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  • À un ami qui part faire un tour à vélo en Irlande du Nord.
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Nordirland

    Nordirland (englisch Northern Ireland, irisch Tuaisceart Éireann) ist ein Landesteil des Vereinigten Königreichs Großbritannien. Es besteht aus sechs der neun Grafschaften der historischen irischen Provinz Ulster im Nordosten der Insel Irland. Nordirland ist dichter bevölkert und kleiner als die Republik Irland in der Mitte und im Süden der irischen Insel. Es hat einen höheren Industrialisierungsgrad, aber die Republik Irland hat heute (ab etwa dem Jahr 2000) ein höheres Bruttoinlandsprodukt pro Kopf.

    Je te conseille de lire le lien suivant :

    https://en.wikipedia.org/wiki/Louis_Mountbatten,_1st_Earl_Mountbatten_of_Burma#Assassination


    Il existe également une version allemande de l’article biographique, qui ne mentionne toutefois que brièvement l’attentat contre le dernier roi colonial de l’Empire britannique.

    Fun fact : Wikipedia ne mentionne pas que la chanson des Boomtown Rats « I Don’t Like Mondays », sortie en juillet 1979, est devenue en septembre le numéro un des hits en Irlande du Nord, que tous les nationalistes irlandais et les nationalistes d’Ulster ont joyeusement porté sur leurs lèvres.

    Regarder/écouter :
    https://www.youtube.com/watch?v=-Kobdb37Cwc

    L’explication généralement connue de la chanson est la suivante :

    “Brenda Ann Spencer (16) opens fire at a school in San Diego, California, Her justification for the action, “I don’t like Mondays”, inspires the Boomtown Rats to make a song of the same name.”

    https://en.wikipedia.org/wiki/Cleveland_Elementary_School_shooting_(San_Diego)

    Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est que l’action de Brenda Ann Spencer et l’assassinat commis par Thomas McMahon étaient tous deux l’expression d’une rébellion contre des conditions de vie insupportables.
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Thomas_McMahon_(Irish_republican)

    Thomas McMahon
    Born: 1948 (age 75–76) Monaghan, County Monaghan, Ireland
    Allegiance: Provisional Irish Republican Army
    Years of service: 1970–1990
    Rank: Volunteer
    Conflict: The Troubles

    Pour les catholiques d’Irlande du Nord, qui ont souffert des assassinats et du harcèlement britanniques, la chanson est devenue l’expression du lien entre la rébellion individuelle et politique. Tu pouvais mettre ta propre vie, toujours en danger, et la vie de tiers dans la balance de l’oppression et de la libération. Cette logique était aussi incompréhensible pour les punks de Sham 69 qu’elle l’est restée jusqu’à aujourd’hui pour les critiques occidentaux de l’islamisme et des actes de « terrorisme » commis par les colonisés.

    L’histoire de la réception enthousiaste de la chanson des Boomtown Rats en Irlande du Nord m’a été rapportée par une amie qui revenait d’un long séjour dans le pays à la fin de l’automne 1979.

    Commentaire punk anglais de 1978 :
    Sham 69 - Ulster Boy
    https://www.youtube.com/watch?v=2OPgkiw6ZZk

    Parole
    https://genius.com/Sham-69-ulster-lyrics

    “There ain’t no winners (Ulster)
    ...
    No more fun for you ain’t no more
    You’ve ended like the rest and now you’re dead”

    La justice britannique était et reste un produit de son passé impérial et une justice de classe à l’état pur. Cela n’a rien d’étonnant, car la législation de common law est le plus souvent l’affaire de ces juges et de ces membres de la classe que Friedrich Engels avait déjà décrite de manière pertinente. Au niveau parlementaire, la gentry s’assure jusqu’à aujourd’hui de son influence directement au sein de la Chambre des Lords.

    Autant les punks britanniques du Sham 69 ont fait preuve d’incompréhension à l’égard de la résistance irlandaise, autant ils ont défendu avec engagement les victimes de l’impérialisme britannique.

    Sham 69 - George Davis Is Innocent
    https://www.youtube.com/watch?v=sKpA78cXHZc

    Paroles
    https://genius.com/Sham-69-george-davis-is-innocent-lyrics

    “They’re never gonna leave you alone
    They’re never gonna leave you alone
    They know where you bloody live
    East London is your home”

    Et alors aujourd’hui ?

    Gareth Peirce
    https://de.wikipedia.org/wiki/Gareth_Peirce

    „Ihr Engagement im Falle der Guildford Four wurde auch in der Verfilmung des Falls mit dem Titel Im Namen des Vaters zentral thematisiert. Die Filmrolle der Gareth Peirce übernahm Emma Thompson.“

    En 2010, l’avocate Gareth Peirce décrit le mode de domination britannique, depuis son traitement de l’Irlande à la fin du 19e siècle jusqu’à la fin des « Troubles », et sa continuité dans les procès contre ses clients immigrés. On y reconnaît l’attitude des juges de Julian Assange :

    „We have lost our way in this country. We have entered a new dark age of injustice and it is frightening that we are overwhelmed by it. I know I am representing innocent people; innocent people who know that a jury they face will inevitably be predisposed to find them guilty.“

    Un court message illustré que j’ai reçu aujourd’hui du sud du Pakistan (l’ancien Raj britannique gouverné par Lord Mountbatten) m’a rappelé que le vécu des véritables opprimés nous est totalement fermé. Nous ne pouvons le deviner qu’à travers leur expression culturelle.

    La réalité de la vie des chauffeurs de taxi et de voitures de location à Berlin est déjà totalement inimaginable pour les Allemands qui ont des « conditions de travail normales » sécurisées. Le monde des sujets de l’empire colonial britannique nous est encore plus étranger, que ce soit au Pakistan ou en Irlande du Nord.

    Tu percevras des échos des Troubles. Il y aura peut-être aussi d’autres choses à voir. Ce sera certainement un voyage intéressant.

    Amicalement

    #tourisme #Irlande_du_Nord #histoire #Troubles #guerre #impérialisme

  • Pour ton prochain reportage de Gaza / du Donbass
    https://www.spartanat.com/2019/08/review-andres-industries-sapi-platte-al03

    Ces messieurs on testé des plaques de protection pare-balles. C’est impressionnant et coûteux. Avec ce matos et un peu de chance tu peux survivre dans ces contrées. La musique de la vidéo est du style Abu Ghraib.
    https://www.youtube.com/watch?v=QXkRSq4klqU


    Ce n’est pas une vidéo pour la sortie du samedi soir mais tu gagnes une impression des risques auxquels tu s’exposes en zone de combat.

    FAZIT: Die ballistische Schutzplatte OPS-AL03 hält was sie verspricht, sogar mehr als das. Durch die Klassifizierung auf NIJ Level IV werden euch drei Treffer garantiert, aber wie wir zeigen konnten, hält sich noch ein paar weitere aus. Somit ist euer Leben in guten Händen. Die Wucht und Anzahl der Sekundärsplitter hat uns selbst etwas überrascht.

    Und um es ganz sicher festzustellen: diese empirische Feldstudie hat zwar die Platte an ihre Grenzen geführt; wir halten aber fest, dass das natürlich kein wissenschaftlicher Test ist.

    Die OPS-AL03 Schutzplatte ist direkt bei Andres Industries für 178,50 € erhältlich.

    Attention, après cette vidéo l’algorithme de Youtube va t’envoyer vers des trucs carrément fachos.

    #armes #munitions #guerre #extrême_droite #kye #wtf

  • Opinion | As Surgeons, We Have Never Seen Cruelty Like Israel’s #Genocide in #Gaza | Common Dreams
    https://www.commondreams.org/opinion/surgeons-cruelty-israel-gaza

    On March 25 the two of us, an orthopedic surgeon and a trauma surgeon, traveled to the Gaza Strip to work at Gaza European Hospital in Khan Younis. We were immediately overwhelmed by the overflown sewage and the distinct smell of gunpowder in the air. We made the short journey from the Rafah crossing to Khan Younis, where Gaza European Hospital stands as one of the last remaining semi-functional hospitals for the 2.5 million human beings—half of them children—in the Gaza Strip. As humanitarian surgeons we thought we had seen all manner of cruelty in the world, but neither one of us has ever experienced anything like what we found when we arrived in Gaza.

    We exited the van into a sea of children, all shorter and thinner than they ought to have been. Even over their screams of joy at meeting new foreigners, the snowmobile-like hum of Israeli drones could be heard overhead. It quickly became background noise, an omnipresent reminder that violence and death can rain down on anyone at any time in this besieged and ransacked territory.

  • Rechtsweg ausgeschlossen - Mit der Auflösung des Palästina-Kongresses erreicht die Repression eine neue Stufe
    https://www.unsere-zeit.de/rechtsweg-ausgeschlossen-2-4791071


    Am Samstag demonstrierten 9.000 Menschen gegen das Verbot. Eine juristische Gegenwehr wurde verhindert. (Foto : Fabian Sommer)

    L’action policière contre le congrès pour la Palestine à Berlin marque une nouvelle étape de la transformation de l’ancien état bourgeois démocratique dans un système en état de guerre contre ses citoyens. L"article décrit comment les mécanismes juridiques contre la censure ont été désarmorcés avec le but de stopper une rencontre qu’on ne pouvait pas interdire préalablement.

    Es gab Zeiten, in denen die Herrschenden in diesem Land zumindest bei öffentlichen Auftritten viel Wert auf einen „demokratischen Rechtsstaat“ legten. Zugegeben, das war manchmal kompliziert. Wer eine Demonstration auseinanderprügeln oder politisch Aktive verfolgen wollte, musste sich irgendetwas ausdenken: Organisationsverbote, vermeintliche Straftaten oder angeblich bevorstehende Gewaltausbrüche. Doch das Streben nach „Kriegstüchtigkeit“ lässt immer weniger Raum für solchen Kleinkram. Das zeigte auch das Verbot des Palästina-Kongresses am vergangenen Wochenende in Berlin.

    Den Veranstaltern des Kongresses unter dem Motto „Wir klagen an!“ war kein Gesetzesbruch vorzuwerfen. Nach dem Verbot teilte die Berliner Polizei einer aufgescheuchten Medienmeute unumwunden mit, dass keine Straftaten begangen worden seien. Knapp 1.000 Menschen blieben friedlich, als sie von mehr als 900 Polizisten daran gehindert wurden, die Veranstaltungsräume zu betreten. Nur 250 durften schließlich rein. Doch sie ließen sich nicht provozieren, noch nicht einmal durch den Einbruch der Polizei in den Technikraum und die Kappung der Stromversorgung. Vermutlich hätten die Hüter der „Staatsräson“ gerne andere Bilder gehabt. Nicht umsonst hatten die Beamten mehrere Pressevertreter, die für die Veranstaltung nicht akkreditiert waren, durch die Hintertür in den Saal geleitet. Doch alles, was es dort zu sehen gab, waren harsch auftretende Polizeitrupps, die friedliche Aktivisten an der Ausübung ihrer demokratischen Rechte hinderten oder gleich abführten.

    Auch nachdem der Saal geräumt war, sah niemand sich bemüßigt, eine haltbare Begründung anzugeben. Bundesinnenministerin Nancy Faeser (SPD) lobte den Polizeieinsatz. Berlins Regierender Bürgermeister Kai Wegener (CDU) zeigte sich zufrieden. Alles, was sie dem Kongress vorwarfen, war dessen klare Haltung zum israelischen Völkermord in Gaza. Darüber und über die deutsche Mitschuld sollte in Berlin nicht gesprochen werden. Man dulde „keine islamistische Propaganda und keinen Hass gegen Jüdinnen und Juden“, erklärte Faeser auf X. Dass keine Islamisten oder Antisemiten, sondern die Vertreter des Vereins „Jüdische Stimme für einen gerechten Frieden in Nahost“ den Kongress angemeldet hatten, war ihr bei dieser Verdrehung der Tatsachen keine Erwähnung wert.

    Abweichende Meinungen „nicht zu dulden“ reicht inzwischen aus, um die Versammlungsfreiheit zu ersticken. Das stellte auch die Berliner Innensenatorin Iris Spranger (SPD) unmissverständlich klar. Sie drückte im Innenausschuss des Berliner Abgeordnetenhauses am Montag ihre „volle Unterstützung“ aus. Schließlich stand für sie fest, dass „ein kritischer Diskurs zur israelischen Politik nicht das wesentliche Ziel der Teilnehmer war, sondern eine weitere Vernetzung antisemitischer und israelfeindlicher Positionen“. Eine rechtliche Handhabe, den Kongress zu verbieten, habe es im Vorfeld jedoch nicht gegeben.

    Um der deutschen „Staatsräson“ Geltung zu verschaffen, griffen die Repressionsbehörden deshalb in die Trickkiste. Aus der Saalveranstaltung wurde eine öffentliche Versammlung gemacht, die von der Polizei verursachte Warteschlange vor der Tür zur Demonstration umgedeutet und aufgelöst. Gegen drei Referenten waren politische Betätigungsverbote erlassen worden. Mehrere von ihnen wurden an der Einreise nach Deutschland gehindert, so auch der ehemalige griechische Finanzminister Yanis Varoufakis. Als dann das Video eines Referenten, über dessen Betätigungsverbot die Veranstalter nicht informiert worden waren, abgespielt werden sollte, wurde der Kongress beendet. Damit war im Handstreich vollzogen, was auf dem Rechtsweg nicht zu erreichen gewesen wäre. Gegen ein vorheriges Verbot „hätten sich die Veranstalter erfolgreich im Wege des Eilrechtsschutzes wehren können“, teilte das „Anwält*innenKollektiv Berlin“ mit, das die Veranstalter berät. „Das Verbot vor Ort hat den Rechtsschutz maximal verkürzt.“

    Der Rechtsbruch war von langer Hand geplant. Über Wochen war gegen den Kongress gehetzt worden. Aktivisten wurden mit Hausdurchsuchungen überzogen, das Konto der „Jüdischen Stimme“ gesperrt. Mit dem Verbot kurz nach dem Beginn wurde dann eine weitere Strategie zur Unterdrückung von politisch unliebsamen, aber (noch) nicht verbotenen Meinungen erprobt. Und das nächste Ziel steht bereits fest. Die Berliner Polizei hat bereits angekündigt, dass der Nahostkonflikt auch bei linken Kundgebungen und „Gewaltausbrüchen“ am 1. Mai eine große Rolle spielen werde.

    Vincent Cziesla

    Vincent Cziesla, Jahrgang 1988, ist seit dem Jahr 2023 Redakteur für das Ressort „Politik“. Der UZ ist er schon seit Jahren als Autor und Verfasser der „Kommunalpolitischen Kolumne“ verbunden. Während eines Praktikums lernte er die Arbeit in der Redaktion kennen und schätzen.

    Cziesla ist Mitglied des Neusser Stadtrates und war von 2014 bis 2022 als hauptamtlicher Fraktionsgeschäftsführer der Linksfraktion in Neuss beschäftigt. Nebenberuflich arbeitet er in der Pflege und Betreuung von Menschen mit Behinderung.

    #Allemagne #Palestine #Israël #démocratie #philosemitisme #censure #violence_policière #guerre

  • #Organic_Maps, une alternative à #google_maps :

    Organic Maps est un #logiciel_libre de #cartographie et de navigation utilisable #hors-ligne et basé les données cartographiques d’#OpenStreetMap. Il se base uniquement sur des données vectorielles pour le rendu des objets et permet un rendu 2D ou 3D temps réel. Il s’adapte au logiciel de synthèse vocale disponible du système d’exploitation sur lequel il tourne. Il est disponible pour Android et GNU/Linux et iOS. Il s’agît à l’origine d’un fork de #Maps.me, fait par ses propres développeurs.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Organic_Maps

    #offline #off-line #OSM #marche #vélo #app

  • Rachel KHAN®️ sur X : " julienbahloul j’aime bien celui qui travaille son summer body en faisant des pompes." / X
    https://twitter.com/KhanNRachel/status/1780673900256391520

    Julien Bahloul sur X : "Rima Hassan / LFI / Autre propagande islamiste : "un genocide est en cours dans la bande de #Gaza !" La bande de #Gaza cet après-midi :" / X
    https://twitter.com/julienbahloul/status/1780590833990774989

    A.C.S sur X : " KhanNRachel @julienbahloul @KhanNRachel ça me rappelle la propagande des monstres nazis avec des vidéos comme « preuve » que dans les camps de concentration, les juifs jouent au football, vont au restaurant, au concert, les enfants jardinent, jouent. Ces mensonges les ont aidés à tuer 6 millions de juifs." / X
    https://twitter.com/SeckCharlotte/status/1780739934397063510

    La dame et le monsieur se sont inspirés de journalistes de l’état sioniste ; ci-dessous un fil qui fustige lesdits journalistes

    Ido Dembin 🇮🇱 עידו דמבין sur X : https://twitter.com/iDembin/status/1780910106638434696

    1/ בואו נדבר בהרחבה על התפקיד של אנשי תקשורת, פילוסופים ושאר משפיענים בעיצוב דעת הקהל בישראל. מצורפות כאן דוגמאות לפוסטים של אנשים בעלי תפוצה רחבה - יהודה שלזינגר (כתב פוליטי, ישראל היום. 92.5 אלף עוקבים בטוויטר), אלמוג בוקר (כתב ערוץ 14 בדרום, 109 אלף עוקבים) ותומר פרסיקו >>

  • BSW - eine Perspektive für Arbeitnehmer*innen
    https://arbeitnehmerpolitik.wordpress.com
    https://arbeitnehmerpolitik.wordpress.com
    Le parti Bündnis Sarah Wagenknecht comprend un fort courant syndical de gauche. Le 29 avril à Berlin les anciens membres du parti Die Linke Jutta Matuschek et Ralf Krämer présenteront leur projet pour le parti BSW. Les interessés sont priés de s’inscrire pour l’événement auprès de Gotthard Krupp ou Harri Grünberg.

    #Berlin #Tempelhof #Dudenstraße #BSW #syndicalisme #gauche

  • Face à la hausse des arrivées irrégulières, Chypre annonce la suspension des demandes d’asile de Syriens

    Les autorités chypriotes ont annoncé dimanche la suspension du traitement des demandes d’asile des Syriens. Le président #Nikos_Christodoulides a évoqué « une mesure d’urgence » face à la forte hausse des arrivées irrégulières sur l’île, principalement depuis le Liban voisin.

    « Il s’agit d’une mesure d’urgence, d’une décision difficile à prendre pour protéger les intérêts de Chypre », a déclaré dimanche 14 avril le président chypriote Nikos Christodoulides lors de l’annonce de la suspension des demandes d’asile de Syriens dans le pays.

    Le gouvernement chypriote a pris cette décision en réaction à une forte augmentation des arrivées irrégulières ce mois-ci sur l’île. Plus de 1 000 personnes sont arrivées à Chypre sur des bateaux en provenance du Liban depuis le début du mois d’avril, dans un contexte d’aggravation des tensions au Moyen-Orient.

    Nicosie a donc demandé à ses partenaires de l’Union européenne (UE) de faire davantage pour aider le Liban et de reconsidérer le statut de la #Syrie - jusqu’à aujourd’hui déchirée par la guerre et considérée trop dangereuse pour y rapatrier les demandeurs d’asile.

    Nikos Christodoulides et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont discuté de la possibilité de renforcer l’aide économique attribuée à Beyrouth, a indiqué un porte-parole du gouvernement chypriote dans un communiqué. À cette fin, il a été convenu qu’ils se rendraient ensemble au Liban après une visite préparatoire de la Commission.

    Le #Liban, en proie à une grave crise financière, accueille des centaines de milliers de réfugiés syriens. Et les arrivées ne cessent de se poursuivre, les Syriens continuant à quitter leur pays désormais en proie à une très grave crise économique.

    Chypre, l’État le plus à l’est de l’UE et le plus proche du Moyen-Orient, se trouve à environ 160 km à l’ouest des côtes libanaises ou syriennes. L’île a enregistré plus de 2 000 arrivées par voie maritime au cours des trois premiers mois de l’année, contre seulement 78 au cours de la même période en 2023.

    Une mise en application encore floue

    Dans la pratique, la suspension du traitement des demandes signifie que les demandeurs d’asile pourront déposer un dossier mais qu’il ne sera pas traité.

    Ils seront confinés dans deux camps d’accueil qui fournissent un abri, de la nourriture, et réglementent les sorties, sans autre avantage.

    Ceux qui choisissent de quitter ces installations perdront automatiquement toute forme d’aide et ne seront pas autorisés à travailler, ont indiqué des sources gouvernementales.

    Pour Corinna Drousiotou, coordinatrice de l’ONG Cyprus Refugee Council interrogée par InfoMigrants, la décision du gouvernement chypriote concernant les demandeurs d’asile syriens ne repose sur aucune base légale. Par ailleurs, « il n’est pas encore clair de savoir comment les autorités vont appliquer cette décision […] Mais, nous ne pensons pas qu’elle parvienne à réduire les arrivées de réfugiés car ils ne sont généralement pas au courant de ce type de décision et les passeurs ne les en informent pas », souligne-t-elle.

    La responsable met également en garde : la mesure risque au contraire d’aggraver la crise de l’accueil des demandeurs d’asile, les deux seuls centres d’hébergement de l’île n’ayant que des capacités d’accueil limitées. Or, de plus en plus de demandeurs d’asile syriens risquent de se retrouver bloqués dans ces centres si leurs demandes d’asile ne sont pas examinées.

    En 2022, une décision similaire avait déjà été prise pour tenter de limiter les arrivées de Syriens à Chypre. Mais, selon Corinna Drousiotou, elle n’avait eu aucun effet sur le nombre d’arrivées.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/56463/face-a-la-hausse-des-arrivees-irregulieres-chypre-annonce-la-suspensio

    #Chypre #asile #migrations #réfugiés #statistiques #chiffres #2024 #réfugiés_syriens

    • Des centaines de migrants syriens refoulés par Chypre et renvoyés au Liban

      Plusieurs bateaux de migrants syriens ont été bloqués par les #gardes-côtes et la police chypriotes, selon des sources concordantes. Certains ont été renvoyés au Liban, d’autres dérivent en mer dans le plus grand dénuement.

      Les Libanais ne veulent pas de nous et les Chypriotes nous renvoient ici, alors que faire ? » s’exclame Bassem*, frère d’un passager de l’un des bateaux partis du Liban-Nord vers Chypre depuis plusieurs jours et renvoyé à son point de départ après une traversée infernale en Méditerranée.

      Plusieurs centaines de personnes, en majorité syriennes, ayant tenté de rejoindre Chypre de manière irrégulière depuis le Liban ont été interceptées dans les eaux territoriales chypriotes en début de semaine par la police et les gardes-côtes, selon des sources concordantes. Une partie d’entre elles ont été renvoyées mercredi vers le Liban, dans un contexte de raidissement de la politique migratoire et de montée du racisme antisyrien dans les deux pays.

      Raflé au Liban, refoulé à Chypre

      Il est pour l’instant difficile de quantifier avec certitude le nombre de ces candidats malheureux à l’exil. Mais une chose est sûre, ils sont nombreux. Un média chypriote évoque cinq embarcations transportant 500 migrants, tandis que l’ONG Alarm Phone, qui soutient les personnes traversant la mer Méditerranée, assure sur son compte X (anciennement Twitter) être en contact avec les passagers de quatre bateaux et dénonce le refus du Centre commun de coordination des opérations de sauvetage chypriote (JRCC) de lancer une opération de sauvetage.

      Dérivant dans les eaux territoriales chypriotes depuis le 12 avril, « d’aucuns sont malades, ils n’ont plus de nourriture, d’eau et d’essence pour poursuivre leur voyage », écrit Alarm Phone mardi. Parmi eux, des passagers affirment que la police chypriote les a menacés avec des armes à feu en leur disant de rentrer en Syrie. « Les derniers jours ont été un cauchemar pour eux. Nous sommes accablés par le refus des autorités de leur venir en aide », témoigne Anja, membre d’Alarm Phone.

      Bassem, lui, assure que huit embarcations sont parties du Liban : cinq continueraient de dériver en mer tandis que trois auraient fait le chemin inverse vers le Liban. Parti lundi, son frère Ziad* a fait cet aller-retour cauchemardesque pour la somme de 2 650 dollars. Vivant depuis plus de dix ans au Liban où il travaille à Jounieh comme réparateur de climatiseurs, le jeune homme de 28 ans a subitement décidé de remettre son destin dans les mains des passeurs après avoir été victime d’une rafle raciste. « Après la mort de Pascal Sleiman (responsable des Forces libanaises pour la région de Jbeil), mon frère raccompagnait notre soeur à Ghazir, avec son époux et un cousin, quand ils se sont fait tabasser par les
      autoproclamés “Gardiens de Ghazir”. Ils n’ont même pas pu aller à l’hôpital car il était interdit aux Syriens de se déplacer. C’est la goutte d’eau qui l’a décidé à partir pour Chypre », relate-t-il.

      Peur de « mourir de faim »

      Mais son rêve d’exil échoue à quelques milles des côtes chypriotes. « Ils sont arrivés hier à 10h du matin dans les eaux territoriales chypriotes, mais les gardes-côtes les ont bloqués pendant deux jours. Puis ils leur ont donné de l’essence, de l’eau et de la nourriture et les ont renvoyés vers le Liban », dit-il. Mercredi, plusieurs photos et vidéos circulent sur les réseaux sociaux montrant des femmes, des hommes et des enfants débarquant d’un bateau de pêche en bois à Mina, la ville portuaire accolée à Tripoli. Sur ces images, ils expliquent avoir été refoulés par les gardes-côtes chypriotes.

      Selon Mohammad Sablouh, avocat membre de l’ONG Cedar Center for Legal Studies, l’un des trois bateaux arrivés au Liban est détenu par l’armée, avec le risque que ses passagers soient déportés en Syrie. Interrogé, le porte-parole de l’armée n’a pas apporté d’éléments sur ce sujet. Or, selon Bassem, « beaucoup sont recherchés par le régime, soit pour être enrôlés dans l’armée, soit parce qu’ils font partie de l’opposition ».

      Le sort des passagers qui ne sont pas retournés au Liban inquiète aussi Alarm Phone. Sur le réseau X, l’ONG affirme que certains lui « disent craindre de mourir de faim ». D’autres rapportent que le JRCC « leur a dit qu’ils n’atteindraient jamais Chypre et qu’ils devaient retourner en Syrie ». « Cela constitue une violation de la Convention relative au statut des réfugiés et met leur vie en danger », poursuit l’ONG, qui dénonce « un jeu cruel entre le Liban et Chypre », aux dépens du droit d’asile des personnes tentant la traversée irrégulière. « C’est du refoulement et cela est prohibé quoi qu’il arrive. Chypre, comme l’ensemble des États membres de l’UE, doit respecter le principe de non-refoulement qui est la pierre angulaire du droit d’asile », réagit Brigitte Espuche, co-coordinatrice du réseau Migreurop.

      Confrontées à un pic d’arrivées de demandeurs d’asile syriens depuis le Liban, les autorités de l’État insulaire ont exhorté début avril le Liban à ne pas « exporter » son problème migratoire. Le 15 avril, Nicosie a décidé de suspendre tout traitement des demandes d’asile de Syriens. « Nous l’avons appris tandis que mon frère était déjà avec les passeurs. Sinon, il ne serait jamais parti », soupire Bassem. Selon Brigitte Espuche, « le nombre de demandeurs d’asile ne peut justifier une réduction de l’accueil et de la protection, c’est absolument illégal ».

      Après avoir signé en 2020 un protocole d’accord secret avec le Liban visant à freiner les départs et faciliter les retours des candidats à la migration, Chypre cherche désormais à obtenir un accord officiel sur les migrants entre l’Union européenne et le Liban. L’objectif du lobbying de Nicosie ? Convaincre les Européens qu’il existe des « zones sécurisées » à l’intérieur de la Syrie où les réfugiés pourraient être transférés. Les organisations internationales soulignent toutefois de nombreux cas de disparition forcée ou d’arrestation de réfugiés lors de leur retour en Syrie.

      *Les prénoms ont été modifiés pour des raisons de sécurité.

      https://www.lorientlejour.com/article/1410738/des-centaines-de-migrants-syriens-refoules-par-chypre-et-renvoyes-au-
      #refoulements #renvois #expulsions

  • Staatsumbau - Versammlungsrecht unter Beschuss
    https://www.jungewelt.de/artikel/473532.staatsumbau.html

    Nous sommes exposés à une transformation de l’état bourgeois démocratique en quelque chose de profondément répressif.

    Déjà aujourd’hui chaque association avec d’autres personnes, chaque pensée ouvertement critique à propos du système de plus en plus imtolérant peut nous conduire en prison. Les actes de violence contre les étrangers indésirables comme la militarisation de l’état et de la société sont l’expression de la même volonté de défendre son pouvoir contre les défis prévisibles et craints par la classe dominante.

    Pour le moment nous jouissons encore de quelques droits démocratiques. On essayera de nous les prendra avec l’extension des zones de guerre. Il faut se préparer à la guerre surtout si on y est pour rien.

    16.4.2024 von Arnold Schölzel - In der vergangenen Woche machte das EU-Parlament, dem die wichtigsten Eigenschaften eines Parlaments – Haushaltsrecht und Gesetzesinitiativen – abgehen, aus dem Asylrecht Makulatur. Wer Grundrechte abschafft, dem darf unterstellt werden, dass er generell Willkür an die Stelle des Rechts setzen will. Der zeitgenössische bürgerliche Staat tendiert dorthin, in DKP-Dokumenten wird das präzise als »reaktionär-militaristischer Staatsumbau« beschrieben. Beispiele: Das Wiederaufleben der »Schutzhaft«, die nicht mehr so heißt, in deutschen Polizeigesetzen des vergangenen Jahrzehnts oder die Erfindung der »Clankriminalität« durch Innenminister und ihre Dienste sind Symptome. Krisen machen die Sicherheitsapparate nervös, bei Anordnung von Kriegstüchtigkeit aber werden Grund- und Bürgerrechte zunächst fallweise aufgehoben. Da bleibt noch Spielraum für eine Notstandsordnung, die längst in Planung ist. Wenn das Militär pflicht- und neigungsgemäß bereits die Zertrümmerung strategischer Ziele in Russland mit TAURUS-Marschflugkörpern durchspielt, haben die Polizeipräsidenten sich Gedanken über die »Ordnung« im Hinterland zu machen.

    Ein Probelauf war am Freitag die deutsch-hauptstädtische Variante des Verbots einer Versammlung in geschlossenen Räumen: Der Palästina-Kongress wurde zunächst in einen Polizeikongress umgewandelt, woraufhin die sich in der Mehrheit sehenden Uniformierten das Ende der Veranstaltung beschlossen. Straftaten hatte es nach ihren Angaben nicht gegeben, Verbote für Videovorträge haben keine gesetzliche Grundlage, Strom- und andere Versorgung abzusperren war zuletzt als Variante israelischer Kriegführung gegen Palästinenser genutzt worden, das Einreiseverbot für irgendwelche Ausländer, zumal Nichtweiße, wurde allerdings schon im Januar zur Rosa-Luxemburg-Konferenz geprobt. Das ist noch ausbaufähig. Nach dem Asylabschaffungsbeschluss des EU-Parlaments stehen demnächst 120.000 Haftplätze für solche Leute zur Verfügung, da ist dann mehr Platz. Überm Eingang könnte »Humanität und Ordnung« stehen, der Gruß Annalena Baerbocks für Rechtlose an EU-Grenzen.

    In Brüssel klappt das alles nicht so wie im deutschen Osten: Da hebt ein Gericht das Versammlungsverbot gegen eine Konferenz von Ultrarechten, das ein Bürgermeister ausgesprochen hat, einfach auf. Kann in Berlin nicht passieren, wo seit einem halben Jahr fortgesetzt das Recht, für Solidarität mit Palästina einzutreten, eingeschränkt und ausgehebelt wird. Auch wenns schwerfällt: Gut, dass die Brüsseler Versammlung stattfinden durfte. Die Rednerliste besagt: Unappetitlich und peinlich sagten sich guten Tag – Hans-Georg Maaßen, Kardinal Gerhard Ludwig Müller, Gloria von Thurn und Taxis usw. Was ist ein Auftritt dieser bräunlichen Würstchen gegen die Lieferung eines TAURUS nach Kiew oder die Stationierung von 5.000 deutschen Soldaten an der russischen Grenze? Jedenfalls kein Staatsumbau.

    #Allemagne #Europe #démocratie #guerre

  • Vorwurf des Völkermords Dieser Mann steckt hinter dem Skandal-Gedicht von Dieter Hallervorden
    https://www.stern.de/politik/dieter-hallervorden-gedicht--dieser-mann-steckt-hinter-dem-skandal-34636572.ht


    Der Liedermacher und Linken-Politiker Diether Dehm

    Der Stern publie un mensomge quand il accuse Hallervorden de ne pas mentionner les victimes civils juifs du conflit. Il procède de la même façon avec Dehm en répétant de vieilles accusations peu crédibles. Dehm s’en fout, c’est un artiste et homme d’affaires qui a gagné des millions comme son collègue Hallervorden.

    17.4.2024 von Miriam Hollstein - Ein Gedicht von Dieter Hallervorden zum Nahost-Konflikt sorgt für Aufregung. Der Komiker bezichtigt Israel darin des Völkermords. Hinter der Aktion steckt ein bekannter Linken-Politiker.

    Sanft-wehmütig sind die Klänge, zu denen Dieter Hallervorden vor einer Projektionsleinwand rezitiert. „Gaza, Gaza“ heißt das Gedicht, das der Komiker am Dienstag auf Facebook veröffentlichte und das seither für heftige Kritik sorgt. Vor Bildern von Trümmern, Leichen und verzweifelten Menschen im Gaza-Streifen sagt der 88-Jährige Sätze wie „Kein Mensch wird als Terrorist geboren“ oder auch „Und das soll kein Völkermord sein?“

    Es geht um die Militäraktion Israels im Gaza-Streifen, die zu vielen Toten in der Zivilbevölkerung geführt hat. Dass der Auslöser für die Offensive die brutale Terror-Attacke der palästinensischen Hamas auf Israel vom 7. Oktober war und dass sich noch immer rund 100 israelische Geiseln, darunter Kinder, alte Menschen, junge Frauen, im Gaza-Streifen in Geiselhaft befinden, erwähnt Hallervorden nicht.

    „Wer ein Beispiel für Schuldabwehr-Antisemitismus im Zusammenhang mit Täter-Opfer-Umkehr im Nahostkonflikt sucht, Hallervordens Machwerk ist ein Bilderbuchbeispiel“, sagte Volker Beck, Vorsitzender der Deutsch-Israelischen Gesellschaft, der „Bild“-Zeitung. „Zum Würgen“ findet die CDU-Bundestagsabgeordnete Gitta Connemann das Poem, „Selbstgerechter Antisemitismus als lyrisches Rührstück. Statt Honig Dreck im Kopf“, urteilte sie in der „Bild“ in Anspielung auf einen bekannten Film von Dieter Hallervorden.

    Dehm feiert sich selbst

    Ein Mann ist hingegen restlos begeistert. „Der wohl berühmteste Darsteller und Theatermann Deutschlands, @DHallervorden, hat sich unerwartet deutlich, wenn auch in feinsinniger Lyrik, auf die Seite der im #Gazastreifen bombardierten Menschen gestellt“, jubelt der Linken-Bundestagsabgeordnete Diether Dehm auf dem Nachrichtendienst X. Das Video zeige „harte Bilder mit einem sensiblen Lied“.

    Der Lobgesang entbehrt nicht einer gewissen Komik. Denn Dehm hat das Lied und Gedicht selbst komponiert und getextet, gemeinsam mit Hallervorden.

    Der 74-jährige saß bis 2021 für die Linke im Bundestag und ist einer ihrer schillerndsten Figuren. Fast jeder Deutsche kennt ihn, aber nicht wegen seines politischen Engagements. Dehm wurde als Liedermacher erfolgreich, komponierte und textete unter anderem mit und für den Sänger Klaus Lage, darunter Hits wie „1000 und 1 Nacht (Zoom!)“ oder den „Faust auf Faust“-Song zum Kino-"Tatort" mit Götz George.

    Sein Sauf-Lied „Was wollen wir trinken 7 Tage lang“ war eine Zeit lang bei den Bundestreffen des CDU-Nachwuchses Junge Union sehr beliebt. Unter dem Künstlernamen „Lerryn“ trat Dehm vorübergehend auch selbst als Sänger auf ("Der Sänger mit den besseren Liedern").
    Dieter Hallervorden steht in einem Clip vor den Buchstaben des Wortes Gaza
    Nahost-Konflikt Gedicht über Gaza: Dieter Hallervorden veröffentlicht Video mit umstrittenem Liedermacher

    Nebenher managte er andere Künstler wie Wolf Biermann, dem er nach dessen Ausbürgerung aus der DDR 1976 half, in Westdeutschland Fuß zu fassen. Später stellte sich heraus, dass die Staatssicherheit Diether Dehm als Inoffiziellen Mitarbeiter ("Willy") führte. In seiner Akte finden sich zahlreiche Berichte – über Biermann, aber auch die SPD und Veranstaltungen. Dehm hat stets bestritten, mit der Stasi zusammengearbeitet zu haben. Er behauptet, gegen seinen Willen abgeschöpft worden zu sein. 1996 urteilte das Landgericht Frankfurt jedoch, dass Dehm „Stasi-Informant“ genannt werden darf.

    Die Stasi führte ihn als „Inoffiziellen Mitarbeiter“

    In der Linken war er als „roter Millionär“ immer eine Ausnahmeerscheinung, aber auch berüchtigt. Gern überwarf er sich mit Genossen. Gegen eine Fraktionskollegin aus Magdeburg beantragte er gar eine einstweilige Verfügung, warf ihr „Rufmord“ vor, weil sie sich in einer E-Mail über sein Verhalten in einer politischen Debatte beschwert hatte. Auch für Verschwörungsthesen hatte Dehm stets ein Faible: Gern unterstellte er etwa den Journalisten der „bürgerlichen Medien“, sie seien vom Bundesnachrichtendienst „gesteuert“.

    Anders als in seiner Musik ist Dehm auch im zunehmenden Alter kein Mann der Zwischentöne geworden. Seinen 60. Geburtstag feierte er in Berlin mit einer seiner politischen Lieblingsforderungen: „45 Jahre für Verstaatlichung der Deutschen Bank – 60 Jahre Diether Dehm“. Als Stargäste des Abends waren CSU-Urgestein Peter Gauweiler und Oskar Lafontaine geladen.

    Immer wieder sorgte er für Aufsehen: mal, weil er den ehemaligen RAF-Terroristen Christian Klar als freien Mitarbeiter für sein Bundestagsbüro beschäftigte, mal, weil er einen afrikanischen Flüchtling aus Italien nach Deutschland schmuggelte.

    In der Partei machte er sich zeitgleich immer mehr Feinde, weil er von Parteidisziplin wenig hielt. 2021 landete er bei der Aufstellung der niedersächsischen Landesliste für die Bundestagswahl auf einem aussichtslosen Platz, verpasste den Wiedereinzug ins Parlament. Trotz der Fürsprache von Sahra Wagenknecht, zu deren Lager Dehm immer gehört hatte.
    Diether Dehm (l.) will nicht, dass Florian Silbereisen seinen Songtext anders singt, als von ihm geschrieben
    „1000 und 1 Nacht (Zoom!)“ Weil er Liedzeile mit „Indianer“ änderte: Songautor zeigt Silbereisen an

    In Wagenknechts neuem Bündnis hätte Dehm gern eine größere Rolle gespielt. Aber nicht einmal dort wollte man ihn mehr. Unter den Gründungsmitgliedern, die von Wagenknecht selbst ausgesucht wurden, war der einstige Weggefährte nicht dabei. Zu unberechenbar sei er, heißt es in Linken-Kreisen.

    Mit dem Komiker und Schauspieler Dieter Hallervorden, der einst mit TV-Sketchen und Kinofilmen erfolgreich war und inzwischen Intendant des „Schlosspark-Theaters“ in Berlin ist, hat Dehm schon in der Vergangenheit zusammengearbeitet. Vor drei Jahren komponierte er für ihn ein Lied, in dem Hallervorden Skepsis gegenüber den Corona-Maßnahmen mit Kritik an Großkonzernen verbindet.

    Ein Hit wurde es nicht. Weder für Dehm noch für Hallervorden.

  • « No Tech For #Apartheid » : chez #Google et #Amazon, la fronde grandit contre un partenariat avec Israël
    https://www.rfi.fr/fr/technologies/20240417-no-tech-for-apartheid-chez-google-et-amazon-la-fronde-grandit-contre-un

    En 2021, le ministre des Finances israélien annonce la signature avec Amazon et Google d’un contrat faramineux de 1,2 milliard de dollars en échange de l’installation de centres de données régionaux en Israël, assortie de l’utilisation de ses services d’intelligence d’artificielle et de sauvegarde dans le cloud.

    À l’époque déjà, de nombreux employés émettent de vives inquiétudes quant à ce contrat. Une première tribune signée par des employés de Google et Amazon avait été publiée par le Guardian en octobre 2021 pour dénoncer le « projet Nimbus » et la « vente d’une technologie dangereuse à l’armée et au gouvernement israélien » qui pourrait permettre « une surveillance massive des Palestiniens et une collecte de données illégale », notamment en matière de reconnaissance faciale.

    Mais la pression est encore montée d’un cran le 4 mars dernier. Un jeune ingénieur de Google, portant un tee-shirt siglé du slogan « No Tech for Apartheid » a interrompu une conférence sur la tech israélienne se tenant à New York et sponsorisée par le moteur de recherche en criant devant le public : « Je suis ingénieur logiciel chez Google et je refuse de créer une technologie qui alimente un génocide, l’apartheid ou la surveillance ». Le jeune homme de 23 ans est alors évacué manu militari de la salle. Trois jours plus tard, il est convoqué par ses supérieurs et licencié par Google.

  • À Nantes, « on va remplacer les Roms par des grenouilles »
    https://reporterre.net/A-Nantes-des-familles-Roms-menacees-par-un-projet-de-compensation-A-Nant

    La crainte de l’expulsion grandit dans les bidonvilles du quartier Doulon, à l’est de Nantes. Les 350 habitants issus de la communauté Rom qui y vivent ont reçu la visite des forces de l’ordre, leur intimant de plier bagage.

    #urbanisation #gentrification #habitat

  • L’assureur AXA soutient le principal importateur de gaz russe en Europe
    https://disclose.ngo/fr/article/axa-soutient-le-principal-importateur-de-gaz-russe-en-europe

    Malgré la guerre en Ukraine, le géant français AXA assure l’entreprise belge Fluxys, qui importe, en France et en Belgique, du gaz exploité par des oligarques accusés de financer l’effort de guerre de la Russie, révèlent des documents obtenus par Disclose et l’ONG Reclaim Finance. Lire l’article

  • #World_Immunization_Week : What do you see ?
    https://redasadki.me/2024/04/17/world-immunization-week-what-do-you-see

    This is the preface of the new publication The many faces of immunization. Learn more… Download the collection… Every day, thousands of health workers, from Afghanistan to Zimbabwe, get up and go to work with a single goal in mind ­ to ensure that vaccines reach those who need them. To mark World Immunization Week 2023 (24­–30 April 2023) and the launch of the “Big Catch Up” campaign, #The_Geneva_Learning_Foundation (TGLF) invited members of the Movement for #Immunization_Agenda_2030 (IA2030) to share photographs of themselves and their daily work. More than 1,000 visual stories were shared. These are not the carefully composed and technically accomplished shots of the professional photographer: rather, they capture a raw and authentic view of what immunization means in practice. The transport (...)

    #Global_health #Chris_de_Bode #IA2030 #VaccinesWork #visual_storytelling

  • Perturbations à Dubaï au lendemain de pluies records - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1410674/perturbations-a-dubai-au-lendemain-de-pluies-records.html

    Pour Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute de l’Imperial College de Londres, « les pluies meurtrières et destructrices à Oman et Dubaï » ont probablement été accentuées par le « changement climatique provoqué par l’homme ».

    254 mm de pluie, plus de deux fois le total annuel quand même
    Mais l’excès d’eau au sol est surtout dû à l’insuffisance, ou à l’absence, de réseaux pluviaux pour évacuer les trop-pleins. Les villes sont inadaptées aux conséquences aggravées du changement climatique. Voir plusieurs commentaires dans ce fil ( https://twitter.com/Pascal_Laurent_/status/1780262609477832994)
    Par ailleurs plusieurs twittos soupçonnent que ces pluies record ont été provoquées par l’ensemencement des nuages. Cette pratique est avérée à Dubai mais il n’y a pas pour l’instant de preuves que ces orages exceptionnels en seraient le résultat
    #changement_climatique
    #géoingénierie

    • Karma’s a bitch…
      https://seenthis.net/messages/1030033

      Pour le président émirati de la COP28, sortir des énergies fossiles ramènerait l’humanité “à l’âge des cavernes” (décembre 2023)
      https://www.courrierinternational.com/article/pour-le-president-emirati-de-la-cop28-mettre-fin-aux-energies

      “The Guardian” a diffusé dimanche une vidéo dans laquelle Sultan Al-Jaber estime qu’il n’existe “aucune étude scientifique” montrant qu’une élimination progressive des énergies fossiles permettrait de limiter le réchauffement à 1,5°C. Ces déclarations, qui émergent en pleine COP, ont provoqué l’indignation des scientifiques.

    • No, Dubai’s Floods Weren’t Caused By Cloud Seeding
      Heavy rain has triggered flash flooding in Dubai. But those pointing the finger at cloud seeding are misguided.
      https://www.wired.com/story/dubai-flooding-uae-cloud-seeding-climate-change

      News reports and social media posts were quick to point the blame at cloud seeding. The UAE has a long-running program for trying to squeeze more rain out of the clouds that pass over the normally arid region—it has a team of pilots who spray salt particles into passing storms to encourage more water to form. The floods were positioned as a cautionary tale by some: Here’s what happens when you mess with nature. Even Bloomberg reported that cloud seeding had worsened the flooding.

      The truth is more complicated. I’ve spent the last few months reporting on cloud seeding in the UAE for an upcoming WIRED feature, and while it’s true that the UAE has been running cloud seeding missions this week—it performs more than 300 a year—it’s a stretch to say that it was responsible for the floods. (In fact, as we were preparing this story for publication on Wednesday morning, the UAE’s National Center for Meteorology told CNBC it had not seeded any clouds before the storm struck on Tuesday.)

      There are a few reasons for this. First: Even the most optimistic assessments of cloud seeding say that it can increase rainfall by a maximum of 25 percent annually. In other words, it would have rained anyway, and if cloud seeding did have an impact, it would only have been to slightly increase the amount of precipitation that fell. The jury is still out on the effectiveness of cloud seeding in warm climates, and even if it does work, cloud seeding can’t produce rain out of thin air, it can only enhance what’s already in the sky.

      Secondly, seeding operations tend to take place in the east of the country, far from more populated areas like Dubai. This is largely because of restrictions on air traffic, but means that it was unlikely that any seeding particles were still active by the time the storms reached Dubai. Most of the scientists I’ve spoken to say the impact of cloud seeding has a very small, localized effect and is unlikely to cause flooding in other areas. But perhaps the best evidence that cloud seeding wasn’t involved in these floods is the fact that it rained all over the region. Oman didn’t do any cloud seeding, but it was even more badly affected by flooding, with a number of casualties.

      It’s exciting to point the finger at a scary technology, but the real cause of the flooding is likely more banal: Dubai is comically ill-equipped to deal with rainfall. The city has expanded rapidly over the last few decades, with little attention paid in the past to infrastructure like storm drains that could help it deal with a sudden influx of water. It’s largely concrete and glass, and there’s very little green space to soak up rainfall. The result is chaos whenever it rains—though to be fair, most cities would struggle to deal with a year’s worth of rain falling in 12 hours.

      However, climate change may also be playing a role. As the planet heats up, the complex weather dynamics of the region are shifting and changing in ways that may bring more violent storms. City planners around the world are trying to make their cities “spongier” to help deal with flash flooding and save more water for drier parts of the year. Instead of using cloud seeding to turn the sky into a sponge, Dubai would be better off trying to turn the city into one.

  • L’aventure de #Gianluca_Grimalda, ce chercheur viré pour avoir refusé de prendre l’avion
    https://reporterre.net/L-aventure-de-Gianluca-Grimalda-ce-chercheur-vire-pour-avoir-refuse-de-p

    Le scientifique « rebelle » Gianluca Grimalda a été licencié de son institut allemand après avoir refusé de prendre l’avion pour rentrer d’une mission en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Récit d’un périple de 28 000 km.

    On en parlait :
    https://seenthis.net/messages/1019530

    Et aussi :

    « J’ai vraiment eu 99,99 % d’interactions positives avec les personnes croisées. Je suis vraiment d’accord avec le journaliste George Monbiot quand il dit que nous sommes une société d’altruistes gouvernés par des psychopathes . »

  • Giorgia Meloni assigne l’historien Luciano Canfora en justice pour diffamation, une aberration
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/giorgia-meloni-assigne-lhistorien-luciano-canfora-en-justice-pour-diffama

    Pour avoir qualifié la Première ministre italienne de « néonazie dans l’âme », le chercheur comparaît devant la justice italienne le 16 avril, alerte un collectif d’une centaine d’intellectuels et de journalistes. La dirigeante met l’Italie en coupe réglée et s’attaque à tous les contre-pouvoirs.
    –—
    A l’heure où les libertés académiques sont menacées partout dans le monde, nous, historiens, philologues, philosophes, éditeurs, journalistes, souhaiterions alerter l’opinion publique sur une affaire extrêmement grave, et qui n’a pourtant jusqu’à présent fait l’objet d’aucun article dans la presse française.

    Le 16 avril prochain aura lieu à Bari un procès sans exemple en Europe depuis 1945. L’historien #Luciano_Canfora, l’un des plus grands intellectuels italiens, est attaqué en #diffamation, à 81 ans, par nulle autre que la cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni.

    Voici les faits qui lui sont reprochés : il y a deux ans, lors d’une conférence dans un lycée, Luciano Canfora a qualifié #Giorgia_Meloni de « néonazie dans l’âme ». Il faisait par là allusion au fait que le parti qu’elle dirige, Fratelli d’Italia, trouve ses origines historiques dans la « République de Salò » (1943-1945), sorte de protectorat #nazi gouverné par un #Mussolini Gauleiter du IIIe Reich, et qui fit régner dans l’#Italie du Nord un régime de terreur que les Italiens désignent couramment sous le nom de « nazifascisme ». Cette filiation est incontestable. Et de fait, Fratelli d’Italia arbore toujours la flamme tricolore du Mouvement social italien (MSI), dont le nom reprenait la titulature de #Salò : République sociale italienne (RSI).

    Le fondateur de ce parti, Giorgio Almirante (1914-1988) affirmait encore en 1987 que le fascisme était « le but ultime » (« il traguardo ») de son parti. Ces origines n’ont jamais été reniées par Giorgia Meloni, qui célébrait récemment Giorgio Almirante – rédacteur de la revue raciste et antisémite la Difesa della Razza (de 1938 à 1943), puis chef de cabinet d’un ministre de Salò – comme « un politique et un patriote, un grand homme que nous n’oublierons jamais », ni d’ailleurs par aucun des membres de son parti, à commencer par le président du Sénat, Ignazio La Russa, qui se vante d’avoir chez lui des bustes de Mussolini.

    Tous, systématiquement, refusent de se définir comme antifascistes : c’est comme si, en France, un gouvernement refusait de revendiquer l’héritage de la Résistance. De là des scènes pénibles, comme lorsque Ignazio La Russa, en visite au Mémorial de la Shoah en compagnie d’une rescapée des camps, la sénatrice Liliana Segre, répond aux journalistes qui lui demandaient s’il se sentait, ce jour-là, « antifasciste » : « N’avilissons pas ces occasions. »

    Giorgia Meloni n’a jamais condamné les manifestations néofascistes récentes, notamment celle qui a eu lieu récemment à Rome, Via Acca Larentia, ni les violences néofascistes comme le passage à tabac de lycéens à Florence l’an dernier, et elle s’est même permis – ce qui est une première en Italie – de tancer le président de la République, le très modéré Sergio Mattarella, parce que, conformément à ses fonctions de gardien de la Constitution, il avait protesté contre la violence inouïe avec laquelle la police avait réprimé des manifestations pacifistes d’étudiants à Pise et à Florence.

    Très loin de l’image modérée qu’elle projette sur la scène internationale, Giorgia Meloni est, en réalité, en train de mettre l’Italie en coupe réglée. Elle ne cache nullement son intention de faire évoluer l’Italie vers le modèle illibéral de la Pologne et de la Hongrie. « On pense que c’est inconcevable, mais cela pourrait arriver », déclarait en début d’année Giuliano Amato, ancien Premier ministre et président émérite de la Cour constitutionnelle. Peu après, et comme par hasard, le ministère de la Justice annulait à la dernière minute une présentation de son dernier livre devant les détenus d’une prison… C’est que cette politique comprend un volet culturel fondamental, qui n’épargne même pas un dessin animé comme Peppa Pig (un épisode montrait un jeune ours polaire élevé par un couple de lesbiennes). Il s’agit, comme l’affirmait Gianmarco Mazzi, secrétaire d’Etat à la Culture, de « changer la narration du pays ».

    Tous les contre-pouvoirs possibles sont visés : médias publics, institutions culturelles, animateurs vedettes, journalistes d’investigation, et bien sûr intellectuels. Une émission récente recensait un nombre de procès impressionnant (et la liste n’est pas exhaustive) : le ministre du Développement économique, Adolfo Urso, attaque La Repubblica et Report ; le ministre de la Défense, Guido Crosetto, attaque Domani et Il Giornale ; le Secrétaire d’Etat Giovanbattista Fazzolari attaque Domani, La Stampa et Dagospia.

    La sœur de Giorgia Meloni s’invite à la fête en attaquant en justice un caricaturiste du Fatto Quotidiano. Les deux sœurs se sont même associées pour poursuivre chacune de son côté Brian Molko, le chanteur du groupe britannique Placebo… On apprend maintenant que le ministre de l’Agriculture Francesco Lollobrigida, beau-frère de Giorgia Meloni, poursuit une professeure de philosophie de La Sapienza, Donatella di Cesare, mais aussi le recteur de l’université pour étrangers de Sienne, Tomaso Montanari. « Ils ont la peau délicate », ironise Pier Luigi Bersani (PD).

    C’est dans ce contexte que Giorgia Meloni a fait condamner le grand écrivain Roberto Saviano à 1 000 euros de dommages en première instance (elle en demandait 75 000) pour avoir osé traiter de « salauds » la Première ministre et son vice-Premier ministre Matteo Salvini suite à la mort d’un bébé sur un bateau de migrants : « Giorgia Meloni me considère comme un ennemi », expliquait l’écrivain. « Sa volonté et celle de ses associés au gouvernement est de m’anéantir. […]. Ils ont traîné en justice la parole, la critique politique. Ils ont contraint des juges à définir le périmètre dans lequel il est possible de critiquer le pouvoir », explique-t-il à Libération.

    Luciano Canfora, qui jouit d’une immense notoriété dans son pays, est donc la prochaine cible. « Un des succès de Giorgia Meloni », faisait observer Federico Fubini, du Corriere della Sera, « c’est qu’elle est parvenue à rendre presque impoli le fait de lui demander ce qu’elle pense du #fascisme  ». C’est précisément cette impolitesse qu’a osé commettre le savant helléniste.

    Nous sommes loin de partager tous les positionnements politiques de Luciano Canfora. Nous n’en sommes que plus libres pour affirmer son droit absolu à les exprimer. Bien plus : c’est notre devoir. Comme le formula si fortement l’un des plus grands juristes du siècle dernier, Oliver Wendell Holmes (1809-1894) : « S’il y a un principe […] qui exige plus impérieusement que tout autre d’être respecté, c’est le principe de la libre-pensée – non pas la liberté de pensée pour ceux qui sont d’accord avec vous, mais la liberté pour la pensée que vous détestez. » Freedom for the Thought That We Hate : ce fut le titre d’un grand livre d’Anthony Lewis. Il devient plus qu’urgent de le traduire.

    Toutes et tous, le mardi 16 avril, nous serons présents en pensée au tribunal de Bari, aux côtés du professeur Luciano Canfora.

    • Le bureau du procureur de Bari, à l’issue de l’audience préliminaire, a confirmé l’ouverture d’un procès, le 7 octobre prochain. « La Première ministre sera très certainement appelée pour témoigner à la barre », a souligné l’avocat de Luciano Canfora auprès de l’agence ANSA.

  • Architekt Philipp Oswalt über Berlins Stadtschloss und rechte Spender : „Die Humboldt-Stiftung lügt“
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/architekt-philipp-oswalt-berlin-stadtschloss-rechte-spender-humbold


    Der Architekt und Architekturprofessor Philipp Oswalt Foto Nadja Wohlleben

    A Berlin la réproduction en béton armé de du château des rois de Prusse est une affaire d’état et d’extrême droite. Le bâtiment sert la même idéologie nationaliste et réactionnaire comme l’église #Garnisonskirche à #Potsdam. Le nouveau bellicisme y rencontre le militarisme prusse et son siècle triomphal de 1813 à 1914.

    Cerise amtidemocatatique sur le gâteau au goût révanchiste - on y a déplacé les collections éthnologiques dont une partie consiste en objets volés et pillés dans le monde entier à l’époque de l’empire allemand. Ces collections ont été volées une deuxième fois, cette fois aux Berlinois, qui y avaient libre accès dans des bâtiments agréables et modernes à Berlin-Dahlem, afin de les enfermer dans un bâtiment consacré au discours justificateur du nouvel impérialisme woke nationaliste et transatlantique à la fois.

    17.4.2024 von Susanne Lenz - Der Architekt Philipp Oswalt über das Unbehagen, das ihm die Rekonstruktion der Schlossfassade bereitet, und die Verbindung des Fördervereins in rechtsradikale Milieus.

    Als verbissensten Gegner des Neubaus des Berliner Stadtschlosses hat jemand den Architekten Philipp Oswalt mal bezeichnet. Dabei kämpfte er vor allem gegen die historisierende Fassade und die Intransparenz hinsichtlich der Spender. Die Recherchen für sein neues Buch „Bauen am nationalen Haus“ haben erbracht, dass einige dem rechtsradikalen Milieu angehören und sie Einfluss auf die Gestaltung der Fassade genommen haben. Er empfängt uns in seiner Wohnung in Berlin-Schöneberg.

    Sie haben hier im Wohnzimmer ja Lampen aus dem Palast der Republik an der Decke. Wie sind Sie an die gekommen?

    Ich bin mit dem Künstler Fred Rubin befreundet, der einiges aus dem Palast der Republik gesichert hat. Die Lampen hat er umgestaltet. Es geht dabei nicht um Trophäen, sondern um kulturelle Transformation.

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    Wo der Palast der Republik stand, steht heute das Stadtschloss. Sie haben kürzlich in Zusammenhang mit der Aufstellung der Prophetenfiguren an der Kuppel, Transparenz hinsichtlich der Spender gefordert. Warum halten Sie das für so wichtig?

    Ich muss vorausschicken, dass ich mich für den Erhalt des Palasts der Republik eingesetzt habe. Ich wollte, dass man ihn als Ort der deutschen Geschichte in eine Neugestaltung einbezieht. Das hat auch die Expertenkommission empfohlen. Ich lehne historische Rekonstruktionen nicht grundsätzlich ab, habe ja selbst in Dessau die Rekonstruktion der Bauhaus-Meisterhäuser mitverantwortet, aber ich bin gegen die Orthodoxie, mit der das in Berlin betrieben worden ist. Unbehagen bereitet mir auch das Geschichtsverständnis, das mit dieser Rekonstruktion einhergeht. Ich hatte aber nie den Verdacht, dass dahinter rechtslastige Interessen stehen könnten.

    Infobox image

    Nadja Wohlleben

    Zur Person

    Der Architekt Philipp Oswalt, geboren 1964 in Frankfurt am Main, ist Professor für Architekturtheorie an der Universität Kassel. Er war u.a. Leiter des Projektes „Schrumpfende Städte“ der Kulturstiftung des Bundes (2002–2008) und Direktor der Stiftung Bauhaus Dessau (2009–2014).
    Er ist Autor und Herausgeber zahlreicher Publikationen zur zeitgenössischen Architektur und Stadtentwicklung. Zuletzt ist von ihm „Bauen am nationalen Haus. Architektur als Identitätspolitik“ (Berenberg-Verlag 2023, 240 S. 22 Euro) erschienen.
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    Wie sind Sie dann darauf gekommen?

    Durch meine Auseinandersetzung mit der Garnisonkirche in Potsdam. Der Name des Großspenders Ehrhard Bödecker war mir daher bekannt. Als ich mir dann in der Deutschen Bibliothek in Leipzig seine Schriften angeguckt habe, war der Fall relativ klar. Nachdem seine antisemitischen Äußerungen bekannt geworden waren, forderte die Familie, dass seine Plakette im Schloss entfernt wird.

    In Ihrem neuen Buch „Bauen am nationalen Haus“ stellen Sie fest, dass es viele rechtslastige Spender gibt.

    Es gibt eine strukturelle Verbindung des Fördervereins in rechtsradikale Milieus. Nicht nur, was Spender betrifft, sondern auch einzelne Vereinsmitglieder und Funktionäre des Vereins. Dieter Lieberwirth aus der Partei der Republikaner war Gründungsvorstand und wirkt bis heute im Verein. Karl-Klaus Dittel engagierte sich im baden-württembergischen Zweig des Fördervereins, der fragwürdige Kampagnen für die AfD dort organisiert hat, Stichwort illegale Parteienfinanzierung.

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    Zieht ein solches Projekt rechtslastige Spender an, oder ist es nicht einfach normal, dass unter 40.000 Spendern auch politisch Rechtsstehende oder Rechtsradikale sind?

    Beides stimmt. Bei einem Symbolbau aus vordemokratischer Zeit, der als Identitätsanker propagiert und als nationales Symbol verstanden wird, gibt es eine Anschlussfähigkeit in rechtsradikale und rechtsextreme Milieus. Das wird zum Teil bestritten. Herr Boddien sagt, Preußen spiele in diesen Milieus keine Rolle. Der Förderverein hat aber den Kontakt nicht nur nicht vermieden, wie meine Recherchen zeigen. Er hat bereits 1993 in der Jungen Freiheit inseriert und sich bis heute nicht abgegrenzt.

    Sie behaupten, dass rechtslastige Spender Einfluss auf die Struktur der Fassade genommen haben, etwa was die Gestaltung der Kuppel angeht. Die Humboldt-Stiftung weist das zurück. Die Kuppel sei bereits Bestandteil von Frank Stellas Entwurf gewesen.

    Die Humboldt-Stiftung wirft Nebelkerzen und sie lügt. Das, was hier heute steht, ist etwas merklich anderes als das, was die Expertenkommission empfohlen und was der Bundestag 2002 beschlossen hat. Und der Förderverein hat diese Radikalisierung durchgesetzt. 2003 wurde der Abriss des Palasts beschlossen, damit war auch der Beschluss der Expertenkommission hinfällig, dass er teilweise in den Schlossneubau einbezogen wird. Der Entwurf der Wettbewerbsausschreibung für den Neubau wird durchgestochen, skandalisiert, Thierse mischt sich ein, ein Entwurf für die Kuppel wird zwingend, wobei der Bauherr, also der Bundestag, sich damals noch nicht festlegte, ob es eine historisch getreue oder eine Neuinterpretation sein soll. Dann kam der Wettbewerb, und mit dem Entwurf von Kuehn Malvezzi eine interessante Interpretation, die ein schwebendes Dach statt der Kuppel vorsah. Das wurde von der Jury als unzulässig erklärt: Es sei keine Kuppel. Mit der Entscheidung für Stellas Entwurf entschied man sich für die Rekonstruktion der Kuppel und auch die Innenseite der Portale.

    Philipp Oswalt: „Die Politik sah sich in der Pflicht, Spenderwünschen nachzukommen.“

    Philipp Oswalt: „Die Politik sah sich in der Pflicht, Spenderwünschen nachzukommen.“Nadja Wohlleben

    Wenn der Entwurf Stellas die Kuppel bereits vorsah, warum sagen Sie dann, die Humboldt-Stiftung werfe Nebelkerzen?

    Weil die Stiftung Stellas Entwurf und seine Überarbeitung zwei Jahre später in einen Topf wirft. In dem Wettbewerbsentwurf waren die Propheten nicht enthalten. Die Stiftung lügt, wenn sie sagt, dass es keinen Einfluss der Spender gegeben hat. Die zusätzlichen Rekonstruktionen waren nicht durch den Grundsatzbeschluss von 2002 abgedeckt, und deshalb auch nicht haushalterisch unterlegt. Das heißt, das musste durch Spenden finanziert werden. Das war allen Beteiligten klar. Die Politik sah sich dann in der Pflicht, Spenderwünschen nachzukommen. Und es ist ja auch eigentlich nicht problematisch, dass bei einem Projekt, bei dem es eine zivilgesellschaftliche Teilhabe gibt, eine Mitgestaltung erwünscht ist. Das wird nur deshalb heikel, weil dabei auch rechtsradikale Positionen eine Rolle gespielt haben. Auch beim Eosanderportal. Nehmen Sie die große Kartusche. Das ist eine Zutat von 1904, der Bundestag hat 2002 von einer Barockfassade gesprochen. Da ging es nicht um wilhelminische Elemente. Das hat man dem Förderverein überlassen und diesem ist alles bis 1918 heilig. Natürlich ohne die Schäden der Revolution.

    Warum macht die Stiftung das?

    Das ist schwer zu erklären. Der Förderverein geht ja mit der Stiftung nicht gerade zimperlich um. Hartmut Dorgerloh war teilweise schwer unter Beschuss. Trotzdem – nachdem der Anwalt Peter Raue dem Förderverein einen Persilschein hinsichtlich der rechten Spender ausgestellt hatte, erklärte die Stiftung 2022, nun sei alles in Ordnung, man arbeite gern wieder mit dem Förderverein zusammen. Doch das entbehrte jeder sachlichen Grundlage.

    Was meinen Sie?

    Raues Persilschein – abgesehen davon, dass er in dieser Angelegenheit befangen war, da er Anwalt des Fördervereins und der Familie Bödecker ist – lag dem Stiftungsrat gar nicht vor. Aber vor allem konnte Herr Raue von den 26 Millionen anonym eingegangener Gelder nur etwas über eine Million prüfen, da bei den übrigen 25 Millionen selbst dem Förderverein unbekannt ist, woher das Geld kommt. Da muss man sagen: Liebe Leute, das habt ihr gut verschwiegen und man hat es euch abgenommen. Auch das Gutachten des Instituts für Zeitgeschichte zu Bödecker lag dem Stiftungsrat nicht vor. Herr Dorgerloh hat das beschönigend dargestellt, indem er sagte, Bödecker sei weder rechtsextrem noch im rechtsradikalen Sinne antisemitisch. Es ist für mich offenkundig, dass die Stiftung kein ehrliches Aufklärungsinteresse hatte. Alle, auch die Bundestagsparteien, wollten Ruhe in die Debatte bringen und keine Angriffsfläche bieten. Aber die Spendenpraxis waren ein zentrales Legitimationsinstrument. Man konnte sagen, die Fassade kommt aus der Bevölkerung, es ist ihr Wunsch. Und wenn dies einen Makel bekommt, will man lieber den Deckel draufhalten.

    Philipp Oswalt: „Ist die Reproduktion eines Hohenzollernschlosses im 21. Jahrhundert die adäquate Setzung für die heutige deutsche Gesellschaft?“

    Philipp Oswalt: „Ist die Reproduktion eines Hohenzollernschlosses im 21. Jahrhundert die adäquate Setzung für die heutige deutsche Gesellschaft?“Nadja Wohlleben

    Eine der zentralen Thesen Ihres Buches ist, dass solche Repräsentationsbauten wie das Stadtschloss dazu dienen, gesellschaftliche Identität zu schaffen. Was für eine Identität soll das denn in diesem Fall sein?

    Das Schloss ist das wichtigste Bundesbauprojekt neben dem Reichstag seit 1990: Aber ist die Reproduktion eines Hohenzollernschlosses im 21. Jahrhundert die adäquate Setzung für die heutige deutsche Gesellschaft? Man hat versucht, das mit dem Inneren auszugleichen, mit den außereuropäischen Sammlungen. Das ist eine neokoloniale Instrumentalisierung dieser Kulturen, wenn man damit die preußische Fassade legitimieren und sich als weltoffen darstellen will. Und das Problem mit der Fassade wird man damit nicht los.

    Sie sprechen im Zusammenhang mit der Rekonstruktion von Deckerinnerung. Was ist das?

    Der Begriff kommt aus der Psychologie. Mit einer Erinnerung wird eine andere verdeckt. Der Ort, an dem das Schloss steht, stand für vieles: für Preußen, den Wilhelmismus, die Revolution, die Weimarer Republik, den Krieg, die deutsche Teilung, die friedliche Revolution von 1990. Aber die Geschichte ab 1918 wurde eliminiert. Wobei die stalinistisch motivierte Sprengung des Schlosses 1950 bereits die davorliegende Geschichte eliminiert hat. Immerhin hat man die Erinnerung an die Revolution von 1918 durch den Transfer des Schlossportals ins Staatsratsgebäude zu bewahren versucht. Das Stadtschloss hat die Gewaltgeschichte des 20. Jahrhunderts durch einen Rückgriff auf die Zeit vor 1918 verdrängt.

    Philipp Oswalt bewertet den Abriss des Palasts der Republik als „ikonoklastischen Rachefeldzug oder eine Art Exorzismus“.

    Philipp Oswalt bewertet den Abriss des Palasts der Republik als „ikonoklastischen Rachefeldzug oder eine Art Exorzismus“.Nadja Wohlleben

    In Teilen der ostdeutschen Öffentlichkeit wird der Abriss des Palasts als kolonialer Akt der BRD verstanden.

    Das halte ich für falsch. Es gab eine westdeutsche Kolonisierung, aber was geschichtspolitische Fragen angeht, ist das eher eine Generationenfrage. Es gab auch vehemente Kräfte aus dem Osten, die sich für den Abriss eingesetzt haben. Günter Nooke war einer der Antragsteller, es gab Wolfgang Thierse, Manfred Stolpe, Wolfgang Tiefensee, Vera Lengsfeld, die damals noch in der CDU-Fraktion war, Richard Schröder. In meiner Wahrnehmung ist es die Generation der durch den Mauerbau Traumatisierten in West und Ost, die sich auf einen ikonoklastischen Rachefeldzug begeben oder eine Art Exorzismus betrieben haben. Man will in der Geschichte auch hinsichtlich der baulichen Spuren obsiegen.

    Sie brauchen keine Rache, weil Sie einer anderen Generation angehören?

    Ich bin aus Westdeutschland, lebe seit 1984 in Berlin, und habe nach 1990 eine starke Bindung an ostdeutsche Akteure und Milieus gewonnen. Für mich ist klar, dass die DDR eine totalitäre Diktatur war, aber natürlich ist das eine wichtige Epoche deutscher Geschichte. Und es gab auch in der DDR interessante Entwicklungen, dissidentische und reformerische. Es ist irrsinnig, das in einen Giftschrank zu packen. Die jüngere Generation hat eine gelassenere Einstellung dazu, sie muss sich nicht am SED-Staat rächen. Für sie ist das eine abgeschlossene Periode, die man als Teil der deutschen Geschichte annehmen und einen Umgang damit finden kann. Keinen verherrlichenden Umgang, aber eben auch keinen eliminatorischen, sondern einen differenzierenden und in Teilen wertschätzenden.

    Sie schlagen gemeinsam mit Max Czollek, Agnieszka Pufelska und Jürgen Zimmerer vor, einen künstlerischen Wettbewerb auszuschreiben, mit dem Ziel, die Preußen-Fassade zu brechen. Wird das jemals passieren?

    Warum eigentlich nicht? Die Gründungsintendanz des Humboldt-Forums machte zum Beispiel den Vorschlag, die Skulptur „Zweifel“ von Lars Ramberg temporär auf das Schloss zu setzen. Diese Idee ist dann sang- und klanglos gestorben, denn in vielen Kreisen galt das als Sakrileg. Wenn Ramberg seine Skulptur auf das Louvre setzen würde oder auf die Tate, würde dann die französische oder britische Gesellschaft Sturm laufen? Die Stiftung Humboldt-Forum würde eine solche Aktion aus ihrem Gefängnis befreien. Warum ist man in Deutschland zumindest teilweise so verkrampft? Was soll schlimm daran sein, das Spruchband an der Kuppel zu überblenden oder dem Ort Spuren aus der Zeit zwischen 1918 und 2008 einzuschreiben? Warum soll ich nicht zum Beispiel markieren, was die kaiserlichen Truppen am Schloss kaputt geschossen haben, um die Revolutionsgarden zu schlagen. Das wäre doch interessant. Wen stört das? Müssen wir erst mal drei Generationen warten? Das Schloss ist ein Ort, mit dem sich viele nicht identifizieren können. Warum soll man das nicht öffnen?

    #Berlin #Mitte #Schloßplatz #architecture #histoire #Prusse #militarisme #extrême_droite #urbanisme

  • Pomper le CO₂ de l’atmosphère, un nouveau défi dans la lutte contre le dérèglement climatique

    Pomper du CO2 sans trêve après l’avoir rejeté sans fin. Alors que la planète s’est déjà réchauffée de 1,2 °C depuis l’ère préindustrielle et que les records de chaleur sont battus mois après mois, les Etats doivent réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre s’ils veulent éviter que la Terre ne se transforme en fournaise. Mais cela ne suffira pas. Il faudra aussi retirer de l’atmosphère des milliards de tonnes de CO2 déjà présentes, à grand renfort de technologies et de ressources naturelles. C’est ce que les scientifiques appellent les « émissions négatives », une forme d’oxymore qui dit bien la situation kafkaïenne à laquelle l’humanité est acculée.
    Des entreprises françaises entendent prendre leur part dans ce défi colossal. Début avril, trente start-up ont lancé l’Association française pour les émissions négatives (AFEN) afin de structurer une nouvelle filière. « La France a un rôle à jouer, mais elle accuse un retard important, explique Julie Gosalvez, la présidente de l’AFEN. Nous voulons répondre à un double objectif d’ambition climatique et de compétitivité économique. »

    [...]

    Depuis 2018, le #GIEC considère les #émissions_négatives comme indispensables pour garder une chance de limiter le réchauffement à 1,5 °C, l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris. Ces technologies sont d’abord nécessaires pour atteindre la #neutralité_carbone, car certaines émissions résiduelles seront impossibles à éviter, dans l’agriculture, l’aviation ou l’industrie.

    [...]

    [Les membres de l’AFEN] plaident pour la création d’une stratégie nationale sur les émissions négatives, afin de donner une visibilité aux acteurs économiques et de ne pas rater la fenêtre de tir au moment où l’Hexagone planifie ses objectifs climatiques et énergétiques pour les prochaines décennies. Alors que le gouvernement doit soumettre à consultation la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie, les émissions négatives restent un « angle mort », regrette Sylvain Delerce. Or, ces dernières nécessiteront une forte augmentation de la production d’électricité décarbonée.
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/04/16/climat-pomper-le-co-de-l-atmosphere-un-nouveau-defi-dans-la-lutte-contre-le-

    https://justpaste.it/dx4es

    #CO2 #climat #électricité_décarbonée #écologie_capitaliste

    • [...] tandis que la production de biochar, un charbon végétal, extrait le carbone des végétaux par pyrolyse afin de le stocker dans le sol pendant des centaines d’années, agissant en outre comme fertilisant des sols.

      Biochar... En français on dit du charbon de bois.

    • Les émissions négatives, si elles s’apparentent moins à de la science-fiction que par le passé, suscitent toutefois, encore, de la méfiance. Dans un avis prudent, publié en novembre 2023, le Haut Conseil pour le climat estime que l’usage du Beccs et du Daccs « doit pour l’heure être limité à sa contribution minimale nécessaire », tout en reconnaissant que ces technologies pourraient être utilisées « comme solution de dernier recours pour atteindre la neutralité carbone ».

      « Ces technologies posent encore des questions, notamment de faisabilité, de durabilité du stockage, et elles consomment beaucoup d’énergie, d’eau et de terres, pouvant entrer en concurrence avec d’autres usages », estime la climatologue Valérie Masson-Delmotte, l’une des membres du Haut Conseil pour le climat. Des risques dont les start-up de l’AFEN assurent être conscientes. « Les nouvelles générations de Daccs devraient consommer beaucoup moins d’énergie, et pour le Beccs, nous voulons récupérer le CO2 émis par les méthaniseurs, chaufferies et incinérateurs, qui ont utilisé des résidus de biomasse », détaille Karim Rahmani, le vice-président de l’AFEN et fondateur de la société Carbon Impact.

      Bon, c’est bien : ils ont déjà le « business model » ... Mais les technologies pour que des roches se « chargent » en CO2, c’est comment ? Et toute la chaîne logistique pour produire ces « centrales » à décarbonation ?
      je crois qu’il faut nous contenter du #business_model pour l’instant parce que ça fait circuler de ouf un gros paquet de monnaie. Pour le reste, patientons encore quelques décennies. On va bien finir par trouver le bouzin qui fait le job (ou pas). Mais en priorité : renvoyer l’ascenseur aux « investisseurs » qui eux n’ont pas trop de temps à perdre tout en étant conscients que ça ne marchera pas mais c’est pas vraiment leur problème.
      #baltringues
      #capitalisme_du_désastre (qui est un descendant direct du #capitalisme_fossile)

  • Radio Canada Des tests de paternité vendus au Canada qui identifiaient le mauvais père D’après des renseignements fournis par Jorge Barrera, de CBC News

    « [Nos tests de paternité prénataux] n’étaient pas si fiables », admet à la caméra cachée le propriétaire de la compagnie Viaguard Accu-Metrics, de Toronto, qui a vendu de tels tests d’ADN en ligne pour 800 $ à 1000 $ de 2014 à 2020, selon une enquête de CBC.

    Harvey Tenenbaum, qui dirige toujours le laboratoire de Toronto à l’âge de 91 ans, a confié à la caméra cachée d’un journaliste de CBC qui se faisait passer pour un client, qu’il se « méfie de ce test maintenant ».

    Grâce à un kit maison visant à prélever quelques gouttes de sang de la femme enceinte et un échantillon buccal d’ADN de l’homme, le test devait permettre de confirmer l’identité du père avant la naissance de l’enfant.


    À la caméra cachée, M. Tenenbaum admet toutefois que le test a produit des résultats erronés au fil des années.

    C’est arrivé. Un père blanc se fait tester et le bébé est noir.
    Une citation de Harvey Tenenbaum, propriétaire du laboratoire

    À la caméra cachée, M. Tenenbaum se dit conscient des conséquences possibles d’une erreur : “Si on identifie le mauvais père, la mère peut avoir un avortement.”

    Questionné par CBC, il assure publiquement que les tests étaient, au contraire, « précis » et « parfaits ». Il a cessé de les vendre, ajoute-t-il, parce que l’un des éléments était devenu trop coûteux.

    La vie chamboulée d’une mère
    “Je hais le nom Viaguard”, lance Corale Mayer, 22 ans, de North Bay, en Ontario.

    Lorsqu’elle est tombée enceinte en 2019, à l’âge de 19 ans, elle n’était pas sûre de qui était le père et a commandé un test de Viaguard, renvoyant ensuite les échantillons demandés par la poste.

    Un premier test erroné de la compagnie, raconte-t-elle, lui a fait croire que le père n’était pas l’homme avec qui elle était. Un deuxième test, lui aussi erroné a-t-elle appris après la naissance de sa fille, indiquait que le père était plutôt un autre homme, qui ne voulait rien savoir d’avoir un enfant.

    Ça a été extrêmement traumatisant.
    Une citation de Corale Mayer, mère

    Elle a lancé un groupe dans les médias sociaux qui compte des dizaines d’autres personnes qui soutiennent que leur vie a aussi été chamboulée par des tests de paternité erronés de Viaguard.

    La faute du test ?
    Sika Richot a travaillé comme réceptionniste pour Viaguard durant près de trois mois en 2019.

    Elle soutient que le laboratoire lui demandait de questionner les femmes qui commandaient un test de paternité sur leur cycle menstruel et sur les dates auxquelles elles avaient eu des relations sexuelles avec les différents pères possibles, des questions qui n’ont rien à voir avec un test d’ADN.

    Le personnel compilait ensuite ces renseignements dans un cycle d’ovulation pour réduire le nombre de pères potentiels, affirme Mme Richot. “[Tenenbaum] allait toujours dire : ’’Celui-ci est le père biologique, c’est certain’’”, soutient-elle.


    M. Tenenbaum laisse entendre, lui, que les clients sont responsables des résultats erronés, en raison d’une mauvaise collecte des échantillons. “On a fait des milliers de tests et la moitié des erreurs venaient de la collecte”, dit-il.

    Le Dr Mohammad Akbari, directeur de recherche au laboratoire de génétique moléculaire de l’Hôpital Women’s College, à Toronto, affirme que le genre de test que Viaguard disait utiliser est fiable normalement, mais qu’il faut plus que quelques gouttes de sang de la mère pour confirmer l’ADN du fœtus.

    Il faut au moins 10 ml de sang d’une veine de la mère pour un test adéquat.
    Une citation de Le Dr Mohammad Akbari, expert dans les tests d’ADN

    Dans certains cas, comme l’illustre une poursuite contre Viaguard en Californie, les clients devaient se rendre à un laboratoire pour le prélèvement de sang. Cette poursuite s’est conclue par un règlement à l’amiable.

    Santé Canada indique par courriel qu’elle ne réglemente pas les tests commerciaux d’ADN comme ceux de Viaguard.

    La compagnie n’offre plus de tests de paternité prénataux, mais continue à vendre des tests d’ADN postnataux, tout comme des tests pour déterminer la race des chiens, notamment.

    D’après des renseignements fournis par Jorge Barrera, de CBC News

    #ADN #Tests #identité #enfants #fœtus #laboratoires #maternité #paternité #femmes #hommes #famille #médecine #génétique

  • Gaz russe : la France championne d’Europe des importations malgré la guerre en #Ukraine
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/gaz-russe-la-france-championne-deurope-des-importations-malgre-la-guerre-20

    #TotalEnergies a en effet signé un contrat d’approvisionnement lié au projet #Yamal jusqu’en 2032 prévoyant l’achat de 4 millions de tonnes de #GNL russe chaque année d’ici là. Des ventes parfaitement légales, que l’énergéticien entend poursuivre « aussi longtemps que les #sanctions européennes le permettront », a affirmé le directeur exploration-production de la multinationale française, auditionné fin mars au Sénat.

    Certes, ne pas importer ce #gaz reviendrait à payer dans le vide pour TotalEnergies, les fameux contrats « take-or-pay » obligeant l’acheteur à payer une quantité minimale de gaz, consommée ou non. Mais cette augmentation des importations depuis début 2024 intervient alors qu’Emmanuel Macron cherche à adopter une ligne plus dure en faveur de Kiev . Une position paradoxale au regard des déclarations de Clément Beaune, alors secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, qui avait affirmé qu’« en achetant du gaz russe, on finance la guerre de Vladimir Poutine ».

    [...]

    Bien que ce carburant ne représentait que 5 % de la consommation de gaz de l’UE l’année dernière, les pays de l’UE ont payé à Moscou plus de 8 milliards d’euros pour ses exportations en 2023, selon le CREA.

    https://archive.ph/GcKaE

  • Nils Wilcke : « Brigitte Macron va avoir droit… » - Framapiaf
    https://mastodon.social/@paul_denton/112281199219044344

    Brigitte Macron va avoir droit à sa propre série. Intitulée « Brigitte, une femme libre », elle devrait retracer « la trajectoire romanesque de la Première dame », de l’ascension de Brigitte Macron, de professeure à Amiens à la rencontre de son élève Emmanuel, jusqu’au palais de l’Elysée, annonce Gaumont. L’Elysée assure n’avoir pas été associé au projet. Les scénaristes vont-ils également évoquer ses liens avec Mimi Marchand ? Malaise garanti...

    #gorafi_encore_plagié