• Norman Finkelstein avait expliqué, il y a déjà quelques jours, pourquoi il n’y aurait pas d’invasion israélienne de Gaza :
    http://normanfinkelstein.com/2012/norman-finkelstein-i-still-say-no-invasion

    There are many reasons Israel can’t invade. The most obvious is, this time there are lots of foreign journalists in Gaza. The IDF is the most cowardly army on earth. They don’t attack without first destroying everything in front and to the sides of them, which of course means massive civilian casualties. This time they can’t do this because the operation was largely spontaneous, unlike OCL, so they weren’t able to seal the borders. There’s even a NY Times reporter in Gaza, and she’s plainly not happy with what she’s seeing. The Times even made an error yesterday and referred in the headline to the Israeli attack on “civilian buildings.” A few hours later they referred to “government buildings.” But today the led with the deaths of 11 people, five women, four children. Of course, Israel can’t be thrilled with this, and they know that in the event of a ground invasion, it’ll be scores of civilians killed, not just because they like to kill civilians (which they do) but also because that’s the only way the know to fight: destroy everything in your path for miles around. They can’t do that now, but also Netanyahu can’t risk significant IDF casualties. Disaster with an election looming. So, I still say, no invasion.

  • Finkelstein, le BDS et la destruction d’Israël

    http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=11860

    Dans une récente interview, et extrêmement controversée, Norman Finkelstein, longtemps fléau d’Israël, a retourné son arme contre les Palestiniens et ceux qui les soutiennent. Il a accusé le mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) d’être un « culte » , et prétendu que ses réussites, étaient pour la plupart, exagérées.

    Mais ce que voulait faire valoir Finkelstein surtout, c’est la conclusion à laquelle il dit être arrivé que si elles aboutissaient, les exigences de l’appel au BDS de la société civile palestinienne de 2005 équivaudraient à la « destruction d’Israël » .

    Finkelstein s’en prend aux trois « niveaux » de l’appel BDS : qu’Israël mette fin à son occupation des terres arabes conquises en 1967 ; qu’il mette fin à toutes formes de discriminations et garantisse l’égalité pour les citoyens palestiniens d’Israël ; et qu’il respecte et soutienne les droits des réfugiés palestiniens, notamment leur droit au retour.

    « Ils ne veulent pas d’Israël » , a déclaré Finkelstein, « Ils se croient très intelligents. Ils appellent cela leurs trois niveaux... Nous voulons la fin de l’occupation, nous voulons le droit au retour, et nous voulons l’égalité des droits pour les Arabes en Israël. Et ils se croient très intelligents, parce que pour eux, la finalité de la réalisation de ces trois niveaux, c’est quoi ? Quelle est la finalité ? Vous le savez, et moi je sais quelle est la finalité : qu’il n’y ait pas d’Israël. »

    Finkelstein a exigé que les Palestiniens abandonnent ce programme, « parce que si nous mettons fin à l’occupation et si nous ramenons six millions de Palestiniens et que nous ayons des droits égaux pour les Arabes et pour les juifs, il n’y a pas d’Israël » . Et il insiste en disant qu’une « solution à deux États » était la seule issue soutenue par le droit international.

    Ce que moi je revendique, ce n’est pas la destruction d’Israël, c’est la prise de conscience que l’on ne traite pas des êtres humains comme le furent les juifs sous le régime nazi. Que chacun examine sa conscience.

    Si les israéliens et les palestiniens doivent se considérer comme ennemis, alors, en toute causalité, chacun récoltera ce qu’il a semé. Le droit des uns ne doit pas empiéter sur le droit des autres. Quand un conflit dure depuis plus de 60 ans, la mauvaise volonté est une évidence.

    #Finkelstein, #Israël, #Palestine

  • CrossTalk on Holocaust : Murder Revenues

    Sixty-five years ago, Auschwitz was liberated by Soviet troops. Peter Lavelle asks his guests what the legacy of the Holocaust is today. Is its memory being abused? Does Israel use Holocaust as a blackmail weapon? Norman Finkelstein and Israel W. Charny discuss the issue in a heated debate.

    Traduction :

    Il y a soixante ans, Auschwitz était libéré par les troupes soviétiques. Peter Lavelle demande à ses invités quel est le legs de l’Holocauste aujourd’hui. Est-ce que sa mémoire est maltraitée ? Norman Finkelstein et Israel W. Charny discute de la question dans un débat houleux. Vidéo en anglais :

    http://www.youtube.com/watch?v=TCKTKMFTprM

    Official website of Norman G. Finkelstein :

    http://www.normanfinkelstein.com

    #holocaust, #Shoa, #Genocide, #Israël, #Palestine

    • J’ai découvert Finkelstein dans une vidéo complètement surréaliste dans laquelle il élimine 40 ans de mensonges (lien plus bas).
      Le mec le dit : « j’ai ouvert ma gueule contre ceux qui rackettent la mémoire de mes parents et à cause de cela j’ai tout perdu » ==> t’imaginent ce que peuvent endurer les palestiniens...

      Le pire je crois dans ce débat c’est que le dénommé Israel Charny à l’air de bonne foi ! C’est attristant d’être aussi naz !!

      Je ne peux m’empêcher de taguer #Finkelstein pour l’histoire : #money_making_machine #goldstone #hitler #drums_of_war #ideological_weapon et le dernier, mais pour moi, #nakba

      http://www.dailymotion.com/video/xcs72q_dr-norman-finkelstein-la-carte-de-l_news

    • Si Israël était le gardien de la mémoire de l’holocauste, il n’agirait pas comme il le fait. Je me sens trahi par Israël au plus profond de la conscience que j’ai de ce génocide et que je porte en moi depuis l’enfance.

      Un jour, j’ai lu sur juif.org un commentaire qui disait que les juifs de la shoa étaient considérés comme des lâches parce qu’ils n’avaient pas résistés contre l’extermination. Israël pouvait être le témoin de ce qui c’est passé. Au lieu de cela, les israéliens sont devenus les héritiers du pire de leur bourreau.

      Est-ce que j’ai de la compassion pour les palestiniens ? Pour le peuple, oui. Pas pour les fauteurs de guerre qui valent bien les fauteurs de guerre israéliens. Ces israéliens qui cautionnent leur gouvernement sont majoritaire, puisque ce gouvernement d’extrême droite existe. Israël est-il une démocratie ? Oui, certainement. Le pire de la démocratie.

      Ce conflit dure depuis plus de 60 ans. Peut-il durer encore 60 ans ? Les Israéliens font tout pour conserver le rapport de force en leur faveur en exportant leur conflit dans le monde entier, dans l’esprit même d’Adolf Hitler : « la fin justifie les moyens ».

    • @pierre1 je te rassure, Israël n’est le gardien de rien et n’a pas à l’être. Aucun pays, personne ne doit être le gardien de quoi que ce soit. Nous sommes des êtres humains et à ce titre nous devons en permanence avoir en tête que la vie humaine a de la valeur.

      Une chose quand même, il n’y a pas de fauteurs de guerre palestiniens, il n’y a que des êtres humains que l’on chasse de chez eux. Si le fait qu’ils ne soient pas d’accord avec ça leur attribut le qualificatif de fauteurs de guerre, alors ... ils le sont peut-être.

      Finkelstein se trompe sur une chose : il prétend qu’il a tout perdu. Moi je prétends qu’il a tout gagné. Ce mec est devenu un mythe sur internet, un mythe parce qu’il considère que la vie humaine a de la valeur et ce malgré le bourrage de crâne permanent et malgré la média lobotomie.
      Suis pas étonné que ce genre de gars ne soit jamais visible car ils sont dangereux.

    • @butadaie, comme ce sont les juifs qui ont été les victimes de l’extermination nazie, l’humanité dans son entièreté et les Nations Unies, en particulier, ont pensé qu’Israël en tant que "pays des juifs" était le principal acteur de la conservation de la mémoire de la shoa.

      L’humanité, pas plus que l’ONU, ne pouvait prévoir que ce statut de témoins allait être instrumentalisé par Israël afin de faire taire ses détracteurs. Si on critique Israël, on est pas antisémite, on critique Israël. La Shoa est un crime contre l’humanité et non un crime contre Israël.

      Les palestiniens ont fauté quand il ont répondu à la violence par la violence. Devaient-ils se laisser spolier sans réagir ? Non, mais dès lors qu’ils utilisaient la violence, ils acceptaient aussi le sort de la guerre : "malheur aux vaincus".

      C’est bien comme cela qu’Israël se justifie des actes commis contre les palestiniens. Et c’est justement à cause de cela qu’Israël trahit son rôle de témoin de la shoa. Le "plus jamais cela" exigeait de la part d’Israël une autre politique que celle du pire bourreau des juifs.

      Je ne reproche pas aux palestiniens de n’être pas d’accord avec la politique d’Israël à leur égard, je reproche à certains d’entre eux de préférer la guerre à une solution de compromis honorable aux détriment du peuple palestinien qu’ils représentent.

      De la même manière que je ne confond pas le gouvernement israélien avec le peuple qu’il représente, je ne confond pas non plus le peuple palestinien avec ceux choisissent la guerre pour résoudre le problème du peuple palestinien.

      Dans ce conflit il y a le point de vue israélien et le point de vue palestinien. Si l’on prend parti pour un de ces deux points de vue, on est forcément pour la guerre et son corollaire : l’extermination des représentants de l’autre point de vue.

      En clair, c’est la justification de la shoa que l’on remet sur la table. L’holocauste n’est pas une propriété juive. On peut très bien postulé que "l’extermination programmée" peut concerné d’autres peuples et pourquoi pas le peuple palestinien.

      Ce qui est inadmissible de la part d’Israël, c’est la gestion d’une précarité dirigée du peuple palestinien, du vol des terres palestiniennes, de l’inégalité du rapport de force appliqué.

      Les opérations récurantes qui visent à détruire l’infrastructure palestinienne sont vraiment une honte pour Israël, et circonstance aggravante, d’autant plus qu’elles visent les investissement pacifiques étrangers qui viennent en aide au peuple palestiniens.

      Je ne prend parti que pour le peuple israélien et pour le peuple palestinien. Je suis contre ceux qui en Israël et en Palestine (ou dans le monde) prônent l’usage de la force pour la résolution de ce conflit.

      Les israéliens et les palestiniens sont des êtres humains, avant d’être ce qu’ils prétendent être par dessus tout. C’est en humaniste que je regarde ce conflit, et si ce conflit continue, ce ne sera pas seulement un échec pour les israéliens et les palestiniens, mais d’abord un échec pour toute l’humanité. C’est à chacun d’en prendre conscience.

      Je n’ai qu’un seul credo : l’article premier de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

      « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »