• A leading publication in New York, this Times Union article dissects and unpacks 18 of the best websites to use if you want to buy TikTok followers. First exploring the reason to buy followers and the impact that a high follower count can have, this article goes on to share the best and most reputable sites to buy followers - starting with TokMatik which is ranked the #1 site for buying followers and is renowned for only ever selling authentic followers and interactions to its customers. Other sites referenced in the article include Buzzoid, Twicsy, and Rushmax.
    Address: 645 Albany Shaker Road, Albany, NY 12211
    Phone: 518-454-5454
    Website: https://www.timesunion.com/marketplace/article/buy-tiktok-followers-18556828.php
    Tags: #tiktok #socialmedia #buytiktokfollowers #tiktokfollowers #followers
    Google Sites: https://sites.google.com/view/timesunionbuytiktokfollowers
    Social:
    https://twitter.com/timesunion112
    https://www.instagram.com/timesunionbuytiktokfollowers
    https://www.pinterest.com/btimesunion
    https://www.linkedin.com/in/timesunionbuytiktokfollowers
    https://www.youtube.com/channel/UCpfQw1AkpiJItlv1_8bXPQA
    https://www.tumblr.com/blog/timesunionbuytiktokfollowers
    https://timesunion123.blogspot.com/2024/02/timesunionbuy.html
    https://timesunionbuytiktokfollowers.wordpress.com
    https://vimeo.com/timesunion123
    https://www.twitch.tv/buytiktokfollowers1
    https://about.me/timesunion

  • Ils nient le #changement_climatique et le clament sur Twitter
    https://reporterre.net/Ils-nient-le-changement-climatique-et-le-clament-sur-Twitter

    En France, le réseau social #Twitter connaît un regain de #climatoscepticisme depuis l’été 2022. Publiée le 13 février, une étude indique que près de 10 000 comptes actifs fabriquent et diffusent une multitude de contrevérités sur le changement climatique. Pour ces #twittos, l’objectif est simple : semer le doute et saboter la #diffusion des #connaissances_scientifiques.

    Rattachés à l’#Institut_des_systèmes_complexes Paris Île-de-France, une unité du CNRS, quatre scientifiques ont passé au macroscope deux années d’échanges sur Twitter — une somme d’informations considérable. Au total, plus d’un quart des comptes français abordant les #questions_climatiques sont « dénialistes », c’est-à-dire qu’ils rejettent les faits bénéficiant d’un consensus au sein de la communauté scientifique compétente. S’ils restent minoritaires, leur nombre n’est pas négligeable, d’autant que certains abritent jusqu’à 300 000 #followers. À titre de comparaison, Valérie Masson-Delmotte, #climatologue de renom, en compte à peine plus de 70 000.

    l’étude : ISC-PIF Data Cloud
    https://nextcloud.iscpif.fr/index.php/s/qiA5DJoGYMS2jHS#pdfviewer

  • ENQUÊTE. La Caisse des allocations familiales utilise un algorithme pour détecter les allocataires « à risque »
    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/entreprendre/aides/enquete-la-caisse-des-allocations-familiales-utilise-un-algorithme-pour

    « On est devenu une mini-PME. On n’est plus là pour aider les gens, mais pour faire du chiffre. » Ainsi parle un « technicien conseil » qui travaille depuis plusieurs années au sein de l’une des 101 Caisses des allocations familiales (Caf) en France. « Notre prime d’intéressement est calculée en fonction des objectifs atteints par les caisses locales, explique le représentant CGT dans les instances nationales de la Sécurité sociale, Yves Alexis. Or parmi ces objectifs, il y a les délais de traitement, l’accueil… mais aussi la détection de fraudes. »

    Et pour détecter ces fraudes, la Cnaf a recours à une méthode au nom très anglais : le « datamining ». C’est une technique numérique de statistiques prédictives qui, en croisant différentes données dans différentes administrations, est censée identifier les risques d’erreurs ou de fraude dans un dossier d’allocataire. Elle s’est généralisée au sein de la Cnaf à partir de 2010, avec l’utilisation d’algorithmes. « La Cnaf a été le laboratoire, le bon élève du datamining au sein des administrations françaises », explique le sociologue Vincent Dubois, professeur à l’Institut d’études politiques (IEP) de Strasbourg et auteur de l’ouvrage Contrôler les assistés. Genèses et usages d’un mot d’ordre (Ed. Raisons d’Agir). « Elle a développé une politique d’automatisation du déclenchement des contrôles. »

    « Le tournant se situe au milieu des années 90, poursuit l’universitaire. Les organismes de protection sociale vont être poussés par le pouvoir politique à renforcer les contrôles. » À l’époque, l’État lance en effet une politique volontariste de lutte contre la fraude. « Nous avons décidé d’engager une action résolue contre les fraudes sociales, déclare Nicolas Sarkozy, le 15 novembre 2011, à Bordeaux. C’est la fraude qui mine les fondements même de cette République sociale que les frères d’armes de la Résistance ont voulu bâtir pour la France et qu’ils nous ont légué. Frauder la Sécurité sociale, ce n’est pas simplement abuser du système, profiter de ses largesses, c’est voler chacun et chacune d’entre nous. »

    • un très bon article où l’on voit l’influences de lectures faites avec les premier.es concerné.es sur le travail des journalistes (par l’entremise de structures collectives) ce qui est pas du luxe !

      "Contrairement à un contrôle aléatoire où chaque personne aurait la même probabilité d’être contrôlée, cet algorithme entraîne un score de risque élevé pour les personnes les plus précaires, parce qu’à leur statut sont associés des facteurs de risque qui sont en fait des facteurs de précarité, affirme un membre de l’association La Quadrature du net. °C’est la raison pour laquelle, parmi les personnes contrôlées, on retrouve une surreprésentation de personnes aux minima sociaux. Plus quelqu’un est précaire, plus il est considéré comme ’risqué’."_

      Punch line étendue qui va bien mais de fait les « contrôles aléatoires » visaient déjà auparavant des catégories, extrêmement nombreuses, parmi les plus précaires, saucissonnés selon des dizaines de critères en fonction desquels augmentait la probabilité de contrôle, avec des pourcentage de contrôles à effectuer par « catégories ». Ce que les algos raffinent.
      L’argument d’évidence est qu’il faut augmenter la productivité des contrôles, c’est à dire qu’ils débouchent bien sur la récupération d’indus en faveur de la CAF (et surtout pas l’inverse !), des diminutions et des coupures de droits. Cela passe par une meilleure attribution par exemple des moyens humains consacrés aux contrôles domiciliaires (les agents de contrôle assermentés) qui sont à la fois une base (l’intrusion, la #terreur) et la honte de l’institution qui en a le privilège, pas très éloigné de celui de la police lorsqu’elle agit en flagrant ou sur procédure judiciaire (une modalité de « viol » du domicile d’un degré inférieur à la perquise mais d’une rare violence ).

      edit

      [#datamining] la Caf minimise l’utilisation de cette technologie. Selon elle, seuls 6 % de l’ensemble des contrôles seraient issus de l’outil datamining, tout en reconnaissant que 70 % des contrôles effectués en présence de l’allocataire, qui ont entraîné un remboursement d’allocation, ont bien été initiés par lui

      Peu de place toutefois accordées aux tactiques défensives des ayant droits (ici, faire appel à de très rares asso ou assumer une procédure de plusieurs années au T.A), ce qui assombrit un tableau déjà terrible. Au lieu de les diffuser.

      bon, je dis ça, mais je me retrouvé radié de chez policemploi, RSA coupé, factures en déshérence, faut que je retourne mouliner du recours ha ha ha

      #toctoc nonobstant la diffusion d’une ambiance de peur qui contribue à la force d’institutions qui marchent à la trouille, au fait de se faire passer passer pour toute puissantes (ce qu’elles sont en partie : 0 thune, c’est pas rien)

      #Caf #contrôles #minima #guerre_aux_pauvres

    • Tu peux avoir droit aussi à la dénonciation par le propriétaire de ton logement, même insalubre, comme cela m’est arrivé avec à la clef contrôle au domicile qui n’a rien donné, j’étais en règle d’après eux.

      Et surtout dans cet algo, qui décide des critères, quels sont-ils, personne ne le sait, c’est l’#opacité_totale. Je vois des jeunes qui font des tests en ligne pour savoir à combien s’élèvent leurs #droits_sociaux pour prendre un logement en fonction et à qui la CAF annonce ensuite bien moins que sur l’évaluateur en ligne.

  • Un cadre d’Alliance Police nationale mis en cause pour « abus de biens sociaux », « extorsion » et « corruption » | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1656335280-cadre-alliance-police-nationale-mis-cause-abus-biens-sociaux

    J-M Huguet, membre du bureau national d’Alliance Police nationale est convoqué devant un tribunal correctionnel pour abus de biens sociaux, blanchiment et faux. Il doit aussi passer en conseil de discipline pour extorsion de fonds et corruption.

    #followthemoney #police #syndicat_policier

  • Vaccin anti-Covid : le favori Novavax arrivé trop tard
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/05/17/vaccin-anti-covid-le-favori-novavax-arrive-trop-tard_6126414_1650684.html

    Vaccin anti-Covid : le favori Novavax arrivé trop tard
    Sa formulation était censée rassurer les réfractaires à l’ARN et son développement avait bénéficié d’un vaste financement public visant un accès équitable pour les pays du Sud. Mais la demande s’est tarie…
    Par Lise Barnéoud
    Cela devait être la belle histoire de la pandémie. Un vaccin efficace, sûr, mais surtout accessible en masse, et en priorité aux plus démunis. « Si l’immunologie a raison, le vaccin de Novavax est le meilleur », soutient Stéphane Paul, du comité scientifique sur les vaccins Covid. Avec un taux de protection établi à plus de 90 %, il se hisse en effet parmi les meilleurs produits et un « booster Omicron » est à l’essai. Autre atout : il ne contient pas d’ARN mais uniquement des protéines du virus, fabriquées en laboratoire dans des cellules d’insectes. Un procédé déjà utilisé dans certains vaccins (hépatite B, papillomavirus), susceptible de rassurer une partie de la population inquiétée par le caractère novateur de la technologie à ARN messager. En outre, ce vaccin peut se conserver pendant neuf mois au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C), bien plus pratique que les – 15 °C nécessaires aux produits ARN.
    Autant d’avantages qui transforment rapidement ce candidat en grand favori de la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI). Au printemps 2020, cette alliance public-privé dont l’objectif est de garantir un accès équitable aux vaccins avait octroyé 365 millions d’euros à la société Novavax, qui n’avait encore développé aucun produit depuis sa création, en 1987. C’est la plus grosse dotation de la CEPI durant la pandémie. « L’accès équitable signifie que le candidat-vaccin est d’abord disponible pour les populations à risque, quand et où il est nécessaire, à des prix abordables », peut-on lire dans le contrat qui lie Novavax et la CEPI.Quelques mois plus tard, la biotech du Maryland signe un partenariat avec le plus grand fabricant de vaccins au monde : le Serum Institute of India (SII). Et, en février 2021, l’Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation (GAVI) passe commande pour le compte de Covax, le dispositif international mis en place pour assurer une répartition des vaccins contre le Covid-19 dans le monde. Le volume préacheté s’élève d’abord à 350 millions de doses, bientôt porté à 1,1 milliard grâce à un autre accord entre la GAVI et le SII. L’Europe est plus timide : elle ne signe un accord d’achat anticipé qu’en août 2021, pour un volume allant jusqu’à 200 millions de doses, l’un des plus petits contrats sur les huit signés par la Commission européenne (finalement, 69 millions de doses ont réellement été commandées).Premier grain de sable de cette success story : l’entreprise rencontre des problèmes de mise en production qui retardent les homologations. Il faut attendre le 1er novembre 2021 pour que l’Indonésie délivre la toute première autorisation. Les Philippines suivent. Puis, le 17 décembre, l’Organisation mondiale de la santé délivre sa neuvième autorisation d’utilisation d’urgence en faveur de Covovax, le nom donné au vaccin de Novavax produit sous licence et commercialisé par SII. Trois jours plus tard, c’est au tour de l’Agence européenne des médicaments d’accorder une cinquième autorisation de mise sur le marché conditionnelle, pour Nuvaxovid. Le nom diffère, mais c’est le même produit, fabriqué au même endroit (au moins jusqu’à ce que les usines européennes puissent prendre le relais). Seule différence : c’est Novavax qui commercialise Nuvaxovid, dont le prix (environ 20 euros la dose) est 6 à 7 fois plus cher que Covovax.
    La suite ressemble à une grande dégringolade. Alors que les livraisons étaient au départ annoncées pour le troisième trimestre 2021, avec un accès prioritaire pour Covax, en mai 2022, aucune dose n’a encore été livrée grâce à ce dispositif. Les seules exportations rapportées par le ministère des affaires étrangères indiennes sont pour l’Indonésie (9 millions de doses en achat direct), la Thaïlande (2 millions de doses achetées par l’alliance Quad, qui rassemble les Etats-Unis, l’Inde, l’Australie et le Japon) et… les pays riches. Parmi eux : l’Australie (9,3 millions de doses), la Nouvelle-Zélande (250 000 doses) et l’Europe. D’après les données indiennes, 45 millions de doses auraient d’ores et déjà été livrées sur le Vieux Continent. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) recense, quant à lui, 13 millions de doses de Nuvaxovid réceptionnées. L’Autriche a récupéré 3,1 millions de doses, de quoi couvrir 18 % de sa population ! Deuxième pays bénéficiaire : la France, avec 2,6 millions de doses reçues, majoritairement envoyées dans les départements et collectivités d’outre-mer pour « lever les réticences vis-à-vis des vaccins à ARNm ». Raté. « Les chiffres d’utilisation sont tellement minces que c’est difficile de les récupérer », s’excuse presque l’ARS de Guadeloupe, qui comptabilise à peine 300 injections sur les 20 000 doses reçues. Bref, ce vaccin vient gonfler les stocks déjà impressionnants des pays riches.
    « Encore une fois, Covax arrive en queue du peloton, alors que des accords d’approvisionnement énormes ont été passés, avec des engagements en faveur d’un accès équitable », dénonce Antoine de Bengy Puyvallée, du centre pour le développement et l’environnement de l’université d’Oslo, auteur de plusieurs articles sur la distribution des vaccins durant la pandémie. « Nous sommes, bien sûr, déçus que les premiers approvisionnements ne soient pas encore arrivés à Covax, mais nous reconnaissons la valeur pour la santé de chaque dose que Novavax livre au monde », réagit, de son côté, la CEPI.
    La réalité, c’est qu’aucun pays bénéficiaire de Covax n’a, pour l’heure, fait une demande de Covovax. Pourtant, dans la liste d’attribution des doses du premier trimestre 2022, huit pays apparaissaient intéressés par ce nouveau vaccin. Sauf que cette liste ne reflète pas les demandes des pays : « Ces allocations ont été faites sur la base de l’offre disponible », reconnaît la GAVI. Or, « plusieurs pays à qui nous avions alloué des doses de Covovax ont par la suite décliné l’offre ». Le Zimbabwe, qui figurait dans cette liste, dit n’avoir même pas été mis au courant de cette proposition, qui n’aurait de toute façon « aucune base légale, car [le pays] n’[a] pas enregistré ce vaccin », fait savoir son ministère de la santé.Dans la nouvelle liste d’attribution Covax qui couvre la période d’avril à septembre 2022, cinq nouveaux pays apparaissent intéressés par Covovax, pour un total de 12,8 millions de doses, soit 1 % de ce qui était prévu. Parmi ces doses, 4 millions sont allouées au Pakistan. Sauf que, là encore, « ces allocations sont offertes au pays mais peuvent être refusées », explique Rana Muhammad Safdar, le directeur général des services de santé du Pakistan, qui précise que son pays a déjà « suffisamment de doses pour répondre aux besoins de 2022, [il] n’[a] pas besoin de nouveaux vaccins pour le moment ». Les nouvelles offres de Covax pourraient donc, elles aussi, ne pas trouver preneurs. « C’est tout à fait contradictoire avec la politique de la GAVI énoncée au début de l’année, qui était de laisser les pays récipiendaires décider, réagit Antoine de Bengy Puyvallée. Qui a vraiment bénéficié des trois vaccins financés par la CEPI et autorisés aujourd’hui ? Pour AstraZeneca, ce sont avant tout les Indiens, à cause des restrictions d’exportation. La production de Moderna a été en grande partie dirigée vers les pays riches en 2021, et il semble que Novavax fait de même pour l’instant. »Actuellement, 100 millions de doses de Covovax sont stockées dans les locaux du SII. « Nous sommes prêts à livrer Covax pour atteindre notre objectif commun : rendre disponible notre vaccin là où il y en a le plus besoin », fait savoir Novavax. « Nous attendons toujours la commande pour livrer aux pays Covax », affirme le fabricant indien, qui produit désormais le Novavax « uniquement sur commande » et qui a arrêté sa production d’AstraZeneca faute de demande. Aspen, la compagnie sud-africaine qui produit le vaccin de Johnson & Johnson, est également en phase d’arrêt pour les mêmes raisons. « Les pays africains ont, pour la plupart, des stocks issus des donations bilatérales et le besoin d’en commander, alors que l’épidémie est en baisse presque partout, n’y est plus », explique Yap Boum, représentant pour l’Afrique d’Epicentre, le centre de recherche en épidémiologie de Médecins sans frontières. « Novavax est arrivé trop tard, analyse Zain Rizvi, spécialiste des questions relatives à l’accès aux médicaments au sein de l’association Public Citizen. C’est difficile de savoir qui blâmer ici, mais c’est clairement un investissement gâché. »
    Enquête réalisée avec Rahul Rajput, au Pakistan, et l’équipe du projet #Followthedoses financé par Investigative Journalism for Europe (IJ4EU).

    #Covid-19#migrant#migration#sante#monde#vaccin#COVAX#circulationtherapeutique#afrique#GAVI

  • On me demande régulièrement comment obtenir plus de #followers sur #Twitter, je vais donc essayer de répondre à cette question pour vous aider à atteindre le plus grand nombre de personnes possible qui vous suivent sur ce réseau social. 😳 Il faudrait déjà se demander pourquoi augmenter votre nombre de followers sur Twitter, mais c’est une autre question. Pour avoir des contacts partageant les mêmes idées, Twitter est idéal.
    http://michelcampillo.com/blog/8924.html

  • Une partie de l’#aide_au_développement des pays pauvres est détournée vers les paradis fiscaux

    Trois chercheurs ont étudié les #flux_financiers de vingt-deux Etats, dans un rapport publié par la Banque mondiale.

    C’est en découvrant qu’une hausse des #cours_du_pétrole entraînait un afflux de capitaux vers les paradis fiscaux que #Bob_Rijkers, économiste à la #Banque_mondiale, a eu cette idée de recherche : et si l’aide au développement produisait les mêmes effets ? La réponse est oui.

    A la question « Les élites captent-elles l’aide au développement ? », le rapport publié, mardi 18 février, par la Banque mondiale (http://documents.worldbank.org/curated/en/493201582052636710/pdf/Elite-Capture-of-Foreign-Aid-Evidence-from-Offshore-Bank-Accoun) conclut : « Les versements d’aides vers les pays les plus dépendants coïncident avec une augmentation importante de #transferts vers des #centres_financiers_offshore connus pour leur opacité et leur gestion privée de fortune. »

    Autrement dit, une partie de l’#aide_publique_au_développement dans les pays pauvres est détournée vers les paradis fiscaux. Le #taux_de_fuite présumée s’élève en moyenne à 7,5 %.

    Un article publié, le 13 février, par le magazine britannique The Economist laisse entendre que les hauts responsables de la Banque mondiale n’ont pas franchement apprécié les conclusions des trois chercheurs, dont deux sont indépendants. La publication du #rapport aurait été bloquée, en novembre 2019, par l’état-major de l’institution dont le siège est à Washington, ce qui aurait précipité le départ de son économiste en chef, #Pinelopi_Goldberg, qui a annoncé sa démission, début février, seulement quinze mois après sa nomination.

    « Coïncidence » plutôt qu’un lien de causalité

    « Il est possible que la Banque mondiale l’ait irritée en décidant de bloquer la publication d’une étude de son équipe », écrit The Economist, citant d’autres hypothèses, comme la réorganisation de la Banque, qui place désormais l’économiste en chef sous la tutelle de la nouvelle directrice opérationnelle, Mari Pangestu. Dans le courriel envoyé le 5 février en interne pour annoncer sa démission, et auquel Le Monde a eu accès, Mme Goldberg reconnaît seulement que sa décision était « difficile » à prendre, mais qu’il était temps pour elle de retourner enseigner à l’université américaine de Yale (Connecticut).

    #Niels_Johannesen, l’un des coauteurs de l’étude, qui enseigne à l’université de Copenhague et n’est pas employé à la Banque mondiale, l’a d’abord mise en ligne sur son site Internet, avant de la retirer quelques jours plus tard, afin qu’elle soit modifiée et, finalement, approuvée cette semaine par l’Institution.

    Dans la première version, les auteurs expliquent que les versements d’aides sont la « cause » des transferts d’argent vers les #centres_offshore, tandis que dans la version finale, ils préfèrent évoquer une « #coïncidence » plutôt qu’un #lien_de_causalité. « Les modifications ont été approuvées par les auteurs, et je suis satisfait du résultat final », tient à préciser Niels Johannesen. Dans un communiqué publié, mardi 18 février, la Banque mondiale, qui publie près de 400 études chaque année, explique « prendre très au sérieux la corruption et les risques fiduciaires qui lui sont liés ».

    Les chercheurs ont croisé les données de la #Banque_des_règlements_internationaux (#BRI), à savoir les flux financiers entre les paradis fiscaux et vingt-deux pays pauvres, avec les #déboursements que ces derniers reçoivent de la Banque mondiale. Les deux coïncident sur un intervalle trimestriel. Les pays pauvres qui reçoivent une aide publique au développement équivalente à 1 % de leur produit intérieur brut voient leurs transferts vers les centres offshore augmenter en moyenne de 3 % par rapport à ceux qui ne reçoivent aucune assistance.

    « Elites économiques »

    Les auteurs ont éliminé d’autres hypothèses pouvant expliquer ces transferts massifs. Ils ont vérifié qu’aucun événement exceptionnel, comme une crise économique ou une catastrophe naturelle, ne justifiait une sortie de capitaux plus élevée que d’ordinaire, et ont constaté que cette hausse ne bénéficiait pas à d’autres centres financiers plus transparents, comme l’Allemagne ou la France.

    Vingt-deux pays pauvres, dont une majorité se trouvent en #Afrique, ont été inclus dans l’étude pour donner à l’échantillon une taille suffisamment importante, d’où la difficulté d’en tirer des leçons sur un pays en particulier. Autre limite : les données sont collectées à partir de 1990 et ne vont pas au-delà de 2010. « Certains pays sont réticents à ce que la BRI nous fournisse des données récentes », regrette M. Johannesen.

    Malgré toutes ces limitations, les auteurs de l’étude estiment qu’« il est presque certain que les bénéficiaires de cet argent, envoyé vers les centres offshore au moment où leur pays reçoit une aide au développement, appartiennent à l’élite économique ». Les populations de ces pays pauvres ne détiennent souvent aucun compte bancaire, encore moins à l’étranger.

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/02/21/dans-les-pays-pauvres-le-versement-de-l-aide-au-developpement-coincide-avec-
    #développement #coopération_au_développement #paradis_fiscaux #corruption #follow_the_money #détournement_d'argent #APD

    signalé par @isskein
    ping @reka @simplicissimus @fil

  • #Follow_the_things

    Few of us know. They seem to be untouched by human hands. But news stories, documentary films and artworks showing the hidden ingredients in our coffee, t-shirts, phones and countless other commodities keep appearing. They often ’expose’ unpleasant working conditions to encourage more ’ethical’ consumer or corporate behaviour. followthethings.com is this work’s ’online store’. Here you can find out who has followed what, why and how, the techniques they use to ’grab’ you, the discussions they provoke, the difference they can make, and how to follow things yourself.

    http://followthethings.com
    #objets #consommation #mondialisation #géographie_de_la_mondialisation #globalisation

  • Facebook a déjoué une campagne de propagande en français
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/11/28/facebook-a-dejoue-une-campagne-de-propagande-en-francais_5389576_4408996.htm

    Des comptes Facebook et Instagram, fermés le 4 novembre, postaient des messages liés à la politique et à la société françaises. Un rapport donne les détails de leur activité.
    […]
    En parallèle, le réseau social a fourni la liste des comptes Facebook et Instagram supprimés à une équipe d’experts, le DFR Lab, financé par le think tank américain Atlantic Council, avec qui la société de Mark Zuckerberg a noué un partenariat pour analyser les opérations de propagande. Celui-ci a publié, mercredi 28 novembre, un rapport à ce sujet écrit par les analystes Ben Nimmo et Camille François, dont Le Monde a obtenu copie.

    Le texte donne des informations plus précises sur l’étendue et l’activité des comptes ayant diffusé des messages problématiques en français sur Facebook et Instagram. Les deux auteurs du rapport du DFR Lab précisent toutefois d’emblée qu’ils n’ont pu récupérer qu’un « aperçu » de l’opération. Les comptes ayant été immédiatement supprimés par Facebook, les chercheurs se sont contentés d’analyser des « traces » gardées automatiquement en mémoire sur divers sites et sur des moteurs de recherche. Un travail « d’archéologue », forcément partiel.

    Au total, six pages Facebook et une dizaine de comptes Instagram postaient des messages ou des images en français. Tous formaient un seul et unique réseau, piloté par un ou plusieurs individus. Ils brassaient des thèmes variés, mais beaucoup abordaient, à intervalles réguliers, des questions sociales ou politiques. Trois se faisaient passer pour des femmes noires ; un autre postait des contenus liés aux femmes et à la mode musulmanes ; un compte était consacré au football ; d’autres prétendaient être un trotskiste, un militant nationaliste ou un citoyen engagé dans l’écologie. Les deux comptes Facebook semblaient, selon les éléments recueillis par le DFR Lab, aborder essentiellement des problématiques féministes.

    • Le rapport mentionné dans l’article

      #TrollTracker: Glimpse Into a French Operation – DFRLab – Medium
      https://medium.com/dfrlab/trolltracker-glimpse-into-a-french-operation-f78dcae78924

      A network of inauthentic Facebook and Instagram accounts impersonated French-speaking users whose posts ranged from soccer and fashion tips for Muslim women to attacks on French President Emmanuel Macron, in a manner similar to the Russian troll operation which targeted the United States from 2014 through 2018, according to traces of their activity left online.

      Facebook removed the accounts from its platform for “coordinated inauthentic behavior,” meaning these pages, which posed as organizations and individuals from different parts of the political spectrum or focused on opposite sides of a debate, were centrally operated. Most of the accounts were focused on building their audiences among French users, suggesting that this was an operation in its early stages.
      […]
      Before the November 13 announcement, Facebook shared the names of 11 French-language Instagram accounts, which the company identified as “inauthentic” with @DFRLab.
      Three of the accounts posed as African women: @une_camerounaise_fiere, @femme_combattante, and @moonlight_en_france. One, @football_et_france, posed as a football fan group focused on encouraging the “Ultras” across all clubs. A more political account, @france__rouge, posed as a Trotskyist, while another, @espoir_de_france, posed as a nationalist.
      Of the rest, @action_verte focused on environmental issues, @les_femmes_musulmanes on Muslim women and fashion, and @contre_guerre on conflict, especially in Africa. @la_voix_etranger and @france_pour_tous engaged on immigration issues.
      In its November 13 update, Facebook provided screenshots from two Facebook pages, named “fée-ministr” and “la France libre.” Those screenshots showed posts promoting feminist messages.
      […]
      More than half of them followed substantially more accounts than they had followers, a strong indication that they were not having great impact yet, and were actively building their audience. Many of these accounts routinely used “audience building” hashtags such as #follow4follow or #like4like, encouraging French users to engage with their content.

      In total, the French-language Instagram accounts had a little under 70,000 followers, half of that number being driven by the most-followed account in this network, @les_femmes_musulmanes. According to Facebook’s update, around 65,000 users followed at least one of the Facebook pages. This does not appear to have been a massively effective operation: nonetheless, the set is of interest as it illustrates the latest themes and techniques used by actors to target French users with coordinated inauthentic behavior online.


      Accounts following, and followed by, the accounts in question. (Source: data from Instagram, via online caches. These are therefore only estimates, as those caches may not reflect recent counts.)
      […]

      Conclusions
      Facebook determined that this network was one of “coordinated inauthentic activity.” There is insufficient evidence to provide a firm attribution to the Russian Internet Research Agency; the accounts certainly behaved like troll factory accounts, but such behavior is not confined to Russian information operations.

      The accounts did not appear to have particular impact. Other than @les_femmes_musulmanes, none achieved a significant following. Their audience-building strategies suggest that the operation was in its early stages; their followings suggest that it still had some way to go.

      While the content was largely innocuous, and even positive in some cases (quotes of famous French poets, empowering images), the fact that it was posted by a coordinated inauthentic network, and included strongly political messages, suggests that this was an attempt to gain influence and, potentially, push divisive and inflammatory messages to these audiences at a later stage.

    • On notera, que des mots contenant "russ" figurent 10 fois dans le rapport (une onzième occurrence est dans les propositions d’autres sujets à suivre à la fin du document), dont 2 dans l’introduction et 2 dans la conclusion, le reste indiquant :
      • pour rappeler que la Russie a déjà pratiqué ce genre d’opération et rappeler les thèmes préférés de cette intervention (2)
      • pour redire que la façon de procéder pour gonfler son audience ressemble à celui de la ferme à trolls russe
      • pour mentionner qu’une image utilisée contenait un mot en russe (3 occurrences, dont une dans la légende de l’image)

    • Enfin, l’article du Monde a déjà été relayé deux fois ici,
      • le 28/11 par un compte sans abonné ni abonnement et dont c’est le seul message
      • le 29/11 par un récent membre, probablement enseignant, qui a posté 48 messages depuis le premier le 23/10 et jamais étoilé de billets

  • #Follow_the_money : What are the EU’s migration policy priorities ?

    Take a closer look at the data, however, and it becomes clear how the EU prioritizes among its many goals. By following the money from the EU we can see which areas the union puts the most emphasis on when it comes to migration policy. The numbers show that stopping migrants along the way is at least equally important as changing the underlying causes of migration.

    For a start, the largest amount of the #Trust_Fund money does not got to where the majority African migrants are coming from. By a large margin, Eritrea, Nigeria and Somalia are the three countries most African asylum seekers came from between 2012 and 2016.

    The greatest amount of money from the EU Emergency Trust Fund, however, goes elsewhere.The biggest single recipients are Niger, Mali, Senegal, Libya, and Ethiopia. Contrast that with Somalia, which ranks 9, Nigeria 10 and Eritrea - the country with the most African asylum applicants to the EU – is 20th out of 26 EUTF recipient countries. In other words, the country most in need of EU funds to fight the root causes of migration is far down on the list of countries actually receiving those funds.

    #Niger #Sénégal #Libye #Ethiopie :


    –-> donc pas les pays d’origine !

    Despite these long-term benefits, humanitarian groups, experts and local media criticized the Trust Fund for focusing too much on tightening border controls and preventing migration instead of addressing the root causes of flight in the countries of origin.

    For a better understanding of what the EU means by “improving migration management” it’s helpful to look at the projects it funds. Libya, for example, is home to the project with the single largest EUTF budget of 90 million euros aimed at “managing mixed migration flows.” The average project for migration management receives 14 million.

    #Libye

    Untangling mixed migration flows is EU jargon for distinguishing between streams of refugees (people each EU country is obliged to protect under the Geneva Convention) and other migrants (which each EU country is free to accept or reject). The easiest way to do so would be to set up registration centers outside the EU to determine eligibility for asylum before migrants set foot in the EU. This idea has been brought up in the past by EU-leaders like the French President Emmanuel Macron.

    #catégorisation #tri #hotspots #Macron

    When we follow the EU money trail, we see that the budget of the European Border and Coast Guard authority #Frontex skyrocketed over the last years. The budget position “Joint Operations” is the largest item on the expenditure list - and quadrupled since 2012 (from 32 million euros to 129 million euros). Since 2016, the budget also included a position on “#Return_Support”. It had a budget of 39 million in 2016 and was increased to 53 million in 2017 (an increase of 30 percent), making it the second biggest position on Frontex’ budget.

    #renvois #expulsions

    http://m.dw.com/en/follow-the-money-what-are-the-eus-migration-policy-priorities/a-42588136?maca=en-Twitter-sharing&xtref=https%253A%252F%252Ft.co%252FKPKKngT4
    #migrations #développement #asile #migrations #réfugiés #UE #EU #Europe #push-factors #facteurs_push #Emergency_Trust_Fund
    cc @isskein

    • Diverting EU aid to stop migrants

      Ahead of Europe’s development ministers meeting in Estonia on 11 September, Global Health Advocates research in Senegal and Niger shows that EU development aid is misused and diverted through the EU Emergency Trust Fund for Africa.

      Development aid is meant to fund long-term programmes aimed at the eradication of poverty in line with partner countries’ own development priorities. However, the EU Emergency Trust Fund for Africa – a rather new instrument launched hastily by the EU and backed with close to €3 billion in development funds – does exactly the opposite: it prioritises quick fixes driven by Europe’s short-term domestic priorities, with little involvement of local governments let alone civil society actors.

      Findings from the report published today reveal untransparent processes in-country, bypassing most good governance principles. No public calls for proposals, no consultation of local actors, no eligibility guidelines, prioritisation of short term projects and the development of retroactive strategies once most funds are disbursed.

      Fanny Voitzwinkler, Head of the EU Office of Global Health Advocates, says: “Everyone we met in Niamey and Dakar agreed: the EU Trust Fund is first-and-foremost a political communication tool to show citizens the EU is responding fast to the so-called ‘migration crisis‘. Using development aid money as a bargaining chip to leverage African countries’ cooperation on migration tarnishes the image of the EU as a global development actor.”

      Beyond the questionable use of development funds to address what is considered a political emergency in Europe, the EU is literally outsourcing the control of migration to countries such as Libya and Niger, to ensure migrants are no longer able to leave the northern shores of the African continent. Most concerning is that some countries have de facto boosted their domestic security spending over basic social services like health and education.

      The NGO also warns against possible spill over-effects of the EU-driven effort to reduce migratory pressure to Europe. Repressive measures to curb migration are depriving communities of economic opportunities in the Agadez region of Niger without providing viable alternatives in already unstable environments. The EU’s eagerness to rapidly stem migration flows has taken precedence over seeking sustainable solutions for the local population.

      Global Health Advocates is urging the EU to delink its political dialogue on migration from its development agenda, acknowledging that migration is a positive driver of development. In the spirit of European’s core founding values of tolerance, solidarity and respect for human dignity, the EU should actively support and promote a more nuanced narrative on migration and mobility, anchored in facts and reality.

      Ms. Voitzwinkler concludes: “If the EU Trust Fund is not realigned to reflect a genuine partnership between the EU and African countries, promoting policies that can foster a positive development impact of mobility, the EU should stop replenishing the Fund.”


      http://www.ghadvocates.eu/en/diverting-eu-aid-to-stop-migrants

      Pour télécharger le #rapport:

      http://www.ghadvocates.eu/wp-content/uploads/2017/09/Misplaced-Trust_FINAL-VERSION.pdf

  • The Follower Factory - The New York Times
    https://www.nytimes.com/interactive/2018/01/27/technology/100000005704904.app.html

    All these accounts belong to customers of an obscure American company named Devumi that has collected millions of dollars in a shadowy global marketplace for social media fraud. Devumi sells Twitter followers and retweets to celebrities, businesses and anyone who wants to appear more popular or exert influence online. Drawing on an estimated stock of at least 3.5 million automated accounts, each sold many times over, the company has provided customers with more than 200 million Twitter followers, a New York Times investigation found.

    The accounts that most resemble real people, like Ms. Rychly, reveal a kind of large-scale social identity theft. At least 55,000 of the accounts use the names, profile pictures, hometowns and other personal details of real Twitter users, including minors, according to a Times data analysis.
    Jessica Rychly, whose social identity was stolen by a Twitter bot when she was in high school.

    “I don’t want my picture connected to the account, nor my name,” Ms. Rychly, now 19, said. “I can’t believe that someone would even pay for it. It is just horrible.”

    Intéressant cette reprise/acceptation du concept d’industrie de l’influence

    These accounts are counterfeit coins in the booming economy of online influence, reaching into virtually any industry where a mass audience — or the illusion of it — can be monetized. Fake accounts, deployed by governments, criminals and entrepreneurs, now infest social media networks. By some calculations, as many as 48 million of Twitter’s reported active users — nearly 15 percent — are automated accounts designed to simulate real people, though the company claims that number is far lower.

    In November, Facebook disclosed to investors that it had at least twice as many fake users as it previously estimated, indicating that up to 60 million automated accounts may roam the world’s largest social media platform. These fake accounts, known as bots, can help sway advertising audiences and reshape political debates. They can defraud businesses and ruin reputations. Yet their creation and sale fall into a legal gray zone.

    J’aime beaucoup « Economie de l’influence »

    The Influence Economy

    Last year, three billion people logged on to social media networks like Facebook, WhatsApp and China’s Sina Weibo. The world’s collective yearning for connection has not only reshaped the Fortune 500 and upended the advertising industry but also created a new status marker: the number of people who follow, like or “friend” you. For some entertainers and entrepreneurs, this virtual status is a real-world currency. Follower counts on social networks help determine who will hire them, how much they are paid for bookings or endorsements, even how potential customers evaluate their businesses or products.

    High follower counts are also critical for so-called influencers, a budding market of amateur tastemakers and YouTube stars where advertisers now lavish billions of dollars a year on sponsorship deals. The more people influencers reach, the more money they make. According to data collected by Captiv8, a company that connects influencers to brands, an influencer with 100,000 followers might earn an average of $2,000 for a promotional tweet, while an influencer with a million followers might earn $20,000.

    Influencers need not be well known to rake in endorsement money. According to a recent profile in the British tabloid The Sun, two young siblings, Arabella and Jaadin Daho, earn a combined $100,000 a year as influencers, working with brands such as Amazon, Disney, Louis Vuitton and Nintendo. Arabella, who is 14, tweets under the name Amazing Arabella.

    But her Twitter account — and her brother’s — are boosted by thousands of retweets purchased by their mother and manager, Shadia Daho, according to Devumi records. Ms. Daho did not respond to repeated attempts to reach her by email and through a public relations firm.

    “I don’t know why they’d take my identity — I’m a 20-year-old college student,” Mr. Dodd said. “I’m not well known.” But even unknown, Mr. Dodd’s social identity has value in the influence economy. At prices posted in December, Devumi was selling high-quality followers for under two cents each. Sold to about 2,000 customers — the rough number that many Devumi bot accounts follow — his social identity could bring Devumi around $30.

    #Industrie_influence #Twitter #Followers

  • Twitter Followers Vanish Amid Inquiries Into Fake Accounts - The New York Times
    https://www.nytimes.com/interactive/2018/01/31/technology/social-media-bots-investigations.html

    More than a million followers have disappeared from the accounts of dozens of prominent Twitter users in recent days as the company faces growing criticism over the proliferation of fake accounts and scrutiny from federal and state inquiries into the shadowy firms that sell fake followers.

    The people losing followers include an array of entertainers, entrepreneurs, athletes and media figures, many of whom bought Twitter followers or artificial engagement from a company called Devumi. Its business practices were detailed in a New York Times article on Saturday describing a vast trade in fake followers and fraudulent engagement on Twitter and other social media sites, often using personal information taken from real users. Twitter said on Saturday that it would take action against Devumi’s practices. A Twitter spokeswoman on Tuesday declined to comment about whether the company was purging fake accounts.

    “I don’t think your user handle or profile has to reflect your actual name or picture,” Mr. Cuban said. “I do think Twitter would benefit from requiring every account(s) being tied back to an individual. If someone wants to run a bot account, great, but identify a person behind it.”

    Some federal and state lawmakers have called for more stringent laws regulating social media companies, in part to combat the epidemic of fake accounts. Many fake accounts are deployed by Russia and other countries seeking to influence American politics, but others are used by marketing companies to influence consumers and even policymakers.

    Marc Levine, a California state assemblyman from outside San Francisco, introduced legislation on Monday that would require social media companies doing business in California to link every account to a human being. The legislation would also require that social media companies allow only human account holders to place advertisements on their platforms.

    #Twitter #Faux_comptes #Followers

  • New York Attorney General to Investigate Firm That Sells Fake Followers - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/01/27/technology/schneiderman-social-media-bots.html

    “Impersonation and deception are illegal under New York law,” Mr. Schneiderman wrote on Twitter. “We’re opening an investigation into Devumi and its apparent sale of bots using stolen identities.”
    Photo
    Eric T. Schneiderman, the attorney general of New York. Credit Sasha Maslov for The New York Times

    The investigation is the latest in a series of federal and state inquiries into the commercial and political abuse of fake accounts on social media. Tens of millions of fake accounts have been deployed to defraud businesses, influence political debates online and attract customers.

    Social media companies, including Twitter and Facebook, have drawn intense scrutiny for not taking greater steps to weed them out. Many of the accounts identified by The Times appear to violate Twitter’s own policies, but remained active on the social media platform for years, each retweeting and promoting Devumi customers.

    “The internet should be one of the greatest tools for democracy — but it’s increasingly being turned into an opaque, pay-to-play playground,” Mr. Schneiderman said.

    #Fake_news #Followers_gate

  • Parfois, le Guardian atteint des niveaux de servilité dignes des grands quotidiens français : Saudi arrests show crown prince is a risk-taker with a zeal for reform
    https://www.theguardian.com/world/2017/nov/05/saudi-arabia-arrests-crown-prince-mohammed-bin-salman

    Mohammed bin Salman is confronting some of the kingdom’s richest and most powerful men in his anti-corruption drive – but is he taking on too much too fast?

    (Note : le texte de l’article est moins cul-cul-la-praline que le titre et le chapeau.)

  • Fake Likes probe turns to local operators
    http://www.bangkokpost.com/news/crime/1267202/fake-likes-probe-turns-to-local-operators

    Police are investigating how almost half a million unused Thai SIM cards got into the hands of three Chinese people allegedly operating in Thailand the business of generating fake page views and online... Police found about 100,000 SIM cards, many computers and other electronic equipment at a shophouse in Ratchata Withi Road in Muang Aranyaprathet district of Sa Kaeo Monday afternoon. They searched (...)

    #Facebook #Like #Twitter #Followers #bot #faux #marketing

  • Fermeture d’une gigantesque « ferme à clics » en Thaïlande
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/06/13/fermeture-d-une-gigantesque-ferme-a-clics-en-thailande_5143890_4408996.html

    La police locale a mis au jour plusieurs centaines de téléphones et des milliers de cartes SIM dans une maison près de la frontière avec le Cambodge. Vente d’abonnés ou de « likes », comptes imaginaires, votes dans les classements des magasins d’applications, commentaires… Dimanche 11 juin, la police thaïlandaise a fermé une très importante « ferme à clics », des organisations qui vendent de fausses appréciations en ligne, le plus souvent situées en Asie du Sud-Est. Selon le Bangkok Post, les autorités (...)

    #Facebook #Like #Twitter #WeChat #Followers #SIM #faux #marketing

  • Comment les Russes peuvent acheter des « likes » et des « followers » en supermarché
    http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/06/13/comment-les-russes-achetent-des-likes-et-des-followers-en-supermarche_514370

    Il existe, dans des centres commerciaux en Russie, des machines à vendre de la popularité virtuelle. La devise officielle des réseaux sociaux est l’influence. Plus vous en avez, plus vous avez de résonance, donc du pouvoir, pour vendre des idées ou des produits. Cette influence se mesure en « followers » (« suiveurs »), en amis, en nombre de personnes qui sont exposées à ce que vous diffusez. Comme tout système, il peut être manipulé : en achetant des faux « followers » ou de faux « likes », la (...)

    #Facebook #Like #Followers #Twitter #faux #marketing #Instagram

  • 15,33 milioni di euro di finanziamenti di emergenza all’Italia per la ricollocazione

    La Commissione europea ha erogato 15,33 milioni di euro di finanziamenti di emergenza a favore dell’Italia a titolo del Fondo Asilo, migrazione e integrazione (#AMIF) per migliorare il funzionamento del meccanismo di ricollocazione, che consiste nel trasferire dall’Italia in altri Stati membri le persone che hanno bisogno di protezione internazionale.

    https://ec.europa.eu/italy/news/20170505_finanziamenti_ue_ricollocazione_it
    #Italie #financements #argent #UE #Europe #EU #relocalisation #fonds #aide_financière

    • Follow the Money – a critical analysis of the implementation of the EU Asylum, Migration & Integration Fund (AMIF)

      The research paper ‘Follow the Money: Assessing the use of AMIF funding at the national level’ by ECRE and UNHCR, provides a thorough and critical analysis of the €3.1 billion Asylum, Migration & Integration Fund (AMIF) established by the EC for the period of 2014-20. The AMIF aims to contribute to the efficient management of migration flows and to the implementation and development of a common European approach to asylum and migration.

      “While there are examples of good practices in the research paper, it also reveals a number of general problems and challenges related to the actual design of the AMIF as well as its implementation,” says Annabelle Roig-Granjon, UNHCR Senior Official.

      The distribution of funding through the AMIF National Programmes, accounting for 88 per cent or €2.75 billion of the AMIF budget is based on statistical information from 2011-12 and therefore not reflecting the current situation. Whilst the report identified some positive impact in the area of reception conditions and protection, the spending across priorities of integration, asylum and return is diverse across Member States and the emphasis on return in some countries disproportionate. There is a general incoherence and a lack of transparency, communication and information sharing on AMIF National Programmes at Member State level. Available public information (EC has yet to publish information) suggests slow overall implementation of AMIF National Programmes. Further, The Partnership Principle and the involvement of non-governmental partners as well as minimum levels of access to funding remain to be ensured.

      A specific problem is that the funding rules developed by certain Member States for National Programmes are functioning as barriers to participation in the AMIF for civil society organizations.

      This research paper aims to support the 2018 mid-term review of AMIF national programming, make recommendations for the better management and use of the funds during the remainder of the funding period, and to provide input to assist the European Commission, Member States and partners to develop European asylum, migration and integration funding instruments after 2020.“It is vital to use this research in a positive way, as a platform and basis for improvement as it offers a number of practical recommendations to that end,” says Annabelle Roig-Granjon.

      https://www.ecre.org/follow-the-money-a-critical-analysis-of-the-implementation-of-the-eu-asylum-mi
      #Asylum_Migration_Integration_Fund #business #intégration #accueil #renvois #expulsions #rapport

      Pour lire le rapport:
      #Follow_the_money


      https://www.ecre.org/wp-content/uploads/2018/01/follow-the-money_AMIF_UNHCR_ECRE_23-11-2018.pdf

      cc @albertocampiphoto @daphne @marty

  • Argent de l’État islamique : Comment Daech empoche 3 millions de dollars par jour
    http://www.huffingtonpost.fr/2014/09/25/etat-islamique-argent-financement-dollars-daech_n_5869012.html


    Ce ne sont pas des bombes et des trouffions qui auront la peau du terrorisme mais plus probablement une bande de comptables et d’avocats fiscalistes et financiers…

    Selon les estimations des services de renseignement américains, rendues publiques la semaine dernière, l’Etat islamique (ou Daech) engrangerait jusqu’à trois millions de dollars quotidiennement, ce qui en fait l’une des organisations terroristes les plus riches de l’Histoire.

    Le groupe a désespérément besoin de cet argent, étant donné que « la gestion d’un califat n’est pas donnée », selon les termes d’un fonctionnaire américain à la chaîne NBC. L’EI doit armer et nourrir ses brigades, et leur verser une solde. Il verse également une pension aux familles des militants tués, et doit trouver les moyens d’administrer le territoire qu’il a capturé.

    #terrorisme #follow_the_money

  • Gaza fisherman shot by Israel 2 weeks ago succumbs to his wounds | Maan News Agency
    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=703020
    Published Sunday 08/06/2014 (updated) 10/06/2014

    GAZA CITY (Ma’an) — A Palestinian fisherman shot by the Israeli navy two weeks ago succumbed to his wounds Sunday morning, Gaza medical authorities said.

    Spokesman for the Gaza Ministry of Health Ashraf al-Qidra told Ma’an that 52-year-old Imad Shukri Salim was announced dead Sunday morning.

    Salim was shot in the chest by Israeli navy two weeks ago while he was fishing off the coast in the area of al-Sudaniya in the northern Gaza Strip, al-Qidra said.

    Israeli forces shot two Palestinian fishermen off the coast of the al-Sudaniya area in the month of May alone/

    Palestinian fishermen are only allowed to go three nautical miles from Gaza’s shore, even though an agreement previously settled on 20 nautical miles.

    #Gaza #pêcheurs #crime