

    Frage ▼ Lösung
    herrschaft der ärzte 11 iatrogratie
    herrschaft der ärzte 11 iatrokratie

    David versus Goliath
    https://gehe.blogspot.com/2003/11/die-kirche-ist-eine-verbrecher.html?m=1

    Meine persönlichen Erlebnisse, Ansichten, Anmerkungen als ortsfester Weltbürger im globalen Polizeistaat
    Donnerstag, November 20, 2003
    Die Kirche ist eine Verbrecher-Organisation!

    So die öffentlich geäusserte private Meinung von Darsteller Matthieu Carriere des aktuellen Films Luther:

    Keine neue Erkenntnis - aber doch völlig anders, wenn man es selbst am eigenen Leib erfährt.

    Bezüglich katholischer Kirche stimme ich dieser Meinung vehement zu.

    Die Funktionsträger-Truppe ist gemeint - nicht das Fussvolk, diese gutgläubigen (gar blinden?) frommen Christen ehrlichen Herzens.

    An einem katholischen Krankenhaus in Bayern behandelt ein Medizin-Prof. Patienten so Menschen verachtend, dass es mich an KZ-Arzt Mengele erinnert.

    Ich konfrontiere den verantwortlichen Arzt schriftlich mit meinen Vorwürfen.
    In seinem kurzen Antwortschreiben bezeichnet er meine jeweiligen Anschuldigungen wiederholt als „nicht beweisbar“!!

    Ein Anwalt macht mich darauf aufmerksam, das dies nicht die Wortwahl eines Arztes zu seinem Patienten ist.

    Als dem Anwalt im Verlauf des Erstkontaktes klar wird, dass er nicht über eine Rechtschutzversicherung abrechnen kann, sondern sein Bemühen per Beratungs- resp. Prozesskostenhilfe finanziert werden muss, will er die Sache nicht weiter verfolgen.

    Ich informiere die Staatsanwaltschaft beim zuständigen Landgericht mache eine Strafanzeige gegen den kriminellen Arzt.
    Die Staatsanwaltschaft prüft und lässt medizinisch nach PatientenAktenlage prüfen und hält weitere Ermittlungen für nicht angebracht.
    Meine wiederholten dringenden Bitten, um gutachterliche Untersuchung des betroffenen Patienten, werden abgelehnt.

    Ich informiere die zuständige Ärztekammer. Eine Schlichtung ist nach einer Strafanzeige natürlich nicht mehr möglich. Standesrechtliche Konsequenzen bleiben aber auch aus - dafür bräuchte man Urteile von Gerichten.

    Ich wende mich telefonisch an die katholische Organisation „Kirche von unten“, kritische Christen.

    In zwei Schreiben informiere ich den katholischen Verantwortlichen Bischof Karl Lehmann über die o.g. furchtbaren Ärzte und den ungeheuerlichen Vorgang in dem katholischen Krankenhaus.
    Anders als staatliche Krankenhäuser unterliegen konfessionelle Kliniken nicht der üblichen staatliche Aufsicht, sondern der inner-kirchlichen! Ich bekomme nicht mal eine Antwort.

    Update: Lange Zeit später hatte ich im Gästebuch/Forum von „Kirche von unten“ zweimal knapp und sachlich meine erfolglosen Schreiben an Kardinal Lehman erwähnt - jedesmal verschwand nach einiger Zeit mein Posting von der Seite. Daraufhin fragte ich dort nach dem Grund dafür. Nun wurde sogar die gesamte Seite des Monats August mit allen Einträgen gelöscht.

    Nach dem der Chef des Hartmannbundes sich öffentlich auf einer Veranstaltung für die Schäden und Nachteile für jüdische Ärzte in der Nazizeit entschuldigt hat, mit den üblichen Erklärungen gegen den Faschismus und so weiter, schreibe ich ihm von faschistoiden Zuständen im Medizinwesen heutzutage und der Unmöglichkeit, diese furchtbaren Ärzte zur Rechenschaft zu ziehen, weil sich kein seriöser med. Gutachter finden lässt, und frage ihn, wie er denn dazu stehe. Ich bekomme zur Antwort, das sei allein Sache der Gerichte und anderer zuständiger Einrichtungen.

    Ich schreibe den Kriminalexperten und späteren Justizminister von Niedersachsen, Christian Pfeiffer an, vor dem Hintergrund diverser Aktionen „Gesicht zeigen“ und dergleichen gegen angeblich zunehmenden Faschismus in unserer Gesellschaft. Und frage ihn, wie es mit irgend einer Unterstützung aussehe, für die Opfer faschistoider Ärzte.
    Immerhin wenden sich die o.g. Aktionen immer nur gegen den NeoFaschismus auf der Straße, begangen von Skinheads und dergleichen - wohingegen ständig vor dem zunehmenden Neofaschismus der Eliten unseres Landes gewarnt wird - nur wo bleibt konkret das Engagement dagegen?
    Ich bekam aus seinem Büro ein floskelhaftes Ablehnungsschreiben.
    Zu der Zeit las ich, dass er einer Studentin, die anti-faschistische Demos organisiert hatte, angeblich zu ihrem Schutz, einen längeren Aufenthalt in Großbritannien finanziert hatte - ohne dass sie selbst das für nötig und geboten hielt.

    Ich schrieb an die exponierte Wortkämpferin für Menschenrechte, die ehemalige Staatssekretärin im Bundesgesundheitsministerium und katholische Kontaktfrau der Grünen, Christa Nickels. Sie redete auf ihrer Homepage viel von Glaubwürdigkeit, durch vorbildlichen Umgang mit den Menschenrechten auch hier im Lande. Ich schrieb ihr ausführlich und fragte sie nach irgend einer Unterstützung. Von ihr bekam ich nur ein paar kurze lapidare Sätze der Ablehnung, was mich von dieser Frau besonders enttäuschte. Sie verwies mich an einen alten Wehrexperten der Grünen. Pro forma schrieb ich den dennoch an und bekam auch von dort Null Unterstützung.

    Parallel zu diesen ganzen Anstrengungen, die mir nicht leicht fielen - ich brauchte für etliche Schreiben Monate, meist Wochen - hatte ich Konversation mit Krankenkassen, Gutachtern, Verbraucherzentralen, Patientenhilfestellen, Rechtsanwälten, Ärzten und Kliniken zur Unterlagenbeschaffung. Und das alles vor dem Hintergrund diverser Gesundheitsprobleme und etlicher Wohnungsumzüge.
    Nur in Details hier und da zu guten Ergebnissen führend - im Großen und Ganzen erfolglos.
    Es ist ziemlich erschütternd, wie selbst an Uni-Kliniken getrickst, gelogen und betrogen wird, Unterlagen verschwinden resp. werden fälschlich als nicht (mehr) vorhanden bezeichnet. Es offenbaren sich insgesamt mafiöse Zustände, wenn man mal hinter die Kulissen blickt.
    Und es wird im Medizinbetrieb untereinander kommuniziert, dass die Drähte glühn.

    Allerdings will ich nicht verschweigen, es gibt auch immer wieder kleine und große Lichtblicke. Durch glückliche Zufälle und gute wohlgesonnene, charakterstarke Ärzte, die sich noch ihren klaren Verstand und ein demokratisches Bewustsein bewahren konnten.

    Aber ich meine, was sind das für Gesetze, was sind das für Demokraten und Juristen, dass deren berufliches Engagement nur bekommt, wer diese Leute nur mit Geld und/oder Macht überzeugen kann? Das ist Plutokratie, keine Demokratie und kein Rechtstaat!

    Ich hatte zwei Petitionen beim zuständigen Ausschuss des Bundestages eingereicht, die ausführlich beantwortet wurden - in Details hier und da ein bisschen hilfreich - letzten Endes aber ohne wirklichen Erfolg.

    Mit den Bundesministerien für Gesundheit und für Justiz hatte ich einigen Briefwechsel. Letztlich wurde Verantwortung, Zuständigkeit und Handlungsbedarf zurück gewiesen.

    Zur Gutachtersuche telefonierte und fuhr ich durch etliche Regionen dieses Landes - ohne Erfolg.
    Ein niedergelassener Facharzt in Hamburg sagte mir unter vier Augen gar, ich werde in ganz Deutschland keinen Kollegen von ihm finden, der gegen den inkriminierten Prof. ein Gutachten erstellen wird!!
    Er hat leider „recht“ behalten. Das ist dann aber keine Demokratie, sondern Medizin-Totalitarismus / Iatrokratie! Mediziner-Staat im Staate!

    Um auch ja nichts unversucht zu lassen, schrieb ich wegen der Menschenrechtsverletzung auch an ai-Deutschland, an den VDÄÄ, an medico-international. Von allen bekam ich nur Absagen oder gar keine Antwort. Zugegeben war mein Anliegen ja auch ungwöhnlich. Aber extreme Situationen bedingen eben auch extreme Lösungsversuche.

    Zuletzt schrieb ich an unsere Bundes-Forschungsministerin Frau Bulmahn, zuständig für Professoren. Sie verwies mich an eine örtliche Abgeordnete des Landtages. Bei der Terminvergabe für ein Gespräch wurde von derem Büro drauf geachtet, diesen möglichst nicht noch vor den Bundestagswahltermin zu legen - da schwante mir schon, dass wenig Hilfreiches zu erwarten ist. Schliesslich durfte ich die Dame treffen - sie wollte das Problem Ärzteverbrechen und die undemokratische, faktisch rechtlose Stellung der Patienten, mit mir in der Cafeteria des Landtages besprechen. Ich konnte sie grade noch bewegen, uns wenigstens in einen ruhigeren separaten Speiseraum zu setzen - das Gespräch verlief dann leider wie erwartet abwimmelnd / kleinredend - fruchtlos.
    Aber nett, dass die Dame ihre sicher sehr kostbare Zeit meinem (nicht nur meinem!) Problem gewidmet hatte. Vielleicht hat es wenigsten ihr etwas gebracht - und vielleicht kommt es doch irgendwie einmal dem Patientenschutz, also allen Bürgern zu Gute.

    –—

    In dem katholischen Krankenhaus steht in einem extra Raum eine lebens- oder überlebensgroße Jesus-am-Kreuz Statue. Irritierend schockende Drastik: Grosze Wunden, viel Blut, sehr leidend.

    Anfangs dachte ich noch, zwar sehr befremdlich, aber wenn die Leute solchen Naturalismus brauchen, um sich der Leidensgeschichte bewusst zu werden, ist es vielleicht okay. Aber mitlerweile bin ich überzeugt, diese Folterszene dient nicht der Mahnung und Abschreckung - sondern dort tätigen Ärzten als Leitbild.
    Professoren, die in ihrer Multiplikator-Funktion als Lehrer, Ordinarienträger und Doktor-Macher ihre faschistoide Berufsauffassung und ihre Charakterlosigkeit weitergeben.
    Unter den Augen der informierten Zuständigen und der Patienten, die sich wie Schafe oder Lemminge unwissend halten, be- und ausnutzen lassen, von einer gefährlich unantastbaren Elite in weissen Kitteln.
    Jerome um Donnerstag, November 20, 2003

    Medien-Kritik
    https://medien-kritik.blogspot.com/2022/02/bei-nie-die-hand-die-dich-futtert-je.html?m=1

    Living the nightmare - den Alptraum leben - Kontakt: opendialog@posteo.de twitter.com/GuteLaune19
    Freitag, 25. Februar 2022
    Stockholm-Syndrom: Je mehr Menschen auf Ärzte und Medizin angewiesen sind, desto weniger rebellieren gegen die Iatrokratie - ut in pandemic probatum est

    Ethikrat gegen Sterbehilfe-Regelung: „Sterben ist nicht normierbar“
    https://taz.de/Ethikrat-gegen-Sterbehilfe-Regelung/!5025684

    Suizidbeihilfe ist für den Ethikrat keine Aufgabe des Arztes. Gewissensentscheidungen müsse man aber respektieren. Ein Statement für Sterbehilfe ist das nicht.

    ...
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    Leser*innenkommentare

    oliverrr
    21.12.2014, 22:37

    Wie definiert sich Iatrokratie?

    Was tatsächlich vom Deutschen Ethikrat gesagt wurde, hier in der Übersetzung:

    > Ärzte sollen nun offiziell töten dürfen, vorerst noch beihilfsweise, aber natürlich im Verborgenen und ungebunden an irgendwelche Gesetze.

    > Ärzte werden dabei von niemandem und nichts kontrolliert – oder steht von nun an immer der Staatsanwalt dabei?

    > Der Patient ist jederzeit und überall dem „Gewissen“ des Arztes unterworfen.

    > Alle Macht den Ärzten!?

    Voraussetzung: Der Patient vertraut dem Arzt auf Leben und Tod. Aber warum nur? Die Ärzte sind doch selbst die schlechtesten Patienten, sie vertrauen selbst keinem Arzt – und sie müssen es ja schließlich wissen.

    Wer sich dieser Iatrokratie (s.a. Internet) nicht beugen will, weder im Tod noch im Leben – es gibt ja auch noch ein Leben davor –, kann mehr tun, als er/sie möglicherweise auch nur zu ahnen bereit ist.


    tatblatt.net
    https://parkfiction.org/nadir/periodika/tatblatt/164lesy.html
    http://parkfiction.org/nadir/periodika/tatblatt/TbNet.gif

    LeserInnenbrief

    zum Thema Euthanasie

    Intellektuell unterstütze ich grundsätzlich die Forderung nach Entkriminalisierung der Sterbehilfe. Letztes Jahr hatte ich einen Schlaganfall mit einer Störung des Atemzentrums mit dem Risiko lebenslänglicher künstlicher Beatmung im Koma. Ein paar Mal war Multiorganversagen diagnostiziert, die Ärzte haben mich dem Tod entrissen. Jetzt lebe ich auch im Rollstuhl gerne - was die selbständige Atmung betrifft habe ich Glück gehabt. Ich bin froh, daß bei uns keine Ärzte die Erlaubnis hatten, mich „abzudrehen“. In einer Gesellschaft, wo Gierdominantes Handlungsmotiv ist, mag ich auch nicht der Laune von Angehörigen ausgeliefert sein, deren oder eines Arztes/einer Ärztin momentanen Blickwinkel auf meine Lebensperspektiven und den Wert meines Lebens. Auch wird durch Legalisierung der Sterbehilfe die größenwahnsinnige Iatrokratie unterstützt, in der Ärzte die Herren über Leben und Tod sind. Der komplette Lebenslauf, von der Geburt über die Fortpflanzung bis zum Ableben ist ohnedies schon in die Hände der Ärzte gelegt, die dieser Verantwortung jetzt schon nur noch ungenügend gerecht werden. Mit der Sterbehilfe kommt nun auch noch der Selbstmord in die Hände der Pharmakonzerne und der „Götter in Weiß“, die ja in einigen Staaten sowieso schon das Amt des Scharfrichters innehaben. Das ist mir eine unangenehme Vorstellung.
    R.

    aus TATblatt Nr. +164 vom 26. April 2001

    >> TATblatt-Inhaltsverzeichnis
    >> WiderstandsChronologie (Wien)

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    In allen anderen Fällen Nachdruck nur mit Genehmigung der Medieninhaberin (siehe Impressum)

    8 2006 dann überraschend
    https://www.yumpu.com/en/document/view/54451826/strafanzeige-gegen-who-handlanger/9

    Skurriler Fund: Die Homepage der Patientenfront/Sozialistisches Patientenkollektiv(H). [x-post /r/IchFand]
    https://www.reddit.com/r/de/comments/28hhhq/skurriler_fund_die_homepage_de

    r/

    TheOriginalSamBell

    10y ago

    Schon ein reichlich skurriles kulturelles Artefakt, guter Fund!
    Koh-I-Noor

    10y ago

    Bevor man sich, wie ich, fasziniert-zweifelnd auf der Seite verliert sollte man vielleicht was objektives über die Gruppe lesen (z.B. den Wikipedia-Artikel).

    Irgendwie kann ich die Entstehung nachvollziehen, wenn man sich die Methoden der Psychatrie Anfang der 70er vorstellt. Und der Fall Mollath zeigt ja dass es aktuell auch noch ähnliches gibt - leider habe ich keine Erwähnung dieses Muster-"Frontpatienten" gefunden.

    Ansonsten ist der Klassenkampf der transnationalen Patientenfront gegen die herrschende Iatrokratie tatsächlich äußerst skurril.
    ...

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    SPK - Turn Illness into a Weapon
    For agitation by the Socialist Patients’ Collective at the University of Heidelberg
    von W D Huber
    https://www.lovelybooks.de/autor/W-D-Huber/SPK-Turn-Illness-into-a-Weapon-9377257609-w

    Illness and Revolution

    It’s a matter of fact that the economic and materialistic "prosperity’’ of the working class from nowadays which is only a relative welfare in western industrial nations, resulting from the warfare between one class against the other, a welfare which has nothing to do with a “just” portion of the working class in a “natural” evolution, this matter of fact has been hidden more or less successfully by the agents of capitalism until nowadays.

    As we know from Marx there exists a historic necessity urging that from the contradictions of capitalism must result socialism. This necessity which constitutes an intrinsic factor in the inner of each person is illness, from which the subject suffers are the internal contradictions which alter consciousness and urge the suffering subject to act. The necessity is the need of each person, suffering in consciousness and sensuality.

    On the one hand illness is productive power. On the other hand as identity of production and destruction illness is concept (Begriff) of all relations of production (Produktionsverhältnisse).
    The basic antagonism (Grundwiderspruch) between productive powers (forces of production, Produktivkrafte) and relations of production is to be thought in this manner, that illness is all around the necessity which produces its own complement (Gegen­teil), revolution. The patients are in illness thus the revolutionary class (revolutionäre Klasse) by themselves (an sich; that means – see Hegel, Sartre – : following from the potentiality, but not yet in reality) and they are identically - yet concerning their potentiality, but now consciously (für sich) suffering - the revolutionary class for themselves (für sich). Class warfare (Klassenkampf) repre­sents, what is more, life process (Lebensprozess) itself producing revolution, the only value of use (utility value, Gebrauchswert) of future and eminence.

    KRRIM - PF-Verlag für Krankheit
    books
    https://www.book-info.com/publisher/KRRIM+-+PF-Verlag+f%C3%BCr+Krankheit.mobi.htm

    1.) Der Begriff Einzelhaft
    W. D. Huber (author)
    1975 [paperback] [German]
    2.) Dokumentationen zum Sozialistischen Patientenkollektiv an der Universität Heidelberg
    Giessen /Fachschaft Medizin, Giessen Basisgruppe Medizin (Eds.), W. D. Huber (foreword)
    1980 [Fifth, unveränderte Auflage, paperback] [German]
    3.) Dokumentationen zum Sozialistischen Patientenkollektiv an der Universität Heidelberg
    Giessen /Fachschaft Medizin, Giessen Basisgruppe Medizin (Eds.), W. D. Huber (foreword)
    1980 [Fourth, unveränderte Auflage, paperback] [German]
    4.) El camino de salida de la tortura está empedrado con médicos rotos
    R. Aldeapzoli-Loev (translator), P. Hogernig (translator), PF/SPK(H) y EMF EspanolColectivo Socialista de Patientes/Frente de Pacientes (author)
    2002 [First edition] [Spanish]
    5.) Hunde, wollt Ihr ewig sterben!?
    Gérard Hof (author), W. D. Huber (foreword)
    1993 [Second edition, paperback]
    6.) Iatrokratie im Weltmassstab
    W. D. Huber (author)
    1976 [paperback] [German]
    7.) Jugendbilder heute
    SPK/PF(MS) (author)
    1999 [First edition, audio cassette] [German]
    8.) Kleinkrieg gegen Patienten
    W. D. Huber (foreword)
    1987 [Third, unveränderte Auflage, paperback] [German]
    book
    9.) SPK – Aus der Krankheit eine Waffe machen
    Jean P. Sartre (foreword), Sozialistisches Patientenkollektiv SPK(H) (author)
    1995 [Sixth, extended edition, paperback] [German]
    10.) SPK – Faire de la Maladie une Arme
    B. Gleize (translator), R. Gleize (translator), W. D. Huber (foreword), Collectif Socialiste de Patients (author), Jean P. Sartre (foreword)
    1995 [First edition, paperback] [French]
    11.) SPK – Hacer de la enfermedad un arma
    P. Hogernig (translator), W. D. Huber (foreword), Jeona Kriklin (translator), Colectivo Socialista de Pacientes (author), Jean P. Sartre (foreword)
    1997 [First edition, paperback] [Spanish]
    book
    12.) SPK – Turn Illness into a Weapon
    W. D. Huber (foreword), PF/SPK(H) Socialist Patients’ Collective (author), Jean P. Sartre (foreword)
    2002 [First edition, paperback] [English]
    13.) Testi del Collettivo Socialista dei Pazienti (SPK) e del Fronte dei Pazienti (PF)
    W. D. Huber (author)
    1992 [paperback] [Italian]
    14.) Utopathie vorweg
    W. D. Huber (foreword), Patientenfront (author)
    1996 [paperback]

    status date: 1/23/2024

    #iatrocratie #édition

  • À propos de L’arcane de la reproduction
    https://www.revue-ouvrage.org/recension-arcane

    Fortunati s’appuie et approfondit la thèse développée par Mariarosa Dalla Costa (sociologue, fondatrice de Lotta Femminista) qui, dans son essai Les femmes et la subversion sociale, publié en 1972, soutient que le travail de reproduction est une forme spécifique de production capitaliste consistant à produire et à reproduire la marchandise force de travail. L’Arcane de la reproduction est mu par le projet de systématiser cette thèse tout en analysant les « rapports réels » que le capital entretient « en secret » avec le travail de reproduction. Fortunati s’appuie et approfondit la thèse développée par Mariarosa Dalla Costa (sociologue, fondatrice de Lotta Femminista) qui, dans son essai Les femmes et la subversion sociale, publié en 1972, soutient que le travail de reproduction est une forme spécifique de production capitaliste consistant à produire et à reproduire la marchandise force de travail. L’Arcane de la reproduction est mu par le projet de systématiser cette thèse tout en analysant les « rapports réels » que le capital entretient « en secret » avec le travail de reproduction.

    Afin de dé-fétichiser le processus de reproduction, considéré comme un domaine appartenant à « la vie privée », Fortunati procède à une analyse systématique de la théorie de la valeur développée par Karl Marx. Celle-ci se centre exclusivement sur la sphère de la production, ce qui, selon Fortunati, ne permet pas de comprendre l’ensemble du cycle de la production capitaliste qui est caractérisé par l’exploitation du travail productif, mais aussi reproductif. À partir du travail domestique (non rémunéré) et de la prostitution, Fortunati propose donc une analyse systématique sur la reproduction. Pour ce faire, elle applique au processus de reproduction les catégories développées par Marx pour analyser le processus de production et explore les convergences et les divergences entre ces deux processus.

    L’Arcane de la reproduction repose également sur la thèse opéraïste (formulée en 1966 par Mario Tronti dans Ouvriers et capital) selon laquelle les transformations du capital sont le résultat, ou plutôt la réponse, aux luttes. Ainsi, pour comprendre les transformations, Fortunati relate tout au long de l’ouvrage des luttes et des rébellions souvent souterraines et non concertées (comme la diminution de la natalité), mais qui font preuve d’un refus des femmes au travail de #reproduction.

    #féminisme #communisme #opéraïsme #livres #édition

  • Enquête sur les #dérives du #business très lucratif des #revues_scientifiques

    Des éditeurs de revues scientifiques profitent de leur rôle central dans la diffusion du savoir pour s’enrichir, au détriment des universités et laboratoires, à bout de souffle. Les dérives se multiplient et menacent tant la confiance accordée à la science que la recherche elle-même.

    « C’est juste du racket », « ça me rend fou », s’insurge l’économiste de la décroissance, Timothée Parrique, sur X (ex-Twitter), début novembre. Pour consulter l’étude scientifique qu’il convoite, ce chercheur doit débourser pas moins de 30 euros. « Impossible d’accéder aux textes parce qu’ils sont soumis à des paywalls, par des éditeurs qui ne contribuent en rien à leur production », proteste-t-il.

    De fait, les éditeurs de revues scientifiques ne financent pas l’activité de recherche, pas plus qu’ils ne rétribuent les auteurs. Les scientifiques sont payés par les structures qui les emploient et le budget de la recherche est principalement supporté par l’Etat.

    Même l’étape de la « relecture par les pairs », phase essentielle au cours de laquelle des scientifiques contrôlent la pertinence et la rigueur d’une recherche avant publication, ne coûte rien aux éditeurs : les « pairs » travaillent pour les revues sur la base du volontariat.

    Les universités produisent la recherche… et paient ensuite des sommes colossales pour accéder aux publications. Rien qu’en 2020, les institutions françaises ont déboursé 87,5 millions d’euros en abonnement aux revues scientifiques.

    « Leur coût a explosé depuis les années 1980, c’est ce qu’on a appelé la crise des périodiques : les grands éditeurs ont augmenté les prix des abonnements de façon bien supérieure à l’inflation [entre 1986 et 2004, le prix des revues a augmenté 2,5 fois plus vite que le coût de la vie], explique Margaux Larre-Perrez, consultante science ouverte pour datactivist, société coopérative spécialisée dans l’ouverture des données. Ces journaux se le permettent car ils ont un prestige et ils répondent à un besoin. Donc les universités paient. »

    Ce fonctionnement permet au marché de l’édition scientifique, dominé par une poignée de sociétés, d’être particulièrement lucratif. Les six premiers éditeurs à l’échelle mondiale – Elsevier, Springer Nature, Wiley, Wolters Kluwer, Thomson Reuters et Taylor & Francis – ont présenté en 2015 un chiffre d’affaires cumulé de 7,5 milliards d’euros. Elsevier et Springer Nature ont réalisé des marges hors normes, frôlant les 40 %, soit plus qu’Apple (35 %).

    De l’autre côté, le monde académique étouffe. En juin 2023, le directeur général délégué à la science du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Alain Schuhl, alertait sur le fait que le CNRS était « au bord du gouffre ».
    Paye ta publication

    Alain Schuhl dénonce un autre système, celui des frais de publications, ou APC (Article Processing Charges). Ceux-ci sont payés par les auteurs pour permettre une publication en accès libre immédiat. Les APC peuvent être importants : jusqu’à 9 750 euros par article pour les revues du prestigieux groupe Nature.

    « Les APC se sont développés dans les années 2000, ils étaient une alternative de financement pour les revues créées en opposition aux journaux classiques sur abonnement, développe Margaux Larre-Perrez. L’objectif était de construire un autre modèle économique : tous les articles sont accessibles gratuitement, et les auteurs prennent en charge les frais d’édition. »

    Flairant la bonne affaire, l’oligopole a progressivement intégré cette alternative dans son propre modèle économique, en développant notamment des revues « hybrides », fonctionnant à la fois sur abonnement et sur APC pour les articles en libre accès. « C’est devenu le modèle dominant dans les revues prestigieuses, comme Nature. Ces journaux récoltent de l’argent des deux côtés : les universités paient pour avoir accès aux revues, et paient des APC. »

    A l’échelle mondiale, les institutions ont donné plus d’un milliard de dollars en frais de publication à l’oligopole – aujourd’hui constitué d’Elsevier, Sage, Springer Nature, Taylor & Francis et Wiley – entre 2015 et 2018. Le montant payé pour les APC en France a triplé entre 2013 et 2020, passant de 11,3 millions d’euros par an à plus de 30 millions. La facture pourrait atteindre 50 millions d’euros en 2030 si la tendance se poursuit, voire 68 millions si elle s’accélère.

    En cause, la multiplication des APC, mais aussi l’explosion de leur coût : le CNRS a par exemple observé une hausse de 139 % des frais de publication chez Frontiers Media et de 746 % chez Mdpi entre 2017 et 2020.
    Publier ou mourir

    Si les éditeurs s’offrent tant de libertés, c’est parce que les scientifiques leur sont pieds et mains liés : dans le monde de la recherche, nul n’ignore la maxime « publier ou mourir ». Le mérite d’un chercheur – et donc l’avancée de sa carrière – est principalement déterminé à partir de la quantité d’articles qu’il publie, et du prestige des revues dans lesquelles il le fait.

    Les universités ont elles aussi tout intérêt à encourager leurs chercheurs à publier beaucoup, et dans des revues reconnues : elles sont hiérarchisées à partir de ces critères, notamment dans le cadre du prestigieux classement annuel des meilleures universités, réalisé par l’Université de Shanghai.

    Répondre à ces exigences permet parallèlement aux établissements de débloquer de précieux fonds pour la recherche. Les plans d’investissement d’avenir (PIA), lancés en 2009 par l’Etat et dotés de 20 milliards d’euros en 2020, réservent une enveloppe pour les « initiatives d’excellence » portées par des universités.

    « Les dotations sont accordées par le ministère selon les dossiers déposés. Dans les critères, se trouve l’"excellence" de la recherche, précisent Claire Calvel et Victor Chareyron, normaliens de l’ENS Cachan et auteurs d’une synthèse sur le financement de l’Enseignement supérieur en France. Ainsi, la présence de chercheurs reconnus dans leur champ est un atout indéniable. Le nombre de publications et le prestige des revues jouent donc un rôle dans l’attribution de ces financements. »

    Les laboratoires de recherche sont soumis à la même logique de prestige quand ils cherchent des financements « sur projet », un mode de fonctionnement de plus en plus fréquent.
    Trottinette et hydroxycloroquine

    D’un côté, il y a donc des scientifiques contraints de publier, des Universités et des laboratoires sommés de prouver leur excellence, et de l’autre, des éditeurs qui s’enrichissent grâce à leurs poules aux œufs d’or. De quoi attirer le renard dans le poulailler.

    En 2020, une étude se fait remarquer parmi les nombreuses recherches sur l’épidémie de Covid-19. Un manuscrit affirme que la prise d’hydroxychloroquine – alors envisagée comme remède contre le Covid-19 – permet de prévenir les accidents… de trottinette.

    Parmi les auteurs : Didier Lembrouille, Otter F. Hantome (« auteur fantôme ») et Nemo Macron, en honneur au chien du Président. L’étude est une succession de farces, et pourtant, elle est publiée dans l’Asian Journal of Medicine and Health, après un paiement de 55 dollars.

    Les (vrais) chercheurs derrière ce canular ont un objectif : sensibiliser le grand public aux revues « prédatrices ». Ces journaux frauduleux ont l’apparence de revues scientifiques sérieuses, mais n’en respectent pas la déontologie. La relecture par les pairs y est par exemple partielle ou inexistante.

    Ces journaux sollicitent souvent directement les scientifiques pour les inciter à soumettre leurs recherches. Des mails de revues prédatrices ? « J’en ai plein, idem pour mes collègues, confirme Paule-Emily Ruy, doctorante à l’Atlantic Technological University, à Galway, en Irlande. J’ai commencé à en recevoir quand j’ai publié pour la première fois. Plus tu publies, plus elles te contactent. »

    Parmi les mails que Paule-Emilie Ruy n’a pas encore supprimés, figure une proposition de Mdpi. « Il est évident que certaines revues sont totalement frauduleuses, mais d’autres se situent dans une zone grise, comme Mdpi, atteste Margaux Larre-Perrez. Cet éditeur possède quelques dizaines de journaux avec une relecture par les pairs classique et publie parallèlement des milliers de numéros spéciaux, qui ne sont pas relus de façon rigoureuse, mais qui génèrent beaucoup d’APC. »
    Des usines à articles

    Attirés par ce marché lucratif, sont nés dans l’ombre de la production scientifique les paper mills, ou usines à articles. Ces entreprises produisent de faux manuscrits et proposent aux chercheurs d’acheter une place d’auteur – sans participer à l’élaboration de l’étude. La Science Publisher Company propose par exemple d’endosser le rôle de premier auteur de l’article « Obésité chez les hommes en âge de travailler : facteurs, risques hormonaux, métaboliques et hémodynamique d’arythmies cardiaques », pour 2 150 dollars.

    « Ces entreprises sont nées de la pression qui pèse sur les chercheurs, en particulier dans certains pays. Un doctorant chinois en médecine doit par exemple publier un article dans un journal reconnu pour obtenir son diplôme, explique Marie Soulière, senior manager chez l’éditeur Frontiers et membre du Comité d’éthique des publications (COPE). Vu cette "demande", des entreprises ont commencé à offrir la possibilité de payer pour ajouter son nom à un article. Avec la technologie, elles ont évolué pour vendre des articles complètement factices, bien plus rapides à produire. »

    Les paper mills œuvrent surtout en Chine, en Inde, en Russie, en Ukraine ou en Iran. L’impact de ces usines à papiers n’est pas anecdotique. Selon une étude publiée en 2022 par COPE et le syndicat des éditeurs scientifiques, STM, à partir d’une analyse de 53 000 articles scientifiques, les revues reçoivent entre 2 % et 46 % d’articles frauduleux. Au total, 457 faux articles sont passés entre les mailles du filet et ont été publiés.
    Changer les règles de l’édition

    Ces dérives prolifèrent au détriment de la confiance du public envers la science, et de la recherche elle-même, qui s’appuie sur les publications antérieures pour avancer. Des structures, comme le CNRS, appellent à faire bouger les choses. En 2021, il a modifié les critères d’évaluation de ses scientifiques, qui reposent désormais sur la qualité des résultats et non plus sur le nombre de publications et le prestige des revues.

    La structure a aussi conseillé à ses chercheurs de ne plus payer d’APC. La législation française permet de déposer son manuscrit dans les archives ouvertes 6 à 12 mois après publication, quel que soit le contrat passé avec l’éditeur.

    La loi de programmation de la re­cherche fixe parallèlement un objectif de 100 % de publications en accès ouvert en 2030. Pour y parvenir, un plan du ministère de l’Enseignement supérieur appelle notamment à développer les revues dites « diamant », en libre accès immédiat et sans frais pour les chercheurs.

    Celles-ci sont prises en charge par les universités et organismes de recherche. Si elles représentent 73 % des revues en libre accès dans le monde aujourd’hui, elles ne produisent que 44 % des articles en open access, en raison de leurs moyens limités.

    https://www.alternatives-economiques.fr/enquete-derives-business-tres-lucratif-revues-scientifiques/00109325
    #édition_scientifique #publish_or_perish

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396

  • Lecture d’un extrait du livre « Les fleurs sauvages » de Célia Houdart, paru aux Éditions P.O.L., en 2024.

    https://liminaire.fr/radio-marelle/article/les-fleurs-sauvages-de-celia-houdart

    Ce livre croise les destins de plusieurs personnages d’une même famille. Au centre Milva, une adolescente dessine tout ce qui l’entoure. « Dans une ville tracée au cordeau, où toutes les rues se coupent à angle droit, c’est la seule à tracer des arabesques. » Son demi-frère Théo trempe dans des affaires plus ou moins louches. Depuis sa séparation avec Irène, la mère de Milva, Jacques vit seul avec sa fille. Il fréquente Louise, la mère de Sam, le meilleur ami de Milva. L’intrigue progresse d’un personnage à l’autre, comme autant d’esquisses du paysage, de part et d’autre des Alpes, entre Suisse et Provence, tissant entre eux un troublant réseau de correspondances faisant apparaître deux desseins qui s’opposent, entre violence et fragilité, que seul le regard qui révèle la complexité du monde parvient à réconcilier.

    (...) #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Nature, #Enfance, #Dessin, #Art, #Littérature, #Édition, #POL (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_les_fleurs_sauvages_ce_lia_houdart.mp4

    https://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-5786-5

  • Veras Welt - Wer verdient was an einem Buch?
    https://www.vera-nentwich.de/coni/vera/verablog.nsf/dx/wer-verdient-am-buch.htm

    Wenn man als Selfpublisherin beginnt, sich mit dem Buchhandel zu beschäftigen, wird man schnell mit recht hohen Rabattwerten konfrontiert. Von 50% ist dort die Rede. Von 40% für einzelne Buchhandlungen. Im Gegenzug dazu erwarten andere, dass man vom Buchverkauf sehr schnell reich würde. Fakt ist, dass der Buchhandel durch Buchpreisbindung und über Jahrzehnte gewachsene Prozesse sehr stark organisiert ist und man tut gut daran, die Zusammenhänge zu kennen, wenn man mit dem Handel in Kontakt kommt. Ich versuche, dies ein wenig aufzuschlüsseln.

    Um die Zahlen anschaulich zu gestalten, nehme ich als Rechenbeispiel ein Taschenbuch mit 250 Seiten, s/w, das für einen Preis von € 10,- angeboten werden soll.

    Zuerst ist da der Zwischenhandel: das Barsortiment.

    Lediglich die Apotheken verfügen über eine ähnlich organisierte Struktur wie der Buchhandel. Diese Abläufe stellen sicher, dass ein Kunde ein bestelltes Buch im Regelfall bereits am nächsten Tag im Geschäft abholen kann. Garanten für diese Lieferkette sind die sog. Barsortimenter. Die wesentlichen Vertreter am deutschen Markt sind KNV, Libri und Umbreit. Diese halten tausende Titel in ihren Lagern verfügbar und liefern die Bestellungen täglich aus. Diese Logistik kostet und so kalkulieren die Barsortimenter mit einem Anteil von ca. 15% an jedem verkauften Buch.

    Ein Buchladen will finanziert sein.

    Ein Ladenlokal kostet. Dazu kommen die Kosten für Personal und andere Dinge. All dies muss durch den Verkauf der Bücher gedeckt werden. Der Buchhandel hat im Regelfall Lieferverträge mit einem oder mehreren Barsortimentern. Die üblichen Rabatte liegen zwischen 30 und 40%. Große Verlage beliefern Buchhandlungen auch schonmal direkt und bieten im Regelfall auch 40%. Lediglich bei sehr hochpreisigen Büchern, wie Fotobänden o.ä, können es auch schonmal 25% sein. Wenn wir unser Beispieltaschenbuch zugrunde legen, wird der Buchhandel kaum mit 25% zufrieden sein.

    Die Hälfte ist schon weg: der Nettoerlös.

    Nehmen wir die genannten Werte, ca. 35% Buchhandel und 15% Barsortiment, ergeben sich die oft zu hörenden 50% für die Lieferkette eines Buches. In Verlagsverträgen liest man im Regelfall vom Nettoerlös. Dieser ergibt sich daraus und ist daher im Regelfall ebenfalls 50%. Die Mehrwertsteuer von 7%, die auf ein Buch anfällt, habe ich hier der Einfachheit halber vernachlässigt. Von diesen 50% muss also Druck, Lektorat, Cover, Marketing, Versand etc. bewältigt werden. Die Tantieme für Autor oder Autorin soll genauso noch übrigbleiben, wie ein Gewinn für den Verlag.


    So verteilt sich der Buchpreis.

    So verteilt sich der Rest.

    Der Standardverlagsvertrag sieht eine Tantieme von 8 bis 12% vom Nettoerlös für Autorin oder Autor vor. Wenn wir 10% annehmen, ergibt dies bei unserem Beispielbuch einen Betrag von € 0,50.
    Meine Taschenbücher haben etwa den Umfang des Beispielbuches. Je nach Auflage kostet der Druck um € 2,50. Gehen wir mal davon aus, dass ein Verlag womöglich eine höhere Auflage druckt und einen Preis von € 2,- realisieren kann. Nach Abzug von Druck und Tantieme blieben dann noch € 2,50. Einen großen Anteil verschlingt dann noch der Versand, der im Regelfall zu Lasten des Lieferanten geht. Bei mir bestellen die Barsortimenter eher kleine Stückzahlen. Mal sind es drei Bücher oder mal sind es vier. Drei Bücher kann ich noch als Maxibrief zu € 2,70 versenden. Dies ergibt € 0,90 je Buch an Versandkosten. Bleibt also ein Erlös von € 1,60 für den Verlag. Nun berechne ich für mich nicht die Kosten für Lagerhaltung, Verpackungsmaterial und den Aufwand des Versandes. Würde ich dies von einem Dienstleister machen lassen, würde dies noch einmal mit ca. € 1,- je Buch zu Buche schlagen.

    Nachdenken bei der Preisfestsetzung

    Meine Entscheidung, meine Taschenbücher für € 9,95 anzubieten, war also nach betriebswirtschaftlichen Gesichtspunkten nicht durchdacht. Der Buchhandel mag ebenfalls höhere Preise lieber.
    Für Selfpublisher stellen die Dienstleister Kalkulatoren zur Verfügung, die einem angeben, welcher Betrag beim Verkauf über den Buchhandel übrigbleibt.

    Bei BoD würde mein Beispielbuch € 1,49 Marge ergeben.
    Bei tredition blieben noch € 0,98 übrig.
    Bei epubli blieben € 0,77 als Marge.

    Was also tun?

    Natürlich sind Rabatte nicht festgeschrieben und können immer frei verhandelt werden. Ein Buchhandel wird sich vielleicht im Einzelfall auch mal auf einen geringeren Rabatt einlassen, um einen Kunden zufriedenstellen zu können. Allerdings wird dies kaum eine Basis für eine längere Geschäftsbeziehung sein und eher die Vorurteile über die unprofessionellen Selfpublisher verstärken. Besser ist es also, bei der Festlegung des Verkaufspreises die Kalkulation im Auge zu behalten. Letztlich entscheidet der Verkaufspreis nur in geringem Maße über Kauf oder Nicht-Kauf eines Buches, so lange sich der Preis im normalen Rahmen bewegt. Es macht also Sinn, einfach mal durch den Buchladen zu schlendern und sich anzusehen, was vergleichbare Bücher kosten und sich danach zu richten.

    Falls du vorhast, bei Buchhandlungen vorstellig zu werden, habe ich dir meine Rechnungsvorlage zur Verfügung gestellt.
    https://www.vera-nentwich.de/coni/vera/verablog.nsf/dx/vorlage-rechnung-buchhandel.htm

    #Allemagne #édition #librairies #self_publishing

  • Fin d’année en librairie
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#findannee

    Les éditions Atelier de création libertaire (ACL) soldent à 50 et 60 % leurs titres jusqu’à la fin du mois, le calendrier du Centre international de recherches sur l’anarchisme (CIRA) de Marseille est consacré à des femmes du mouvement anarchiste, sélection de livres pour jeunes z’anars ou futurs par Anarlivres, trois abonnements au Passager clandestin pour 2024, le catalogue de la librairie Publico est disponible...

    #anarchisme #libertaire #édition #librairie #livres

  • Le naufrage réactionnaire du mouvement anti-industriel · Histoire de dix ans - Le Numéro Zéro
    https://lenumerozero.info/Le-naufrage-reactionnaire-du-mouvement-anti-industriel-Histoire-de-di

    « En temps de crise l’extrême droite a pour stratégie de tenter des rapprochements avec l’autre bord de l’échiquier politique. Nous en appelons donc à la vigilance, afin qu’aucune passerelle ne soit établie entre nos mouvements et des courants antisémites, racistes, antiféministes, nationalistes, conspirationnistes, etc., etc., et les personnes qui pourraient être complaisantes à leur égard. » [1]

    C’est par ces mots qu’il y a dix ans les animateurs des éditions #L’Échappée - Cédric Biagini, Guillaume Carnino et Patrick Marcolini - répondaient aux critiques qui leur avaient été faites quant à la présence d’un proche d’Alain Soral, Charles Robin, parmi les auteur·ices de leur recueil intitulé Radicalité, 20 penseurs vraiment critiques. Cet ‘appel à la vigilance’ sonnait alors comme une résolution sérieuse, et ferme.

    De 2008 à 2013, le groupe anti-industriel Pièces et Main d’Oeuvre (#PMO) a dirigé au sein des éditions L’Échappée la collection Négatif. Ce groupe, qui s’était fait connaître pour son opposition aux nanotechnologies, va, autour des années 2013-2014, intensifier ses prises de positions ouvertement antiféministes et transphobes. Celles-ci seront suivies de déclarations islamophobes et de collaborations régulières avec des publications proches de l’extrême-droite telles RageMag, Le Comptoir, ou Limite.

    Le développement violemment antiféministe et raciste de PMO, qui dès 2004 attaquait le « popullulationnisme » des « techno-lesbiennes » [2], devint emblématique des glissements réactionnaires potentiels du #courant_anti-industriel, qui trouvent un terrain propice dans ses tendances à l’essentialisation positive de la « Nature » et sa négation de la pluralité des rapports de domination au profit d’une seule critique, celle du « techno-totalitarisme » des « technocrates » qui menacerait une humanité indifférenciée.

    Il aurait été concevable que le courant anti-industriel (qui a émergé au cours des années 1980 avec la revue post-situationniste l’Encyclopédie des Nuisances devenue ensuite maison d’édition), dont de nombreu·ses membres se revendiquent de l’anarchisme, se distingue de ces offensives réactionnaires en leur sein et en produise une critique émancipatrice. Ni l’un ni l’autre n’est arrivé.

    PMO a continué à évoluer sans encombre au sein du mouvement anti-industriel [3]. Et PMO a essaimé. Des initiatives sont nées, se revendiquant de leur héritage réactionnaire, comme le podcast Floraisons, ainsi que les Éditions Libre et la branche française de Deep Green Resistance (DGR), toutes deux co-fondées par Nicolas Casaux et Kevin Haddock, qui revendiquent une transphobie assumée.

    • Cette brochure semble prendre pas mal acte des critiques faites sur les cartographies à la va-vite des liens entre anti-indus et réacs voire fachos, et du coup détaille immensément plus les griefs de chaque personne importante du mouvement anti-indus français, avec des citations détaillées cette fois des passages problématiques, ainsi que les liens très explicites (et non pas fantasmés) entre telle ou telle personne avec des gens ou des magazines parfaitement ouvertement fascistes ou qanoniste, etc.

      #critique_techno @pmo #PMO #Éditions_L'échappée #Cédric_Biagini #Guillaume_Carnino #Patrick_Marcolini #Charles_Robin #Olivier_Rey #Paul_Cudenec #Anselm_Jappe #Nicolas_Casaux #Nicolas_Bonnani #Éditions_La_Lenteur #Éditions_Le_monde_à_l'envers #Alexis_Escudero #Matthieu_Amiech #Jean-Claude_Michéa #Bertrand_Louard @tranbert #Paul_Kingsnorth #Laurent_Mucchielli #Raphaël_Deschamps #complotisme #antisémitisme

    • Outre ses présupposés idéologiques non explicites mais implicitement présentés comme des évidences indiscutables (px : critiquer la PMA = manif pour tous), ce qui me frappe, c’est cette méthode de #culpabilité_par_association (tel personnage douteux politiquement approuve un bouquin ou une idée, donc ceux qui l’approuvent aussi ou qui ne la dénoncent pas partagent les mêmes positions politiques). C’est un procédé de flic.

      Ce texte se termine avec cet appel :
      « Chacun•e doit faire face à ses responsabilités. »
      C’est pourtant une lettre de #dénonciation_anomyne particulièrement calomniatrice sur certains points - non signée et sans contact pour une réponse.
      Quel courage ont ces gens, quel sens des responsabilités !!!

      Mais il est a craindre que ce torchon ait un certain succès parmi les gens qui partagent les mêmes présupposés idéologiques.

      A suivre...

      Les réponses à ce texte :

      https://seenthis.net/messages/1035286

      #calomnie #sectarisme #gauchisme, etc.

    • Daniel Bernabé
      2018 – La trampa de la diversidad. Ediciones Akal. Colección A fondo. ISBN 978-84-460-4612-7.27​

      Traduction Editions l’Echappée
      2022 - Le piège identitaire : l’effacement de la question sociale

      (je note les deux titres pour les comparer)

      Avant-propos
      Par Patrick Marcolini

      L’IDENTITÉ, LA MANIÈRE dont nous nous définissons et la façon dont les autres nous regardent occupent aujourd’hui une place centrale, déterminante, dans le débat public. Pas une semaine, parfois pas un jour ne passe sans qu’un groupe social, par la voix d’activistes, ne proteste contre les « stéréotypes » qui pèsent sur lui, ne revendique son droit à la « visibilité », ou ne demande une forme ou une autre de « reconnaissance » de ses spécificités. Ce phénomène n’est pas limité à la France, et touche désormais la plupart des pays occidentaux, et même bien au-delà. Partout où il gagne en intensité, la gauche, comme le reste de la société, est sommée de prendre position sur ces questions, et prend généralement le parti de soutenir ces activistes au nom du combat contre les discriminations et pour la justice sociale.

      Toute une partie de la gauche et de l’extrême gauche s’affaire ainsi depuis des années à répandre les principes de l’écriture inclusive, à déconstruire les clichés qui pèsent sur les personnes LGBT, à soutenir l’organisation de groupes de parole non mixtes pour les « racisés », à veiller à ce que la « diversité » soit correctement représentée à la télévision, au cinéma, dans les séries ou les publi- cités et ce ne sont que quelques exemples. Mais en consacrant ses efforts à agir sur les représentations, le langage, les imaginaires, ne risque-t-elle pas de délaisser un terrain plus concret, celui de l’économie et de la conquête d’une égalité matérielle pour tous ? Autrement dit, les questions sociétales ne sont-elles pas en train de remplacer la question sociale ?

      AVANT-PROPOS Page 7

      –—
      Je vous laisse juge de la confusion portée.
      Je n’ai pas lu ce livre, j’en ferai un résumé si j’arrive à en tourner les pages.
      L’actuel résumé serait de type
      Les ennemis de mes ennemis sont mes ennemis.

    • Et je pense que ces diverses assertions (dois-je dire accusations ?) sont récurrentes, et le principe sous-tendu ne date pas d’aujourd’hui. La grande cause passe avant tout. C-a-d que toute revendication qui d’après ses détracteurs s’éloignerait de la « question sociale » tel qu’elle serait définie par les penseurs masculins blancs de la gauche est vouée au pilori. Quitte à traiter les féministes d’identitaires. Du moment que le troupier donne les cartes qu’il vient de rebattre à ses nouveaux amis réacs.

    • C’est très court et c’est du vécu.

      merci @tranbert j’ai lu ton texte sur ton site wordpress
      Je me méfie toujours de la réaction au vécu dans le sens où il nous mène plutôt du mal-vécu vexant à un conflit disproportionné ou mal dirigé. Loin de refuser de me questionner sur les nouveaux types d’investissement de l’espace politique.
      Je ne suis pas théoricienne et je ne fais pas de prosélytisme, j’essaye de m’en tenir à observer mes contemporain·es et leurs modalités de survie.

      Soyons clairs : La gauche (je ne parle même pas de celle au pouvoir) à un problème politique profond et cela ne vient ni des féministes ni des LGBT ni des anti-racistes ou des handicapés. Il faut arrêter de trouver plus petit que soi à taper.

      Ce n’est pas ex-nihilo si les luttes politiques contre les systèmes autoritaires ont perdu de l’attrait en moins de 20 ans. Mais c’est bien une perte d’énergie de contrer les nouvelles générations qui agissent évidemment différemment.

    • Ce qui manque à ce texte, c’est un hommage préalable aux auteurs du courant industriel comme ayant réussi à rendre légitime la critique sociale des technologies, ce qui n’était pas du tout le cas il y a 20 ans.

      Comme cela n’est fait à aucun moment, cela donne l’impression que les auteurs du texte sont totalement indifférents à cette question de la critique des techniques, qui constitue pourtant le cœur, comme son nom l’indique, du courant anti-industriel.

      Du coup, le résultat prend la forme d’une chasse aux sorcières vraiment détestable qui s’intéresse beaucoup plus aux personnes (que l’on cite), qu’aux idées, qui ne sont que survolées.

      Et c’est chiant. C’est confondre l’activité de discernement dans la pensée avec le besoin de s’insérer dans un milieu ou une communauté.

      Parce qu’en suivant les idées plutôt que les hommes, il serait tout à fait possible de s’intéresser aux auteurs du courant-industriel quand ils parlent de technologies, et beaucoup moins quand ils parlent d’autre chose, quand ils s’aventurent sur le terrain glissant de la « culture » avec un risque élevé de dire des conneries.

      Et sur ce terrain-là je trouve qu’il y a eu un égarement, précoce, avec des auteurs comme Christopher Lasch ou Jean-Claude Michéa ("de l’impossibilité de dépasser le capitalisme par sa gauche") comme tentative de faire un lien avec des classes populaires (la common decency de George Orwell) peut-être largement fantasmées comme étant porteuse de « bon sens », le qualificatif de « réactionnaire » souvent revendiqué, pour s’opposer à la gauche progressiste culturellement qui serait l’allié objectif du capitalisme.

      A la fin le résultat n’est pas du tout étonnant. Et ennuyeux, dans tous les sens du terme. Ennuyeux parce que le texte assez dégueulasse dans sa forme sera sans doute difficilement critiquable sur le fond. Ennuyeux parce que rien ne prouve la pertinence pour le progrès de l’humanité d’aller jouer les virtuoses de l’argumentation sur le terrain des identités culturelles ou de genre, des vaccins, du complotisme etc.

    • Un commentaire sur TW :

      sauf que ce texte ne rend aucunement compte des différences entre les courants, tout est mis dans le même sac. Le tout pour élever des digues ? beau projet

      Et je suis d’accord avec la toute première phrase de @deun : des gens qui sont doucement technocritiques en 2023 pataugeraient toujours dans leur techno-béatitude sans les enquêtes détaillées de PMO sur les nanos, sur la technopolice (avant que la quadrature et d’autres utilisent ces termes), sur l’ensemble de la chaine horrible des téléphones mobiles des mines en amont jusqu’aux décharges en aval, et ça 15 à 20 ans au moins avant que ce soit repris (trop tard, une fois que tout est en place). Beaucoup de journalistes ou militants écolo n’ont souvent fait que reprendre les enquêtes de PMO après coup sans trop le dire… Et on peut parfaitement admettre ça tout en les critiquant vertement pour leur égo et leur ironie permanente anti-féministe ces dernières années (et ya largement de quoi citer des saloperies contrairement à ce que dit Creuse Citron https://seenthis.net/messages/1017186)

    • https://comptoir.org/2021/11/16/renaud-garcia-le-militantisme-woke-ne-cherche-pas-a-convaincre-mais-a-rege

      Pour Renaud Garcia dans cet interview l’ennemi principal ce sont les « technologistes » face aux « naturiens ».

      ça simplifie grandement l’analyse de la société, mais ça pose pas mal de problèmes :

      – On se lance dans des batailles un peu vaines contre des gens proches de nous politiquement (à moins de penser que les gens qui luttent contre les discriminations sont forcément infréquentables par ceux qui critiquent les technologies ?), mais qui défendent ou utilisent des outils high tech.
      Ça donne donne des normes de bienséance pour se faire accepter de certains milieux militants, des idéologies qui fonctionnent comme critère d’appartenance d’abord, plutôt que comme base pour rendre intelligible le monde social. Le milieu anti-industriel est-il plus accueillant que les milieux dénoncés par Garcia dans cet interview et n’a-t-il pas lui aussi ses propres codes pour se faire accepter ?

      – La référence à la nature est très souvent problématique quand on fait partie d’un catégorie structurellement dominée. Par exemple une bonne partie du courant féministe a du faire la critique des assignations à des rôles sexués en expliquant qu’elles étaient des constructions sociales qui s’appuyaient sur l’évidence biologique qu’il existe naturellement des femmes et des hommes.

      – Est-ce qu’il existe dans la société un camp unifié défendant le déferlement technologique et revendiquant son existence ?
      Si jamais ce n’est pas le cas, alors le militant anti-tech va devoir passer son temps à essayer de classer les gens en fonction de ce qu’ils disent ou font des technologies... dont l’usage est pourtant rendu obligatoire, comme ils le dénoncent eux-mêmes.

      – Est-ce qu’un groupe social (mettons les ingénieurs et leurs soutiens) entraîne le reste de la société à suivre passivement ce déferlement technologique ?
      Si jamais ce n’est pas le cas, que le phénomène est plus complexe, alors on court le risque de passer à côté d’autres facteurs qui expliquent qu’ils soit aussi compliqué de résister aux technologies.
      Par exemple, comment ne pas voir que les innovateurs de la silicon valley ne sont pas seulement des ingénieurs mais aussi des businessmen qui ont su inventer le modèle économique rendant possible le déferlement de leur technologies ?

      – Que faire des gens qui participent à ce déferlement bien plus passivement, en recevant un salaire par exemple mais en y effectuant des micro-tâches s’insérant dans le grand tout du système technicien ? Les culpabiliser ? Les enjoindre à déserter ?
      On en arrive alors à des considérations sur l’individu qui a le courage de résister et celui ne l’a pas, comme dans cet extrait d’une interview de PMO :

      Les gens qui vous demandent « comment résister » ont rarement envie de le faire ; et concluent souvent d’un air navré que, non, ils ne peuvent ou ne veulent pas faire ce que vous suggérez. En fait, on devrait retourner la question et leur demander, » Et vous ? Que faites-vous ? Qu’êtes-vous prêt à faire personnellement, par vous-même, pour résister, à part faire partie du collectif machin et même d’un tas de collectifs machins ? »

      https://comptoir.org/2021/10/26/pieces-et-main-doeuvre-la-cybernetique-affaiblit-notre-autonomie-de-pensee

      – Finalement on relativise le problème de la montée en puissance de l’extrême-droite, comme le fait Garcia dans cet interview, du fait qu’on trouve à droite des conservateurs dont le conservatisme déborde parfois un peu le champ culturel pour s’intéresser aux technologies d’une façon critique - quoique pour eux c’est une question secondaire et qu’ils pourront facilement changer d’avis sur cette question.

    • @deun @rastapopoulos
      Oulala ! Le niveau monte, le niveau monte : « Cé sui ki di ki yé ».
      Ça sent le naufrage de la pensée biberonnée aux post-modernes.

      Dans sa version initiale comme dans cette préface, Le désert de la critique n’est finalement qu’une tentative, effectuée du fond de ma tranchée, pour révéler ce clivage principal entre technologistes et naturiens. Et faire tomber, par là même, ce mur de stupidité qui nous encercle, et réduit chaque jour un peu plus la pensée à des réflexes conditionnés.

    • lol @tranbert c’est très clairement toi qui vient répondre des ironies fielleuses sans aucun argument suite à une liste de remarques pas spécialement débiles, et ensuite c’est toi qui te plaint du niveau maternelle, c’est un peu l’hopital qui se fiche de la charité non ? :p

      On dirait qu’en fait n’importe quelle critique ne te sied, quelque soit d’où qu’elle vienne… Dès qu’il y a une critique tu réponds par une ironie et un air de « non mais c’est bon on a raison, on nous la fait pas ». Et après ça se plaint à la Garcia qu’il n’y a pas/plus de « critique » ? Mais qui pourrait avoir envie de critiquer et de débattre de quoi que ce soit, vu que ça ne sert à rien dans ces conditions ? (et à quelles conditions plausibles et honnêtes ce serait possible ?)

      Bref faut en avoir du courage après 20 ans d’engueulades ironiques post-situ « je-t’excommunie-avant-que-tu-m’excommunies », pour avoir encore envie de passer du temps à critiquer avec des arguments… (et pourtant yen a qui sont toujours là… on doit être maso :p)

    • Comme c’est Noël, je vais faire un peu de pédagogie.

      Lorsqu’on pose la question :

      Que faire des gens qui ...

      Historiquement il y a eu deux réponses :
      On les envoie en camp de rééducation (solution de gauche),
      On les envoie en camp d’extermination (solution de droite).
      (dans les fait c’était souvent la même chose...)
      Mais qui est ce « on » ?
      C’est la domination !!!

      Historiquement toujours ceux qui ont posé la question « Que faire des pauvres ? » (ceux qui ne sont pas comme nous des rentiers qui vivons confortablement du travail des autres) sont à l’origine du complexe idéologique qui donnera naissance au capitalisme industriel.

      https://sniadecki.wordpress.com/2015/04/23/townsend-1786-1788

      Autrement dit, ceux qui posent ce genre de questions ( @deun ) et ceux qui ne voient pas où est le problème à réfléchir depuis cette position ( @rastapopoulos ) se sont tellement identifiés au point de vue propre à la domination qu’ils ne sont plus capables de comprendre une action politique fondée sur la liberté et l’autonomie des « gens ».

      L’enseignement historique du XXe siècle est (devrait être) que l’ on ne peut pas combattre l’aliénation sous des formes elle-mêmes aliénées , c’est-à-dire en reproduisant les structures hiérarchiques et leur point de vue surplombant.

      Bref, vous avez une conception véritablement réactionnaire de l’émancipation.

      Car ce que vous voulez ce n’est pas l’émancipation. Ceux qui demandent Que faire des gens attendent encore qu’un sauveur, un prince charmant et éclairé, un homme ou une femme providentielle, le père ou la mère Noël (soyons inclusif !) viennent leur dire quoi faire de leur vie et de celle des autres.

      En ce qui me concerne (mais sur ce point je crois pouvoir parler au nom des technocritiques), je n’ai pas pour ambition de devenir Ministre du démantèlement de l’industrie dans un gouvernement décroissant.

      Nous n’allons rien faire des gens qui ... Nous allons poursuivre notre analyse du monde tel qu’il ne va pas et la faire connaître en dépit des calomnies et des imbéciles qui les propagent à travers leurs questions stupides. Les « gens » s’empareront de ces idées ou pas, ils tenterons ou pas d’agir en conséquence.

      Notre critique de la technologie n’a pas pour but de tracer une ligne de démarcation entre « amis » et « ennemis » au sein de ceux qui sont dominés ( @touti ), contrairement à celleux qui nous jettent leurs anathèmes à la figure et n’ont rien de plus pressé que d’excommunier les mécréants et les hérétiques à leur ligne idéologique.

      Notre critique de la technologie est ... une critique de la technologie et de ses conséquences mortifères et aliénantes qui devrait amener chacun en conscience à se poser des questions sur la manière dont il vit et participe à la destruction des conditions de cette vie sur Terre.

      Certains ne veulent pas se poser ces questions. Tant pis pour eux.

      D’autres préfèrent nous calomnier parce qu’ils veulent que personne ne se pose ces questions. Car eux, ils savent quoi faire des gens qui ...

      Et puis il y a ceux qui ont tout oublié ...

      Joyeux Noël !

    • @tranbert répondre avec autant de mépris tient du comique. Ton texte est un prêche de curé où tu donnes à ton « nous » la vérité vraie à inculquer à ceux qui ont des questions stupides. J’ai une question stupide : d’où viens-tu, quel âge as-tu ?

      Cela nous divertira de la question sur l’essentialisme naturiste déversé par certains technocritiques, qui permet leur forte accointance avec l’xdroite et leurs conservateurs de traditions.

      Dommage que tu souhaites rester aveugle à cette problématique de départ (technocritique et conservatisme) dans laquelle les technocritiques se sont vautrés à force de mépris.

    • Je tiens à redire que je n’apprécie aucunement cette brochure Le naufrage... Des personnes qui se reconnaissent dans la critique anti-industrielle ne portent aucunement des positions conservatrices sur le plan culturel. Elles n’ont pas forcément lu les textes cités qui posent problème, mais elles en lu d’autres. Cette étiquette "anti-industrielle" est bien pratique pour mettre tous les auteurs dans le mêmes sacs. Cependant chaque auteur parle en son nom et non pas au nom de tous les anti-industriels.

      Reste que les jeunes générations, très sensibilisées aux questions des discriminations, ne vont pas aller lire les textes de ce courant qui pourraient les intéresser, à cause de certaines prises de positions contraire à leur préoccupation première, qui est pourtant légitime.

      Par exemple PMO dans "Ceci n’est pas une femme" :

      (...) le capitalisme technologique, qu’on le nomme société du Spectacle, société de consommation, société post-industrielle, post-moderne, est tout, sauf raciste, sexiste,
      xénophobe, homophobe, etc. C’est au contraire une condition de sa prospérité que d’être aussi inclusif, ouvert, égalitaire que possible envers les identités de genre, de sexe, d’ethnie, de religion.

      En dehors du fait que ça ne tient pas la route factuellement (oui l’intérêt du capitalisme est bien de vendre, mais une condition de sa prospérité est bien de maintenir les divisions sociales et non les abolir), il y a là bien une prise de position politique de qui tient à se couper de toute alliance avec les gens qui luttent contre des discriminations diverses. Le texte est d’une grande violence, méprisant et souvent alambiqué (ainsi le passage tenant à faire passer la nouvelle droite pour technophile pour mieux assumer le conservatisme social du texte. Il faudrait donc comprendre que PMO n’est pas d’extrême-droite parce que certains de leurs théoriciens ne sont pas à tout moment technocritiques. Absurde. Juste, l’extrême-droite s’en fout, de ce débat.).

      Peut-être que d’autres auteurs du courant anti-industriels se sont positionnés là-dessus, je ne sais pas.

      Pour moi il est clair que simplement critiquer les technologies sans en analyser la dynamique globale capitaliste et marchande fait qu’on va chercher les ressorts de cette dynamique dans des choix, choix qui seraient faits par certaines catégories de la population qui y ont intérêts (la classe technologique).
      Il suffirait alors de s’extraire du champ d’influence culturel de cette classe technologique, pour lui opposer d’autres valeurs. Une forme de culture matérielle plus sobre, à rechercher dans le passé par exemple, qui malheureusement est difficilement détachable de formes sociales elles-mêmes antérieures, que l’on va finir par idéaliser pour cette raison qu’elles étaient liées à un état antérieur du développement technologique.

      Creuse citron dans "A propos de PMO et de la « question trans »" - un texte ne critiquant finalement pas vraiment le "Ceci n’est pas une femme de PMO" - écrit à propos des luttes trans :

      A les croire il n’y a rien d’autre dans leur lutte ; et effectivement on chercherait en vain sur leur site un texte d’analyse générale ou programmatique un tant soit peu conséquent, qui permettrait au moins d’avoir des positions claires à discuter.

      ... sans voir que le même constat peut être fait des texte anti-industriels. Comment leur reprocher plus qu’aux personnes trans luttant pour se faire accepter ? C’est justement cette attention (compréhensible et légitime pour moi) quant à cette fuite en avant technologique qui peut en devenir obsédante, et même malheureusement en faire une question identitaire au sens d’existentiel.
      C’est pourquoi à mon sens tous les milieux militants sont très rapidement problématiques. Leurs causes sont justes tant qu’elles permettent encore de se décentrer et d’écouter le souci des autres.

    • Notre critique de la technologie n’a pas pour but de tracer une ligne de démarcation entre « amis » et « ennemis » au sein de ceux qui sont dominés ( @touti ), (...)

      Effectivement c’était le sens de ma question « que faire des gens...? ». Que faire, dans une critique anti-industrielle se bornant à chercher des ennemis (la classe technologique de Garcia, les technocrates de PMO etc), des gens qui utilisent ou développent des technologies, qui ne le font pas par choix ou selon une idéologie technophile ?
      Comment tu peux assumer que le texte de PMO « Ceci n’est pas une femme » ne cherche pas à se faire des ennemis parmi les personnes dominées ? A moins que tu ne penses que les trans et les femmes ne sont pas des catégories dominées (comme le stipule PMO - cf. la citation plus haut) ?

  • « Sortilèges & Syndicats », un #Framabook quitte le nid
    https://framablog.org/2023/11/23/sortileges-syndicats-un-framabook-quitte-le-nid

    En janvier 2018, le dessinateur #Gee, bien connu du Framablog, sortait de son domaine habituel pour nous proposer un roman… Une aventure fantastique transposée dans un monde moderne, où les elfes et orques s’affrontent désormais dans une lutte des classes … Lire la suite­­

    #Communs_culturels #Des_Livres_en_Communs #art_libre #des_livres_en_communs #édition #Livre #LivreLibre #PVH

  • Lire la tradition radicale noire aujourd’hui. À propos de Cedric Robinson
    https://www.contretemps.eu/marxisme-noir-cedric-robinson

    Dans son ouvrage Black Marxism : The Making of the Black Radical Tradition, initialement paru en 1983, Robinson revient sur la genèse de cette tradition politique et philosophique et analyse les liens qu’elle entretient à l’égard du marxisme. Il s’attarde sur trois figures – W. E. B. Du Bois, C. L. R. James et Richard Wright – et discute de leur rattachement au radicalisme noir mais aussi au marxisme. L’ouvrage constitue un réel apport, en ce qu’il définit les contours ou la nature de la tradition radicale noire, qui, selon lui, s’ignore comme telle.

    Les éditions Entremonde ont entrepris la démarche attendue et heureuse de traduire ce texte important et de le rendre ainsi disponible à un public francophone[2]. Car malgré l’ampleur de ce travail et son ancrage indéniable dans des débats à la fois historiographiques et militants, Black Marxism n’a pas connu une diffusion à la hauteur des enjeux soulevés. Dans son avant-propos, Robin D.G. Kelley – qui a été l’étudiant de Cedric Robinson – explique que, si l’ouvrage a été finement lu et travaillé par la génération de militant·es à laquelle il a appartenu, il n’a selon lui pas connu la réception attendue du grand public ou du monde universitaire, malgré une réédition en 2000.

    #livres #éditions #communisme #marxisme

  • Le Dilettante, éditeur orpailleur - Quilombo Boutique-Librairie
    https://librairie-quilombo.org/le-dilettante-editeur-orpailleur

    Concernant la situation que vit le peuple du livre aujourd’hui, Antonin se montre optimiste malgré tout. « Quand je rentre dans une #librairie je ne sais où donner de la tête tant il y a à lire, et des choses pointues, et originales, et bien faites. […] Beaucoup de bêtises aussi mais ça c’est depuis toujours », selon lui. « Comment continuer de se faire une place dans ce maelstrom, c’est toute la question […]. Si on ne croit pas au rôle prescripteur du libraire les gens achètent tous la même chose car les éditeurs publient trop, remplissent les tables pour cacher la concurrence quand ils ne la rachètent pas carrément... »
    À l’approche de leur quarantième anniversaire, que ce soit parmi les ouvrages d’une bibliothèque oubliée ou dans les centaines de manuscrits reçus, Le Dilettante, éditeur-orpailleur, n’a pas fini de fouiller.

    #édition #livres #le_dilletante