• Marine Tondelier désignée samedi secrétaire nationale d’EELV. Pourquoi il faut s’en foutre :

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-1986-1993-trilingue/france-l-ecologisme-d-une
    L’écologisme : d’une idéologie socialement réactionnaire à de (plus ou moins) nouveaux politiciens bourgeois

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2021/10/24/la-catastrophe-ecologique-et-ceux-qui-sen-servent_183740.htm
    La catastrophe écologique et ceux qui s’en servent

    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/ecologie-nature-ravagee-planete-6363 Écologie : nature ravagée, planète menacée par le capitalisme !

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2019/04/21/crise-climatique-renverser-le-capitalisme-pour-offrir-un-ave
    Crise climatique : renverser le capitalisme pour offrir un avenir à l’humanité

    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/le-communisme-l-ecologie-et-les
    Le communisme, l’écologie et les écologistes

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/article/italie-allemagne-france-les-verts
    Italie, Allemagne, France : les Verts au gouvernement - La vraie nature des écologistes

    #écologie #écologiste #imposture #réformisme #capitalisme #mouvement_écologiste #nucléaire #environnement #crise_climatique #réchauffement_climatique #EELV #politicien #Marine_Tondelier

  • Internet ne doit ni être obligatoire ni fonctionner 24 h sur 24

    « « Loin d’être « immatérielles », les technologies numériques ont un impact important et croissant sur l’environnement. Il faut des ressources naturelles pour les produire, de l’énergie pour les faire fonctionner, et les déchets électroniques constituent un problème croissant. Même en tenant compte des gains d’efficacité qui peuvent être tirés de ces technologies, il semble clair que ce qui est vrai pour la croissance économique, en général, l’est aussi pour la numérisation : on ne peut pas avoir une croissance infinie sur une planète finie. »

    En introduction les auteurs et autrices discutent d’un point de vue progressiste sur les processus de numérisation, de durabilité et d’égalité alors que « nous sommes aujourd’hui confrontés à un processus de numérisation à la fois insoutenable sur le plan environnemental, et profondément inégalitaire sur le plan social », d’articulation de justice numérique et environnementale.

    note sur : Just Net Coalition : Association for progressive communications \ Cetri :
    Articuler les justices numérique et environnementale
    Un dialogue Nord-Sud

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/09/internet-ne-doit-ni-etre-obligatoire-ni-foncti

    #international #environnement #numérique

  • N’oubliez pas de baisser le chauffage et de trier vos pots de yaourts vides . . . Grand Bornand : pour le biathlon la neige arrive en camions Sandra Stavo-Debauge - Alpinemag
    https://alpinemag.fr/grand-bornand-pour-le-biathlon-la-neige-arrive-en-camions

    Dix jours avant la coupe du monde de biathlon qui se déroulera au Grand-Bornand du 12 au 18 décembre 2022, la neige arrive… par camions !

    Mercredi 30 novembre, nous sommes allés constater de visu cet étrange ballet, entre le Grand-Bornand Village et Le Chinaillon. Nous avons discuté avec un habitant résidant en face de l’opération, la directrice de l’office du tourisme, Isabelle Pochat Cotillot, et Yannick Aujouannet, secrétaire général du comité d’organisation de la coupe du monde de biathlon Annecy-le Grand-Bornand, une organisation tiraillée entre le côté fédérateur du biathlon et ces contradictions peu en accord avec les valeurs environnementales prônées par le Grand-Bornand.


    Ballet de camions pour le biathlon ©Sandra Stavo-Debauge

    À quelques jours de la coupe du monde de biathlon, il serait peut-être plus judicieux d’organiser une compétition de ski roues sur le stade de biathlon du Grand-Bornand situé à un peu moins de 1000 m d’altitude. Hormis les tas de neige (artificielle) déposés par camion sur le stade, puis étalés par les ratracks tel un serpent, car autour du village les champs sont verts. La limite de la neige se trouve vers 1400 mètres d’altitude, et c’est encore timide, à peine 5 cm au sol.


    Alors depuis le 28 novembre, ce ne sont pas les coureurs qui font la course, ce sont des semi-remorques à bennes et autres monstres de 5 et 6 essieux ! A 7h du matin, ce lundi, un habitant du Chinaillon (qui souhaite rester anonyme) a eu la surprise de voir la gendarmerie monter avec les premiers camions, . . . . . .
    La suite payante, mais est ce nécéssaire ?

    #pollution #gaspillage #camions #environnement #transport #sport #ski #biathlon #neige #neige_artificielle #gendarmerie #sport

  • A Yverdon-les-Bains, des arbres connectés pour mieux les protéger Le Temps avec ATS

    https://www.letemps.ch/suisse/yverdonlesbains-arbres-connectes-mieux-proteger

    La ville du Nord vaudois va installer des dispositifs pour surveiller la santé de ses arbres, pour prévenir tant leur dépérissement que leur chute

    La ville d’Yverdon-les-Bains a présenté jeudi un nouveau dispositif « Arbres connectés, alerter pour protéger », dont l’objectif est de surveiller la santé des arbres. Ce véritable kit accroché à l’arbre vise à signaler et renseigner sur la vitalité et les risques que présentent les arbres équipés, en ville et dans les parcs et jardins, publics ou privés.


    « La ville a développé une ambitieuse stratégie de densification de sa végétation sur son territoire urbain afin de lutter contre les îlots de chaleur. Or, les arbres sont des êtres vivants qui, à ce titre, présentent des risques de dépérissement et de chute, pouvant représenter une menace pour la sécurité des citoyens », indique-t-elle dans un communiqué.

    Fort de ce constat, à l’initiative de l’entreprise Krebs Paysagistes SA, l’institut de recherche inPACT (paysage, architecture, construction et territoire) de la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève a développé ce dispositif « Arbres connectés, alerter pour protéger ». Il l’a réalisé avec le soutien de l’Agence suisse pour l’encouragement de l’innovation (Innosuisse) et plusieurs partenaires institutionnels dont la Ville d’Yverdon-les-Bains.

    Et direct et en continu
    A terme, grâce à la visualisation en direct et en continu sur smartphone et aux alertes qui s’activent en cas de risque de chute, ce dispositif permettra de poser un diagnostic précoce et d’anticiper afin de prévenir et soigner avec rapidité les arbres. Il permettra également de mesurer la statique des arbres pour pronostiquer leur chute et alerter pour mieux protéger.

    Hormis l’objectif de surveiller la santé des arbres et de rallonger leur espérance de vie, celui d’éviter les accidents et les dégâts consécutifs aux chutes d’arbres est aussi mis en avant.

    La phase de lancement de l’appareillage des arbres est en cours, avec déjà une dizaine de communes partenaires, prélude d’un déploiement à grande échelle dans toute la Suisse romande, annonce encore la Ville, partenaire donc du projet-pilote. Dans un premier temps, trois arbres seront monitorés sur son territoire, ce qui permettra de fournir son expertise et ses retours.

    #arbres #des_grands_projets..._inutiles_ #environnement #bêtise #copinage #délire #connectés #Suisse

  • Book Review Roundtable : Art & Climate Change
    https://urbanpolitical.podigee.io/57-bookreview_art_climate_change

    The book provides an overview of ecologically conscious contemporary art that responds to today’s environmental crisis, from species extinction to climate change. Art and Climate Change collects a wide range of artistic responses to our current ecological emergency. When the future of life on Earth is threatened, creative production for its own sake is not enough. Through contemporary artworks, artists are calling for an active, collective engagement with the planet in order to illuminate some of the structures that threaten biological survival. Exploring the meeting point of decolonial reparation and ecological restoration, artists are remaking history by drawing on the latest ecological theories, scientific achievements, and indigenous worldviews to engage with the climate crisis. (...)

    #urban,political,art,climate_change,anthropocene
    https://audio.podigee-cdn.net/941127-m-7dd3bea7033c8a4d8ab9789b9c521046.m4a?source=feed

  • ’Police come for us at night’: Belgrade, a crucial but hostile layover city for migrants on the Balkan route

    Serbia’s capital Belgrade serves as a layover for many migrants on the Balkan route. However, the hundreds of Syrian, Afghan or Moroccan migrants passing through every day only have two accommodation options: an overcrowded and remote camp, or the streets and parks of the city.

    Achraf takes a pinch of tobacco from the plastic wrapper. Carefully, he spreads it on a thin, translucent sheet of paper, and moistens the edges. The cigarette is rolled then lit, he takes a long puff, which forms a halo of white smoke around him. His gaze lands haphazardly on the horizon. The young man from Casablanca looks exhausted. It has been two years since he fled Morocco, three months since he left Turkey and two days since he arrived in Belgrade. A large hole on each one of his sneakers reveals his black socks.

    In the Serbian capital Belgrade, he kills time with three other Moroccan migrants, Mohsen, Osman and Amine, on the concrete stairs of the old main train station which has long been falling into disuse. Once the small group has collected some money, which they say will be “soon”, they plan to take the road to northern Serbia in order to reach countries in Central Europe, from where will go to France or Spain.

    The Balkan route, which for many migrants begins in Turkey, has seen an spike this year. According to estimates by the Belgrade-based NGO Klikaktive, almost 90,000 people have entered Serbia since the beginning of 2022, compared to 60,338 for all of 2021, according to combined data from UN refugee agency UNHCR and the Commissariat for Refugees and Migration of the Republic of Serbia (KIRS).

    For the migrants who have chosen to cross Serbia rather than Bosnia, another country along the Balkan route, Belgrade is a necessary layover city because of its central location. Taxis or buses coming from the south stop in the capital, while others go north toward the Hungarian and Romanian borders. The layover allows migrants to pause from their journey for a few days and plan the rest of their trip.
    ’Slapping, kicking and bludgeoning’

    The capital, however, is not a good place to rest. The only reception center in the region, located 30 kilometers away in the city of Obrenovac, is at capacity. On October 13, more than 300 people were camping in front of the center, including 16 unaccompanied minors. Numerous migrants prefer the rare green spaces of Belgrade, like the small park next to the old train station and the bus station.

    At dusk, small groups of people settle with their backpacks on the withered grass before spending the night there. No one lies down on the benches which line the small path, some of which are missing wooden pallets. A small newspaper stand at the park’s entrance offers migrants the possibility to recharge their phones for a few Serbian dinars.

    To eat and drink, Achraf and his traveling companions rely on locals, who gave them some food yesterday. “The police come for us at night, so we return here. At the station, they leave us alone.” It is impossible for the young Moroccans to find refuge inside the station: The doors of the imposing yellow building, which the municipality wishes to transform into a museum, is kept locked.

    Sleeping outside is an additional ordeal for these migrants, who are weakened by the first part of their journey. Before arriving in Belgrade, many became victims of violence on the borders of Europe: between Greece and Turkey, or between Serbia and Bulgaria. “When the police catch people there, they beat them up. A friend of mine was hit so hard on his head, he later went crazy,” says Achraf.

    Migrants and NGOs regularly denounce the violent pushbacks at the Bulgarian border with Turkey. Last May, Human Rights Watch reported that “Bulgarian authorities beat, rob, strip and use police dogs to attack Afghans and other asylum seekers and migrants, and then push them back to Turkey without any formal interview or asylum procedure”.

    At the end of 2021, the Bulgarian branch of the Helsinki Committee recorded 2,513 pushbacks from Bulgaria, involving almost 45,000 people. Many pushbacks have also occurred further south, on the border between Serbia and North Macedonia, where Serbia built a barbed wire fence in 2020.

    According to the latest data published by authorities on the subject, Serbia prevented more than 38,000 crossing attempts at its southern border in the same year. The deportations were “often very violent” and included “slaps, kicks, blows with rubber sticks, insults and threats”, says Nikola Kovačević, a human rights lawyer.

    ’People come every day’

    In order to find solace in the Serbian capital, migrants stop at the Wash Centre, located five minutes away from the bus station. Opened in 2020 by the Collective Aid association, it allows migrants to take a shower, wash their belongings and drink a cup of tea or coffee. On this cool and sunny October morning, about 15 people have gathered in front of the small building. Seated inside, Karim, a former police officer from Kabul with his hair in disarray, rubs his eyes before picking up a plastic cup of steaming tea.

    Today, he came to pick up a few clothes that Collective Aid donates to migrants when the NGO has enough in stock. “I don’t have any money at the moment, so I’m glad they gave me this today,” Karim says, pointing to his gray jogging pants.


    “It’s busy all day here at the moment,” Claudia Lombardo, who runs the Wash Centre with three other volunteers, told InfoMigrants. “Since June, between 70 and 80 people come to take a shower every day, and we run 30 washing cycles.” The center also offers visitors a small place where people can shave and clean themselves. Sanitary products for women are also provided. Moreover, migrants can take a shower every afternoon for an hour.

    At a small counter in front of the washing machines, which are stacked on top of one another, a tall young man opens a canvas backpack and pulls out some clothes. Mohamed, 30, has come to Belgrade for the second time in six weeks.

    The young Syrian tried to enter Romania from Majdan in the North of Serbia six times. Each time, the Romanian border guards violently pushed him back and stole his savings, he said. “I couldn’t stand the situation there anymore so I came back here to rest a little.” He has been sleeping at the Obrenovac camp the last two nights, where “the mattresses are infested with insects.”

    During the day, he comes to the Wash Centre, a place he knows well. “I discovered this place during my first visit to the city. When I arrived here [after leaving Turkey and crossing Greece, Albania and Kosovo], I was exhausted and sick. I wanted to buy medicine but no pharmacy would let me in,” he recalls, as his green eyes are widening.

    “I was wandering in the street when I came across the Wash Centre by chance. I found showers there and people I could talk with. It was liberating. They took care of me a little bit.”

    http://www.infomigrants.net/en/post/44311/police-come-for-us-at-night-belgrade-a-crucial-but-hostile-layover-cit
    #hostile_environment #hostile_city #migrations #asile #réfugiés #villes #environnement_hostile #ville_hostile #Serbie #Balkans #route_des_Balkans #SDF #sans-abri #Wash_Centre #Collective_Aid #solidarité

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  • Le monde paysan, l’alimentation et la planète sous la dictature du capital #capitalisme

    Le texte de la conférence (16 novembre 2018) : https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/le-monde-paysan-lalimentation-et-la-planete-sous-la-dictature-du-cap

    SOMMAIRE

    Les premières exploitations agricoles capitalistes

    La révolution agricole de l’après-Seconde Guerre mondiale en France
    – Le rôle des États dans la transformation de l’agriculture
    – L’enrichissement rapide des industriels des secteurs agricole et alimentaire
    – Les coopératives géantes, rivales des plus grands trusts

    Le marché international de la #production_alimentaire
    – La financiarisation du secteur agricole… comme de toute l’#économie

    Les conséquences désastreuses sur l’#environnement et la #santé_publique
    – La #déforestation
    – Le #glyphosate
    – La #pollution aux #nitrates et aux #pesticides, la dégradation des sols
    – Les mauvais traitements des animaux d’#élevage
    – Les #agrocarburants

    Les systèmes alternatifs des décroissants, entre réaction et récupération capitaliste #décroissance

    Quelles perspectives pour les petits paysans  ? #agriculture

    Conclusion

    Annexe : La collectivisation forcée de l’agriculture sous Staline  : un drame humain, économique, social et politique

  • Nos vieux habits font des milliers de kilomètres pour finir dans des décharges Rts - Mise au point - Une enquête de François Ruchti, Dimitri Zufferey et de Drissa Bamba
    https://www.rts.ch/info/suisse/13535036-nos-vieux-habits-font-des-milliers-de-kilometres-pour-finir-dans-des-de

    Grâce à des systèmes de géolocalisation cachés, Mise au Point a remonté la route des habits déposés dans les bennes de récupération. Les résultats sont édifiants  : 250 jours après leur dépôt, des habits suisses parcourent plus de 17’000 km pour être vendus dans des marchés en Moldavie ou en Afghanistan, alors que d’autres finissent dans des décharges à ciel ouvert.


    L’équipe de Mise au Point a soigneusement caché 16 systèmes de géolocalisation, des AirTag, dans des habits et des souliers. Ces affaires ont été déposées dans des bennes de récupération en Suisse romande. Pendant 250 jours, leur localisation a été enregistrée quotidiennement. Ces puces transmettent leur position non pas sur des données satellite mais se servent du réseau bluetooth.

    Les AirTag, systèmes de géolocalisation, placés dans les vieux habits transmettent leur position via le réseau bluetooth des téléphones mobiles. [RTS]
    L’objectif de l’enquête est de comprendre le destin des habits usagés, démodés ou déchirés que les Suisses jettent chaque année. La Croix-Rouge, Solidar, mais aussi des enseignes de mode comme H&M, C&A ou Zara mettent à disposition en Suisse des bennes de récolte. Ils ont une promesse : ces habits et ces souliers seront triés, recyclés pour protéger l’environnement.

    H&M en fait même un argument marketing  : « Une mode de qualité, au meilleur prix et de manière responsable, l’ambition de H&M est de travailler à un changement dans la manière dont la mode est faite aujourd’hui. (…) et de mener des actions en matière développement durable afin d’économiser les ressources naturelles et de ne plus avoir de vêtements dans les décharges.  »

    17’000 km pour être recyclés, revendus ou jetés
    Les résultats sont à des milliers de kilomètres de ces promesses, plus précisément à 17’000 km. C’est la distance maximale que vont parcourir certains habits et souliers déposés dans des bennes en Suisse. En moyenne, ce sont 6200 km effectués en camion ou en bateau pour chaque habit ou souliers recyclés.

    C’est en janvier 2022 que démarre le projet. L’équipe de Mise au Point dépose les pièces munies des puces. Le parcours de près de la moitié des vêtements se termine en Europe de l’Est (Moldavie, Biélorussie ou Ukraine). Les résultats de l’autre moitié sont tout aussi intéressants. Des puces de localisation signalent leur position en Asie ou en Amérique du Sud, notamment en Afghanistan et au Venezuela. Un peu plus de 20% de l’échantillon finit son parcours en Afrique (Côte d’Ivoire, Malawi, Mali). Seul un habit est resté en Suisse pour être revendu dans une boutique de seconde main, ainsi qu’un second dans la région de Naples en Italie.

    Les systèmes de localisation montrent que les habits font régulièrement des aller-retours entre des entrepôts en Afrique et en Europe. Ces entrepôts appartiennent à des intermédiaires spécialisés dans le tri des habits de seconde main. Un pull est par exemple parti en camion vers la Belgique, puis en bateau pour un entrepôt en Tunisie, avant de revenir quelques semaines plus tard dans le port de Rotterdam aux Pays-Bas pour repartir en Afrique.

    Un marché qui vaut des millions
    Un autre vêtement a lui voyagé d’entrepôt en entrepôt à travers l’Europe de l’Est jusqu’en Hongrie, avant de rejoindre la Belgique. De là, la puce arrête de transmettre la géolocalisation pendant plusieurs semaines. Un mois plus tard, il réapparaît au Togo. Il traverse encore plusieurs pays africains pour terminer dans un village au cœur de la Côte d’Ivoire.

    Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, les habits déposés dans les bennes de récupération ne sont pas donnés aux plus démunis. Ces affaires sont en réalité revendues à différents grossistes de la fripe. Pour la Croix-Rouge et les autres organisations humanitaires, l’argent de ces ventes est une source de financement de leurs activités caritatives.

    Un tri peu efficace
    Peu importe les filières de récupération d’habits, tous passent par des grossistes. SOEX en Allemagne, SEATEX en Belgique ou SOLTEX en Pologne sont les leaders du marché. Dans d’énormes entrepôts, les habits sont triés manuellement.

    En théorie, les vêtements considérés comme trop usés sont détruits ou recyclés, les autres exportés pour être revendus. Aucun des 16 habits et souliers munis d’un traceur n’a été recyclé, tous ont quitté les centres de tri. Un résultat étonnant car nous avions endommagé volontairement plusieurs vêtements et souliers avec des trous et des dégâts irréparables.

    Une paire de souliers hors d’usage a ainsi terminé en Afghanistan alors qu’elle était bonne à la poubelle. Sollicité, SOEX n’a pas souhaité répondre à nos questions. Sur son site internet, il est précisé  : « Nous trions de manière méticuleuse. Nous priorisons la réutilisation des vêtements plutôt que le recyclage. Tous les vêtements et souliers sont inspectés manuellement. (…) Nous avons une philosophie de zéro déchet. Notre objectif est d’éviter un maximum que des habits finissent dans des décharges ou soient brûlés ».

    Exportation de déchets
    Selon Greenpeace, 80% des fripes exportées d’Europe finissent dans des décharges à ciel ouvert. L’enquête de Mise au Point confirme le problème, mais dans une proportion moindre.

    Première bonne nouvelle, aucun habit n’a terminé dans un pays interdit. Le Rwanda a par exemple banni l’importation d’habits usagés afin de protéger les producteurs locaux.

    Autre bonne nouvelle, sur les 16 habits et souliers, deux seront même revendus dans des boutiques de seconde main en Suisse et en Italie. Cinq semblent toujours en transit dans des entrepôts. Plus de 30% des puces de localisation indiquent des zones à risque : terrain vague, bord de route ou marché à ciel ouvert sans système de traitement des déchets.

    Décharges à ciel ouvert
    L’équipe de Mise au Point s’est rendue en Côte d’Ivoire et en Moldavie pour retrouver les habits munis de puces de localisation. En Côte d’Ivoire, un pantalon a terminé dans un marché de fripes à Bouaké. Un lieu où des centaines de petits magasins revendent une partie des habits, alors que les invendus sont brûlés ou abandonnés sur le site même. La dernière position de la puce indiquait que le vêtement était parti dans un petit village aux alentours. Le traceur a depuis cessé d’émettre.

    En Moldavie, des souliers avec puces de localisation ont passé également dans un marché à ciel ouvert. Une des vendeuses du marché explique acheter ces vêtements à crédit par lot de 25-50 kilos. Elle regrette d’être obligée de trier à nouveau les habits, beaucoup étant trop usés ou démodés pour sa clientèle.

    Près de 50% sont jetés à la poubelle. Une des paires de baskets a été jetée, l’équipe de Mise au Point a pu récupérer la puce. En Moldavie, ce type de déchets termine dans des décharges, notamment à Tintareni. Cette dernière est considérée comme la plus grande du pays, elle est inondée de vêtements de seconde main.

    #recyclage #escroquerie #pollution #textile #environnement #fripes #géolocalisation #AirTag

  • Perenco : révélations sur les ravages du groupe pétrolier en RDC
    https://disclose.ngo/fr/article/perenco-revelations-sur-les-ravages-du-groupe-petrolier-en-rdc

    En République démocratique du Congo, la société Perenco, qui exploite une dizaine de gisements de pétrole, est accusée de nombreuses atteintes à l’environnement. Disclose, EIF et Investigate Europe ont recensé pas moins de 168 affaires de pollution dans le pays. Lire l’article

  • #Gérald_Darmanin veut rendre « impossible » la vie des étrangers soumis à une obligation de quitter le territoire

    Les circonstances de la mort de la petite #Lola et le profil de la suspecte, de nationalité algérienne et sous le coup d’une #obligation_de_quitter_le_territoire_français (#OQTF), ont suscité de vives critiques à droite et à l’extrême droite. Si les parents de l’enfant ont regretté les tentatives de récupération politique de ce terrible drame, les discussions politiques se poursuivent. Ce jeudi, le ministre de l’intérieur a annoncé l’intention du gouvernement de rendre « impossible » la vie des étrangers faisant l’objet d’une OQTF.

    « Nous avons un travail à faire pour rendre impossible la vie des OQTF en France » dans le futur projet de #loi sur l’immigration, a déclaré Gérald Darmanin sur France Inter, en soulignant comme exemple le fait qu’« aujourd’hui quelqu’un qui fait l’objet d’une OQTF peut encore avoir un #logement_social ». « Un étranger arrivé légalement sur le sol [français] et qui perd son statut, devenant irrégulier, ne doit plus pouvoir garder son logement social », a insisté l’entourage du ministre.

    « Un droit trop complexe » pour expulser

    La #mesure_d’expulsion, dite OQTF, fait l’objet de polémiques récurrentes, notamment sur son taux d’application réel que le gouvernement veut augmenter à l’aide de la loi. Cette polémique a été ravivée depuis le meurtre sauvage de Lola. Sur ce sujet, le ministre de l’Intérieur a déploré un « droit trop complexe pour expulser un étranger en situation irrégulière, avec jusqu’à douze recours administratifs et judiciaires ».

    Selon lui, « plus de la moitié » des 120.000 OQTF prises ne sont pas exécutoires à cause de #recours_administratifs. Le projet de loi à venir prévoit de diviser par trois ce nombre possible de recours, de douze à quatre, a expliqué Gérard Darmanin, en prévoyant sur ce sujet « un grand débat parlementaire très compliqué ». Le gouvernement envisage par ailleurs de « lever les protections pour un certain nombre d’étrangers », a dit le ministre en citant la nécessité de mettre fin au système de #double_peine, qui voit un étranger condamné devoir purger sa peine sur le territoire avant son expulsion.

    Une situation « déjà » impossible

    La suppression de cette mesure permettrait selon lui « d’expulser 4.000 étrangers délinquants supplémentaires par année ». Rendre la vie « impossible » aux étrangers en situation irrégulière, « c’est déjà le cas actuellement », dénonce Mélanie Louis, responsable des questions d’expulsions à l’association La Cimade, pour qui les mesures du projet de loi vont faire rompre la France avec « l’Etat de droit ».

    Selon Mélanie Louis, il est d’ailleurs « complètement faux » qu’une personne sous le coup d’une OQTF ait droit à un logement social en France : « ces personnes bénéficient simplement du droit, inconditionnel, à une place d’#hébergement_d’urgence via le 115 [le numéro d’urgence dédié aux sans-abri], mais dans aucun cas à un HLM ».

    « 100 % d’application » pour les expulsions

    Jeudi soir, le président Emmanuel Macron a dit vouloir « réformer en profondeur les règles, nos lois, pour simplifier les procédures » d’expulsion, à l’occasion d’une nouvelle #loi_sur_l’asile_et_l’immigration qui doit être présentée « On va durcir les règles » pour « aller à ces 100 % » d’application des obligations de quitter le territoire français, des #procédures_d’expulsion dont moins de 10 % seulement sont exécutées. « au premier semestre de l’année prochaine ».

    « On va durcir les règles » pour « aller à ces 100 % » d’application des obligations de quitter le territoire français, des procédures d’expulsion dont moins de 10 % seulement sont exécutées.

    https://www.20minutes.fr/politique/4007487-20221027-darmanin-veut-rendre-impossible-vie-etrangers-soumis-obli

    #Darmanin #Gérard_Darmanin_comme_Theresa_May #hostile_environment #environnement_hostile #asile #migrations #réfugiés #instrumentalisation #sans-papiers #rendre_la_vie_impossible #expulsions #renvois #durcissement

    ping @karine4 @isskein

  • Encres, poings levés et banderoles : deux siècles de luttes pour l’environnement
    https://metropolitiques.eu/Encres-poings-leves-et-banderoles-deux-siecles-de-luttes-pour-l-envi

    Connaître l’histoire des #mouvements_sociaux enrichit notre compréhension du monde. Quatre historiens ont rassemblé une riche iconographie pour retracer deux siècles de luttes pour l’environnement, belle contribution à une #histoire qui enchevêtre temps court et temps long, dimensions locales et plus globales des luttes écologiques. Une histoire des luttes pour l’environnement, 18e-20e, un tel ouvrage publié chez Textuel ne saurait surprendre. Cette maison d’édition déploie notamment ses compétences #Commentaires

    / histoire, #environnement, #écologie, mouvements sociaux

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-fonbaustier.pdf

  • Santé Canada envoie 229 pages blanches en réponse à une demande d’accès à l’information Radio Canada - Thomas Gerbet

    Le demandeur voulait comprendre l’idée d’Ottawa d’autoriser plus de pesticides dans les aliments en 2021.

    « Ridicule », « perte de temps »... L’organisme Vigilance OGM ne comprend pas pourquoi le gouvernement canadien lui a envoyé 229 pages blanches à la suite de sa demande d’accès à l’information, après un an d’attente. Le demandeur cherchait à obtenir les études qui avaient convaincu Santé Canada de vouloir autoriser plus de traces de pesticides dans les aliments l’an dernier.


    hibault Rehn montre les documents vides qu’il a reçus. Photo : Radio-Canada

    L’affaire du glyphosate dans les légumineuses avait créé une controverse à l’été 2021. Radio-Canada avait révélé que le gouvernement fédéral voulait rehausser les quantités de résidus d’herbicide permises sur plusieurs denrées alimentaires comme les lentilles, les haricots ou les pois. Le Canada serait ainsi devenu moins exigeant que les États-Unis et la Chine.

    Devant le tollé provoqué par cette affaire, Ottawa avait reculé et mis son projet sur pause. Le gouvernement Trudeau s’était aussi engagé à changer la loi pour plus de transparence et d’indépendance dans le processus. Cette réforme se fait toujours attendre.

    Entre-temps, il avait été révélé que c’est Bayer, multinationale qui fabrique et commercialise le glyphosate, qui avait demandé au fédéral de faire ce changement.

    Un an d’attente pour obtenir du vide
    Le coordonnateur de Vigilance OGM Thibault Rehn, qui a reçu les 229 pages blanches, y voit la preuve que « le gouvernement canadien n’est pas transparent là-dedans ».


    « C’est dommage que les fonctionnaires perdent leur temps à nous envoyer ça », ajoute-t-il. « Ils auraient pu nous envoyer un courriel pour nous dire que l’information n’était pas accessible. »

    Des études de l’industrie derrière les pages blanches
    Sur chacune des pages blanches, Santé Canada a recopié les deux articles de la Loi sur l’accès à l’information qui justifient de masquer l’ensemble du contenu.

    Le premier article spécifie que les documents contiennent des informations personnelles et le second article indique qu’ils constituent « des renseignements financiers, commerciaux, scientifiques ou techniques fournis à une institution fédérale par un tiers, qui sont de nature confidentielle et qui sont traités comme tels de façon constante par ce tiers ».

    Pour Thibault Rehn, « c’est vraiment problématique » que le fédéral se soit appuyé uniquement sur des études de l’industrie qui, selon lui, se retrouve “juge et partie” dans le processus.
    . . . . .
    En 2021, Radio-Canada avait aussi révélé que Santé Canada voulait permettre plus de traces de pesticides dans les petits fruits. Nous avions ensuite découvert que la demande de réforme venait du géant des pesticides Syngenta et d’Agriculture Canada.

    En entrevue, une cadre de Santé Canada nous avait expliqué que les compagnies de pesticides « nous donnent des données scientifiques, on les évalue, puis on propose des limites maximales de résidus à la suite de cette évaluation ».

    Ottawa affirmait que sa réforme ne représentait aucun risque pour les Canadiens, parce que même en triplant les limites permises, la dose demeurait inoffensive.

    La controverse avait toutefois poussé le fédéral à promettre de s’adjoindre des scientifiques indépendants dans son processus d’évaluation. Actuellement, la vaste majorité des études sur lesquelles s’appuie le gouvernement pour prendre ses décisions sont produites par les fabricants de pesticides eux-mêmes.

    Ottawa avait aussi annoncé vouloir investir 50 millions de dollars dans l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire de Santé Canada pour, entre autres, améliorer « la disponibilité de données indépendantes » venant d’universités, d’ONG et des gouvernements.

    Le mois dernier, Radio-Canada révélait que l’Agence canadienne d’inspection des aliments, qui dépend de Santé Canada, avait présenté une réforme sur les nouveaux OGM en utilisant les fichiers d’un lobby agrochimique. Une partie de la réforme visant à instaurer une “transparence volontaire” pour l’industrie plutôt qu’obligatoire avait été abandonnée suite à la controverse qu’elle a créée.

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1926878/sante-canada-pages-blanches-acces-information-pesticides

    #ogm #pesticides #glyphosate #justin_trudeau #bayer #Syngenta #santé #santée #alimentation #quelle_agriculture_pour_demain_ #multinationales #agrochimie #agriculture #environnement #foutage_de_gueule

  • « Octobre rose » ou la non-politique du sein, par Marie Négré Desurmont (Terrestres)
    https://www.terrestres.org/2022/10/19/octobre-rose-ou-la-non-politique-du-sein

    La réalité, c’est qu’en parlant d’injustice et de petites batailles individuelles, nous finissons par croire que le #cancer est anecdotique, que c’est « la faute à pas de chance », et qu’il suffit d’avoir un moral d’acier pour le vaincre. Alors qu’il s’agit d’une #épidémie pas vraiment rose bonbon et qui s’aggrave en même temps que se dégrade l’#environnement. Adoptez un mode de vie sain mesdames, mais s’il vous plaît oubliez que lorsque vous faites votre footing, vous respirez à pleins poumons un air pollué.

    Et pour les jeunes femmes atteintes d’un cancer comme moi avant 30 ans, qui n’ont pas eu le temps d’avoir un mauvais mode de vie , elles doivent garder la pêche ; ça ira mieux, avoir un bon mental ; ça les guérira, défiler ; ça leur fera des souvenirs…

    Le mental a bon dos, mais comme l’écrivait la poétesse américaine Anne Boyer dans son roman The Undying : « Mourir d’un cancer du sein n’est pas la preuve d’une faiblesse ou d’un manquement moral chez la personne décédée. Le manquement moral du cancer du sein n’est pas chez celles qui en meurent ; il est dans le monde qui les rend malades ».

  • La #convention_citoyenne pour le #climat, théâtre d’affrontements entre groupes d’intérêt
    https://metropolitiques.eu/La-Convention-citoyenne-pour-le-climat-theatre-d-affrontements-entre

    Si la Convention citoyenne pour le climat est loin d’avoir permis une réponse à la hauteur de l’urgence climatique, Simon Baeckelandt montre que la publicisation des négociations entre groupes d’intérêts est une voie pour démocratiser l’écologie. Si la réalité du changement climatique n’est plus aujourd’hui contestée dans l’espace public, les politiques à adopter en matière environnementale sont loin d’être consensuelles. Entre innovation technologique et sobriété organisée, contrainte sur l’appareil #Terrains

    / #participation, climat, #environnement, convention citoyenne, #alimentation, #écologie

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-baeckelandt.pdf

  • Alors, Extinction Rebellion ?
    https://infokiosques.net/spip.php?article1956

    Barbouillage de ressentis personnels et de réflexions analytiques, ce recueil de témoignages et de critiques écrit entre mi-septembre et fin-novembre 2021 voudrait approfondir les dysfonctionnements de la branche française du mouvement écologiste international Extinction Rebellion, crée en 2018. Ces réflexions creusent notamment certains points abordés en surface dans les milieux de gauche - l’effaçage des tags ACAB, l’hommage à des victimes de violences policières en 2019 durant la semaine de Rébellion Internationale d’Octobre, la question de la non-violence, du désarmement, des procès, etc. Les paroles déroulées sont saisies en majorité par des membres actuels du mouvement, et à d’autres temps, par des ex-membres ou participant·es occasionnel·les. #A

    / Infokiosque fantôme (partout), #Environnement, (...)

    #Infokiosque_fantôme_partout_ #Expérimentations_collectives
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/alorsxr-fil-144pa5-2022.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/alorsxr-vol1-cahier-22pa4-2022.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/alorsxr-vol1-fil-44pa5-2022.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/alorsxr-vol2-cahier-20pa4-2022.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/alorsxr-vol2-fil-40pa5-2022.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/alorsxr-vol3-cahier-10pa4.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/alorsxr-vol3-fil-20pa5.pdf

  • #écologie #planète #terre #environnement
    #capitalisme #catastrophe
    #productivisme #consumérisme #croissancisme
    #anticapitalisme #décroissance

    🛑🌍 En dix ans, plus 1700 activistes écolos ont été tués dans le monde...

    « Deux ou trois morts par semaine, un meurtre tous les deux jours environ pendant dix ans. Plus de 1 733 défenseurs de la terre et de l’environnement ont été tués entre 2012 et 2021, selon les chiffres du rapport 2022 de Global Witness. Assassinés par des tueurs à gages mandatés par des groupes criminels organisés ou leurs propres gouvernements. Tués par balles. Tabassés. Torturés parfois. Attaqués chez eux, devant leurs familles, ou endormis dans leur lit. Marchant sur un chemin ou conduisant leur voiture. Retrouvés abandonnés au bord d’une route, ou en morceaux dans une poubelle (...) »

    https://reporterre.net/En-dix-ans-plus-1700-activistes-ecolos-ont-ete-tues-dans-le-monde

  • Canicule et mortalité urbaine
    https://metropolitiques.eu/Canicule-et-mortalite-urbaine.html

    Dans un livre traduit récemment, Eric Klinenberg propose une analyse éclairante des logiques sociales de la surmortalité lors de la canicule de 1995 à #Chicago. Rédigée il y a plus de vingt ans, son #ethnographie urbaine apparaît toutefois aujourd’hui datée et peu à même de saisir les liens entre nature, sciences et sociétés. L’été 2022 a été marqué par une succession inédite de vagues de chaleur des deux côtés de l’Atlantique. Horizon encore lointain il y a quelques années, le changement climatique est devenu #Commentaires

    / #climat, ethnographie, #environnement, Chicago, #écologie

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-larchet.pdf

    • Canicule. #Chicago, été #1995 : Autopsie sociale d’une catastrophe

      Jeudi 13 juillet 1995, les habitants de Chicago se réveillent ; une journée torride commence, au cours de laquelle la température va atteindre 41 degrés. La #vague_de_chaleur s’étendra bien au–delà des deux jours initialement annoncés par les météorologues. Au cours de la semaine qui suit, plus de sept cents personnes
      vont périr. La grande vague de chaleur de Chicago est l’une des plus meurtrières de l’histoire américaine.
      Eric Klinenberg entreprend l’“#autopsie_sociale” d’une métropole, examinant les organes sociaux, politiques et institutionnels de la ville. Il y étudie les raisons de la surmortalité marquée dans certains quartiers, examine comment la municipalité a réagi à la crise et comment les journalistes, les scientifiques et les fonctionnaires ont rapporté et expliqué ces événements.

      Combinant des années de travail sur le terrain, des entretiens approfondis et des recherches d’archives, l’auteur découvre qu’un certain nombre de formes surprenantes et inquiétantes de rupture sociale ont contribué aux taux élevés de mortalité.
      Ce compte rendu incisif et saisissant de la condition urbaine contemporaine révèle les fissures de plus en plus importantes dans les fondations sociales des villes américaines.

      “Les dynamiques qui ont affecté Chicago de manière si désastreuse perdurent et nous ne pouvons continuer de les ignorer” affirme Eric Klinenberg.

      Le changement climatique a fait des événements météorologiques extrêmes dans les centres urbains, un défi majeur pour les villes et les nations de notre planète.
      Un défi qui nécessitera un engagement : celui de la modification des infrastructures pour les rendre résistantes au climat plutôt que de se contenter de mesures de secours.

      https://www.editions205.fr/products/canicule-chicago-ete-1995-autopsie-sociale-d-une-catastrophe

      #TRUST #master_TRUST #climat #changement_climatique #villes #urban_matters

  • Pour « sauver le climat », préparons un holocauste nucléaire Chez Renart - Tomjo - vendredi 23 septembre 2022
    https://chez.renart.info/?Pour-sauver-le-climat-preparons-un-holocauste-nucleaire

    Ne soyez plus « écologiste », encore moins anti-nucléaire : c’est ringard. Soyez pour la science, les industriels et le progrès ; soyez « pour le climat ».
Ce vendredi, à Lille et partout en France, les jeunes de Fridays for future associés aux Jeunes écologistes d’EELV appellent à la grève, « pour le climat ». Nul doute que leur couverture médiatique dépassera leur mobilisation véritable, et que les organisations politiques ne se ruent pour les récupérer. Que « nos dirigeant.es successifs n’aient pas été à la hauteur de la crise à surmonter », comme dit leur tract, c’est indiscutable. Que « les leaders économiques et politiques [...] investissent massivement pour la transition écologique », c’est malheureusement ce qu’ils font déjà. Non seulement ils ne régleront pas le « problème du climat », mais ils vont y ajouter d’autres calamités, notamment la dictature de la technocratie nucléaire sur notre survie. Voyez donc ci-dessous cette liste de dirigeants « engagés pour le climat », et plus que jamais anti-écologistes.


    Dans les manifestations en marge des COP auxquelles nous avons assisté, à Copenhague en 2009 et Paris en 2015, nous relevions toujours un malentendu derrière le slogan commun « Changeons le système, pas le climat ». Il y avait celles et ceux réclamant de nos dirigeants un « accord ambitieux » ; et ceux, dont nous faisions partie, manifestant pour bloquer sinon annuler ces rendez-vous de pollueurs.
    
Nous n’avons pas besoin d’eux pour inventer une vie désirable. Comme ils n’ont pas plus besoin de nos manifestations pour poursuivre la destruction industrielle du monde. Être « pour le climat » signifie combattre les diktats des scientifiques et les plans gouvernementaux de la prétendue « décarbonation », de la nucléarisation de l’industrie et de la numérisation de tout. Le « système », ce n’est pas eux qui le changeront, mais nous – sans eux et contre eux.

    Les scientifiques et leur monde
    D’abord, il y a les méga-simulateurs informatiques du #GIEC. Ce dernier propose dans son dernier rapport une alliance de sobriété individuelle, d’énergies renouvelables, de « mobilités électriques », de technologies de captage et stockage du CO2, de nucléaire, et de solutions de type « écologie industrielle » (efficacité énergétique des bâtiments, économie circulaire, etc). Rien de particulièrement audacieux, comme nous le verrons.

    Le climatologue #jean_jouzel, prix Nobel, vice-président du GIEC, chercheur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), spécialiste du tritium, et coordinateur de la Conférence citoyenne pour le climat, considère que « très peu de scénarios atteignent l’objectif des 2°C sans nucléaire ». Alors va pour l’atome, comme ta collègue du CEA-GIEC.

    La twittosse #valérie_masson-delmotte, paléo-climatologue et égérie française du GIEC, chercheuse elle aussi au CEA, considère que « Le nucléaire est une technologie mature qui peut fournir de l’électricité bas carbone à grande échelle », que les « technologies numériques », les « véhicules électriques », les navires à « hydrogène » mais encore les « formes urbaines compactes » peuvent « soutenir la décarbonation ». Comme n’importe quel Conseil régional, n’importe quelle agence d’urbanisme de province.

    Le youtubeur #jancovici, polytechnicien, ancien membre de la Fondation Nicolas Hulot et co-auteur en 2007 du « Pacte écologique » pour les candidats à la présidentielle, dirige le lobby nucléariste Shift Project, grâce aux financements de Bouygues, Vinci, Veolia, SNCF, Alstom, SPIE, BNP, et bien sûr EDF, l’exploitant des 58 réacteurs français. Niant les effets des radiations de #Tchernobyl sur les 800 000 liquidateurs et les millions d’habitants des zones contaminées, il répète depuis l’accident de #Fukushima : « Même si tous les 20 ans se produit un accident similaire, le nucléaire évitera toujours plus de risques qu’il n’en crée. » Calculette en main et le regard sur sa calculette.

    Les ordures nucléaristes au garde-à-vous
    #emmanuel_macron, mobilisé « pour le climat » après un été de sécheresses et avoir jeté les recommandations pourtant fort peu ambitieuses du « Conseil citoyen pour le climat », vient d’annoncer l’accélération des implantations d’usines solaires et éoliennes et 16 milliards d’euros pour des usines de microprocesseurs, après avoir subventionné trois usines de batteries pour voitures électriques, et proposé un plan de construction de quatorze usines atomiques. Sobriété, informatique et nucléaire, ses ambitions supposément avant-gardistes ne vont guère plus loin que celles de Giscard d’Estaing à l’époque des chocs pétroliers.

    Ailleurs aux U.S.A., #joe_biden, militant « pour le climat », vient de signer en août 2022 un plan de 369 milliards de dollars pour la fabrication d’usines nucléaires, éoliennes, solaires, mais aussi de voitures électriques et de batteries. Diriez-vous de la première puissance industrielle mondiale qu’elle est écologiste ?

    Son concurrent #xi_jinping promettait quant à lui, en 2020, que la Chine atteindrait la « neutralité carbone » en 2060 en multipliant la production nucléaire par quatre, éolienne par 3,4, et solaire par 6. Coût annoncé : 15 000 milliards de dollars en trente ans. Le chef du Parti communiste chinois nous avait déjà ébahi par un plan d’ingénierie du climat. Rien n’est impossible pour qui applique le socialisme scientifique.

    Le prince saoudien #mohammed_ben_salmane, égorgeur de journalistes et d’opposants, a débloqué en 2021, dix milliards de dollars pour contrôler les nuages par « ensemencement » chimique, et développer les technologies de stockage du carbone. Riche en uranium autant qu’en pétrole, son royaume s’est également lancé dans la production nucléaire (avec EDF notamment), et la construction d’une #smart_city d’un million d’habitants entièrement connectée et électrique : The Line  [1]. Bienvenue chez vous.

    Les Shadoks du CO2
    #Arcelor-Mittal #Dunkerque, le plus gros pollueur français, s’engage lui aussi « pour le climat » en investissant dans l’« acier vert ». Les hauts fourneaux seront en partie électrifiés à l’uranium, et une partie des fumées sera captée à la gueule des cheminées. Un procédé chimique qui, en plus des rejets d’oxydes d’azote et d’ammoniac, consomme beaucoup d’énergie, sépare le CO2 des autres polluants, puis le liquéfie. Le CO2 liquide est ensuite transporté par bateaux propulsés au fuel, ou dans des milliers de kilomètres de gazoducs, pour être enfin stocké sous le sol de la Mer du nord, avec risques d’écocide insoupçonnés en cas de fuite.

    Le Plan France Relance de Macron soutient le Plan « Acier vert » d’Arcelor-Mittal à hauteur de 1,7 milliard d’euros. Quant à la technocratie française, l’#ADEME, le #CNRS et le #BRGM (Bureau de recherche géologique et minière) soutiennent les industriels (Arcelor-Mittal, Eiffage, EDF, TOTAL, Saint-Gobain, etc) au sein du « CLUB CO2 », le lobby du captage-stockage.

    Les défenseurs de la « planification écologique » (EELV et la France insoumise) contre les irresponsables du secteur privé doivent se résoudre au fait que l’État est malheureusement déjà au chevet des pollueurs, et des nucléaristes, mobilisés comme eux « pour le climat ».

    Les techies « pour le climat »
    #elon_musk, première fortune mondiale et militant lui aussi « pour le climat », a reçu depuis 2010 plus de 5 milliards de dollars de subventions d’État pour ses voitures électriques Tesla, ses usines éoliennes Solar City, et ses voyages vers mars. Il remettra aussi 100 millions de dollars, et le prix « #Xprize », à des « solutions » préservant le climat. Écoutez Elon Musk, il voit loin, dans le temps, et dans l’espace.

    #jeff_bezos, patron d’Amazon, engage sa fortune « pour le climat », via notamment sa fondation Bezos Earth Fund , pour inventer des navires, des autobus et des camions de livraison électriques. Il finance aussi depuis 2017 des start-up de l’agriculture verticale, connectée et décarbonnée, pour produire au plus près des consommateurs une alimentation fraîche et bas carbone.

    #bill_gates s’est engagé à alimenter ses usines Microsoft en énergies renouvelables d’ici 2030. Il est aussi un « philanthrope » généreux qui abonde le Breakthrough Energy Venture (avec Bezos et Zuckerberg, le patron de Facebook) en faveur de l’hydrogène, de l’éolien, et des « électrocarburants ».

    Quant aux patrons de Google, #larry_page et #sergeï_brin, ils investissent, « pour le climat », dans la viande synthétique, la recherche de minerais dans l’espace, les voitures volantes, et les dirigeables à l’hélium.

    Les industriels et les dirigeants ne sont pas sourds aux revendications des jeunes pour le climat. Ils les devancent, et parfois les financent, quand elles appuient leur politique industrielle.

    Le climat contre l’écologie ?
    Inutile d’en rajouter des volumes. Même la reine d’Angleterre , pendant la COP26 à Glasgow, fustigeait les inactions gouvernementales, cependant que le roi #charles_III soutient Greta Thunberg et les militants d’Extinction-Rebellion [2]. Lesquels militants d’X-R doivent leur efficacité médiatique aux subsides du Climate Emergency fund, abondé par des industriels du renouvelable et du « biométhanol » à destination des navires de fret. Leurs intérêts mutuels sont bien compris.

    Quand l’écologie politique s’est constituée de manière autonome contre les vieilles boutiques de la gauche, progressistes et étatistes, il ne s’agissait pas seulement de défendre « l’ #environnement » ou la « qualité de la vie », mais de la « réinventer ». L’opposition au nucléaire, que l’ #union_européenne inclut désormais dans les « énergies propres » [3], marque l’origine du seul mouvement réellement révolutionnaire issu de mai 68. Non pas contre les « pollutions », mais contre la société industrielle. Ce mouvement ne combattait pas seulement l’atome par crainte de la radioactivité ou de l’explosion, mais parce qu’une société nucléaire ne peut être que techno-totalitaire. Issue du règne des polytechniciens des Mines, l’industrie nucléaire soumet la survie de millions de personnes, et pour des milliers d’années, à l’expertise des spécialistes et des forces armées.

    Faites un geste pour le climat, balancez vos smartphones et déconnectez #greta_thunberg.

    Tomjo

    Lire aussi :
    Le sens du vent, Arnaud Michon, L’Encyclopédie des nuisances, 2010.

    Le soleil en face,
    Frédéric Gaillard, L’échappée, 2012.

    L’enfer vert,
    Tomjo,
    L’échappée, 2013.
 Notre bibliothèque verte, Renaud Garcia, Service compris, 2022.

    Notes *
    [1] The Good life, 15 janvier 2021.
    [2] Infodurable.fr, 9 septembre 2022.
    [3] Le Monde, 6 juillet 2022.

  • Catastrophe Lubrizol : des lendemains enfumés
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/catastrophe-lubrizol-des-lendemains-enfumes-W2UACSHxStyxvmokwDrPnw

    Après l’émoi de 2019, le dossier Lubrizol était sorti des radars. Alors qu’on n’en entendait plus parler, qu’on restait sans nouvelle d’un rapport d’expertise attendu depuis le début de l’année, le voilà qui revient dans l’actualité avec des éléments sur…

    #Environnement #Industrie #Justice
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-catastrophe-lubrizol-des-lendemains-enfumes-W2UAC

  • Catastrophe de Lubrizol : des lendemains enfumés
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/catastrophe-de-lubrizol-des-lendemains-enfumes-W2UACSHxStyxvmokwDrPnw

    Après l’émoi de 2019, le dossier Lubrizol était sorti des radars. Alors qu’on n’en entendait plus parler, qu’on restait sans nouvelle d’un rapport d’expertise attendu depuis le début de l’année, le voilà qui revient dans l’actualité avec des éléments sur…

    #Environnement #Industrie #Justice
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-catastrophe-de-lubrizol-des-lendemains-enfumes-W2

  • Ubisoft workers pin reform hopes on local teams and an ambitious lawsuit
    https://www.axios.com/2022/09/15/ubisoft-workers-paris-solidaires-informatique

    What they’re saying: “It’s not harassers who create toxic culture. It’s a toxic culture that produces harassers,” Ubisoft game designer Marc Rutschlé said, during a meeting at the office of French tech workers union Solidaires Informatique.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #ubisoft #ressources_humaines #environnement_toxique #culture_toxique #harcèlement #marc_rutschlé #harcèlement_sexuel #diversité #inclusion #yves_guillemot #syndicalisme #solidaires_informatique

  • #Suisse : Des débrancheurs de lampadaires sévissent dans les rues de Delémont ATS
    https://www.letemps.ch/suisse/debrancheurs-lampadaires-sevissent-rues-delemont

    Une quarantaine de lampadaires ont subi des déprédations en quelques jours dans la capitale jurassienne. Les auteurs de ces actes débranchent leurs fusibles et y apposent un autocollant incitant à économiser l’électricité


    La vieille-ville de Delémont, rue du 23 Juin. — © Christian Beutler / keystone

    Une quarantaine de lampadaires ont subi des déprédations depuis quelques jours en ville de Delémont. Les auteurs, qui signent leur acte d’un « la rébellion des étoiles », débranchent les fusibles et appellent à éteindre les lumières pour économiser l’électricité. Les individus apposent ainsi un autocollant sur les luminaires où les passants peuvent lire : « Si tu veux avoir chaud cet hiver, éteins les lumières ». En réaction, les Services industriels de Delémont (SID) ont mis en garde mardi contre des pratiques qui sont « dangereuses et ne représentent au final qu’un potentiel d’économie d’énergie négligeable ».

    Et de rappeler qu’une « profonde réflexion » sur l’éclairage public est menée depuis des années par les autorités communales du chef-lieu jurassien. Avec le projet « Voie lactée », d’importantes économies sont déjà réalisées, précise le communiqué des SID. L’extinction des lampadaires la nuit dans certains quartiers est aussi à l’étude.

    L’évolution avait d’ailleurs fait l’objet de la démarche participative « La nuit est belle » l’an dernier. « Si des lumières restent allumées, c’est bien parce qu’elles répondent à un impératif de sécurité, tant pour les piétons que pour les usagers de la route », ont rappelé les SID. Avec leur démarche, les Services industriels de Delémont souhaitent donc lancer un appel à la raison pour que les déprédations cessent. Parallèlement, ils lancent un appel à témoins pour identifier les auteurs des actes, actes qui seront dénoncés le cas échéant à la police et une plainte à leur encontre sera déposée.

    #Pollution_lumineuse #nuisances #nuit #pollution #environnement #lumière #ciel #ciel_étoilé #villes #ecologie #étoiles #lumière_artificielle #éclairage