• Catastrophe urbanistique au #Kosovo : le #chaos_urbain de #Pristina

    Connaissez-vous le « style classico-orientalo-américano-victorien improvisé » ? C’est lui qui caractérise les nouvelles constructions de la capitale du Kosovo. En 15 ans, 75% du bâti existant a été détruit, y compris les vieux quartiers, et la majorité des constructions nouvelles sont illégales.


    http://balkans.courriers.info/article25337.html

    #urbanisme #géographie_urbaine #ville

    • [citation du lien donné]

      Pour Visar Geci, l’un des architectes fondateurs d’Archis Interventions, la cause majeure de cette situation invraisemblable fut la #corruption. « Un inspecteur du bâtiment tolérait le début de votre construction et s’arrangeait pour qu’il n’y ait aucune visite de contrôle. Puis, un autre inspecteur découvrait votre chantier non autorisé et empochait des ’frais’. Ce petit manège se répétait plusieurs fois au cours de la construction. Aucun de ces édifices n’a été terminé sans que leurs propriétaires ne déboursent des milliers d’euros en ’frais complémentaires’ »...

      Quand-même pas si étonnant que ça, vu que Kosovo ainsi que l’ #Albanie est classifié par la #OCDE [ #OECD ] comme pays du #tiers_monde

      Un peu plus sur des conditions en détail

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Kosovo

      [...]

      Les problèmes économiques sont nombreux :

      Un taux de #chômage officiel autour de 40 %, qui favorise l’économie souterraine au détriment des finances publiques, et peut encourager des dérives mafieuses. De fait, un développement mafieux de l’#économie, un fort #crime_organisé, trafic de #drogue, d’organes et des détournements des fonds d’aide internationale sont soulignés.
      Les tensions irrédentistes du nord du pays accroissent les difficultés du pays.
      Le pays doit faire face à la dégradation ou à l’insuffisance des infrastructures que la guerre de 1999 n’a fait qu’aggraver. La distribution d’#électricité est souvent interrompue faute de réseaux et de moyens de #production suffisants. La principale #centrale_électrique du pays, située à Obilić, alimentée par le lignite extrait à proximité, est partiellement inopérante malgré les aides reçues de l’’Union_européenne. Le manque de fiabilité du réseau électrique a des conséquences sur toute l’économie et en particulier l’#industrie.
      Le pays n’offre pas assez de protection pour les #investissements étrangers, qui s’avèrent peu ou pas rentables, et qui par ailleurs manquent cruellement de promotion par le jeune État pour réellement soutenir et développer leurs activités.
      Aujourd’hui le #secteur_privé se développe toutefois plus vite que le #secteur_public largement sous-financé au regard des missions qu’il devrait offrir à la population.
      Mais depuis le début de la Grande Récession en 2008, dont le centre s’est déplacé vers l’Europe, l’État kosovar souffre lourdement de difficultés à trouver des #financements, mais aussi à rentabiliser les investissements et dépôts réalisés auprès des #banques étrangères et normalement utilisés pour garantir la #solvabilité de ses #emprunts. Il peine par ailleurs du fait du ralentissement mondial de l’activité (surtout avec les pays européens voisins eux aussi en difficulté, qui constituent pourtant son principal débouché commercial) et de sa forte dépendance énergétique qui se facture entièrement en devises étrangères. Enfin les apports de #devises par les populations kosovares émigrées se sont raréfiés et les efforts pour développer le #tourisme depuis l’#Europe se sont avérés coûteux, peu efficaces sans les #infrastructures vitales qu’il peine à garder fonctionnelles, et donc trop peu rentables pour lui apporter des entrées de taxes supplémentaires.

      Le principal employeur du pays (et pourvoyeur de devises) reste encore la base américaine de #Camp_Bondsteel, la plus grande aux #Balkans, faisant du Kosovo un État très dépendant économiquement des #États_Unis. Ces derniers se servant de cette base stratégique comme point de contrôle de la région, et d’observation de la Fédération de #Russie.

      [...]

      #USA #militaire
      #migration

  • UMP : coup de projecteur sur les comptes et la dette abyssale - Yahoo Actualités France
    https://fr.news.yahoo.com/ump-coup-projecteur-comptes-dette-abyssale-074912760.html;_ylt=Ajea1V

    Une dette abyssale de plusieurs dizaines de millions d’euros : les grandes lignes d’un audit financier commandé par la nouvelle direction de l’UMP seront dévoilées mardi, en pleine guerre des ambitions à quelques mois de l’élection du nouveau président.

    Les principaux cadres de l’UMP, réunis dans le huis clos du siège du parti fondé en 2002, s’apprêtent à vivre mardi à partir de 18H00 un nouvel épisode de la crise financière et morale traversée depuis 2012.

    En proie à de graves difficultés de trésorerie depuis plusieurs années, l’UMP est désormais au bord du gouffre.

    D’après des documents que l’AFP a pu consulter, la dette était de 76 millions d’euros à la fin de l’année 2013, contre 96 millions à la fin de l’année 2012.

    D’après ces documents, la ligne « propagande et communication » de l’année électorale 2012 affiche à elle seule 33,329 millions d’euros. Il s’agit de l’année où l’UMP aurait pris en charge des dépenses de campagne, notamment des meetings, du candidat Nicolas Sarkozy, selon les affirmations de la société Bygmalion et de l’ex-directeur adjoint de campagne, Jérôme Lavrilleux (10 à 11 millions selon Bygmalion).

    Ce marasme financier vient encore noircir un tableau judiciaire déjà bien sombre.

    S’est encore ouvert lundi un nouveau front avec l’ouverture d’une enquête pour « abus de confiance » concernant le paiement par l’UMP des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy - plus de 300.000 euros - après l’invalidation de ses comptes de campagne. François Fillon s’était récemment interrogé sur « la légalité » de ce paiement par le parti.

    D’après une source judiciaire, l’alerte a été donnée début juillet par les commissaires qui ont par ailleurs certifié les comptes de l’UMP fin juin.........

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    D’après des documents que l’AFP a pu consulter, la dette était de 76 millions d’euros à la fin de l’année 2013, contre 96 millions à la fin de l’année 2012.

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    #UMP
    #Dette qui explose
    #audit_financier
    #CNCCFP Commission nationale des comptes de campagne et du financement de la vie politique
    #emprunts
    #banques

    #financement_public

  • Voyage dans la comptabilité de l’UMP
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/07/07/la-derive-des-comptes-de-l-ump-en-neuf-graphiques_4452547_4355770.html

    Ce sont des fichiers Excel quelque peu austères, mais qui ont le mérite d’exister : la Commission nationale des comptes de campagne et du financement de la vie politique (CNCCFP) donne désormais accès aux comptes des partis politiques français.

    Et alors que l’UMP demeure dans la tourmente financière, en attente d’un audit financier qui s’annonce dévastateur, il n’est pas inintéressant de regarder de plus près ce que racontent ses comptes (notre tableur est disponible ici en intégralité)
    Qui dirigeait à quelle période ? L’UMP, créée en 2002, était présidée par Nicolas Sarkozy jusqu’en 2007. De cette date à janvier 2009, plusieurs personnes ont assuré une direction intérimaire. Entre janvier 2009 et novembre 2010, c’est Xavier Bertrand qui a pris la tête du parti, comme secrétaire général. Et le 17 novembre 2010, Jean-François Copé l’a remplacé, jusqu’à son élection controversée comme président du mouvement, en novembre 2012. Il en a démissionné le 27 mai 2014. Depuis, une direction collégiale a été mise en place, avec Luc Chatel comme secrétaire général......

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    un parti gravement endetté

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    #UMP
    #Dette qui explose
    #CNCCFP Commission nationale des comptes de campagne et du financement de la vie politique
    #emprunts
    #banques
    #financement_public

  • #Emprunts_toxiques : l’Etat et les banques font plier les collectivités
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/20140520trib000830911/emprunts-toxiques-l-etat-et-les-banques-font-plier-les-collectivites.html

    17 milliards d’euros, c’est le risque pesant sur les finances publiques si l’Etat sécurisait les prêts structurés « toxiques » souscrits par les collectivités locales auprès de la défunte banque #Dexia dans les années 2000, et dont l’antenne française est désormais propriété de l’Etat, sous le nom de SFIL. Ce risque, Bercy ne veut pas le prendre en cette période tendue pour les finances publiques françaises. D’ailleurs, le ministère de l’Économie n’hésite pas à faire pression pour se protéger au maximum.

    La semaine dernière, la nouvelle version d’un dispositif datant de la loi de finances 2014 qui avait été censurée par le Conseil constitutionnel, a ainsi été adoptée au Sénat. Élaborée par Bercy, elle annule la décision du Tribunal de grande instance de Nanterre qui avait lui-même annulé les taux d’intérêts de trois prêts que le Conseil général de Seine-Saint-Denis avait contractés auprès de Dexia.
    (…)
    Par ailleurs, des banques comme le Crédit Agricole ou BPCE, qui ont aussi vendu une part significative de crédits à hauts risques aux collectivités locales, seront aussi, si l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel adoptent le dispositif, amnistiées de l’affaire du TEG pour des prêts à des personnes morales de droit public. La principale fenêtre de tir juridique pour les collectivités locales « intoxiquées » par des emprunts risque ainsi de se refermer définitivement.

    Et cet exemple ahurissant… qui amène à une conclusion balancée.

    L’exemple du conseil général de l’Ain est dans ce cadre saisissant : la collectivité s’acquitte sur l’un de ses emprunts souscrit auprès du Crédit Agricole d’un taux d’intérêt de 27%. « Dans deux ans, ce taux sera supérieur à 40%, et en 2020, il sera de 60% » s’inquiète Christophe Greffet. La collectivité a souscrit l’un des pires prêts toxiques : un crédit snowball. Ce contrat stipule qu’une fois une fourchette de taux dépassée, un multiplicateur trimestriel s’enclenche, faisant s’envoler le niveau du taux d’intérêt.

    Certes, la faute des élus ayant souscrit ce type de prêts insensés est difficilement contestable. Pour autant, surexposer le contribuable local tout en exemptant les banques qui ont proposé ces prêts d’une grande partie de leurs responsabilités semble disproportionné.

  • Jusqu’où peut-on recourir au crédit sans les banques | Atlantico
    http://www.atlantico.fr/decryptage/jusqu-ou-peut-on-recourir-au-credit-sans-banques-bernard-marois-1008477.ht

    Atlantico : Entre plates-formes de financement participatif et recours à des micro-organismes de crédit, les banques sont loin d’avoir le monopole – notamment pour les petites sommes – pour le financement des projets. Ces nouveaux acteurs vous semblent-ils représenter une alternative crédible ? Les banques sont-elles en danger sur l’activité de crédit ?

    Bernard Marois : Dire que les banques sont en danger est excessif. Compte tenu des nouvelles règlementations bancaires de Bâle 3, avec l’obligation de reconstituer des capitaux propres, elles sont obligées de diminuer leur passif, donc le financement qu’elles apportent à l’économie. Et ce sont évidemment les petites et moyennes entreprises qui en souffrent. Donc le développement d’autres sources de financement est indispensable. Les banques, à la limite, l’acceptent relativement car elles ne peuvent pas faire autrement.
    Que trouvent chez ces nouveaux acteurs les chercheurs de crédits, et qu’ils ne trouvent plus chez les banques traditionnelles ? A l’inverse, ses organismes posent-ils des obstacles nouveaux pour les emprunteurs ?

    Pour les emprunteurs, il s’agit d’une diversification des sources de financement puisque le crowdfunding ou les financements par des fonds permettent de multiplier les prêteurs, ce qui est une bonne chose pour les entreprises. Cela évite d’avoir tous les risques du même côté, sur le secteur bancaire. On sait très bien aussi que le financement de l’économie par les banques – qui représente en France 70% – va aller en diminuant pour se rapprocher du modèle anglo-saxon où ce taux ne s’élève qu’à 30% du financement total, le reste étant principalement pris en charge par les marchés financiers.

    Un des obstacles majeurs, c’est le manque de méthode de calcul des risques – le « credit scoring » – ou l’absence d’agence de notation de type Standard & Poor’s qui puissent analyser ce type de crédit de montant souvent limité. Cela touche aussi bien les investisseurs que les emprunteurs, car cela ne va pas fluidifier le marché rapidement. Mais si le modèle de ces nouveaux organismes prêteurs continue de se développer, on verra apparaître des entreprises et des outils spécialisés dans l’analyse de ces nouveaux crédits.
    Ces nouveaux organismes financent essentiellement des projets aux budgets modestes. Peut-on envisager que les montants prêtés prennent de l’ampleur ? Y a-t-il une limite où la banque est le seul recours possible ?

    Je pense que la diversification est bonne pour les emprunteurs et le mouvement va sans doute se poursuivre pour compléter leurs emprunts bancaires. De plus, on assiste quand même à un développement important du potentiel de ces nouveaux acteurs même si évidemment, on partait de zéro à la base. Et surtout, concernant le potentiel de ces structures, il faut bien comprendre que certains organismes sont réellement important puisque vous avez par exemple tous ceux issus du monde de l’assurance, à travers des fonds de type Novo. Vous avez également les produits proposés par des fonds de pension. Il existe un éventail très large du particulier qui participe à un fond de crowdfunding jusqu’à l’assurance qui participe à un fond de financement privé.

    Des crédits souvent peu rémunérateurs sur des projets à risques de défaillance élevé, ces nouveaux acteurs ne font-ils pas le jeu des banques finalement ? Un système de crédit à deux vitesses va-t-il se pérenniser ?

    Pour reprendre une formule un peu caricaturale, je dirais que les banques préfèrent prêter à des sociétés en bonne santé pour garantir un risque faible, sauf que ces dernières n’ont pas forcément besoin de crédits. Mais, depuis quelques années, les banques sont focalisées sur la faiblesse du risque. Les nouveaux acteurs, eux, vont dans les projets plus risqués et plus rémunérateurs. Mais il ne s’agit pas d’une approche à deux vitesses, plutôt d’une continuité. En effet, même pour une start-up, il y a souvent un mélange de crédit bancaire et de prêts provenant de fonds privés. Et cela n’empêchera pas une entreprise ayant réussi à grandir de revenir vers un système bancaire traditionnel si elle y trouve des conditions plus favorables. Dans tous les cas, je pense qu’à l’avenir les compagnies d’assurance vont être amenées à jouer un rôle majeur.

    #économie
    #finance
    #banques
    #crédit
    #emprunts-bancaires
    #financement-participatif
    #micro-organismes de crédit
    #Crowdfunding

  • Comment l’Etat tente d’échapper aux conséquences du scandale Dexia
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/11/18/comment-l-etat-tente-d-echapper-aux-consequences-du-scandale-dexia_3515353_3

    Une bataille cruciale s’annonce au Parlement pour les collectivités territoriales victimes d’emprunts toxiques à l’occasion du vote de la loi de finances 2014, et plus particulièrement de son article 60, intitulé « fonds de soutien aux collectivités locales ».
    Cette loi, au titre assez trompeur, vise avant tout à protéger l’Etat contre le risque de condamnation judiciaire encouru par Dexia Crédit Local, banque en faillite dont la puissance publique s’est portée garant.

    Il ne s’agit donc pas vraiment de « soutenir » les collectivités territoriales, mais plutôt de déplacer le fardeau loin du budget de l’Etat, par le biais d’un artifice législatif contestable

    UNE LOI CONSTRUITE SUR MESURE POUR PROTÉGER L’ETAT

    Pendant une dizaine d’années, Dexia Crédit Local et quelques autres banques françaises, ont déployé des ressources importantes pour vendre aux collectivités territoriales des produits financiers dits « structurés », aux caractéristiques aussi attrayantes qu’explosives.

    Usant de méthodes commerciales discutables - les contrats à taux variables s’appelaient par exemple « Tofix », et omettant d’informer leurs clients sur les risques encourus, ces banques ont poussé des élus à souscrire des prêts souvent indexés sur une monnaie étrangère. La crise financière de 2008 ayant profondément modifié les conditions du marché, les taux d’intérêts ont explosé, et environ 200 collectivités ont décidé d’assigner leur banque devant les juridictions judiciaires.

    Les deux-tiers des litiges concernent Dexia, aujourd’hui en faillite, et dont les actifs ont été repris par l’Etat, la Caisse des dépôts et consignations, et la Banque postale à travers une structure de défaisance. Or, une décision rendue le 8 février 2013 par le tribunal de grande instance de Nanterre a démontré qu’il existait une « faille » dans les contrats signés par Dexia.

    Le document standard envoyé aux acteurs publics par la banque au moment de la transaction n’indiquait pas le Taux effectif global (TEG) du prêt, information pourtant obligatoire d’après l’article L313-2 du Code de la consommation. La sanction encourue par Dexia est la substitution du taux d’intérêt légal (très faible) au taux d’intérêt contractuel (exorbitant).

    Ainsi, si les procédures judiciaires actuellement en cours arrivent à leur terme, l’Etat français - à qui la déconfiture de Dexia a déjà coûté 6,6 milliard d’euros - risque de devoir supporter au moins une centaine de condamnations en justice. C’est avant tout pour prévenir ce risque que l’Etat a souhaité introduire dans le projet de loi de finances 2014 un nouvel article 60 consacré aux emprunts toxiques....

    #DEXIA
    #scandale
    #économie
    #crise
    #banksters
    #collectivités-locales
    #emprunts-toxiques

  • Emprunts toxiques : allongement du dispositif d’aide aux collectivités territoriales
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/15/emprunts-toxiques-rallongement-du-dispositif-d-aide-aux-collectivites-territ

    Les députés ont voté, jeudi 14 novembre, une série d’amendements retouchant le dispositif gouvernemental de sortie des emprunts toxiques par les collectivités locales, notamment pour autoriser certaines collectivités à être aidées plus longtemps.
    Le projet de budget 2014 organise la constitution d’un fonds de soutien aux collectivités locales et organismes publics aux finances grevées par des emprunts toxiques, fonds qui sera doté chaque année de 100 millions d’euros sur une durée maximale de quinze ans, soit 1,5 milliard sur la décennie. Ce fonds serait abondé pour moitié par l’Etat, pour moitié par les banques, dont la taxe de risque systémique va être relevée de 0,5 % à 0,539 %.

    L’un des amendements votés à l’initiative du rapporteur général Christian Eckert (PS) porte à trois ans, à compter du dépôt de la demande, la durée pendant laquelle l’aide peut être versée à la collectivité locale sous forme de bonification destinée à alléger leur charge financière.

    TROIS ANS RENOUVELABLES

    Un autre amendement permet que des collectivités, au cas par cas, puissent continuer après cette phase initiale à percevoir l’aide du fonds pour une durée de trois ans renouvelable et attendre des conditions de marché plus favorables pour un remboursement anticipé.

    L’affaire des emprunts toxiques concerne environ quinze cents collectivités ou organismes publics (hôpitaux, habitat social, notamment). Elle a généré au moins trois cents contentieux, dont deux cents à deux cent cinquante auprès de Dexia et de la SFIL (Société de financement local). Le stock de la dette toxique est évalué à 14 milliards d’euros, selon l’association Acteurs publics contre les emprunts toxiques.

    La SFIL est détenue par des capitaux publics et a repris une partie des activités de Dexia, l’ex-financeur des collectivités locales, qui a été démembré pour le sauver de la faillite. Pour accéder à ce fonds, les collectivités seront obligées de renoncer à tout contentieux, en cours ou à venir, à l’encontre de la SFIL et de Dexia. Ce dispositif dit « loi de validation » des emprunts toxiques vise à stopper l’inflation des contentieux, depuis un jugement rendu à Nanterre en février, favorable au requérant, le conseil général de la Seine-Saint-Denis, et qui serait « un risque majeur pour les finances publiques », la SFIL étant garantie par l’Etat, selon M. Eckert.

    #économie
    #DEXIA
    #Emprunts-toxiques
    #collectivités-territoriales
    #bankster

  • #Notation #financière : #inspiration #spéculative ou #alerte ?
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1729

    Une #veille du #système #financier qui monétise les #emprunts .

    Les #agences de notation financière se prononcent sur les #budgets des #Etats, les #fonds des #entreprises ainsi que sur des #opérations ponctuelles et localisées. Et ce, comme bon leur semble. Elles montrent une radiographie du fort l’intérieur dissimulé, d’acteurs économiques et institutionnels inhibées sous des carapaces faites de responsabilité.

  • #Emprunts_toxiques : comprendre l’engrenage - Lagazette.fr
    http://www.lagazettedescommunes.com/87086/emprunts-toxiques-comprendre-l%e2%80%99engrenage

    Tout candidat à l’élection présidentielle devrait visionner les auditions de la commission d’enquête « Bartolone » sur les emprunts toxiques. Tout y est. Le pouvoir insolent des #banques, tout d’abord, dont plusieurs représentants se sont autorisés à mentir sous serment. « Nous n’avons jamais proposé de prêts toxiques à des #communes de moins de 10 000 habitants », dit l’un, alors que des communes de moins de 1 000 habitants en ont contractés. « Nous pratiquions sur ces produits les mêmes marges que ceux à taux fixe », dit l’autre, alors que, selon #Finance Active, les marges bancaires variaient sur ces produits de 70 centimes d’euros à 90, contre 20 ou 30 centimes pour ceux à taux fixe.

  • La carte de France des #emprunts-toxiques fournis par Dexia
    http://labs.liberation.fr/maps/carte-emprunts-toxiques

    Carte des emprunts structurés, dits « toxiques », distribués par Dexia Crédit local (DCL), de 1995 à 2009, et encore en exercice début 2010. Il est indiqué le montant de ces emprunts, le surcoût attendu pour les collectivités, tel qu’il est valorisé par DCL, ainsi que les banques qui ont servi de contrepartie à DCL.

    #cartographie