#Erri-De-Luca « Le jour avant le bonheur » p 40-41
Les #livres gardent l’empreinte d’une personne plus que les vêtements et les chaussures. Les héritiers s’en défont par exorcisme, pour se libérer du fantôme. le prétexte est qu’on a besoin de place, qu’on étouffe sous les livres. Mais que mettent-ils alors contre les murs où se dessinent leurs contours ?
Le vide devant un mur, laissé par une #bibliothèque vendue, est le plus profond que je connaisse. j’emporte les livres envoyés en exil, je leur donne une deuxième vie. Comme la deuxième couche de peinture qui sert à fignoler, la deuxième vie d’un livre est la meilleure