#en_vedette

  • Communiqué : Actions coordonnées contre France Travail
    https://labrique.net/index.php/thematiques/hors-canard/1294-communique-contre-france-travail

    Ce 18 & 19 janvier 2024, des collectifs de personnes précaires de différentes villes se sont organisés pour coordonner des actions contre la mise en place de France Travail [ex-Pôle emploi] et contre les 15h de travail gratuit et obligatoire qu’impose la loi « Plein-Emploi » aux allocataires du chômage et du RSA. Communiqué du collectif précaire de Lille intervenu dans les locaux de France Travail Fives.

    #En_vedette #Hors_canard

  • La semaine de Naïm : Gabriel Attal chez les agriculteurs, les JO 2024, le tri sélectif, Alain Duhamel en avance sur son temps

    « Alors, Gabriel, il va voir les agriculteurs et il leur dit quoi ? Il leur dit, « L’agriculture, c’est au-dessus de tout. » La semaine dernière, il a dit, « L’école, c’est au-dessus de tout. » Tout est au-dessus de tout maintenant. Ça y est, la France, c’est plus un pays, c’est un nuage.

    https://www.youtube.com/watch?&v=DeJzgrFVeP0

    #gabriel_attal #emmanuel_macron #France École #Santé #Poubelles #actualités_françaises #école #en_vedette #éducation #politique #Humour

  • Pourquoi la vie sexuelle des femmes est-elle meilleure sous le socialisme ?
    https://labrique.net/index.php/thematiques/feminismes/1291-pourquoi-la-vie-sexuelle-des-femmes-est-elle-meilleure-sous-le-social

    Derrière ce titre un poil racoleur se cache une étude très sérieuse de l’universitaire Kristen Ghodsee sur le féminisme des anciens pays de l’Est. Le raisonnement qui fait passer de l’économie à l’orgasme est simple : la volonté des pays du bloc de l’Est d’enrôler les femmes dans la force de travail, couplée aux luttes des féministes communistes, ont permis la création d’une série de dispositifs favorisant l’indépendance économique des femmes. Celle-ci rend possible une plus grande égalité dans les couples (hétérosexuels), ce qui a des répercussions directes sur l’intimité : être moins préoccupée par sa survie quotidienne, moins accaparée par le travail domestique, moins dépendante de son mari, rend plus disponible pour la (...)

    #En_vedette #Féminismes

    • Why Women Have Better Sex Under Socialism And Other. Arguments for Economic Independence

      A spirited, deeply researched exploration of why capitalism is bad for women and how, when done right, socialism leads to economic independence, better labor conditions, better work-life balance and, yes, even better sex.

      In a witty, irreverent op-ed piece that went viral, Kristen Ghodsee argued that women had better sex under socialism. The response was tremendous — clearly she articulated something many women had sensed for years: the problem is with capitalism, not with us.

      Ghodsee, an acclaimed ethnographer and professor of Russian and East European Studies, spent years researching what happened to women in countries that transitioned from state socialism to capitalism. She argues here that unregulated capitalism disproportionately harms women, and that we should learn from the past. By rejecting the bad and salvaging the good, we can adapt some socialist ideas to the 21st century and improve our lives.

      She tackles all aspects of a woman’s life – work, parenting, sex and relationships, citizenship, and leadership. In a chapter called “Women: Like Men, But Cheaper,” she talks about women in the workplace, discussing everything from the wage gap to harassment and discrimination. In “What To Expect When You’re Expecting Exploitation,” she addresses motherhood and how “having it all” is impossible under capitalism.

      Women are standing up for themselves like never before, from the increase in the number of women running for office to the women’s march to the long-overdue public outcry against sexual harassment. Interest in socialism is also on the rise — whether it’s the popularity of Bernie Sanders or the skyrocketing membership numbers of the Democratic Socialists of America. It’s become increasingly clear to women that capitalism isn’t working for us, and Ghodsee is the informed, lively guide who can show us the way forward.

      https://www.hachettebookgroup.com/titles/kristen-r-ghodsee/why-women-have-better-sex-under-socialism/9781568588896

      #livre #indépendance_économique #capitalisme

  • Un cordiste meurt… la justice avec
    https://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/1164-un-cordiste-meurt-la-justice-avec

    Un jeune cordiste de 21 ans meurt au fond d’un silo.#Le procès met en évidence les responsabilités de l’usine Cristanol, géant sucrier de la Marne. Pourtant le groupe Cristal Union, propriétaire de la filiale Cristanol, n’est pas sur le banc des prévenus. Drame ouvrier contre impunité patronale. Quand la justice sert les intérêts des puissants.

    #En_vedette #Lutte_des_classes

  • Édito N°68 : Pas le temps de digerer
    https://labrique.net/index.php/thematiques/editos/1285-edito-n-68-pas-le-temps-de-digerer

    Ces derniers mois, on a comme un truc en travers de la gorge . Faut dire qu’on a été sur-gavé·es de mauvaises nouvelles. Ça nous pleut dessus, et de tous les cotés. Et les lois sécuritaires ne passent qu’à l’Assemblée, et restent coincées dans nos trachées.Rien de nouveau sous la drache. Des années que le service public se fait ruiner et que le colonialisme assassine. On va pas vous faire un énième bilan pourri, vous comprenez à quel point c’est l’brun.

    #En_vedette #Éditos

  • Thierry Breton : un néo-fascisme néolibéral, pourquoi pas ? - Vu du Droit Régis de Castelnau - vududroit.com

    Avec la fin du gaullisme politique porté en terre par les successeurs du Général, avec la disparition d’un PCF outil puissant de la classe ouvrière, avec la trahison du Parti socialiste fourrier du néolibéralisme, la France a emprunté le toboggan du déclin la conduisant à la sortie de l’Histoire. Pour faire bon poids le même Parti socialiste a offert à nos oligarques un président de la République conforme à leurs vœux, incapable politique, corrompu et soucieux de leurs intérêts.


    Tout à son anomie dépressive et son pessimisme foncier, notre pays continue à se passionner pour des polémiques secondaires quand elles ne sont pas dérisoires. Face à la catastrophe économique qui vient, confronté à une crise migratoire majeure, à une perte du contrôle public de parties considérables de son territoire, à l’effondrement de son système éducatif, celui de son système de santé, chassé d’Afrique, dirigé par un incompétent dépassé, il se passionne pour les conséquences et se désintéresse des causes. Et les domestiques d’un système médiatique asservi essaient de nous intéresser à une rencontre entre le chef de l’État et les dirigeants des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale. Rencontre sans autre intérêt que de démontrer la servilité de ces mêmes partis qui ont tous été à la soupe pour assurer Macron de leur connivence. Et s’il en était besoin, de démontrer une fois de plus l’inconscience narcissique de celui-ci réclamant qu’on lui offre la possibilité d’un troisième mandat !

    Diversion vestimentaire
    Gabriel Attal, malgré son jeune âge, est un politicien roué. Après les polémiques Sardou/Armanet, Médine chez les verts, le voilà qui a lancé une opération de diversion de grand style. Plutôt que de parler de l’effondrement du système éducatif français, du nombre et du niveau des professeurs, des moyens de l’éducation nationale, il a jeté un chiffon rouge en forme de vêtement à « intention » religieuse sur lequel l’infosphère s’est précipitée.

    La bande de Mélenchon et Mélenchon lui-même, organisant un festival d’hypocrisie et de mauvaise foi, et bénéficiant du soutien des belles âmes intellectuelles habituelles. Parmi celles-ci, un certain Jean-Bernard Spitz, « spécialiste de philosophie politique » assène sans mollir un certain nombre d’énormités relayées avec gourmandise par des cohortes d’ignorants trouvant là, l’aliment de la supériorité morale qu’ils s’attribuent.  « L’idée même d’un vêtement “religieux” est une absurdité. Dans une république laïque, aucun vêtement n’est ni musulman, ni juif, ni chrétien. »  Ah bon ? La kippa, un vêtement qui couvre une partie de la tête, n’est pas juif ? Les habits « sacerdotaux » que portent prêtres, évêques, cardinaux et papes ne sont pas chrétiens ? Notre spécialiste en philosophie va plus loin :  « Car, dans un État qui prétend être respectueux des droits des individus, on ne juge pas les intentions, mais les actes. L’idée d’un vêtement religieux par destination conduirait à juger différemment un seul et même acte — le port d’une robe longue — en fonction de l’intention de celle qui l’accomplit. C’est la définition même de l’arbitraire, car un État de droit applique une règle uniforme à des actes extérieurement identiques. »  Mais dites cher spécialiste, c’est ce que fait le Code pénal à longueur d’articles, à rechercher et à qualifier les intentions. Pour leur appliquer des règles différentes. Par exemple, je renverse un piéton en voiture et le tue. Je n’ai pas fait exprès : homicide involontaire. Je l’ai fait exprès, homicide volontaire avec arme (par « destination » justement), la voiture. J’avais prémédité mon coup, assassinat avec arme. Un seul acte, cinq qualifications possibles, cinq peines différentes. Et c’est précisément parce qu’il est respectueux des individus qu’un État civilisé opère de cette façon.

    Et pendant que se poursuivent ces polémiques rageuses qui sont autant d’opérations de diversion et dont le niveau témoigne de la pauvreté, les mauvais coups se succèdent.

    Thierry Breton en mode Jdanov
    Dernier en date, celui que Thierry Breton, le commissaire politique nommé par Macron à la Commission européenne pour faire régner l’ordre numérique, nous a annoncé avec gourmandise. Depuis le 25 août, un règlement du Parlement européen et du Conseil est désormais applicable à l’ensemble de l’Union. Composé de 82 articles et de 155 considérants, ce texte interminable et particulièrement confus ne poursuit en fait qu’un seul objectif, celui de doter les institutions des pays de l’UE d’un pouvoir de censure a priori sur les réseaux sociaux.

    Dès le début de l’exposé des motifs, on annonce la couleur :  « De plus en plus, les États membres adoptent ou envisagent d’adopter des législations nationales sur les matières relevant du présent règlement, imposant notamment des obligations de diligence aux fournisseurs de services intermédiaires en ce qui concerne la manière dont ils devraient combattre les contenus illicites, la désinformation en ligne ou d’autres risques pour la société. »  Il s’agit tout simplement d’obliger les plates-formes numériques qui gèrent les réseaux sociaux à censurer ceux-ci.

    On sait que les sociétés privées qui gèrent YouTube, Facebook, Twitter et autres TikTok pratiquent depuis longtemps la censure. Elles ont mis des algorithmes et des comités de surveillance qui doivent supprimer les contenus des mal-pensants, soit carrément les bannir. On sait le rôle qu’elles ont joué au moment de l’élection présidentielle américaine de 2020, avec notamment la suppression brutale du compte Twitter d’un des candidats, à savoir Donald Trump, malgré le fait qu’il soit suivi par 98 millions de personnes. On sait aussi sa chasse aux contenus faisant état preuve à l’appui de la corruption du fils de l’autre candidat Joe Biden. Mais pour les gouvernements occidentaux, ce n’est pas suffisant et on a vu se multiplier les tentatives pour mettre en place des dispositifs contraignants pour les plates-formes.

    C’est ce qui s’est produit en France avec la loi scélérate présentée par l’ancienne députée Laetitia Avia et votée par le groupe macroniste accompagné des parlementaires LR, jamais en retard d’une atteinte aux libertés publiques. Le texte était une grossière violation de la Déclaration des droits de l’Homme qui fait partie de notre Constitution, et le Conseil constitutionnel n’a pu faire autrement que de l’annuler. Faisant sortir la destruction d’une liberté publique fondamentale par la porte, que Thierry Breton vient triomphalement de faire rentrer par la fenêtre européenne.

    Pour bien comprendre l’enjeu de cette forfaiture, il faut rappeler une fois de plus les principes de la liberté d’expression telle qu’ils sont garantis par notre Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen et par toutes celles qui s’en sont inspirées. Les articles 10 et 11 consacrent la liberté d’opinion qui est absolue et la liberté d’expression qui l’est également, mais avec la possibilité, si un intérêt général supérieur l’exige, de certaines restrictions. En France ce sont celles qui sont contenues dans la loi de 1881 improprement appelée « loi sur liberté de la presse ». Avec des conditions de procédure très strictes, elle pose deux principes : tout d’abord le contrôle des excès de la liberté d’expression ne peut se faire qu’a posteriori, ensuite ce contrôle et les sanctions éventuelles qui s’y attachent ne peuvent être effectuées que par un juge.

    Un néo-fascisme néolibéral, pourquoi pas ?
    C’est de tout cela que Thierry Breton veut se débarrasser. Au nom d’une soi-disant protection des citoyens et des consommateurs, le pouvoir administratif veut se doter d’un pouvoir de censure  a priori . Comme on l’a vu, la régulation de la liberté d’expression sur les réseaux se faisait de deux façons, tout d’abord par la censure pratiquée par les plates-formes elle-même et ensuite par le biais des procédures judiciaires diligentées par les victimes des infractions.

    Mais pour les gouvernements européens, ce n’est pas suffisant. Pour des systèmes où tous les grands médias sont aujourd’hui confisqués par les oligarchies, la liberté de parole et les possibilités offertes par les réseaux numériques de s’opposer, de contester et de combattre les pouvoirs en place leurs sont insupportables. C’est la raison pour laquelle il a été décidé de ne plus s’en remettre au bon vouloir des plateformes pour pratiquer leur censure interne, mais de les obliger à le faire. Cette sous-traitance va utiliser un moyen très simple : dès lors que les pouvoirs en place auront repéré un contenu qui les gêne, elles useront d’un pouvoir d’injonction donné aux supports concernés pour le supprimer immédiatement. À défaut d’obéir à cette injonction, les plateformes s’exposeront à des amendes aux montants considérables pouvant aller jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires global. Mais elles courront également le risque d’être supprimées, ni plus ni moins. On imagine évidemment le pouvoir d’intimidation considérable d’un tel dispositif, d’abord sur les fournisseurs, mais également sur l’autocensure que ne manqueront pas de pratiquer ceux qui veulent pouvoir continuer à s’exprimer. Quant au respect de la Déclaration des droits de l’Homme, est-il nécessaire de faire un commentaire ?

    Concernant les critères qui permettent d’ouvrir la voie à la procédure d’injonction et par conséquent de censure, le règlement n’y va pas par quatre chemins et annonce la couleur dans son considérant 12 :  « Il convient, en particulier, de donner une définition large de la notion de “contenu illicite” de façon à ce qu’elle couvre les informations relatives aux contenus, produits, services et activités illégaux. »  S’agissant d’une législation répressive, c’est le contraire qui devrait s’appliquer, celui de l’interprétation stricte. Mais envoyer par-dessus bord les principes fondamentaux des libertés publiques, ce n’est pas ce qui gêne Thierry Breton. Lequel a d’ailleurs annoncé la couleur lors d’une interview télévisée expliquant clairement sa volonté de criminaliser, certes, les « contenus haineux », mais aussi et surtout « les appels à la révolte ». Cette passion du commissaire politique pour la censure s’est d’ailleurs transformée en rage avec l’arrivée d’Elon Musk à la tête de Twitter et son annonce d’en faire un espace de liberté d’expression.

    L’installation de la société autocratique voulue par le bloc qui a installé Emmanuel Macron à l’Élysée se poursuit sans que les organisations politiques représentées à l’Assemblée nationale ne s’en émeuvent, preuve de l’effondrement de leur culture des libertés. Les parlementaires européens des mêmes organisations ont tranquillement voté le texte européen scélérat. À l’exception du Rassemblement national qui s’est courageusement abstenu…

    #néo-fascisme #capitalisme #ue #union_européenne #censure #bruxelles #thierry_breton #gabriel_attal #en_vedette #surveillance #numérique #médias #YouTube #Facebook #Twitter #TikTok #vêtement

    Source : https://www.vududroit.com/2023/09/thierry-breton-un-neo-fascisme-neoliberal-pourquoi-pas

  • Nous gaspillons des milliards dans une révolution robotique qui n’arrivera pas Matthew Lynn - The Daily Telegraph

    Les espoirs placés dans la révolution robotique de la décennie 2020 se sont heurtés à des défis majeurs. Des échecs retentissants dans le domaine des robots cuisiniers et des taxis autonomes ont mis en évidence les limites techniques, les coûts élevés et les exigences de perfectionnement auxquels font face les innovations robotiques. Malgré les investissements massifs, la transition vers une automatisation généralisée semble encore lointaine et complexe.

    Les années 2020 étaient censées être la décennie où la révolution robotique décollait réellement. Nous serions tous en train de rouler dans des taxis contrôlés par ordinateur, de prendre des boissons auprès de robots barmans et de rentrer chez nous dans des maisons nettoyées par des serviteurs androïdes efficaces. Mais cela n’est pas encore arrivé et c’est pas pour demain.


    Au lieu de cela, à San Francisco, les voitures sans conducteur se détraquent ; tandis qu’en Grande-Bretagne, une start-up financée par des millions de dollars pour fabriquer des robots chefs a connu un échec spectaculaire. En réalité, la révolution des robots s’effondre – et des milliards sont sur le point d’être gaspillés dans le processus.

    Ce fut une semaine qui donne à réfléchir pour les évangélistes de l’industrie robotique. Vous pensez peut-être que San Francisco avait suffisamment de problèmes avec les vagabonds et la criminalité de rue, mais elle a désormais ajouté les taxis sans conducteur excentriques à sa liste de défis.

    Quelques jours après que l’unité Cruise de General Motors ait obtenu l’autorisation d’exploiter une flotte de taxis entièrement contrôlés par ordinateur, le chaos a éclaté dans les rues, obligeant à réduire de moitié le nombre de ces véhicules. L’un d’eux a heurté un camion de pompiers, tandis qu’un camion entièrement vide a été impliqué dans une collision avec un autre véhicule.


    Ce démarrage tumultueux n’est certainement pas ce que l’entreprise espérait, et il ne semble pas non plus susceptible d’inciter d’autres villes à permettre à Cruise, ou à des concurrents comme Waymo de Google, de déployer leurs véhicules sur leurs routes en toute liberté.

    De ce côté-ci de l’Atlantique, la startup spécialisée dans les robots cuisiniers, Karakuri, qui avait reçu d’importants financements, notamment de la part d’Ocado et du gouvernement, connaît actuellement des difficultés majeures. Les 4 millions de livres sterling investis par Ocado pour acquérir une participation de 20 % ont pratiquement été perdus, tout comme la majeure partie des autres investissements. En fin de compte, les actifs restants de l’entreprise ont été vendus pour seulement 350 000 livres sterling.

    Ses machines sophistiquées conçues pour préparer des sushis parmi une gamme de plats, remplaçant les chefs traditionnels, ont eu du mal à trouver une place rentable sur le marché. De même, Creator, une entreprise américaine qui construisait un restaurant de hamburgers entièrement géré par des robots, a fermé ses portes en mars.

    Pendant ce temps, il y a peu d’indications que les robots sont en train de conquérir le monde. Très peu d’entre nous possèdent encore des robots aspirateurs, et bien qu’il existe de nombreuses tondeuses à gazon automatisées sur le marché, la plupart d’entre nous préfèrent toujours la méthode traditionnelle de tonte manuelle dans le jardin.

    Mis à part quelques essais, la plupart de nos colis Amazon sont toujours livrés par des êtres humains, et nous continuons à acheter des produits auprès de vendeurs réels plutôt que d’opter pour des solutions électroniques. L’automatisation a eu un certain impact sur notre vie quotidienne. Les caisses en libre-service sont désormais courantes pour effectuer des achats rapides, et les chatbots sont là pour répondre à des questions simples lorsque nous souscrivons une nouvelle assurance.

    Cependant, il est frappant de constater à quel point la robotique a eu jusqu’à présent peu d’impact et combien de startups autrefois prometteuses ont été laissées de côté.

    Et ce, malgré d’énormes investissements. En 2021, l’industrie du capital-risque a injecté 17 milliards de dollars (13 milliards de livres sterling) dans le secteur, et presque autant l’année dernière, et ce n’est que l’argent destiné aux start-ups. Les grandes entreprises ont investi encore plus. Et il devrait y avoir une forte demande.

    Nous sommes tous conscients des pénuries de main-d’œuvre souvent paralysantes au Royaume-Uni, mais elles sont tout aussi graves en Allemagne, aux États-Unis et dans de nombreuses autres économies développées.

    Dans des secteurs comme l’hôtellerie et la logistique, les entreprises se plaignent constamment du manque de personnel. On pourrait penser qu’elles seraient enthousiastes à l’idée de faire appel à des robots pour effectuer le travail à leur place, mais malgré tous les investissements consentis, il n’y a pas grand-chose à montrer pour le moment. En réalité, trois défis majeurs se dressent devant elles.

    Tout d’abord, la technologie n’est généralement pas suffisamment performante. Il est relativement facile de créer une présentation convaincante pour attirer des investissements de sociétés de capital-risque et de concevoir un prototype capable d’accomplir quelques tâches simples en laboratoire. Cependant, transformer ce prototype en un produit fini pouvant être fabriqué en série est une tout autre histoire. Jusqu’à présent, il y a peu de preuves montrant que de nombreuses startups de robotique ont réussi à passer de la phase de développement à une intégration réussie dans le monde réel.

    Deuxièmement, le coût est souvent trop élevé. Pour ne prendre qu’un exemple, il existe déjà un certain nombre de robots barmen parmi lesquels choisir, et peut-être que certains d’entre eux préparent même un Martini assez décent. Mais une recherche rapide sur le Web révèle qu’ils coûtent généralement entre 116 000 et 151 000 euros pièce. C’est beaucoup.

    Il en va souvent de même pour les robots chefs, les serveuses ou le personnel d’enregistrement. Le simple fait est que les robots sont généralement conçus pour remplacer les compétences de bas niveau, qui, de toute évidence, se situent à l’extrémité la moins chère du marché du travail. Il est difficile de justifier de payer 116 000 euros pour un robot barman alors que vous pouvez en embaucher un vrai pour 29 000 euros par an.

    Bien sûr, avec des volumes plus importants et des séries de production plus longues, le coût de nombreux robots pourrait commencer à baisser, mais les prix devront baisser considérablement avant qu’ils ne deviennent réellement une proposition commercialement viable. Les entreprises ne remplaceront pas les gens par des machines tant qu’elles ne seront pas payées pour le faire.

    Enfin, les tâches pour lesquelles les robots pourraient être utilisés nécessitent des niveaux de perfection qu’ils ne peuvent pas encore atteindre. Personne ne veut d’un taxi sans chauffeur.

    robots #robot #travail #robotique #algorithme #robotisatio #automatisation #intelligence_artificielle #technologie #économie #capitalisme #santé #en_vedette #ia #numérique #société #startups

    Source : https://www.telegraph.co.uk/business/2023/08/27/robotics-revolution-falling-flat-metal-face
    Traduction : https://lemediaen442.fr/nous-gaspillons-des-milliards-dans-une-revolution-robotique-qui-narrive

  • Privatisation du rail, qui va en faire les FRET ?
    https://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/1273-privatisation-du-rail-fret-2023

    Le 28 février dernier, 180 cheminotEs se sont rassembléEs devant le siège SNCF Nord au milieu des grands buildings d’Euralille. Sur leurs chasubles rouges on pouvait lire : LILLE, LENS, LOMME, SOMAIN, DUNKERQUE, mais aussi MARSEILLE. Leurs revendications ? Les mêmes que depuis des années (1) ! Iels continuent de dénoncer la privatisation de la SNCF et de sa branche Fret (2), encore accentuée par la loi de 2020 portée par la Ministre du transport de l’époque, une certaine Elizabeth Borne (oui, encore elle !). Certain.es des personnes mobilisées ce jour-là, ont pris la parole pour expliquer les conséquences désastreuses de cette politique (...)

    #En_vedette #Lutte_des_classes

  • Le calvaire de Mr et Mme Marinho
    https://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1278-le-calvaire-de-mr-et-mme-marinho

    Franchissant le seuil d’une de ces portes cochères qu’on trouve en grand nombre dans cette partie du Vieux-Lille, aux alentours de la rue Négrier et de la rue Royale, on entre chez Monsieur et Madame Marinho par la cuisine. L’appartement en rez-de-chaussée est modeste et sobrement décoré, avec 2 chambres, une salle de bain et un salon. On imagine les souvenirs de la famille, les joies et les peines qui se sont vécues entre ces murs. Autour d’un café et de biscuits, le couple de retraités revient sur ses péripéties avec l’association diocésaine de Lille qui fut leur employeur, et aujourd’hui encore, leur propriétaire.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Le bourgeois branquignol : une comédie en cinq claques
    https://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/1274-le-bourgeois-branquignol-ghislain-prouvost

    Certains jours, ça fait du bien de déverser son aversion des riches. Surtout sur celleux qui se permettent de se lamenter sur leur sort. Chez nous, on a l’embarras du choix, mais on a jeté notre dévolu sur Ghislain Prouvost, héritierde la grande bourgeoisie industrielle du Nord, dont les commentaires sont le reflet de sa classe prédatrice.

    #En_vedette #Lutte_des_classes

  • Queer, non-binaire et révolutionnaire
    https://labrique.net/index.php/thematiques/feminismes/1271-queer-non-binaire-et-revolutionnaire

    Le 13 mai 2023 a eu lieu à Paris la marche Existransinter, une manifestation politique axée sur les droits des personnes transgenres et intersexes. Cette année, son mot d’ordre est « mobilisé.es contre la loi Darmanin », symbole de l’intersectionnalité promue par le collectif inter-orgas (assos, syndicats, groupes politiques). En effet, il faut prendre en compte que de nombreuses personnes LGBTQIA+ viennent chercher refuge en France pour échapper à l’homophobie, la transphobie et/ou les mutilations génitales. Et cette loi, de son vrai nom « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration », met en danger un grand nombre d’individus en les enfermant dans des CRA (Centre de rétention administrative) et en les renvoyant dans le pays qu’iels ont fui. Surtout que les personnes queer sont plus à même (...)

    #En_vedette #Féminismes

  • La république en nasse
    https://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/1281-la-republique-en-nasse

    Lundi 20 mars, 18h, la place de la République a été le théâtre d’une répression d’envergure. « Théâtre », au sens propre comme au sens figuré : vous avez ici un dispositif scénique orchestré par la préfecture de Lille comme prolongement d’une répression attendue et voulue par l’exécutif. Que dire d’autre qu’un théâtre ? Un vaste espace carré, le public martyr en son centre, les acteurs qui entrent et sortent de la scène. Pendant près de trois heures, la foule était comme une balle de ping-pong entre les cordons de flics. Lesquels ont pu jouer à loisir leur partition punitive.

    #En_vedette #Répressions

  • Privatisation du rail, qui va en faire les FRET ?
    https://labrique.net/index.php/numeros/1273-privatisation-du-rail-fret-2023

    Le 28 février dernier, 180 cheminotEs se sont rassembléEs devant le siège SNCF Nord au milieu des grands buildings d’Euralille. Sur leurs chasubles rouges on pouvait lire : LILLE, LENS, LOMME, SOMAIN, DUNKERQUE, mais aussi MARSEILLE. Leurs revendications ? Les mêmes que depuis des années (1) ! Iels continuent de dénoncer la privatisation de la SNCF et de sa branche Fret (2), encore accentuée par la loi de 2020 portée par la Ministre du transport de l’époque, une certaine Elizabeth Borne (oui, encore elle !). Certain.es des personnes mobilisées ce jour-là, ont pris la parole pour expliquer les conséquences désastreuses de cette politique (...)

    #En_vedette #Numéros

  • Université de Lille : cursus mobilisation...
    https://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/1268-lille-cursus-mobilisation-2023

    Depuis le début d’année, la jeunesse occupe un rôle central dans la lutte contre la réforme des retraites. Loin d’être homogène et continu, le mouvement étudiant a constamment évolué, tant au niveau de ses actions que de ses modes d’organisation. Retour sur les trois derniers mois de mobilisation sur le campus de la fac de droit.

    #En_vedette #Lutte_des_classes

  • Université de Lille : option occupation
    https://labrique.net/index.php/44-squat/1267-lille-option-occupation-2023

    Le campus de Lille 3 regroupe les filières littéraires et sciences humaines et certain.es de ces étudiant.es se sont mobilisé.es en parallèle du mouvement contre la réforme des retraites. Pendant deux semaines, un bâtiment du campus de l’Université Pont de Bois appelé le « Théâtre des Passerelles » est occupé jour et nuit par des étudiant.es. On vous raconte ici comment on en est arrivé là.

    #En_vedette #Squat

  • La lutte des places
    https://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1270-lille-la-lutte-des-places-de-stationnement

    Annoncé dès septembre 2022 par la mairie de Lille, les quartiers de Vauban-Esquermes et Wazemmes deviennent totalement payants en 2023. Cette décision provoque une levée de bouclier de la part d’unions de commerces locaux, notamment parce qu’il n’y a pas d’abonnement pour les commerçants et leurs employés, qui doivent alors payer plein pot. Mais quelques jours avant le lancement du parking payant, des horodateurs de Wazemmes, Moulins et Vauban ont été repeints.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Répression rapprochée
    https://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/1277-repression-rapprochee

    Dès le début, la mobilisation a été massive. Pour la seule ville de Lille, les commentaires des manifestant.es les plus âgé.es étaient sans appel : avec plus de 30 000 personnes dans les rues le 19 janvier 2023 (1), iels ne se souvenaient pas ou plus d’une telle affluence en manif un jour de grève. D’autant que dans de nombreuses villes (Calais, Saint-Omer, Beauvais, Maubeuge, Boulogne, Valenciennes…), des cortèges rassemblant plusieurs milliers de personnes avaient pris la rue pour protester le même jour. Pourtant, au milieu de la foule qui répondait à l’appel et malgré la joie de se retrouver, on avait le sentiment d’une forme d’hébétude, un manque de souffle et d’humeur. Comme si tout le monde attendait le printemps et ses inévitables giboulées. Jeudi 16 Mars « 49-3 raisons de se révolter » Fin (...)

    #En_vedette #Répressions

  • La cigarette Puff, ou comment l’industrie du tabac s’attaque aux mineurs RTS - Garance Aymon

    Facile d’utilisation, pas chère, arômes fruités et sucrés. Avec la puff, l’industrie du tabac met le paquet pour attirer une nouvelle génération de fumeurs. Devant l’essor de cette cigarette électronique jetable, la France et la Suisse envisagent de durcir leur législation.

    Alors qu’elle n’existe que depuis 2019, la cigarette électronique jetable, aussi appelée « puff », est dans le viseur de plusieurs gouvernements. L’Australie a déjà décidé de l’interdire, et les processus législatifs allant dans ce sens sont aussi en cours en Allemagne, en Irlande et en Suède.


    En cause ? Son succès auprès des jeunes. Selon une étude suisse récente réalisée par Unisanté, 12% des Romandes et Romands âgés de 14 à 25 ans consomment « fréquemment » des puffs, soit plus de 10 jours par mois.

    Cette étude révèle aussi que 39% des jeunes ont eu leur premier contact avec la nicotine via d’autres produits que la cigarette classique. Un chiffre nettement plus élevé que les générations précédentes.

    Stratégie marketing 2.0
    Cette tendance inquiétante est amplifiée par des stratégies marketing agressives orchestrées par les géants du tabac. Malgré leur interdiction de vente aux mineurs, des influenceurs, souvent suivis par un jeune public, sont payés pour promouvoir ces produits.

    Une stratégie adoptée par British American Tobacco, comme l’a révélé une enquête du Bureau of Investigative Journalism. La compagnie a investi pas moins de 1,2 milliard de dollars principalement sur Instagram et Tiktok, une plateforme dont la moyenne d’âge est de moins de 24 ans.

    Addictives et polluantes
    Selon les études actuelles, les puffs ne sont pas plus dangereuses pour la santé que les cigarettes classiques. Cependant, le sel de nicotine, une forme de nicotine présente dans les liquides de cigarettes électroniques, est plus facilement absorbé par l’organisme et la rend plus addictive, surtout pour les cerveaux encore en développement.

    Mais la santé de celles et ceux qui en fument n’est pas la seule en jeu. L’impact environnemental de ces dispositifs est significatif. Leur nature jetable, combinée à l’utilisation de plastique difficile à recycler et de batteries au lithium, nécessitant d’énormes quantités d’eau pour leur extraction, pose un sérieux problème écologique. Selon les estimations du Financial Times, pas moins de 90 tonnes de lithium ont été utilisées pour ces produits en 2022.

    De nouvelles mesures législatives
    Le succès des produits dérivés du tabac bénéficie aussi d’un certain flou juridique, les gouvernements ayant de la difficulté à suivre le rythme des innovations en la matière.

    La Suisse, qui classait auparavant les cigarettes électroniques comme des denrées alimentaires, a récemment requalifié ces produits pour les mettre au même niveau que les cigarettes classiques et ainsi imposer des restrictions publicitaires plus dures et une limitation d’âge à partir de 2024.

    Par ailleurs, ces derniers mois, deux motions, portées par les Vert.e.s, demandent d’interdire la vente des cigarettes électroniques à usage unique.

    #puff #cigarette_électronique_jetable #tabac #santé #lobbying #cigarettes #lobby #cancer #en_vedette #industrie_du_tabac #influenceurs #influenceuses

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/14175703-la-cigarette-puff-ou-comment-lindustrie-du-tabac-sattaque-aux-mineurs.h

  • Verbaudet : chasubles rouges verts de rages
    https://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/1266-verbaudet-chasubles-rouges-verts-de-rages

    Après 10 semaines de grève dure, les salarié.es de Vertbaudet viennent de gagner une augmentation de salaire, des primes et l’embauche de 30 intérimaires en CDI. Classe ! C’est le résultat d’une lutte longue, qui aura réuni des gens de partout dans dans le Nord et même de Belgique sur le terre-plein devant l’entrepôt logistique de Marquette-lez-Lille. Un modèle de grève.

    #En_vedette #Lutte_des_classes

  • Retour de flamme - Nuit du jeudi 29 juin 2023, à Lille
    https://labrique.net/index.php/thematiques/hors-canard/1269-retour-de-flamme

    « Ce matin je me suis réveillé sous un couvre-feu Oh mon Dieu ! J’étais un prisonnier moi aussi Qui ne pouvait reconnaître tous ces visages devant moi Ils étaient tous en uniforme. » Bob Marley, Burnin’ and lootin’ L’histoire est en boucle… Partout en France, en région parisienne comme en province, des grandes métropoles aux villes moyennes, réactions à chaud suite au meurtre de Nahel Merzouk (17 ans) par un policier le mardi 27 juin. Pour beaucoup, c’est l’assassinat de trop qui fait éclater la rage qui couvait depuis longtemps. La colère embrase les esprits et dépasse les mots.

    #En_vedette #Hors_canard

  • ÉDITO N°67 : UN GLISSE-MENT TOTAL
    https://labrique.net/index.php/thematiques/editos/1265-edito-n-67-un-glisse-ment-total

    Ça fait longtemps qu’on s’était pas lus. Voir tout ce zbeul autour des retraites, ça nous a donné de la force, et c’est ça qui nous fait tenir. Il a fallu que vous fassiez sans nous pour la ré-élection de Darmanin, Borne et tous les autres, mais sitôt que les lacrymos se sont mis à pleuvoir, on est sortis de notre coquille . Sauf qu’on n’est pas comme le gouvernement, on a pas pris les mêmes pour faire pire. L’équipe a changé : anars, communistes et résistant.es en tout genre. Et au pire, si on se plante, on le fait ensemble. MAIS VOUS INQUIÉTEZ PAS ! La marchandise reste la même, on continue de parler « grèves », « manifs », « logements », « pollutions »… et puis d’Aubry quand (...)

    #En_vedette #Éditos

  • Le zoo de Lille force une maman à arrêter d’allaiter son bébé de 6 mois Hervine Mahaud - Lille actu

    Margaux, une jeune maman, a été sommée d’arrêter d’allaiter son bébé par le personnel du zoo de Lille. Une situation incompréhensible, d’autant qu’elle s’était mise à l’écart.

    De l’incompréhension et de la tristesse, pour une situation qui perdure encore en 2023. Voici ce que ressent Margaux, une jeune maman de deux enfants, après avoir été contrainte d’arrêter d’allaiter son bébé de 6 mois. En balade au zoo de Lille, elle s’était mise à l’écart pour nourrir son petit garçon. Mais le personnel lui a demandé de stopper et l’a même menacée de l’escorter vers la sortie. 

    « Je ne gênais absolument personne »
    C’est sur son compte Instagram que la jeune femme raconte cette mésaventure, survenue lundi à 17h20. « Le personnel du zoo de Lille m’a demandé d’arrêter d’allaiter mon bébé de 6 mois ‘en plein air’ », écrit-elle d’emblée, avant de détailler la scène. Alors qu’elle se baladait au zoo avec une amie, ses parents et ses deux enfants, Margaux s’installe sur des marches, à l’écart, pour allaiter son tout petit de 6 mois.

    « Une garde du zoo m’interpelle pour me demander de bouger immédiatement de là où je me trouve, pour laisser le passage libre en cas d’incident », raconte la jeune maman. Sauf que ce lundi après-midi, à quelques minutes de la fermeture, le zoo était « presque désert ». D’autant que Margaux, qui portait un t-shirt d’allaitement « qui ne dévoilait rien d’outrageant » avait pris soin de se mettre à l’écart, ne trouvant pas de banc pour s’asseoir. « Je ne gênais absolument personne », assure-t-elle.

    À force, la discussion commence à s’envenimer. « Je comprends que c’est le fait d’allaiter en public qui la (la garde du zoo, ndlr) dérange. Elle me demande encore une fois de me lever puis elle me menace de ‘m’escorter’ vers la sortie immédiatement. »

    « Vous ne pouvez pas allaiter en plein air »
    Margaux demande alors à voir un responsable de la structure. Ce dernier arrive sur place et aurait déclare à la jeune femme : « Madame, vous devez vous lever, vous ne pouvez pas allaiter en plein air. » Le responsable lui propose, pour sa prochaine visite au zoo, d’ouvrir un chalet afin qu’elle puisse allaiter à l’abri. « Enfermée. Non merci », regrette Margaux.

    Face au personnel peu compréhensif du zoo de Lille, Margaux se dit être « abasourdie par la tristesse de ces propos. Je suis peinée, déçue et en colère de cette demande injustifiée. » Elle poursuit : « Y’a-t-il un signe à l’entrée ne permettant pas d’allaiter à l’intérieur du zoo ? Les animaux n’allaitent-ils pas leurs petits devant les visiteurs ? »

    La jeune maman, qui habite depuis 10 ans en Angleterre, assure que, de l’autre-côte de la Manche, « les femmes allaitent partout, tout le temps », sans que cela ne gêne qui que ce soit.

    La Ville de Lille présente ses excuses à la maman
    Alertée de cet événement, la Ville de Lille a tenu à rappeler « que l’allaitement est bien entendu permis à Lille dans l’espace public, comme dans l’ensemble des équipements municipaux. Les agents sont régulièrement sensibilisés et ne doivent en aucun cas entraver ce droit ». Et d’assurer que la Ville a présenté « ses excuses à cette maman pour le désagrément généré par cette situation ».

    De son côté, « la direction du parc zoologique a souhaité rencontrer les agents concernés afin de déterminer les circonstances précises des faits et prendre toutes les mesures pour qu’une situation telle que celle rappelée par la maman n’ait pas lieu ».

    #Lille #femme #Maman #allaitement #Zoo #maintien_de_l’ordre #en_vedette
    Source : https://actu.fr/hauts-de-france/lille_59350/le-zoo-de-lille-force-une-maman-a-arreter-dallaiter-son-bebe-de-6-mois_59755002

  • Ils chantent du Michel Sardou à Auchan pour soutenir leur collègue

    Le salarié venait d’être mis à pied pour avoir chanté trop fort sur son lieu de travail.

    Ce salarié du supermarché Auchan de Louvroil, dans le Nord, ne s’attendait sans doute pas à ce genre de soutien.

    Comme l’explique La Voix du Nord https://www.lavoixdunord.fr/1336657/article/2023-06-06/auchan-louvroil-ils-chantent-un-tube-de-michel-sardou-pour-soutenirle-s , ce dernier avait été mis à pied à la fin du mois mai, car il « chantait trop fort sur son lieu de travail » . Précisons qu’il s’adonnait à cette passion tôt le matin, à une heure où le supermarché n’est pas encore ouvert. D’autres magasiniers s’en seraient plains.

    Ainsi, à l’appel des syndicats CGT et CFDT, une centaine de personnes, des salariés, délégués syndicaux et clients du magasin, se sont rassemblés dans le supermarché ce mardi 6 juin, et ont décidé de faire entendre leur mécontentement, et leur soutien à leur collègue… en chantant.

    C’est la raison pour laquelle vers 10 heures, tous ont entonné la célèbre chanson de Michel Sardou, En chantant.

    Il faut dire que les paroles font écho à cette affaire : « La vie c’est plus marrant, c’est moins désespérant, en chantant. »

    « Il s’agit d’une véritable injustice sociale, assure Gérald Villeroy, représentant CGT à La Voix du Nord. Chanter fédère, chanter unit et casse la monotonie. Peut-être que ça ne plaît pas à tout le monde, mais sanctionner cet acte relève de la folie. » L’occasion également de dénoncer les conditions de travail dans ce magasin qui, selon la CGT toujours, « manque cruellement de bonne humeur. »

    La CGT a annoncé avoir officiellement contesté cette décision. Si, dans le mois qui vient, la direction la confirme, les syndicats ont d’ores et déjà affirmé qu’ils saisiraient les Prud’hommes.

    #auchan #mulliez #france #grande_distribution #travail #europacity #centre_commercial #exploitation #en_vedette #chanson

    Source : https://www.lunion.fr/id491517/article/2023-06-06/ils-chantent-du-michel-sardou-auchan-pour-soutenir-leur-collegue

  • Le propriétaire de la brasserie préférée des Macron condamné pour fraude fiscale _ Flourish - capital.fr

    En janvier 2020, un incendie avait ravagé la Rotonde, une brasserie chic du quartier de Montparnasse à Paris. Emmanuel Macron, dont c’est la table préférée (il y a notamment fêté le 23 avril 2017 les résultats du premier tour de la présidentielle avec Line Renaud, Stéphane Bern, Pierre Arditi, Erik Orsenna, François Berléand… ) avait alors passé un coup de fil de réconfort. Le président de la République “connaît tout le monde, du plus simple commis de cuisine au plongeur, au chef, à tous les gens de la salle, il a eu un mot pour chacun", avait alors expliqué sur LCI Gérard Tafanel, qui préside et détient à 50/50 l’établissement avec son frère Serge, racheté en 1992 à leur oncle Georges.

    Le chef de l’Etat passera peut-être bientôt un nouveau coup de fil à l’Auvergnat pour lui remonter le moral. Gérard Tafanel a été condamné jeudi 6 janvier par la 11ème chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris pour “fraude fiscale” à 18 mois de prison avec sursis, 30.000 euros d’amende, et confiscation de 21.168 euros déjà saisis. Il a d’ores et déjà décidé de faire appel, indique le tribunal. Pourtant, il avait mis toutes les chances de son côté en recrutant pour se défendre Antoine Vey, l’associé historique du ministre de la justice Eric Dupond-Moretti (contacté, Antoine Vey n’a pas répondu).

    L’affaire avait démarré par un raid surprise du fisc le 19 novembre 2013 au petit matin dans la brasserie, ainsi qu’au domicile de Gérard Tafanel. Les inspecteurs font alors d’étranges découvertes dans la comptabilité de l’établissement, comme l’écrira plus tard la cour administrative d’appel : “le vérificateur [du fisc] a constaté que les tickets de caisse n’étaient pas numérotés, lacune faisant obstacle au contrôle de leur enchaînement numérique. Par ailleurs, les agents de l’administration fiscale ont relevé des anomalies dans les sommes de contrôle. Enfin, en sus de ces incohérences rendant impossible une analyse de la séquentialité des recettes, le vérificateur et les agents spécialisés, après avoir examiné l’ordinateur [relié aux caisses enregistreuses], ont constaté l’existence de trois fichiers permettant la suppression de recettes à l’aide d’un outil extérieur”.

    Suite à ce contrôle, le fisc a notifié plusieurs redressements portant sur la TVA, la CVAE et l’impôt sur les bénéfices, plus des pénalités de 80% pour “manoeuvres frauduleuses”. L’addition se monte à 2 millions d’euros pour la Société de gestion de la Rotonde Montparnasse, et est estimée à 660.000 euros pour sa maison-mère, Financière la Rotonde. Pour chiffrer ce redressement, Bercy a reconstitué le chiffre d’affaires dissimulé en l’estimant à environ 5 % du chiffre d’affaires déclaré, soit 250.000 à 350.000 euros par an sur la période.

    En recevant cette douloureuse, la Société de gestion de la Rotonde s’est placée en sauvegarde, afin d’étaler le paiement de ses dettes. Elle est sortie de cette procédure en mars 2021.

    Surtout, les frères Tafanel ont contesté le redressement devant le tribunal administratif, puis la cour administrative d’appel, et enfin le Conseil d’Etat. En première instance, les juges ont estimé que la reconstitution du chiffre d’affaires était “excessivement sommaire”, et ont annulé les redressements. Mais les Tafanel ont ensuite perdu en appel en juillet 2020, puis en cassation en novembre 2021. Pour la cour d’appel, “c’est à bon droit que la comptabilité a été rejetée comme étant dépourvue de caractère probant, au vu des éléments convergents en faveur de la mise en évidence d’un système généralisé de minoration de recettes”. Pour la cour, le fisc a bien “démontré que la société, tout en donnant à sa comptabilité les apparences de la sincérité, a manipulé ses données informatisées, à l’aide d’un procédé qu’elle a elle-même décrit comme étant difficile à détecter, afin de ne pas déclarer une part non négligeable de son chiffre d’affaires”.

    Droits dans leurs bottes, les frères Tafanel prétendaient encore en 2020 qu’il n’y avait eu aucune dissimulation de recettes : “c’est un tissu de mensonges. Une pure invention", ont-ils déclaré au Parisien. "Il n’a jamais été question de dissimuler des recettes. Il n’y a pas de démonstration comme quoi les frères Tafanel ont caché des recettes. Le fisc n’a pas prouvé les fraudes. Et la Rotonde conteste toujours. Les sommes litigieuses n’ont pas été versées sur leur compte personnel mais sur celui de la société", prétendait pour sa part Antoine Vey.

    Toutefois, le fisc a fait une fleur à la brasserie en 2018. Bercy a renoncé à une partie (220 125 euros) du redressement sur l’impôt sur les sociétés, et à certaines pénalités. Mais Bercy a jugé l’affaire suffisamment grave pour la transmettre à la justice en 2017, d’où le procès qui a eu lieu le 11 octobre.

    Les Tafanel se consoleront en regardant les résultats florissants de leur petite entreprise, qui emploie 48 personnes. Depuis 2008, son chiffre d’affaires a doublé pour tutoyer désormais les 10 millions d’euros par an, dopé notamment par une hausse régulière des prix . Elle a distribué 1,5 million d’euros de dividendes sur les sept dernières années. En 1998, son fonds de commerce avait été évalué à 5 millions d’euros.

    Le livre d’or de l’établissement ressemble à un bottin mondain, où l’on retrouve Eric Zemmour, Philippe de Villiers, Patrick Buisson, Dominique Strauss-Kahn, Alain Souchon, Patrice Leconte, Sempé, Jean-Pierre Léaud, Mathilde Seigner, Laurent Gerra, Julian Draxler, Edgar Morin, ou François Hollande, qui fêta ici sa victoire aux primaires socialistes en 2011.

    Toutefois, le statut de “brasserie préférée des Macron”, dont les frères Tafanel étaient très fiers au départ, s’est avéré à double tranchant. Devenue un symbole, la Rotonde est la cible de moult opposants, notamment des Gilets jaunes. “A chaque manifestation, il faut le double de cordons de CRS pour protéger la brasserie”, a expliqué le maire de l’arrondissement Jean-Pierre Lecoq (LR).

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    Source : https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-proprietaire-de-la-brasserie-preferee-des-macron-condamne-pour-fraude-fis