• Ils chantent du Michel Sardou à Auchan pour soutenir leur collègue

    Le salarié venait d’être mis à pied pour avoir chanté trop fort sur son lieu de travail.

    Ce salarié du supermarché Auchan de Louvroil, dans le Nord, ne s’attendait sans doute pas à ce genre de soutien.

    Comme l’explique La Voix du Nord https://www.lavoixdunord.fr/1336657/article/2023-06-06/auchan-louvroil-ils-chantent-un-tube-de-michel-sardou-pour-soutenirle-s , ce dernier avait été mis à pied à la fin du mois mai, car il « chantait trop fort sur son lieu de travail » . Précisons qu’il s’adonnait à cette passion tôt le matin, à une heure où le supermarché n’est pas encore ouvert. D’autres magasiniers s’en seraient plains.

    Ainsi, à l’appel des syndicats CGT et CFDT, une centaine de personnes, des salariés, délégués syndicaux et clients du magasin, se sont rassemblés dans le supermarché ce mardi 6 juin, et ont décidé de faire entendre leur mécontentement, et leur soutien à leur collègue… en chantant.

    C’est la raison pour laquelle vers 10 heures, tous ont entonné la célèbre chanson de Michel Sardou, En chantant.

    Il faut dire que les paroles font écho à cette affaire : « La vie c’est plus marrant, c’est moins désespérant, en chantant. »

    « Il s’agit d’une véritable injustice sociale, assure Gérald Villeroy, représentant CGT à La Voix du Nord. Chanter fédère, chanter unit et casse la monotonie. Peut-être que ça ne plaît pas à tout le monde, mais sanctionner cet acte relève de la folie. » L’occasion également de dénoncer les conditions de travail dans ce magasin qui, selon la CGT toujours, « manque cruellement de bonne humeur. »

    La CGT a annoncé avoir officiellement contesté cette décision. Si, dans le mois qui vient, la direction la confirme, les syndicats ont d’ores et déjà affirmé qu’ils saisiraient les Prud’hommes.

    #auchan #mulliez #france #grande_distribution #travail #europacity #centre_commercial #exploitation #en_vedette #chanson

    Source : https://www.lunion.fr/id491517/article/2023-06-06/ils-chantent-du-michel-sardou-auchan-pour-soutenir-leur-collegue

  • Comment le Triangle de #Gonesse devint une ZAD
    https://metropolitiques.eu/Comment-le-Triangle-de-Gonesse-devint-une-ZAD.html

    Après l’abandon du projet de centre commercial et de loisirs EuropaCity fin 2019, le maintien d’un projet de gare du Grand Paris Express dans les champs du Triangle de Gonesse cristallise les oppositions autour d’une nouvelle « #zone_à_défendre » en bordure de la capitale. Dimanche 7 février 2021, une petite centaine de personnes, membres du Collectif pour le Triangle de Gonesse (ci-après CPTG ou le collectif) et sympathisants à la cause que cette association défend depuis 2011, ont entamé #Débats

    / Gonesse, #écologie, #Île-de-France, #mobilisation, zone à défendre

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-tonnelat3-2.pdf

  • Le serment du Triangle
    https://topophile.net/savoir/le-serment-du-triangle

    De la parole aux actes, il y a comme un grand fossé : contrairement aux déclarations du président de la République qui se vante d’avoir pris la décision d’abandonner EuropaCity au nom de l’écologie (cf. l’interview de « Brut » du 4 décembre 2020), contrairement aux discours officiels du gouvernement qui affirme sur la scène internationale vouloir lutter... Voir l’article

    • De la parole aux actes, il y a comme un grand fossé : contrairement aux déclarations du président de la République qui se vante d’avoir pris la décision d’abandonner EuropaCity au nom de l’#écologie (cf. l’interview de « Brut » du 4 décembre 2020), contrairement aux discours officiels du gouvernement qui affirme sur la scène internationale vouloir lutter pour la #biodiversité et contre l’#artificialisation_des_sols (cf. le « One Planet Summit » qui s’est tenu en grande pompe à Paris le 11 janvier 2021), la reprise des travaux de construction d’une gare au milieu des champs de Gonesse, préalable à l’artificialisation d’au moins 110 hectares, a été annoncée début janvier 2021.

      Une gare inutile qui annonce le béton

      Alors que les experts du climat lancent des cris d’alarme contre les conséquences catastrophiques de l’artificialisation des sols (plus de 280 000 hectares perdus en 10 ans, soit presque le département du Rhône), le gouvernement et certains élus locaux, aveuglés par les promesses mensongères de créations d’emploi, s’entêtent à soutenir ce projet de gare inutile et dispendieuse, qui annonce la destruction des terres nourricières du Triangle de Gonesse. L’Ile-de-France, et particulièrement cette zone du Val d’Oise, est pourtant saturée de centres commerciaux, de zones de logistique et de bureaux vides. La construction d’habitations y est par ailleurs interdite, la zone étant exposée au bruit des avions de Roissy et du Bourget.

      Il est encore temps d’éviter ce gâchis.

      Les sols du Pays de France, cultivés depuis des millénaires (des fouilles archéologiques ont permis d’y découvrir des silos à grain enterrés datant de 2500 ans avant JC), sont d’une fertilité naturelle exceptionnelle. Ils représentent un atout stratégique pour la résilience d’une région touchée par les canicules à répétition. Ce plateau limoneux emmagasine d’importantes réserves en eau, réduisant ainsi les risques de ruissellement, d’érosion hydrique et d’inondations soudaines.

      L’État français a aujourd’hui la possibilité de prendre une décision historique : l’Établissement public foncier d’Ile de France, qui contrôle 110 hectares après l’expropriation des agriculteurs (qui jusqu’à fin 2019 devaient céder la place à EuropaCity) a la possibilité d’y mener un véritable projet d’intérêt général.

      Car renoncer à la gare au milieu des champs, ce n’est pas abandonner le territoire. Au contraire, le Triangle de Gonesse offre une opportunité unique pour l’État et pour la région Ile-de-France de proposer à la jeunesse francilienne et aux milliers de salarié.es touché.es par la pandémie l’accès à des emplois dans les filières d’avenir de l’agriculture péri-urbaine, de l’alimentation, du recyclage, de la mobilité durable, des énergies renouvelables, de l’éco-construction et de la rénovation thermique des bâtiments.

      #CARMA, un projet d’avenir

      Il est temps d’organiser une véritable concertation sur l’avenir de la #Plaine_de_France. Il est urgent d’examiner le projet CARMA, qui propose, pour un coût bien moindre qu’une gare et une #ZAC d’un autre temps, d’approvisionner les cantines scolaires et les marchés locaux en produits frais et de saison. Des fermes de maraîchage, d’horticulture et de céréaliculture, des vergers, de l’élevage, des jardins familiaux et associatifs, des conserveries et des brasseries peuvent démarrer tout de suite. Un tel projet, qui créerait des emplois non délocalisables et qualifiants dans une zone fortement touchée par le chômage et la précarité, améliorerait aussi le cadre de vie des habitants, malmené par les infrastructures de transport et de logistique. Des métropoles européennes comme Milan et Barcelone ont prouvé que l’#agriculture_péri-urbaine pouvait être une source de prospérité pour un territoire. Des pans entiers de la population française, et tout particulièrement sa jeunesse, l’appellent de leurs vœux.

      Face aux dangers qui pèsent sur nous tous, chacun de nous est symboliquement propriétaire des terres de Gonesse et peut, en signant le #Serment_du_Triangle, s’engager à les protéger contre les ambitions mortifères qui risquent de détruire notre patrimoine commun.

      #EuropaCity #Val_d'Oise #triangle_de_gonesse #gare #béton #aménagement_du_territoire

  • Douce France réalisé par Geoffrey Couanon
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/fougeres-35300/avant-premiere-un-cine-debat-autour-d-un-film-qui-veut-faire-bouger-les

    L’histoire d’un réveil collectif

    Le pitch ? Amina, Sami et Jennyfer sont lycéens en banlieue parisienne, dans le 93. Avec leur classe, ils se lancent dans une enquête inattendue sur le projet de parc de loisirs #Europacity qui implique de bétonner les #terres_agricoles proches de chez eux. Mais a-t-on le pouvoir d’agir sur son territoire quand on a 17 ans ? Drôles et intrépides, ces jeunes citoyens nous emmènent à la rencontre d’habitants de leur quartier, de promoteurs immobiliers, d’agriculteurs et même d’élus de l’Assemblée Nationale.

  • #Europacity : « Comment peut-on promouvoir un pareil urbanisme dans le contexte de crise climatique actuel ? »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/09/02/europacity-comment-peut-on-promouvoir-un-pareil-urbanisme-dans-le-contexte-d

    Europacity : « Comment peut-on promouvoir un pareil urbanisme dans le contexte de crise climatique actuel ? »
    Tribune

    Albert Levy

    Architecte urbaniste

    Dans une tribune au « Monde », Albert Levy, architecte et urbaniste, pointe les incohérences des pouvoirs publics qui défendent le projet d’un mégacomplexe de loisirs et de commerce au nord de Paris, tout en parlant de transition écologique et de lutte contre le réchauffement.

  • Les opposants à EuropaCity bloquent les travaux de la future gare Alexandre-Reza Kokabi - 26 Juin 2019 - Reporterre
    https://reporterre.net/Les-opposants-a-EuropaCity-bloquent-les-travaux-de-la-future-gare

    Mercredi 27 juin 2019, une soixantaine de citoyens se sont réunis sur le site de la future gare Triangle-de-Gonesse pour bloquer les travaux de terrassement, commencés quelques jours avant. Cette gare en plein champ, selon les opposants, ouvrirait la voie à l’aménagement du projet de mégacentre commercial EuropaCity.

    Ce mercredi 26 juin, au petit matin, une soixantaine d’habitants, d’élus et d’activistes écologistes se sont donné rendez-vous en lisière des champs du « triangle du Gonesse ». Ils protestent contre le début des travaux de la gare Triangle-de-Gonesse, comprise dans le projet de la ligne 17 du futur métro du Grand Paris Express (GPE). Le permis de construire de la gare Triangle-de-Gonesse avait été validé en septembre 2018 et ses opposants avaient alors déposé un recours pour le faire annuler.

    « Il faut lutter, car cette gare ne desservirait pas les Gonessiens : la première habitation serait située à 1,7 kilomètre de la gare ! déplore Steven Januario Rodrigues, du mouvement politique Nous Gonessiens. C’est une aberration, aucun habitant ne rêve de prendre le métro ici. »

    En dépit des préoccupations des habitants, un grand sillon de plusieurs mètres de largeur, s’étendant sur des centaines de mètres, a été creusé par les bulldozers en plein champ de maïs. Michel, retraité, est le premier à l’avoir remarqué. C’était le vendredi 21 juin. « Je passais par là et j’ai vu des machines au milieu du champ avec, dessus, des publicités pour le terrassement, raconte-t-il. Les récoltes avaient déjà été massacrées. »

    « Ça correspond, pour nous, au début des travaux, estime Bernard Loup, président du Collectif pour le triangle de Gonesse (CPTG). Selon les indications rassemblées par le CPTG, ce chantier concernerait la réalisation de la canalisation des eaux usées de la gare. Mais nous ne savons même pas qui est le maître d’ouvrage ! s’insurge Bernard Loup. La Société du Grand Paris ? Grand Paris Aménagement ? Le Syndicat intercommunal Aménagement Hydraulique Vallées ? Nous voulons des réponses ! » Ce mercredi, les opposants à l’urbanisation du triangle de Gonesse avaient prévu de bloquer l’avancée des machines, mais celles-ci ne sont pas apparues. Ils se sont alors attelés à bâtir une butte de sable, de branchages, de pierres, de piquets et de plots pour retarder une nouvelle intrusion.

    « EuropaCity est tout le symbole d’un #monumentalisme complètement décalé avec les enjeux écologiques et sociaux » 

    « Nous ne lâcherons pas, car cette gare, c’est le cheval de Troie qui rendra irréversible l’urbanisation du triangle de Gonesse », prévient Bernard Loup, désireux de protéger ces terres fertiles du nord de Paris. La gare Triangle-de-Gonesse desservirait en fait une zone pensée pour accueillir le gigantesque projet EuropaCity : un demi-millier de boutiques, de quatre hôtels, d’une piste de ski, d’une salle de spectacle, des cinémas, d’un centre aquatique et d’un palais des congrès.

    Le sort du mégacomplexe commercial, culturel et sportif, estimé à 3,1 milliards d’euros, est actuellement ballotté entre décisions politiques et judiciaires. Ses promoteurs, le groupe Auchan et le conglomérat chinois Wanda, restent décidés à l’ériger et aspirent à y attirer près de 30 millions de visiteurs par an. Mais l’opposition est tenace : sur le terrain judiciaire, le plan local d’urbanisme (PLU) et la zone d’aménagement concerté (ZAC) — devant permettre l’urbanisation du triangle de Gonesse — ont pour l’heure été refusés par les tribunaux. Des appels sont en cours.

    Le CPTG et ses soutiens dénoncent une tentative de passage en force, alors que le gouvernement a récemment fait savoir au CPTG et au collectif Carma, qui propose un ambitieux projet d’agriculture périurbaine et de transition écologique pour le triangle de Gonesse, qu’il réfléchissait aux différentes options et que rien n’était décidé.

    « Commencer les travaux de la gare alors que le PLU et la ZAC sont en suspens, ce n’est rien d’autre qu’un déni de démocratie », dit Steven Januario Rodrigues. « On traverse en ce moment une grande canicule, et on va encore imperméabiliser des terres agricoles, bâtir d’énormes infrastructures de béton ? déplore Didier Delpeyrou, porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts en Seine-Saint-Denis. EuropaCity est tout le symbole d’un monumentalisme complètement décalé avec les enjeux écologiques et sociaux. »

    Un nouveau rassemblement est prévu sur le triangle de Gonesse dimanche 30 juin, pour organiser la lutte contre la gare. Les opposants envisagent une demande de référé pour obtenir la suspension du chantier. Certains citoyens se sont également dits prêts à mener des actions de désobéissance civile pour éviter que les travaux ne reprennent.

    Le portfolio de notre reportage : https://reporterre.net/Les-opposants-a-EuropaCity-bloquent-les-travaux-de-la-future-gare

    #auchan #mulliez #immochan #immobilier_commercial #centres_commerciaux #europacity #des_grands_projets..._inutiles #agriculture #urbanisme #triangle_de_gonesse #terres #gonesse #ecologie #climat #centre_commercial #Ceetrus #immobilier #grande_distribution #destruction #vianney_mulliez

  • Pas encore là, Europacity angoisse déjà les commerçants - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/04/11/pas-encore-la-europacity-angoisse-deja-les-commercants_1720690

    Aujourd’hui, ces commerçants tiennent boutique dans les rues, les centres commerciaux ou les marchés des communes d’Aulnay, Tremblay, Drancy, La Courneuve, Le Bourget, Dugny, Villepinte, Sevran, Gonesse, Roissy, Arnouville, Villiers-le-Bel et Garges-lès-Gonesse. Demain, ils en sont certains, leur chiffre d’affaires va s’écrouler, leur activité sera en péril et ils seront obligés de licencier.

    Ainsi, quand on les interroge sur l’impact d’#Europacity pour eux, ils sont 92% à craindre une diminution de leur chiffre d’affaires, qui leur paraît donc presque sûre. Et 34% à penser qu’ils devront peut-être mettre la clé sous la porte. Enfin, 25% estiment aussi qu’ils devront sans doute procéder à des licenciements.

    Au-delà de leur cas particulier, les commerçants prêtent-ils des effets positifs à l’arrivée de cet équipement hors normes pour le secteur ? Pas vraiment. Alors que l’attraction du touriste est la raison d’être d’Europacity, 46% seulement des sondés lui accordent cette qualité. Mais les trois quarts d’entre eux sont convaincus que les conséquences sur l’environnement et la circulation seront mauvaises.

    • Présentation résumée de #CARMA
      http://carmapaysdefrance.com/index.php/carma/presentation-resumee-de-carma

      Le projet CARMA (Coopération pour une Ambition agricole, Rurale et Métropolitaine d’Avenir) a démarré fin 2016 à l’occasion de l’appel à projets « Inventons la métropole du Grand Paris » , sur un site de 15 hectares situé à l’intérieur du #Triangle_de_Gonesse. Notre Groupement, qui s’inscrit dans le cadre de l’Economie Sociale et Solidaire, a été incité par de nombreux partenaires à poursuivre cette action et à lui donner toute sa dimension : un projet-phare de transition écologique pour le Triangle de Gonesse et les communes environnantes s’inscrivant dans le bassin du Grand Roissy.

      Le projet s’est développé sur les 670 ha des terres fertiles du Triangle de Gonesse, les #terres_agricoles les plus proches de Paris, à seulement 15 Km de son centre, en proposant la mise en place d’une démarche exemplaire au bénéfice du territoire, pour un cycle alimentaire sain et durable. La priorité était de répondre aux besoins des habitants du territoire.

  • Le projet EuropaCity mis à mal après l’annulation du PLU de Gonesse
    https://www.batiactu.com/edito/projet-europacity-mis-a-mal-apres-annulation-plu-gonesse-55753.php?MD5emai

    « Par un jugement du 12 mars 2019, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a prononcé l’annulation du plan local d’urbanisme de Gonesse ». Gros coup dur pour les acteurs du projet EuropaCity, cette décision signe, pour l’instant, la fin du mégacomplexe de commerces et de loisirs. La justice a retenu trois motifs d’annulation : une évaluation environnementale insuffisante, une incompatibilité avec les plans d’exposition au bruit des aéroports à proximité et « l’erreur manifeste d’appréciation » du conseil municipal de Gonesse d’avoir classé en zone à urbaniser 248 hectares de terres agricoles « particulièrement fertiles ». Le tribunal ajoute : « Ces illégalités, n’étant pas susceptibles d’être régularisées, le tribunal a estimé qu’il ne pouvait être sursis à statuer et a annulé la délibération du conseil municipal de Gonesse du 25 septembre 2017 », celle qui approuvait le PLU.

    #terres-agricoles #grand_projet_inutile

  • EuropaCity : une guerre des mondes Emilie Chaudet - Cécile Laffon - 7 Mars 2019 - Les Pieds sur terre
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/europacity-une-guerre-des-mondes

    A Gonesse, des promoteurs comptent construire un nouveau complexe. Les agriculteurs voient l’urbanisation attaquer leurs cultures, des militants écologistes refusent la disparition des terres fertiles et d’autres se demandent si cela peut être porteur d’emploi, ou changer l’image de leur ville.

    Prévu pour occuper quatre-vingt des trois cents hectares de terres, le projet a été autorisé en 2013. Baptisé EuropaCity, il est financé par Ceetrus, la branche immobilière du groupe Auchan, et Wanda, un groupe immobilier chinois, qui comptent y investir 3,1 milliards d’euros.

    L’enjeu est de créer un lieu où l’on met à disposition des expériences, et non pas des biens de consommation.

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18722-07.03.2019-ITEMA_22001874-2.mp3

    On sature déjà de centres commerciaux, pourquoi en construire un nouveau ?

    On pourrait développer l’agriculture bio en milieu périurbain et fournir toutes les collectivités locales.

    Certains habitants se demandent quant à eux si ce projet peut ou non changer l’image de leur ville, s’il peut être ou non porteur d’emploi. Les promoteurs en promettent en effet cinquante mille.

    Grâce à Europacity, on saura où est Sarcelles dans le monde entier. Comme pour Saint-Denis avec le stade de France.

    Chanson de fin : « Talisman » par Nils Frahm – Album : Encores 2 (2019).

    #Radio #Audio #France_Culture #mulliez #immochan #immobilier_commercial #centres_commerciaux #europacity #des_grands_projets..._inutiles #grand_paris #france #agriculture #urbanisme #triangle_de_gonesse #terres #gonesse #ecologie #climat #centre_commercial #Ceetrus #immobilier #grande_distribution #destruction

  • La guérilla des opposants à #EuropaCity continue de porter ses fruits
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/01/29/la-guerilla-des-opposants-a-europacity-continue-de-porter-ses-fruits_5416304

    Lundi 28 janvier, le rapporteur public du #tribunal_administratif de Cergy-Pontoise, saisi par des opposants à EuropaCity, s’est prononcé en faveur d’une annulation pure et simple du plan local d’#urbanisme (#PLU) de la ville de Gonesse, adopté en septembre 2017 essentiellement pour permettre l’urbanisation du Triangle. Motifs : une information insuffisante du public sur les #impacts_environnementaux, une consommation excessive de #terres_agricoles et l’absence de prise en compte de l’offre commerciale déjà existante. La décision du tribunal est attendue le 22 février.

    #droit_administratif

  • Un pas en avant pour le megaprojet EuropaCity
    https://www.boursier.com/actualites/reuters/un-pas-en-avant-pour-le-megaprojet-europacity-228557.html

    Le préfet du Val d’Oise a décidé de déclarer d’utilité publique l’opération d’aménagement du « triangle de Gonesse », dont le projet contesté de parc d’activités à vocation commerciale, culturelle et touristique EuropaCity est une pièce maîtresse, a-t-on appris auprès de l’investisseur principal.

    L’arrêté préfectoral de déclaration publique (DUP) devrait être signé et publié dans les prochaines jours, malgré l’annulation en mars par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise de la création de la zone d’aménagement concerté, a-t-on précisé de même source.

    Le commissaire-enquêteur, qui a conduit l’enquête d’utilité publique, avait rendu en juillet dernier un avis favorable à ce projet d’aménagement, qui s’étend sur 280 hectares, dont 80 pour le parc #EuropaCity.

  • Bisbrouille chez les Mulliez sur fond de projets immobiliers * Nicolas Keszei - 26 octobre 2018 - Les Echos
    https://www.lecho.be/entreprises/immobilier/bisbrouille-chez-les-mulliez-sur-fond-de-projets-immobiliers/10063735.html

    Trois membres de la famille Mulliez (du nom du fondateur d’Auchan) ne s’entendent pas sur la stratégie à suivre dans leur société immobilière. Un médiateur devrait être désigné par le tribunal de commerce francophone de Bruxelles pour tenter de mettre tout le monde au diapason. Les actionnaires ont dû mettre sur pied un plan d’affaires pour tenter de sortir de l’ornière. Des projets vont être arrêtés. Deux des trois membres de la famille Mulliez ont émis des lettres de confort.

    La bataille sourdait depuis quelques années déjà, mais les éclats de voix et autres claquements de portes n’étaient jamais arrivés aux oreilles des juges. Cette fois, certains membres de la famille Mulliez – du nom du fondateur du groupe Auchan ont dû se tourner vers le tribunal de commerce francophone de Bruxelles pour régler leur différend.

    De quoi s’agit-il ?
    Too’Gezer attaque les sociétés Ganemede, Nechincatillon, Vizzion Participations (VP), Taksim et Vizzion Europe. Soit. Quand on lit entre les lignes – ou que l’on regarde qui s’abrite derrière ces sociétés – on se rend compte qu’il s’agit essentiellement d’une bagarre familiale de haut vol. Too’Gezer est la société de Patrick Mulliez, l’un des frères de Gérard, fondateur d’Auchan. Il attaque Ganemede, société de son frère Jean (décédé cette semaine) et Nechincatillon, société de son cousin Gonzague. Il a également cité en justice les sociétés Vizzion Participations, Taksim et Vizzion Europe.

    Médiateur demandé
    Jean-François Germain, le conseil de Vizzion Participations, a indiqué, en accord avec les autres parties, que « la société Too’Gezer, dirigée par Patrick Mulliez, a des griefs à formuler sur la façon dont la société (Vizzion Participations) organise sa gouvernance. Le différend porte sur les modalités de la gouvernance », nous a expliqué l’avocat qui précise que Too’Gezer veut que des solutions soient mises en place via la désignation d’un administrateur provisoire ou via un commun accord.

    Lors d’une audience qui s’est tenue il y a quelques jours devant le tribunal de commerce francophone de Bruxelles, les différentes parties présentes à la barre se sont entendues pour demander au juge de désigner un médiateur chargé de mettre de l’ordre dans la société. Selon la demande des parties, c’est l’avocat Philippe Van Roost (Alterys) qui devrait être désigné pour effectuer cette mission.

    Il va lui falloir du courage et de la patience. D’après nos informations, quand on évoque des problèmes de bonne gouvernance, il faut surtout lire qu’il y a des (sérieuses) divergences d’opinions entre les actionnaires de Vizzion Participations issus du clan Mulliez. D’après les chiffres tirés du dernier bilan déposé par Vizzion Participations auprès de la Banque Nationale de Belgique (BNB), les actionnaires familiaux de VP sont Bosslord (35,14%, une société grand-ducale dont les deux frères et le cousin sont actionnaires), Ganemede (18,38%), Nechincatillon (10,48%), Patrick Mulliez (6,67%) et Gonzague Mulliez (5,97%). Au fil des ans, entre les parties, des divergences de vue quant aux investissements à faire dans la société sont intervenues. Vizzion Participations, une société créée à l’origine par l’architecte Sefik Birkije (qui est sorti du groupe il y a quelques années) est le holding de Vizzion Europe, une société qui développe toute une série de projets immobiliers à l’international.

    Gouffre financier
    Rapidement, l’affaire s’est révélée être un gouffre financier sans fond et les membres de la famille n’ont pas réussi à s’entendre sur les façons de résoudre le différend : certains voulaient en sortir à tout prix tandis que d’autres voulaient continuer à investir ; des divergences auxquelles il faut ajouter les visions souvent divergentes de différents actionnaires minoritaires, à l’image de Richard Bossant (4,06% de VP) qui a investi 11 millions d’euros dans l’aventure.

    Une plongée dans les derniers comptes de VP et particulièrement dans le rapport de gestion rédigé par le conseil d’administration donne une idée de l’étendue de la tâche du médiateur. Au cours de l’année 2017, le conseil et l’assemblée générale de VP ont mis au point un plan d’affaires qui prévoit l’arrêt de différents projets immobiliers en cours développement. Ce plan d’affaires a fait apparaître des besoins de trésorerie de 17,1 millions d’euros pour la période 2018-2019.

    On y apprend également que deux des trois actionnaires de référence (Ganemede et Nechincatillon) ont émis des lettres de confort afin de permettre à la société de poursuivre ses activités. « Il y a lieu de relever que suite à l’adoption du plan d’affaires en 2017 et à l’émission de lettres de confort signées respectivement par Ganemede Belgium et par Nechincatillon, les comptes clôturés au 31 décembre 2016 ont pu être approuvés en continuité le 8 janvier 2018 », peut-on lire dans le rapport de gestion. On l’aura compris, la société bénéficie du soutien de deux de ses actionnaires de référence.

    Les comptes eux-mêmes ne sont que le reflet inquiétant de la situation actuelle de l’entreprise. Les fonds propres sont négatifs à hauteur de 39 millions et sont la contraction du capital souscrit de 133 millions et de la perte reportée de 184 millions. Si l’on veut éviter la faillite, il va falloir recapitaliser Vizzion Participations dans les meilleurs délais

    POST SCRIPTUM
    Différences de vues au sein de Vizzion
    La vie de Vizzion Participations, une société au sein de laquelle on retrouve différents membres de la famille Mulliez, est tout sauf un long fleuve tranquille. Créée en 2008 par l’architecte Sefik Birkye, la société s’est retrouvée dix ans plus tard au cœur d’un conflit entre ses actionnaires minoritaires et ses actionnaires venus de la famille Mulliez, du nom du fondateur du groupe Auchan.

    Au fil des ans, les Mulliez ont toujours soutenu Vizzion Participations, allant jusqu’à y injecter plus de 600 millions d’euros, le tout afin d’assurer le développement de projets immobiliers à l’international. Les choses ont commencé à se gâter autour d’un projet immobilier à Istanbul poussant un actionnaire minoritaire, Richard Bossant, à intenter une action devant le tribunal de commerce afin d’obtenir la désignation d’administrateurs provisoires.

    Parallèlement à cela, Jean, Patrick et Gonzague Mulliez avaient décidé de transférer la plupart des projets immobiliers vers Bosslord, une société grand-ducale dont ils étaient tous les trois actionnaires. Finalement, quelques actionnaires familiaux avaient décidé de remettre au pot de Vizzion avant que les choses ne se gâtent à nouveau et ne débouchent sur la mise en place d’un plan d’affaires qui tente de défendre le maintien de l’activité. Depuis, bon nombre de projets ont été arrêtés ou vendus.

    #mulliez #immochan #immobilier_commercial #centres_commerciaux #europacity

  • Le mall est mort, vive le mall !
    https://www.demainlaville.com/mall-mort-vive-mall

    Aux États-Unis, près de 25% des centres commerciaux pourraient disparaître dans les cinq années à venir. Temples de la consommation, points de ralliement iconiques des teen movies et accélérateurs de l’étalement urbain, ces « #malls » doivent entre autre faire face à la concurrence des sites de #vente_en_ligne. De l’autre côté de l’Atlantique, le modèle français traverse les mêmes difficultés. Pourtant, déjà championne d’Europe du nombre de #centres_commerciaux par habitant, la France continue à distribuer les autorisations de construire, dans une fuite en avant inquiétante.

    #Europacity

  • Friche Saint Sauveur à Lille : la guerre des mondes Bénédicte Vidaillet - 30 Juillet 2018 - Médiapart
    https://blogs.mediapart.fr/vidaillet/blog/300718/friche-saint-sauveur-lille-la-guerre-des-mondes

    Le devenir de la friche Saint Sauveur, 23 hectares au centre de Lille, fait l’objet d’une vive lutte entre la poignée d’élus qui ont « programmé » sa transformation, et des habitants et associations qui se mobilisent pour un projet alternatif. Mais la Ville reste sourde à leurs arguments. Révélant ainsi le véritable enjeu de cette lutte.

    Longtemps j’ai cru que la bataille autour de l’avenir de la friche Saint Sauveur se jouerait sur le terrain de la raison. Foutaises ! Car des chiffres, des arguments, nous en avons donné[1] : ratio désastreux des m2 d’espaces verts par habitant à Lille pour faire valoir radicalement plus de nature dans le projet, cartographies précises montrant l’effet « îlot de fraîcheur » du Belvédère et de la friche pour contester l’affirmation de leur « faible valeur patrimoniale », nombre de logements ou de bureaux inoccupés à Lille pour revoir à la baisse la programmation. Nous avons débusqué les grossières erreurs méthodologiques dans les prévisions de pollution atmosphérique, soulevé les risques de pollution de nappe phréatique et les risques sanitaires induits par le projet, montré que le principe « Eviter Réduire Compenser » n’était pas appliqué à certaines espèces protégées identifiées sur le site. Biodiversité, syndrome du manque de nature, coefficients d’albédo, alignés à la pelle.

    Mais il faut le reconnaître : la carte de la raison ne fonctionne pas. Les chiffres, ratios, études, etc., celle et ceux qui se croient légitimes à penser pour nous notre territoire, s’en foutent. Cela ne fait pas mouche car – et comment ne l’avions-nous pas compris avant ? - il ne s’agit pas de chiffres et la raison n’est qu’une façade. Il s’agit d’une façon d’habiter le monde, de le désirer, de le sentir, de l’imaginer.

    Ils nous parlent développement, valorisation, économie, programmation et m2. Ils nous parlent nombre de logements, piscine olympique, fosse de plongée de compétition, métropole européenne, attractivité du territoire. Et nous, ce territoire, nous le vivons. Nous le voulons. Nous ne le vivons et ne le voulons pas comme eux. Nous l’habitons avec nos corps, nos sens, nos souvenirs, nos sensibilités, bien plus qu’avec notre raison. Nous le relions à nos histoires, à nos mémoires, à nos rêves et à nos pas.

    Nous ne voulons pas de ce monde laid qui a poussé et continue de pousser sur toute la ceinture périphérique de Lille sous la série « #Euralille », déclinée en saison 1 puis 2 : gare tunnel balayée par les vents, casino à l’imprenable vue sur les échangeurs, hôtel de région aux centaines de fenêtres alignées qui puent la bureaucratie autant que la démesure ; tours lisses, façades glacées, auxquelles aucune aspérité de vie ne peut s’accrocher ; architecture standardisée qu’on voit à Pékin comme en front de mer à Reykjavik ; matériaux sans histoire autre que celle qui les relie à l’industrie mondialisée qui les produit ; arbustes sur tige, pied encadré, racines maîtrisées, balisant méthodiquement le parcours ; trottoirs gris, sans interstices, sans relief, où se réveille sous nos pas une vague angoisse métaphysique. Car sur ces trottoirs que l’on emprunte, dans ces quartiers que l’on traverse, nul ne se promène, nulle ne déambule, aucun flâneur.

    Nous ne voulons pas de ces « parcs » domestiqués, conçus « pour nous » par des agences de paysagistes choisies sur concours, aux plantes produites en des serres lointaines, sélectionnées par l’industrie horticole, gavées d’intrants, repiquées à tant de pieds au m2.

    Nous ne voulons pas de ces « îlots nordiques » fermés aux horizons, à la pelouse centrale privatisée, ravie au regard même des passants, poussant sur une dalle de parking sous-terrain.

    Nous ne voulons pas d’une piscine o-lym-pique, « grand équipement » à cinquante millions d’euros construit à la hâte pour servir en 2024 de « base arrière » à une compétition sportive mondiale que chacun s’empressera d’oublier sitôt son écran occupé par la performance suivante. Et encore moins d’une fosse de plongée de 40 mètres de profondeur –quasiment la hauteur de l’Arc de Triomphe -, quand Dunkerque s’enorgueillait récemment d’inaugurer la « plus grande fosse au Nord de Paris » - 20 mètres !

    Voilà longtemps déjà que ce monde-là nous donne la #nausée. Il produit ses effets, nous pousse au bord du gouffre, et il nous faudrait encore applaudir celle et ceux qui proposent de franchir le pas supplémentaire ? Faisons dérailler ce funeste train, revendiquons le pas de côté, qui nous mène à la friche Saint Sauveur flâner parmi les herbes folles. Ceux-là, qui s’arrogent le droit de modeler notre destin, qui jouent à SimCity mais avec nos vies, y sont-ils jamais venus ? Ont-ils gravi un flanc du Belvédère pour y admirer le soleil couchant que ponctue le beffroi ? Ont-ils senti le vent qui fait frissonner au printemps les vagues de graminées sauvages ? Se sont-ils émerveillés des dizaines d’orchidées dont on n’a pas besoin de savoir qu’elles sont une « espèce protégée » pour faire le vœu, au premier regard de leurs miraculeux pétales en forme d’abeille, qu’on les verra refleurir ? Se sont-ils demandé qui nous avait légué ces arbres superbes qui faisant écran à la circulation de l’ancien périphérique transforment ce lieu en havre magique ? Ont-ils pu apprécier l’incongrue zébrure lumineuse du métro aérien le soir ? Ont-ils été saisis par la force de la vie végétale qui recouvre l’asphalte ou vient éclater le béton de la friche ? Ou par la force de ces vies humaines qui tentent, là, de perdurer aux marges ?

    Si leur agenda sans trou, leurs véhicules à chauffeur, leurs vies efficaces et climatisées, les en ont empêchés, alors, ils ne peuvent pas comprendre. Ni notre attachement à ce lieu, ni la violence de ce qu’ils nous imposent. Ils ne peuvent pas comprendre pourquoi nous nous dressons sur la route balisée de leurs projets. Nous refusons leur monde, nous ne renoncerons pas au nôtre. Nous ne pouvons que leur tendre la main et les inviter à nous suivre, et sinon, tant pis, ce sera la #guerre, la guerre des mondes.
     
    [1] Cf. à ce sujet : Contribution à l’enquête publique des associations Amis de la Terre Nord, ASPI, Entrelianes, Fête la Friche https://www.registre-numerique.fr/lille-saint-sauveur/voir-avis?avis=30546

    #Saint_Sauveur #luttes_sociales #des_grands_projets..._inutiles #Lille #martine_aubry #PS #raison #Bénédicte_Vidaillet #europacity #grand_paris #france #agriculture #urbanisme #triangle_de_gonesse #terres #gonesse #ecologie #climat #centre_commercial #mulliez #Ceetrus #immobilier #grande_distribution #destruction

  • EuropaCity : « C’est le projet tout entier qui débloque » | Marie Desplechin
    https://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20180730.OBS0332/europacity-c-est-le-projet-tout-entier-qui-debloque-par-marie-de

    En ces temps de feu, le « Grand Paris » n’a rien de plus pressé que de donner son feu vert à la bétonisation de 300 hectares de terres agricoles, situées au nord de l’agglomération, à proximité de l’aéroport de Roissy, pour y faire du commerce des choses, du commerce des loisirs, et du commerce de la culture. Du commerce, quoi. Il est vrai que nous manquions cruellement de magasins où nous procurer des vêtements, des objets, des entrecôtes saignantes. Et d’une piste de ski artificielle. Investisseurs et pouvoirs publics, merci ! Source : BibliObs

  • mulliez : Une place dans les grands projets parisiens Eric Treguier - 3 Juillet 2018 - chalenge

    Sur ces quatres appels d’offres, le plus gros, le plus visible aussi, c’est sans conteste le chantier de la Gare du Nord. Les Lillois du groupe #Mulliez sauront, dans quelques jours, sinon dans quelques heures, s’ils emportent le morceau face au des autres finalistes, spécialistes eux aussi de l’immobilier commercial : Apsys et Altaréa-Cogédim. Pour la foncière nordiste, c’est l’opération qui ferait basculer son modèle et fera entrer #Ceetrus dans le monde des grands de l’aménagement urbain. L’ex-Immochan deviendrait alors un animateur de lieux, et plus seulement le gestionnaire des magasins des marques du groupe (Pimckie, Norauto, Auchan, Leroy-Merlin…). Ce qu’il a été pendant 40 ans. Il s’agit d’un budget de plusieurs centaines de millions d’euros et qui vise à rénover la première gare parisienne, qui a déjà eu un coup de lifting entre 2014 et 2017, et à la préparer pour 2024, c’est à dire pour les Jeux olympiques. Avec ses architectes du cabinet Valode & Pistre, les Nordistes ont conçu une toiture végétalisée et à des innovations sur la mobilité qui pourrait, selon des spécialistes, leur permettre de décrocher le chantier...


    Derrière ce gros projet, Ceetrus devrait annoncer dans les prochains jours deux autres dossiers sur lesquels elle a été sélectionnée en short-list, avec là encore, de bonne chances d’être retenue. Il s’agit de l’ex-usine de pompage d’eau de Seine dite « Usine d’#Auteuil », dans le 16ème arrondissement, un ensemble de 3500 m² (deux halles et un bâtiment annexe) qu’il faut réhabiliter, dans le cadre de l’appel à projets «  Réinventer #Paris  », et qu’il faut densifier avec des commerces et des logements. Ceetrus est aussi finaliste sur un autre chantier : l’#Hôtel-Dieu. C’est le plus ancien hôpital de la capitale, en plein cœur de #Paris, à deux pas de Notre-Dame. Il a déjà été en partie attribué, l’an dernier, mais il reste une partie non négligeable (environ 17 000 m²) à restructurer. La présélection de Ceetrus montre sa détermination à se battre face à de nombreux concurrents pour ce projet situé dans un quartier parmi les plus prisés de la capitale. La foncière a aussi été présélectionnée, avec deux autres concurrents, pour construire trois passerelles au-dessus de la Seine, et en faire des lieux de passage et d’animation, dans le cadre de «  Reinventing Cities  »…

    Enfin, le groupe a aussi été retenu sur un dernier appel d’offre, ultra-parisien s’il en est : le déménagement des réserves du #Centre_Pompidou. Le musée national d’Art moderne (#MNAM) du Centre Pompidou, au coeur de Paris, cherche en effet 30000 mètres carrés en #Ile-de-France à l’horizon 2025 pour des espaces de stockage, d’exposition et de recherche. Car il est confronté à un problème de stockage de ses 120 000 œuvres. Et il cherche activement à pouvoir les stocker à moins de 45 minutes des tuyauteries de #Beaubourg. «  On pourrait très bien imaginer que ces réserves puissent être accueillies sur notre pôle d’exposition de 12000 m² de notre projet #EuropaCity, à #Gonnesse, dans le Val d’Oise. Nous avons ce qu’il faut pour cela...  » se plait à espérer Benoit Lheureux, directeur général de la foncière présidée par Vianney Mulliez, fils d’un cousin germain du fondateur du groupe nordiste. Il faut dire que pour le moment, son projet a été stoppé en rase campagne. En mars dernier, le tribunal de Cergy-Pontoise avait annulé la ZAC créant Europacity. Depuis, l’Etat et l’agence Grand Paris Aménagement ont fait appel, mais la candidature d’Europacity comme Réserve de Beaubourg ressemble beaucoup à un dernier espoir pour relancer ce #méga-projet de plusieurs milliards, créé il y a maintenant une dizaine d’années et financé par les chinois du groupe #Wanda et… la famille Mulliez.

    #Gare #auchan #centre_commercial #centres_commerciaux #Auchan_dégage #les_hagards_du_Nord #immobilier #carambouille

  • Vianney Mulliez : « J’ai la certitude qu’EuropaCity se fera » Grégoire Allix - 9 Juin 2018 - le monde
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/06/09/vianney-mulliez-j-ai-la-certitude-qu-europacity-se-fera_5312175_3244.html

    Dans un entretien au « Monde », l’actionnaire du mégaprojet du Triangle de Gonesse, qui souhaite y faire venir une annexe du Centre Pompidou, répond aux critiques de ses opposants.

    Un Centre Pompidou à EuropaCity ? Le mégacomplexe de culture, de loisirs et de commerces, qui prévoit de s’implanter sur 80 hectares dans le Triangle de Gonesse (Val-d’Oise), est candidat à l’accueil d’une annexe du musée parisien. Celui-ci cherche un point de chute pour installer ses futures réserves ouvertes au public. Porté à parité par Ceetrus – ex-Immochan, la branche immobilière du groupe Auchan – et le groupe chinois Wanda, le mastodonte EuropaCity, un investissement à 3,1 milliards d’euros, pourrait offrir cet écrin.


    Le président de Ceetrus, Vianney Mulliez, a défendu son dossier, jeudi 7 juin à Beaubourg, aux côtés de la star danoise de l’architecture Bjarke Ingels, maître d’œuvre du projet. Les incertitudes qui pèsent sur l’opération restent le principal handicap de cette candidature, alors que le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé en mars la création de la zone d’aménagement concerté (ZAC) du Triangle de Gonesse et qu’EuropaCity continue de faire face à une vive opposition. Dans un entretien au Monde, M. Mulliez assure que le projet se fera.

    Quels sont les atouts d’EuropaCity pour attirer le Centre Pompidou ?
    L’architecture de Bjarke Ingels est un élément important pour l’emporter, mais surtout nous répondons à leurs besoins. Les réserves ouvertes du Centre Pompidou seraient situées dans la grande halle d’exposition d’EuropaCity, conçue comme une porte d’entrée de l’ensemble du site. Tous les visiteurs qui arriveront par la gare de métro du Grand Paris Express la traverseront. Cela représente 15 millions de personnes par an ! Nous avons une ambition pour les espaces d’exposition qui va au-delà du cahier des charges du Centre Pompidou et qui correspond à leur envie d’attirer de nouveaux publics.

    Etes-vous optimiste quant à votre capacité à faire venir de grands opérateurs ?
    Nous avons beaucoup de discussions et des protocoles d’accord . . . . . . .

    Le reste de l’article payant, mais après tout on en a pas besoin.

    #europacity #auchan #grand_paris #france #centre_pompidou #agriculture #urbanisme #triangle_de_gonesse #terres #gonesse #ecologie #des_grands_projets..._inutiles_ #climat #centre_commercial #mulliez #Ceetrus #immobilier

  • Immobilier commercial : Immochan devient Ceetrus et diversifie ses activités - 5 Juin 2018 - Le Moniteur _
    https://www.lemoniteur.fr/article/immobilier-commercial-immochan-devient-ceetrus-et-diversifie-ses-activite

    En changeant de nom, la branche immobilière du Groupe Auchan entend incarner sa transformation de filiale commerciale en « développeur immobilier mixte ». Elle compte ainsi investir d’autres activités telles que la production de logements ou encore de bureaux.


    Nouveau nom pour une nouvelle vie ? Le fameux adage pourrait s’appliquer pour Immochan, qui devient Ceetrus. « Ce nouveau nom combine à la fois le mot « city » (ville), mais aussi le mot « see » (je vois). Enfin la deuxième partie du nom fait référence à « trust » (confiance) et « us », le nous », présente Benoît Lheureux, directeur général de Ceetrus. Un changement, dévoilé ce 5 mai 2018, qui se veut le signe d’une transformation opérée en 2016 par la filiale du Groupe Auchan spécialisée dans l’immobilier.

    La foncière commerciale compte ainsi devenir un « développeur immobilier mixte ». « Il s’agit d’intervenir en réponse aux besoins des habitants et des territoires », décrypte Benoît Lheureux. « Nous voulons faire évoluer notre patrimoine, composé de 400 centres commerciaux [dont 93 en France et d’une valeur totale de 8 milliards d’euros – NDLR], en ajoutant éventuellement d’autres activités telles que le logement, le bureau, le coworking, ou encore des espaces de santé ou de culture. »

    Pour Ceetrus, le changement de nom témoigne d’une vision à horizon 2030. « Nous nous proposons d’être des acteurs pour des villes qui souhaitent remettre en cause ou questionner des anciens quartiers industriels », continue le directeur général de Ceetrus. La filiale d’Auchan, qui avec ce changement de nom a voulu prendre son indépendance vis-à-vis de la société mère, compte travailler avec d’ « autres partenaires qui sont des sachants sur les domaines du logement ou des bureaux », complète Benoît Lheureux. Sa société a pour objectif de doubler la valeur de son patrimoine d’ici 12 ans.
     

    750 millions d’euros d’investissements par an  
    Ceetrus fait ainsi partie des finalistes, avec Altarea-Cogedim et Apsys, de l’appel à projet sur la rénovation de la gare du Nord à Paris. Le lauréat de ce partenariat public privé sera connu en juillet. La filiale participe également à des appels à projets tels que Réinventer Paris, mais également Reinventing cities. « Nous nous positionnons notamment sur les « Passerelles » [un appel à projets qui comprend trois sites dans Paris et dont le but est d’améliorer le lien entre les berges de la capitale – NDLR] », complète Benoît Lheureux.

    Au total, Ceetrus prévoit 750 millions d’euros d’investissement par an sur les 4 prochaines années, soit le double d’aujourd’hui. La société travaille aussi sur l’aménagement d’un quartier de logements et de bureaux (80 000 m²) à Saint-André-Lez-Lille, dans le Nord. Elle pilote également le projet très controversé d’Europacity, au nord de Paris, qui doit accueillir un gigantesque complexe en 2024. Entre autres opérations, l’ex-Immochan prévoit, en outre, l’extension du centre commercial Auchan de Lyon Saint-Priest, pour en faire un lieu de commerce, de culture et de loisirs, complété d’un projet de ferme urbaine.

    #europacity #auchan #grand_paris #france #agriculture #urbanisme #triangle_de_gonesse #terres #gonesse #ecologie #des_grands_projets..._inutiles_ #climat #centre_commercial #mulliez #Ceetrus #gare #Saint-Priest #immobilier

  • Marcq-en-Baroeul. Des clowns militants perturbent une réunion de la famille Mulliez Nicolas Demollien - 26 Mai 2018 - Lille Actu

    https://actu.fr/hauts-de-france/marcq-en-baroeul_59378/marcq-baroeul-clowns-militants-perturbent-une-reunion-la-famille-mulliez_169786

    Drôle de surprise pour la famille Mulliez vendredi 25 mai 2018 à Marcq-en-Baroeul (Nord). Alors qu’ils devaient se réunir en assemblée générale de leur association familiale, ils ont été accueillis par des… clowns ! Des militants pour le climat en réalité, venus manifester contre le projet Europa City, prévu en région parisienne.


    Alors que l’État relance le projet Europacity en faisant appel de la décision du tribunal administratif annulant la ZAC, ils souhaitaient interpeller les Mulliez, principaux actionnaires du Groupe Auchan.

    Les Mulliez ont signé en 2015 le Manifeste pour le climat , s’engageant à réduire les émissions de CO2 du Groupe Auchan. Or, Europacity conduirait à doubler l’impact climat des activités françaises qu’ils détiennent », lancent les manifestants.

    « Qu’ils abandonnent le projet »
    Conclusion pour ces militants, l’abandon du projet est la seule solution. 

    Olivier Saint-Léger, porte-parole d’inCOPruptibles, commente :

    « Ce projet d’un autre âge, qui rappelle le pire des années 1970, aurait l’impact climat d’une ville de 250 000 habitants. Nous espérons que, grâce à l’aide de nos amis clowns, une majorité des Mulliez se prononcera pour l’abandon d’Europacity. »

    #europacity #auchan #grand_paris #france #agriculture #urbanisme #triangle_de_gonesse #terres #gonesse #ecologie #des_grands_projets..._inutiles_ #climat #centre_commercial #mulliez #résistance

  • #Europacity. L’État fait appel du jugement annulant la zone d’aménagement du mégaprojet
    https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/europacity-l-etat-fait-appel-du-jugement-annulant-la-zone-d-amenagement

    Le tribunal de Cergy-Pontoise avait annulé en mars la création de la ZAC devant faire émerger le méga-complexe Europacity, allant ainsi dans le sens de ses détracteurs. Mais l’État a fait appel de cette décision vendredi 4 mai, ainsi que l’agence Grand Paris Aménagement.

    L’État a fait appel d’une décision de justice qui avait annulé début mars la création de la zone d’aménagement devant accueillir le méga-complexe contesté Europacity au nord de Paris, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

    L’État a fait appel vendredi du jugement du tribunal administratif de Cergy-Pontoise, a indiqué une source judiciaire, confirmant une information de la radio France Bleu.

    Parallèlement, Grand Paris Aménagement a aussi fait appel, selon le directeur général d’Europacity, Benoît Chang, sur Twitter. « Cet aménagement du Triangle de Gonesse est une chance pour ce territoire et c’est le sens de l’appel de l’État et de GPA », déclare-t-il dans un communiqué.

  • Europacity : l’Etat fait appel du jugement annulant la zone d’aménagement Figaro - 9 Mais 2018

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/05/09/97002-20180509FILWWW00242-europacity-l-etat-fait-appel-du-jugement-annulant

    L’État a fait appel d’une décision de justice qui avait annulé début mars la création de la zone d’aménagement devant accueillir le méga-complexe contesté Europacity au nord de Paris, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. L’État a fait appel vendredi du jugement du tribunal administratif de Cergy-Pontoise, a indiqué une source judiciaire, confirmant une information de la radio France Bleu.

    Parallèlement, Grand Paris Aménagement a aussi fait appel, selon le directeur général d’Europacity, Benoît Chang, sur Twitter. « Cet aménagement du Triangle de Gonesse est une chance pour ce territoire et c’est le sens de l’appel de l’État et de GPA », déclare-t-il dans un communiqué.


    Le 6 mars, la justice avait donné raison aux détracteurs de ce projet, un méga-complexe de commerces et de loisirs au nord de Paris, décrié pour son « gigantisme » et « l’artificialisation » de terres agricoles.

    Dans un communiqué, le collectif d’opposants « Europas du tout » a dénoncé « le double jeu de l’Etat », estimant que « la procédure d’appel est en totale contradiction avec sa politique de redynamisation des centres-villes ».

    Immochan, filiale du groupe Auchan, et le conglomérat chinois Wanda pilotent ce projet de 80 hectares à 3,1 milliards d’euros qui, s’il se concrétisait, serait le plus grand investissement privé en France depuis la construction de Disneyland Paris en 1992.

    Dans son jugement, le tribunal avait annulé l’arrêté préfectoral du 21 septembre 2016 créant la zone d’aménagement concerté (ZAC) du triangle de Gonesse, portée par l’établissement public Grand Paris Aménagement. Dans sa décision, il estimait que la population et les autorités auraient dû être mieux informées « eu égard à l’impact potentiel sur l’environnement » de cette ZAC « qui se traduit notamment par la suppression de 280 hectares de terres agricoles ».

    Les promoteurs avaient déjà intégré depuis fin février qu’Europacity ne pourrait pas ouvrir comme espéré en 2024, quand Paris accueillera les jeux Olympiques. Alors qu’ils ont toujours lié le projet à la présence d’une gare du Grand Paris Express desservant le triangle de Gonesse - gage d’un accès au site respectueux de l’environnement - le gouvernement a décidé d’en reporter la construction de trois ans, à 2027.

    #terres #agriculture #grand_Paris #paris #France #béton #bétonisation #EuropaCity #centre_commercial #Triangle_De_Gonesse #des_grands_projets..._inutiles_ #Europacity #gpii #mulliez #auchan #immochan #immobilier #spéculation #Villes

  • Privé d’extension, Auchan Aubagne réclame 300 millions à la métropole Julien Vinzent - 5 Avr 2018

    https://marsactu.fr/gargues-aubagne-auchan-300-millions-metropole

    Chargé d’aménager une zone de 42 hectares en bordure de son hypermarché phare à Aubagne, Auchan a vu son projet gelé par la nouvelle municipalité (LR). Après une première victoire en justice, le géant de la distribution réclame 300 millions d’euros à la métropole.

    Quand une promesse de campagne municipale vire à la bataille rangée. La société aubagnaise pour l’aménagement des Gargues (SAPAG) a remporté le 15 mars une victoire au tribunal administratif face à la mairie d’Aubagne, comme l’a annoncé La Marseillaise. Filiale d’Immochan, bras immobilier d’Auchan, elle contestait le gel de l’urbanisation de 42 hectares par le . . . . (La suite payante)

    #Aubagne : un autre projet qui tombe à l’eau pour la ZAC des Gargues La Marseillaise - Mustapha Chtioui - mercredi 2 décembre 2015
    http://www.lamarseillaise.fr/bouches-du-rhone/politique/44091-un-autre-projet-qui-tombe-a-l-eau
    . . . . . . . .

    La présidente de l’Agglo, Sylvia Barthélémy, a affirmé vouloir respecter, selon la règle au sein de la collectivité, le vote des conseils municipaux de chaque commune à ce sujet. Il se trouve que le 29 septembre, le conseil municipal d’Aubagne a voté justement contre ce projet. Se basant sur ce vote, la présidente de l’Agglo a demandé au conseil « de ne pas approuver le dossier de réalisation de la ZAC des Gargues », sous le motif qu’il faut « respecter le choix de l’avis défavorable de la commune d’Aubagne ».

    . . . . . .
    Un projet qui avait suscité, dès le départ, l’hostilité des élus de droite : Gérard Gazay (LR) et de Sylvia Barthélémy, alors dans l’opposition. Tous deux mettaient en avant leur crainte de voircet aménagement, qui devait s’étaler sur une vingtaine d’hectares, prévoyait 80 000m² de commerces, concurrençant ceux du centre-ville.

    Une fois élue, Sylvia Barthélémy avait re-négocier un nouveau projet avec l’aménageur, Immochan pour arriver à un protocole d’accord non transactionnel. Projet finalement abandonné par la décision du conseil du 1er décembre.

    La délibération a été adoptée par la majorité. Les élus de l’opposition du groupe « à gauche pour un territoire solidaire » n’ont pas pris part au vote estimant qu’il s’agissait là de « bricolage » et qu’ils n’avaient pas eu le dossier en main pour pouvoir se prononcer en connaissance de cause. à noter que 4 maires (La Destrousse, La Penne-sur-Huveaune, Roquevaire et Cadolive) se sont abstenus, soulignant, les risques financiers importants qui pèseraient désormais sur les communes compte tenu des recours possibles d’Immochan. « Si l’aménageur se retourne contre la collectivité et demande réparation pour non-tenue d’engagement, cela risque de se chiffrer par millions d’euros et nous coûter cher », déplore un élu.

    Une décision qui pourrait également avoir des conséquences sur une série de projets dits d’intérêt communautaire, adoptés. Aménagement d’un plateau sportif, construction d’une piscine, parcours de santé... qui risquent d’être remis en cause par la métropole. « Demain la métropole risque de leur dire, nous payons d’abord les indemnités de votre désengagement avec Immochan et on verra ensuite pour vos projets. »

    #auchan #immochan #immobilier idem #europacity #spéculation #Villes

  • #EuropaCity bute sur un nouveau revers judiciaire
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070318/europacity-bute-sur-un-nouveau-revers-judiciaire

    Visualisation d’une rue d’EuropaCity (extraite du dossier du maître d’ouvrage). Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé l’arrêté autorisant la création de la zone d’aménagement concerté du « #Triangle_de_Gonesse », où doit être construit EuropaCity. Mais l’immense centre de commerces et de loisirs n’est pas abandonné et son promoteur compte déposer un permis de construire début 2019.

    #France #Aménagement_du_territoire #Démocratie_environnementale

  • Europacity : la justice annule la création de la zone d’aménagement devant accueillir le mégaprojet
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/03/06/europacity-la-justice-annule-la-creation-de-la-zone-d-amenagement-devant-acc

    Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé, mardi 6 mars, l’arrêté du préfet du Val-d’Oise autorisant la création de la zone d’aménagement concerté (#ZAC) dite du « #Triangle_de_Gonnesse » devant accueillir le #mégacomplexe de commerces et de loisirs Europacity au nord de Paris.

    Le tribunal, saisi par plusieurs associations de défense de l’environnement, a estimé « que l’étude d’impact mise à disposition du public dans le cadre de l’enquête publique (…) était insuffisante » sur plusieurs points, notamment environnementaux. Le jugement souligne ainsi « l’importance de l’impact potentiel de ce projet sur l’environnement, compte tenu notamment de la suppression de 280 hectares de terres agricoles ».

    Dans son jugement, le tribunal souligne également que les analyses étaient « très insuffisantes » concernant « la question des émissions de CO2 induites par les déplacements de touristes par déplacements terrestres ou aériens, eu égard à la proximité de l’aéroport et dans la perspective de la création d’#Europacity » qui entend attirer 31 millions de visiteurs (gratuits et payants) par an. Pour le tribunal, ces lacunes « ont nécessairement, par leur importance et leur cumul, été de nature à nuire à l’information complète de la population et à exercer une influence sur la décision de l’autorité administrative ».

    #et_toc