L’ignoble (et très lucratif) commerce des #passeurs
(#infographie publiée en 2015, que je mets ici pour archiver)
Chaque année, ils sont des milliers à fuir leur pays dans l’espoir de rejoindre des contrées plus clémentes en Afrique du Nord ou en Europe. Venus de la Corne de l’Afrique ou de l’Afrique de l’Ouest, du Nigéria ou de Centrafrique, mais aussi de Syrie depuis le début de la guerre... Ils sont environ 55.000, selon l’Office des Nations unies contre le trafic de drogue et le crime organisé (UNODC). Dans leur fuite, ils financent les #réseaux_des_passeurs. Ces #criminels leur font miroiter un voyage sans encombre, parfois des papiers, voire un travail en Europe. Ce #trafic génère un revenu de quelque 150 millions de dollars par an. Pour ces criminels - en témoigne une vidéo fournie par la police italienne il y a quelques jours -, les migrants ne sont qu’une #marchandise rémunératrice. Tout ce qui peut être source de revenus dans le voyage de ces personnes désespérées est exploité.
▻https://www.nouvelobs.com/galeries-photos/monde/20150424.OBS7870/infographie-l-ignoble-et-tres-lucratif-commerce-des-passeurs.html
voir aussi :
▻https://www.seneweb.com/news/Immigration/infographie-l-ignoble-et-tres-lucratif-c_n_153451.html
#visualisation #cartographie #flèches #business #exploitation
... mais qui sont les VRAIS responsables, soit celleux qui mettent en place le #régime_migratoire que l’on connaît aujourd’hui ??? Aucune trace de cette lecture politique dans l’article (ni dans la visualisation)
ping @reka
Migranti, oltre 1.500 chilometri con qualsiasi mezzo. È la rotta balcanica la «nuova» emergenza
Più di 5.500 gli ingressi. Nel Nord centri pieni. I clandestini attraversano a piedi le montagne del Carso per arrivare a Trieste
ping @reka
Une #carte du HCR montrant où fuient les #réfugiés_ukrainiens :
commentaire sur twitter de James Cheshire :
It’s time to innovate the ways we show people fleeing war.
8 arrows for 874,026 human beings is not good enough.
It’s also the same visual language we use for the invaders.
▻https://twitter.com/spatialanalysis/status/1499081404860219400
#cartographie #visualisation #flux #réfugiés #asile #migrations #flèches #invasion #langage_visuel #réfugiés_ukrainiens
via @fil @visionscarto
Autre visualisation, en réponse au tweet de James Cheshire :
Une solution :
Like many newsrooms, we had a discussion this morning about how to visualise the flight of refugees from Ukraine. Half a dozen arrows feels both too sharp and too blunt—we’re talking about over 1m desperate individuals. I really like what @eljlees came up with
Commentaire Kenneth Field sur twitter :
In response to suggestions: my #Ukraine refugee dispersal map which adds negative space in the colour fill within the border to reinforce idea of displacement into neighbouring countries (and a note about dots being indicative).
More dramatic but perhaps too much?
Un thread de Levi Westerveld sur twitter:
Interesting to see how the @nytgraphics has changed their map symbology as the Russian war in #Ukraine️ unfolds. On Feb 26, large red arrows and an almost opaque red color shows Russian advances in Ukraine. Suggesting fast, large and controlled overtaking.
By march 3rd, the arrows are considerably smaller, and the occupied areas are shown in a more transparent red color. Suggesting more complexity in the reality on the ground. Still, Ukrainian forces appear non-existent on the map.
By march 7th, the NYT’s maps now show for the first time the Ukrainian forces in blue. Russian forces are given a slightly more pink tone. Occupied areas are rendered with more transparency than before, but cities under Russian control are now labeled in red.
By March 21st, Ukraine’s presence in the map is increased by showing all large cities under Ukrainian control in blue. The ’Russian occupied areas’ previously shown in red are no longer shown on the map.
Curious to know from @nytgraphics how much of these changes in visualization are simply due to strong Ukraine forces, or because there is an increased recognition that different cartographies can significantly change how one understands the war?
▻https://twitter.com/LeviWesterveld/status/1506253203704356867
Réhumaniser l’exode des réfugiés passe aussi par la cartographie
Tous les jeudis, Jules Grandin nous aide à y voir plus clair dans l’actualité grâce à ses cartes. Cette semaine, il s’intéresse à la représentation des réfugiés de guerre. Depuis un mois, des centaines de milliers d’Ukrainiens fuient leur pays pour trouver refuge en Europe. Pour les représenter sur les cartes, on utilise le plus généralement d’énormes flèches pour montrer leur trajectoire. En plus d’être impersonnelles et simplificatrices, ces flèches ont aussi le défaut d’avoir été utilisées dans de nombreuses images de propagande à travers l’Histoire.
▻https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/rehumaniser-lexode-des-refugies-passe-aussi-par-la-cartographie-63841598.html
Des migrations diverses autour de la Méditerranée
Avec ce commentaire de la personne qui me l’a envoyé :
Je vous laisse apprécier cette merveille issue du livre hatier paru cette année ou 2020
#manuel_scolaire #migrations #terminologie #mots #réfugiés #immigration #école #flèches #cartographie #stéréotypes #clandestin
ping @reka
A mettre en lien avec cette autre merveille :
▻https://seenthis.net/messages/758975
Tchernobyl 35 ans après
2021-04_Tchern_F_mythe_2_vc.pdf
▻http://www.criirad.org/actualites/tchernobylfrancbelarus/tchernobylmisajourjuil05/2021-04_Tchern_F_mythe_2_vc.pdf
Sur la « légère élévation » de la radioactivité de l’air et le bouclier anticyclonique qui aurait protégé la France
Et cette image incroyable qui dit tout :
Carte météorologique diffusée sur Antenne 2 le 30 avril 1986
–-> carte pour illustrer la dangerosité des routes migratoires (17’000 morts en #Méditerranée)
Titre de l’article : Verdens dødeligste migrantrute : Minst 17 000 har druknet i Middelhavet – på sju år
... une carte qui, en réalité, reproduit la rhétorique de l’#invasion...
▻https://www.bistandsaktuelt.no/nyheter/2021/17-000-har-druknet-i-middelhavet-pa-syv-ar
#migrations #flèches #rouge #réfugiés #routes_migratoires
#mer_Méditerranée
How maps in the media make us more negative about migrants
▻https://thecorrespondent.com/664/how-maps-in-the-media-make-us-more-negative-about-migrants/738023272448-bac255ba
Whether we’re looking at The Correspondent, the world atlas or the national news, migration across the Mediterranean is depicted on maps as thick red arrows heading towards us. Far more than we realise, these arrows define how we view migration. Can that be changed? Source: The Correspondent
Sur le plancher des vaches (IV/I)
Symboles (et plus si affinités)
Natalie
▻https://lavoiedujaguar.net/Sur-le-plancher-des-vaches-IV-I-Symboles-et-plus-si-affinites
Paris, le 7 octobre 2019
Amis,
« Le plancher des vaches » inaugural jouait avec quelques pseudo-vérités concernant ce que l’on a nommé la « technontologie ». La principale question posée était celle-ci : Notre genre d’humain n’aurait-il pas une certaine propension à recycler sans fin le divin Un ? Si tel était le cas, Dieu ne serait pas mort, mais où s’cache t’El crénom ?
Le champ d’investigation proposé pour tenter de répondre à cette question est celui du monde du travail. « Le plancher des vaches II » a brossé à grand traits quelques dispositifs structurants mis en place à l’échelon mondial depuis les années 1980, dispositifs dont on a affirmé, dans « le plancher des vaches III », qu’ils dessinent un mouvement progressif de chosification du vivant.
Ce mouvement n’est pas récent, mais on fait ici l’hypothèse qu’après la prise de corps opérée par la division scientifique du travail, puis le remplacement de bien des corps par des machines, l’époque actuelle est à la prise de tête. Nous avons réduit celle-ci au seul vocable de normalisation — nom proposé pour les tables de la loi —, soit un état de normalité, ce qui pourrait sembler à d’aucuns rassurant. Mais dans ce terme, au-delà de la norme, il y a un caractère de procédé, une proactivité et, sous-jacentes à celle-ci, des nécessités de vérifier ladite normalité. (...)
#Dieu #normalisation #loi #Florence_Parly #intelligence_artificielle #symbole #cercle #Terre #religion #flèches #projet #développement_durable #trinité #génome #borroméen #plan #parousie #entreprise #objectif #stratégie #Hannah_Arendt
Cartographier les migrations #1 : Un monde de cartes
Verbatim
Cela fait longtemps que l’Humanité produit différents types de cartes. Cartes polynésiennes, table de #Peutinger, portulans, etc., nombre d’entre elles étaient notamment conçues pour le repérage et l’organisation des déplacements humains sur terre ou en mer.
L’histoire de la cartographie est aussi l’histoire de la représentation du Monde. Si la première carte du monde connu date de l’époque babylonienne (vers 600 avant notre ère), ce sont les grecs qui ont posé les fondements de la cartographie scientifique : mesure de la rotondité de la terre (Ératosthène), systèmes de projection, découpages en zones, etc.
Les premières représentations de données sous la forme de graphiques sont également très anciennes : elles datent du XIVe siècle et sont signées Nicolas Oresme, un intellectuel né en Allemagne, ancien évêque de Lisieux à qui sont attribués les premiers histogrammes de l’Histoire.
En 1826, une conjonction graphique qui mêle ces histoires de la mise en graphique et de la cartographie s’ouvre avec les travaux du français #Charles_Dupin. Nait alors la première carte (#choroplèthe) représentant des données statistiques localisées invisibles à l’œil nu, une carte de l’instruction populaire en France. Comme l’indique #Gilles_Palsky, on a effectivement d’abord appris à représenter le temps sous la forme de diagramme, puis l’espace sous la forme de carte.
Et puis, il y a #Charles_Joseph_Minard, ingénieur civil français qui entreprend, à l’heure de la retraite, un travail considérable de cartographie statistique fondé sur « un calcul par l’œil ». Sa carte figurative sur la Campagne de Russie de 1812-1813 est d’ailleurs considérée aujourd’hui comme le « Gold Standard » de la dataviz.
Minard produira nombre de cartes et graphiques descriptifs de mouvements de transports, avant d’étudier également ceux de populations humaines. Sa mise au point de plusieurs variables visuelles posera les fondements d’une école française de la sémiologie cartographique.
La publication illustrée des Lois de la migration à la fin du XIXe siècle par #Ernst_Georg_Ravenstein, cartographe allemand installé à Londres, ouvre la voie vers un changement de paradigme théorique : les approches monographiques, purement descriptives, sont progressivement complétées par une vision idiographique qui donnera lieu à un renouvellement progressif des méthodes et des cartographies correspondantes.
Le tournant spatial de la fin des années 1960 entraînera dans son sillage un renouvellement de la figure de la carte statistique liée à un double mouvement. D’une part, les principes de sémiologie acquis au cours du temps sont formalisés par Jacques Bertin, dans le registre de la cartographie générale ; ils incluent à la marge des considérations liées aux déplacements. D’autre part, le développement d’une algorithmie spécifique au traitement et à l’analyse de données localisées va devenir une pratique courante avec les travaux de #Waldo_Rudolf_Tobler, géographe américain qui publiera, notamment, les premiers scripts autorisant le dessin automatique sur une carte, décrivant en particulier des interactions territoriales par des flux ; plus généralement l’émergence de nouveaux outils, les Systèmes d’information géographique.
La production cartographique actuelle sur les déplacements, forte des acquis théoriques et méthodologiques du passé, est soutenue ces dernières années par le développement de l’informatique graphique et un engouement général pour la cartographie. Sa fabrique connaît en effet un renouvellement profond dans le contexte de la cartographie 2.0, une évolution en même temps qu’une ouverture des outils et des pratiques qui s’inscrit dans un contexte de permanence de questionnements anciens (figurer des routes, des directions majeures, montrer des zones d’accumulation, …).
▻https://neocarto.hypotheses.org/5807
#vidéo #cartographie #visualisation #Nicolas_Lambert et #Françoise_Bahoken (@fbahoken) #mobilité #flux #histoire_de_la_cartographie #histoire
Cartographier les migrations #2 : enjeux théoriques et méthodologiques
Verbatim
Les images cartographiques produites au cours du temps sur des mouvements et déplacements apparaissent diverses dans leur forme, dans leur fond et dans leur mise en œuvre. Dans la mesure où elles peuvent être (perçues comme) complexes, il devient intéressant de les examiner de plus près.
Pour cela, il convient d’adopter une posture critique dé-constructive de ces images pour essayer d’identifier les éléments qui les composent, leur structure élémentaire et plus loin leur fondement théorique. Quel est le processus mis en œuvre pour réaliser cette carte de migrations ? Dans quel cadre théorique (approche réseau, approche gravitaire, approche visuelle) s’inscrit-elle ? Quel phénomène y est symbolisé ? A l’aide de quels procédés ?
Cette seconde partie du séminaire met en œuvre une approche compréhensive à visée pédagogique, pour présenter les enjeux théoriques et méthodologiques d’une cartographie de migrations. Le rappel des notions mobilisées concernant la mesure de l’information est mis en perspective avec la symbolisation cartographique qui peut être réalisée en lien avec une difficulté spécifique qui se pose d’emblée pour les migrations.
L’usage de la
génère une erreur qui conduit généralement à interpréter son dessin sur une carte comme une généralisation de comportements individuels, alors qu’elle symbolise plutôt le comportement d’un agrégat – et non celui d’un groupe ou d’un individu. Son examen conduit à arbitrer sur le choix du niveau de chacune des composantes (sociale, spatiale, temporelle …) mobilisée dans l’analyse cartographique des déplacements, en général.La prise en compte de ces choix théoriques dans la symbolisation graphique des migrations n’est donc pas sans conséquences sur le type d’images réalisée, sur leur signification. On montre enfin qu’il existe en réalité trois modalités cartographiques de ces déplacements qui diffèrent fondamentalement sur les plan graphique et théorique.
▻https://www.youtube.com/watch?v=Xy5M-Irpom0
Cartographier les migrations #3 : enjeux rhétoriques
Verbatim
La carte est l’instrument fondamental du géographe. Elle permet de faire émerger des hypothèses, de tester une intuition, de valider un raisonnement, de spatialiser le regard. En sciences, la carte peut d’ailleurs valoir de preuve. L’élaboration d’une carte à la fin d’un processus de recherche permet aussi d’expliquer par l’image le résultat d’un raisonnement donnant toujours lieu à une #représentation donnée du Monde, située. Le fait qu’il y ait 1000 et 1 manières de mettre le Monde en cartes suggère autant de discours envisageables. La carte illustre en réalité, par l’intermédiaire d’un langage graphique plus ou moins formel, un ensemble d’arguments dont la présentation n’est pas dénuée de techniques de rhétorique.
Certaines cartes de l’agence #Frontex en sont l’exemple frappant. En représentant des migrations sud-nord par de grosses flèches rouges pointant de façon menaçante vers les pays de l’Union européenne, leurs cartes font plus que mettre, simplement, des chiffres en images. Elles racontent un phénomène inscrit dans un espace géographique, de son point de vue : celui d’une autorité qui considère qu’il faut « protéger » les frontières européennes de l’arrivée de migrants jugés trop nombreux. Le mode de représentation traduit un parti pris cartographique indéniable pour soutenir leur position. Et pourtant, d’autres choix étaient possibles : en jouant sur l’#échelle du rendu ou sur les #figurés graphiques eux-mêmes, ou sur les questionnements sous-jacents. Qu’y a-t-il derrière ces grosses flèches rouges ? Quid des histoires individuelles de ces hommes, de ces femmes et enfants en migration ?
Faire une carte, ce n’est pas mettre en image le réel, c’est en représenter une facette. C’est porter un regard sur le Monde, donner une représentation nécessairement tronquée et simplifiée de la réalité. La réalisation d’une carte résultant de choix pris dans un éventail de possibles, elle n’est ni totalement objective, ni complètement neutre ; elle se doit donc d’être conçue avec honnêteté.
Les cartes servent aussi à dénoncer, à alerter. C’est l’objectif de celles qui sont réalisées depuis 2003 sur les morts et portés disparus aux frontières de l’Europe. En montrant les logiques spatiales et leurs évolutions à travers le temps, ces cartes permettent de mettre directement en cause les politiques de durcissement des frontières extérieures de l’Union européenne et leurs conséquences. Chaque fois qu’un point de passage est fermé (détroit de Gibraltar, Iles Canaries, Lampedusa, etc.), les #flux_migratoires sont déviés mais non stoppés. En d’autres termes, chaque fermeture conduit à des morts… La carte réalisée dans ce contexte joue alors un rôle de contestation qui n’est pas sans rappeler la démarche du géographe américain #Wiliam_Bunge.
Enfin, l’exemple de la cartographie des migrants syriens permet de montrer à quel point les images cartographiques peuvent être sujettes à caution. En changeant les mots, les couleurs, la taille des symboles, l’emprise de la vue, il est possible de faire tout dire à une carte, et son contraire ! À travers cet exercice de #déconstruction, l’esprit critique est de mise. Cette mise en garde permet de démontrer qu’aucune carte n’est innocente ; que derrière chacune d’elles se cachent des choix et des intentions qu’il faut savoir débusquer pour bien comprendre son message.
▻https://neocarto.hypotheses.org/5811
#rouge #préjugés #invasion #afflux
Reçu d’une collègue... #manuel_scolaire (je ne sais pas lequel) de #géographie... sur les #migrations...
ping @reka
The New Europeans Voices from a changing continent | National geographic
Attention Pépite !!!
Magnifiques représentations vidéo (Robin Hammond), photo (Robert Kunzig) et cartographiques du mouvement de réfugiés (2015) : leurs histoires, leurs voyages, leurs routes terrestres et maritimes empruntées
En savoir plus : ▻https://www.nationalgeographic.com/magazine/2016/10/europe-immigration-muslim-refugees-portraits/?user.testname=none
#flowmap #mouvement #refugiés #National_Geographic #Shengen #flèches #routes #cartedeflux
[Appli] Déplacements domicile-travail | AURH
L’agence d’urbanisme de la région du Havre et de l’estuaire de la Seine (AURH) propose une infrastructure de géo visualisation d’une vingtaine d’indicateurs de données géographiques : Données clés de l’Estuaire de la Seine présentant différentes cartes thématiques parmi lesquelles des Cartes de mobilités.
L’onglet qui leur est dédié propose plusieurs possibilités de représentation animée de flux, issu du fichier Mobilités professionnelles - MOBPRO (INSEE, 2014) ... filtré (seuls les flux de plus de 100 personnes sont utilisés, dommage).
J’ai regardé en particulier le résultat de la sélection de toutes les navettes du territoire estuaire de la Seine (qui incluent Paris).
On observe une symbologie animée innovante (à ma connaissance, je n’en ai pas vu d’autres) et une sémiologie du flux plutôt riche. Mais je suis d’abord bizarrement attirée par des sapins (ce qui est un peu étrange dans cette région, mais après tout, je ne la connais pas). Je me décide alors à zoomer pour en savoir plus sur l’animation.
▻https://pic.infini.fr/sfAa2EDD/SwyjgkZL.PNG
Le principe de particules qui se déplacent le long d’une « ligne de flux » (lien reliant un couple de lieux d’Origine et de Destination, OD) est repris ici, mais avec un changement de Forme (var. visuelle) du point. Ce ne sont donc pas des pois ou des carrés qui se déplacent mais des triangles évidés, des têtes des flèches symbolisant l’orientation de ces flux. Ces triangles présentent par ailleurs des Tailles(v.v.) variées qui (semble vouloir indiquer) indiquent la valeur du flux dont il est question, en proportion du corps de la flèche (le lien) dont la largeur varie également via l’application de la Taille et l’opacité .
Ce qui me dérange au premier abord, c’est que la taille des liens reste fixe lorsque les triangles vont d’une O à une D et inversement, alors ces données de flux sont asymétriques... mais ce n’est pas le cas.
▻https://pic.infini.fr/gRudjhN3/o7J6BB9Z.PNG
La variation des triangles selon le sens de leur déplacement est liée à celle du lien correspondant. L’asymétrie des données est bien conservée dans la représentation des têtes des liens ; elle est hélas peu visible directement sur les corps, en raison d’un effet de superposition des liens. On comprend alors que le choix de variations d’opacité de la teinte a justement pour objectif de gérer cette superposition.
La superposition est en effet un vrai problème dans la représentation de flux !!! Problème qui se manifeste de la même manière lorsque la sémiologie présente une opposition colorée, elle induit une erreur de lecture... bref.
Les onglets des flux entrant / sortants présentent des cartes de flux qui sont claires, mais un peu trop filtrées à mon gout, comme ceux-ci :
▻https://pic.infini.fr/7IgMgN6g/60cL786R.PNG
ht @comeetie
Aller sur l’appli. : ▻http://donneescles.aurh.fr/pub/carto.php?id=c07
#cartedeflux #flowmap #application #LeHavre #MOBPRO #liens #flèches #triangle #particules #animation #AURH #gflowiz
The indispensable economy ? | The Economist
▻http://www.economist.com/node/17363625
On peut discuter de la pertinence de la représentation cartographique et du choix de la projection (les exportations US vers la chine, par quels chemins ?), mais le thème est intéressant.
THE town of Alpha in Queensland, Australia, has only 400 residents, including one part-time ambulance driver and a lone policeman, according to Mark Imber of Waratah Coal, an exploration firm. But over the next few years it should quintuple in size, thanks to an A$7.5 billion ($7.3 billion) investment by his company and the Metallurgical Corporation of China, a state-owned firm that serves China’s mining and metals industry. This will build Australia’s biggest coal mine, as well as a 490km (300-mile) railway to carry the black stuff to the coast, and thence to China’s ravenous industrial maw.
Partis du Soudan, arrivés à Vichy, les longs chemins de l’exil d’Ahmed, Ali, Alsadig, Anwar et Hassan
Dans le cadre du programme Les nouveaux arrivants, Le Monde suit depuis 2017 le groupe de musique Soudan Célestins Music, composé de réfugiés soudanais et érythréen. Cinq d’entre eux nous racontent leur parcours.
Ici la synthèse (qui n’est apparemment pas publiée sur le site, trouvée sur twitter) :
#réfugiés_soudanais #Soudan #parcours_migratoires #itinéraires_migratoires #asile #migrations #réfugiés #cartographie #cartographie_narrative #visualisation #cartographie_sensible
sans #flèches
cc @reka
Migration through the Mediterranean: mapping the EU response
►http://www.ecfr.eu/specials/mapping_migration
Since 2014, European citizens have been engaged in an intensifying discussion about migration. This is the result of an unprecedented increase in the number of refugees and other migrants entering Europe, many of them fleeing protracted conflicts in Africa and the Middle East, particularly the war in Syria. The phenomenon peaked in 2015, when more than one million people arrived in Europe, a large proportion of them having travelled along the eastern route through Turkey, Greece, and the Balkans. The number of arrivals has fallen significantly since 2016, albeit with more than 160,000 people reaching Europe through Mediterranean routes annually.
#migrations #asil #méditerranée #europe #cartographie #visualisation #flèches et #pas_de-flèches
#asile #Sahel #Afrique_de_l'Ouest #Maghreb #réfugiés
Ce qui est intéressant, c’est qu’il y a 4 cartes qui montrent l’évolution des #parcours_migratoire, notamment le nombre de passages via la #méditerranée (attention : je n’ai pas lu le texte, mais juste regardé les cartes et graphiques) :
#2014 :
#2015 :
#2016 :
#2017 :
Un graphique qui montre les #arrivées en Italie de 2014 à 2017 (et où on voit les effets des accords avec les #gardes-côtes_libyens) :
il y a aussi un graphique sur l’évolution comparée de la démographie en Afrique et en Europe :
Une carte sur la situation politique des pays d’origine :
Un focus sur le #Niger :
Et un focus sur la #Libye :
Un focus sur la #Tunisie :
Des infographies sur le #fonds_fiduciaire et la politique d’#externalisation de l’Europe :
Une carte sur la #relocalisation :
Une carte sur la #loterie_de_l'asile :
Et des cartes sur le nombre de demandeurs d’asile arrivés dans les différents pays européens :
Manufacturing Smugglers: From Irregular to Clandestine Mobility in the Sahara
For decades, mobility between the Sahel and northern Africa was mostly irregular, but not clandestine. Most of the border crossings were supervised and (illegally) taxed by border police; everyone knew who did what with whom, and Saharan drivers were not thought of as smugglers of people. Starting in the early 2000s, European countries intervened, considering all trans-Saharan movements as a first step on a journey toward Europe, thus encouraging national authorities to stop them. This led to the tightening of border controls across northwest Africa. This article shows how the resulting criminalization of travel to and through the Sahara has led to the development of specialized passenger transport as a clandestine activity, resulting in an increase in the human and financial costs of those journeys. Thus, smugglers, as a particular category of actors, appear as directly manufactured by the migration policies that were drafted to control them.
►http://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/0002716217744529
#Niger #Agadez
The new European border between Niger and Libya
March 2017 was coming to a close when Italian Interior Minister Marco Minniti gathered a number of local leaders from Fezzan, in the southwestern region of Libya, to negotiate a peace agreement in Rome. His goal was to end hostilities between the Toubou, Tuareg, and Awlad Suleiman tribes, and to regain control over the border with Niger, the main entry point for migrants. One year later the invisible line dividing the two countries is still the focus of European attention, but the agreement seems bound to fail and Niger has stopped evacuating migrants from Libya. This is the third and last episode of Giacomo Zandonini’s reportage from Niger.
Nearly dying in the Sahara doesn’t deter some migrants from trying again and again to reach Europe
The first time Ousmane Bah was abandoned in the desert, it was June 2017. Five of the people he was with died. He was 21 years old and had left his home in Guinea a couple of months earlier, after his father was killed in a flare-up of political violence. Ousmane was afraid the killers would come for him next, so he decided to try to escape to Europe, where, he said, “they respect the law and human rights”.
Guinea is part of the Economic Community of West African States, or ECOWAS, which has a visa-free travel arrangement for citizens of its 15 member countries. As Ousmane crossed borders on commercial buses, no one asked to see his passport or questioned him about where he was going. It was easy progress, that is until he reached the city of Agadez in Niger.
Agadez has long been a hub for regional migration. Following the fall of Libyan dictator Muammar Gaddafi in 2011, it became the gateway for people travelling from West Africa to Europe via Libya. As hundreds of thousands of refugees and migrants began to arrive on European shores, the EU began searching for ways to stem the flow. On the route from West Africa, that effort focused on Agadez. Six months before Ousmane arrived in the city, the government of Niger had begun enforcing a law that criminalised the irregular movement of people to Libya.
The EU-backed crackdown on irregular migration has not so much stopped the movement of people from Niger to Libya as forced it underground. A recent report by the research initiative REACH found that, since the beginning of 2017, there has been a diversification of the routes that people take to arrive in Libya, in large part due to the restrictions introduced in Niger. “Key informants” cited in the study – who included law enforcement officials, local leaders, activists, smugglers, and humanitarian aid workers – reported that “they had not witnessed a decrease in arrivals of refugees and migrants from the southern borders.”
▻http://www.irinnews.org/special-report/2018/07/03/destination-europe-desperation
Territorial and urban aspects of migration and refugee inflow
▻https://www.espon.eu/topics-policy/publications/maps-month/territorial-and-urban-aspects-migration-and-refugee-inflow
#flowmap #cartedeflux #flèches #Europe #migration #réfugiés #origine #ESPON
Une #visualisation qui ressemble terriblement à celle de Frontex, par la forme des flèches et les #couleurs :
[Carte] US foreign born population
▻https://sites.google.com/site/skillsa229/flow-lines
#flowmap #cartedeflux #cartographie #étranger #origine #Etats-Unis #oldstyle #flèche #migration
#flèches #USA #migrations #étrangers #visualisation #immigration
(évidemment, encore une carte qui montre l’immigration avec des flèches... mais qui ne montre pas l’émigration depuis les USA —> #préjugés #invasion #afflux)
#European_Migrant_Smuggling_Centre - #EMSC
Je suis toujours très contente quand je trouve de nouvelles cartes avec de belles #flèches :
The EMSC was established in early 2016 following a period of highly dynamic irregular migration, with vulnerable migrants travelling largely unrestricted in sizeable groups across the Mediterranean Sea, external land borders and further on, into Europe towards their desired destination countries.
Europol established that many migrants had their journey facilitated by a criminal organisation, at least for the initial sea-journey into Europe. These facilitation services often took the shape of a risky sea crossing in a completely unsuitable and overcrowded vessel. Migrant smuggling quickly evolved into a very lucrative form of criminal enterprise, which circumvents and abuses sea border countermeasures deployed in solidarity by EU Member States and Agencies.
▻https://www.europol.europa.eu/about-europol/european-migrant-smuggling-centre-emsc
#invasion #trafic_d'êtres_humains #smugglers #passeurs #frontières #cartographie #visualisation #migrations #réfugiés
Je me connecte à peine sur SeenThis et je tombe sur cette carte.Très intéressant ! On notera l’effort de design graphique pour faire passer le message comme quoi le « pire » vient du voisinage de l’Europe. #flowmap #fleches #migrations #Europe #refugiés
Gérard Collomb : « Contre les #passeurs, nous allons renforcer les coopérations avec l’Afrique »
À l’occasion de son déplacement au #Niger, le ministre de l’Intérieur détaille au Figaro les solutions étudiées pour démanteler les réseaux de passeurs.
LE FIGARO.- Qu’attendez-vous de votre déplacement au Niger ? Gérard COLLOMB.- Pour maîtriser les flux migratoires et garantir en France le droit d’asile, nous devons lutter contre les réseaux de passeurs par une action en amont, au plus près des pays d’origine et de transit des migrants. Cette rencontre de Niamey, associant les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères des principales parties concernées, en Europe comme en Afrique, poursuit cet objectif. Elle réunira des représentants du Niger, du Tchad, du Mali, du BurkinaFaso, de Mauritanie, de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Sénégal, de Libye, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne et de la France, sans oublier ceux de la Commission européenne et de l’ONU. Il sera question de l’appui que nous pouvons apporter aux pays d’Afrique pour les aider à mieux se coordonner pour démanteler les réseaux de trafiquants d’êtres humains. C’était l’engagement exprimé par le président de la République au sommet Union européenne Afrique à Abidjan, avec l’objectif de mettre en échec les réseaux criminels et mettre fin aux violences dont les migrants font l’objet.
LE FIGARO.- Qu’attendez-vous de votre déplacement au Niger ? Gérard COLLOMB.- Pour maîtriser les flux migratoires et garantir en France le droit d’asile, nous devons lutter contre les réseaux de passeurs par une action en amont, au plus près des pays d’origine et de transit des migrants. Cette rencontre de Niamey, associant les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères des principales parties concernées, en Europe comme en Afrique, poursuit cet objectif. Elle réunira des représentants du Niger, du Tchad, du Mali, du BurkinaFaso, de Mauritanie, de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Sénégal, de Libye, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne et de la France, sans oublier ceux de la Commission européenne et de l’ONU. Il sera question de l’appui que nous pouvons apporter aux pays d’Afrique pour les aider à mieux se coordonner pour démanteler les réseaux de trafiquants d’êtres humains. C’était l’engagement exprimé par le président de la République au sommet Union européenne Afrique à Abidjan, avec l’objectif de mettre en échec les réseaux criminels et mettre fin aux violences dont les migrants font l’objet.
LE FIGARO.- Qu’attendez-vous de votre déplacement au Niger ? Gérard COLLOMB.- Pour maîtriser les flux migratoires et garantir en France le droit d’asile, nous devons lutter contre les réseaux de passeurs par une action en amont, au plus près des pays d’origine et de transit des migrants. Cette rencontre de Niamey, associant les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères des principales parties concernées, en Europe comme en Afrique, poursuit cet objectif. Elle réunira des représentants du Niger, du Tchad, du Mali, du BurkinaFaso, de Mauritanie, de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Sénégal, de Libye, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne et de la France, sans oublier ceux de la Commission européenne et de l’ONU. Il sera question de l’appui que nous pouvons apporter aux pays d’Afrique pour les aider à mieux se coordonner pour démanteler les réseaux de trafiquants d’êtres humains. C’était l’engagement exprimé par le président de la République au sommet Union européenne Afrique à Abidjan, avec l’objectif de mettre en échec les réseaux criminels et mettre fin aux violences dont les migrants font l’objet.
LE FIGARO.- Qu’attendez-vous de votre déplacement au Niger ? Gérard COLLOMB.- Pour maîtriser les flux migratoires et garantir en France le droit d’asile, nous devons lutter contre les réseaux de passeurs par une action en amont, au plus près des pays d’origine et de transit des migrants. Cette rencontre de Niamey, associant les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères des principales parties concernées, en Europe comme en Afrique, poursuit cet objectif. Elle réunira des représentants du Niger, du Tchad, du Mali, du BurkinaFaso, de Mauritanie, de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Sénégal, de Libye, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne et de la France, sans oublier ceux de la Commission européenne et de l’ONU. Il sera question de l’appui que nous pouvons apporter aux pays d’Afrique pour les aider à mieux se coordonner pour démanteler les réseaux de trafiquants d’êtres humains. C’était l’engagement exprimé par le président de la République au sommet Union européenne Afrique à Abidjan, avec l’objectif de mettre en échec les réseaux criminels et mettre fin aux violences dont les migrants font l’objet.
LE FIGARO.- Qu’attendez-vous de votre déplacement au Niger ? Gérard COLLOMB.- Pour maîtriser les flux migratoires et garantir en France le droit d’asile, nous devons lutter contre les réseaux de passeurs par une action en amont, au plus près des pays d’origine et de transit des migrants. Cette rencontre de Niamey, associant les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères des principales parties concernées, en Europe comme en Afrique, poursuit cet objectif. Elle réunira des représentants du Niger, du Tchad, du Mali, du BurkinaFaso, de Mauritanie, de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Sénégal, de Libye, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne et de la France, sans oublier ceux de la Commission européenne et de l’ONU. Il sera question de l’appui que nous pouvons apporter aux pays d’Afrique pour les aider à mieux se coordonner pour démanteler les réseaux de trafiquants d’êtres humains. C’était l’engagement exprimé par le président de la République au sommet Union européenne Afrique à Abidjan, avec l’objectif de mettre en échec les réseaux criminels et mettre fin aux violences dont les migrants font l’objet.
Mais que doit-il se décider concrètement ? Nous allons renforcer les coopérations avec l’Afrique. Elles ont déjà commencé à produire des résultats tangibles. Le Niger, par exemple, est en train de barrer la route du Nord, qui traversait le Sahara pour aller en Libye. Il a par ailleurs mis en place des dispositifs d’investigation concrets pour permettre l’arrestation des passeurs et le démantèlement des réseaux. Le Niger accueille désormais un certain nombre de migrants économiques issus des pays africains, dont nous organisons le retour avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). En 2016, Agadez était une plaque tournante de l’immigration au nord du Niger. On a pu compter cette année-là jusqu’à 330 000 traversées de migrants. Ils n’étaient plus que 70 000 à passer en 2017. Les sorties ont donc chuté drastiquement. Quant aux flux d’entrée au Niger depuis l’Afrique occidentale, ils ont été stabilisés, avec 100 000 clandestins recensés contre 110 000 l’année précédente. Cela montre qu’il n’y a pas de fatalité. Quand on s’attaque vraiment aux problèmes, il est possible de les résoudre.
Mais que doit-il se décider concrètement ? Nous allons renforcer les coopérations avec l’Afrique. Elles ont déjà commencé à produire des résultats tangibles. Le Niger, par exemple, est en train de barrer la route du Nord, qui traversait le Sahara pour aller en Libye. Il a par ailleurs mis en place des dispositifs d’investigation concrets pour permettre l’arrestation des passeurs et le démantèlement des réseaux. Le Niger accueille désormais un certain nombre de migrants économiques issus des pays africains, dont nous organisons le retour avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). En 2016, Agadez était une plaque tournante de l’immigration au nord du Niger. On a pu compter cette année-là jusqu’à 330 000 traversées de migrants. Ils n’étaient plus que 70 000 à passer en 2017. Les sorties ont donc chuté drastiquement. Quant aux flux d’entrée au Niger depuis l’Afrique occidentale, ils ont été stabilisés, avec 100 000 clandestins recensés contre 110 000 l’année précédente. Cela montre qu’il n’y a pas de fatalité. Quand on s’attaque vraiment aux problèmes, il est possible de les résoudre.
Mais que doit-il se décider concrètement ? Nous allons renforcer les coopérations avec l’Afrique. Elles ont déjà commencé à produire des résultats tangibles. Le Niger, par exemple, est en train de barrer la route du Nord, qui traversait le Sahara pour aller en Libye. Il a par ailleurs mis en place des dispositifs d’investigation concrets pour permettre l’arrestation des passeurs et le démantèlement des réseaux. Le Niger accueille désormais un certain nombre de migrants économiques issus des pays africains, dont nous organisons le retour avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). En 2016, Agadez était une plaque tournante de l’immigration au nord du Niger. On a pu compter cette année-là jusqu’à 330 000 traversées de migrants. Ils n’étaient plus que 70 000 à passer en 2017. Les sorties ont donc chuté drastiquement. Quant aux flux d’entrée au Niger depuis l’Afrique occidentale, ils ont été stabilisés, avec 100 000 clandestins recensés contre 110 000 l’année précédente. Cela montre qu’il n’y a pas de fatalité. Quand on s’attaque vraiment aux problèmes, il est possible de les résoudre.
Mais que doit-il se décider concrètement ? Nous allons renforcer les coopérations avec l’Afrique. Elles ont déjà commencé à produire des résultats tangibles. Le Niger, par exemple, est en train de barrer la route du Nord, qui traversait le Sahara pour aller en Libye. Il a par ailleurs mis en place des dispositifs d’investigation concrets pour permettre l’arrestation des passeurs et le démantèlement des réseaux. Le Niger accueille désormais un certain nombre de migrants économiques issus des pays africains, dont nous organisons le retour avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). En 2016, Agadez était une plaque tournante de l’immigration au nord du Niger. On a pu compter cette année-là jusqu’à 330 000 traversées de migrants. Ils n’étaient plus que 70 000 à passer en 2017. Les sorties ont donc chuté drastiquement. Quant aux flux d’entrée au Niger depuis l’Afrique occidentale, ils ont été stabilisés, avec 100 000 clandestins recensés contre 110 000 l’année précédente. Cela montre qu’il n’y a pas de fatalité. Quand on s’attaque vraiment aux problèmes, il est possible de les résoudre.
Quelles formes de coopération faut-il privilégier ? À l’issue du sommet de l’Élysée du 28 août 2017, suivi du sommet Union africaine-Union européenne du 29 novembre dernier à Abidjan, plusieurs solutions ont émergé. Nous avons collectivement opté pour des mesures de développement, d’aide au contrôle des frontières, de création de fichiers d’identité, de renforcement des capacités policières et judiciaires. Des actions de formation des polices et gendarmeries locales sont également entreprises. Nous allons faire cette semaine avec les pays partenaires un premier bilan des dispositifs qui fonctionnent et des marges de progression existant encore. Mais les réadmissions des illégaux par leur pays d’origine dans ces régions demeurent rares, pour ne pas dire quasi inexistantes… Pour certains pays d’origine oui, pour d’autres on observe un réel effort qui témoigne qu’il existe des réelles marges de manoeuvre. Ensuite, pour que ces pays puissent réadmettre leurs ressortissants, encore faut-il que ceux-ci disposent d’une identité établie. La constitution d’un véritable état civil dans les pays africains qui en sont dépourvus doit nous aider à avancer sur ce point. Il représentera d’abord un atout pour ces États dont les citoyens circuleront plus facilement dans le monde. Cela facilitera également la remise des laissez-passer consulaires par les pays de départ des migrants économiques, sans lesquels aucune réadmission n’est possible si les personnes sont sans papiers.
Quelles formes de coopération faut-il privilégier ? À l’issue du sommet de l’Élysée du 28 août 2017, suivi du sommet Union africaine-Union européenne du 29 novembre dernier à Abidjan, plusieurs solutions ont émergé. Nous avons collectivement opté pour des mesures de développement, d’aide au contrôle des frontières, de création de fichiers d’identité, de renforcement des capacités policières et judiciaires. Des actions de formation des polices et gendarmeries locales sont également entreprises. Nous allons faire cette semaine avec les pays partenaires un premier bilan des dispositifs qui fonctionnent et des marges de progression existant encore. Mais les réadmissions des illégaux par leur pays d’origine dans ces régions demeurent rares, pour ne pas dire quasi inexistantes… Pour certains pays d’origine oui, pour d’autres on observe un réel effort qui témoigne qu’il existe des réelles marges de manoeuvre. Ensuite, pour que ces pays puissent réadmettre leurs ressortissants, encore faut-il que ceux-ci disposent d’une identité établie. La constitution d’un véritable état civil dans les pays africains qui en sont dépourvus doit nous aider à avancer sur ce point. Il représentera d’abord un atout pour ces États dont les citoyens circuleront plus facilement dans le monde. Cela facilitera également la remise des laissez-passer consulaires par les pays de départ des migrants économiques, sans lesquels aucune réadmission n’est possible si les personnes sont sans papiers.
Quelles formes de coopération faut-il privilégier ? À l’issue du sommet de l’Élysée du 28 août 2017, suivi du sommet Union africaine-Union européenne du 29 novembre dernier à Abidjan, plusieurs solutions ont émergé. Nous avons collectivement opté pour des mesures de développement, d’aide au contrôle des frontières, de création de fichiers d’identité, de renforcement des capacités policières et judiciaires. Des actions de formation des polices et gendarmeries locales sont également entreprises. Nous allons faire cette semaine avec les pays partenaires un premier bilan des dispositifs qui fonctionnent et des marges de progression existant encore. Mais les réadmissions des illégaux par leur pays d’origine dans ces régions demeurent rares, pour ne pas dire quasi inexistantes… Pour certains pays d’origine oui, pour d’autres on observe un réel effort qui témoigne qu’il existe des réelles marges de manoeuvre. Ensuite, pour que ces pays puissent réadmettre leurs ressortissants, encore faut-il que ceux-ci disposent d’une identité établie. La constitution d’un véritable état civil dans les pays africains qui en sont dépourvus doit nous aider à avancer sur ce point. Il représentera d’abord un atout pour ces États dont les citoyens circuleront plus facilement dans le monde. Cela facilitera également la remise des laissez-passer consulaires par les pays de départ des migrants économiques, sans lesquels aucune réadmission n’est possible si les personnes sont sans papiers.
Comment cela s’articule-t-il avec votre projet de loi sur l’asile et l’immigration bientôt en discussion au Parlement ? Le texte que nous présentons est essentiel car il vise à faire converger notre législation avec celle des pays voisins. C’est le cas sur plusieurs sujets comme l’augmentation de la durée de rétention, la réduction du délai de recours devant la Cour nationale du droit d’asile ou le renforcement de l’attractivité de la France pour les talents étrangers, où nous nous rapprochons du droit ou des pratiques en vigueur dans des pays comme l’Allemagne ou les Pays-Bas. L’augmentation de la durée de rétention permettra par exemple d’obtenir plus facilement des laissez-passer consulaires de la part des pays d’origine.
Comment cela s’articule-t-il avec votre projet de loi sur l’asile et l’immigration bientôt en discussion au Parlement ? Le texte que nous présentons est essentiel car il vise à faire converger notre législation avec celle des pays voisins. C’est le cas sur plusieurs sujets comme l’augmentation de la durée de rétention, la réduction du délai de recours devant la Cour nationale du droit d’asile ou le renforcement de l’attractivité de la France pour les talents étrangers, où nous nous rapprochons du droit ou des pratiques en vigueur dans des pays comme l’Allemagne ou les Pays-Bas. L’augmentation de la durée de rétention permettra par exemple d’obtenir plus facilement des laissez-passer consulaires de la part des pays d’origine.
▻http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/03/15/01016-20180315ARTFIG00363-gerard-collomb-contre-les-passeursnous-allons-ren
A lire ici :
▻https://www.pressreader.com/france/le-figaro/20180316/281569471253668
#externalisation #France #asile #migrations #réfugiés
signalé par @daphne sur twitter #merci
Article accompagné de cette magnifique #carte
Migrants : à Niamey, des pistes concrètes entérinées pour combattre le trafic
Une réunion entre ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères de neuf pays africains et de quatre pays européens, tous concernés par la crise migratoire, s’est tenue dans la capitale nigérienne vendredi 16 mars. Cette réunion visait à mieux coordonner les efforts pour lutter contre les réseaux des passeurs.
▻http://www.rfi.fr/afrique/20180316-niger-niamey-sahel-libye-migrants-trafics-etre-humains-passeurs-terrori
#Déclaration_de_Niamey sur la coordination de la lutte contre le trafic illicite de migrants et la traite des êtres humains
Les Ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères d’Allemagne, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de l’Espagne, de la Guinée, de la France, de l’Italie, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal, du Tchad, ainsi que l’Union européenne, l’Organisation des Nations unies, la Commission de l’Union africaine, les Secrétariats du G5 Sahel et de la CENSAD, se sont réunis à Niamey le 16 mars 2018, à l’invitation du Niger assurant la Présidence du G5 Sahel, pour améliorer la coordination de la lutte contre le trafic illicite de migrants et la traite des êtres humains entre les Etats d’origine, de transit et d’arrivée de migrants. Ont participé à cette réunion l’Organisation Internationale des Migrations et le Haut- Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies et l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.
Les touristes américains dans les années 1930
Signalé par Tim Wallace @wallacetim sur Twitter
#cartographie_historique #USA #visualisation
Intéressant aussi l’utilisation du mot #armée... une armée de touristes
Carte signalée par @odilon...
Now that the Islamic State has fallen in Iraq and Syria, where are all its fighters going?
A mettre en relation avec la version 2015:
Foreign fighters flow to Syria
Unpacking the Myths around Human Smuggling in and from East Africa
This paper finds that migrant smuggling within and from the Horn of Africa continues to occur, with new smuggling routes opening in response to irregular migration related risks and law enforcement responses to migrant smuggling on traditionally popular routes. Smuggling as part of the mixed migration flows are more and more common, particularly as travel across borders becomes more dangerous. 4Mi data shows that at least 73% of migrants are using smugglers for at least part of their journey. The key findings from the research explore the dynamics and trends of this elicit trade:
Migrant smuggling within and from the Horn of Africa remains a vibrant business, and new smuggling routes continue to open - largely in response to political and economic factors, migration risks, and law enforcement efforts to curtail certain routes.
Many smugglers are young men who enter the smuggling trade because they have limited employment opportunities in their home countries, and smuggling activities are more lucrative than other job opportunities in their home countries.
Across all three major routes leading out of the region, smuggling networks are organised. Some networks resembling loose, horizontal networks in which smugglers work collaboratively across national borders. In these networks, smugglers tend to hand over the migrants at borders to new smugglers operating the subsequent leg/s of the journey. Other networks, particularly Libya-based smuggling networks along the North-western route to Europe are increasingly hierarchical, with smuggling kingpins dominating the smuggling business from Libya, and Horn of Africa smugglers playing important, but usually subordinate, positions to the Libyan kingpins.
For most smugglers operating in the region, migrant smuggling is the primary criminal enterprise. Predominantly on the Eastern, and North-western routes, smugglers may also be involved in other criminal activities, such as trafficking in persons, 1 kidnapping, and extortion.
Government officials are reported to be involved, directly and indirectly, in migrant smuggling operations. Without this collaboration smugglers would likely encounter significant obstacles to conducting successful migrant smuggling ventures.
With a reported pre-departure average expenditure for smuggling services of USD 1,036 per migrant, 2 the smuggling business remains lucrative for those involved. With a reported average expenditure of USD 2,371 3 per migrant on bribes and extortion, it is clear that many other individuals, including border guards, militia, kidnappers, and traffickers, are also profiting from the flows of smuggled migrants within and from the Horn of Africa.
The migration flows within and from the Horn of Africa are mixed, 4 with asylum seekers and refugees being smuggled alongside economic migrants.
Various political and socio-economic factors motivate irregular migration from the Horn of Africa region. The level of migration is highly reactive to political and other pressures, as well as national migration policy. Movement from the region is both in response to short-term crises, as well as rooted in long-term factors.
Most smuggled migrants from the Horn of Africa are young, single men; however, the number of female migrants is reportedly increasing. Also reportedly increasing is the number of unaccompanied Horn of Africa minors travelling irregularly to Europe, the Gulf States and Middle East, and Southern Africa.
Some migrants initiate the first leg of travel, and navigate one or more subsequent segments of travel without the aid of smugglers. These migrants tend to pay smugglers, where they are used, for each individual part of the journey, using cash or informal money transfer systems, such as hawala systems (informal financial transfers outside of the traditional banking system). 5 Other migrants use the services of smugglers to take them from their home country all the way to the destination country - some of these migrants pay for the entire journey in advance.
The paper finds that paying for the entire smuggling journey in advance does not reduce the vulnerability of migrants to exploitation and abuse during the journey.
In terms of volume, the most popular smuggling route is the Eastern route to the Gulf States and the Middle East. Horn of Africa migrants are also still being smuggled in large numbers to Europe, and to Southern Africa, particularly South Africa.
▻http://www.regionalmms.org/index.php/research-publications/feature-articles/item/70-unpacking-the-myths-around-human-smuggling-in-and-from
#smuggling #passeurs #Corne_de_l'Afrique #migrations #asile #réfugiés #frontières #business
Lien vers le rapport :
►http://regionalmms.org/images/briefing/RMMS%20BriefingPaper6%20-%20Unpacking%20the%20Myths.pdf
–-> intéressant pour analyser le discours, probablement aussi pour les chiffres (pas lu en détail le rapport), mais attention, car financé par la coopération au développement suisse et allemande... du coup, voilà... c’est probablement un papier qui légitime encore plus la fermeture des frontières...
Voici des tableaux qui, je pense, suggèrent que j’ai raison à être un peu dubitative face à ce rapport :
Où veulent aller les personnes en fuite ? En Europe pour la majorité, évidemment...
Qui sont les facilitateurs ? Les passeurs, obviously...
Pourquoi fuient-ils ? Pour des raisons économiques avant tout, évidemment...
Un tableau intéressant sur le nombre des #décès :
Et sur les #viols / #violences_sexuelles :
cc @reka
Petite réflexion...
Je suis en train de préparer, pour une conférence, le chapitre « pourquoi les #flèches ne résument en rien le phénomène migratoire »
Plein d’exemples, évidemment... et plein d’exemples signalés sur seenthis, notamment par moi, mais aussi signalés par @reka.
Puis, je me suis dite que je pouvais quand même ajouter un autre élément et leur montrer que, les flèches, parfois c’est approprié, notamment pour visualiser les #retours/#expulsions/#déportations... un vol direct d’un point A à un point B, effectué par #Frontex ou par l’#OIM (#IOM).
Je cherche donc sur internet une carte avec des flèches pour montrer cela, je regarde notamment les rapports de Frontex, pleins à craquer de flèches, mais...
rien... pas de flèches pour le retour !
Quelques exemples d’iconographies que j’ai trouvées, notamment sur le site et dans les rapports de Frontex :
@simplicissimus : je suis preneuse d’exemples de visualisations des retours, du coup... à bon entendeur !
Il me semblait bien l’avoir entendu…
:-)
Rural Africa in motion. Dynamics and drivers of migration South of the Sahara
►http://www.fao.org/3/a-i7951e.pdf
Je pensais l’avoir déjà signalé, mais je ne le retrouve plus (document difficile à taguer, du coup, je ré-essaie)
#Afrique_sub-saharienne #Afrique #migrations #migrations_rurales #rural #cartographie #visualisation #circulation #mobilité
Et comme le dit bien Andrew Geddes dans ce tweet, un excellent exemple pour contrecarrer la représentation (notamment de Frontex) avec des #flèches qui vont sud-nord :
Lien vers le rapport de la FAO :
►http://www.fao.org/3/a-i7951e.pdf
La mayoría de africanos no emigra donde usted (quizá) piensa
Nace el primer atlas que analiza los complejos flujos de población del África subsahariana con especial atención al ámbito rural. El 75% se mueve dentro del continente
▻https://elpais.com/elpais/2018/01/11/planeta_futuro/1515674435_555866.html
Atlas on rural migration in sub-Saharan Africa
L’atlas « Rural Africa in motion. Dynamics and drivers of migration South of the Sahara » a été coordonné par le CIRAD pour la FAO. Avec la participation de Cheikh Oumar BA et Florence BOYER.