#ex-rda

  • A #Chemnitz, la lente renaissance d’une ville dépeuplée
    https://www.mediapart.fr/journal/international/180817/chemnitz-la-lente-renaissance-d-une-ville-depeuplee

    À Chemnitz, « Plattenbau » et grandes avenues quadrillent le paysage © AP Dans l’est de l’Allemagne, Chemnitz, ex-Karl Marx Stadt, fait partie des villes à avoir le plus souffert du processus de #réunification. À l’écart des grands axes et des gros bassins d’emploi, elle affiche toutefois aujourd’hui un nouveau dynamisme.

    #International #AFD #Allemagne #chômage #ex-RDA #industrie #Saxe #transports #urbanisme

  • À Leipzig, le passé stalinien cède la place à l’utopie post-hippie

    Désertée en 1989, #Leipzig, ancien centre industriel d’Allemagne de l’Est, est devenu un immense terrain de liberté. Une ville où les espaces vides et les loyers abordables permettent à une population bohème d’inventer d’autres manières de vivre ensemble.

    On dirait un vieux manoir posé sur un carrefour gris d’une ville de l’#Allemagne de l’Est. Cinq étages de pierre rouge sur cour intérieure, avec, à chaque niveau, un petit balcon en bois qui donne un air coquet à l’ensemble, malgré les carreaux cassés. À l’intérieur, un immense escalier en bois sombre, encombré de briques et de sacs de gravats. Suzie, la maîtresse des lieux, a 34 ans, un jean pattes d’eph’ et des cheveux blonds qui tombent jusqu’à sa taille. Il y a deux ans, elle a acquis ce bâtiment de 800 mètres carrés pour 30 000 euros. « C’était ça, ou la ville le rasait. Il y a trop d’immeubles vides ici, la mairie ne sait plus quoi en faire. » De cet immense espace à réhabiliter, elle a installé un lieu de vie alternatif, sorte d’utopie communautaire qu’elle fait visiter avec entrain....
    http://lacite.website/2014/10/23/a-leipzig-passe-stalinien-a-cede-place-a-lutopie-post-hippie

    #ddr #ex-RDA #Haushalten #habitat_partagé

    • C’est souvent le pas avant l’utopie de l’investisseur.
      Il a une drôle de "gueule" le hippie, un joli chien.
      "Leipzig, ville de 500 000 habitants à 150 km au Sud de Berlin, est située dans l’ancienne allemagne de l’Est. C’est la ville qui a vu naître la révolution pacifique contre la Stasi avant la chute du mur. C’est aussi une ville qui se développe un peu sur le modèle « pauvre mais sexy » de Berlin, et en particulier Berlin-Est : la vie y est globalement moins chère que dans l’ancienne Allemagne de l’Ouest, le prix du logement est encore relativement bas, la vie culturelle et politique foisonnent, la scène musicale et la vie nocture attirent. Mais Leipzig est aussi une ville qui symbolise bien le problème de la gentrification."
      https://peregrin4tions.wordpress.com

      Bon c’est du slate : "Située seulement à une heure de train de Berlin, Leipzig est devenue le nouvel eldorado des artistes qui ne peuvent plus s’offrir un atelier dans la capitale et des hipsters en quête d’authenticité. Autour des ateliers et des galeries s’est tissée une scène alternative dense et animée, ce qui lui vaut aujourd’hui le surnom de « Hypezig ». Un phénomène que Die Zeit raconte en images, avec un diaporama façon visite guidée des lieux les plus hype de la ville : anciennes fabriques reconverties en lieux d’expos, bars nichés dans des stations de métro ou des magasins...

      Mais cette hype autour de Leipzig remplit de fierté autant qu’elle agace ses habitants, qui craignent que leur ville suive le même chemin que Berlin. Et, déjà, des loyers commencent à grimper dans certains quartiers branchés du centre-ville. Comme l’écrit Die Zeit :

      « Là-bas les logements sont moins cher, l’espace disponible au sein de la ville est plus grand, et par conséquent le potentiel artistique et touristique augmente. Les Leipzigeois ne sont pas encore vraiment sûrs de ce qu’ils doivent en penser. Les créatifs et les voyageurs qui viennent de pays où la vie est chère trouvent ça follement excitant. »" https://www.slate.fr/monde/85083/leipzig-nouveau-berlin-hipster

  • Les #terres agricoles de #ex-Rda, objets de convoitise
    http://farmlandgrab.org/post/view/23054-les-terres-agricoles-de-ex-rda-objets-de-convoitise

    Les grandes exploitations agricoles de ex-RDA héritées du communisme attisent la convoitise d’investisseurs et les prix flambent dans cette partie de l’#Allemagne où la grogne monte contre le "#landgrabbing".

    Le terme désigne en général l’appropriation par de gros investisseurs de terres agricoles, surtout en Afrique. Pour Axel Vogel, chef de file des Verts au parlement régional du Brandebourg (est), il s’agit plutôt en l’occurrence de "farmgrabbing".

    Dans cet Etat régional qui entoure Berlin, dont les champs sont la seule richesse, le phénomène s’est récemment accéléré : à la faveur d’un changement de génération beaucoup de grandes exploitations héritières des coopératives de l’ex-RDA sont passées entièrement ou en partie aux mains d’investisseurs, souvent étrangers au secteur. Le Land vit « une transformation d’une agriculture ancrée dans des villages à une agriculture qui n’est plus qu’un investissement financier », déplore Reinhard Jung, président de la section régionale de la fédération des agriculteurs Bauernbund. Il milite contre ces pratiques tout en reconnaissant qu’elles sont « entièrement légales ».

    Parmi ces investisseurs figure KTG Agrar, groupe agricole basé à Hambourg (nord), coté en Bourse, à la tête de 32.000 hectares en Allemagne, pour l’essentiel à l’Est. Mais aussi, selon une liste du Bauernbund, le groupe familial Lindhorst, spécialiste du soin aux personnes âgées, le fabricant de meubles Steinhoff, ou encore la conserverie Stollenberg, tous basés à l’ouest. Aucun de ces derniers n’a répondu aux sollicitations de l’AFP.

    La carotte des #subventions européennes

    Alors que, taux d’intérêt bas obligent, les rendements de tant d’autres formes d’investissements végètent, investir dans la terre est une bonne affaire. Qu’ils servent à la production alimentaire ou d’énergie, la valeur des terrains augmente. Les subventions européennes, versées à l’hectare, font le reste. « Les aides européennes encouragent le "landgrabbing", puisque maintenant elles sont garanties pour sept ans », déplorait au salon de l’agriculture de Berlin qui s’est ouvert vendredi Bernd Voss, président d’une association d’agriculteurs et de consommateurs. Leur seul investissement en ex-RDA garantit aux intéressés plusieurs millions d’euros de subventions par an.