• II. - Le parolier de l’Internationale : Eugène Pottier
    https://www.partage-noir.fr/spip.php?page=article&id_article=1410

    C’est à #Eugène_Pottier que l’on est redevable de la poésie qui allait devenir un jour le chant de com­bat de la classe ouvrière : l’Internationale. Qui était Eugène Pottier ? Lui-même, dans sa demande d’adhésion à la loge « Les Egalitaires », loge fondée à New-York par un groupe de proscrits de la Commune, donne sur ses origines ces quelques indications : Je suis né à Paris, le 4 octobre 1816, d’une mère dévote et d’un père bonapartiste. A l’Ecole des frères jusqu’à dix ans et à l’Ecole primaire jusqu’à douze ans, c’est à mes lectures de jeune homme que je dois d’être sorti de cette double ornière sans m’y em­bourber. #Histoire_du_chant_de_l'Internationale_-_Hem_Day

    / #Hem_Day, Eugène Pottier, (...)

    #@narlivres

  • III. - Histoire du chant de l’Internationale - Querelle de boutique
    https://www.partage-noir.fr/spip.php?page=article&id_article=1407

    Dans le Grand Dictionnaire Socialiste du Compère Morel qui fut édité après la première Guerre mon­diale, nous trouvons au mot « l’Internationale » ces quelques lignes : Chant officiel des socialistes dont le texte est d’Eugène Pottier et la musique d’Adolphe de Greyter, composé en 1871, l’Internationale fut éditée en 1894. Nous étions à quelques années de cette paix mal­propre qu’a été celle du Traité de Versailles. De ci de là, quelques socialistes avaient été membres des gouvernements démocratiques, certains même occu­paient ou avaient occupé le ministère de la Défense Nationale. La chose est pour le moins troublante et il est autorisé de faire un rapprochement. D’autre part, l’on ne doit pas ignorer que l’édition de 1894 fut poursuivie et l’éditeur condamné pour provocation à la désertion, à la désobéissance (...)

    #Histoire_du_chant_de_l'Internationale_-_Hem_Day #Eugène_Pottier #Hem_Day #@narlivres

  • V. - L’auteur de la musique de l’Internatio­nale Pierre ou Adolphe ?
    https://www.partage-noir.fr/spip.php?page=article&id_article=1413

    La chanson appartient surtout au peuple. C’est dans le cœur et dans l’âme des travailleurs, des foules plus ou moins malmenées et opprimées, des campagnes et des villes, qu’elle a trouvé ses plus forts et plus beaux accents. Il semble que la souffrance et les aspirations des masses s’expriment surtout dans ces cris de musique et dans ces brèves plaintes mélodieuses que sont les chansons. Dans le trésor artistique il n’est rien de plus précieux que l’en­semble des chants de révolte, de ré­signation, de douleur ou de douceur qui sont nées spontanément, semble-t-il au sein de la multitude. Henri Barbusse (Lettre à la Muse Rouge). #Histoire_du_chant_de_l'Internationale_-_Hem_Day

    / #@narlivres, #Hem_Day, Eugène (...)

    #Eugène_Pottier
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/histoireinternationalehemday.pdf

  • V. - L’auteur de la musique de l’Internatio­nale Pierre ou Adolphe ?
    https://www.partage-noir.fr/v-l-auteur-de-la-musique-de-l-internatio-nale-pierre-ou-adolphe

    La chanson appartient surtout au peuple. C’est dans le cœur et dans l’âme des travailleurs, des foules plus ou moins malmenées et opprimées, des campagnes et des villes, qu’elle a trouvé ses plus forts et plus beaux accents. Il semble que la souffrance et les aspirations des masses s’expriment surtout dans ces cris de musique et dans ces brèves plaintes mélodieuses que sont les chansons. Dans le trésor artistique il n’est rien de plus précieux que l’en­semble des chants de révolte, de ré­signation, de douleur ou de douceur qui sont nées spontanément, semble-t-il au sein de la multitude. Henri Barbusse (Lettre à la Muse Rouge). #l'Internationale
    / #@narlivres, #Hem_Day, Eugène (...)

    #Eugène_Pottier
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  • IV. - Voici le texte en entier de l’Internatio­nale avec commentaires
    https://www.partage-noir.fr/iv-voici-le-texte-en-entier-de-l-internatio-nale-avec

    C’est en juin 1871 qu’Eugène Pottier rime les cou­plets de ce chant, au lendemain de cette répression sauvage qu’illustrera la défaite des communards, alors que dans Paris, il cherchait à se soustraire aux conseils de guerre versaillais. Mais il fallut attendre, la fin de 1887 pour que fut publiée « L’Internationale » dans un recueil de chants révolutionnaires où Rochefort en fit la préface. #Histoire_du_chant_de_l'Internationale_-_Hem_Day

    / #Eugène_Pottier, #Hem_Day, #@narlivres, #Commune_de_Paris

    #La_Commune_de_Paris_1871_
    https://cartoliste.ficedl.info/article3316.html
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/histoireinternationalehemday.pdf

  • III. - Histoire du chant de l’Internationale - Querelle de boutique
    https://www.partage-noir.fr/iii-histoire-du-chant-de-l-internationale-querelle-de-boutique

    Dans le Grand Dictionnaire Socialiste du Compère Morel qui fut édité après la première Guerre mon­diale, nous trouvons au mot « l’Internationale » ces quelques lignes : Chant officiel des socialistes dont le texte est d’Eugène Pottier et la musique d’Adolphe de Greyter, composé en 1871, l’Internationale fut éditée en 1894. Nous étions à quelques années de cette paix mal­propre qu’a été celle du Traité de Versailles. De ci de là, quelques socialistes avaient été membres des gouvernements démocratiques, certains même occu­paient ou avaient occupé le ministère de la Défense Nationale. La chose est pour le moins troublante et il est autorisé de faire un rapprochement. D’autre part, l’on ne doit pas ignorer que l’édition de 1894 fut poursuivie et l’éditeur condamné pour provocation à la désertion, à la désobéissance (...)

    #l'Internationale #Eugène_Pottier #Hem_Day #@narlivres
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/histoireinternationalehemday.pdf

  • II. - Le parolier de l’Internationale : Eugène Pottier
    https://www.partage-noir.fr/ii-le-parolier-de-l-internationale-eugene-pottier


    ❝C’est à #Eugène_Pottier que l’on est redevable de la poésie qui allait devenir un jour le chant de com­bat de la classe ouvrière : l’Internationale. Qui était Eugène Pottier ? Lui-même, dans sa demande d’adhésion à la loge « Les Egalitaires », loge fondée à New-York par un groupe de proscrits de la Commune, donne sur ses origines ces quelques indications : Je suis né à Paris, le 4 octobre 1816, d’une mère dévote et d’un père bonapartiste. A l’Ecole des frères jusqu’à dix ans et à l’Ecole primaire jusqu’à douze ans, c’est à mes lectures de jeune homme que je dois d’être sorti de cette double ornière sans m’y em­bourber.
    #Hem_Day, #Eugène_Pottier,
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/histoireinternationalehemday.pdf

  • I. - Le chant de l’Internationale
    https://www.partage-noir.fr/i-le-chant-de-l-internationale


    ❝C’était pendant les sombres journées de l’occupa­tion nazie en Belgique et ailleurs. Nous venions d’écouter les radios de Londres et de Moscou, et nous n’étions pas encore remis de notre surprise, encore que nous devions nous attendre à tout avec cette drôle de guerre qui fut celle de 1939-44.
    #Eugène_Pottier, #Hem_Day, #Jules_Vallès
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/histoireinternationalehemday.pdf

  • Coopératives - Pour faire bouillir la Marmite
    https://www.partage-noir.fr/cooperatives-pour-faire-bouillir-la-marmite

    Les voies de l’émancipation ouvrière sont multiples et les coopératives, tout en améliorant les conditions de vie immédiates, permettent d’apprendre à gérer collectivement un bien commun. En 1867, Varlin lance une coopérative de consommation, la Ménagère, puis en 1868 un restaurant coopératif, la Marmite. #Itinéraire_-_Une_vie,_une_pensée n°11 : « Eugène Varlin »

    / #Eugène_Varlin, La Commune de Paris (1871), #Nathalie_Lemel, Itinéraire - Une vie, une pensée, [Source : @narlivres]

    #Itinéraire_-_Une_vie,une_pensée_n°11 :« Eugène_Varlin » #La_Commune_de_Paris_1871_ #[Source :_@narlivres]
    https://macommunedeparis.com/2021/02/09/londres-septembre-1865-eugene-varlin-avec-tolain-fribourg-limousin
    https://www.commune1871.org
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/itineraire_varlin2.pdf

  • La situation aux États-Unis

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/02/25/etats-unis-apres-les-elections-de-mi-mandat_521783.html

    Les élections (de mi-mandat) de 2022 marquent une nouvelle forte poussée vers la droite

    Parler de «  gauche  » et de «  droite  » à propos des #démocrates et des républicains n’est pas approprié. Ces deux grands partis ont été les seuls à alterner au pouvoir pour diriger l’appareil d’État de la bourgeoisie au cours des 166 dernières années. En effet le système électoral américain favorise le #bipartisme. Les termes «  gauche  » et «  droite  » sont devenus des étiquettes utilisées pour distinguer les discours et les électorats des deux #partis_bourgeois. Ainsi, les travailleurs se sont rangés dans le camp des démocrates pendant une bonne partie du 20e siècle et les couches plus aisées dans celui des républicains.

    Quoi qu’il en soit, le soutien de la classe ouvrière aux démocrates ne cesse de diminuer depuis des années et, à l’approche des élections, cette tendance s’est confirmée  : le vote ouvrier pour les démocrates a baissé de près de 15 % en 2022.

    Le glissement des travailleurs blancs vers le camp républicain n’est pas nouveau. Il remonte au moins à l’élection de #Reagan en 1980, voire plus loin encore. Mais, en 2022, l’écart en faveur des républicains a été de 33 points, soit 8 points de plus qu’en 2020.

    Le recul des démocrates dans les électorats noir, latino et asiatique a été beaucoup moins important mais, à bien des égards, il pèse encore plus lourd. En grande majorité issus de la classe ouvrière, ces électeurs constituent depuis longtemps une sorte de socle sur lequel les démocrates comptent. En 2022, 80 % de l’#électorat_noir votait démocrate – ce qui reste considérable – mais ce résultat représente une baisse de sept points depuis les dernières élections de mi-mandat et s’inscrit dans la continuité de l’érosion qui a suivi la période 2008-2016, durant laquelle entre 90 et 97 % des Noirs votaient démocrate. Quant au vote hispanique, il s’est porté à environ 60 % sur les démocrates, soit une baisse de 10 points en quatre ans. Enfin, les électeurs d’origine asiatique ont voté démocrate à 64 %, soit une baisse de 7 points.

    Les Démocrates  : un parti «  progressiste  » qui a longtemps ratissé large

    […] Le #Parti_démocrate s’est attribué le mérite des réformes et des avancées que ces mouvements ont arrachées à la bourgeoisie pendant la longue période où l’hégémonie de l’#impérialisme américain, générant un surplus de richesses, permettait cette redistribution. Quels qu’aient été les tensions et les antagonismes – et ils étaient nombreux – entre les différents groupes composant le monde du travail, leur regroupement au sein du Parti démocrate semblait offrir une voie sur laquelle chacun pouvait poursuivre la lutte pour «  le progrès  ». De 1932 à 1980, le Parti démocrate domina la scène politique, les républicains ne jouant un rôle significatif que pendant l’intervalle de la période du #maccarthysme, la chasse aux sorcières contre les communistes, au début des années 1950.

    Avec le début de la crise économique en 1971, puis son aggravation à la fin des années 1970, la situation des travailleurs commença à se dégrader. Pour l’État de la bourgeoisie, l’heure n’était plus à distribuer des miettes pour maintenir la paix sociale. Frappée par la crise, la classe capitaliste attendait d’abord de l’État qu’il l’aide à maintenir ses profits, et cela impliquait d’abaisser le niveau de vie des travailleurs. Il fallait donc démanteler les #programmes_sociaux et les services publics créés pendant la longue expansion de l’après-guerre. Le Parti démocrate, en loyal serviteur de la bourgeoisie, fut en première ligne pour mener ces attaques.

    L’une des premières attaques importantes fut la faillite de la ville de #New_York en 1975, qui frappa durement les employés, les programmes sociaux et les services municipaux. Cette attaque fut supervisée par deux maires démocrates successifs. En 1978-1979 puis dans les années 1980, des pressions furent exercées sur les travailleurs de l’automobile pour qu’ils acceptent toute une série de concessions lors du renouvellement de leurs contrats. D’abord présentées comme temporaires, ces concessions furent ensuite rendues permanentes, et rapidement étendues au reste de la classe ouvrière. Et, là encore, l’attaque fut conduite par des politiciens démocrates, qui justifiaient les nouveaux contrats au nom de la sauvegarde des emplois dans l’#industrie_automobile.

    Pour décourager les travailleurs de faire valoir leurs revendications salariales au travers de grèves, les deux grands partis bourgeois se relayèrent. En 1981, les démocrates passèrent la main aux républicains, et #Ronald_Reagan mit tout le poids de l’État pour briser la grève des #contrôleurs_aériens. Les caciques du Parti démocrate et des syndicats prétendent que Reagan fut à l’origine du déclin constant qui s’est poursuivi jusqu’à aujourd’hui. En fait, la porte fut ouverte dès 1978, lorsque le président démocrate #Jimmy_Carter tenta d’utiliser la #loi_antisyndicale_Taft-Hartley, adoptée à l’ère McCarthy, pour briser une grève dans les mines de charbon qui dura 110 jours. Le dégoût des travailleurs envers Carter, après ce qui apparaissait comme une trahison, ne fut pas pour rien dans la victoire éclatante de Reagan en 1980.

    Entre les travailleurs et la bourgeoisie, un fossé en passe de devenir un gouffre

    La crise dans laquelle l’économie américaine est plongée depuis un demi-siècle a entraîné un effondrement du niveau de vie de la classe ouvrière.

    En 2022, le salaire horaire minimum au niveau fédéral était de 7,25 dollars. S’il avait suivi le rythme officiel de l’inflation depuis le pic de sa valeur réelle en 1968, il aurait été de 12 dollars. Et s’il avait suivi le rythme de la croissance de la productivité depuis 1968, comme entre 1938 et 1968, il aurait été de près de 26 dollars en 2022.

    L’évolution du #salaire_minimum illustre le fossé qui s’est creusé entre la #classe_ouvrière et les couches aisées au cours du dernier demi-siècle. Presque tous les gains de la croissance économique depuis le début de la crise ont été absorbés par la plus-value et les mille et une manières dont cette plus-value est répartie au sein des classes riches de cette société.

    Cette évolution s’est poursuivie jusqu’aux élections de 2022. En 2021, dernière année pour laquelle on dispose de données, la marge bénéficiaire nette des entreprises a été de 9,5 %, soit la valeur la plus élevée jamais enregistrée. Cette même année, la rémunération moyenne des PDG des 350 plus grandes entreprises a été 399 fois plus élevée que celle des salariés. En 1965, elle n’était «  que  » 20 fois plus élevée.

    La condition des travailleurs se détériore non seulement par rapport à celle des classes aisées, dont la situation s’améliore nettement, mais aussi en termes absolus

    L’inflation a grignoté la valeur réelle des salaires. Selon le département américain du Travail, le salaire horaire médian réel est au même niveau qu’en 1973. Lorsqu’il y a eu des augmentations, elles ont presque toutes bénéficié au décile supérieur de l’échelle des revenus. Ceux qui se situent dans les 40 % inférieurs ont vu leurs salaires baisser. De plus, les chiffres de l’inflation sont trafiqués et donnent une image déformée de la situation. Qui plus est, ces chiffres ignorent tous les autres facteurs qui ont réduit le revenu réel des travailleurs, à commencer par l’élimination des pensions et d’autres avantages sociaux autrefois considérés comme faisant partie de la masse salariale, ainsi que l’énorme augmentation des frais médicaux, qui constituent une ponction sur les revenus.

    Les statistiques gouvernementales masquent la réalité

    En témoigne le taux de chômage officiel avant les élections de 2022, de 3,5 % de la population active. Or, 37 % de la population en âge de travailler est exclue de ce que le gouvernement considère comme la population active. De nombreuses personnes sont exclues de ce comptage  : celles qui s’occupent d’enfants en bas âge, dans un pays où il n’existe pas de structures d’accueil publiques  ; celles dont les compétences et diplômes sont insuffisants pour occuper les emplois disponibles, dans un pays où le système scolaire public est incapable d’apprendre à lire à 40 % des enfants des écoles des grandes villes  ; ou encore les personnes handicapées à la suite d’accidents du travail, en raison de maladies professionnelles, voire par le Covid long qui a touché des millions de personnes, les empêchant de travailler, dans le pays affichant le pire taux de décès par Covid de tous les pays développés. Sont également exclues de la population active les personnes trop âgées pour être embauchées, mais qui n’ont pas encore atteint l’âge pour toucher les maigres aides sociales versées aux seniors. Les entreprises de la high-tech, en particulier le commerce en ligne et ses entrepôts, recherchent des travailleurs jeunes, forts, agiles et rapides, dont une grande partie sont relégués à des emplois temporaires ou à temps partiel, à des contrats ou à des emplois de type Uber.

    Les difficultés immédiates des travailleurs ont été aggravées par la dégradation sur le long terme des services publics et l’élimination ou la privatisation des services sociaux

    Lors des élections de 2022, les services publics comptaient près d’un million de travailleurs de moins que juste avant la pandémie. La classe capitaliste, avide d’aspirer une part croissante des richesses produites, cherche à s’approprier une portion croissante des sommes que le gouvernement dépensait jusqu’alors pour les infrastructures, les programmes sociaux et les services publics. Derrière la vitrine de cette grande et riche démocratie américaine, il y a peu de lois qui limitent le temps de travail, il y en a encore moins qui prévoient le paiement des arrêts maladie, et il n’y en a aucune garantissant des congés payés. Autrement dit, tout cela dépend de la bonne volonté de chaque patron. On a pu voir comment cela se traduit concrètement en 2020, aux pires moments de la pandémie, lorsque la moitié des travailleurs des industries dites essentielles n’ont pas eu droit à un seul jour de congé payé. Voici donc un pays où le système de santé est de plus en plus contrôlé par des entreprises privées, qui peuvent refuser des soins médicaux à qui ne peut pas payer.

    Telle est la réalité à laquelle est confrontée la population laborieuse aujourd’hui

    Telle est la réalité à laquelle est confrontée la population laborieuse aujourd’hui. Ses conséquences sont dramatiques. L’espérance de vie moyenne a diminué de près de deux ans et demi depuis 2019, après une baisse de deux ans en 2015-2016. Cela est imputable au Covid, certes, mais seulement en partie. Il y a tous les autres décès, dont beaucoup sont appelés par les médias «  morts par désespoir  »  : suicides, homicides, overdoses, abus d’alcool… Au premier rang des victimes, les anciens combattants des guerres – déclarées ou non – menées par l’impérialisme américain, et leurs proches. Mais il y a aussi les jeunes gens abattus dans la rue après avoir intégré, faute de la moindre perspective d’avenir, tel ou tel gang de quartier. Il y a les quelque cinq mille personnes tuées chaque année dans des accidents du travail, et les milliers d’autres qui meurent de la mort lente causée par les fumées, les produits chimiques et les Un encouragement pour l’extrême droite

    Faute d’une autre possibilité pour exprimer son mécontentement, la population s’est longtemps contentée de voter contre tous ceux qui semblaient diriger l’État. Dans un contexte où les démocrates étaient au premier plan pour imposer une détérioration des conditions de vie, et en l’absence d’un parti représentant la classe ouvrière, la porte était ouverte à un démagogue comme Trump.

    Donald Trump a su jouer sur le ressentiment éprouvé par beaucoup de gens du fait qu’ils étaient de plus en plus pauvres, marginalisés et méprisés par ceux d’en haut. Il a su toucher une population en plein désarroi, plongée dans une crise économique grandissante. Il a instrumentalisé la colère et la frustration des travailleurs, en tournant en dérision les institutions prétendument civilisées qui leur donnent des leçons et les regardent d’en haut  : les chefs des deux grands partis politiques, les médias, les universités et leurs experts, les agences gouvernementales et leurs hauts fonctionnaires, voire les stars de Hollywood, etc. Il s’en est pris à tout le monde, sauf à ceux dont le contrôle sur la société a mené à la crise, c’est-à-dire à la classe capitaliste. substances toxiques présentes sur leur lieu de travail. Il y a les tragédies des violences domestiques, qui sont la conséquence et le signe des pressions indicibles qui s’exercent au quotidien sur la vie des travailleurs.

    Un encouragement pour l’extrême droite

    Faute d’une autre possibilité pour exprimer son mécontentement, la population s’est longtemps contentée de voter contre tous ceux qui semblaient diriger l’État. Dans un contexte où les démocrates étaient au premier plan pour imposer une détérioration des conditions de vie, et en l’absence d’un parti représentant la classe ouvrière, la porte était ouverte à un démagogue comme Trump.

    #Donald_Trump a su jouer sur le ressentiment éprouvé par beaucoup de gens du fait qu’ils étaient de plus en plus pauvres, marginalisés et méprisés par ceux d’en haut. Il a su toucher une population en plein désarroi, plongée dans une crise économique grandissante. Il a instrumentalisé la colère et la frustration des travailleurs, en tournant en dérision les institutions prétendument civilisées qui leur donnent des leçons et les regardent d’en haut  : les chefs des deux grands partis politiques, les médias, les universités et leurs experts, les agences gouvernementales et leurs hauts fonctionnaires, voire les stars de Hollywood, etc. Il s’en est pris à tout le monde, sauf à ceux dont le contrôle sur la société a mené à la crise, c’est-à-dire à la classe capitaliste.

    Trump a servi les capitalistes en mettant au grand jour toutes les idées violentes et dévalorisantes que renferme l’idéologie dans laquelle baigne la société  : suprématie blanche, nativisme anti-immigrants, misogynie, intolérance envers la manière dont les gens vivent leur intimité, machisme et violence. Autrement dit, il a incité implicitement les gens à s’en prendre les uns aux autres. Et il a emballé tout cela dans le drapeau américain, le serment d’allégeance et la croix chrétienne qui décoraient ses réunions publiques.

    Rien de tout cela n’a commencé avec Trump. Il suffit de penser au rituel des réunions syndicales dans des salles ornées du drapeau américain

    Ces réunions commencent par la prière d’un prêtre local, souvent chrétien, et par le serment d’allégeance, ce verbiage patriotard pondu lors de la période McCarthy pour renforcer les attaques contre les militants communistes et syndicalistes. Chaque réunion syndicale qui commence ainsi entretient la soumission des travailleurs et leur loyauté à l’égard des dominants, et renforce les attaques contre eux-mêmes et toute leur classe.

    Trump a-t-il transformé le #Parti_républicain de manière temporaire ou permanente  ?

    Les républicains eux-mêmes n’en savent rien. Mais la question va bien au-delà du Parti républicain. Trump a donné à ses partisans une sorte de programme  : se défendre en attaquant tous les «  autres  ». Ce faisant, il a courtisé consciemment l’extrême droite. Quand, après la série de rassemblements d’extrême droite à Charlottesville en 2018, il a dit qu’il y avait des «  gens bien  » dans cette foule (ce qu’il a répété plusieurs fois par la suite), il déroulait le tapis rouge au Ku Klux Klan, aux nazis et aux Proud Boys.

    Le problème dépasse la personne de Trump

    Dans un nombre croissant de pays, des démagogues de son espèce jouent un rôle très similaire. Cela signifie que quelque chose, dans la situation internationale actuelle, sur les plans politique et économique, favorise ce mouvement vers la droite, renforçant les formations d’#extrême_droite existantes.

    Aux États-Unis, des organisations comme le #KKK, les nazis, la #Black_Legion, les Know Nothing, les mafias et les gangs font partie du paysage depuis longtemps. La plupart du temps marginales mais toujours là, elles ont périodiquement joué un rôle de supplétifs pour renforcer la violence étatique  : dans le Sud, pour réimposer l’esclavage pendant les décennies qui ont suivi la guerre de Sécession  ; dans les quartiers d’immigrants, pour maintenir un ordre que la police était incapable d’imposer  ; à #Chicago, où le gang #Black_P_Stone_Nation, de concert avec le maire démocrate Richard J. Daley, expulsa l’équipe SCLC de #Martin_Luther_King du ghetto du West Side  ; dans les régions minières, où les Pinkerton massacrèrent des mineurs comme les #Molly_Maguires  ; ou à Centralia dans l’État de Washington, où l’American Legion exécuta des militants de l’#IWW en 1919, et à #Minneapolis où elle assassina des grévistes  ; ou dans le Michigan en 1934, où la #Black Legion tua des militants du syndicat #UAW. Et puis tous ceux, de Jimmy Hoffa à Dow Wilson, qui furent tués par la mafia.

    Ces forces marginales ont toujours existé aux États-Unis, mais #Trump leur a permis de gagner en crédibilité aux yeux de certains travailleurs. Si le climat devait à nouveau se détériorer, cette crédibilité pourrait leur donner un poids leur permettant d’amener une partie de la classe ouvrière à attaquer l’autre.

    L’absence aux États-Unis d’un parti ouvrier, qui représenterait les intérêts tant immédiats qu’à long terme de la classe ouvrière, a constitué une opportunité pour un démagogue comme Trump, mais pourrait aussi jouer un rôle dans un développement de l’extrême droite au sein même de la classe ouvrière.

    Une voix pour les travailleurs

    Depuis l’époque d’#Eugène_Debs, il y a plus d’un siècle, il n’a pas existé d’organisation politique capable de s’adresser à tous les travailleurs, sur la base de leurs intérêts de classe immédiats et à long terme. Le Parti socialiste du temps de Debs ne le faisait pas, mais il constituait pour Debs une tribune qui lui permettait de s’adresser à la classe ouvrière à travers tout le pays, et il le fit avec un langage correspondant aux problèmes auxquels elle faisait face et aux possibilités dont elle disposait. Il affirmait qu’il avait confiance dans la capacité de la classe ouvrière à «  détruire toutes les institutions capitalistes qui asservissent et avilissent et à rebâtir des institutions libres et humaines  ». En pleine Première Guerre mondiale, lors du procès qui le conduisit en prison pour s’être opposé à l’entrée en guerre des États-Unis, il déclara  : «  Je ne suis pas un soldat capitaliste  ; je suis un révolutionnaire prolétarien… Je suis opposé à toutes les guerres, à une seule exception… et, dans cette guerre-là, je m’engagerai corps et âme… je parle de la guerre mondiale de la révolution sociale. Dans cette guerre, je suis prêt à combattre de toutes les manières que la classe dominante rendra nécessaires, même sur les barricades.  »

    Aujourd’hui, il n’y a toujours pas de parti de la classe ouvrière. C’est même pire qu’à l’époque de Debs

    Mais le but reste le même  : ceux qui veulent mettre en place une nouvelle société et ont confiance dans la capacité de la classe ouvrière à le faire doivent trouver les moyens de s’adresser à elle, en parlant des problèmes actuels des travailleurs, mais en le faisant à partir de la perspective du combat que la classe ouvrière devra mener pour diriger la construction d’une société socialiste.

    C’est exactement ce que des militants ont tenté de faire en utilisant les élections de 2022 dans le #Michigan, le #Maryland et l’#Illinois pour parler au nom du #WCP (#Working_Class_Party – Parti de la classe ouvrière). Cette poignée de militants ne prétendent pas être le #parti_révolutionnaire dont on a besoin et qui n’existe pas encore. Ils ne peuvent certainement pas prétendre faire ce que Debs a pu faire grâce à sa propre expérience de la lutte des travailleurs et à l’activité de toute une génération de militants.

    Mais ceux qui ont mené, dans ces trois États, la campagne pour un Parti de la classe ouvrière se sont au moins donné les moyens de dire ce qui devait l’être sur la dégradation de la condition ouvrière, sur la croissance des forces de droite et sur les possibilités dont dispose la classe ouvrière du fait de son rôle clé au cœur même du système de production et de tout ce qui lui est lié.

    Il n’y aura pas de solution à la misère croissante tant que la classe ouvrière ne se préparera pas à la bataille

    #capitalisme #États-Unis

  • #Nathalie_Lemel
    https://www.partage-noir.fr/nathalie-lemel

    Elle ne ressemble guère au portrait de la communarde que les écrivains bien pensants n’ont cessé de proposer, Nathalie Lemel. Ce n’est point cette gaillarde surexcitée, buvant sec, la pire injure à la bouche, prenant un plaisir malsain à commander des tueries. Et pourtant c’est bien une communarde, Nathalie. Et l’une des plus actives. Et l’une des plus héroïques. Malheureusement pour parler d’elle cent ans après, on ne dispose guère de documents. #Itinéraire_-_Une_vie,_une_pensée n°11 : « Eugène Varlin »

    / Itinéraire - Une vie, une pensée, [Source : @narlivres], Nathalie Lemel, La Commune de Paris (1871), Eugène (...)

    #Itinéraire_-_Une_vie,une_pensée_n°11 :« Eugène_Varlin » #[Source :_@narlivres] #La_Commune_de_Paris_1871_ #Eugène_Varlin
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/itineraire_varlin2.pdf

  • [BD] L’Internationale - Poème d’Eugène Pottier et musique de Pierre Degeyter [01] - PARTAGE NOIR
    https://www.partage-noir.fr/bd-l-internationale-poeme-d-eugene-pottier-et-musique-de-pierre

    Ce poème dédié à Gustave Lefrançais, membre du conseil de la Commune, fut écrit par #Eugène_Pottier en juin 1871. Publié en 1887, il est déclaré illégal en Europe. Expurgé de son cinquième couplet antimilitariste, ce chant révolutionnaire est porté par une musique ; L’Internationale fut l’hymne national de l’URSS jusqu’en 1944.

  • Eugène Mona : une comète dans le ciel antillais
    https://pan-african-music.com/eugene-mona-une-comete-dans-le-ciel-antillais

    « Je demande à tous ceux qui aiment ma musique, une musique différente, de me donner un peu d’argent, juste de quoi vous priver d’une sortie un samedi soir, afin que je puisse monter un big band qui représente la Martinique dignement en Europe. » Cet appel lancé par Eugène Mona sur les ondes de RFO n’aura pas l’écho espéré : trois grandes urnes seront déposées à cet effet, sans qu’un centime ne vienne les alimenter. « Il a beaucoup souffert dans la musique. On lui a trop souvent fermé la porte », confie sa veuve Martiane Bizet Siano dans le même excellent documentaire de Nathalie Glaudon. Quelques jours plus tard, celui qui incarnait toute l’âme d’un peuple décédera dans la force de l’âge.

    https://www.youtube.com/watch?v=RuWm7r0E3Zw

    LES DOSSIERS DE L’INSTITUT DU TOUT-MONDE : GRANDEUR DE MONA
    http://www.tout-monde.com/dossiers2.html

    Pour la musique martiniquaise, Eugène Mona fut avant tout un incomparable passeur (diffuseur et réinventeur) à la fois de la tradition du tambour Bèlè et de la flûte en bambou, liée à ce qu’on nomme musique des mornes. À vrai dire, Mona n’a pas été un simple interprète béat de ces traditions : pour mieux les diffuser et les valoriser, il choisit non pas de les « moderniser », mais de les revigorer comme des avant-gardes à part entière. Pour ce faire, il apporte à ces rythmes ancestraux certaines innovations organologiques (orchestres de tambour, sur la base d’éléments traditionnellement disjoints ; usages des différentes flûtes) mais aussi le rôle d’influences extérieures, comme le jazz et le negro spiritual. Pour être à même de réaliser ces apports-là, son rapport à ces traditions si anciennes (très différentes des formes urbaines, la Biguine et la Mazurka) est avant tout celui d’une immersion profonde, comme en témoigne son apprentissage du tambour par les maîtres tambouyés du Nord de l’île et sa formation de la flûite des mornes, auprès du maître du genre, Max Cilla. Au regard de ces traditions musicales, Mona intervient à un moment clé, où la société martiniquaise est en train de vivre une modernisation accélérée et l’intrusion massive de la consommation, au cours des années soixante-dix. Il faut comprendre ce que cet avènement de la société de consommation a entraîné comme bouleversements socio-culturels dans les Antilles : si, déjà en France, le moment est poprteur de mutations, il faut se représenter cette société qui passe directement de l’ordre colonial à la modernité consumériste, avec tous les désordres de représentation de soi tant étudiés d’ailleurs par Glissant dans Le Discours antillais.

    https://www.youtube.com/watch?v=nK5QaoL3-gg

    #musique #Eugène_Mona #flute #chanson #Martinique #créole

  • Eugène Varlin : Un enfant de Seine-et-Marne
    https://www.partage-noir.fr/eugene-varlin-un-enfant-de-seine-et-marne

    Fils d’ouvrier agricole, issu d’une famille républicaine, le jeune Louis-Eugène Varlin a la chance de fréquenter l’école jusqu’à 13 ans. Apprenti relieur, il se perfectionne d’atelier en atelier et, avide de savoir, suit des cours du soir après sa journée de travail. #Itinéraire_-_Une_vie,_une_pensée n°11 : « Eugène Varlin »

    / #Eugène_Varlin, Itinéraire - Une vie, une pensée, [Source : @narlivres]

    #Itinéraire_-_Une_vie,une_pensée_n°11 :« Eugène_Varlin » #[Source :_@narlivres]
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/itineraire_varlin2.pdf

  • Le rôle des femmes pendant la Commune
    Entretien avec Michèle Audin

    https://lavoiedujaguar.net/Le-role-des-femmes-pendant-la-Commune-Entretien-avec-Michele-Audin

    Michèle Audin, mathématicienne et écrivaine, a écrit plusieurs ouvrages sur la Commune de Paris et anime le blog macommunedeparis. Elle répond ici à quelques questions de la revue Courant alternatif.

    Il ne faut pas limiter le rôle des femmes aux barricades et à la guerre. Beaucoup d’entre elles se sont exprimées publiquement, notamment à l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés et dans plusieurs clubs, certainement elles ont parlé de leurs conditions de vie, de leurs désirs, et exprimé des revendications. J’en reparlerai… Il y a un biais dans ce que nous savons. Ce qui a été dit dans les clubs a peu (ou pas) été conservé, en particulier ce que les femmes ont dit. En effet, nous avons quelques écrits ou témoignages de femmes qui ont participé à la guerre et, surtout, nous avons les dossiers de conseils de guerre qui, forcément, concernent, pour beaucoup d’entre eux, des femmes arrêtées pendant la « semaine sanglante », donc des actrices de la guerre.

    Je vais dire quelques mots, d’elles et de la façon dont leur histoire est arrivée jusqu’à nous. Si ça ne vous ennuie pas, je vais omettre les moins inconnues, comme André Léo, Paule Minck et même Nathalie Le Mel, pour parler de quatre femmes peu connues (de trois d’entre elles, nous avons des textes).

    Victorine Brocher est maintenant moins inconnue, mais c’est assez récent, son livre était un peu oublié jusqu’à ce qu’un éditeur désireux de le faire connaître l’ait repris il y a quelques années. Elle l’avait d’ailleurs signé Victorine B... (et Brocher n’est que le nom de son deuxième mari). C’était une piqueuse de bottines, issue d’une famille de révolutionnaires de 1848. Assez motivée politiquement, elle a été membre de l’Association internationale des travailleurs et a participé au mouvement coopératif à la fin de l’Empire. Pendant le siège de Paris, puis pendant la Commune, elle s’est engagée comme cantinière. Pendant la Commune, son bataillon est celui des « Turcos de la Commune », qui est assez actif dans la guerre, notamment au fort d’Issy, qui défend Paris, dans la direction d’où arrivent les versaillais. Pendant la « semaine sanglante », elle réussit à se cacher, mais une autre femme est exécutée qui est « reconnue » comme elle, elle est donc réputée morte, c’est pourquoi elle intitule son livre Souvenirs d’une morte vivante. (...)

    #Michèle_Audin #Commune #femmes #Victorine_Brocher #Alix_Payen #Nathalie_Le_Mel #Association_internationale #féministes #égalité #Eugène_Varlin #Louise_Michel

  • La Commune de Paris, vouée aux gémonies – le chaînon méconnu d’un complotisme d’État | Yves Pagès
    http://www.archyves.net/html/Blog/?p=8244

    Il y a mille façons de se co-remémorer les 150 ans de l’éphémère Commune de Paris, du 18 mars au 28 mai 1871 : en s’efforçant de rappeler son motif initial (le refus d’un armistice « humiliant » signé par la naissante IIIe République avec le Roi de Prusse, accusant le fossé entre une bourgeoisie « capitularde » désertant la capitale et les assiégés des quartiers populaires agités par un esprit de conquêtes sociales), en restituant la chronologie de cette troisième insurrection parisienne du XIXe siècle ainsi que les 250 décrets émancipateurs promulgués en 72 jours à peine. Source : Pense-bête

  • [07] Varlin conspirateur
    https://www.partage-noir.fr/07-varlin-conspirateur

    Nous voici arrivés à l’insurrection du 18 mars et la Commune. Je n’ai pas à raconter les événements de ces deux mois : je veux seulement donner une indication qui fera toucher du doigt, une fois de plus, la manière dont fonctionnait, internationalement, l’organisation secrète à laquelle nous appartenions, Varlin et moi. #Varlin_conspirateur_-_James_Guillaume

    / #Eugène_Varlin

  • [05] Varlin conspirateur
    https://www.partage-noir.fr/05-varlin-conspirateur

    Pour la période qui va de la déclaration de guerre (15 juillet 1870) à la fin de la Commune, je donnerai également quelques indications. La plupart des militants de l’Internationale, en France, étaient sous les verrous ; quelques-uns avaient pu néanmoins se soustraire à l’arrestation : plusieurs Lyonnais s’étaient sauvés en Suisse, et, à Paris, trois ou quatre des condamnés du 5 juillet se cachaient. Puisque la guerre n’avait pu être évitée, malgré les véhémentes protestations du prolétariat socialiste en (...) #Varlin_conspirateur_-_James_Guillaume

    / #Eugène_Varlin