• La #démocratie a un prix (et ceux qui ne peuvent pas payer prennent cher) ...

    Julia Cagé : « En France, les plus pauvres paient pour satisfaire les préférences politiques des plus riches » - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2018/09/07/julia-cage-en-france-les-plus-pauvres-paient-pour-satisfaire-les-preferen

    Le prix d’un vote ? 32 €. Dans son dernier livre, l’économiste soutient, chiffres inédits à l’appui, que l’argent a un rôle déterminant dans le résultat d’une élection. Pire : l’Etat subventionne davantage les orientations politiques des plus aisés, favorisant ainsi les partis de droite.

    Julia Cagé : « En France, les plus pauvres paient pour satisfaire les préférences politiques des plus riches »

    La France est-elle vraiment protégée des groupes de pression ? Sans doute moins qu’elle aimerait le croire. Notre démocratie repose-t-elle sur l’équation « un homme = une voix » ? Pas tout à fait, selon Julia Cagé. Après avoir étudié le financement des médias (Sauver les médias, Le Seuil, 2015), l’économiste, professeure à Sciences-Po Paris, poursuit son exploration des ressorts et des inégalités de notre système représentatif. A partir d’une base de données inédite des financements publics et privés de la vie politique, aux Etats-Unis, en France ou ailleurs en Europe, elle démontre dans son dernier livre, le Prix de la démocratie (Fayard), que ces questions, en apparence techniques, pourraient bien avoir leur rôle dans le sentiment d’abandon des classes moyennes et populaires, et dans la montée des populismes (1). Car, non seulement l’expression politique est capturée par les intérêts privés des plus riches, mais cette confiscation peut avoir un sacré impact sur le résultat des élections. En France, depuis les années 90, le financement de la vie politique est fondé sur quelques grands principes : les dons des particuliers sont encadrés (pas plus de 7 500 euros pour les partis par individu et par an, pas plus de 4 600 euros par élection) ; les entreprises ne peuvent verser des fonds aux candidats ; en contrepartie, l’Etat finance une grande partie de la vie politique. Un système bien imparfait, révèle Julia Cagé, qui subventionne en réalité les préférences politiques des plus riches et favorise donc les partis de droite.

    « Qui paie gagne », écrivez-vous : en France aussi, l’argent fait l’élection. Cela explique l’improbable accession au pouvoir d’Emmanuel Macron, candidat sans parti ni élu ?

    C’est un cas exemplaire. J’ai commencé à travailler sur le financement de la vie politique en 2014. L’une de mes hypothèses était qu’il fallait une réforme urgente du système de financement public des partis politiques, car il favorise l’immobilisme : l’argent donné par l’Etat aux candidats dépend des résultats obtenus aux dernières législatives. Ça ne permet pas l’émergence de nouveaux mouvements… sauf à attirer suffisamment de dons privés pour compenser ce handicap. Ce n’était encore jamais arrivé en France. C’est exactement ce que Macron a réussi à faire. Fin 2016, En marche !, né en avril, a déjà réuni 4,9 millions d’euros de dons privés. Contre 7,45 millions d’euros pour Les Républicains et seulement 676 000 euros pour le PS. L’innovation politique ne peut pas naître sans être financée. Or, dans toutes les démocraties occidentales, les dons privés vont d’abord aux partis conservateurs qui prônent une politique économique favorable aux plus aisés.

    Quel est le profil des donateurs ?

    On pourrait imaginer que les classes populaires donnent massivement, même pour de faibles montants. Ce n’est pas le cas. En France - comme aux Etats-Unis, en Italie ou en Grande Bretagne -, ce sont les plus aisés qui financent la vie politique. Ils ne sont d’ailleurs pas nombreux. Chaque année, seuls 290 000 foyers fiscaux français font un don, 0,79 % des Français adultes. Mais si on regarde parmi les 0,01 % des Français aux revenus les plus élevés, on s’aperçoit que 10 % d’entre eux font un don. Et ces 0,01 % des Français les plus riches versent en moyenne 5 245 euros par an. Les 50 % des Français les plus pauvres donnent, eux, quand ils donnent, seulement 120 euros par an en moyenne. Mais le scandale, c’est que les dons privés des plus aisés sont financés par l’ensemble des citoyens.

    Pourquoi ?

    Il existe trois formes de financements publics de la démocratie. La première, c’est celui des partis politiques, déterminé tous les cinq ans en fonction des résultats aux législatives : il s’élève à 63 millions d’euros. La deuxième, c’est le remboursement des dépenses de campagnes : 52 millions d’euros par an en moyenne. Et la troisième, dont on ne parle jamais, ce sont les déductions fiscales : votre don à un parti politique est remboursé à 66 %, par le biais d’une réduction d’impôt. Ces réductions représentent 56 millions d’euros par an pour les seuls dons aux partis politiques ! 56 millions d’euros offerts à seulement 290 000 individus qui ont choisi de financer un parti ? Même pas ! Car on ne peut bénéficier de déductions d’impôt… que si on paie l’impôt sur le revenu, ce qui n’est le cas que d’un Français sur deux. Pour le dire autrement si vous êtes parmi les 10 % des Français les plus fortunés, et que vous faites un don de 7 500 euros, celui-ci vous reviendra au final à 2 500 euros. Et le coût de votre don pour l’ensemble des citoyens sera de 5 000 euros. Mais, si vous êtes smicard, étudiant ou travailleur précaire, et que vous donnez 600 euros à un parti, votre générosité vous reviendra à… 600 euros, puisque vous n’êtes pas imposable sur le revenu. Bref, en France, les plus pauvres paient pour satisfaire les préférences politiques des plus riches.

    Le financement de la vie politique expliquerait la « droitisation » des gauches occidentales ?

    Si tous les partis et les candidats recevaient autant de financements privés, ce ne serait pas forcément problématique. Mais ce n’est pas le cas. Les Républicains touchent en moyenne, en France, 11 fois plus de dons privés que le Parti socialiste. On retrouve exactement le même déficit dans les autres pays. Or, on s’aperçoit qu’au Royaume-Uni avec Tony Blair, aux Etats Unis avec Hillary Clinton, en Italie avec Renzi, les partis de gauche se sont engagés dans une course aux financements privés. Ils abandonnent leur électorat populaire pour promouvoir des politiques économiques favorables aux plus aisés.

    Un parti peut-il vraiment « acheter » les électeurs ?

    J’ai analysé, avec Yasmine Bekkouche, doctorante à l’Ecole d’économie de Paris, toutes les élections municipales et législatives en France depuis 1993. Le résultat est net : statistiquement, en moyenne, les candidats les plus dotés et qui dépensent le plus remportent les élections. Bien sûr il y a des exceptions - le cas de Benoît Hamon à la présidentielle le prouve. J’ai estimé le prix d’un vote à 32 euros. Si un candidat met 32 euros de plus que son concurrent dans une campagne, il récolte une voix de plus. Au fond, ce n’est pas très cher un vote…

    Mais la victoire d’un candidat plus riche peut aussi s’expliquer par son talent ?

    Nous avons neutralisé l’effet de la popularité d’un parti une année donnée, le taux de chômage local, le niveau d’éducation moyen et les revenus fiscaux de la circonscription, le nombre de créations d’entreprises localement, le niveau d’investissement de la municipalité, etc. Résultat : toutes choses égales par ailleurs, le budget d’une campagne a bien un impact sur le résultat d’une élection. Mieux, selon nos analyses, l’« étrange défaite » de la droite après la dissolution surprise de Jacques Chirac en 1997, pourrait s’expliquer par l’interdiction, en 1995, des dons des entreprises aux campagnes électorales. Elle n’a eu d’effet que pour les candidats de droite qui touchaient des dons importants venant d’entreprises.

    Comment expliquer que l’argent ait un tel rôle ?

    Les meetings coûtent chers, comme les frais de transports, les conseils en communication et toutes les stratégies qui reposent sur l’utilisation des big datas. Cette utilisation des réseaux sociaux a d’ailleurs un effet pervers. Dans un monde où un candidat pourrait cibler ses électeurs, et si quelques milliardaires peuvent aider une campagne plus sûrement que des milliers d’électeurs, c’est sur cette poignée de personnes qu’il ciblera sa campagne. Encore une fois, les politiques risquent de se couper des classes populaires et moyennes.

    Vous dites que les donateurs de Macron « en ont eu pour leur argent » avec la suppression de l’ISF. N’est ce pas un peu rapide ?

    Derrière la formule, il y a une évidence : une personne soumise à l’ISF qui a donné 7 500 euros à la République en marche, ce qui lui est revenu à 2 500 euros, et qui voit l’ISF supprimé a effectivement fait un bon investissement. Le politiste américain Martin Gilens a comparé les souhaits des citoyens américains exprimés dans les sondages depuis 1950 (sur la politique économique, étrangère ou sociale), à leur niveau de revenus, et aux politiques effectivement mises en œuvre. Il montre que lorsqu’il y a divergence entre les Américains les plus riches et la majorité des citoyens, les gouvernements tranchent systématiquement en faveur des 1 % les plus riches. Pourquoi n’y a-t-il pas de révolution ? Gilens a une formule extraordinaire : il parle de « démocratie par coïncidence ». Sur beaucoup de sujets - la légalisation de l’avortement ou l’intervention en Irak -, les plus riches sont en phase avec la majorité. Mais c’est pure coïncidence. Le salaire minimum réel, lui, a baissé depuis les années 50. Ce sentiment de dépossession alimente le populisme.

    Que proposez-vous pour y remédier ?

    Certainement pas de supprimer tout financement public des partis parce qu’ils seraient « pourris », comme l’a obtenu le mouvement Cinq Etoiles en Italie ! La démocratie a un prix. Si ce coût n’est pas porté de manière égalitaire par l’ensemble des citoyens, il sera capturé par les intérêts privés. Il faut au contraire renforcer le financement public de la démocratie. Je propose la création de « Bons pour l’égalité démocratique ». Il ne s’agit pas de dépenser plus, mais autrement : tous les ans, en cochant une case sur sa feuille d’impôt, chaque citoyen aura la possibilité d’allouer 7 euros au mouvement politique de son choix. Il ne les sort pas de sa poche, mais il demande à l’État de donner 7 euros du fonds pour le financement des partis à celui de son choix.

    Et quand on est abstentionniste ou anti-parti ?

    Alors vos 7 euros sont donnés en fonction des résultats aux dernières législatives. C’est une manière de favoriser l’émergence de nouveaux mouvements, et c’est égalitaire : un même montant fixe est alloué à chaque citoyen.

    Vous supprimez les dons privés ?

    Je les limite à 200 euros par an, c’est déjà beaucoup par rapport au revenu moyen français. Si on cherche l’égalité politique, on ne peut pas permettre aux citoyens de donner 7 500 euros à un parti puisque c’est un geste impossible à beaucoup.

    Vous prônez également la création d’une « Assemblée mixte » où seraient mieux représentés les ouvriers et les employés. Comment sera-t-elle élue ?

    Le Congrès américain compte moins de 5 % d’ouvriers et d’employés alors qu’ils représentent la moitié de la population. Aucun ouvrier ne siège aujourd’hui à l’Assemblée nationale française. Je propose de laisser inchangées les règles de l’élection des deux tiers des députés. Mais qu’un tiers de l’Assemblée soit élu à la proportionnelle intégrale, par scrutin de liste, où sera imposée une moitié de candidats ouvriers, employés, chômeurs ou travailleurs précaires. Comme pour la parité entre hommes et femmes il faut se saisir des outils de l’Etat de droit pour imposer l’égalité démocratique.

    (1) Voir aussi le site Leprixdelademocratie.fr, où sont recensées toutes les données du livre et où l’on peut « tester » les hypothèses de Julia Cagé sur son propre député.

    • #fausse_gauche_sociale-libérale

      Lors de l’élection présidentielle française de 2012, Julia Cagé signe l’appel des économistes en soutien au candidat François Hollande en raison de « la pertinence des options [proposées], en particulier pour ce qui concerne la reprise de la croissance et de l’emploi ».

      En janvier 2016, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2017, Julia Cagé est l’un des onze initiateurs de l’appel « Notre primaire » pour une primaire à gauche.

      Le 24 janvier 2017, elle cosigne une tribune de soutien à Benoît Hamon en vue de la primaire citoyenne de 2017, intitulée « pour un revenu universel crédible et audacieux ». Elle s’indigne dans un tweet que le site La Tribune.fr ait défendu qu’il ne s’agissait pas, en réalité, d’un revenu universel.

      Le lendemain du second tour de la primaire et de l’élection de Benoît Hamon, Thomas Piketty explicite les modalités de versement de la proposition de revenu universel défendu par les 10 économistes signataires de la tribune.

      Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire, elle devient responsable du pôle « économie » pour sa campagne présidentielle.

    • Démocratie ?
      Où ça ?
      C’est du libération.

      Bon, reconnaissons que l’on peut faire un choix parmi les oligarques qui nous sont présentés par cette presse libre et non faussée.
      De toutes façons les décisions sont prise ailleurs qu’au gouvernement.

      Exemple extrait d’un courrier du blog de Paul Jorion.
      https://www.pauljorion.com/blog/2018/09/24/a-propos-de-jorion-joue-cartes-sur-table-par-etienne-guillermaz/#more-106653

      Je vais moi aussi parler franchement.

      J’ai été invité aujourd’hui même à la journée d’ouverture de la semaine de la transition énergétique qui a lieu en Ardèche et plus précisément à Privas, la préfecture. Pendant toute la journée, de 9h00 du matin à 17h30 les intervenants et officiels se sont succédés pour nous expliquer en long, en large et en travers que la transition énergétique et écologique ne pouvait se faire que par un capitalisme vert et moralisé d’ici 2050. Connaissant et appréciant la profondeur de vos travaux je ne pouvais m’empêcher de tiquer à chaque fois que les entreprises étaient mises en avant en lieu et place de la vertu qui se trouve en chaque être humain (pour peu que ce dernier ait la volonté d’entretenir cette qualité).

      Durant l’atelier de l’après-midi, ayant pour thème « consommer moins, consommer mieux », et que la gentille organisatrice nous demandait de parler sans tabous j’évoquais votre essai « Le dernier qui s’en va éteint la lumière » et que croyez-vous qu’il se passa ? On m’a ri au nez et les quelques chefs d’entreprises présents ont avancé qu’un programme d’écologie d’Etat coûterait bien trop cher au contribuable et que seul le privé pouvait assurer ce tournant. Et c’est sur ce point que l’atelier a fini par bloquer : combien la sauvegarde l’Humanité allait elle coûter ?

  • Qu’il n’y avait rien de « journalisme » la bas, ça on le savait, mais bon dieu, ce canard est devenu un organe de propagande hallucinant !! C’est devenu la pravda version « démocratie », y’a plus de fin...

    Ceux qui bossent la bas sont pas tous des c*%#, c’est certain. Je me demande s’ils sortent tête baissée le soir du boulot, humiliés par la honte de toucher leur misère de fric pour faire ce sale boulot pour que leur progéniture puisse consommer et aller dans les écoles bien à l’écart de la plèbe...

    http://www.liberation.fr/planete/2016/12/10/la-cia-a-acquis-la-certitude-que-la-russie-a-voulu-aider-trump-a-gagner-l
    #propagande #larbins_au_service #fausse_gauche_mais_vrais_serviles

    • Je mets le titre de l’article, …

      La CIA a acquis la certitude que la Russie a voulu aider Trump à gagner l’élection américaine

      … et sa conclusion, réponse du berger à la bergère…

      L’équipe de Donald Trump a immédiatement rejeté les conclusions de la CIA, jugeant que les analystes qui y sont parvenus « sont les mêmes que ceux qui disaient que Saddam Hussein disposait d’armes de destruction massive ».

  • Ils nous feront tout avaler la gôôche, tout... Pendant qu’on regarde Moscou ou Damas (ben ouais, on est pas horde pour rien), le patronat nous prépare un truc simple : t’auras la retraite complémentaire qu’on voudra et pas celle qu’on t’a promis.
    Résultat, si on continue de regarder du côté de Moscou et Damas ou du côté de rudy t’auras -22% (oui 1/4 de moins !!!) quand tu partiras à 62 ans. Si tu veux ce qu’on t’as promis, alors soit esclave et bosse jusqu’à la mort...
    Vous ne me croyez pas ? Alors voici ==> http://www.lesechos.fr/economie-france/social/02185508340-retraites-complementaires-les-nouvelles-propositions-du-patrona
    #arnaque #banque #fausse_gauche #bonneteau #retraite_complementaire

  • Théorème des 3L : lèche, lâche, lynche. On reconnaît le courage journalistique dans ces moments là, le nouvelobs embrasse le 3ème L quand vient la certitude statistique que Hollande est cuit, sacré Dely, tu ne sorts pas grandi par ce papier...

    Pour en revenir au papier : minable comme le diffuseur. Le truc remarquable sont ces gens : sont-ils réels ou bien payés pour être ce qu’ils sont ?
    Une chose est sûre : il existe après lecture de cette m@#$% au moins 4 définitions pour le mot #gauche :
    – la gauche c’est Hollande
    – la gauche c’est Dely
    – la gauche ce sont ces gens
    – la gauche ce sont des zozos comme moi
    J’aurais plutôt tendance à croire que s’il reste un bout de gauche, il est p’têtre chez moi, mais bon, on doute de tout aujourd’hui
    Si vous manquez de temps, évitez ce torchon. Si vous voulez rire (jaune) 2mn, c’est le temps max à y consacrer
    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20141121.OBS5795/a-la-rencontre-des-derniers-soutiens-de-francois-hollande.html
    #bonneteau #fausse_gauche #entertainement

  • Pour Manuel Valls, Marine Le Pen est « aux portes du pouvoir »

    Gros malin, tu peux essayer de nous faire peur avec ça mais n’oublie pas une partie de la vérité en chemin : si elle est aux porte du pouvoir c’est à cause de loustics de ton acabit. Sans les valls, hollande, rebsamen et compagnie mlp serait dans les limbes.
    http://www.lepoint.fr/politique/pour-manuel-valls-marine-le-pen-est-aux-portes-du-pouvoir-07-09-2014-1861071
    #fausse_gauche #vrai_fa :-)

  • Et c’est ce me là qui prétend combattre le racisme ???!!

    http://www.youtube.com/watch?v=pTZn7aqBVQc

    Ça devient complètement délirant, délirant. Fô que j’en parle au patron de consparicy watch, y’a kekchose là derrière.

    Et visiblement ça fonctionne. Tout l’entertainement est derrière et en rajoute. Une unanimité troublante, car même nos amis antifas accompagnent cette blague.

    C’est que le début. Ça fait un moment qu’ils en parlent, qu’ils nous disent qu’il faut « contrôler » l’internet et compagnie. Si ça ça passe, alors demain c’est nous sur internet qui devrons la fermer.

    #fausse_gauche #racisme

  • Je référence car c’est je crois une étape importante qui a été franchie !
    On peut maintenant en France, arrêter n’importe qui au prétexte qu’il va lire des trucs sur des sites internet. On s’en rappellera car ça ne se passe pas sous Sarkozy mais avec la gôôche :-(
    Bon dieu où ils sont nos antifas et nos « surveilleurs » de complotistes ?

    Une jeune femme a été interpellée mardi matin à Paris par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), soupçonnée d’avoir voulu entrer en contact avec des représentants d’al-Qaida dans la péninsule arabique

    puis plus loin on a la réalité du truc :

    Selon une source proche de l’enquête, cette jeune fille lisait Inspire, magazine en ligne publié par Aqpa, la branche d’al-Qaida basée au Yémen.

    sic !

    D’abord l’ultra gauche ensuite l’ultra droite et maintenant ça...

    http://www.lepoint.fr/societe/paris-une-femme-soupconnee-de-liens-avec-al-qaida-arretee-01-10-2013-1737093
    #barnum #dictature #bonneteau #fausse_gauche

  • L’exemple de la non objectivité, des faux experts, des fonctionnaires de la TV (hormis peut-être la jeune fille et encore...)

    http://www.france5.fr/c-dans-l-air/international/par-le-sang-des-syriens-38954

    Et maintenant le délire, le gars de droite, qui sort ses conneries sur ceux qu’on retrouvent le plus souvent dans les prisons ben maintenant c’est de là que vient l’information raisonnée !!!!

    Je suis écoeuré d’avoir été pris pour un c** autant d’années :-(. Toujours à gôôôche mais plus c** que moi difficile à trouver avec le recul :-(
    Vive la gôche et les antifas, à bas la droite réactionnaire :-(
    Maintenant c’est chez zemmour qu’on retrouve un peu d’objectivité :-(

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=5KUPpqKNDf8

    à méditer : un feu dans une main et une rivière dans l’autre, mais un feu aussi froid qu’une rivière et une rivière qui brule comme le feu

    Je vais finir chez les curés à cette vitesse...
    #fausse_gauche #vrais_menteurs #bonneteau

  • On va où bon dieu où ???
    On refait le coup de la Libye, sous nos yeux et là c’est pas Sarkozy qu’est aux manettes, c’est flamby !!!

    Le discriminant n’est plus la gôôôche ou la droite car ce sont les mêmes :-(

    Si on m’avait dit y’a 20 ans que je tiendrais le même discours que le FN j’aurais emplâtré le gars et pourtant, je me trompais, le « umps » leur va à merveille à tous ces sauvages pas encore assez abreuvés du sang des gosses et des femmes des ... « autres ».

    Bon dieu les mêmes nous disent pourtant, sur toutes les chaines de TV, que les femen y’a bon parce qu’elles défendent le droit des femmes (re-sic), mais fô croire que les nôtres c’est pas pareil, elles méritent les femens (re-re-sic !!) les autres ne méritent simplement que de recevoir notre haine jusqu’à ce que the blood quota is filled

    À gerber :-(

    http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/les-francais-se-preparent-a-intervenir-en-syrie-04-12-2012-1539285_53.php

    #ecoeuré #fausse_gauche #banque #oligarchie #cocu #bonneteau

  • Je suis tombé par terre c’est la faute à Venner, tempête dans un verre d’eau c’est la faute à Caro | Pierre Tevanian (Les mots sont importants)
    http://lmsi.net/Je-suis-tombe-par-terre-c-est-la

    Le 7 février 2012 devait se tenir, dans l’enceinte de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), une conférence-débat en présence de Caroline Fourest, autour de la question suivante : "L’extrême-droite est-elle devenue fréquentable ?". Considérant le choix de cette conférencière comme particulièrement inapproprié par rapport au sujet, un assistant de l’ULB, Souhail Chichah, a organisé une “burqa pride” pour protester contre la venue d’une idéologue qui, justement, représente à ses yeux "l’extrême droite respectable". S’ensuit un joyeux chahut, l’interruption du débat, rien d’extraordinaire donc... sauf que, dès le lendemain, la presse belge fait de ce micro-événement une affaire d’Etat, sonne l’alerte à la menace islamiste et reprend pour argent comptant le qualificatif d’ "extrême droite" adressé par Soeur Carolineà ses contradicteurs (lire à ce sujet ce compte-rendu). Quelques jours après, Souhail Chichah est menacé de représailles par les autorités académiques de l’ULB, une pétition signée par des milliers de personnes exige son renvoi, et le tout nouveau Huffington Post [1] ouvre grand ses colonnes à une lecture toute fourestienne des événements, dans laquelle Soeur Caroline se donne le trop beau rôle de l’héroïque opposante à "tous les extrémismes". En soutien à Souhail Chichah et à tous les chahuteurs diffamés, voici quelques réflexions personnelles. Source : Les mots sont (...)

    • La gauche et la droite ne signifient plus rien et ne sont plus le marqueur qui permettait de dissocier l’universalisme de l’obscurantisme et du repli communautaire. Quelle différence aujourd’hui entre Fourest « croisadant » l’islamisme et MLP voyant du hallal partout ? Aucune, oui aucune. Nos amis de gôche devraient tirer des leçons de cette affaire car soeur caro est persona grata dans tous les cercles dits de gôche (sic !).
      Ce Tévanian est un mec bien. Le monde manque cruellement de mecs comme lui que ça mérite d’être répété.
      #escroquerie_intellectuelle #fausse_gauche

    • Lire aussi (référencé sur lmsi.net) :

      http://un.homme.a.poilsurle.net/?page_id=952

      A nouveau, sur ces 12 articles, un seul, celui de l’agence Belga (déjà repris par le Soir plus haut) donne (un peu) la parole à Souhail Chichah. A nouveau, les chahuteurs y sont qualifiés “d’intégristes musulmans”, de “huées fanatiques”, de “militants d’extrême-droite”, de “petit groupe de militants islamistes”, etc. Souhail Chichah étant même qualifié de “un militant islamiste pro-palestinien radical”, ce qui peut surprendre concernant quelqu’un qui se dit athée.

    • Merci @suske, j’ai eu la flemme de faire le décompte. Mais le traitement de « l’affaire » a été édifiant. Notamment sur les réseaux sociaux, prompt à twitter les articles du soir et de la libre, mais pas la longue itv de Chichak où il revient sur le chahut, l’islamophobie, la liberté d’expression.

  • Le monolecte m’a demandé un jour pourquoi Clémentine n’était pas ma tasse de thé. Une des explications est qu’elle est capable de commettre, avec d’autres, un papier comme celui-ci.
    Non pas que je sois contre l’idée d’universalisme, de respect de l’autre, d’anti-racisme et autres poncifs que tous les fausse-gauche nous servent régulièrement (d’ailleurs Botul est pour tout cela), mais leur conclusion me laisse pantois : « vous voulez prouver qu’y’a pas d’racisme chez Elle, alors embauchez des noires (sic) et mettez des noires en 1ère page » (re-sic) :-(

    Malcom doit se retourner dans sa tombe. On veut être plus blanc que les blancs.
    La liste des signataires n’est pas surprenante sauf pour un nom : pourquoi BHL n’a-t-il pas signé cette affaire ?
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/31/a-quand-une-femme-noire-en-couverture-de-elle_1636689_3232.html
    #racisme #fausse_reponse #sommeil #alienation_du_peuple_noir #chloroforme #faux_universalisme #fausse_gauche

  • http://www.gala.fr/l_actu/le_mag_en_kiosque/gala_n_971_du_18_au_25_janvier_2012_251832
    Rencontre

    Jean-Luc Mélenchon : l’autre visage d’un trublion de la politique

    Son enfance, sa vie privée, sa rupture avec ses camarades socialistes… Alors qu’il se lance dans sa première campagne présidentielle en tant que candidat, le leader du Front de gauche accepte de se confier comme jamais.
    Propos recueillis par Candice Nedelec - Photo : Nicolas Gouhier/Abaca

    Ouais ...
    Génial ...


    Quelle bonne idée ...

    • Et c’est ça qui doit représenter la « gôche » ? Le facteur chez Drucker, et le « punk » dans Gala entre Loana et Carla... Après ça ils se demandent pourquoi les français vont voter front national.
      Certainement encore une bonne idée de Clémentine. À gerber :-(
      #it_has_begun

    • Le monde diplomatique a une diffusion de moins de 200 000 exemplaires. Libération d’à peine plus de 100 000. Il y a des gens qui lisent autre chose. On peut penser que ce sont des crétins qui lisent des conneries. On peut aussi vouloir les aider à en sortir. Et cela ne se fait qu’en allant à leur rencontre.

    • Toujours aussi paradoxal le bonhomme, d’un côté il crucifie un apprenti journaliste, certes crétin, parce qu’il lui pose des questions idiotes, ou il se paye Apathie en direct mais de l’autre il n’hésite jamais à faire dans le people un peu partout dès que l’occasion se présente. Alors, certes, si on veut diffuser un message auprès de ceux qui ne lisent pas nécessairement les argumentaires politiques ou la presse militante, on est obligé de multiplier les canaux mais je ne suis pas certain que taper dans ce genre de presse, surtout de cette façon là, ait le moindre intérêt.
      Décidément, j’aime assez la chanson du Front de gauche, mais le chanteur s’aime beaucoup trop pour m’être sympathique.

    • M’ouais, p’têtre qu’il faut porter sa croix et aller draguer le blaireau dans son antre mais quand je regarde la trajectoire du facteur qui est allé se vautrer dans les fauteuils de Drucker, ça donne rien de bon pour notre artiste.
      Stéphanie, Carla, Loana et Jean-luc... Cette gôche là c’est plus la mienne
      #fausse_gauche #rebellion

    • http://www.acrimed.org/article2925.html
      et
      http://www.acrimed.org/article2924.html

      Compromis inévitable (qui permet de s’adresser à des millions de téléspectateurs) ou compromission inacceptable (qui contribue à dépolitiser la politique) ? Le passage d’Olivier Besancenot dans l’émission de divertissement du très sarkozyste Michel Drucker relance le débat sur les rapports entre les contestataires et l’ordre médiatique existant

    • Nous savons notre système pourri, à jeter. Être de gauche c’est combattre ce système, combattre cette m#@$% qui fait qu’on a plus de services publics, qu’en Grèce ils crèvent de faim, que les impôts de nos enfants et petits enfants sont déjà dans la poche de cette minorité qui aliène TOUT.
      Comment Drucker et Gala, qui représentent le système, peuvent-ils mettre en valeur ceux qui sont sensés le détruire ? J’ai pas de réponse.

      La seule réponse objective est que non seulement le système ne les considère pas comme dangereux, mais mieux que ça, il les considère comme positif pour son développement.

      De toutes façons, on ne peut pas sortir indemne de 30 ans de socialisme français et que Jean Luc finisse dans Gala c’est finalement une belle fin.

      #amen