• Contrecoup pour le pétrole de schiste aux Etats-Unis - Hydrocarbures non conventionnels
    http://www.usinenouvelle.com/article/contrecoup-pour-le-petrole-de-schiste-aux-etats-unis.N264414

    Le plus grand champ de pétrole de schiste des Etats-Unis, en Californie, vient de voir son potentiel diminué de plus de 95 %. Les industriels gardent la foi, tandis que les écologistes y voient l’occasion de mettre fin aux activités de fracturation hydraulique.

    Mercredi 21 mai, l’Agence d’Information sur l’énergie (IEA), dépendante du ministère de l’Energie des Etats-Unis, a infligé un coup dur au champ de pétrole de schiste de Monterey en Californie. Cette formation géologique était censée contenir l’un des plus grands volumes de pétrole non-conventionnel aux Etats-Unis avec la bagatelle de 13,6 milliards de barils, soit près d’un an et demi de la consommation du pays. Mais au regard des difficultés pour exploiter ce champ, l’agence américaine a abaissé le volume techniquement récupérable de… 95,6 %, à 600 millions de barils.

    La cause est purement technologique. Le potentiel du champ est abaissé en raison « des difficultés de l’industrie pour produire dans cette région », explique Adam Sieminski, administrateur de l’IEA. « Tous les réservoirs ne sont pas créés égaux (…) il se révèle plus difficile de fracturer la roche et d’en extraire le pétrole », explique-t-il. Comprendre : le pétrole est bien dans le sol, mais les techniques de fracturation hydraulique et d’acidification ne sont pas aussi efficaces que sur d’autres grands champs de pétrole de schiste aux Etats-Unis comme au Texas ou en Pennsylvanie.....

    #pétrole-de-schiste
    #États-Unis
    #fracturation-hydraulique

  • Gaz de schiste : l’Ohio fait un lien entre fracturation hydraulique et activité sismique | ICI.Radio-Canada.ca
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2014/04/11/005-ohio-shiste-seisme.shtml

    Des géologues de l’État de l’Ohio ont établi pour la première fois un lien entre l’activité sismique dans l’est de l’État et la fracturation hydraulique, confirmant les soupçons de militants dont les appels à une restriction de forage avaient été vains.

    Le responsable de la division pétrolière et gazière du département des Ressources naturelles de l’Ohio, Rick Simmers, a affirmé vendredi à l’Associated Press que l’État avait suspendu le forage pour une période indéterminée au site près de Youngstown.

    Cinq faibles secousses avaient été enregistrées à cet endroit en mars, et une enquête a conclu à un lien probable avec la fracturation hydraulique utilisée pour extraire le gaz de schiste.

    Un puits d’injection profond pour les eaux usées de la fracturation avait été lié à des séismes dans la région en 2012.

    M. Simmers a indiqué que l’Ohio exigera une surveillance de l’activité sismique comme condition à la délivrance de tout nouveau permis de forage dans un périmètre d’environ 4,8 kilomètres d’une faille connue ou d’une activité sismique existante de 2,0 ou plus.

    Le forage sera interrompu à des fins d’évaluation à la suite de toute secousse d’une magnitude de 1,0 ou plus, et sera suspendu si un lien de cause à effet est trouvé.

    Un sismologue du département de l’Intérieur a indiqué qu’il s’agissait d’un premier lien établi entre l’exploration dans la formation de schiste de Marcellus et l’activité sismique dans le nord-est des États-Unis au cours des dernières années.

    #gaz-de-schiste
    #fracturation-hydraulique
    #activité-sismique

  • Le Brésil donne discrètement son feu vert au gaz de schiste - Terra eco
    http://www.terraeco.net/Le-Bresil-donne-discretement-son,52290.html

    Le Brésil a discrètement ouvert la porte à l’exploration des gaz de schiste, avec la mise aux enchères, jeudi 28 novembre, de 240 blocs de gaz dans des bassins conventionnels et non conventionnels. Destinée à « semer la culture du gaz » dans le pays, selon Magda Chambriard, directrice générale de l’Agence nationale du pétrole (ANP), l’opération vise à répondre à une demande croissante – la part de gaz dans le mix énergétique brésilien est passée de 6% à 10% entre 2000 et 2011– ainsi qu’à « décentraliser les investissements exploratoires » dans le pays-continent. 168 348 kilomètres carrés ont ainsi été mis aux enchères, plus d’un cinquième de la surface de la France métropolitaine.
    « Ce n’est pas GDF Suez qui fait la réglementation »
    Avec les brésiliens Petrobras (40%) et Cowan (35%), GDF Suez a décroché une participation de 25% dans six blocs conventionnels du bassin du Recôncavo, dans l’Etat de Bahia, au nord-est du pays. En cas de découverte de gaz de schiste, le groupe français n’exclut pas un recours à la fracturation hydraulique. Une technique, on le rappelle, interdite dans son pays d’origine. « Ce n’est pas GDF Suez qui fait la réglementation », réagit l’entreprise. « Notre groupe vient d’acquérir des licences d’exploitation de gaz de schiste au Royaume-Uni (1). Quant aux licences d’exploration et production du bassin de Recôncavo, elles sont considérées comme conventionnelles. Le potentiel non conventionnel n’y est pas encore prouvé. La question se posera éventuellement après la phase d’exploration. ».....

    #Brésil
    #Energies
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    #fracturation-hydraulique
    #Petrobras
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    #GDF-Suez