Angel, Stephane Fernandez, 2016
Le contexte, le moment, l’état d’âme
C’était finalement il y a quelques temps. Avant le 13 mai. Et voilà j’aurai du taper cette fiche plus tôt et maintenant il ne me reste plus grand chose dans ma tête. En tout cas je me rappelle que je l’ai pris comme le premier film d’une nouvelle série de visionnage.
L’histoire comme dans un livre (ce que ça m’inspire et ce que j’en dis mais sans m’occuper de questions de cinéma)
En général les récits de la révolution d’Espagne et de la guerre qui a suivi m’intéresse toujours énormément. C’est bien simple, si cette expérience survit dans les mémoires c’est seulement grâce aux cercles de militants acharnés. Alors voilà, cette histoire là m’a plu à regarder. Je ne suis pas une bête en histoire mondiale de l’anarchie et connaître les mésaventures d’Angel, la prison, les camps dans les Pyrénées me nourrit.
Le film, minute par minute, émotion par émotion
C’est là le problème d’écrire des comptes-rendus plus de deux jours après avoir vu le film. Le minute par minute n’est pas possible.
Je me rappelle avoir eu peur dans les premières minutes du machin. Je me rappelle avoir été heureux de voir le dispositif que je comprenais ainsi : un héros, Angel, et un sérum pour ouvrir sa parole : le gars qu’est avec lui tout le temps et qui ne parle pas beaucoup il est là surtout comme réceptacle à sa parole.
L’image. La couleur, le grain, les formes, les visages, les paysages (c’est pareil)
Beaucoup de plaisir à voir de l’extérieur et du soleil, et tout ça qui accompagne la beauté d’Angel qui est tout sauf un vieil anar aigri.
Celles qui m’ont le plus plues
Angel confronté dans sa chair à un mur de prénoms et de noms. Dans ses yeux... C’est terrible. L’image-temps.
Le son, l’ambiance, la musique, les bruits
RAS
L’enjeu, la question
La mémoire, c’est sur et puis la transmission. Bien sur. Mais ça c’est extérieur au film. C’est du contextuel.
A quel film il m’a fait penser
Rien
Y’a aut’ chose ?
Un peu marre de ne voir que du cinéma direct : un perso, une caméra, on suit et on filme. Pas vraiment de mise en scène à part, je l’ai dit, son pote qui est là pour le faire éclore.
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